Rapport d’évaluation : Sécurité en établissement
Rapports d'évaluation
Dossier no 394-2-95
Rapport d’évaluation : Sécurité en établissement
Division de l'évaluation
Secteur des politiques
Février 2015
Contributions
Auteurs
Kelly E. Morton Bourgon
Bertha May
Lysiane Paquin-Marseille
Elizabeth Loree
Avec la contribution de :
Bernard Marquis
Irene Roberts
David Hubka
Joel Ndayubaha
Adam Crawford
Sean Horne
Brittany MacDonald
Colleen MacDonald
Terri-Lynne Scott
Remerciements
L’équipe d’évaluation souhaite exprimer sa gratitude aux nombreuses personnes qui ont contribué à la présente évaluation et fourni de précieux renseignements sur la sécurité en établissement.
Premièrement, nous tenons à remercier les nombreux gestionnaires et employés, ainsi que les délinquants qui ont pris le temps de participer aux entrevues menées dans divers établissements. Nous voulons également remercier les membres de la direction et du personnel de ces établissements qui ont répondu à divers questionnaires, ainsi que les employés des administrations centrale et régionales, et ceux de diverses organisations collaborant avec le SCC qui ont participé aux entrevues.
L’équipe apprécie énormément l’aide et les commentaires fournis par la Direction de la sécurité, notamment la Division de la sécurité préventive et du renseignement de sécurité, la Division des opérations et des procédures en matière de sécurité, et les responsables du Programme de protection des employés.
Nous tenons également à remercier les nombreux employés des directions et des secteurs du SCC qui ont fourni des données en vue de l’évaluation : le personnel des Services de gestion financière de la Direction générale du contrôleur, qui a fourni les données financières; le personnel de la Division de la gestion du rendement, qui a facilité la collecte de données sur les incidents dans Rendement Direct; le personnel responsable la Direction générale des stratégies, de la planification, des mesures et des rapports, qui a fourni des données sur les ressources humaines; la Direction des relations de travail, qui a fourni les données internes du SCC. En outre, nous tenons à remercier Emploi et Développement social Canada, qui nous a transmis des données relatives aux plaintes et aux refus de travail invoquant le Code canadien du travail.
L’équipe adresse également ses remerciements au Secteur de la vérification interne et à la Direction de la recherche, qui nous ont fourni des renseignements complémentaires issus de leurs vérifications et de leurs rapports de recherche.
D’autres groupes au sein du SCC ont fourni des renseignements et des conseils précieux : la Direction générale de la planification stratégique, des rapports et des systèmes des ressources humaines; la Direction de l’apprentissage et du perfectionnement, en particulier le personnel de la Division de l’implantation nationale des programmes d’apprentissage, du partenariat et de l’infrastructure; la Direction des installations; la Division des horaires de travail et du SHD.
L’équipe tient également à remercier le Syndicat des agents correctionnels du Canada.
Nous voulons en outre exprimer notre reconnaissance à tous les employés de la Division de l’évaluation qui ont contribué à la présente évaluation, en menant des entrevues, en codifiant des données ou en révisant les versions provisoires du rapport.
Enfin, l’équipe d’évaluation tient à remercier toutes les autres personnes ayant contribué à la présente évaluation et que nous n’avons pas mentionnées ici.
Résumé
La sécurité dans les établissements correctionnels est pertinente dans le cadre de leurs activités quotidiennes, et pour la sécurité de tous les Canadiens. Les activités liées à la sécurité en établissement, prévues par la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC, 1992), vont dans le sens des nouvelles lois adoptées par le gouvernement fédéral, comme la Loi sur la sécurité des rues et des communautés (2012). Elles appuient également les priorités stratégiques du gouvernement fédéral et du SCC.
L’évaluation a été menée conformément à la Politique sur l’évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor et au Plan quinquennal de la Division de l’évaluation. On en a déterminé la portée grâce à diverses activités visant à établir les priorités de l’évaluation. Ainsi, l’évaluation a porté sur trois volets clés : 1) gestion des ressources humaines et sécurité du personnel; 2) sécurité préventive et renseignement; 3) activités liées à la sécurité en établissement. Dans le cadre de l’évaluation, on a recueilli à la fois des données qualitatives et quantitatives, et utilisé des méthodes d’analyse.
