Évaluation des Services de santé du SCC
Rapports d'évaluation
Dossier n° 394-2-96
Évaluation des Services de santé du SCC
Division de l'évaluation
Secteur des politiques
Mars 2017
Signatures
Évaluation des services de santé du SCC
Don Head
Commissaire
Date : Mars 2017
Brigitte de Blois
Directrice, Division de l'évaluation
Date : Mars 2017
Contributions
Auteurs :
Kendra Delveaux, gestionnaire principale de l'évaluation
Colleen MacDonald, évaluatrice principale par intérim
Ashley McConnell, agente de l'évaluation par intérim
Sheena Bradley, agente de l'évaluation
Adam Crawford, analyste de l'évaluation
Felicia Tse, analyste junior de l'évaluation
Membres de l'équipe d'évaluation qui ont contribués :
Duyen Luong, évaluateur principal
Hassimiou Ly, évaluateur principal
Lysiane Marseille-Paquin, agente de l'évaluation
Marcie McLean-McKay, agente de l'évaluation
Tara Beauchamp, agente de l'évaluation
Bertha May, agente de l'évaluation
Donna Towns, agente de l'évaluation
Elizabeth Loree, analyste junior de l'évaluation
Hortense Kambou, analyste junior de l'évaluation
Joel Ndayubaha, analyste junior de l'évaluation
Kossi Aziaba, analyste junior de l'évaluation
Kristen White, analyste junior de l'évaluation
Alex Lefebvre, analyste junior de l'évaluation
Remerciements
L'équipe de l'évaluation est reconnaissante de l'assistance fournie par le Secteur des services de santé pour le soutien continu à divers aspects de ce projet. L'équipe de l'évaluation souhaite exprimer sa sincère appréciation à Marie-France Lapierre, Audrey Castonguay et Ginette Clarke pour leurs efforts continus tout au long du projet de l'évaluation. L'équipe de l'évaluation souhaite également remercier le Secteur des délinquantes, le Secteur des opérations et des programmes correctionnels et la Direction des initiatives pour les Autochtones, pour leur contribution aux étapes préalables de l'évaluation. L'équipe de l'évaluation tient à remercier tous les membres du groupe consultatif, notamment Pat Barker (Établissement de Drumheller), Jennifer Gravelle (Services de santé, gestionnaire régionale), Peter Desjarlais (Direction des initiatives pour les Autochtones), Marnie MacDonald (Secteur des délinquantes), Peter Glen (Opérations et programmes correctionnels), Luc Gregoire (Opérations et programmes correctionnels), Kent Merlin (Gestion du rendement), James Matthew (Opérations en établissement, région des Prairies), Peter Wickwire (Opérations dans la collectivité, région de l'Atlantique) et Lynn Stewart (Direction de la recherche) pour leur collaboration et leur contribution tout au long de l'évaluation.
L'équipe de l'évaluation tient à exprimer son appréciation à tous ceux qui ont participé à la collecte de données dans divers établissements du SCC et fourni des renseignements précieux, notamment les directeurs régionaux, les directeurs d'établissement, les directeurs de district, les membres du personnel en établissement et dans la collectivité et le personnel à l'AC. L'équipe de l'évaluation souhaite témoigner sa gratitude à tous les délinquants qui ont contribué à l'évaluation en participant à des entrevues et en partageant leurs expériences générales concernant les services de santé dans tout le continuum de soins.
Nous tenons également à remercier les nombreux employés des directions et des secteurs du SCC qui ont fourni des données en vue de l'évaluation : le personnel des Services de gestion financière de la Direction générale du contrôleur, qui a fourni les données financières, ainsi que le personnel responsable de la Direction des stratégies, de la planification, de la mesure et des rapports, qui a fourni des données sur les ressources humaines.
Enfin, l'équipe de l'évaluation tient à remercier toutes les autres personnes ayant contribué à la présente évaluation et que nous n'avons pas mentionnées ici.
Résumé
Conformément au paragraphe 86(1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le SCC a pour mandat de veiller à ce que « chaque détenu reçoive les soins de santé essentiels et qu'il ait accès, dans la mesure du possible, aux soins qui peuvent faciliter sa réadaptation et sa réinsertion socialeNotes de fin de document i ».
Comparativement à la population canadienne, les délinquants présentent une prévalence plus élevée de problèmes de santé mentale et physique. En outre, la population de délinquants du SCC vieillit. En 2014-2015, 24 % des délinquants sous responsabilité fédérale avaient 50 ans ou plus, et le nombre de délinquants ayant plus de 50 ans à l'admission a augmenté au cours des dix dernières annéesNotes de fin de document ii. En 2014-2015, les Services de santé comptaient pour environ 11 % du total des dépenses de programmes directes du SCC. Les Services de santé du SCC représentent une occasion importante de répondre aux divers besoins de soins de santé des délinquants tout au long du continuum de soins, qui comprend l'admission, l'incarcération, le processus prélibératoire et la surveillance dans la collectivité.
L'évaluation se concentre sur la pertinence et le rendement des services de santé mentale, clinique et publique du SCC. Les questions de l'évaluation examinent les domaines suivants : la pertinence des services de santé du SCC, l'efficacité et l'efficience du processus de l'évaluation initiale, l'accès des délinquants aux soins et aux services tout au long de l'incarcération, l'éducation en santé publique et la réduction des méfaits, les services de santé mentale en établissement, les services prélibératoires et de santé dans la collectivité ainsi que la gestion et la coordination des services de santé. Vu l'ampleur et la complexité des services de santé au sein du SCC, l'évaluation est organisée en sept constatations principales de l'évaluation (CPE).
Résultats de l'évaluation :
Dans l'ensemble, l'évaluation a révélé que les Services de santé du SCC sont pertinents et répondent aux besoins des délinquants sous responsabilité fédérale. Des bénéfices ont été constatées en ce qui concerne les soins de santé mentale en établissement où les délinquants ont présenté une probabilité réduite d'incidents, d'accusations graves et de placement en isolement non sollicité suite aux traitements. Nous avons relevé plusieurs domaines clés pouvant faire l'objet d'améliorations en matière de services, et des recommandations ont été formulées en vue d'aider les décideurs à améliorer l'efficience et l'efficacité des Services de santé du SCC. Les gestionnaires de programmes ont répondu à ces recommandations. Les principales recommandations et les réponses de la direction s'y rattachant sont décrites ci-dessous.
- Le SCC devrait maintenir des relations productives avec les partenaires qui appuient les personnes ayant des troubles de santé mentale. Le SCC est responsable de fournir des services de santé aux délinquants sous responsabilité fédérale; il existe un besoin permanent de partenariats visant à fournir de façon efficace et efficiente ces services aux délinquants.
- Réponse : Le SCC renforcera les partenariats afin d'appuyer la prestation de services de santé mentale aux délinquants sous responsabilité fédérale et communiquera des renseignements et des pratiques en matière de santé mentale par l'intermédiaire du Groupe de travail fédéral, provincial et territorial sur la santé et la santé mentale.
- Les Services de santé du SCC devraient s'assurer que les délinquants sont dirigés vers les bons services de santé mentale. Le SCC a élaboré une Échelle des besoins en santé mentale pour évaluer le niveau de besoins en santé mentale des délinquants et déterminer le bon niveau de soins requis suivant le nouveau modèle amélioré de soins de santé mentale (primaires, intermédiaires et psychiatriques hospitaliers). La validité et la fiabilité de cette échelle n'ont pas encore été évaluées.
- Réponse : Le SCC évaluera la validité et la fiabilité de l'Échelle des besoins en santé mentale et renforcera le processus de consignation et de tenue à jour des données sur le niveau de besoins du délinquant.
- Le SCC devrait adopter des mesures destinées à appuyer un continuum de soins de santé pour les délinquants lors de leur transition des Services de santé du SCC au régime provincial ou territorial d'assurance-maladie; plus précisément, l'obtention de cartes santé et le paiement des services de santé dans la collectivité. Les procédures d'obtention de cartes santé provinciales et territoriales varient selon les régions et dépendent des exigences de l'autorité de santé provinciale ou territoriale. Le SCC peut assumer certains frais médicaux dans la collectivité si les délinquants ne sont pas couverts par une assurance maladie provinciale ou territoriale ou par d'autres régimes provinciaux ou territoriaux (p. ex. prestations d'invalidité, régimes d'assurance-médicaments).
- Réponse : Le SCC élaborera des lignes directrices relatives à l'obtention, au suivi et à la conservation des pièces d'identité à l'admission; il travaillera avec les provinces et les territoires canadiens afin de déterminer comment les délinquants peuvent avoir un meilleur accès aux services de soins de santé et aux prestations d'invalidité suite à leur mise en liberté; et il clarifiera les lignes directrices nationales concernant le paiement du SCC pour les services de santé dans la collectivité.
- Le SCC devrait accroître l'efficience des processus d'évaluation initiale liés à la santé. Les outils et processus d'évaluation initiale des services de santé se révèlent efficaces en ce qui a trait à la détermination des besoins de santé des délinquants; toutefois, la duplication des renseignements sur la santé des délinquants recueillis par l'entremise des processus d'évaluation initiale liés à la santé donne lieu à un manque d'efficacité en ce qui a trait à l'évaluation des besoins en matière de soins de santé des délinquants.
- Réponse : Le SCC éliminera l'exigence relative à l'administration répétée d'évaluations de la santé et à une répétition inutile de renseignements sur la santé entre les outils d'évaluation. Le SCC veillera également à ce que l'orientation vers les services de santé soient consignés et fassent l'objet d'un suivi de manière appropriée par voie électronique.
- Les Services de santé du SCC devraient veiller à ce que les délinquants aient accès sans délai aux programmes d'éducation en matière de santé et aux produits de réduction des méfaits. Les programmes d'éducation en matière de santé, particulièrement ceux qui ciblent les maladies infectieuses, sont associés à une amélioration des connaissances et à une modification des comportements connexes chez les détenus (p. ex. diminution des comportements à risque). Un examen a montré que l'eau de Javel n'était pas toujours disponible dans les établissements du SCC, et il n'y a pas de données récentes permettant de confirmer l'accessibilité d'autres produits de réduction des méfaits (p. ex des condoms).
- Réponse : Le SCC fournira des directives et des responsabilités claires relativement à la prestation et au suivi des programmes d'éducation en matière de santé; surveillera la distribution de produits de réduction des méfaits; et réglera les problèmes d'accessibilité constatés.
- Le SCC devrait poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de gestion des maladies chroniques et en faire rapport. Le SCC a mis en œuvre des politiques, des lignes directrices et des stratégies visant à répondre aux besoins spéciaux des délinquantes et des délinquants autochtones en matière de santé. Un soutien supplémentaire est requis en ce qui concerne les besoins liés aux maladies chroniques chez les délinquants âgés.
- Réponse : Le SCC poursuivra la mise en œuvre de la stratégie de gestion des maladies chroniques et établira des rapports sur les progrès par rapport aux résultats escomptés pour la détermination des lacunes au chapitre des services et du suivi à cet égard.
La présente évaluation permettra au SCC d'améliorer la prestation des services de santé pour l'ensemble des délinquants dans le continuum de soins.
Liste des constatations
Constatation 1 : Besoin de services de santé
Il existe un besoin continu à l'égard de la prestation des services de santé clinique, publique et mentale des délinquants du SCC.
Constatation 2 : Conformité avec les priorités, les rôles et les responsabilités du gouvernement fédéral
Les Services de santé du SCC s'harmonisent avec les priorités du gouvernement fédéral. Le SCC est responsable de fournir des services de santé aux délinquants sous responsabilité fédérale, mais il existe un besoin permanent de partenariats visant à fournir de façon efficace et efficiente ces services aux délinquants.
Constatation 3 : Efficacité du processus d'évaluation initiale des services de santé
L'ensemble des outils et des processus d'évaluation initiale des services de santé se révèlent efficaces en ce qui a trait à la détermination des besoins de santé des délinquants.
Constatation 4 : Efficicience du processus d'évaluation initiale des services de santé
La duplication des renseignements sur la santé des délinquants recueillis par l'entremise des processus et des outils d'évaluation initiale des services de santé du SCC donne lieu à un manque d'efficacité en ce qui a trait à l'évaluation des besoins en matière de soins de santé des délinquants.
Constatation 5 : Accès aux services de santé clinique, publique et mentale
Les délinquants du SCC ont accès aux services de santé clinique, publique et mentale nécessaires pour répondre à leurs besoins. La plupart des délinquants reçoivent des services initiaux de santé mentale dans les délais prescrits. Les services de santé clinique ne font l'objet d'aucun suivi électronique. Les Services de santé procèdent actuellement à la mise en œuvre d'un système de dossiers médicaux électroniques.
Constatation 6 : Accès à des services de spécialistes de la santé dans la collectivité
La prestation, aux délinquants, de services non urgents de spécialistes de la santé dans la collectivité est assujettie à des délais d'attente. Le SCC a recours à la télémédecine (là où des programmes provinciaux sont offerts) pour résoudre les problèmes liés à l'accès aux rendez-vous avec des spécialistes de la santé dans la collectivité. Le SCC ne recueille pas systématiquement des données sur l'orientation vers les services de spécialistes (en personne ou par voie de télémédecine).
Constatation 7 : Transfèrements
Les membres du personnel des Services de santé et les délinquants ont fait état de problèmes relatifs à la continuité des soins et à l'échange de renseignements ou de documents lors de transfèrements. La communication de renseignements inexacts peut découler de la documentation incomplète du formulaire « Services de santé : Sommaire de transfèrement ».
Constatation 8 : Échange de renseignements
Parmi les membres du personnel du SCC, certains affirment ne pas bien comprendre les lignes directrices concernant l'échange de renseignements personnels liés à la santé, qui pourrait d'ailleurs être amélioré. Il serait possible de mettre en place des dossiers médicaux électroniques pour améliorer l'échange de renseignements.
Constatation 9 : Éducation en matière de santé
Les programmes et les initiatives d'éducation en matière de santé au SCC ciblent un grand nombre des besoins importants en matière de santé de la population carcérale, mais l'accès et la participation volontaire des délinquants à certains programmes sont limités.
Constatation 10 : Incidence de l'éducation en matière de santé et des initiatives de réduction des méfaits
Les programmes d'éducation en matière de santé, particulièrement ceux qui ciblent les maladies infectieuses, sont associés à une amélioration des connaissances et à une modification des comportements connexes chez les détenus (p. ex. diminution des comportements à risque). Un examen a montré que l'eau de Javel n'était pas toujours disponible dans les établissements du SCC, mais il n'y a pas de données récentes permettant de confirmer l'accessibilité d'autres produits de réduction des méfaits comme les condoms, les digues dentaires et les lubrifiants.
Constatation 11 : Résultats liés aux soins de santé mentale en établissement
Les soins de santé mentale fournis dans les Centres régionaux de traitement (CRT) et les établissements réguliers du SCC sont associés à des effets positifs sur la stabilité du comportement des délinquants suite aux traitements, notamment la diminution de la probabilité d'incidents, d'accusations graves ou de placements en isolement non sollicités.
Constatation 12 : Niveau de soins en fonction des besoins
Le Secteur des services de santé a élaboré une Échelle des besoins en santé mentale pour évaluer le niveau de besoins en santé mentale et déterminer le bon niveau de soins requis suivant le nouveau modèle amélioré de soins de santé mentale (primaires, intermédiaires et psychiatriques en milieu hospitalier). La validité et la fiabilité de cette échelle n'ont pas été évaluées, et les données électroniques sur les résultats des délinquants par rapport à l'échelle n'ont pas été consignées uniformément.
Constatation 13 : Comités régionaux sur les cas complexes de santé mentale
Les comités régionaux sur les cas complexes de santé mentale ont été mis sur pied pour aider et soutenir les établissements afin qu'ils puissent fournir un continuum efficace de soins aux délinquants ayant des besoins complexes en santé mentale. Il n'a pas été possible de déterminer avec exactitude la mesure dans laquelle les fonds affectés à l'échelle régionale étaient dépensés, car le financement ne faisait pas l'objet d'un suivi complet dans le système financier.
Constatation 14 : Planification courante de la continuité des soins et identification des délinquants
Les processus visant à aider les délinquants à obtenir des cartes de santé provinciales varient selon les régions et dépendent des exigences de l'autorité de santé provinciale ou territoriale. Il existe des problèmes liés aux procédures destinées à aider les délinquants à obtenir des cartes santé provinciales ou territoriales (p. ex. un certificat de naissance au préalable, des honoraires, des mises en liberté dans différentes provinces).
Constatation 15 : Paiement pour les services de santé dans la collectivité
Conformément à sa politique, le SCC peut assumer certains frais médicaux dans la collectivité si les délinquants ne sont pas protégés par une assurance-maladie provinciale ou territoriale ou par d'autres régimes provinciaux ou territoriaux (p. ex. prestations d'invalidité, régimes d'assurance-médicaments) et qu'ils n'ont pas les moyens personnels de payer. Les frais médicaux couverts par le SCC varient d'une région à l'autre, ce qui peut être attribuable, en partie, à des écarts dans le régime de santé de la province.
Constatation 16 : Services de planification clinique de la continuité des soins et de santé mentale dans la collectivité
Des services de spécialistes de la santé dans la collectivité fournis aux délinquants étaient associés à des taux plus faibles de récidive tandis que les services de planification clinique de la continuité des soins, à eux seuls, ne semblaient pas avoir d'incidence. Il n'a pas été possible de déterminer le nombre de délinquants recevant des services de planification clinique lors du processus de la continuité des soins en raison du manque d'uniformité dans la consignation des données. Il est difficile d'assurer la continuité des soins lorsque les délinquants qui reçoivent des services de planification de la continuité des soins sont mis en liberté à des endroits disposant d'un nombre limité de membres de personnel du SCC affectés aux services de santé mentale, ainsi que de ressources additionnelles dans la collectivité.
Constatation 17 : Coordination des services de santé du SCC
Les modifications apportées à la structure de gouvernance des services de santé ont donné lieu à une plus grande normalisation et intégration des services de santé.
Constatation 18 : Traitement des maladies infectieuses – Virus de l'Hépatite C
Au SCC, les dépenses en médicaments pour le traitement du virus de l'hépatite C (VHC) ont plus que triplé de 2013-2014 à 2015-2016 en raison d'une nouvelle norme de soins approuvée au Canada. Le nouveau traitement est plus coûteux, mais a entraîné un taux de guérison accru pour les personnes atteintes de la maladie, réduisant également le risque de propagation du VHC.
Constatation 19 : Services de santé pour des populations spécifiques
Le SCC a mis en œuvre des politiques, des lignes directrices et des stratégies visant à répondre aux besoins spéciaux des délinquantes et des délinquants autochtones en matière de santé. Un soutien supplémentaire est requis en ce qui concerne les besoins liés aux maladies chroniques chez les délinquants âgés.
Liste des recommandations
Recommandation 1 : Déjudiciarisation des personnes ayant des troubles de santé mentale
Le SCC devrait maintenir des relations productives avec les partenaires qui appuient les personnes ayant des troubles de santé mentale.
Recommandation 2 : Efficacité des outils et processus d'évaluation initiale des services de santé
Les Services de santé du SCC devraient tenter d'accroître l'efficience des processus d'évaluation initiale ayant trait aux services de santé en prenant en considération les aspects suivants :
- éliminer l'exigence liée à l'administration répétée d'évaluations de la santé;
- supprimer la répétition inutile des renseignements sur la santé entre les outils d'évaluation initiale à des fins d'optimisation;
- veiller à ce que l'orientation vers les services de santé soient consignés et fassent l'objet d'un suivi de manière appropriée.
Recommandation 3 : Accès à des services de spécialistes de la santé dans la collectivité
Les Services de santé du SCC devraient recueillir des données sur les délais d'attente pour ceux qui veulent accéder à certains services non urgents de spécialistes et mettre en place des stratégies (dont le recours accru à la télémédecine, lorsque c'est possible) quand les délais d'attente observés dépassent les normes canadiennes en vigueur.
Recommandation 4 : Échange de renseignements
Les Services de santé du SCC devraient veiller à approfondir la compréhension des exigences et des limites relatives à l'échange de renseignements qui sont établies dans les Lignes directrices, conformément aux lois sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois pertinentes. Les Services de santé du SCC devraient également améliorer l'accès, au moment opportun, du personnel des Services de santé à des dossiers médicaux exacts et pertinents. Pour ce faire, il faudra :
- terminer la mise en place des dossiers médicaux électroniques pour améliorer l'accessibilité et l'uniformité des renseignements sur la santé;
- accroître la sensibilisation du personnel du SCC aux procédures d'échange de renseignements et au principe du « besoin de savoir », notamment en diffusant des exemples concrets de situations où ce principe doit être appliqué;
- examiner les enjeux liés à l'échange de renseignements décrits dans les rapports des comités d'enquête afin d'en tirer des leçons et d'éclairer d'éventuels changements à apporter aux procédures ou aux politiques, au besoin.
Recommandation 5 : Éducation en matière de santé et réduction des méfaits
Les Services de santé du SCC devraient veiller à ce que les délinquants aient accès sans délai aux programmes d'éducation en matière de santé et aux produits de réduction des méfaits. Pour ce faire, il faudrait :
- clarifier les directives et la responsabilité relativement à la prestation et au suivi des programmes d'éducation en matière de santé;
- surveiller la distribution des produits de réduction des méfaits (eau de Javel, condoms, digues dentaires et lubrifiants) et s'attaquer aux problèmes d'accessibilité ciblés.
Recommandation 6 : Niveau de soins en fonction des besoins
Les Services de santé du SCC devraient s'assurer que les délinquants sont dirigiés vers les bons services de santé mentale en :
- mettant en œuvre des pratiques de gestion efficaces pour veiller à ce que les renseignements actuels sur le niveau de besoins du délinquant soient consignés de façon électronique et à ce que les dossiers antérieurs soient conservés;
- évaluant la validité et la fiabilité de l'Échelle des besoins en santé mentale.
Recommandation 7 : Comités régionaux sur les cas complexes de santé mentale
Les Services de santé du SCC devraient :
- effectuer à l'échelle nationale un suivi des activités et des dépenses de fonds affectés aux régions par l'entremise des CRCCSM et en faire rapport;
- fournir au personnel en établissement des renseignements sur le rôle des CRCCSM et les pratiques exemplaires établies.
Recommandation 8 : Planification de la continuité des soins et identification des délinquants
Le SCC devrait adopter des mesures visant à remédier aux problèmes liés aux délinquants qui accèdent aux soins de santé dans la collectivité en conservant ou en obtenant les pièces d'identité du délinquant (notamment les cartes santé) et visant à clarifier la politique, les lignes directrices et les procédures relatives à la coordination de l'accès aux médicaments lors de la transition dans la collectivité.
- Élaborer des lignes directrices à l'appui de la conservation des pièces d'identité des délinquants, notamment les cartes santé;
- établir des mécanismes visant à obtenir les principales pièces d'identité lors de l'admission;
- clarifier la politique de mise en liberté existante concernant les exigences relatives aux médicaments à la mise en liberté et assurer des communications cohérentes avec le personnel.
Recommandation 9 : Accès aux services de santé dans la collectivité et paiement de ces services
Le SCC devrait améliorer l'accès aux services de santé dans la collectivité afin d'assurer un continuum de soins de santé pour les délinquants pendant la transition au régime de santé de la province ou du territoire, par les moyens suivants :
- améliorer les partenariats avec les autorités de santé provinciales et territoriales pour déterminer comment les délinquants peuvent avoir un meilleur accès aux services de soins de santé et aux prestations d'invalidité;
- clarifier et communiquer les politiques et les procédures relatives à la protection offerte par le SCC (c.-à-d. le paiement) pour les services de santé dans la collectivité et les exigences relatives aux médicaments à la mise en liberté.
Recommandation 10 : Services de planification clinique de la continuité des soins et de santé mentale dans la collectivité
Le SCC devrait :
- revoir le modèle de prestation de services de santé mentale dans la collectivité afin de s'assurer que ces services sont fournis aux délinquants dont les besoins en santé mentale sont les plus importants;
- s'assurer que les activités de planification de la continuité des soins font l'objet d'un suivi dans des systèmes d'information électroniques.
Recommandation 11 : Populations spécifiques de délinquants
Les Services de santé du SCC devraient poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de gestion des maladies chroniques en tenant compte des exigences/besoins spéciaux des délinquants âgés, des délinquantes et des délinquants autochtones et des méthodes pour le suivi des répercussions.
Aperçu du plan d'action de la gestion
En réponse aux recommandations formulées tout au long de l'évaluation, le SCC a élaboré des plans d'action de la gestion pour renforcer la prestation de services de santé dans le continuum de soins. Les plans d'action de la gestion sont résumés ci-dessous; pour une copie d'un plan complet, il faut communiquer avec la Division de l'évaluation du SCC.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 1 :
- Renforcer les partenariats et les efforts de collaboration à l'appui de la prestation de services de santé mentale aux délinquants sous responsabilité fédérale en encadrant la mise en œuvre de la Stratégie d'engagement intégrée du SCC.
- Échanger des renseignements et des pratiques exemplaires en matière de santé mentale par l'intermédiaire du Groupe de travail fédéral, provincial et territorial sur la santé et la santé mentale afin que les responsables des services correctionnels puissent les étudier.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 2 :
- Modifier les processus en ce qui a trait aux exigences des soins de santé dans le cadre des évaluations après 24 heures et 14 jours.
- Rationaliser les outils d'évaluation initiale des services de santé en vue de réduire la répétition inutile des renseignements sur la santé physique.
- Passer en revue les outils d'évaluation de la santé mentale pour établir s'ils peuvent être révisés ou rationalisés en vue d'éliminer la duplication inutile des renseignements, tout en continuant de permettre la détermination efficace des besoins des délinquants au chapitre de la santé mentale.
- Mettre en œuvre un nouveau système électronique de renseignements sur la santé afin d'enregistrer sous forme électronique l'information sur les évaluations et l'orientation des services.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 3 :
- Adopter une approche nationale pour le suivi de l'orientation de délinquants vers certains services de spécialistes dans la collectivité.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 4 :
- Mettre en œuvre un système électronique de renseignements sur la santé.