Volet 1 - Gestion des ressources humaines et sécurité du personnel
Ces éléments sont essentiels à l’exploitation d’un établissement correctionnel en toute sécurité. Dans le cadre du volet 1, nous avons examiné les problèmes que doivent gérer les employés des établissements lorsqu’ils s’acquittent de leurs tâches liées à la sécurité. Les analyses ont mis en lumière les sujets suivants : recrutement des candidats appropriés; expérience et perfectionnement du personnel; niveaux de dotation et de déploiement; préoccupations relatives à la sécurité du personnel. Les recommandations suivantes ont été formulées : assurer le suivi et la surveillance des nouveaux employés; offrir un encadrement en milieu de travail aux nouveaux agents correctionnels (AC) et intervenants de première ligne (IPL); améliorer la communication et la transmission de renseignements dans le cadre du Programme de protection des employés (PPE). Les plans d’action de la gestion (PAG) portant sur ces problèmes ont été présentés et approuvés. Ils garantiront : le suivi et la surveillance des nouveaux employés; l’élaboration d’un cadre normalisé pour l’encadrement en milieu de travail des nouveaux AC et IPL; la fourniture en temps opportun des renseignements et des services appropriés tout au long de l’application du PPE aux personnes menacées.
Volet 2 - Sécurité préventive et renseignement
Les renseignements de sécurité contribuent à la sécurité des établissements en permettant de prévenir les incidents de sécurité, d’éliminer les activités illégales et de faciliter le processus de gestion des cas des délinquants. Les éléments probants portaient sur la collecte, l’organisation et la communication des renseignements de sécurité. Nous avons recommandé qu’on fournisse aux agents du renseignement de sécurité des outils permettant de mobiliser et d’informer le personnel, qu’on fasse un suivi de la production et de la communication de renseignements, et qu’on produise des rapports à ce sujet. Un PAG consacré à ces problèmes a été présenté et approuvé. Il portait sur la simplification et la restructuration du Programme du renseignement.
Volet 3 - Activités liées à la sécurité en établissement
Nous avons examiné les activités quotidiennes liées à la sécurité et la façon dont elles contribuent à la sécurité de l’environnement en établissement. Au terme de l’examen des éléments probants, nous avons constaté qu’une sécurité active est bien en place, et contribue à la sécurité des établissements.
Nous avons examiné les données financières, ainsi que les données relatives aux incidents, au personnel et aux délinquants. Le rythme des dépenses consacrées à la sécurité en établissement est demeuré relativement stable de 2008-2009 à 2013-2014, malgré une augmentation du nombre de CXNote de bas de page 1 et de délinquants dans les établissements du SCC. Les analyses ont par ailleurs révélé une baisse du nombre de graves incidents de sécurité et d’évasions, une augmentation des saisies de drogues et une augmentation du nombre de résultats négatifs aux analyses d’urine.
Liste des constatations clés
Constatation 1 : Pertinence
Les activités liées à la sécurité dans les établissements du SCC demeurent pertinentes. Plus précisément, elles vont dans le sens des rôles et responsabilités du gouvernement fédéral, appuient ses priorités et celles du SCC, et répondent aux besoins des Canadiens.
Constatation 2 : Recrutement
On a signalé des problèmes liés au processus de recrutement des CX, principalement imputables à la sélection et à la désignation des candidats à un poste de CX possédant l’expérience et les qualités personnelles appropriées. Les répercussions de ces problèmes sont considérées comme des obstacles à l’efficacité de la sécurité en établissement. Cependant, la récente mise en œuvre d’un processus amélioré de recrutement des CX a généré des résultats positifs, car on a pu combler les lacunes observées.
Constatation 3 : Expérience
Nous avons constaté que le manque d’expérience parmi les employés CX était associé à une augmentation du nombre d’incidents de sécurité et de griefs de délinquants relatifs à la sécurité. Même si les récentes stratégies permettent parfois d’atténuer les risques pour la sécurité, les études révèlent que les initiatives de mentorat et d’encadrement peuvent également renforcer les connaissances et les compétences acquises grâce à l’expérience.
Constatation 4 : Dotation et déploiement
Bon nombre des répondants à l’évaluation ont signalé des problèmes liés à des niveaux de dotation et de déploiement insuffisants. Néanmoins, un examen des plaintes des employés et des refus de travail a révélé qu’un dixième de ces cas étaient liés à des problèmes de déploiement, et qu’un pour cent ont généré une décision confirmant l’existence de risques pour la sécurité des employés.
Constatation 5 : Programme de protection des employés
Selon les répondants, il faut que le Programme de protection des employés (PPE) réponde aux préoccupations du personnel des établissements en matière de sécurité, et règle les problèmes liés aux communications. De plus, les répondants au questionnaire destiné aux clients du PPE ont dit que les mesures de sécurité étaient inadéquates.
Constatation 6 : Sécurité Préventive et renseignement
Le renseignement est essentiel au maintien de la sécurité dans les établissements; or, divers problèmes ont été signalés en ce qui concerne la collecte et le développement des renseignements de sécurité, ainsi que leur communication.
Constatation 7 : Sécurité active
On prend des mesures de sécurité active, qui contribuent à la sécurité des établissements correctionnels.
Constatation 8 : Répersurssions financieres
Tandis que les dépenses affectées à la sécurité en établissement sont demeurées relativement stables, le nombre d’évasions et d’incidents graves liés à la sécurité a baissé, ce qui fait réaliser des économies au SCC. En outre, on a défini plusieurs domaines dans lesquels il est possible de réduire les coûts des activités liées à la sécurité en établissement, ainsi qu’à la sécurité globale du personnel et des délinquants dans les établissements du SCC.
Liste de recommandations clés
Recommandation 1 : Recrutement
Le SCC devrait assurer le suivi et la surveillance du rendement des nouveaux CX lors des phases de recrutement, de formation et de probation, afin de garantir que les candidats appropriés sont engagés et maintenus en poste, et que ce processus améliore la capacité de l’organisation à s’acquitter avec succès de ses obligations en matière de sécurité. Il faudrait notamment surveiller : le succès obtenu durant la formation et pendant la période de probation, les mesures disciplinaires, les cessations d’emploi, les promotions, les maintiens en poste et la possibilité qu’offre ce processus d’atteindre les capacités nécessaires.
Recommandation 2 : Expérience
Le SCC devrait faciliter la transition des nouveaux agents correctionnels en renforçant les liens entre les nouveaux employés et les sites auxquels ils sont assignés. Pour ce faire, il faudrait établir, mettre en œuvre et surveiller une approche normalisée de l’encadrement des nouveaux AC en cours d’emploi, et garantir que l’établissement dispose de capacités suffisantes pour mettre en œuvre ces initiatives.
Recommandation 3 : Programme de protection des employés
Le Programme de protection des employés (PPE) devrait être appuyé et amélioré grâce à des outils et à des processus qui améliorent les communications et la transmission d’information. Ces outils et processus devraient garantir que les membres du personnel recevront en temps opportun l’information et les services appropriés, et qu’on exercera une surveillance et un suivi appropriés de leur sécurité.
Recommandation 4 : Sécurité préventive et renseignement
La Division de la sécurité préventive et du renseignement devrait s’assurer que les outils fournis aux ARS sont utilisés pour mobiliser et informer le personnel, et pour améliorer la collecte, le développement et la communication des renseignements. Pour ce faire, il faudrait exercer une surveillance et un suivi constants, opportuns et normalisés de la production et de la communication de renseignements.
Aperçu du plan d'action de la gestion
Plan d'action de la gestion 1 : Recrutement
Le Plan d’action de la gestion (PAG) garantira qu’on fait un suivi des nouveaux employés et qu’on les surveille pendant douze mois. Par ailleurs, on passera en revue et on mettra à jour les critères de sélection nationaux et les outils utilisés pour promouvoir les CX au niveau des GC. En outre, les normes et lignes directrices nationales applicables au recrutement, à la formation et à la gestion du rendement des agents correctionnels (AC) et des intervenants de première ligne (IPL) seront mises en œuvre, surveillées et modifiées au besoin.
Plan d'action de la gestion 2 : Expérience
Le PAG prévoira l’élaboration d’un cadre normalisé pour l’encadrement en milieu de travail des nouveaux AC et IPL. En outre, on mettra en œuvre un programme de mentorat des gestionnaires intermédiaires et on lancera le portail du perfectionnement des gestionnaires.
Plan d'action de la gestion 3 : Programme de protection des employés (PPE)
Le PAG contient une disposition qui garantira la fourniture en temps opportun des renseignements et des services appropriés aux personnes menacées. Par ailleurs, on assurera la surveillance et le suivi de la sécurité du personnel en appuyant et en améliorant le PPE à l’aide des nouveaux outils/processus.
Plan d'action de la gestion 4 : Sécurité préventive et renseignement
Le Programme du renseignement sera simplifié et restructuré. Il sera appuyé et amélioré grâce à l’utilisation de systèmes de renseignements et d’outils et de biens connexes. Les communications et la transmission de renseignements de sécurité avec les clients, les partenaires, les gestionnaires opérationnels et les cadres supérieurs du SCC seront amplifiées. De plus, on améliorera les communications afin de collaborer et d’assurer la liaison avec les partenaires et les intervenants externes, en recréant des comités du renseignement à l’échelle locale, régionale et nationale.