- Clarifier les exigences en matière d'échange de renseignements et le principe du « besoin de savoir » (au sein du personnel des Services de santé, et entre celui-ci et le personnel opérationnel).
- Cerner les problèmes communs, les leçons apprises et les pratiques exemplaires dans les rapports de comités d'enquête concernant l'échange de renseignements sur la santé.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 5 :
- Les directeurs régionaux, Services de santé (DRSS), et le directeur général, Services cliniques et santé publique (DGSCSP), doivent veiller à ce que les délinquants aient accès sans délai aux programmes d'éducation en matière de santé et aux produits de réduction des méfaits.
- Rationaliser et intégrer la prestation des programmes de sensibilisation et d'éducation en matière de santé pour faciliter la prestation et le suivi.
- Surveillance de la distribution des produits de réduction des méfaits.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 6 :
- Mener des analyses pour déterminer la validité et la fiabilité de l'Échelle des besoins en santé mentale.
- Renforcer le processus de consignation et de tenue à jour des données sur le niveau de besoins des délinquants.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 7 :
- Mettre en œuvre une approche nationale pour surveiller et suivre les résultats associés aux activités des CRCCSM dans chaque région.
- Veiller à ce que les dépenses liées aux CRCCSM soient bien consignées dans le système financier du SCC.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 8 :
- Assurer la conservation des pièces d'identité des délinquants (p. ex. certificat de naissance, carte de santé) à l'admission grâce à l'élaboration de procédures d'entreposage et de suivi.
- Élaborer des lignes directrices et des procédures visant à garantir l'obtention des pièces d'identité des délinquants à l'admission (p. ex. certificat de naissance, carte de santé).
- Clarifier la politique de mise en liberté existante concernant les exigences relatives aux médicaments à la mise en liberté et communiquer les mises à jour de la politique au personnel.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 9 :
- Améliorer les partenariats avec les autorités de santé provinciales et territoriales en vue de supprimer les obstacles à l'accès aux soins de santé et aux prestations d'invalidité.
- Clarifier et communiquer les politiques et les procédures relatives à la protection offerte par le SCC (c.-à-d. le paiement) pour les services de santé dans la collectivité et les exigences relatives aux médicaments à la mise en liberté.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 10 :
- Revoir le modèle de prestation de services de santé mentale dans la collectivité.
- S'assurer que les activités de planification de la continuité des soins font l'objet d'un suivi dans des systèmes d'information électroniques.
Plan d'action de la gestion relativement à la Recommandation 11 :
- Poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de gestion des maladies chroniques du SCC.
Table des matières
- Signatures
- Contributions
- Remerciements
- Résumé
- Liste des constatations
- Liste des recommandations
- Aperçu du plan d'action de la gestion
- Table des matières
- Liste des tableaux
- Liste des figures
- Liste des acronymes
- 1.0 Introduction
- 2.0 Méthode de l'évaluation
- 3.0 Constatations
- CPE 1 : Pertinence des services de santé du SCC
- CPE 2 : Efficacité et efficience du processus d'évaluation initiale des services de santé du SCC
- CPE 3 : Prestation des services de santé du scc et accès aux soins
- CPE 4 : Éducation en matière de santé publique et réduction des méfaits au SCC
- CPE 5 : Services de santé mentale en établissement
- CPE 6 : Processus prélibératoire et services de santé dans la collectivité
- CPE 7 : Gestion et coordination des services de santé du SCC
- 4.0 Conclusion
- Annexe A : Politiques et lois
- Annexe B : Besoins en matière de services de santé
- Annexe C : Déjudiciarisation pour des motifs de santé mentale
- Annexe D : Efficacité de l'évaluation initiale de santé au sein de certaines populations de délinquants
- Annexe E : Description des initiatives d'éducation en matière de santé
- Annexe F : Services de santé mentale en établissement
- Annexe G : Services de santé mentale dans la collectivité
- Annexe H : Planification clinique de la continuité des soins — Rôles et responsabilités
- Annexe I : Références et renseignements supplémentaires pour les sous-populations de délinquants
- Bibliographie
Liste des tableaux
- Tableau 1 : Traitement de santé mentale dans les établissements ordinaires – durant le traitement par rapport à avant le traitement
- Tableau 2 : Traitement de santé mentale dans les établissements ordinaires – suite au traitement par rapport à avant le traitement
- Tableau 3 : Traitement de santé mentale dans les CRT – durant le traitement par rapport à avant le traitement
- Tableau 4 : Traitement de santé mentale dans les CRT – suite au traitement par rapport à avant le traitement
- Tableau 5 : Dépenses engagées par le SCC pour les services de santé, 2012-2013 à 2015-2016
Liste des figures
- Figure 1 : Pourcentage d'employés des Services de santé qui ont déclaré que les planificateurs cliniques de la continuité des soins consacraient pas mal ou beaucoup de temps aux activités suivantes
- Figure 2 : Pourcentage des membres du personnel des services de santé en établissement ayant convenu que la nouvelle structure de gouvernance des services de santé avait permis des améliorations dans les domaines suivants
- Figure 3 : Dépenses des Services de santé pour les médicaments, de 2012-2013 à 2015-2016
- Figure 4 : Délinquantes
- Figure 5 : Délinquants autochtones
- Figure 6 : Délinquants âgés
Liste des acronymes
- THADA
- Trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention
- CEEPA
- Cours d'éducation et d'entraide par les pairs autochtones
- ITSS
- Infections transmissibles sexuellement et par le sang
- CE
- Comités d'enquête
- CCC
- Centre correctionnel communautaire
- LSCMLC
- Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
- DC
- Directive du commissaire
- PCCS
- Planification clinique de la continuité des soins
- CSP
- Choisir la santé dans les prisons
- SMC
- Santé mentale dans la collectivité
- ISMC
- Initiative sur la santé mentale dans la collectivité
- SSMC
- Services de santé mentale dans la collectivité
- EGC
- Équipe de gestion des cas
- SIDTMEI
- Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l'évaluation initiale
- RCRO
- Rapport sur la conformité et les risques opérationnels
- ALCC
- Agent de libération conditionnelle dans la collectivité
- ERC
- Établissement résidentiel communautaire
- SCC
- Service correctionnel du Canada
- TCD
- Thérapie comportementale dialectique
- PSAE
- Permission de sortir avec escorte
- ETCAF
- Ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale
- CPE
- Constatations principales des évaluations
- VIH/sida
- Syndrome de l'immunodéficience acquise/virus de l'immunodéficience humaine
- VHC
- Virus de l'hépatite C
- RMRSS
- Rapport de mesure du rendement des Services de santé
- SGDDI
- Système de gestion des dossiers et des documents électroniques
- SII
- Stratégie d'intervention intensive
- ESME
- Équipe de santé mentale en établissement
- ALCE
- Agent de libération conditionnelle en établissement
- ASPSID
- Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide à l'intention des détenus
- ITL
- Infection tuberculeuse latente
- PAG
- Plan d'action de la gestion
- EBSM
- Échelle des besoins en santé mentale
- SSSM
- Système de suivi de la santé mentale
- PTEM
- Programme de traitement d'entretien à la méthadone
- SARM
- Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline
- CNCCSM
- Comité national sur les cas complexes de santé mentale
- AC
- Administration centrale
- SGISD-DME
- Système de gestion de l'information sur la santé des délinquants – Dossiers médicaux électroniques
- SGD
- Système de gestion des délinquant(e)s
- TSO
- Traitement de substitution aux opiacés
- RTO
- Réseau Télémédecine Ontario
- CEP
- Cours d'éducation par les pairs
- RPS
- Réadaptation psychosociale
- PSR
- Programme de sensibilisation à la réception
- CRCCSM
- Comité régional sur les cas complexes de santé mentale
- DRSS
- Directeur régional des soins de santé
- AR
- Administration régionale
- CRT
- Centre régional de traitement
- CA
- Comportement d'automutilation
- MVS
- Milieu de vie structuré
- TES
- Traitement d'entretien au (par) Suboxone
- ITS
- Infection transmissible sexuellement
- TB
- Tuberculose
- SCT
- Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
- Web-SSMI
- Application Web du Système de surveillance des maladies infectieuses
- DEM
- Date d'expiration du mandat
1.0 Introduction
Suivant le plan d'évaluation quinquennal, le Service correctionnel du Canada (SCC) a effectué une évaluation des programmes et des services de santé pour les délinquants. Conformément à la Politique sur l'évaluation (2009) et la Politique sur les résultats (2016) du Secrétariat du Conseil du Trésor, l'évaluation avait deux grands objectifs : 1) déterminer la pertinence continue des services de santé, dont le besoin de services de santé offerts dans le cadre du continuum de soins, et leur harmonisation avec les priorités du Service et celles du gouvernement, ainsi que les rôles et responsabilités fédéraux; et 2) évaluer le rendement du SCC en ce qui concerne la prestation des programmes et des services de santé, y compris l'efficacité, l'efficience et l'économie.
Le SCC fournit aux délinquants des services de santé tout au long du continuum de soins (admission, incarcération, processus prélibératoire et surveillance dans la collectivité) et met l'accent sur les domaines de la santé mentale, de la santé publique et des services cliniques. En fournissant des services de santé efficients et efficaces, le SCC encourage les délinquants à assumer la responsabilité de leur propre santé, favorise la saine réinsertion sociale et contribue ultimement à la sécurité des collectivitésNotes de fin de document iii. Ces objectifs sont harmonisés avec les quatre priorités organisationnelles du SCCNotes de fin de document iv :
- La gestion en toute sécurité des délinquants admissibles durant leur transition de l'établissement à la collectivité et pendant qu'ils sont sous surveillance.
- Des interventions efficaces et adaptés à la culture pour les délinquants issus des Premières Nations et les délinquants Métis et Inuits.
- Des interventions efficaces visant à répondre en temps opportun aux besoins des délinquants en matière de santé mentale.
- Des pratiques de gestion efficaces et efficientes qui reflètent un leadership axé sur les valeurs dans un environnement en évolution.
Les résultats et les recommandations figurant dans le présent rapport d'évaluation guideront la haute direction du SCC à prendre des décisions et à élaborer des politiques stratégiques futures en matière de services de santé du SCC.
1.1 Contexte
Les délinquants sous responsabilité fédérale font face à bon nombre des mêmes problèmes de santé que la population canadienne en général. Toutefois, par rapport à la population canadienne, les délinquants présentent une prévalence plus élevée de problèmes de santé mentale (p. ex. trouble de la personnalité antisociale, troubles anxieux, comportement d'automutilation) et de problèmes de santé physique (p. ex. diabète, maladies cardiovasculaires, VIH/sida, hépatite C)Notes de fin de document v. Des études ont montré que les personnes qui entrent dans le système correctionnel ont déjà une mauvaise santé en raison de comportements liés à un mode de vie à risque, comme l'usage de drogues par voie intraveineuseNotes de fin de document vi. En outre, une fois qu'elle est incarcérée, les problèmes de santé d'une personne peuvent s'aggraverNotes de fin de document vii. Cela peut être attribué à un certain nombre de caractéristiques liées au cadre institutionnel, comme des locaux partagés, ce qui peut exposer les délinquants à de nouveaux risques pour la santé physique et présenter des occasions de s'adonner à des activités à risque élevé pouvant entraîner la transmission de maladies infectieusesNotes de fin de document viii. Qui plus est, la population de délinquants du SCC vieillit. En 2014-2015, 24 % des délinquants sous responsabilité fédérale avaient 50 ans ou plus comparativement à 45 % de la population canadienne, et le nombre de délinquants ayant plus de 50 ans à l'admission a augmenté au cours des dix dernières annéesNotes de fin de document ix. Avec cette augmentation générale du nombre de délinquants âgés, le SCC est susceptible de connaître une demande accrue pour répondre aux besoins de santé attribués au vieillissement, comme les maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires et le diabèteNotes de fin de document x.
Les délinquants doivent avoir accès à des services de santé pour répondre à leurs besoins divers en soins de santé tout au long de leur continuum de soins. Des études ont révélé que les services de santé dans les établissements ont des effets positifs sur la santé des délinquants. Selon une étude, l'éducation en matière de santé en milieu carcéral avait des effets importants à long terme sur la connaissance des délinquants au sujet de la transmission des maladies infectieusesNotes de fin de document xi. Étant donné que la plupart des délinquants seront mis en liberté, leurs problèmes de santé courants pourraient avoir une incidence sur les collectivités dans lesquelles ils sont mis en libertéNotes de fin de document xii. De ce fait, les services de santé du SCC représentent une occasion importante de répondre aux besoins de santé des délinquants.
1.2 Politiques et lois
La prestation des services de santé aux citoyens canadiens est une responsabilité que se partagent les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. En vertu de la législation fédérale, et conformément aux exigences organisationnelles, le SCC a le mandat d'offrir des services de santé aux délinquants sous responsabilité fédérale. D'après le paragraphe 86(1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), le SCC a l'obligation de veiller « à ce chaque détenu reçoive les soins de santé essentiels et qu'il ait accès, dans la mesure du possible, aux soins qui peuvent faciliter sa réadaptation et sa réinsertion socialeNotes de fin de document xiii ».
Outre la LSCMLC, le SCC est guidé, à l'interne, par une série de Directives du commissaire (DC) à l'appui des obligations législatives. Les DC spécifiques aux services de santé comprennent les suivantesNotes de bas de page 1 :
- DC 800 – Services de santé : Elle est axée sur les procédures relatives à la prestation de services de santé, notamment les évaluations administrées à l'admission, les responsabilités pendant les urgences médicales, l'admission et le traitement involontaires aux centres régionaux de traitement ainsi que les mesures relatives à l'accouchement pour les délinquantes enceintes.
- DC 843 – Gestion des comportements d'automutilation et suicidaires chez les détenus : Elle énonce les procédures pour l'attribution des niveaux d'observation de la surveillance du risque de suicide, notamment le dépistage du risque de suicide, les descriptions de la surveillance accrue et modifiée du risque de suicide et la surveillance de la santé mentale. Elle contient également des procédures relatives à l'utilisation de matériel de contrainte, y compris les exigences liées au signalement de l'utilisation, l'utilisation du matériel dans le cas de délinquantes enceintes ainsi que l'évaluation et la surveillance.
- DC 578 – Stratégie d'intervention intensive dans les établissements/unités pour femmes : Elle prévoit les procédures se rapportant aux Milieux de vie structurés (MVS), notamment les exigences liées à l'admission, les évaluations, le recours à la salle de retrait thérapeutique, le processus de départ et le soutien externe. Les procédures relatives à l'Unité de garde en milieu fermé y sont également présentées, dont les règles et attentes, le rôle des équipes interdisciplinaires, la planification du traitement et les déplacements.
1.3 Description du programme
Selon le Cadre national des services de santé essentiels, on définit les services de santé comme étant des services de santé physique et mentale comprenant la promotion de la santé, la prévention des maladies, le maintien de la santé, l'éducation du patient, le diagnostic et le traitement des maladies. En conformité avec la structure de programmes du SCC, des services de santé sont offerts dans trois domainesNotes de fin de document xiv :
- Services cliniques : « le dépistage, le diagnostic et le traitement des maladies aiguës ou chroniques »
- Santé publique : « divers services et ressources fournis aux détenus (santé mentale, bien-être, maladies infectieuses, etc.) en ce qui concerne la promotion et l'éducation en matière de santé; la prévention, le contrôle et la gestion des maladies infectieuses; et la planification de la continuité des soins en vue de la réinsertion sociale dans la collectivité ».
- Santé mentale : « le dépistage, l'intervention, le traitement et les services de soutien ainsi que la planification de la continuité des soins offerts aux détenus qui ont des besoins importants en santé mentale pour ce qui touche les émotions, la pensée ou le comportement ».
1.3.1 Activités liées à l'admission
Au cours du processus d'admission, les délinquants subissent des évaluations des besoins en matière de santé, des examens de dépistage, des tests et des interventions pour des besoins immédiats en matière de soins de santé mentale, clinique et publique. Des initiatives de prévention des maladies ainsi que des activités de promotion de la santé et d'éducation sont également offertes aux délinquants. La surveillance et l'analyse continues des besoins des délinquants en matière de santé commencent à l'admission et se poursuivent tout au long de l'incarcération.
1.3.2 Activités liées à l'incarcération
Selon le mandat du SCC, des services de santé essentiels sont fournis aux délinquants pendant l'incarcération. Cela comprend des dépistages et des évaluations continus au besoin, ainsi que diverses interventions en santé mentale, clinique et publique. Les mesures de prévention des maladies, les activités de promotion et d'éducation en matière de santé ainsi que la surveillance et l'analyse des besoins en matière de santé des délinquants, que l'on a commencées à l'admission, se poursuivent tout au long de la période d'incarcération.
Services de santé mentale : Une gamme de programmes et de services sont offerts dans les établissements pour répondre aux besoins des délinquants en matière de santé mentale. Les services de santé mentale primaires consistent en des interventions individuelles et en groupe (p. ex. hygiène du sommeil, gestion du stress, counseling), et supposent l'intervention en situation de crise, au besoin. Les délinquants qui ont besoin de soins de santé mentale intermédiaires peuvent accéder à des services d'intensité élevée ou modérée; les délinquantes peuvent également accéder au MVS. Les délinquants ayant des besoins aigus auxquels on ne peut répondre au sein de l'établissement peuvent recevoir des soins à un centre régional de traitement (CRT).
Services cliniques : On fournit aux délinquants des soins primaires (p. ex. services dentaires, services de pharmacie) et des services de gestion des maladies chroniques. Les délinquants ont également accès à des spécialistes dans la collectivité, s'il y a lieu. En outre, le SCC offre la gestion des maladies infectieuses, notamment le programme de traitement de substitution aux opiacés (TSO) qui est mis à la disposition des délinquants ayant des problèmes de toxicomanie.
Services de santé publique : Le SCC offre un certain nombre d'activités éducatives en santé publique pour lutter contre les maladies infectieuses, comme le Cours d'éducation par les pairs (CEP), qui vise à former les délinquants en tant que conseillers pairs et à fournir de l'information sur les maladies infectieuses. Les délinquants peuvent également avoir accès à des initiatives de réduction des méfaits (p. ex. Programme d'échange d'aiguilles, trousses de désinfection à l'eau de Javel, condoms).
1.3.3 Activités prélibératoires et dans la collectivité
Au cours de la planification prélibératoire, le SCC assure la planification courante de la continuité des soins pour préparer les délinquants aux transitions dans les soins, y compris la mise en liberté dans la collectivitéNotes de bas de page 2. Les délinquants ayant des besoins importants en santé mentale peuvent faire l'objet d'un renvoi pour la planification clinique de la continuité des soins. Ce processus vise à garantir que les délinquants bénéficient de la continuité des soins grâce à l'établissement de plans et de services de transition complets.
Dans la collectivité, le SCC offre des services de santé physique essentiels pour les délinquants résidant dans les centres correctionnels communautaires (CCC), où la protection provinciale n'est pas disponible. Cela peut inclure des rendez-vous, des soins dentaires, des lunettes et/ou de l'équipement et des dispositifs médicaux. Dans certaines régions, le SCC peut offrir une protection supplémentaire pour les médicaments. À certains endroits, le SCC fournit des services de santé mentale limités dans la collectivité afin d'offrir un soutien aux délinquants ayant des besoins importants en santé mentale. Ces services sont fournis par des professionnels de la santé mentale et peuvent inclure le suivi et l'évaluation, l'éducation, les services d'accompagnement clinique, les services mobiles et le renforcement des capacités communautaires.
2.0 Méthode de l'évaluation
2.1 Portée de l'évaluation
Nous avons a déterminé la portée de l'évaluation grâce à diverses activités visant à définir les priorités de l'évaluation, à savoir :
- Des consultations préalables à l'évaluation auprès d'environ 80 répondants clés du SCC à l'administration centrale (AC), dans les administrations régionales (AR), dans les établissements et dans la collectivité. Les consultations ont été effectuées en personne, par téléphone ou par vidéoconférence.
- Des visites sur les lieux à l'Établissement de Millhaven et à l'Établissement de Joyceville dans le but de mieux comprendre le processus d'évaluation initiale effectué par les membres du personnel des Services de santé.
- Un examen de la documentation, dont les priorités du SCC et les risques ainsi que des rapports de recherche, de vérification, d'évaluation, d'agrément et autres rapports sur le rendement.
- Une évaluation du risque dès le départ concernant les services de santé mentale, qui représentent le secteur de risque le plus élevé pour l'organisation, principalement en raison du lien direct avec le risque et les priorités de l'organisation et sa sensibilité élevée.
Des consultations continues auprès du Bureau de première responsabilité (BPR), du Secteur des services de santé et des principaux intervenants ont permis de préciser la portée de l'évaluation et d'organiser l'évaluation des services de santé en trois périodes : admission, incarcération, et processus prélibératoire et surveillance dans la collectivité. Ces trois périodes reflètent le continuum de soins fournis aux délinquants par le SCC et examinent les services de santé clinique, publique et mentale. Chaque période est brièvement décrite ci-dessous.
2.1.1 Admission
Les questions d'évaluation liées à l'admission étaient axées sur les dépistages et les outils d'évaluation à l'admission, ainsi que sur les interventions spécifiques en matière de services de santé, les activités de promotion de la santé et l'accès aux renseignements sur la santé. On a également examiné le besoin continu de services de santé du SCC, l'harmonisation avec les priorités du gouvernement, et les rôles et responsabilités fédéraux ont également été explorés. Des questions spécifiques ont été incluses en ce qui concerne la satisfaction des besoins en soins de santé des délinquantes, des délinquants autochtones et des délinquants âgés à l'admission.
2.1.2 Incarcération
Les questions d'évaluation liées à l'incarcération ont porté sur l'intégration et la continuité des services de santé, y compris les défis ou les améliorations associés à la nouvelle structure de gouvernance, la planification et la coordination des services de santé et les lacunes liées à l'accès aux professionnels de la santé et aux activités de promotion de la santé. Des questions spécifiques ont été incluses en ce qui concerne la satisfaction des besoins des délinquantes, des délinquants autochtones et des délinquants âgés pendant l'incarcération.
2.1.3 Processus prélibératoire et surveillance dans la collectivité
Pour ce qui est du processus prélibératoire et de la surveillance dans la collectivité, les questions d'évaluation étaient axées sur la planification courante et clinique de la continuité des soins et les services de santé mentale dans la collectivité. Les défis afférents à l'identification des délinquants et au paiement pour les services de santé essentiels ont également été examinés. Des questions spécifiques ont été incluses en ce qui concerne la satisfaction des besoins des délinquantes, des délinquants autochtones et des délinquants âgés pendant le processus prélibératoire et la surveillance dans la collectivité.
2.2 Approche
Pour évaluer les services de santé du SCC, nous avons fait appel à une conception mixte, qui combine des méthodes qualitatives et quantitatives. Plusieurs sources de données ont servi à traiter les enjeux et questions de l'évaluation. En voici quelques-unes ci-dessous.
2.2.1 Analyse documentaire et examen des documents
Un examen approfondi de la littérature évaluée par les pairs et des documents internes et externes a été mené, notamment :
- documents et rapports du SCC et autres du gouvernement (p. ex. lois, politiques, règlements, rapports d'évaluation, rapports de recherche, rapports d'audit, rapports de comités d'enquête et autres documents organisationnels et opérationnels);
- examen des initiatives canadiennes en santé publique;
- examen des rôles et responsabilités en matière de santé communautaire;
- examen de la prévalence des problèmes de santé dans la population canadienne et la population de délinquants;
- examen des méthodes de déjudiciarisation concernant les personnes ayant des besoins en santé mentale dans le système de justice pénale;
- analyse du contexte des services de santé dans d'autres administrations correctionnelles.
2.2.2 Données qualitativesNotes de bas de page 3
Entrevues auprès des délinquants : Admission et incarcération
Les entrevues avec les délinquants concernant l'admission et l'incarcération ont été menées pendant les visites dans des établissements entre novembre 2014 et janvier 2015. Un guide d'entrevue a été élaboré à l'aide de questions ouvertes et fermées (comme des échelles d'opinions en cinq points, des questions dichotomiques et à choix multiples). Les critères de participation au questionnaire sur l'admission comprenaient des délinquants admis au SCC au cours des trois à douze mois précédents. Les critères relatifs au questionnaire sur l'incarcération comprenaient les délinquants qui étaient incarcérés sous la responsabilité du SCC depuis au moins 15 mois au moment de l'évaluation. Au total, 104 délinquants ont pris part aux entrevues sur l'admission, et 149, à celles sur l'incarcération.
Les données recueillies grâce aux deux questionnaires ont été saisies dans le logiciel Snap Survey et exportées en format SPSS (Statistical Package for Social Sciences) et Excel de Microsoft. Les membres de l'équipe de l'évaluation ont analysé les données qualitatives recueillies grâce aux questions ouvertes durant le processus itératif et inductifNotes de bas de page 4, afin de définir les thèmes pertinents. Les données qualitatives obtenues au moyen des questions fermées ont été analysées au moyen de techniques d'analyse descriptive. Les fréquences et les pourcentages ont été calculés en fonction du nombre de réponses valides aux questions.
Entrevues auprès des délinquants : Centre régional de traitement
Des entrevues auprès des délinquants ont été menées dans les CRT situés dans les régions du Québec et des Prairies entre le 26 et le 29 janvier 2015. Un guide d'entrevue a été élaboré à l'aide de questions ouvertes et fermées (questions dichotomiques et à choix multiples). Au total, 32 délinquants ont pris part aux entrevues. Ils étaient incarcérés pour une période minimale de deux mois à une période maximale de 108 mois.