Table des matières
- Signatures
- Contributions
- Remerciements
- Résumé
- Liste des contatations clés
- Liste de recommandations clés
- Aperçu du plan d'action de la gestion
- Table des matières
- Listee des tableaux
- Liste des Figures
- Liste des sigles
- 1.0 Introduction
- 2.0 Méthode d'évaluation
- 3.0 Constatations clés
- Volet 1 : Gestion des ressources humaines et sécurité du personnel
- Volet 2 : Sécurité préventive et reseignement
- Volet 3 : Opérations Liées à la sécurité en établissement
- 4.0 Conclusion
- Bibliographie
- Annexes
- Annexe A : Architecture d’alignement des programmes du SCC
- Annexe B : Modèle logique – Opérations en matière de sécurité et de prévention
- Annexe C : Modèle logique – Gestion des ressources
- Annexe D : Entrevues sur place pour les études de cas et avec les gestionnaires
- Annexe E : Profil des employés et des gestionnaires ayant répondu au questionnaire
- Annexe F : Liste des établissements frères et modèle de conception
- Annexe G : Résultats des analyses par régression multiple
Liste des tableaux
Liste des figures
- Figure 1 : Proportion d’incidents liés à la sécurité en établissement impliquant les membres d’un ou de plusieurs GMS, 2007-2008 à 2011-2012
- Figure 2 : Comparaison entre le nombre d’incidents de sécurité et de griefs liés à la sécurité (2012-2013)
- Figure 3 : Comparaison entre les proportions de délinquants à haut risque (2012-2013)
- Figure 4 : Comparaison entre le nombre moyen d’années d’expérience parmi les agents correctionnels (2008-2009 à 2012-2013)
- Figure 5 : Plaintes et refus de travail (1er janvier 2012 – 3 juillet 2014)
- Figure 6 : Cycle du renseignement et rôle de l’ARS
- Figure 7 : Fréquence des activités liées à la sécurité active entreprises par le personnel 60
- Figure 8 : Ventilation des dépenses affectées à la sécurité en établissement par année, salaires ou coûts de fonctionnement – par tranche de 1 000 délinquants, 2008-2009 – 2013-2014
- Figure 9 : Graves incidents de sécurité et évasions, 2008-2009 – 2013-2014
Liste des acronimes
- AAP
- Architecture d’alignement des programmes
- AC
- Agent correctionnel
- ALC
- Agent de libération conditionnelle
- AR
- Administration régionale
- ARS
- Agent du renseignement de sécurité
- BPR
- Bureau de première responsabilité
- CC
- Centre de coûts
- CCL
- Compétences clés en leadership
- CCT
- Code canadien du travail
- CED
- Coût d’entretien d’un délinquant
- CX
- Groupe professionnel des Services correctionnels
- DAP
- Direction de l’apprentissage et du perfectionnement
- DARSS
- Division de l’analyse du renseignement stratégique et de la surveillance
- DC
- Directive du commissaire
- EDSC
- Emploi et Développement social Canada
- EMR
- Évaluation des menaces et des risques
- GC
- Gestionnaire correctionnel
- GMS
- Groupes qui menacent la sécurité
- GSIC
- Gestion du stress lié aux incidents critiques
- IPL
- Intervenant de première ligne
- LSCMLC
- Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
- LSRC
- Loi sur la sécurité des rues et des communautés
- NNF
- Normes nationales de formation
- PAE
- Programme d’aide aux employés
- PAG
- Plan d’action de la gestion
- PFC
- Programme de formation correctionnelle
- PPE
- Programme de protection des employés
- PSN
- Processus de sélection normalisé
- RD
- Rendement Direct
- ROD
- Rapport d’observation ou de déclaration
- SACC
- Syndicat des agents correctionnels du Canada
- SCC
- Service correctionnel du Canada
- SCT
- Secrétariat du Conseil du Trésor
- SGD
- Système de gestion des délinquant(e)s
- SGRH
- Système de gestion des ressources humaines
- SHD
- Système des horaires de travail et du déploiement
- SIGFM
- Système intégré de gestion des finances et du matériel
- VAA
- Vérification approfondie de l’admissibilité
1.0 Introduction
Conformément à son Plan d’évaluation quinquennal, le Service correctionnel du Canada (SCC)Note de bas de page 2 a effectué une évaluation de la sécurité en établissement. Le processus d’évaluation a respecté la Politique sur l’évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT, 2009), en examinant la pertinence des activités régulières liées à la sécurité en établissement, ainsi que leur harmonisation avec les priorités et les rôles et responsabilités du SCC et du gouvernement fédéral, et le rendement du SCC dans le cadre de l’exécution de ces activités – efficacité, efficience et économie. Lorsque la sécurité en établissement est assurée de façon efficace, le SCC peut atténuer les risques potentiels, par exemple le risque organisationnel que « le SCC ne soit pas en mesure de maintenir les niveaux de sécurité opérationnelle requis » (SCC, 2013b, p. 11), et renforcer la capacité du SCC à relever les défis liés au risque. Ainsi, l’évaluation définit les défis existants et recommande au SCC des façons de continuer à respecter la priorité organisationnelle intitulée « La sécurité du personnel et des délinquants dans nos établissements et dans la collectivité » (SCC, 2013b, p. 7). En outre, les résultats de l’évaluation et les recommandations contenus dans le présent rapport aideront la haute direction du SCC à prendre des décisions liées aux politiques stratégiques et aux investissements en matière de sécurité en établissement.