Questionnaires électroniques accessibles au personnel
Quatre questionnaires électroniques ont été préparés à l'aide du logiciel Snap Survey et administrés sur le site intranet du SCC (InfoNet). On demandait au personnel des services de santé et au personnel n'œuvrant pas dans le domaine de la santé de faire part de leur points de vue et de leur expérience en ce qui concerne la prestation de services de santé aux délinquants tout au long du continuum de soins. Les répondants représentaient l'ensemble des niveaux de sécurité, des régions, des sexes et des établissements au Canada. En outre, une consultation électronique a été développée à l'aide de Word de Microsoft et a été envoyée par Outlook. On a analysé les données en utilisant les mêmes méthodes et processus que ceux employés pour les entrevues avec les délinquants.
Admission et incarcération
- Admission : Ce questionnaire, lancé en octobre 2014, s'adressait au personnel des services de santé et aux gestionnaires participant à la prestation des services de santé pendant l'admission. Au total, 116 participants ont répondu au questionnaireNotes de bas de page 5, et toutes les régions y ont participé.
- Incarcération : Ce questionnaire, lancé en août 2015, était destiné aux membres du personnel des services de santé participant à la prestation de services de santé aux délinquants pendant la période d'incarcération. Au total, 196 participants ont répondu au questionnaireNotes de bas de page 6, avec des représentants de toutes les régions du SCC.
- Personnel en général – Incarcération et admission : Ce questionnaire, lancé en juillet 2015, avait trait à l'expérience du personnel en général et de la direction concernant les services de soins de santé pendant l'incarcération. Au total, 167 participants ont répondu au questionnaireNotes de bas de page 7, et toutes les régions y ont participé.
Processus prélibératoire et surveillance dans la collectivité
- Processus prélibératoire et surveillance dans la collectivité : Ce questionnaire, lancé en août 2016 s'adressait au personnel des services de santé en établissement et dans la collectivité ainsi qu'aux gestionnaires participant à la prestation de services de santé aux délinquants pendant le processus prélibératoire et la surveillance dans la collectivité. Au total, 291 participants ont répondu au questionnaireNotes de bas de page 8, et toutes les régions y ont participé.
- Directeurs régionaux, Services de santé : Cette consultation, lancée en août 2016, visait à obtenir les réponses des directeurs régionaux concernant les responsabilités et processus relatifs aux cartes santé provinciales des délinquants, le paiement des frais et la protection pour les services de santé essentiels. Les régions ont toutes pris part à la consultation.
2.2.3 Données quantitatives
Données automatisées
Nous avons utilisé diverses sources de données automatisées lors de l'évaluation, notamment celles qui suivent.
Données sur les délinquants : Des données relatives aux renvois, aux évaluations et aux services en santé mentale ont été extraites du Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l'évaluation initiale (SIDTMEI) et du Système de suivi de la santé mentale (SSSM) et analysées à l'aide du logiciel Statistical Analysis System (SAS). Des données supplémentaires relatives aux profils de sous-population, aux caractéristiques des délinquants et aux résultats correctionnels (p. ex. incidents survenant en établissement) ont été extraites du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD) et analysées à l'aide de SAS.
Données sur les ressources humaines : Les données extraites de la base de données du Système de gestion des ressources humaines (SGRH) ont été fournies par le Secteur de la gestion des ressources humaines du SCC. Les données relatives aux classifications du personnel, aux postes et aux lieux, ainsi que des données spécifiques à la formation sur les perceptions autochtones ont été récupérées pour la période de 2014 à 2016.
Données financières : On a analysé à l'aide d'Excel les données relatives aux dépenses affectées aux services de santé, récupérées dans le Système intégré de gestion des finances et du matériel (SIGFM) pour la période allant de 2012-2013 à 2015-2016.
2.3 Mesures
Analyse des données qualitatives
On utilise l'échelle suivante dans le présent rapport pour montrer l'importance des thématiques qualitativesNotes de bas de page 9 émergentes et faciliter l'interprétation des résultats de l'évaluation :
- quelques/un petit nombre de personnes interrogées = moins de 25 %;
- certaines personnes interrogées = de 25 % à 44 %;
- environ la moitié des personnes interrogées = de 46 % à 55 %;
- un grand nombre de personnes interrogées = de 56 % à 75 %;
- la plupart des personnes interrogées = plus de 75 %;
- presque toutes les personnes interrogées = 95 % ou plus.
2.4 Limites et stratégies d'atténuation
Les évaluations font face à des contraintes qui peuvent avoir des répercussions sur la validité et la fiabilité des constatations et des recommandations des évaluations. Le tableau suivant décrit les limites rencontrées ainsi que l'incidence subie et les stratégies d'atténuation mises en place pour s'assurer que les décideurs font confiance aux constatations et recommandations de l'évaluation.
Limite | Incidence | Stratégie d'atténuation |
---|---|---|
Données manquantes ou peu fiables (p. ex. orientation des services dans le domaine de la santé, délais d'attente, participation à un programme, niveau de besoins, dépenses engagées, identification des délinquants, activités de planification clinique de la continuité des soins). | Incapacité de rendre compte de l'efficacité, de l'efficience et/ou de la rentabilité de l'évaluation des services de santé. | Les données peu fiables ont été exclues de nos analyses, et des recommandations ont été formulées concernant le suivi et la consignation des renseignements pertinents. |
Taille de l'échantillon trop petite pour effectuer des analyses et/ou tirer des conclusions :
| L'information détaillée pour des populations spécifiques de délinquants n'est pas complète. Incapacité d'analyser l'efficacité et l'efficience des services pour des populations spécifiques (p. ex. délinquants et délinquants autochtones) de manière indépendante. | Les exigences et les services en matière de santé concernant les délinquants âgés ont été évalués dans d'autres volets de l'évaluation, dans la mesure du possible (p. ex. services de santé pour des populations spécifiques). Les analyses globales comprenaient les délinquantes et les délinquants autochtones. |
Les résultats correctionnels (p. ex. incidents survenus en établissement) pourraient être attribuables au temps qui passe (c.-à-d. les résultats sont davantage susceptibles de se produire plus tard durant la peine d'un délinquant) ou la participation à un traitement en santé mentale. | Difficulté à déterminer la validité conceptuelle de l'analyse. | Un échantillon aléatoire de délinquants a été choisi comme groupe de référence, et des échéances de traitement arbitraires ont été mises en œuvre dans le but de comparer les résultats. |
Pendant un traitement en santé mentale, les délinquants peuvent manifester une instabilité affective accrue, ce qui donne lieu à des résultats en milieu correctionnel (c.-à-d. des incidents survenus en établissement). | Difficulté à déterminer si le traitement a eu une incidence importante sur les résultats correctionnels pendant le traitement. | On présentera les résultats en indiquant qu'il convient d'interpréter avec prudence les résultats obtenus pendant le traitement. |
Un petit nombre d'entrevues auprès des CRT ont été réalisées. | Les expériences déclarées ne représentent qu'un petit sous-ensemble de la population. | D'autres sources de données ont été utilisées pour corroborer et fournir de l'information supplémentaire sur les données recueillies lors des entrevues. |
4.0 Conclusion
Le concept d'universalité concernant les soins de santé est décrit dans la Loi canadienne sur la santéNotes de fin de document ccix, ce qui signifie que tous les Canadiens ont le droit d'accéder aux soins de santé conformément au régime d'assurance maladie de leur province respective; dans le cas des personnes incarcérées sous responsabilité fédérale, le SCC fournit l'accès aux soins de santé.
L'évaluation a révélé que les Services de santé du SCC sont pertinents et répondent aux besoins des délinquants sous responsabilité fédérale. Des répercussions positives ont été constatées en ce qui concerne les soins de santé mentale en établissement où les délinquants ont présenté une probabilité réduite d'incidents, d'accusations graves et de placement en isolement non sollicité suite aux traitements. On a relevé plusieurs domaines clés pouvant faire l'objet d'améliorations en matière de services, tels que :
- l'accès à des services de santé en établissement, par exemple un accès limité à des programmes d'éducation en matière de santé, à des trousses de désinfection à l'eau de Javel et à des spécialistes de la santé dans la collectivité;
- l'efficacité et l'efficience du processus d'évaluation initiale des services de santé, par exemple la duplication des renseignements sur la santé des délinquants recueillis par l'entremise de processus et d'outils à l'admission;
- les lacunes dans les politiques et procédures concernant le soutien des délinquants dans l'obtention des documents d'identité requis lors de leur transition des Services de santé du SCC aux services de santé provinciaux ou territoriaux au moment de la mise en liberté;
- les données manquantes ou peu fiables dans les renvois vers des services de spécialistes (en personne ou par voie de télémédecine), l'information sur les services de santé clinique et l'échelle des besoins en santé mentale.
La présente évaluation permettra au SCC d'améliorer la prestation des services de santé pour l'ensemble des délinquants dans le continuum de soins.
Annexe A : Politiques et lois
Voici une liste des Directives du commissaire comprenant un volet lié à la santé :
- DC 705 – Cadre du processus d'évaluation initiale et du plan correctionnel
- DC 705-3 – Entrevues sur l'identification des besoins immédiats et à l'admission
- DC 702 – Délinquants autochtones
- DC 566-12 – Effets personnels des délinquants
- DC 860 – Argent des délinquants
Annexe B : Besoins en matière de services de santé
Besoins en matière de services de santé clinique
Délinquants de sexe masculinNotes de fin de document ccx
- Quelque 34 % des délinquants de sexe masculin ont autodéclaré un traumatisme crânien, tandis que 19 % souffrent de douleurs au dos et 15 % font de l'asthme. En ce qui a trait aux traumatismes crâniens, le taux de prévalence s'applique à tout traumatisme crânien actuel ou passé et peut donc comprendre une vaste gamme de lésions. Un examen des dossiers de santé a révélé que 2 % des délinquants présentent des signes de lésion cérébrale récenteNotes de fin de document ccxi.
- Les taux de prévalence de nombreuses maladies chroniques (p. ex. hypertension artérielle, hypercholestérolémie, angine, arthrite, etc.) sont considérablement plus élevés chez les délinquants de sexe masculin âgés de plus de 50 ans que chez ceux de moins de 50 ans.
- Une proportion considérablement plus élevée de délinquants souffrent d'asthme (15 %) comparativement à l'ensemble des hommes canadiens (7 %).
- Au sein de la population canadienne, les Autochtones présentent un risque accru de maladie cardiovasculaireNotes de fin de document ccxii, en plus de représenter un pourcentage démesurément élevé de la population carcérale (comparativement à la population générale).
- Les délinquants autochtones présentent des taux de traumatismes crâniens (43 %) considérablement supérieurs à ceux des délinquants non autochtones (32 %).
DélinquantesNotes de fin de document ccxiii
- Selon les données autodéclarées, 26 % des délinquantes souffrent de douleurs au dos. Les autres problèmes les plus courants sont les traumatismes crâniens (23 %), la ménopause (19 %) et l'asthme (16 %).
- Une proportion supérieure de délinquantes âgées présente des troubles qui touchent le système cardiovasculaire (47 %), en plus d'afficher un taux supérieur de prévalence du diabète (17 %) comparativement aux délinquantes moins âgées (15 % et 4 %).
- Comparativement à l'ensemble des Canadiennes, une proportion supérieure de délinquantes souffre d'asthme (16 % et 10 %).
- Une proportion plus élevée de délinquantes autochtones que de non-Autochtones souffre de troubles qui touchent le système nerveux central (29 % et 25 %), de diabète (11 % et 3 %) et d'ulcère (11 % et 6 %).
Besoins en matière de services de santé publiqueNotes de bas de page 148
Les problèmes de santé publique les plus couramment déclarés par les délinquants et les délinquantes sont décrits ci-dessous.
Délinquants de sexe masculinNotes de fin de document ccxiv
Selon les données autodéclarées :
- Les infections au virus de l'hépatite C (VHC) (9 %) et au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) (1 %) sont les maladies transmissibles les plus courantes parmi une cohorte de délinquants admis en établissement fédéral.
- Les délinquants autochtones présentent des taux de prévalence des infections au VHC (16 %) et au VIH (2 %) considérablement supérieurs à ceux des délinquants non autochtones (VHC : 8 %; VIH : 1 %).
- Les délinquants âgés de plus de 50 ans présentent des taux de prévalence des infections au VHC (13 %) et au VIH (2 %) plus élevés que ceux des délinquants de moins de 50 ans (VHC : 9 %; VIH : 1 %).
DélinquantesNotes de fin de document ccxv
Selon les données autodéclarées :
- Parmi une cohorte de délinquantes admises en établissement, les problèmes de santé publique les plus couramment autodéclarés sont l'infection au VHC et le VIH/sida (20 %)Notes de bas de page 149.
- En outre, la prévalence l'infection au VHC et du VIH/sida est plus élevée chez les délinquantes autochtones (27 %) que chez leurs homologues non autochtones (17 %).
- Les délinquantes âgées affichent un taux de prévalence de l'infection au VHC et du VIH/sida (22 %) légèrement supérieur à celui des jeunes délinquantes (20 %).
Besoins en matière de santé mentale
Délinquants de sexe masculin
- Les troubles mentaux courants parmi les délinquants sont le trouble de la personnalité antisociale (44 %), les troubles anxieux (30 %), les troubles de l'humeur (17 %) et les problèmes graves de santé mentale (12 %), ce qui comprend le trouble dépressif majeur, les troubles bipolaires I et II ou tout trouble psychotiqueNotes de bas de page 150, Notes de fin de document ccxvi.
- Les délinquants autochtones de sexe masculin présentent des taux de troubles de la personnalité supérieurs à ceux des délinquants non autochtones, les écarts les plus prononcés ayant été observés relativement au trouble de la personnalité antisociale (60 % et 40 % respectivement) et au trouble de la personnalité limite (22 % et 14 % respectivement)Notes de bas de page 151, Notes de fin de document ccxvii.
- Les délinquants ne s'automutilent pas aussi fréquemment que les délinquantes, mais leurs comportements autodestructeurs sont plus susceptibles d'entraîner des blessures légères et graves que ceux des femmes, dont les épisodes d'automutilation sont plus susceptibles de ne causer aucune blessure importanteNotes de fin de document ccxviii.
Délinquantes
- La vaste majorité des délinquantes ont souffert d'un trouble psychiatrique à un moment donné de leur vie. Les troubles les plus courants sont les suivants : prévalence au cours de la vie du trouble de la personnalité antisociale (83 %); épisode dépressif majeur - type de trouble de l'humeur - à un moment donné de la vie (69 %); et épisode de trouble de stress post-traumatique - type de trouble anxieux - au cours de la dernière année (31 %)Notes de bas de page 152. Le trouble de la personnalité limite est plus courant chez les délinquantes que chez les délinquantsNotes de fin de document ccxix.
- Quelque 22 % des délinquantes ont fait une tentative de suicide avant d'être admises dans un établissement du SCCNotes de fin de document ccxx.
- Les délinquantes autochtones présentent davantage de cas de trouble des conduites que leurs homologues non autochtones (64 % et 42 % respectivement)Notes de fin de document ccxxi.
- Bien que les délinquantes représentent 5 % de la population carcérale du SCC, elles représentent 12 % des délinquants qui ont eu un épisode d'automutilation et sont responsables de 32 % de tous les incidents d'automutilation. Qui plus est, les délinquantes autochtones connaissent deux fois plus d'épisodes d'automutilation que les délinquantes non autochtonesNotes de fin de document ccxxii.
Annexe D : Efficacité de l'évaluation initiale de santé au sein de certaines populations de délinquants
Délinquants autochtones
- La plupart des membres du personnel des Services de santé et des délinquants autochtones n'ont mentionné aucun obstacle propre à cette sous-population concernant la réalisation des évaluations initiales de l'état de santéNotes de bas de page 153.
- Les membres du personnel qui ont fait part de problèmes ont mentionné qu'ils avaient éprouvé des difficultés liées à la communication ou à la culture au moment de procéder aux évaluations initiales de délinquants autochtones (n = 10).
- De nombreux membres du personnel des Services de santé du SCC ont affirmé que les délinquants autochtones qui souhaitaient s'engager dans un cheminement de guérison traditionnel n'ont « jamais » ou ont « rarement » bénéficié de la présence d'un Aîné au moment de l'administration des outils d'évaluation initialeNotes de bas de page 154.
- La plupart des délinquants autochtones (78 %, n = 18) qui souhaitaient s'engager dans un cheminement de guérison traditionnel ont indiqué qu'aucun Aîné n'était présent lors des évaluations initiales de santé, mais bon nombre (n = 11) étaient d'avis que cela aurait été utileNotes de bas de page 155.
- Les délinquants autochtones sont aussi susceptibles d'être soumis à des évaluations initiales (c.-à-d. après 24 heures et après 14 jours) dans les délais prescrits que l'ensemble de la population carcérale (délinquants autochtones et non autochtones)Notes de bas de page 156, Notes de fin de document ccxxxiv.
Délinquants membres des minorités visibles
- La plupartNotes de bas de page 157 des membres du personnel des Services de santé ont indiqué qu'ils n'avaient pas eu de problème à réaliser les évaluations initiales des délinquants membres de minorités visibles.
- Ceux qui ont dit avoir connu des problèmes ont fait état de difficultés liées à la communication ou à la culture lors des évaluations initiales de délinquants membres de minorités visibles (n = 15).
Délinquants âgés
- La plupart des membres du personnel des Services de santé et des délinquants âgés n'ont évoqué aucun problème propre à cette sous-population de délinquants lors des évaluations initiales de l'état de santéNotes de bas de page 158.
- Certains délinquants âgés (44 %, n = 7) ont dit avoir davantage de besoins en matière de services de santé, y compris des préoccupations relatives à la santé physique (p. ex. douleurs au genou et arthrose) et d'autres problèmes de santé (p. ex. problèmes cardiaques, troubles de l'ouïe, diabète et cancer).
- Parmi les délinquants âgés qui ont affirmé avoir davantage de besoins en matière de services de santé, environ la moitié a indiqué que l'outil de dépistage utilisé dans le cadre de l'évaluation initiale des services de santé n'avait pas permis de cerner leurs besoins liés à l'âge (n = 4)Notes de bas de page 159.
Délinquantes
- La plupart des membres du personnel des Services de santé et des délinquantes n'ont fait état d'aucun problème lors des évaluations initiales des femmesNotes de bas de page 160.
- Les délinquantes sont tout aussi (ou plus) susceptibles que l'ensemble de la population de délinquants (femmes et hommes) d'être soumises à une évaluation après 24 heures, à une évaluation après 14 jours et à une évaluation du SIDTMEI dans les délais prescritsNotes de bas de page 161, Notes de fin de document ccxxxv.
Annexe E : Description des initiatives d'éducation en matière de santé
Programme de sensibilisation à la réception (PSR) :
- Le PSR est proposé à tous les délinquants nouvellement admis à leur admission. Toutefois, la participation est volontaireNotes de fin de document ccxxxvi. Des versions distinctes du programme ont été élaborées et fournies aux hommes et aux femmes afin de répondre à leurs besoins particuliers en matière de santé. Le PSR fournit de l'information générale sur les maladies infectieuses, les mesures de réduction des méfaits ainsi que les programmes et les services de santé connexes offerts par le SCCNotes de bas de page 162, Notes de fin de document ccxxxvii.
Cours d'éducation par les pairs (CEP) et Cours d'éducation par les pairs autochtones (CEPA) :
- Le SCC offre le CEP et le CEPA sur une base volontaire. Il s'agit de programmes de formation d'une semaineNotes de fin de document ccxxxviii à l'intention des délinquants qui veulent devenir des « travailleurs de soutien » pour d'autres délinquantsNotes de fin de document ccxxxix. Le CEP comprend une série de modules sur les maladies infectieuses et l'entraide des pairs pour les délinquants infectés et touchés par ces maladiesNotes de fin de document ccxl. De même, le CEPA est une formation d'une semaine adaptée à la culture et volontaire qui s'adresse aux délinquants qui veulent apporter un soutien aux délinquants dans un contexte autochtoneNotes de fin de document ccxli. Le but du CEPA est de leur apprendre les notions principales au sujet des maladies infectieuses afin d'appuyer et d'encourager les pairs ainsi que de leur donner des outils pour maintenir des changements dans leurs comportements et leur mode de vieNotes de fin de document ccxlii. Les délinquants qui ont participé au programme de formation du CEP/CEPA peuvent être sélectionnés comme « travailleurs auprès des pairs » dans leur établissement. Les délinquants qui ont besoin d'un soutien relatif aux services de santé peuvent demander que ces services leur soient donnés par un travailleur du CEP/CEPA.
Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide pour détenus (ASPSD) :
- Il s'agit d'un atelier de trois heures qui fournit des renseignements sur le suicide, notamment les faits et les mythes à ce sujet, les facteurs de stress potentiels, les signes avant-coureurs et les symptômes du risque de suicide. Il explique aussi ce qu'il faut faire si quelqu'un songe au suicideNotes de fin de document ccxliii. Ce programme est donné par le personnel de l'aumônerie, le personnel infirmier, le personnel des programmes ou des bénévolesNotes de fin de document ccxliv. La Directive du commissaire 843, Gestion des comportements d'automutilation et suicidaires chez les détenus, précise qu'il est important d'offrir régulièrement l'ASPSD et que les détenus y aient accèsNotes de fin de document ccxlv. Le SCC veut offrir cet atelier dans les centres de réception afin de former tous les délinquantsNotes de fin de document ccxlvi.
Fiches de renseignements des Services de santé :
- Les Services de santé offrent mensuellement des fiches de renseignements et des présentations PowerPoint sur la promotion de la santé et la prévention des maladies infectieuses. Les fiches de renseignements portent sur des préoccupations de santé précises, comme les maladies infectieuses, les maladies chroniques, la santé mentale et les saines habitudes de vie. Les sujets peuvent comprendre le VIH/sida, le diabète, la tuberculose, les maladies cardiaques, la prévention du suicide et la toxicomanie.
Annexe F : Services de santé mentale en établissement
Traitement de santé mentale dans les établissements ordinaires
Intervalle de confiance de 95 % | ||||
---|---|---|---|---|
Variables | B | RR | Inférieur | Supérieur |
* p <0,05; **p < 0,01; ***p <0,001. Les logarithmes du rapport de vraisemblance pour tous les modèles étaient significatifs dans l'ensemble (c.-à-d. p < 0,0001). Chaque modèle a tenu compte du risque, des besoins, de la motivation, du potentiel de réinsertion sociale, de l'âge, du sexe et du statut d'Autochtone. Les effets du temps ont également été pris en compte pour les variables qui ne correspondaient pas à l'hypothèse des risques proportionnels. Les seuils de signification pour les ratios de risque ont été corrigés pour tenir compte de la dépendance au moyen de l'estimateur « sandwich » modifié (Allison, 2010). Les incidents de voies de fait, l'automutilation et le placement en isolement sollicité ne sont pas inclus en raison du faible nombre de délinquants ayant vécu de tels événements. | ||||
Incidents : Tous | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,04070 | 0,960 | 0,863 | 1,068 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,09101 | 0,913* | 0,836 | 0,997 |
Incidents : Comportement | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,04524 | 1,046 | 0,854 | 1,281 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,07826 | 0,925 | 0,794 | 1,077 |
Accusations mineures | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,02530 | 1,026 | 0,897 | 1,173 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,06023 | 0,942 | 0,836 | 1,060 |
Accusations graves | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,12578 | 0,882 | 0,727 | 1,070 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,35008 | 0,705*** | 0,602 | 0,825 |
Isolement non sollicité | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,13634 | 0,873* | 0,769 | 0,990 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,38467 | 0,681*** | 0,605 | 0,765 |
Achèvement de programmes correctionnels nationaux | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,17865 | 1,196*** | 1,078 | 1,327 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,20870 | 1,232*** | 1,122 | 1,352 |
Cours terminés/crédits obtenus | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,02233 | 1,023 | 0,901 | 1,160 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,29131 | 1,338*** | 1,188 | 1,508 |
Traitement de santé mentale dans les établissements ordinaires : délinquants autochtones
Intervalle de confiance de 95 % | ||||
---|---|---|---|---|
Variables | B | RR | Inférieur | Supérieur |
* p < 0,05; **p < 0,01; ***p < 0,001. Les logarithmes du rapport de vraisemblance pour tous les modèles étaient significatifs dans l'ensemble (c.-à-d. p < 0,0001). Chaque modèle a tenu compte du risque, des besoins, de la motivation, du potentiel de réinsertion sociale, de l'âge, du sexe et du statut d'Autochtone. Les effets du temps ont également été pris en compte pour les variables qui ne correspondaient pas à l'hypothèse des risques proportionnels. Les valeurs de signification pour les ratios de risque ont été corrigées pour tenir compte de la dépendance au moyen de l'estimateur « sandwich » modifié (Allison, 2010). Les incidents de voies de fait, l'automutilation et le placement en isolement sollicité ne sont pas inclus en raison du faible nombre de délinquants ayant vécu de tels événements. | ||||
Incidents : Tous | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,02019 | 0,980 | 0,795 | 1,207 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,07465 | 0,928 | 0,784 | 1,098 |
Incidents : Comportement | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,00847 | 0,992 | 0,686 | 1,434 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,24882 | 0,780 | 0,580 | 1,048 |
Accusations mineures | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,00244 | 0,998 | 0,807 | 1,234 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,07810 | 0,925 | 0,751 | 1,139 |
Accusations graves | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,06992 | 0,932 | 0,639 | 1,360 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,20298 | 0,816 | 0,639 | 1,043 |
Isolement non sollicité | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,12117 | 0,886 | 0,700 | 1,122 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,35983 | 0,698** | 0,555 | 0,877 |
Achèvement de programmes correctionnels nationaux | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,32006 | 1,377** | 1,137 | 1,668 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,26252 | 1,300** | 1,090 | 1,551 |
Cours terminés/crédits obtenus | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,00478 | 0,995 | 0,804 | 1,233 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,20521 | 1,228* | 1,002 | 1,505 |
Traitement de santé mentale dans les CRT
Intervalle de confiance de 95 % | ||||
---|---|---|---|---|
Variables | B | RR | Inférieur | Supérieur |
* p < 0,05; **p < 0,01; ***p < 0,001. Les logarithmes du rapport de vraisemblance pour tous les modèles étaient significatifs dans l'ensemble (c.-à-d. p < 0,0001). Chaque modèle a tenu compte du risque, des besoins, de la motivation, du potentiel de réinsertion sociale, de l'âge, du sexe et du statut d'Autochtone. Les effets du temps ont également été pris en compte pour les variables qui ne correspondaient pas à l'hypothèse des risques proportionnels. Les valeurs de signification pour les ratios de risque ont été corrigées pour tenir compte de la dépendance au moyen de l'estimateur « sandwich » modifié (Allison, 2010). Les placements en isolement sollicité ne sont pas inclus en raison du faible nombre de délinquants ayant vécu de tels événements. | ||||
Incidents : Tous | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,19464 | 1,215*** | 1,087 | 1,358 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,21539 | 0,806*** | 0,714 | 0,911 |
Incidents : Comportement | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,38367 | 1,468** | 1,141 | 1,887 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,34242 | 0,710* | 0,541 | 0,933 |
Accusations mineures | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,27319 | 1,314** | 1,099 | 1,571 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,23994 | 0,787* | 0,654 | 0,947 |
Accusations graves | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,04428 | 1,045 | 0,799 | 1,368 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,41555 | 0,660* | 0,454 | 0,959 |
Isolement non sollicité | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,23779 | 0,788 | 0,605 | 1,027 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,05286 | 0,949 | 0,679 | 1,324 |
Achèvement de programmes correctionnels nationaux | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,36885 | 0,692** | 0,524 | 0,912 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,37151 | 0,690*** | 0,554 | 0,859 |
Cours terminés/crédits obtenus | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,49070 | 0,612*** | 0,513 | 0,731 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,20673 | 0,813** | 0,695 | 0,951 |
Incidents : Tous | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,22237 | 0,801 | 0,565 | 1,135 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,05852 | 1,060 | 0,824 | 1,364 |
Incidents : Comportement | ||||
Durant le traitement (par rapport à avant le traitement) | -0,28018 | 0,756 | 0,548 | 1,041 |
Suite au traitement (par rapport à avant le traitement) | 0,05759 | 1,059 | 0,776 | 1,445 |
Annexe G : Services de santé mentale dans la collectivité
Tableau 1 : Résultats en matière de récidive pour les participants de sexe masculin et de sexe féminin qui ont participé à l'ISMC et ceux faisant partie du groupe n'ayant pas participé à l'ISMC
Hommes | Femmes | |||
---|---|---|---|---|
n (%) | N | n (%) | N | |
Services d'un spécialiste de la SMC | 74 (30 %) | 249 | 9 (27 %) | 33 |
Services de PCCS | 34 (52 %) | 65 | 6 (43 %) | 14 |
PCCS/spécialiste de la SMC | 27 (43 %) | 63 | 3 (17 %) | 18 |
Groupe n'ayant pas bénéficié des services d'un spécialiste de la SMC | 138 (51 %) | 269 | 19 (33 %) | 58 |
Hommes | Femmes | |||
---|---|---|---|---|
n (%) | N | n (%) | N | |
Services d'un spécialiste de la SMC | 90 (36 %) | 249 | 10 (30 %) | 33 |
Services de PCCS | 38 (59 %) | 65 | 7 (50 %) | 14 |
PCCS/spécialiste de la SMC | 32 (51 %) | 63 | 5 (28 %) | 18 |
Groupe n'ayant pas bénéficié des services d'un spécialiste de la SMC | 165 (61 %) | 269 | 27 (47 %) | 58 |
Source : MacDonald, S. F., L. A. Stewart et S. Feeley. Incidence de l'Initiative sur la santé mentale dans la collectivité (Rapport de recherche R-337), Ottawa (Ontario), 2014.
Annexe H : Planification clinique de la continuité des soins — Rôles et responsabilités
Le processus de planification clinique de la continuité des soins suppose une coordination entre plusieurs membres clés du personnel dont l'intervention est fonction des besoins en santé du délinquant.
Rôles et responsabilités en matière de planification clinique de la continuité des soins
La Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soinsNotes de bas de page 163, les Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements et les Lignes directrices intégrées en santé mentale décrivent les rôles et responsabilités du personnel du SCC en matière de PCCSNotes de fin de document ccxlvii.
- Le planificateur clinique de la continuité des soins est responsable de ce qui suit concernant les délinquants visés par la PCCSNotes de fin de document ccxlviii :
- Élaborer des plans de continuité des soins/d'intégration (c.-à-d. l'évaluation de la santé mentale en vue de la planification clinique de la continuité des soins, conformément aux lignes directrices sur le contenu pour les plans d'évaluation et de traitement/d'intervention en santé mentale) qui comprennent des renvois et des suivis à l'égard de divers aspects : logement, identification, soutien dans la collectivité, spiritualité/religion/culture/origine ethnique, etc.
- Fournir à l'agent de libération dans la collectivité/ALCE les renseignements requis pour la préparation de la Mise à jour du plan correctionnel, de la Stratégie communautaire et faciliter d'autres processus décisionnels relatifs à la mise en liberté, conformément aux échéanciers de gestion de cas.
- Organiser les rendez-vous nécessaires et les rendez-vous de suivi de la médication avant la mise en liberté.
- Le planificateur clinique de la continuité des soins est également responsable de ce qui suit :
- Assurer la prestation de brèves interventions auprès des délinquants lorsqu'un renvoi vers des services correspond à deux mois ou moins avant la date de mise en liberté ou la DEM; ou donner suite à des besoins spécifiques (p. ex. renvoi à un psychiatre)Notes de fin de document ccxlix.
- Répondre aux renvois aux fins de consultation dans les cas complexesNotes de fin de document ccl.
- L'agent de libération conditionnelle en établissement, dans le cadre de la préparation du cas du délinquant, est responsable de ce qui suit en ce qui concerne la collaboration et la communication avec les Services de santé :
- Soumet une demande de renvoi aux Services de santé aux fins de consultation des planificateurs cliniques de la continuité des soinsNotes de fin de document ccli.
- Informe les Services de santé de la préparation des cas à venir six mois avant l'audience ou la mise en libertéNotes de fin de document cclii.
- Informe les Services de santé de la mise en liberté à venir trois semaines à l'avance (ou dès que possible pour les mises en liberté de dernière minute)Notes de fin de document ccliii.
- Organise la conférence de cas prélibératoire avant la mise en liberté si des changements importants figurent dans le Rapport sur l'essentiel fourni par les Services de santé avant la mise en libertéNotes de fin de document ccliv.
- L'agent de libération conditionnelle en établissement est également responsable de ce qui suit en ce qui concerne la gestion des renseignements liés à la santé des délinquantsNotes de fin de document cclv :
- Inclut les renseignements pertinents des Services de santé dans le Plan correctionnel.
- S'assure que les Rapports sur l'essentiel de l'état de santé à la mise en liberté sont versés au dossier de gestion de cas des délinquants.
- Aide le délinquant à obtenir une carte de santé provinciale dans la province de l'établissement de libération du délinquant, ou si le délinquant est mis en liberté dans une province différente, il l'aide à demander une protection provinciale temporaire en matière de santé dans la province d'incarcérationNotes de fin de document cclvi.
- L'agent de libération conditionnelle dans la collectivité, en préparation à la mise en liberté du délinquant dans la collectivité, est responsable de ce qui suitNotes de fin de document cclvii :
- Élabore la stratégie de mise en liberté dans la collectivité, en collaboration avec l'ALCE et le planificateur clinique de la continuité des soins (le cas échéant).
- Inclut les besoins en soins de santé pertinents dans l'élaboration de la stratégie de surveillance dans la collectivité.
- Participe à des conférences prélibératoires lorsque le délinquant s'est vu imposer une condition (p. ex. condition relative à la prise de médicaments).
- Le membre du personnel infirmier en établissement, en préparation à la libération du délinquant, est responsable de ce qui suit :
- Consulte le planificateur clinique de la continuité des soins au besoin afin d'organiser des rendez-vous de suivi à l'égard des services de santé dans la collectivité.
Annexe I : Références et renseignements supplémentaires pour les sous-populations de délinquants
Délinquantes
- En date de 2015-2016, il y avait 1 275 délinquantes au SCC, ce qui représente 6 % du nombre total de délinquants sous responsabilité fédérale (n = 22 969)Notes de bas de page 164, notamment :
- 691 délinquantes sous garde, comptant pour 5 % de la population carcérale (n = 14 646);
- 584 délinquantes sous surveillance dans la collectivité, comptant pour 7 % des délinquants dans la collectivité (n = 8 323).
Besoins fréquents en matière de santéNotes de fin de document cclix
- Selon plusieurs rapports de recherche portant sur les besoins en santé des délinquantsNotes de bas de page 165, les problèmes de santé les plus fréquents chez les délinquantes sont, entre autres, certaines maladies infectieuses (p. ex. VIH/sida, VHC), les problèmes de santé chroniques (p. ex. douleur au dos) et divers troubles de santé mentale (p. ex. trouble de la personnalité antisociale, épisode de dépression majeure).
Politiques et lignes directrices liées à la santé
- Directive du commissaire (DC) 800 – Services de santé : « adaptés aux besoins des Autochtones et des délinquantes, ainsi qu'aux délinquants ayant des besoins spéciauxNotes de fin de document cclx ».
- Directive du commissaire (DC) 578 – Stratégie d'intervention intensive dans les établissements pour femmesNotes de fin de document cclxi
Stratégies et initiatives liées à la santéNotes de fin de document cclxii
- Le SCC a élaboré la Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes (2008-2013) en tant que cadre pour la prévention, les soins et le traitement des maladies infectieuses afin de soutenir les délinquantes atteintes de maladies infectieusesNotes de fin de document cclxiii. La Stratégie avait pour but de prévenir les maladies infectieuses et leur transmission chez les délinquantes pendant l'incarcération et de fournir les soins, les traitements et l'appui appropriés aux personnes atteintesNotes de fin de document cclxiv.
- La Stratégie d'intervention intensive pour les délinquantes est entrée en vigueur en 1999Notes de fin de document cclxv et a été élaborée pour mieux répondre aux besoins des délinquantes ayant des comportements d'automutilation, des problèmes d'adaptation, des difficultés dans la vie quotidienne et d'autres problèmes émotionnels ou comportementaux. Dans le cadre de la Stratégie, les délinquantes suivent une thérapie comportementale dialectique, qui est une approche d'intervention psychothérapeutique systématique et complète axée sur l'apprentissage et l'élaboration de stratégies pour contribuer à la maîtrise des émotions et des comportements problématiquesNotes de fin de document cclxvi.
- Le Programme de mentorat par les pairs ne fournit pas de séances de counseling thérapeutique; il a plutôt pour objet de fournir un soutien confidentiel et d'orienter les délinquantes vers des ressources et des services en établissement et à l'extérieur. Le Programme offre l'occasion d'accroître les compétences en résolution de problèmes et contribue au perfectionnement personnel et à l'employabilité des délinquantes qui sont formées en tant que pairs mentors. La mise en œuvre du mentorat par les pairs devrait avoir lieu en 2016-2017Notes de fin de document cclxvii.
Perceptions générales des services de santé pour les délinquantesNotes de bas de page 166
- De nombreux répondants faisant partie du personnel étaient d'accord pour dire que les services de santé répondaient aux besoins des délinquantes :
- Services de santé en établissement :
- Personnel des services de santé : 71 %, n = 36
- Personnel général : 83 %, n = 40
- Services de santé mentale dans la collectivité :
- Personnel des services de santé : 72 %, n = 38
- Personnel général : 57 %, n = 52
- Difficultés signalées par le personnel :
- Quelques membres du personnel du SCC (n = 17) ont indiqué que les ressources de santé mentale étaient insuffisantes dans la collectivité, ce qui comprend l'accès aux services de santé mentale du SCC ou à d'autres services de santé mentale dans la collectivité.
Délinquants autochtones
- En date de 2015-2016, il y avait 5 223 délinquants autochtones au SCC, ce qui représente 23 % du nombre total de délinquants sous responsabilité fédérale (n = 22 969)Notes de bas de page 167, notamment :
- 3 778 délinquants autochtones sous garde, comptant pour 26 % de la population carcérale (n = 14 646);
- 1 445 délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité, comptant pour 17 % des délinquants dans la collectivité (n = 8 323).
- En date de 2014-2015, il y avait 3 600 délinquants autochtones sous garde et 1 356 dans la collectivité, comptant pour environ 22 % de la population du SCCNotes de fin de document cclxix.
Besoins fréquents en matière de santé
- Selon plusieurs rapports de recherche portant sur les besoins en santé des délinquantsNotes de bas de page 168, les délinquants autochtones étaient plus susceptibles que les délinquants non autochtones d'avoir des besoins en santé dans certains secteurs de la santé mentale (p. ex. trouble de la personnalité antisociale), des problèmes de santé chroniques (p. ex. problèmes du système nerveux central, diabète) et des maladies infectieuses (p. ex. VHC, VIH/sida)Notes de fin de document cclxx.
Politiques et lignes directrices liées à la santé
- Selon la Directive du commissaire (DC) 702 – Délinquants autochtones, le directeur de l'établissement doit veiller à ce que les délinquants aient accès aux services d'un Aîné ou d'un conseiller spirituelNotes de fin de document cclxxi.
- Selon les Lignes directrices intégrées en santé mentale, les professionnels de la santé mentale doivent indiquer que les antécédents sociaux des Autochtones ont été pris en considération dans la conclusion tirée et les recommandations formulées et présenter une analyse des aspects pertinents des antécédents dans les rapports d'évaluationNotes de fin de document cclxxii.
Stratégies et initiatives liées à la santéNotes de fin de document cclxxiii
- La Stratégie pour la santé des Autochtones (2009-2012) offrait un cadre stratégique pour que le SCC puisse améliorer les services de santé adaptés à la culture offerts aux délinquants autochtones en fonction du continuum de soins (c.-à-d. évaluation initiale, incarcération, période prélibératoire et services correctionnels communautaires) et de la roue de médecine. La Stratégie comptait trois objectifs principauxNotes de fin de document cclxxiv :
- Accroître l'importance accordée aux besoins en matière de santé des délinquantes autochtones;
- Renforcer la capacité d'offrir des services de santé respectant les valeurs culturellesNotes de bas de page 169;
- Améliorer la collaboration au sein et à l'extérieur du SCCNotes de bas de page 170.
- Une composante liée à la culture autochtone a récemment été ajoutée à la formation Principes fondamentaux en santé mentale. La formation offre des modules sur les valeurs traditionnelles liées à la santé des Autochtones, les antécédents sociaux des autochtones, les symptômes des troubles mentaux et les ressources pour le travail auprès des délinquants autochtones. Les modules portent également sur l'application des principes de l'arrêt Gladue par l'entremise d'études de cas.
- En date de 2016, le directeur général, Initiatives pour les Autochtones, siège au Comité national sur les cas complexes de santé mentale pour fournir une rétroaction sur les soins adéquats à fournir aux délinquants autochtones ayant des besoins complexes en santé mentaleNotes de fin de document cclxxv.
Perceptions générales des services de santé pour les délinquantes autochtonesNotes de bas de page 171
- De nombreux répondants faisant partie du personnel étaient d'accord pour dire que les services de santé répondaient aux besoins des délinquants autochtones en établissement, mais un moins grand nombre d'entre eux ont convenu que nous répondions à leurs besoins dans la collectivité :
- Services de santé en établissement :
- Personnel des services de santé : 65 %, n = 78
- Personnel général : 72 %, n = 69
- Difficultés signalées par le personnel :
- Il faut répondre aux besoins en santé des Autochtones d'une façon adaptée à leur culture (n = 12);
- Ressources insuffisantes (n = 6).
- Services de santé mentale dans la collectivité :
- Personnel des services de santé : 49 %, n = 34
- Personnel général : 35 %, n = 44
- Difficultés signalées par le personnel :
- Ressources insuffisantes, notamment des difficultés à accéder aux services de santé mentale dans les régions éloignées ou les réserves ou nombre insuffisant de membres du personnel autochtones ou d'Aînés (n = 37);
- Obstacles à la communication ou obstacles culturels (n = 9).
- Services d'Aînés:
- Certains répondants faisant partie du personnel des services de santé ont signalé avoir consulté des Aînés concernant les délinquants autochtones pour ce qui suit :
- Services de santé mentale (51 %, n = 66)
- Services de santé clinique (28 %, n = 35)
- Services de santé publique (9 %, n = 11)
- Les membres du personnel des services de santé ont signalé avoir consulté un Aîné pour discuter de ce qui suit :
- Plans ou interventions de traitement de santé mentale (n = 22);
- Compréhension des croyances culturelles et de la langue des délinquants (n = 22);
- Adoption d'approches adaptées à la culture pour les soins de santé clinique (n = 15).
- Les membres du personnel des services de santé ont laissé entendre que les Aînés devraient participer davantage à ce qui suit :
- Traitements, services ou interventions pour les délinquants (n = 18);
- Communication et échange de renseignements avec les Services de santé (n = 12).
- Perceptions des délinquants
- Parmi les délinquants autochtones interrogés (n = 51) :
- Quelques-uns (n = 3) ont dit qu'un Aîné avait été présent pendant qu'ils recevaient des services de soins de santé. Certains (n = 17) ont dit que cela aurait été utile (p. ex. pour les diriger dans le système de santé ou leur fournir des renseignements sur les solutions de soins de santé traditionnelles).
Délinquants d'autres minorités visibles
- Le tableau qui suit présente les groupements ethniques de tous les délinquants du SCC à la fin de 2015-2016Notes de bas de page 172. Les autres minorités visibles (c.-à-d. délinquants non autochtones) que l'on trouvait en plus grand nombre étaient les Noirs, les Asiatiques et les délinquants de la catégorie Autre.
Groupement ethnique | Total (%) |
---|---|
Autochtone | 5 223 (23 %) |
Asiatique | 1 256 (5 %) |
Noir | 1 768 (8 %) |
Blanc | 13 521 (59 %) |
Hispanique | 237 (1 %) |
Autre | 964 (4 %) |
Perceptions générales des services de santé pour les délinquants d'autres minorités visiblesNotes de bas de page 173
- De nombreux répondants faisant partie du personnel étaient d'accord pour dire que les services de santé répondaient aux besoins des délinquants d'autres minorités visibles en établissement, mais un moins grand nombre d'entre eux ont convenu que nous répondions à leurs besoins dans la collectivité.
Services de santé en établissement :
- Personnel des services de santé : 66 %, n = 74
- Personnel général : 75 %, n = 71
- Difficultés signalées par le personnel :
- Obstacles à la communication et obstacles culturels (n = 7).
Services de santé mentale dans la collectivité :
- Personnel des services de santé : 52 %, n = 34
- Personnel général : 29 %, n = 30
- Difficultés signalées par le personnel, principalement liées aux services de santé mentale dans la collectivité :
- Ressources insuffisantes pour répondre aux besoins des membres des minorités visibles (p. ex. services limités, manque de ressources d'information; n = 18);
- Obstacles linguistiques et culturels (n = 9).
Délinquants âgés
- À mesure que les gens vieillissent, le risque d'avoir des maladies et des handicaps augmente, tout comme la demande pour des soins de santéNotes de fin de document cclxxviii. De nos jours, les Canadiens âgés font face à des maladies chroniques, à des problèmes de santé mentale et à des troubles neurologiquesNotes de fin de document cclxxix.
- En 2015-2016, il y avait en tout 6 675 délinquants âgés au SCC, ce qui représente 29 % du nombre total de délinquants sous responsabilité fédérale (n = 22 969)Notes de bas de page 174, notamment :
- 3 544 délinquants âgés sous garde, comptant pour 24 % de la population carcérale (n = 14 646);
- 3 131 délinquants âgés sous surveillance dans la collectivité, comptant pour 38 % des délinquants dans la collectivité (n = 8 323).
Besoins fréquents en matière de santé
- Selon plusieurs rapports de recherche portant sur les besoins en santé des délinquantsNotes de bas de page 175, les délinquants âgés avaient un plus grand nombre de maladies que les délinquants âgés de moins de 50 ans dans certains domaines, comme les maladies chroniques (p. ex. problèmes cardiovasculaires, diabète) et les maladies infectieuses (p. ex. VIH/sida, VHC)Notes de fin de document cclxxx.
Politiques et lignes directrices liées à la santéNotes de fin de document cclxxxi
- Selon le Cadre national des services de santé essentiels, les services de santé essentiels de base comprennent la santé physique, la santé mentale, la santé publique et la santé dentaire. Bien qu'il y ait quelques exceptions, bon nombre des articles utiles aux délinquants âgés et aux délinquants ayant un handicap physique (p. ex. appareils facilitant la mobilité) sont fournis en vertu d'une autorisation spécialeNotes de fin de document cclxxxii.
- Selon les Lignes directrices intégrées en santé mentale, les délinquants peuvent être dirigés vers un CRT s'ils ont des handicaps cognitifs ou physiques (p. ex. démence) associés au vieillissement et exigeant des soins infirmiers et d'autres soins cliniques 24 heures sur 24Notes de fin de document cclxxxiii.
- Les Lignes directrices sur les installations correctionnelles fédérales prévoient que toutes les aires dans les établissements doivent être accessibles aux personnes handicapées, y compris les aires réservées au personnel, aux visiteurs et aux activités des détenus. Même si certains espaces n'ont pas à être accessibles en raison de la nature des activités (p. ex. postes de contrôle, salle des machines), une partie de l'espace doit être accessible (c.-à-d. un maximum de 2 % des cellules/chambres et de l'aire de soutien dans les unités de logement)Notes de fin de document cclxxxiv. Bien que ces lignes directrices n'abordent pas directement les difficultés des délinquants âgés, elles présentent des options pour régler les problèmes d'accessibilité et de mobilité, qui touchent souvent les délinquants âgés.
- Il y a en tout 15 364 cellules pour la population carcérale générale (selon la capacité prévue) dans les établissements du SCC. Le SCC offre 428 cellules à accès facile, dont 37 servent à des fins de transition (p. ex. cellules pour les soins de santé, cellules d'isolement). Ainsi, 391 cellules à accès facile permanentes représentent 2,5 % de l'espace accessible au SCC, ce qui est supérieur à l'exigence de 2 % prévue dans les Lignes directrices sur les installations correctionnelles fédérales pour le SCC dans son ensemble. Cependant, certains établissements offrent plus de cellules à accès facile que le niveau prévu de 2 %, mais d'autres en offrent moins.
- Des cellules à accès facile sont offertes dans les établissements à sécurité maximale, moyenne et minimale, les établissements pour femmes, les établissements à niveaux de sécurité multiples, les pavillons de ressourcementNotes de bas de page 176 ainsi que dans les CRT. Ces cellules sont réparties ainsi dans les cinq régions :
- Atlantique : 43
- Ontario : 111
- Québec : 75
- Prairies : 115
- Pacifique : 84
Stratégies et initiatives liées à la santéNotes de fin de document cclxxxv
- Les Services de santé du SCC élaborent actuellement une stratégie complète de gestion des maladies chroniques.
- Cette stratégie comprend sept priorités clés en santé : VIH, VHC, douleur chronique, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et recours aux antibiotiques.
- Même si la stratégie de gestion des maladies chroniques n'est pas conçue spécialement pour les délinquants âgés, bon nombre des problèmes de santé priorisés sont fréquents chez les délinquants âgés.
- Les Services de santé effectuent une évaluation du « risque de chute » dans le cadre de l'évaluation initiale de l'état de santé des délinquants âgés de 65 ans et plusNotes de bas de page 177 et de ceux ayant des besoins liés aux soins de soi (en date d'août 2015, l'âge minimal pour mener une évaluation des délinquants incarcérés est passé de 50 ans ou plus à 65 ans ou plus)Notes de fin de document cclxxxvi. L'évaluation permet d'examiner les facteurs liés aux activités de la vie quotidienneNotes de fin de document cclxxxvii, Notes de bas de page 178.
- La région du Pacifique a créé une unité psychogériatrique au CTR, appelée Echo, en plus d'un programme de soignants de services d'aide à la vie autonome par les pairsNotes de fin de document cclxxxviii.
- Les détenus qui participent au programme d'aide à la vie autonome par les pairs collaborent avec les membres du personnel pour aider un pair qui a une déficience physique ou cognitive dans le cadre d'activités quotidiennes, par exemple pour l'aider à manger, prendre son bain, s'habiller, faire sa toilette, entretenir son milieu de vie et se déplacer.
- Une formation est offerte, et les délinquants qui présentent une demande dans le cadre du programme devraient participer activement à leur plan correctionnel et démontrer des relations de travail positives avec leur équipe de gestion de cas.
Perceptions générales des services de santé pour les délinquants âgésNotes de bas de page 179
- Certains membres du personnel étaient d'accord pour dire que les services de santé répondaient aux besoins en santé des délinquants âgés en établissement et dans la collectivité.
Services de santé en établissement :
- Personnel des services de santé : 41 %, n = 52
- Personnel général : 59 %, n = 61
- Difficultés signalées par le personnel :
- Ressources, services et fournisseurs de services spécialisés insuffisants (p. ex. soins personnels, spécialistes en gériatrie, délinquants ayant des besoins élevés/multiples; n = 36);
- Difficulté à répondre aux besoins des délinquants âgés dans l'infrastructure actuelle (p. ex. offrir une unité ou une rangée spécialisée pour les délinquants ayant des problèmes de mobilité ou liés à l'âge; n = 34).
Services de santé mentale dans la collectivité :
- Personnel des services de santé : 46 %, n = 34
- Personnel général : 34 %, n = 41
- Difficultés signalées par le personnel :
- Ressources insuffisantes, comme les soins palliatifs ou les professionnels de la santé mentale (n = 27);
- Difficulté à trouver des logements (p. ex. établissements de soins communautaires prêts à accepter ces délinquants, CCC/ERC non équipés pour répondre à leurs besoins; n = 20).
- En tout, 29 % (n = 42) des délinquants interrogés ont déclaré être âgés de plus de 50 ans; de ce nombre, 57 % (n = 24) ont dit avoir des besoins en santé en raison de leur âge, notamment les suivants :
- Problèmes d'articulation ou problèmes musculaires (n = 12);
- Problèmes cardiovasculaires (n = 5);
- Autres maladies chroniques liées à l'âge (p. ex. diabète, ménopause, etc.; n = 12).
- Les délinquants âgés ont également fait part de problèmes liés à l'aménagement physique des établissements (55 %, n = 12), à l'accès à l'équipement spécialisé en soins de santé (47 %, n = 9), et à l'exécution des activités quotidiennes (33 %, n = 7).
- Les délinquants interrogés ont fait les suggestions suivantes pour régler les problèmes liés à l'âge :
- Offrir des services spécialisés (p. ex. spécialiste de l'ouïe, cliniques spécialisées dans le soulagement de la douleur; n = 12);
- Offrir un accès à de l'équipement et à des produits spécialisés (p. ex. lunettes, canne; n = 11);
- Répondre aux besoins des délinquants âgés en apportant des modifications à l'infrastructure (p. ex. améliorer l'accessibilité en fauteuil roulant; n = 10).
Bibliographie
- Notes de fin de document i
-
Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. L. C. 1992, ch. 20.
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- Notes de fin de document ii
-
Sécurité publique Canada. Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, Ottawa (Ontario), 2015, p. 48.
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- Notes de fin de document iii
-
Infonet. Services de santé. Consulté à l'adresse http://infonet/fra/Sectors/HealthServices/pages/home.aspx, 2016.
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- Notes de fin de document iv
-
Service correctionnel du Canada. Rapports sur les plans et les priorités 2016-2017, Ottawa (Ontario), 2016, p. 8-14.
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- Notes de fin de document v
-
Beaudette, J., J. Power et L. Stewart. La prévalence nationale des troubles mentaux chez les délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-357), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2015; Service correctionnel du Canada. Estimations de prévalence des maladies chroniques chez les détenus sous responsabilité fédérale, Ottawa (Ontario), Services de santé, 2015; Derkzen, D., L. Booth, A. McConnell et K. Taylor. Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2012; Nolan, A. et L. Stewart. État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014; ; Stewart et coll. État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document vi
-
Massoglia, M. « Incarceration as exposure: The prison, infectious disease, and other stress-related illnesses », Journal of Health and Social Behaviour 49(1), 2008, 56-71; Stewart, L., J. Sapers, A. Nolan et J. Power. État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014; Thompson, B. et R. Finch. « Hepatitis C virus infection », Clinical Microbiology and Infection, 11(2), 2005, 87.
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- Notes de fin de document vii
-
Awofeso, N. « Prisons as social determinants of hepatitis C virus and tuberculosis infections », Public Health Reports 125, 2010, 25-33; Massoglia, M. « Incarceration as exposure: The prison, infectious disease, and other stress-related illnesses », Journal of Health and Social Behaviour 49(1), 2008, 56-71, 2008; Williams, N. « Prison health and the health of the public: Ties that bind », Journal of Correctional Health Care 13(2), 2007, 80-92.
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- Notes de fin de document viii
-
Awofeso, N. « Prisons as social determinants of hepatitis C virus and tuberculosis infections », Public Health Reports 125, 2010, 25-33; Massoglia, M. « Incarceration as exposure: The prison, infectious disease, and other stress-related illnesses », Journal of Health and Social Behaviour 49(1), 2008, 56-71, 2008; Williams, N. « Prison health and the health of the public: Ties that bind », Journal of Correctional Health Care 13(2), 2007, 80-92.
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- Notes de fin de document ix
-
Sécurité publique Canada. Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, Ottawa (Ontario), 2015, p. 48.
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- Notes de fin de document x
-
Nolan, A. et L. Stewart. État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014; Stewart et coll. État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document xi
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Sifunda, S. et coll. « The effectiveness of a peer-led HIV/AIDS and STI health education intervention for prison inmates in South Africa », Health Education & Behavior 35(4), 2008, 494-508.
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- Notes de fin de document xii
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Dumont, D. et coll. « Public health and the epidemic of incarceration », Annual Review of Public Health 33, 2012, 325-329.
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- Notes de fin de document xiii
-
Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. L. C. 1992, ch. 20. Consulté à l'adresse https://www.canlii.org/fr/ca/legis/lois/lc-1992-c-20/104969/lc-1992-c-20.html.
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- Notes de fin de document xiv
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Service correctionnel du Canada. Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario) (23 juillet 2015).
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- Notes de fin de document xv
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Hayton, P. (2007). Protecting and promoting health in prisons: A settings approach. In L. Moller, et al. (Eds.), Health in prisons: A WHO guide to the essentials of prison health (pp. 15-20). Copenhagen, DK: WHO Publications.
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- Notes de fin de document xvi
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L. Stewart, J. Sapers, A. Nolan et J. Power, État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314). Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document xvii
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Awofeso, N. (2010). Prisons as social determinants of hepatitis C virus and tuberculosis infections. Public Health Reports, 125, 25-33.; Massoglia, M. (2008). Incarceration as exposure: The prison, infectious disease, and other stress-related illnesses. Journal of Health and Social Behavior, 49(1), 56-71.; Tarbuck, A. (2001). Health of elderly inmates. Age and Ageing, 30(5), 369-370.
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- Notes de fin de document xviii
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- Notes de fin de document xix
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A. Nolan et L. Stewart, État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014. Stewart et coll. État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document xx
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A. Nolan et L. Stewart, État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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J. Beaudette et L. Stewart, Recherche en bref : Les délinquants âgés incarcérés dans des établissements du Service correctionnel du Canada (RS 14-21), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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L. Stewart, J. Sapers, A. Nolan et J. Power, État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document xxiv
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Service correctionnel du Canada, Estimations de prévalence des maladies chroniques chez les détenus sous responsabilité fédérale du SCC, Services de santé, Ottawa, Ontario, 2015.
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- Notes de fin de document xxxiii
-
Toutes les statistiques relatives à l'automutilation proviennent de : J. Power, A. Gordon, J.Sapers et J.Beaudette, Une étude de reproduction de l'étude intitulée Incidents d'automutilation survenus dans les établissements du SCC sur une période de 30 mois (R-293), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2012.
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- Notes de fin de document xxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur les plans et les priorités 2015-2020, Ottawa, Ontario, 2015.
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- Notes de fin de document xxxv
-
Service correctionnel du Canada, Secteur des Services de santé du SCC : Priorités pour 2013-2015, 2013. Consulté au http://infonet/Sectors/HealthServices?lang=en.
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- Notes de fin de document xxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Secteur des Services de santé du SCC : Priorités pour 2013-2015, 2013. Consulté au http://infonet/Sectors/HealthServices?lang=en.
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- Notes de fin de document xxxvii
-
Gouvernement du Canada, Plan d'action sur la santé mentale pour les délinquants sous responsabilité fédérale, Ottawa, Ontario, 2014. Consulté au http://www.securitepublique.gc.ca/cnt/cntrng-crm/crrctns/mntl-hlth-ctn-pln-fr.aspx.
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- Notes de fin de document xxxviii
-
Gouvernement du Canada, Réaliser le vrai changement : Discours du Trône ouvrant la première session de la quarante-deuxième législature du Canada, 2015. Consulté au http://discours.gc.ca/fr/contenu/realiser-le-vrai-changement.
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- Notes de fin de document xxxix
-
Gouvernement du Canada, Lettre de mandat du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, 2015. Consulté au http://pm.gc.ca/fra/lettre-de-mandat-du-ministre-de-la-securite-publique-et-de-la-protection-civile.
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- Notes de fin de document xl
-
Loi canadienne sur la santé. L.R.C. 1985, ch. C-6, consulté au http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-6/page-1.html. Loi constitutionnelle de 1982. Annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (R-U), 1982, ch. 11, consulté au http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/Const/page-15.html. Pour de plus amples renseignements, voir : N. M. Chenier, Responsabilité fédérale en matière de prestation de services de santé à certains groupes (PRB 04-52F), 2014, Bibliothèque du Parlement, Ottawa, Ontario. M. Tiedemann, Le rôle fédéral dans le domaine de la santé et des soins de santé, Parlement du Canada, Ottawa, Ontario, 2008.
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- Notes de fin de document xli
-
Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. L.C. 1992, ch. 20, consulté au http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-44.6/page-1.html.
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- Notes de fin de document xlii
-
J. Thomas, Rapport sur le cadre d'évaluation de la diversification des modes de prestation de services, Ottawa, Ontario, 2010. J. Thomas, Mise en œuvre des recommandations du Rapport sur le cadre d'évaluation de la diversification des modes de prestation de service : Rapport en vue de la réunion du Comité de direction du SCC qui sera tenue le 5 octobre 2011, Ottawa, Ontario, 2011.
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- Notes de fin de document xliii
-
N. Hall et C. Weaver, A framework for diversion of persons with a mental disorder in BC, Association canadienne pour la santé mentale, Vancouver, C.-B, 2008.
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- Notes de fin de document xliv
-
N. Hall et C. Weaver, A framework for diversion of persons with a mental disorder in BC, Association canadienne pour la santé mentale, Vancouver, C.-B., 2008. Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419. J. Livingston, C. Weaver, N. Hall et S. Verdun-Jones, Criminal justice diversion for persons with mental disorders: A review of best practices, 2008, Association canadienne pour la santé mentale, Vancouver, C.-B. M. Munetz et P. Griffin, Use of the sequential intercept model as an approach to decriminalization of people with serious mental illness, Psychiatric Services, 57(4), pages 544-549, 2006.
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- Notes de fin de document xlv
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la prestation des services de santé mentale dans la collectivité, Ottawa, Ontario, 2013.
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- Notes de fin de document xlvi
-
Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : Santé mentale et bien-être, 2007. Consulté au http://www.statcan.gc.ca/pub/82-617-x/index-fra.htm.
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- Notes de fin de document xlvii
-
L. Friedli et M. Parsonage, Mental health promotion: Building an economic case, Northern Ireland Association for Mental Health, Belfast, Irlande, 2007. J. Hill, Early identification of individuals at risk for antisocial personality disorder, The British Journal of Psychiatry, 182(44), art. 11-14, 2003.
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- Notes de fin de document xlviii
-
S. Aos, M. Miller et E. Drake, Evidence-based public policy options to reduce future prison construction, criminal justice costs, and crime rates, Washington State Institute for Public Policy, Olympia, Washington, 2006.
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- Notes de fin de document xlix
-
Centre national de prévention du crime, Le programme Stop Now and Plan – SNAPMD Prévention du crime en action, Sécurité publique Canada, Ottawa, Ontario, 2013.
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- Notes de fin de document l
-
D. Farrington et C. Koegl, The monetary benefits and costs of the Stop Now and Plan Program for boys aged 6-11, based on the prevention of later offending, Journal of Quantitative Criminology, 31(2), 2014, pages 263-287.
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- Notes de fin de document li
-
Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419. C. Sarteschi, M. Vaughn et K. Kim, Assessing the effectiveness of mental health courts: A quantitative review, Journal of Criminal Justice, 39(1), 2011, pages 12-20.
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- Notes de fin de document lii
-
A. Cowell, N. Broner et R. Dupont, The cost effectiveness of criminal justice diversion programs for people with serious mental illness co-occurring with substance abuse: Four case studies, Journal of Contemporary Criminal Justice, 20(3), 2004, pages 292-315.
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- Notes de fin de document liii
-
Centre de toxicomanie et de santé mentale et Conseil canadien de développement social, Le logement : la clé du rétablissement – Évaluation des besoins en matière de logement et de services connexes des personnes ayant des problèmes de santé mentale ou une maladie mentale, Commission de la santé mentale du Canada, Calgary, Alberta, 2011. Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419. A. Lindberg, Examining the program costs and outcomes of San Francisco's Behavioral Health Court: Predicting success, Office of Collaborative Justice Programs, Cour supérieure de la Californie, comté de San Francisco, San Francisco, Californie, 2009. Ridgely et coll., Justice, treatment and cost: An evaluation of the fiscal impact of Allegheny Country Mental Health Court. RAND, Santa Monica, Californie, 2007.
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- Notes de fin de document liv
-
D. Laliberté, G. Rosario, L. Léonard, D. Smith-Moncrieffe et A. Warner, Résultats des programmes de prévention du crime pour les jeunes de 12 à 17 ans, Centre national de prévention du crime, Sécurité publique Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lv
-
Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419.
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- Notes de fin de document lvi
-
Service correctionnel du Canada, Analyse du processus d'évaluation initiale des soins infirmiers et du bilan comparatif des médicaments 2013-2014, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lvii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale Résultats de fin d'exercice 2013-2014, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lviii
-
Agrément Canada, Rapport d'agrément : Services de santé du Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lix
-
Wilton et coll., Résultats de recherche émergents – Concordance entre trois outils de dépistage des troubles mentaux (résumé de recherche numéro B-58), Ottawa, Ontario, Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document lx
-
Service correctionnel du Canada, Exigences en matière de soins de santé relatives à l'arrivée et au transfèrement d'un détenu, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lxi
-
Service correctionnel du Canada, Version 2.2 du Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l'évaluation initiale – Lignes directrices nationales, Ottawa, Ontario, 2014. Service correctionnel du Canada, Dépistage des troubles mentaux, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document lxii
-
Wilton et coll., Résultats de recherche émergents – Concordance entre trois outils de dépistage des troubles mentaux (résumé de recherche numéro B-58), Ottawa, Ontario, Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document lxiii
-
Wilton et coll., Résultats de recherche émergents – Concordance entre trois outils de dépistage des troubles mentaux (résumé de recherche numéro B-58), Ottawa, Ontario, Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document lxiv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale Résultats de fin d'exercice 2014-15, Ottawa, Ontario, 2015.
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- Notes de fin de document lxv
-
Wilton et coll., Résultats de recherche émergents – Concordance entre trois outils de dépistage des troubles mentaux (résumé de recherche numéro B-58), Ottawa, Ontario, Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document lxvi
-
Wilton et coll., Résultats de recherche émergents – Concordance entre trois outils de dépistage des troubles mentaux (résumé de recherche numéro B-58), Ottawa, Ontario, Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document lxvii
-
Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. L. C. 1992, ch. 20.
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- Notes de fin de document lxviii
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxix
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015, page 7.
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- Notes de fin de document lxx
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015, page 2.
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- Notes de fin de document lxxi
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015, Annexe A.
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- Notes de fin de document lxxii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement des Services de santé 2012-2013, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document lxxiii
-
Service correctionnel du Canada, Données de surveillance non publiées des Services de santé, 2016.
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- Notes de fin de document lxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Données de surveillance non publiées des Services de santé, 2016.
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- Notes de fin de document lxxv
-
Service correctionnel du Canada, Données de surveillance non publiées des Services de santé, 2016.
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- Notes de fin de document lxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Données de surveillance non publiées des Services de santé, 2016.
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- Notes de fin de document lxxvii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement des Services de santé 2012-2013, Ottawa (Ontario), 2013, page 14.
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- Notes de fin de document lxxviii
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxix
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 800 : Services de santé, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxx
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015, page 1.
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- Notes de fin de document lxxxi
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxxii
-
Service correctionnel du Canada, Vers un continuum de soins, 2012. Consulté au http://www.csc-scc.gc.ca/002/006/002006-2000-fra.shtml.
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- Notes de fin de document lxxxiii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale – Résultats de fin d'année 2014-15, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale – Résultats de fin d'année 2014-15, Ottawa (Ontario), 2015, page 13.
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- Notes de fin de document lxxxv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale – Résultats de fin d'année 2014-15, Ottawa (Ontario), 2015, page 16.
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- Notes de fin de document lxxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxxvii
-
Association canadienne d'informatique de la santé, 2015 Canadian telehealth report, Toronto (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document lxxxviii
-
Service correctionnel du Canada, Services de santé : Ontario Telemedicine Network, Ottawa (Ontario), 2016.
Retour à la référence de la note de fin de document lxxxviii referrer
- Notes de fin de document lxxxix
-
Agrément Canada, Rapport d'agrément : Services de santé du Service correctionnel du Canada, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document xc
-
W. Glauser, M. Nolan et A. Remfry, Telemedicine on the rise across Canada, 2015. Consulté au http://healthydebate.ca/2015/06/topic/telemedicine-across-canada.
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- Notes de fin de document xci
-
Service correctionnel du Canada, Services de santé : Ontario Telemedicine Network, Ottawa (Ontario), 2016.
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- Notes de fin de document xcii
-
Service correctionnel du Canada, Services de santé : Élargir l'utilisation de la télémédecine, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document xciii
-
P. Schaenman et coll., Opportunities for cost savings in corrections without sacrificing service quality: Inmate health care, Washington (D. C.), 2013, page 20.
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- Notes de fin de document xciv
-
PEW Charitable Trusts and MacArthur Foundation, State prison health care spending: An examination, 2014. Consulté au http://www.pewtrusts.org/mwg-internal/de5fs23hu73ds/progress?id=90xXyrs8KPMaqrCmWFgw_Lg5J4mOsLwoxa-1IUpxoP8. J. Reno et coll., Telemedicine can reduce correctional health care costs: An evaluation of a prison telemedicine network, Washington (D. C.), 1999.
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- Notes de fin de document xcv
-
J. Reno et coll., Telemedicine can reduce correctional health care costs: An evaluation of a prison telemedicine network, Washington (D. C.), 1999.
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- Notes de fin de document xcvi
-
M. Ollove, State prisons turn to telemedicine to improve health and save money, 2016. Consulté au http://www.pewtrusts.org/en/research-and-analysis/blogs/stateline/2016/01/21/state-prisons-turn-to-telemedicine-to-improve.
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- Notes de fin de document xcvii
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
Retour à la référence de la note de fin de document xcvii referrer
- Notes de fin de document xcviii
-
B. Barua, Waiting your turn: Wait times for health care in Canada, The Fraser Institute, Vancouver (C.-B.), 2015.
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- Notes de fin de document xcix
-
Santé Canada, Rencontre des premiers ministres sur les soins de santé, 2012. Consulté au http://canadiensensante.gc.ca/health-system-systeme-sante/services/quality-qualite/wait-attente/meeting-rencontre-fra.php?_ga=1.260626379.71184447.1475670956.
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- Notes de fin de document c
-
Association canadienne d'informatique de la santé, 2013 Canadian telehealth report, Toronto (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ci
-
Association canadienne d'informatique de la santé, 2013 Canadian telehealth report, Toronto (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cii
-
Association canadienne d'informatique de la santé, 2013 Canadian telehealth report, Toronto (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ciii
-
W. Glauser, M. Nolan et A. Remfry, Telemedicine on the rise across Canada, 2015. Consulté au http://healthydebate.ca/2015/06/topic/telemedicine-across-canada.
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- Notes de fin de document civ
-
W. Glauser, M. Nolan et A. Remfry, Telemedicine on the rise across Canada, 2015. Consulté au http://healthydebate.ca/2015/06/topic/telemedicine-across-canada.
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- Notes de fin de document cv
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 710-2-3 : Processus de transfèrement des détenus, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cvi
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015, page 3.
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- Notes de fin de document cvii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cviii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015, page 4.
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- Notes de fin de document cix
-
Inforoute Santé du Canada, Les nouveaux avantages provenant de l'utilisation du dossier médical électronique dans les cabinets de médecins, Toronto (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cx
-
Inforoute Santé du Canada, Les nouveaux avantages provenant de l'utilisation du dossier médical électronique dans les cabinets de médecins, Toronto (Ontario), 2013. D. Knight, Electronic medical records: Moving jails forward, 2009. Consulté au http://www.corrections.com/news/article/22296-electronic-medical-records-moving-jails-forward.
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- Notes de fin de document cxi
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015.
Retour à la référence de la note de fin de document cxii referrer
- Notes de fin de document cxiii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2011-2012, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document cxiv
-
Service correctionnel du Canada, Promotion de la santé. 2016. Consulté au http://infonet/eng/Sectors/HealthServices/PublicHealth/Pages/HealthPromotion.aspx.
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- Notes de fin de document cxv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement des Services de santé 2012-2013, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cxvi
-
Service correctionnel du Canada, Promotion de la santé. 2016. Consulté au http://infonet/eng/Sectors/HealthServices/PublicHealth/Pages/HealthPromotion.aspx.
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- Notes de fin de document cxvii
-
Service correctionnel du Canada, Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide à l'intention des détenus – Manuel du participant, Ottawa (Ontario), 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document cxvii referrer
- Notes de fin de document cxviii
-
Service correctionnel du Canada, Promotion de la santé. 2016. Consulté au http://infonet/eng/Sectors/HealthServices/PublicHealth/Pages/HealthPromotion.aspx.
Retour à la référence de la note de fin de document cxviii referrer
- Notes de fin de document cxix
-
A. Nolan et L. Stewart (non publié, en révision), Initiatives de promotion de la santé et d'éducation en matière de santé en milieu correctionnel : analyse documentaire, Service correctionnel du Canada, Ottawa (Ontario).
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- Notes de fin de document cxx
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 705 : Cadre du processus d'évaluation initiale et du Plan correctionnel, Ottawa (Ontario), 2014, p. 3.
Retour à la référence de la note de fin de document cxx referrer
- Notes de fin de document cxxi
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement des Services de santé 2012-2013, Ottawa (Ontario), 2013.
Retour à la référence de la note de fin de document cxxi referrer
- Notes de fin de document cxxii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé publique – Résultats de fin d'exercice 2013-14, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxiii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport ministériel sur le rendement, Ottawa (Ontario), 2014.
Retour à la référence de la note de fin de document cxxiii referrer
- Notes de fin de document cxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale – Résultats de fin d'année 2014-15, Ottawa (Ontario), 2015.
Retour à la référence de la note de fin de document cxxiv referrer
- Notes de fin de document cxxv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé publique – Résultats de fin d'exercice 2013-14, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé publique – Résultats de fin d'exercice 2013-14, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxvii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement de la Direction de la santé publique – Résultats de fin d'exercice 2013-14, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxviii
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 843 : Gestion des comportements d'automutilation et suicidaires chez les détenus, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cxxix
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2010-2011, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document cxxx
-
D. Zakaria, J. Thompson et F. Borgatta, La relation entre la connaissance du VIH et du VHC, l'éducation en matière de santé et les comportements à risque et visant à réduire les méfaits chez les détenus canadiens sous responsabilité fédérale (Rapport de recherche 195), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2010.
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- Notes de fin de document cxxxi
-
D. Zakaria, J. Thompson et F. Borgatta, La relation entre la connaissance du VIH et du VHC, l'éducation en matière de santé et les comportements à risque et visant à réduire les méfaits chez les détenus canadiens sous responsabilité fédérale (Rapport de recherche 195), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2010.
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- Notes de fin de document cxxxii
-
A. Nolan et L. Stewart (non publié, en révision), Initiatives de promotion de la santé et d'éducation en matière de santé en milieu correctionnel : analyse documentaire, Service correctionnel du Canada, Ottawa (Ontario).
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- Notes de fin de document cxxxiii
-
Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada, Évaluation de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada de 2008-09 à 2012-13, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxxiv
-
S. EI Saadany et coll., Economic burden of hepatitis C in Canada and the potential impact of prevention: Results from a disease model, The European Journal of Health Economics, 6(2), (2005), p. 159-165.
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- Notes de fin de document cxxxv
-
Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada, Évaluation de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada de 2008-09 à 2012-13, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxxvi
-
Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada, Évaluation de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada de 2008-09 à 2012-13, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxxxvii
-
D. Cohen, S. Wu et T. Farley., Comparing the cost-effectiveness of HIV prevention interventions, Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, 37(3), (2004), p. 1404-1414.
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- Notes de fin de document cxxxviii
-
D. Cohen, S. Wu et T. Farley., Comparing the cost-effectiveness of HIV prevention interventions, Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, 37(3), (2004), p. 1404-1414.
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- Notes de fin de document cxxxix
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur les infections transmissibles sexuellement, Ottawa (Ontario), 2013, p. 65; Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 800 : Services de santé, Ottawa (Ontario), 2014, p. 3.
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- Notes de fin de document cxl
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur l'examen national du Programme de traitement de substitution aux opiacés du SCC, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cxli
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 800 : Services de santé, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxlii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices 800-6 : Distribution de l'eau de Javel, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxliii
-
Service correctionnel du Canada Rapport sur la conformité et les risques opérationnels (automne 2015), Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxliv
-
Service correctionnel du Canada Rapport sur la conformité et les risques opérationnels (automne 2015), Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxlv
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016.
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- Notes de fin de document cxlvi
-
Service correctionnel du Canada, Processus normalisés des centres régionaux de traitement, Ottawa (Ontario), 2015, p. 1.
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- Notes de fin de document cxlvii
-
Service correctionnel du Canada, Vers un continuum de soins : Stratégie en matière de santé mentale du Service correctionnel du Canada, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document cxlviii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 12.
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- Notes de fin de document cxlix
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 30.
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- Notes de fin de document cl
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur la mesure du rendement de la Direction de la santé mentale, résultats à la fin de l'exercice 2014-2015, Ottawa (Ontario), 2015, p. 19.
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- Notes de fin de document cli
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 2.
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- Notes de fin de document clii
-
Service correctionnel du Canada, Vers un continuum de soins : Stratégie en matière de santé mentale du Service correctionnel du Canada, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document cliii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 22-23.
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- Notes de fin de document cliv
-
Infonet, Prévention du suicide et de l'automutilation, 2016. Consulté sur http://infonet/fra/Sectors/HealthServices/MentalHealth/Pages/SuicideandSIB.aspx.
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- Notes de fin de document clv
-
Service correctionnel du Canada, Comités régionaux sur les cas complexes de santé mentale : mandat, Ottawa (Ontario), s.d.
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- Notes de fin de document clvi
-
Service correctionnel du Canada, Données non publiées sur les Services de santé, 2016.
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- Notes de fin de document clvii
-
Service correctionnel du Canada, Comités régionaux sur les cas complexes de santé mentale : mandat, Ottawa (Ontario), 2016.
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- Notes de fin de document clviii
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 4.
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- Notes de fin de document clix
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 4.
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- Notes de fin de document clx
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document clxi
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document clxii
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document clxiii
-
Service correctionnel du Canada. Vérification du processus de mise en liberté, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document clxiv
-
Service correctionnel du Canada. Directive du commissaire 712-4 : Processus de mise en liberté, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document clxv
-
Service correctionnel du Canada. Directive du commissaire 566-12 : Effets personnels des délinquants, Ottawa (Ontario), 2015, p.10.
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- Notes de fin de document clxvi
-
Accord interprovincial sur l'admissibilité et la transférabilité, tel que cité dans Service correctionnel du Canada. Pièces d'identité des délinquants : examen et recommandations, Ottawa (Ontario), 2011, p. 11.
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- Notes de fin de document clxvii
-
Service correctionnel du Canada Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document clxviii
-
Service correctionnel du Canada. Directive du commissaire 860 : Argent des délinquants. Ottawa (Ontario), 2014, p. 3.
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- Notes de fin de document clxix
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 8.
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- Notes de fin de document clxx
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 11.
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- Notes de fin de document clxxi
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 13-14.
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- Notes de fin de document clxxii
-
Service correctionnel du Canada. Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document clxxiii
-
Service correctionnel du Canada. Formulaire national, Ottawa (Ontario), 2016, p.16; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 14; Service correctionnel du Canada. Directive du commissaire 712-4 : Processus de mise en liberté, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2 et 5-6.
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- Notes de fin de document clxxiv
-
Service correctionnel du Canada. Cadre national relatif aux soins de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document clxxv
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2015, p. 45 et 48.
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- Notes de fin de document clxxvi
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 7 et 51.
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- Notes de fin de document clxxvii
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 7; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 5.
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- Notes de fin de document clxxviii
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 45.
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- Notes de fin de document clxxix
-
MacDonald, S. F., L. A. Stewart et S. Feeley. Rapport de recherche : Incidence de l'Initiative sur la santé mentale dans la collectivité (ISMC) (rapport no R-337), 2014.
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- Notes de fin de document clxxx
-
Allegri et coll. Rapport d'évaluation - Initiative sur la santé mentale dans la collectivité, Ottawa (Ontario), 2008.
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- Notes de fin de document clxxxi
-
MacDonald, S. F., L. A. Stewart et S. Feeley. Rapport de recherche : Incidence de l'Initiative sur la santé mentale dans la collectivité (ISMC) (rapport no R-337), 2014.
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- Notes de fin de document clxxxii
-
Service correctionnel du Canada. Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale, Ottawa (Ontario), 2015, p.63.
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- Notes de fin de document clxxxiii
-
Service correctionnel du Canada. Rapport sur le rendement de la Direction de la santé mentale – Résultats de fin d'année 2014-15, Ottawa (Ontario), 2015, p.29.
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- Notes de fin de document clxxxiv
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, page 2; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 8 et 50.
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- Notes de fin de document clxxxv
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la prestation des services de santé mentale dans la collectivité, Ottawa (Ontario), 2014, p. 18.
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- Notes de fin de document clxxxvi
-
Service correctionnel du Canada. Cadre national relatif aux soins de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document clxxxvii
-
Service correctionnel du Canada, Nouvelle structure de gouvernance, 2015. Consulté sur http://infonet/fra/Sectors/HealthServices/Pages/governance.aspx.
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- Notes de fin de document clxxxviii
-
Agrément Canada, Service correctionnel du Canada, Services de santé, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document clxxxix
-
Agrément Canada, Service correctionnel du Canada, Services de santé, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxc
-
Service correctionnel du Canada, Rapport ministériel sur le rendement 2013-2014, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxci
-
Myers, R. et coll., « Burden of disease and cost of chronic hepatitis C virus infection in Canada », Canadian Journal of Gastroenterology and Hepatology, 28(5), 2014, 243-250.
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- Notes de fin de document cxcii
-
Rein, D. et coll., « The cost-effectiveness, health benefits, and financial costs of new antiviral treatments for hepatitis C virus », Clinical Infectious Disease 61(2), 2015, 157-68.
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- Notes de fin de document cxciii
-
Réseau canadien d'info-traitements sida (CATIE), Prévention et traitement du virus de l'hépatite C (VHC), s.d. Consulté sur http://www.catie.ca/fr/traitementactualites/traitementsida-191/agents-anti-vhc/prevention-traitement-virus-lhepatite-c-vhc.
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- Notes de fin de document cxciv
-
Rein, D. et coll., « The cost-effectiveness, health benefits, and financial costs of new antiviral treatments for hepatitis C virus », Clinical Infectious Disease 61(2), 2015, 157-68.
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- Notes de fin de document cxcv
-
Réseau canadien d'info-traitements sida (CATIE), À propos de quelques termes : RVS12 contre RVS24., s.d. Consulté sur http://www.catie.ca/fr/traitementactualites/traitementsida-207/virus-lhepatite-c/propos-quelques-termes-rvs12-contre-rvs24.
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- Notes de fin de document cxcvi
-
Pearlman, B. et N. Traub, « Sustained virologic response to antiviral therapy for chronic hepatitis C virus infection: A cure and so much more », Journal of Clinical Infectious Diseases 52(7), 2011, 889-900.
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- Notes de fin de document cxcvii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport trimestriel sur la santé publique, exercice 2013-2014, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cxcviii
-
Service correctionnel du Canada, Estimations de prévalence des maladies chroniques chez les détenus sous responsabilité fédérale, Ottawa (Ontario), 2015.
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- Notes de fin de document cxcix
-
Smith, J. et coll., Treatment outcomes for chronic hepatitis C infection with direct acting antivirals among inmates in federal corrections. Présentation à l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS), conférence nationale, Ottawa (Ontario), 10-12 avril 2016.
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- Notes de fin de document cc
-
Myers, R. et coll., « An update on the management of chronic hepatitis C: 2015 consensus guidelines from the Canadian Association for the Study of the Liver », Canadian Journal of Gastroenterology and Hepatology, 29(1), 2015, 19-34.
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- Notes de fin de document cci
-
Singal A.G. et coll., « A Sustained Viral Response Is Associated With Reduced Liver-Related Morbidity and Mortality in Patients With Hepatitis C Virus », Journal of Clinical Gastroenterology and Hepatology, (8), 2010, 280-288. Consulté le 21 septembre 2016 sur http://www.cghjournal.org/mwg-internal/de5fs23hu73ds/progress?id=LzDy1jjDi96bBAv9UIcPmTGoZH7EeLartCzJBPL5JMc,&dl.
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- Notes de fin de document ccii
-
Myers, R. et coll., « An update on the management of chronic hepatitis C: 2015 consensus guidelines from the Canadian Association for the Study of the Liver », Canadian Journal of Gastroenterology and Hepatology, 2015. Consulté le 30 août 2016 sur http://www.liver.ca/files/Professional_Education Partnerships/Information Resources_for_HCP/CASL_Hep_C_Consensus_Guidelines_Update_-_Jan_2015.pdf.
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- Notes de fin de document cciii
-
Agence de la santé publique du Canada, Rapport sur l'hépatite B et C au Canada : 2012, 2016. Consulté le 1er septembre 2016 sur http://canadiensensante.gc.ca/publications/diseases-conditions-maladies-affections/hepatitis-b-c-2012-hepatite-b-c/index-fra.php.
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- Notes de fin de document cciv
-
Tianhua, He. et coll., « Prevention of Hepatitis C by Screening and Treatment in United States Prisons », Annals of Internal Medicine, 164(2), 2015, 84-92.
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- Notes de fin de document ccv
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 800 : Services de santé, Ottawa (Ontario), 2013, p. 4.
Retour à la référence de la note de fin de document ccv referrer
- Notes de fin de document ccvi
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie d'intervention intensive pour les délinquantes, Ottawa (Ontario), 2011.
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- Notes de fin de document ccvii
-
Service correctionnel du Canada, Contrat conclu entre le Service correctionnel du Canada et l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, Ottawa (Ontario), 2008.
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- Notes de fin de document ccviii
-
Service correctionnel du Canada, Incidence de l'Initiative sur la santé mentale dans la collectivité (ISMC), R-337, Ottawa (Ontario), 2014; Allegri et coll., Rapport d'évaluation : Initiative sur la santé mentale dans la collectivité, Ottawa (Ontario), 2008.
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- Notes de fin de document ccix
-
Loi canadienne sur la santé, LRC 1985, ch. C-6. Consulté à l'adresse http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-6/page-2.html#docCont.
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- Notes de fin de document ccx
-
À moins d'indications contraires, les taux de prévalence autodéclarée proviennent de L. Stewart et coll., État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document ccxi
-
Service correctionnel du Canada, Estimations de prévalence des maladies chroniques chez les détenus sous responsabilité fédérale du SCC, Services de santé, Ottawa, Ontario, 2015.
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- Notes de fin de document ccxii
-
Gouvernement du Canada, Maladies du cœur – santé du cœur, 2015. Consulté au http://canadiensensante.gc.ca/diseases-conditions-maladies-affections/disease-maladie/heart-disease-fra.php?_ga=1.256875213.71184447.1475670956. M. Munro, First Nations need obesity prevention socio-economic issues contribute to hypertension, heart disease and diabetes epidemic, report says, 2012. Consulté le 26 janvier 2012 au http://www.naho.ca/blog/2012/01/26/first-nations-need-obesity-prevention-socio-economic-issues-contribute-to-hypertension-heart-disease-and-diabetes-epidemic-report-says/.
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- Notes de fin de document ccxiii
-
A. Nolan et L. Stewart, État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document ccxiv
-
L. Stewart et coll., État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-314), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxiv referrer
- Notes de fin de document ccxv
-
A. Nolan et L. Stewart, État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2014.
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- Notes de fin de document ccxvi
-
Beaudette et coll., La prévalence nationale des troubles mentaux chez les délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-357), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2015.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxvi referrer
- Notes de fin de document ccxvii
-
Beaudette et coll., La prévalence nationale des troubles mentaux chez les délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-357), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2015.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxvii referrer
- Notes de fin de document ccxviii
-
American Psychological Association, DSM-IV and DSM-5 criteria for the personality disorders, Washington (D. C.), 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxviii referrer
- Notes de fin de document ccxix
-
Beaudette et coll., La prévalence nationale des troubles mentaux chez les délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-357), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2015. Derkzen et coll., Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxix referrer
- Notes de fin de document ccxx
-
Derkzen et coll., Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxx referrer
- Notes de fin de document ccxxi
-
Derkzen et coll., Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxi referrer
- Notes de fin de document ccxxii
-
American Psychological Association, DSM-IV and DSM-5 criteria for the personality disorders, Washington (D. C.), 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxii referrer
- Notes de fin de document ccxxiii
-
M. Munetz et P. Griffin, Use of the sequential intercept model as an approach to decriminalization of people with serious mental illness, Psychiatric Services, 57(4), 2006, pages 544-549.
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- Notes de fin de document ccxxiv
-
Voir par exemple M. Compton et coll., Use of force preferences and perceived effectiveness of actions among Crisis Intervention Team (CIT) police officers and non-CIT officers in escalating psychiatric crisis involving a subject with Schizophrenia, Schizophrenia Bulletin, 37(4), 2011, pages 737-745. H. J. Steadman et M. Naples, Assessing the effectiveness of jail diversion programs for persons with serious mental illness and co-occuring substance abuse disorder, Behavioural Sciences and the Law, 23(2), 2005, pages 163-170.
C) A. Watson et coll., Outcomes of police contacts with persons with mental illness: The impact of CIT, Administration and Policy in Mental Health, 37(4), 2010, pages 302-317.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxiv referrer
- Notes de fin de document ccxxv
-
J. Thomas, Rapport sur le cadre d'évaluation de la diversification des modes de prestation de services, Ottawa, Ontario, 2010.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxv referrer
- Notes de fin de document ccxxvi
-
Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxvi referrer
- Notes de fin de document ccxxvii
-
Sarteschi et coll., Assessing the effectiveness of mental health courts: A quantitative review, Journal of Criminal Justice, 39(1), 2011, pages 12-20. J. Thomas, Rapport sur le cadre d'évaluation de la diversification des modes de prestation de services, Ottawa, Ontario, 2010.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxvii referrer
- Notes de fin de document ccxxviii
-
D. Farrington et C. Koegl, The monetary benefits and costs of the Stop Now and Plan Program for boys aged 6-11, based on the prevention of later offending, Journal of Quantitative Criminology, 31(2), 2014, pages 263-287.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxviii referrer
- Notes de fin de document ccxxix
-
C. Griffiths, Y. Dandurand et D. Murdoch, La réintégration sociale des délinquants et la prévention du crime, Centre national de prévention du crime, Sécurité publique Canada, Ottawa, Ontario, 2007.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxix referrer
- Notes de fin de document ccxxx
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie sur la santé mentale en milieu correctionnel au Canada : Un partenariat fédéral, provincial et territorial, Ottawa, Ontario, 2012.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxx referrer
- Notes de fin de document ccxxxi
-
Livingston et coll., Criminal justice diversion for persons with mental disorders: A review of best practices, Association canadienne pour la santé mentale, Vancouver, C.-B., 2008.
Retour à la référence de la note de fin de document ccxxxi referrer
- Notes de fin de document ccxxxii
-
N. Hall et C. Weaver, A framework for diversion of persons with a mental disorder in BC, Association canadienne pour la santé mentale, Vancouver, C.-B., 2008.
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- Notes de fin de document ccxxxiii
-
Heilbrun et coll., Community-based alternatives for justice-involved individuals with severe mental illness: Review of the relevant research, Criminal Justice and Behavior, 39(4), 2012, pages 351-419.
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- Notes de fin de document ccxxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2012-2013, Ottawa, Ontario, 2013.
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- Notes de fin de document ccxxxv
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2012-2013, Ottawa, Ontario, 2013.
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- Notes de fin de document ccxxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2012-2013. Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ccxxxvii
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2012-2013. Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ccxxxviii
-
Service correctionnel du Canada, Programme des services de santé : Maladies infectieuses, 2015. Consulté au http://infonet/eng/Regions/Prairie/OurRegion/Institutions/WebSites/EIFW/OurInstitution/Divisions/Interventions/HealthServices/Programs/Pages/InfectiousDiseases.aspx.
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- Notes de fin de document ccxxxix
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes 2008-2013, Ottawa (Ontario), 2009.
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- Notes de fin de document ccxl
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes 2008-2013, Ottawa (Ontario), 2009.
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- Notes de fin de document ccxli
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur le rendement du Secteur des services de santé 2012-2013. Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ccxlii
-
Service correctionnel du Canada, Programme des services de santé : Maladies infectieuses, 2015. Consulté au http://infonet/eng/Regions/Prairie/OurRegion/Institutions/WebSites/EIFW/OurInstitution/Divisions/Interventions/HealthServices/Programs/Pages/InfectiousDiseases.aspx.
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- Notes de fin de document ccxliii
-
Service correctionnel du Canada, Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide à l'intention des détenus : Manuel de l'animateur, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document ccxliv
-
Service correctionnel du Canada, Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide à l'intention des détenus : Manuel de l'animateur, Ottawa (Ontario), 2012.
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- Notes de fin de document ccxlv
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 843 : Gestion des comportements d'automutilation et suicidaires chez les détenus, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document ccxlvi
-
Service correctionnel du Canada, Atelier de sensibilisation et de prévention du suicide à l'intention des détenus : Manuel de l'animateur, Ottawa (Ontario), 2012
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- Notes de fin de document ccxlvii
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements. Ottawa (Ontario), 2014, p. 5, 8, 10 et 11; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 8 et 50.
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- Notes de fin de document ccxlviii
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2; Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 46.
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- Notes de fin de document ccxlix
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 50.
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- Notes de fin de document ccl
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 5.
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- Notes de fin de document ccli
-
Service correctionnel du Canada. Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 8.
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- Notes de fin de document cclii
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document ccliii
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document ccliv
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document cclv
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document cclvi
-
Service correctionnel du Canada. Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins, Ottawa (Ontario), 2014, p. 2.
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- Notes de fin de document cclvii
-
Service correctionnel du Canada. (2014). Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements, Ottawa (Ontario), 2014, p. 10.
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- Notes de fin de document cclviii
-
Données tirées du dépôt de données en octobre 2016 pour toutes les délinquantes, données à jour le 4 octobre 2016.
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- Notes de fin de document cclix
-
Derkzen et coll., Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2012; Nolan, A. et Stewart, L., État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document cclx
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 800 : Services de santé, Ottawa (Ontario), 2013, p. 4.
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- Notes de fin de document cclxi
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 578 : Stratégie d'intervention intensive dans les établissements pour femmes. Ottawa (Ontario), 2013, p. 5.
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- Notes de fin de document cclxii
-
Service correctionnel du Canada, La Stratégie de 2002 en matière de santé mentale pour les délinquantes, Ottawa (Ontario), 2002; Service correctionnel du Canada, Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes 2008-2013, Ottawa (Ontario), 2009; Infonet, Promotion de la santé, 2016. Consulté sur http://infonet/fra/Sectors/HealthServices/PublicHealth/Pages/HealthPromotion.aspx; Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016.
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- Notes de fin de document cclxiii
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes 2008-2013, Ottawa (Ontario), 2009.
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- Notes de fin de document cclxiv
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de lutte contre les maladies infectieuses pour les délinquantes 2008-2013, Ottawa (Ontario), 2009, p. 8.
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- Notes de fin de document cclxv
-
Service correctionnel du Canada, La Stratégie de 2002 en matière de santé mentale pour les délinquantes, Ottawa (Ontario), 2002, p. 5.
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- Notes de fin de document cclxvi
-
Service correctionnel du Canada, La Stratégie de 2002 en matière de santé mentale pour les délinquantes, Ottawa (Ontario), 2002, p. 24.
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- Notes de fin de document cclxvii
-
Hartle, Kelly, Mise en œuvre du nouveau mentorat par les pairs dans les établissements pour délinquantes, Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 16 mai 2016.
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- Notes de fin de document cclxviii
-
Données tirées du dépôt de données en octobre 2016 pour tous les délinquants autochtones, données à jour le 4 octobre 2016.
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- Notes de fin de document cclxix
-
Service correctionnel du Canada, Rapport sur les plans et les priorités 2016-17, Ottawa (Ontario), 2016; Sécurité publique Canada, Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, Ottawa (Ontario), 2015, p. 64.
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- Notes de fin de document cclxx
-
Beaudette et coll., La prévalence nationale des troubles mentaux chez les délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale nouvellement admis (R-357), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2015; Derkzen et coll., Besoins en santé mentale des délinquantes sous responsabilité fédérale (R-267), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2012; Nolan, A. et Stewart, L., État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014; Stewart et coll., État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin nouvellement admis sous responsabilité fédérale (R-314), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document cclxxi
-
Service correctionnel du Canada, Directive du commissaire 702 : Délinquants autochtones. Ottawa (Ontario), 2013, p. 3.
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- Notes de fin de document cclxxii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 5.
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- Notes de fin de document cclxxiii
-
Service correctionnel du Canada, Démarche de bien-être menant à une réinsertion sociale axée sur la santé et la sécurité : stratégie pour la santé des Autochtones 2009-2012, Ottawa (Ontario), 2010; Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur la communication de renseignements personnels sur la santé, Ottawa (Ontario), 2015; Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016; données tirées du Système de gestion des ressources humaines (SGRH) en septembre 2016.
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- Notes de fin de document cclxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Démarche de bien-être menant à une réinsertion sociale axée sur la santé et la sécurité : stratégie pour la santé des Autochtones 2009-2012, Ottawa (Ontario), 2010, p. 6.
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- Notes de fin de document cclxxv
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 11.
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- Notes de fin de document cclxxvi
-
Données tirées du dépôt de données en octobre 2016 pour tous les groupements ethniques, données à jour le 4 octobre 2016.
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- Notes de fin de document cclxxvii
-
Données tirées du dépôt de données en octobre 2016 pour tous les délinquants âgés (c.-à-d. les délinquants âgés de plus de 50 ans), données à jour le 4 octobre 2016.
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- Notes de fin de document cclxxviii
-
Association médicale canadienne, La santé et les soins de santé pour une population vieillissante, Ottawa (Ontario), 2013, p. 2.
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- Notes de fin de document cclxxix
-
Agence de la santé publique du Canada, Rapport sur l'état de la santé publique au Canada, Ottawa (Ontario), 2014, p. 3.
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- Notes de fin de document cclxxx
-
Nolan, A. et Stewart, L., État de santé physique déclaré par les nouvelles délinquantes purgeant une peine de ressort fédéral (R-332), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014; Stewart et coll., État de santé physique autodéclaré des délinquants de sexe masculin nouvellement admis sous responsabilité fédérale (R-314), Ottawa (Ontario), Service correctionnel du Canada, 2014.
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- Notes de fin de document cclxxxi
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur les installations correctionnelles fédérales, Ottawa (Ontario), 2014; Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015; Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016.
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- Notes de fin de document cclxxxii
-
Service correctionnel du Canada, Cadre national des services de santé essentiels, Ottawa (Ontario), 2015, annexe A.
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- Notes de fin de document cclxxxiii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices intégrées en santé mentale, Ottawa (Ontario), 2016, p. 28.
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- Notes de fin de document cclxxxiv
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur les installations correctionnelles fédérales, Ottawa (Ontario), 2014.
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- Notes de fin de document cclxxxv
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de prévention des chutes, Ottawa (Ontario), 2011; Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur les événements indésirables, Ottawa (Ontario), 2013; Infonet, Trousse de ressources sur les délinquants âgés, 2015. Consulté sur http://infonet/fra/SoloSites/ResponsivityPortal/SpecialNeedsResource/Pages/Aging_Offenders.aspx; Infonet, Peer Assisted Living Program (PAL), 2016. Consulté sur http://infonet/eng/Regions/Pacific/832rhc/service_delivery/Pages/mental_health_services.aspx.
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- Notes de fin de document cclxxxvi
-
Service correctionnel du Canada, Stratégie de prévention des chutes, Ottawa (Ontario), 2011, p. 9.
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- Notes de fin de document cclxxxvii
-
Service correctionnel du Canada, Lignes directrices sur les événements indésirables, Ottawa (Ontario), 2013.
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- Notes de fin de document cclxxxviii
-
Infonet, Peer Assisted Living Program (PAL), 2016. Consulté sur http://infonet/eng/Regions/Pacific/832rhc/service_delivery/Pages/mental_health_services.aspx.
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Footnotes
- Note de bas de page 1
-
Une liste exhaustive des DC comprenant un volet lié à la santé se trouve à l'annexe A.
- Note de bas de page 2
-
Les transitions dans les soins comprennent également les transfèrements entre des établissements du SCC.
- Note de bas de page 3
-
En anglais, le gouvernement fédéral a cessé d'utiliser le terme « Autochtones » pour décrire les membres issus des Premières Nations, les Inuits et les Métis; il utilise désormais le terme « Indigenous ». La transition a eu lieu lors de l'évaluation. Les instruments de collecte de données ont utilisé le terme « Aboriginal »; toutefois, le rapport d'évaluation l'a remplacé par le terme « Indigenous », le cas échéant.
- Note de bas de page 4
-
Un processus itératif et inductif d'analyse qualitative définit les nouveaux thèmes et la signification des données par un processus réflexif répétitif (voir Srivastava et Hopwood, 2009, et Patton, 1980).
- Note de bas de page 5
-
La plupart des répondants appartenaient aux groupes Soins infirmiers (53,9 %, n = 62) et Psychologie (18,3 %, n = 21), et les autres provenaient des secteurs suivants : travail social (7,8 %, n = 9), travail de bureau (6,1 %, n = 7), services administratifs (4,3 %, n = 5), pharmacie (2,6 %, n = 3), programmes de bien-être social (2,6 %; n = 3) et autres.
- Note de bas de page 6
-
Le plus important pourcentage de répondants provenait des classifications Soins infirmiers (46,4 %, n = 89) et Psychologie (24,0 %, n = 46). En outre, les répondants des classifications suivantes ont répondu aux questionnaires : services administratifs (8,9 %, n = 17), travail de bureau (7,3 %, n = 14), pharmacie (3,6 %, n = 7), travail social (3,1 %, n = 6), soutien technologique et scientifique (2,6 %, n = 5), direction et programmes de bien-être social (1,6 %, n = 3).
- Note de bas de page 7
-
La plupart des répondants travaillaient dans les établissements (94,5 %, n = 156), et une faible proportion, dans les administrations régionales (AR; 5,5 %, n = 9). Les répondaient travaillaient, pour la plupart, dans des établissements pour hommes (80,1 %; n = 125); quelques-uns (19,8 %, n = 31) ont indiqué travailler dans des établissements pour femmes. La plus forte proportion de répondants (38,9 %, n = 63) était les éducateurs, suivis des agents correctionnels (21,6 %, n = 35) et des employés travaillant dans les programmes de bien-être social (19,1 %, n = 31). Quelques répondants provenaient des secteurs suivants : services administratifs (12,3 %, n = 20), groupe de la direction (3,7 %; n = 6) et autres groupes (4,3 %, n = 7).
- Note de bas de page 8
-
Il y avait principalement deux catégories distinctes de répondants. Le plus important pourcentage de répondants provenait de l'équipe de gestion des cas (57 %, n = 165). Environ la moitié des répondants étaient des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (53 %, n = 87), et un faible nombre, des agents de libération conditionnelle en établissement (22 %, n = 36) et des responsables des agents de libération conditionnelle (13 %, n = 21). L'autre catégorie était le personnel des Services de santé (39 %, n = 112), dont certains répondants étaient des membres du personnel infirmier en établissement (34 %, n = 38), des membres du personnel infirmier spécialisé en santé mentale dans la collectivité (26 %, n = 29), et un petit nombre, des travailleurs sociaux cliniques (14 %; n = 16). Il restait un petit nombre de répondants non catégorisés (5 %, n = 14).
- Note de bas de page 9
-
Cette échelle a été adaptée d'Emploi et Développement social Canada.
- Note de bas de page 10
-
Certains problèmes de santé chroniques peuvent également donner lieu à des épisodes aigus (p. ex. crise cardiaque).
- Note de bas de page 11
-
Ces taux se fondant sur les autodéclarations de traumatismes crâniens actuels ou passés, ils peuvent donc regrouper un vaste éventail de blessures. Un examen des dossiers de santé a révélé que 2 % des délinquants présentaient des signes de lésions cérébrales actuelles ou récentes. Voir Service correctionnel du Canada (2015). Estimations de prévalence des maladies chroniques chez les détenus sous responsabilité fédérale du SCC. Services de santé, Ottawa (Ontario).
- Note de bas de page 12
-
On détermine qu'il y a un besoin en matière de santé mentale par le fait d'avoir bénéficié d'au moins un service axé sur un traitement de santé mentale ou d'avoir séjourné dans un centre de traitement au cours des six derniers mois.
- Note de bas de page 13
-
Désigne un taux de prévalence au cours d'une période d'un mois (taux de prévalence des troubles actuels [c.-à-d. troubles présents un mois avant l'étude]).
- Note de bas de page 14
-
Désigne un taux de prévalence au cours d'une période d'un an (expérience continue d'un trouble actif parmi les membres de l'échantillon [c.-à-d. au cours de l'année qui a précédé l'étude]).
- Note de bas de page 15
-
Le taux de prévalence au cours de la vie désigne la proportion d'une population qui a présenté un état particulier à un moment ou l'autre de la vie. On utilise ce taux pour parler des troubles de la personnalité parce que ces derniers se manifestent par des modes chroniques de comportement.
- Note de bas de page 16
-
Le SCC est membre du Groupe de travail FPT des responsables des services correctionnels sur la santé et la santé mentale.
- Note de bas de page 17
-
Le SCC travaille en partenariat avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales de l'ensemble du pays qui offrent du soutien aux délinquants présentant des besoins en matière de santé mentale, tant à l'échelle provinciale que nationale (p. ex. Commission de la santé mentale du Canada, Association canadienne pour la santé mentale, Organisation nationale de la santé autochtone, etc.).
- Note de bas de page 18
-
Cela suppose une collaboration avec le personnel de gestion de cas (p. ex. ALC en établissement et dans la collectivité) en vue d'évaluer les besoins psychologiques des délinquants souffrant de troubles mentaux, de cerner les ressources offertes dans la collectivité et d'établir des liens avec celles-ci, ainsi que d'établir des plans exhaustifs de continuité des soins qui faciliteront le maintien des services de santé mentale dans la collectivité.
- Note de bas de page 19
-
Les services comprennent une évaluation et une planification exhaustives des interventions, la prestation de services directs tels que le counseling individuel, la consultation du personnel de gestion de cas dans le but de faciliter la gestion des délinquants dans la collectivité, ainsi que la défense des intérêts des délinquants qui présentent des besoins en matière de santé mentale.
- Note de bas de page 20
-
Il a été démontré que les troubles des conduites chez les enfants et les jeunes sont un facteur précurseur de trouble de la personnalité chez les adultes, état particulièrement fréquent au sein de la population carcérale (Fazel, S. et Danesh, J. (2002). Serious mental disorder in 23000 prisoners: A systematic review of 62 surveys. The Lancet, 359(9306), pages 545-550.
- Note de bas de page 21
-
La TMS est un modèle de programme qui cible les jeunes ayant de graves problèmes de comportement en intervenant sur le plan des systèmes ou des paramètres liés aux comportements problématiques. (MST Services, Inc. (2015). Multisystemic therapy. Consulté au http://mstservices.com/what-is-mst/what-is-mst.)
- Note de bas de page 22
-
Par exemple, parmi l'échantillon des participants au programme Streets to Homes (programme offert à Toronto qui aide les sans-abris à se trouver un logement à long terme), un peu moins de la moitié présentait des troubles de santé mentale. Qui plus est, le nombre d'arrestations et d'incarcérations a diminué de 56 % et de 68 % respectivement (Ville de Toronto, 2009), tel que mentionné dans Centre de toxicomanie et de santé mentale et Conseil canadien de développement social (2011). Le logement : la clé du rétablissement – Évaluation des besoins en matière de logement et de services connexes des personnes ayant des problèmes de santé mentale ou une maladie mentale. Commission de la santé mentale du Canada, Calgary (Alberta).
- Note de bas de page 23
-
Bien que le présent document fasse mention d'« évaluations », il convient de noter que les processus et outils comportent également un volet de dépistage.
- Note de bas de page 24
-
Le dépistage des risques de chute est également effectué lors de l'évaluation initiale après 24 heures. Si les critères de dépistage sont respectés, les délinquants seront évalués selon l'échelle des chutes de Morse dans le but de déterminer s'il convient de mettre en œuvre des interventions axées sur la prévention des chutes.
- Note de bas de page 25
-
L'évaluation initiale de l'état de santé est également effectuée dans le cadre de l'évaluation initiale après 14 jours dans le cas des délinquants de 50 ans et plus ou de ceux qui ont besoin de soins particuliers, de façon à cerner les besoins spéciaux de ces populations en matière de services de santé.
- Note de bas de page 26
-
Les différents types d'admission de délinquants relatifs à chaque évaluation sont décrits à la page 61 de ce rapport.
- Note de bas de page 27
-
Pourcentage de délinquants interrogés lors de la période d'évaluation initiale qui ont affirmé s'être soumis à chacun des outils d'évaluation initiale de l'état de santé : évaluations après 24 heures et après 14 jours, 95 % (n = 95); dépistage des maladies infectieuses, 95 % (n = 93); et SIDTMEI, 89 % (n = 57).
- Note de bas de page 28
-
Le SCC met sur pied des comités d'enquête chaque fois qu'un incident grave se produit, en plus de procéder à des examens des cas de décès lorsque des délinquants décèdent de causes naturelles. Seuls les rapports des comités d'enquête liés à des questions de santé ont été examinés dans le cadre de la présente évaluation. Ces rapports avaient trait à une agression contre un membre du personnel, à une agression contre un détenu, au suicide d'un détenu, à la tentative de suicide d'un détenu, à un décès survenu à la suite d'une tentative de suicide, à une blessure qu'un détenu s'est infligée lui-même, à une interruption de surdose, à la prise d'un détenu en otage, à une blessure infligée à un détenu, ainsi qu'au décès d'un détenu dont la cause demeure inconnue.
- Note de bas de page 29
-
La présente évaluation s'est penchée sur les rapports disponibles au début des travaux, y compris des rapports rédigés et diffusés au cours de l'exercice 2012-2013.
- Note de bas de page 30
-
Dans la plupart des cas où une évaluation initiale de santé a été effectuée en retard, il s'agissait de l'évaluation après 14 jours. À terme, toutes ces évaluations ont été réalisées, et les rapports ne comportaient aucun élément de preuve indiquant que le moment auquel les évaluations ont été réalisées avait eu un effet sur les incidents. Dans le cadre de l'une des enquêtes, l'évaluation initiale de l'état de santé des délinquants de 50 ans et plus n'a pas été effectuée, mais rien n'indiquait que la non-réalisation de l'évaluation s'était répercutée sur l'incident.
- Note de bas de page 31
-
Moins du quart des répondants des services de santé familiers avec les outils évalués ont signalé des difficultés liées à l'exactitude des outils d'évaluation après 24 heures (23 %, n = 13), d'évaluation après 14 jours (22 %, n = 11) ou de dépistage des maladies infectieuses (14 %, n = 6). Quelques membres du personnel de santé ont signalé des difficultés relatives à l'orientation des délinquants vers les services de santé à la lumière des résultats de l'évaluation après 24 heures (24 %, n = 13), de l'évaluation après 14 jours (20 %, n = 10) ou du dépistage des maladies infectieuses (10 %, n = 4). Il convient de noter que le nombre de répondants variait selon l'outil d'évaluation, car les questions à ce sujet ont été posées seulement aux membres du personnel qui connaissaient chacun des outils.
- Note de bas de page 32
-
Selon des entrevues réalisées avec un échantillon de délinquants récemment admis au SCC (dans les 3 à 7 mois suivant l'admission).
- Note de bas de page 33
-
Pourcentage de délinquants interrogés à l'évaluation initiale qui étaient insatisfaits du moment auquel les évaluations initiales de l'état de santé sont effectuées (14 %, n = 15). Dans le cas des répondants au questionnaire du personnel, les pourcentages d'insatisfaction étaient les suivants : évaluation après 24 heures, 13 %, n = 8; évaluation après 14 jours, 20 %, n = 11; dépistage des maladies infectieuses, 20 %, n = 9; et SIDTMEI, 32 %, n = 7.
- Note de bas de page 34
-
Il n'a pas été possible d'examiner l'efficacité et la sur-identification des besoins pour tous les outils d'évaluation initiale de l'état de santé mentale, puisque l'information sur les orientations générés par les autres outils ne fait pas l'objet d'un suivi électronique.
- Note de bas de page 35
-
Le SIDTMEI répartit les délinquants en trois groupes : (1) les délinquants signalés, c.-à-d., ceux qui nécessitent un suivi en santé mentale; (2) les délinquants ayant des besoins indéterminés, c.-à-d., ceux qui présentent des besoins de niveau modéré en matière de services de santé mentale et pour lesquels le personnel de santé mentale est tenu de procéder à tout le moins à un examen du dossier pour déterminer s'il a besoin d'une évaluation ou de services de suivi en matière de santé mentale; et (3) les délinquants écartés, c.-à-d., ceux qui n'ont pas besoin de services de suivi en santé mentale.
- Note de bas de page 36
-
Parmi les délinquants ayant des besoins indéterminés, 39,5 % (n = 602, y compris 44 délinquants admis dans un centre régional de traitement) ont reçu un traitement de santé mentale et 60,5 % (n = 922) n'ont pas reçu de traitement.
- Note de bas de page 37
-
Ces pourcentages sont semblables à ceux qui sont présentés par Martin et coll. (2013), qui se sont penchés sur le modèle de notation appliqué dans la version actuelle du SIDTMEI pour tous les délinquants admis dans la région du Pacifique au cours d'une période de 15 mois, soit d'octobre 2006 à décembre 2007. Voir Martin, S.; Wamboldt, A.; O'Connor, S.; Fortier, J. et Simpson, A. (2013). A comparison of scoring models for computerise mental health screening for federal prison inmates. Criminal Behaviour and Mental Health, 23(1), pages 6-17.
- Note de bas de page 38
-
Aux fins de l'examen de la période d'évaluation initiale, les services axés sur le traitement n'ont été inclus que s'ils découlaient d'une référence effectuée dans les 4 mois suivant l'admission du délinquant. Les services axés sur le traitement comprennent le counseling individuel ou de groupe; le counseling individuel ou de groupe en matière de santé mentale; les cliniques psychiatriques; la formation axée sur l'acquisition de compétences, les soins de soi ou les activités de la vie quotidienne; les interventions relatives au suicide ou à l'automutilation; ainsi que la planification du traitement.
- Note de bas de page 39
-
La date d'admission dans un centre régional de traitement se situait entre la date d'admission du délinquant en 2013-2014 ou en 2014-2015 et la date d'extraction des données en septembre 2015.
- Note de bas de page 40
-
Cette information n'était pas disponible, puisque les sources de données relatives aux autres orientations vers des traitements de santé mentale (autre que le SIDTMEI) ne font l'objet d'aucun suivi électronique.
- Note de bas de page 41
-
Un délinquant a refusé l'orientation vers des services, et 49 délinquants ont refusé au moins un service de santé mentale, c'est-à-dire un service axé sur le traitement ou autre (tel qu'une évaluation qui aurait pu donner lieu à un service axé sur le traitement). Par conséquent, tous ces délinquants ont été inclus dans la catégorie des refus aux fins de cette analyse.
- Note de bas de page 42
-
D'autres problèmes pourraient s'être répercutés sur les résultats, y compris la possibilité que les références ou les traitements recommandés par le SIDTMEI aient lieu après la période d'évaluation initiale ou que des erreurs d'entrée de données aient été commises dans le SSSM.
- Note de bas de page 43
-
Les difficultés liées à la communication et à la culture comprennent la barrière linguistique et les obstacles qui résultent du fait que l'évaluation n'a pas permis de cerner les problèmes de santé mentale d'un délinquant en raison de différences culturelles relatives aux croyances entourant la santé mentale.
- Note de bas de page 44
-
En ce qui concerne le personnel, les pourcentages allaient de 61 % pour l'évaluation après 14 jours à 73 % pour le SIDTMEI ou le dépistage des maladies infectieuses (voir l'Annexe D : EFFICACITÉ DE L'ÉVALUATION INITIALE AU SEIN DE CERTAINES POPULATIONS DE DÉLINQUANTS pour de plus amples renseignements).
- Note de bas de page 45
-
Ce pourcentage représente les délinquants autochtones qui se sont dits intéressés à suivre un cheminement traditionnel de guérison et qui ont mentionné qu'aucun Aîné n'était présent lors des évaluations initiales de santé.
- Note de bas de page 46
-
Les lignes directrices relatives aux services de santé ne précisent pas qu'un Aîné doit être présent lors des évaluations initiales de l'état de santé, sauf dans le cas de l'évaluation du SIDTMEI, dans le cadre de laquelle les délinquants peuvent demander la présence d'un conseiller autochtone, comme le prévoient les Lignes directrices nationales - Version 2.2 (juin 2014).
- Note de bas de page 47
-
Ces outils d'évaluation sont appliqués selon des sources, des formats et des délais divers. Par exemple, l'évaluation après 24 heures est effectuée tôt dans le processus, par un membre du personnel infirmier, afin d'évaluer les besoins immédiats du délinquant. Le SIDTMEI est rempli après l'évaluation après 24 heures, par le délinquant lui-même qui répond à des questions sur un ordinateur; il vise à recueillir un plus vaste éventail de renseignements sur la santé mentale (y compris sur le TDAH et les déficiences cognitives).
- Note de bas de page 48
-
Il convient de noter que bon nombre de membres du personnel non clinique ont indiqué qu'ils ignoraient s'il y avait chevauchement ou non. Les pourcentages présentés ici représentent les membres du personnel qui étaient au courant du problème.
- Note de bas de page 49
-
Peu de membres du personnel (9 %, n = 4) ont dit avoir éprouvé des problèmes liés à la réalisation efficace du dépistage des maladies infectieuses.
- Note de bas de page 50
-
Les références peuvent aussi être effectuées à la suite d'une demande directe du délinquant ou d'observations du personnel.
- Note de bas de page 51
-
En ce qui concerne le chevauchement de l'orientation vers des services de santé mentale : à l'occasion (21 %), fréquemment (60 %), toujours (4 %).
- Note de bas de page 52
-
Le personnel des Services de santé a également indiqué qu'il existe une duplication de l'orientation entre les outils d'évaluation initiale des services de santé et les références recommandés par le personnel ou demandés par les délinquants. Il a également été mentionné que les mêmes références sont parfois demandés par différents membres du personnel (p. ex. personnel infirmier, agents correctionnels).
- Note de bas de page 53
-
Une fois que l'évaluation initiale d'un délinquant est terminée, et qu'il a été déterminé que celui-ci doit faire l'objet d'une orientation vers les services de santé mentale, on remplit les formulaires nécessaires, qui sont ensuite passés en revue par le psychologue en chef (ou son délégué) de manière à déterminer les mesures de suivi qui s'imposent. L'équipe chargée de la présente évaluation a examiné les données sur les services de santé mentale qui concernaient une cohorte constituée de tous les délinquants admis dans un établissement sous responsabilité fédérale en vertu d'un mandat de dépôt au cours d'une période de deux ans (2013-2014 et 2014-2015). Il importe de noter que l'on considère que les délinquants admis dans un centre régional de traitement présentent le niveau le plus élevé de besoins en matière de santé mentale et que l'information sur les services qui leur sont offerts n'est pas consignée de façon uniforme dans le SSSM. Par conséquent, les références consignés dans le SSSM relativement à des délinquants admis dans un centre régional de traitement ont été exclus de l'analyse, puisque les données n'auraient pas été exhaustives dans le cas de ces délinquants.
- Note de bas de page 54
-
De tous les délinquants qui ont fait l'objet d'au moins une référence (n = 5 643), 42 % (n = 2 368) n'ont bénéficié que d'une seule référence et 58 % (n = 3 275), de plusieurs (32 % ont fait l'objet de deux références et 26 %, de trois ou plus).
- Note de bas de page 55
-
Ces 68 délinquants étaient visés par 75 des références annulés en raison d'une duplication. Les références vers un professionnel de la santé mentale peuvent ensuite donner lieu à un traitement plus poussé ou être annulés par ce professionnel pour divers motifs, notamment la duplication.
- Note de bas de page 56
-
Le SSSM consigne l'identité de la personne qui a effectué une référence (p. ex. personnel de santé mentale, personnel des Services de santé, agent de libération conditionnelle, délinquant), mais ne précise pas l'outil d'évaluation à l'origine de cette référence.
- Note de bas de page 57
-
Quelque 5 % des délinquants ont fait l'objet de références au terme des trois évaluations; un autre 8 % des délinquants a été référé à l'issue de l'évaluation du SIDTMEI et de l'évaluation après 24 heures; 5 % ont été référés à l'issue de l'évaluation du SIDTMEI et de l'évaluation après 14 jours; et 3 % ont fait l'objet de références résultant des évaluations après 24 heures et après 14 jours.
- Note de bas de page 58
-
En ce qui concerne le chevauchement des références vers les services de santé physique : à l'occasion (26 %), fréquemment (46 %), toujours (8 %).
- Note de bas de page 59
-
L'information relative à l'orientation vers les services de santé physique ne fait pas actuellement l'objet d'un suivi électronique. Il a donc été impossible d'évaluer dans quelle mesure les références multiples vers les mêmes services peuvent être faits à partir des sources de données sur la santé physique.
- Note de bas de page 60
-
Il convient de noter qu'un petit pourcentage du personnel a constaté des chevauchements entre chacun des quatre grands outils d'évaluation des services de santé et d'autres outils également appliqués à l'évaluation initiale. Les répondants n'ont toutefois pas précisé quels étaient les autres outils concernant lesquels ils avaient observé une duplication de l'information sur la santé physique.
- Note de bas de page 61
-
Les services non essentiels de santé clinique peuvent comprendre les orthèses, les appareils respiratoires, les services chiropratiques et les traitements au fluorure. Il incombe au délinquant d'assumer les coûts de tels services. Les Services de santé peuvent contribuer à coordonner l'accès des délinquants à ces services.
- Note de bas de page 62
-
Rendez-vous liés à des problèmes de santé publique au cours de la dernière année : 90 % (n = 122) des délinquants ont dit avoir obtenu un rendez-vous avec un médecin, 61 % (n = 83) ont rencontré un membre du personnel infirmier et 32 % (n = 44) ont vu un dentiste.
- Note de bas de page 63
-
« Un traitement est offert aux délinquants du SCC dont on sait qu'ils souffrent d'une infection au VIH. Les décisions concernant le début d'un traitement et la poursuite de celui-ci compte tenu des effets secondaires, de la résistance ou de la réaction constituent des décisions cliniques qui sont prises par le spécialiste traitant et le patient. » [Traduction] (Page 14.)
- Note de bas de page 64
-
Les services intermédiaires de santé mentale ne font pas partie du champ d'application de la présente évaluation étant donné qu'au début de celle-ci, ces services n'avaient pas encore été entièrement mis en œuvre dans les établissements du SCC.
- Note de bas de page 65
-
Le roulement de la population carcérale désigne le nombre de délinquants qui se trouvent dans un établissement au cours d'une période donnée.
- Note de bas de page 66
-
Les services de santé mentale peuvent comprendre des séances de counseling, des interventions en situation de crise et la formation axée sur les compétences.
- Note de bas de page 67
-
Rendez-vous concernant la santé mentale au cours de la dernière année : quelques délinquants ont déclaré avoir eu un rendez-vous avec un psychiatre (24 %, n = 33), un psychologue (21 %, n = 29) ou un travailleur social (3 %, n = 4).
- Note de bas de page 68
-
Pourcentages de délinquants signalés qui ont bénéficié d'un suivi en 2014, par région : Atlantique, 99 % (n = 207); Québec, 98 % (n = 212); Ontario, 99 % (n = 270); Prairies, 93 % (n = 286); et Pacifique, 73 % (n = 53). Les délinquants doivent obtenir un service de suivi dans les 50 jours suivant leur admission ou dans les 40 jours suivant la référence.
- Note de bas de page 69
-
Il convient de noter que les pratiques de présentation de rapports peuvent différer d'une province à l'autre.
- Note de bas de page 70
-
Parmi les 6 autres appels, 1 délinquant a été admis à l'hôpital régional et 2 délinquants ont refusé les soins offerts; l'issue de l'appel est inconnue dans les 3 cas restants.
- Note de bas de page 71
-
Relevant du Département de la justice des États-Unis, les services correctionnels américains inclus dans l'examen étaient les établissements fédéraux des États du Colorado, de la Pennsylvanie, de la Louisiane, du Wyoming et du Texas.
- Note de bas de page 72
-
Parmi eux, n = 19 ont déclaré recevoir des soins continus pour des problèmes de santé clinique, n = 10 pour des problèmes de santé mentale, et n = 4 pour une maladie infectieuse, au moment de leur transfèrement.
- Note de bas de page 73
-
Sur la totalité des cinq régions du SCC ciblées par la surveillance du RCRO, des non-conformités ont été relevées dans les régions de l'Atlantique, du Québec, des Prairies et du Pacifique.
- Note de bas de page 74
-
Un sondage a été mené auprès de deux groupes de membres du personnel des Services de santé aux fins de la présente évaluation : ceux qui travaillent auprès des délinquants au moment de l'évaluation initiale et ceux qui travaillent auprès des délinquants au cours de leur incarcération (après le placement pénitentiaire). L'information présentée dans cette section a été recueillie auprès du personnel des Services de santé qui travaille auprès des délinquants au cours de leur incarcération. Certaines questions d'ordre général au sujet de l'accès aux services et de l'échange d'information ont cependant également été posées au personnel qui travaille auprès des délinquants au moment de l'évaluation initiale. Les réponses à ces questions ont ensuite été analysées afin de déceler des ressemblances ou des différences quant aux thèmes et aux enjeux. De façon générale, les réponses du personnel des deux groupes étaient similaires.
- Note de bas de page 75
-
Par exemple, un agent correctionnel n'a peut-être pas « besoin de savoir » quels médicaments particuliers le délinquant prend, mais il a besoin de connaître les effets que ces médicaments peuvent avoir sur la mobilité ou le comportement du délinquant et qui peuvent ainsi se répercuter sur la sécurité ou la gestion de cas.
- Note de bas de page 76
-
Il convient de noter que ces chiffres comprennent tous les rapports de comités d'enquête relatifs à des incidents ayant nécessité des enquêtes de niveau I et II qui ont été menées à terme en 2013-2014 et en 2014-2015. Les rapports de comités d'enquête de 2013-2014 et 2014-2015 n'étaient pas tous terminés au moment d'obtenir les données.
- Note de bas de page 77
-
La mise en œuvre du système dans tous les établissements des régions de l'Ontario et du Pacifique, ainsi que dans un établissement de chacune des autres régions, devrait débuter en septembre 2016. La mise en œuvre complète dans tous les établissements est prévue pour mars 2017.
- Note de bas de page 78
-
En ce qui concerne les délinquantes, le CEP et le Programme de soutien par les pairs pour délinquantes ont récemment été fusionnés dans un nouveau programme, le Programme de mentorat par les pairs, qui devrait être mis en œuvre en 2016-2017.
- Note de bas de page 79
-
L'information et les documents sur la santé sont présentés pendant la période d'admission (le plus souvent, le PSR et l'ASPSD) et tout au long de l'incarcération après le placement pénitentiaire (le plus souvent, le CEP/CEPA et des fiches de renseignements). Deux séries d'entrevues ont été réalisées auprès de deux groupes de délinquants différents – un à l'admission initiale et l'autre pendant l'incarcération (après le placement). Les résultats cités proviennent de l'un ou l'autre de ces groupes, s'il y a lieu.
- Note de bas de page 80
-
Excluant les établissements à sécurité maximale, les centres régionaux de traitement, les centres psychiatriques régionaux, les centres de réception et les pavillons de ressourcement.
- Note de bas de page 81
-
Les établissements n'avaient pas tous un programme de CEP actif (par région) : 4/5 (Atlantique), 7/9 (Québec), 10/11 (Ontario), 7/9 (Prairies), 7/7 (Pacifique).
- Note de bas de page 82
-
Les établissements offrant le CEPA étaient concentrés dans les régions ayant une forte population de délinquants autochtones, comme la région des Prairies et les pavillons de ressourcement.
- Note de bas de page 83
-
Tous les établissements n'avaient pas un programme de CEPA actif. Par région : 2/2 (Atlantique), 2/4 (Québec), 4/4 (Ontario), 10/11 (Prairies), 5/5 (Pacifique).
- Note de bas de page 84
-
Parmi les délinquants interrogés, 14 % (n = 21) ont participé au CEP et 7 % (n = 11) ont participé au CEPA afin de devenir « travailleur » pour le CEP et le CEPA, respectivement. Quelques délinquants (n = 8) ont précisé qu'ils étaient actuellement travailleurs ou bénévoles pour le CEP ou le CEPA.
- Note de bas de page 85
-
De plus, une version narrative du PSR peut être visionnée sur des écrans dans la salle d'attente des Services de santé.
- Note de bas de page 86
-
La plupart des délinquants ont aussi indiqué que les documents fournis dans le cadre du PSR (97 %, n = 37), du CEP/CEPA (95 %, n = 18) et de l'ASPSD (92 %, n = 35) étaient faciles à comprendre.
- Note de bas de page 87
-
VIH : Les délinquants (hommes et femmes) qui ont participé aux programmes d'éducation en matière de santé en savaient plus sur le VIH (83 %; 86 %) que ceux qui n'y avaient pas participé (78 %; 80 %).
- Note de bas de page 88
-
VHC : De même, les délinquants (hommes et femmes), qui avaient participé aux programmes d'éducation en matière de santé en savaient plus sur le VHC (73 %; 78 %) que ceux qui n'y avaient pas participé (68 %; 68 %).
- Note de bas de page 89
-
Un grand nombre de membres du personnel général estiment également que les programmes et les documents d'éducation en général avaient une incidence positive sur la connaissance des délinquants à propos des services et des programmes de santé offerts au SCC et la façon d'y avoir accès (67 %, n = 30).
- Note de bas de page 90
-
Coûts directs et indirects : soins médicaux, productivité de la main-d'œuvre, perte de qualité de vie.
- Note de bas de page 91
-
Les trois autres sont l'Agence de la santé publique du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Santé Canada.
- Note de bas de page 92
-
Les données de surveillance du SCC indiquent que la majorité des délinquants atteints du VIH/VHC ont contracté l'infection avant leur incarcération dans un établissement fédéral.
- Note de bas de page 93
-
Voici une liste plus détaillée de ces programmes et services : éducation et formation du personnel, dépistage et tests, normalisation des tests de dépistage du VIH, dépistage des dépendances, éducation et sensibilisation en matière de santé campagne de lutte contre le stigmate associé au VIH, programmes d'entraide par les pairs, évaluation des risques et counseling, vaccination, diagnostic et traitement des hépatites virales (A et B), counseling pour toxicomanes, traitement de substitution aux opioïdes, intervention d'urgence en cas de surdose et counseling, distribution d'eau de Javel, renvoi/counseling en santé mentale, distribution de condoms et de digues dentaires, prophylaxie post-exposition, traitement contre le VIH et le VHC, planification de la continuité des soins, diagnostic et traitement de la tuberculose.
- Note de bas de page 94
-
Ces résultats visent une période antérieure de deux ans et une période postérieure de deux ans.
- Note de bas de page 95
-
Dans les deux années suivant le début du PTEM, la proportion d'achèvement ou de participation avait plus que doublé pour les programmes de toxicomanie, passant d'environ 29 % à 63 % dans la période postérieure.
- Note de bas de page 96
-
Le risque de réincarcération était 36 % plus élevé chez les délinquants de sexe masculin n'ayant pas participé au PTEM que chez les délinquants qui y avaient participé et qui poursuivaient le traitement à la méthadone.
- Note de bas de page 97
-
Les membres du personnel des Services de santé et du personnel général ont déclaré que les condoms (99 %, n = 99; 91 %, n = 73), l'eau de Javel (83 %, n = 83; 86 %, n = 69), les digues dentaires (70 %, n = 70; 56 %, n = 45) et les lubrifiants (74 %, n = 74; 63 %, n = 50) étaient disponibles dans leur établissement, respectivement.
- Note de bas de page 98
-
Les services de santé mentale intermédiaires n'ont pas été inclus dans la portée de la présente évaluation, car ces services n'avaient pas encore été entièrement mis en œuvre dans les établissements du SCC au début de l'évaluation.
- Note de bas de page 99
-
Certains délinquants reçoivent des traitements à la fois dans un établissement ordinaire et dans un CRT. Aux fins d'analyse, ces délinquants ont été inclus dans le « groupe des CRT ». On a mis l'accent sur les effets des soins qu'ils ont reçus au CRT (c.-à-d. que les résultats « après le traitement » ont été évalués après les traitements reçus dans un CRT, peu importe si les traitements se sont poursuivis après le retour du délinquant en établissement).
- Note de bas de page 100
-
Les accusations d'infractions disciplinaires peuvent être différentes des incidents en établissement, car les membres du personnel correctionnel peuvent régler de façon informelle les incidents en établissement (DC 580; paragraphes 41(1) et (2) de la LSCMLC). Les incidents en établissement ont été inclus dans l'analyse si le délinquant a été considéré comme étant l'instigateur de l'incident ou y étant associé.
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- Note de bas de page 101
-
Il n'a pas été possible de procéder à une analyse statistique du placement en isolement sollicité en raison des faibles taux de l'indicateur.
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- Note de bas de page 102
-
En plus des voies de fait, du comportement et de l'automutilation, d'autres sous-catégories d'incidents sont consignées dans le SGD (p. ex. possession d'objets interdits, infractions contre les biens, évasions et décès). Même si toutes les sous-catégories ont été incluses dans l'analyse pour les « incidents généraux », seules les trois catégories ayant des liens théoriques aux besoins en santé mentale ont été incluses pour l'analyse des sous-incidents (c.-à-d. voies de fait, comportement, automutilation).
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- Note de bas de page 103
-
Au nombre des services axés sur les traitements, mentionnons les séances de counseling de groupe ou individuelles en santé mentale; les cliniques psychiatriques; la formation d'acquisition de compétences, les soins de soi et les activités de la vie quotidienne; les interventions en matière de suicide ou d'automutilation; la planification des traitements, les séances de counseling de groupe ou individuelles. De nombreux délinquants comptaient plusieurs « périodes de traitement », mais la période de traitement comptant le plus de services de traitement a été sélectionnée pour l'analyse.
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- Note de bas de page 104
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Des analyses statistiques distinctes n'ont pas été menées pour les délinquantes en raison du faible nombre de délinquantes qui reçoivent des traitements de santé mentale dans les établissements ordinaires. Cependant, les délinquantes font partie de l'échantillon général « tous les délinquants ».
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- Note de bas de page 105
-
Des analyses statistiques distinctes n'ont pas été menées pour les délinquantes en raison du faible nombre de délinquantes qui reçoivent des traitements de santé mentale dans les établissements ordinaires. Cependant, les délinquantes font partie de l'échantillon général « tous les délinquants ».
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- Note de bas de page 106
-
Les incidents liés au comportement comprennent les troubles mineurs/graves, les comportements perturbateurs, la toxicomanie, les problèmes disciplinaires, les menaces proférées à l'endroit du personnel/d'autrui et l'extraction de cellule.
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- Note de bas de page 107
-
Les délinquants dans le groupe témoin étaient 16,6 % (RR = 0,834; IC de 95 % = de 0,770 à 0,903) moins susceptibles d'être placés en isolement non sollicité vers la fin de leur peine, comparativement au début de leur peine.
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- Note de bas de page 108
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Les délinquants dans le groupe témoin étaient 15 % (RR = 1,150; IC de 95 % = de 1,028 à 1,288) plus susceptibles de terminer un cours ou d'obtenir des crédits vers la fin de leur peine, comparativement au début de leur peine.
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- Note de bas de page 109
-
Les délinquants dans le groupe témoin étaient 21,8 % (RR = 1,218; IC de 95 % = de 1,148 à 1,293) plus susceptibles de terminer un programme correctionnel national au milieu de leur peine, comparativement au début de leur peine.
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- Note de bas de page 110
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Les renvois sont examinés, et les délinquants peuvent ne pas être admis à un CRT parce qu'ils n'y sont pas admissibles ou qu'ils n'y consentent pas.
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- Note de bas de page 111
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Cette information a été tirée du SSSM pour la présente évaluation.
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- Note de bas de page 112
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Les délinquants recevant des traitements dans les CRT de deux régions ont été interrogés (n = 32) au sujet de leurs expériences à cet égard. En raison de l'état de santé variable de cette population et du nombre restreint de délinquants interrogés, les questions ont été posées de façon ouverte afin de favoriser la discussion sur certains thèmes liés à l'admission, aux traitements et aux services reçus.
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- Note de bas de page 113
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Certains des autres délinquants dans les CRT ont indiqué qu'ils n'étaient pas au courant de la planification du traitement ou qu'ils n'y avaient pas participé (21 %, n = 6). D'autres ont dit connaître le processus de planification (p. ex. avoir pris part à des rencontres), mais ils ne se rappelaient pas avoir participé à l'élaboration de leurs objectifs et de leur plan de traitement (32 %, n = 9).
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- Note de bas de page 114
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La mise en œuvre des soins de santé mentale intermédiaire a été terminée en avril 2016.
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- Note de bas de page 115
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Si, après évaluation au moyen de l'EBSM, on détermine que les délinquants n'ont pas de besoins ou des besoins faibles, les soins de soi peuvent également être une option, au besoin (p. ex. des séances psychoéducatives sur un certain sujet de santé mentale ou le perfectionnement de compétences).
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- Note de bas de page 116
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Le Secteur des services de santé a indiqué que les données électroniques sur l'EBSM n'étaient pas toujours entrées comme requis.
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- Note de bas de page 117
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Il faut faire preuve de prudence dans l'interprétation des résultats des membres du personnel général en raison du nombre restreint de répondants.
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- Note de bas de page 118
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La vérification du processus de libération (2012) a également révélé que des délinquants n'étaient pas toujours mis en liberté avec leurs médicaments.
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- Note de bas de page 119
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Récupérés dans l'entrepôt de données le 28 février 2016 pour tous les délinquants ayant un dossier actif à cette date. Les délinquants étaient codés comme ayant une carte de santé si leur dossier le plus récent dans le SGD indiquait qu'ils avaient une carte de santé en leur possession, dans leurs effets personnels, ou que cette carte était entre les mains d'une personne offrant du soutien dans la collectivité.
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- Note de bas de page 120
-
La vérification a échantillonné des dossiers de mise en liberté de la période allant d'avril 2010 à mars 2011.
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- Note de bas de page 121
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D'après la consultation menée auprès des directeurs régionaux des Services de santé (DRSS) en août 2016.
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- Note de bas de page 122
-
D'après la consultation menée auprès des DRSS en août 2016.
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- Note de bas de page 123
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Le Rapport sur l'essentiel de l'état de santé à la mise en liberté comprend d'autres renseignements liés à la santé en ce qui concerne la mise en liberté, notamment les rendez-vous requis avec des spécialistes de la santé dans la collectivité ainsi que les besoins en matière d'adaptation liés à des déficiences fonctionnelles et/ou cognitives, etc.
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- Note de bas de page 124
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Comprenant : planificateurs cliniques de la continuité des soins, membres du personnel infirmier en santé mentale dans la collectivité, travailleurs sociaux cliniques.
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- Note de bas de page 125
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Il convient de souligner que les membres du personnel n'ont pas tous répondu à cette question. Les pourcentages sont déclarés en fonction du nombre total de réponses du personnel à cette question.
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- Note de bas de page 126
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Comprenant : planificateurs cliniques de la continuité des soins, membres du personnel infirmier en santé mentale dans la collectivité, travailleurs sociaux cliniques.
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- Note de bas de page 127
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Des cliniques d'identification dans la collectivité sont offertes dans de multiples régions, par exemple par l'intermédiaire de centres de ressources de logements communautaires, de centres de santé communautaire, des cliniques d'aide juridique et d'autres organismes de services communautaires.
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- Note de bas de page 128
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Cela s'ajoute aux dépenses en services de santé dans la collectivité dans d'autres domaines comme la santé mentale et autres coûts liés à l'administration générale, aux soins infirmiers ou à la méthadone.
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- Note de bas de page 129
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Source : Système intégré de gestion des finances et du matériel (SIGFM), données extraites en septembre 2016.
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- Note de bas de page 130
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Le type de médicament dicte la durée de la provision fournie à la libération. Conformément au Formulaire national du SCC, une provision de médicaments non narcotiques et non contrôlés est généralement fournie pour 14 jours, tandis qu'une provision de narcotiques et de médicaments contrôlés (p. ex. pour le traitement du TDAH) est fournie pour une période de trois jours, et si le médecin le juge approprié. Cette distinction n'est pas clarifiée dans les Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements ou la DC 712-4 Processus de mise en liberté.
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- Note de bas de page 131
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Il faut interpréter ces données avec prudence, car les profils de risque n'étaient pas équivalents entre les groupes, et la taille du groupe pour les délinquantes était trop petite pour permettre une analyse de survie, et seule une analyse de période de suivi fixe a été effectuée.
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- Note de bas de page 132
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Les services de santé mentale dans la collectivité offerts aux délinquants peuvent comprendre un counseling en santé mentale (individuel ou en groupe), des services d'accompagnement, l'intervention en cas de tentative de suicide ou d'automutilation, des évaluations, etc.
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- Note de bas de page 133
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Délai de la PCCS : « La rapidité de la PCCS est fonction de la date de mise en liberté prévue du délinquant, du processus de gestion des cas et du niveau de besoins prévu. »
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- Note de bas de page 134
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Les autres membres du personnel ont déclaré être « ni d'accord ni en désaccord » (21 %, n=30) ou « pas du tout d'accord/tout à fait d'accord » (36 %, n=52).
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- Note de bas de page 135
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Notre échantillon comprenait des délinquants qui en étaient à leur première mise en liberté sous condition (2014-2015), mais seulement s'ils demeuraient dans la collectivité pendant 30 jours ou plus (ce qui leur donnait ainsi le temps de recevoir des services de santé mentale).
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- Note de bas de page 136
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Le besoin en santé mentale s'entend d'un délinquant qui a reçu des services de santé mentale axés sur le traitement six mois avant sa mise en liberté. Veuillez noter que cela fournit une approximation du besoin. Des renseignements fiables provenant d'autres données (comme l'Échelle des besoins en santé mentale) n'étaient pas disponibles. Par conséquent, le fait de bénéficier de services de santé mentale axés sur le traitement en établissement six mois avant la mise en liberté a été utilisé comme indicateur indirect du besoin en santé mentale du délinquant.
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- Note de bas de page 137
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L'absence de besoin en santé mentale désignait des délinquants qui n'avaient pas reçu de services axés sur le traitement dans les six mois précédant la mise en liberté.
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- Note de bas de page 138
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La Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins a été mise au point en avril 2013 à titre de référence accompagnant les Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements.
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- Note de bas de page 139
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Les chiffres et pourcentages reflètent le nombre d'employés ayant déclaré que chacune des catégories suivantes de membres du personnel effectuaient « souvent » ou « toujours » le suivi à l'égard des plans cliniques de continuité des soins.
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- Note de bas de page 140
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D'après 65 % (n=50) des membres du personnel ayant répondu à cette question, au moins 20 % des délinquants étaient mis en liberté dans une région disposant d'un nombre limité de spécialistes de la santé mentale dans la collectivité.
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- Note de bas de page 141
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La figure 1 présente la proportion de membres du personnel ayant convenu que la structure de gouvernance avait eu un effet sur certains enjeux. Les autres membres du personnel n'estimaient pas que la structure de gouvernance avait eu une incidence ou ont fourni la réponse neutre « Ni en accord, ni en désaccord ».
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- Note de bas de page 142
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Cela comprenait les membres du personnel des services de santé et du personnel général en établissement et dans la collectivité.
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- Note de bas de page 143
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Certains membres du personnel des services de santé (31 %, n = 40) étaient en désaccord ou fortement en désaccord avec l'énoncé selon lequel les services de santé destinés aux délinquants ayant de multiples besoins en matière de soins de santé sont offerts de façon intégrée afin de mieux répondre à leurs besoins. Quelques-uns (16 %, n = 20) n'étaient ni en accord ni en désaccord avec l'énoncé selon lequel les services de santé destinés aux délinquants ayant de multiples besoins en matière de soins de santé sont offerts de façon intégrée.
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- Note de bas de page 144
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La Direction générale de la santé mentale diffuse également ses renseignements en établissant une distinction entre les sexes et le statut d'Autochtone ou de non-Autochtone.
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- Note de bas de page 145
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Planification de la santé publique : 26 % (n = 23) en accord; 38 % (n = 33) ni en accord, ni en désaccord; et 36 % (n = 31) en désaccord. Planification de la santé clinique : 33 % (n = 32) en accord; 34 % (n = 33) ni en accord, ni en désaccord; et 32 % (n = 31) en désaccord. Planification de la santé mentale : 34 % (n = 37) en accord; 36 % (n = 39) ni en accord, ni en désaccord; et 31 % (n = 34) en désaccord.
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- Note de bas de page 146
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Les dépenses de programmes directes comprennent les dépenses liées aux résultats stratégiques (garde, interventions correctionnelles et surveillance dans la collectivité), mais excluent les dépenses liées aux services internes.
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- Note de bas de page 147
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La recherche a révélé qu'une rechute tardive survient chez moins de 1 % des patients.
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- Note de bas de page 148
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Les taux de prévalence présentés dans cette section se fondent sur l'information autodéclarée par les délinquants à l'admission et ne tiennent pas compte des résultats des tests effectués dans le cadre de l'évaluation initiale. Les taux de maladies infectieuses autodéclarées peuvent être inférieurs aux taux réels de prévalence. Des renseignements sur les taux de prévalence associés à des groupes particuliers de délinquants du SCC pour la période de 2000 à 2006 sont présentés au http://www.csc-scc.gc.ca/publications/infdscfp-2005-06/tb-fra.shtml.
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- Note de bas de page 149
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Étant donné les fréquences d'autodéclaration inférieures à cinq, les taux de prévalence des infections au VHC et au VIH ont été présentés ensemble dans le rapport de recherche consulté.
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- Note de bas de page 150
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Ces chiffres concernent des taux actuels de prévalence au cours d'un mois.
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- Note de bas de page 151
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Il convient d'user de prudence au moment d'interpréter ces résultats, étant donné le faible nombre de délinquants d'origine autochtone dans certaines catégories.
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- Note de bas de page 152
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Des taux actuels sont présentés dans la mesure du possible. Dans certains cas toutefois, seuls des taux au cours de la vie étaient disponibles.
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- Note de bas de page 153
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Pourcentage des répondants au questionnaire à l'intention du personnel des Services de santé ne faisant état d'aucun problème ou obstacle relatif aux délinquants autochtones : évaluation après 24 heures, 82 %, n = 44; évaluation après 14 jours, 80 %, n = 41; dépistage des maladies infectieuses, 86 %, n = 36; et SIDTMEI, 72 %, n = 13. Aucun délinquant autochtone interrogé à l'évaluation initiale n'a signalé d'obstacle particulier en ce qui a trait aux évaluations (0 %, n = 31).
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- Note de bas de page 154
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Pourcentage des répondants au questionnaire à l'intention du personnel des Services de santé ayant mentionné que des Aînés ne sont jamais ou sont rarement présents au moment de l'administration des outils d'évaluation initiale : évaluation après 24 heures, 64 %, n = 38; évaluation après 14 jours, 61 %, n = 34; dépistage des maladies infectieuses, 73 %, n = 33; et SIDTMEI, 73 %, n = 16.
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- Note de bas de page 155
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Parmi les délinquants qui ont participé à la présente évaluation, 33 % (n = 34) se sont déclarés Autochtones des Premières Nations (84 %, n = 27) ou Métis (16 %, n = 5), et 68 % (n = 23) d'entre eux ont dit souhaiter s'engager dans un cheminement de guérison traditionnel.
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- Note de bas de page 156
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Évaluation après 24 heures : 97 % (n = 4 192) de l'ensemble de la population de délinquants (Autochtones et non-Autochtones) ont été soumis à un dépistage dans les délais prescrits, comparativement à 94 % (n = 904) des délinquants autochtones. Évaluation après 14 jours : 70 % (n = 3 010) de l'ensemble de la population de délinquants (Autochtones et non-Autochtones) ont été soumis à un dépistage dans les délais prescrits, comparativement à 70 % (n = 659) des délinquants autochtones.
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- Note de bas de page 157
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Pourcentages des répondants au questionnaire à l'intention du personnel des Services de santé qui n'ont mentionné aucun obstacle ou problème concernant les délinquants membres de minorités visibles : évaluation après 24 heures, 83 %, n = 45; évaluation après 14 jours, 77 %, n = 39; dépistage des maladies infectieuses, 85 %, n = 34; et SIDTMEI, 67 %, n = 12.
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- Note de bas de page 158
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Pourcentages des répondants au questionnaire à l'intention du personnel des Services de santé qui n'ont mentionné aucun obstacle ou problème concernant les délinquants âgés : évaluation après 24 heures, 80 %, n = 44; évaluation après 14 jours, 86 %, n = 44; dépistage des maladies infectieuses, 88 %, n = 35; et SIDTMEI, 75 %, n = 12. Presque tous les délinquants âgés qui ont répondu à cette question d'entrevue ont indiqué qu'ils n'avaient pas éprouvé de problème particulier lors des évaluations initiales (93 %, n = 13).
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- Note de bas de page 159
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Il est difficile de tirer des conclusions de cette information étant donné le petit nombre de répondants qui ont déclaré appartenir au groupe des délinquants âgés (c.-à-d. âgés de plus de 50 ans) lors des entrevues menées au cours de la période d'évaluation initiale (n = 16). Les exigences et les services liés à la santé des délinquants âgés seront examinés dans le cadre des autres volets de la présente évaluation chaque fois que la situation le permet.
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- Note de bas de page 160
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Pourcentages des répondants au questionnaire à l'intention du personnel des Services de santé qui n'ont mentionné aucun obstacle ou problème concernant les délinquantes : évaluation après 24 heures, 88 %, n = 28; évaluation après 14 jours, 88 %, n = 30; dépistage des maladies infectieuses, 90 %, n = 26; et SIDTMEI, 100 %, n = 11. Presque toutes les délinquantes interrogées à l'évaluation initiale ont indiqué qu'elles n'avaient pas éprouvé de problème particulier lors des évaluations initiales (95 %, n = 19). Quelque 20 % (n = 21) des délinquants qui ont participé à la présente évaluation étaient des femmes.
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- Note de bas de page 161
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Évaluation après 24 heures : 97 % (n = 4 192) de l'ensemble de la population de délinquants (hommes et femmes) ont été soumis à un dépistage dans les délais prescrits, comparativement à 98 % (n = 232) des délinquantes. Évaluation après 14 jours : 70 % (n = 3 010) de l'ensemble de la population de délinquants (hommes et femmes) ont été soumis à un dépistage dans les délais prescrits, comparativement à 87 % (n = 204) des délinquantes. SIDTMEI : 84 % (n = 3 538) de l'ensemble de la population de délinquants (hommes et femmes) a utilisé cet outil dans les délais prescrits, comparativement à 80 % (n = 189) des délinquantes.
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- Note de bas de page 162
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Des membres du personnel des Services de santé ont déclaré que le PSR contenait de l'information sur les services de santé offerts au SCC (87 %, n = 33), sur la façon d'obtenir ces services (92 %, n = 35) et sur la façon de prévenir les maladies infectieuses en milieu carcéral (95 %, n = 36).
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- Note de bas de page 163
-
La Matrice (outil) pour la planification de la continuité des soins a été mise au point en avril 2013 à titre de référence accompagnant les Lignes directrices sur la planification de la continuité des soins et les transfèrements.
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- Note de bas de page 164
-
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs, c'est-à-dire ceux qui sont incarcérés dans un établissement du SCC, qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, qui sont en détention temporaire, qui font l'objet d'une surveillance active et qui ont été illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
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- Note de bas de page 165
-
Les résultats pour la santé physique étaient fondés sur un examen, mené à partir du dossier, des besoins en santé signalés par les délinquants au moment de l'évaluation initiale, et les résultats liés à la santé mentale ont été obtenus à partir d'outils cliniques utilisés auprès d'un échantillon de délinquants.
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- Note de bas de page 166
-
Les autres membres du personnel ont dit être « ni en accord, ni en désaccord » ou « en désaccord/fortement en désaccord ».
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- Note de bas de page 167
-
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs, c'est-à-dire ceux qui sont incarcérés dans un établissement du SCC, qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, qui sont en détention temporaire, qui font l'objet d'une surveillance active et qui ont été illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
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- Note de bas de page 168
-
Les résultats pour la santé physique étaient fondés sur un examen de dossier des besoins en santé signalés par les délinquants au moment de l'évaluation initiale, et les résultats liés à la santé mentale ont été obtenus à partir d'outils cliniques utilisés auprès d'un échantillon de délinquants.
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- Note de bas de page 169
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Les services respectant la culture sont fournis par des professionnels qui connaissent et comprennent la culture autochtone et qui sont ouverts aux choix des délinquants concernant les pratiques de guérison autochtones traditionnelles et qui les soutiennent.
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- Note de bas de page 170
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La collaboration à l'intérieur et à l'extérieur du SCC signifie, à l'interne, la collaboration entre l'AC, les AR et chaque établissement du SCC; et entre le Secteur des services de santé et la Direction des initiatives pour les Autochtones. À l'externe, la collaboration devrait survenir entre les partenaires internes et la collectivité autochtone, ainsi qu'à l'échelle fédérale, provinciale/territoriale.
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- Note de bas de page 171
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Les autres membres du personnel ont dit être « ni en accord, ni en désaccord » ou « en désaccord/fortement en désaccord ».
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- Note de bas de page 172
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La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs, c'est-à-dire ceux qui sont incarcérés dans un établissement du SCC, qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, qui sont en détention temporaire, qui font l'objet d'une surveillance active et qui ont été illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
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- Note de bas de page 173
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Les autres membres du personnel ont dit être « ni en accord, ni en désaccord » ou « en désaccord/fortement en désaccord ».
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- Note de bas de page 174
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La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs, c'est-à-dire ceux qui sont incarcérés dans un établissement du SCC, qui ont obtenu une permission de sortir d'un établissement du SCC, qui sont en détention temporaire, qui font l'objet d'une surveillance active et qui ont été illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
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- Note de bas de page 175
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Les résultats pour la santé physique étaient fondés sur un examen, mené à partir du dossier, des besoins en santé signalés par les délinquants au moment de l'évaluation initiale.
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- Note de bas de page 176
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Pavillons de ressourcement exploités par le SCC.
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- Note de bas de page 177
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En date d'août 2015, l'âge minimal pour mener une évaluation des délinquants incarcérés est passé de 50 ans ou plus à 65 ans ou plus.
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- Note de bas de page 178
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L'évaluation du « risque de chute » est une pratique organisationnelle exigée par Agrément Canada.
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- Note de bas de page 179
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Les autres membres du personnel ont dit être « ni en accord, ni en désaccord » ou « en désaccord/fortement en désaccord ».
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