1.0 Profil du programme
1.1 Contexte
En 2001, le Groupe de travail sur la sécurité du SCC a élaboré un cadre de sécurité visant à optimiser l’interaction entre le personnel et les délinquants, et à favoriser la réinsertion sociale de ces derniers en toute sécurité. Ce cadre comprenait quatre volets (sûreté, respect, leadership et apprentissage), ainsi que 80 recommandations visant à présenter un SCC qui progressera « sur la voie du professionnalisme, du respect des droits de la personne et de la justice réparatrice. » (SCC, 2001, p. 1). Par exemple, la recommandation 19 se lisait comme suit : « Que le SCC élabore un cadre et des normes applicables à la collecte et à l’analyse du renseignement de sécurité. » (SCC, 2001, p. 96); et la recommandation 33 se lisait comme suit : « Que le SCC normalise et communique clairement la mise en œuvre des technologies approuvées en matière de sécurité. » (p. 97) Bon nombre des recommandations issues du Rapport du Groupe de travail sur la sécurité ont été mises en œuvre.
En 2007, un comité d’examen du SCC a produit le document intitulé Feuille de route pour une sécurité publique accrue, qui énonçait 109 recommandations, surtout axées sur la sécurité en établissement. Certaines de ces recommandations ont été mises en pratique grâce aux changements qui ont suivi l’entrée en vigueur de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés (LSRC, 2012; p. ex., la Feuille de route recommandait l’inclusion d’une section intitulée « Responsabilités des délinquants » dans la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition [LSCMLC, 1992]; c’est ce qu’a fait la modification de l’alinéa 4h) de la LSCMLC, qui guide le comportement des délinquants). En outre, cinq recommandations clés du comité ont été soulignées dans le document intitulé Programme de transformation – Rapport sur les initiatives en matière de sécurité (SCC, 2010b, p. 4) :
- contrôle plus rigoureux des entrées dans les établissements, notamment en ce qui concerne la surveillance du périmètre, les fouilles et les visites faites aux détenus;
- augmentation du nombre d’équipes canines;
- renforcement de la capacité en matière de renseignements de sécurité;
- amélioration de la formation des agents correctionnels;
- amélioration de l’équipement et du matériel électroniques, et prise de mesures connexes pour soutenir les initiatives en matière de sécurité.
1.2 Politiques et lois
En vertu de la LSCMLC de 1992, le SCC a pour mandat de contribuer à la sécurité publique en assurant l’exécution des peines imposées par les tribunaux, par des mesures sécuritaires de garde et de surveillance des délinquants. Les activités liées à la sécurité en établissement constituent un aspect essentiel de la façon dont le SCC offre un milieu de vie et de travail sécuritaire dans les établissements correctionnels de partout au Canada, aux membres de son personnel, aux délinquants et au grand public. Plus précisément, ces activités contribuent à faire en sorte que les établissements correctionnels soient sûrs et sécuritaires, en favorisant la prévention des incidents de sécurité. On y parvient grâce à la gestion des populations de délinquants, à la surveillance et au suivi continus de l’environnement des établissements, et à l’évaluation continue des menaces et des risques, facilitée par la collecte et l’analyse des renseignements de sécurité. Les activités liées à la sécurité en établissement favorisent donc un environnement propice à la réinsertion sociale des délinquants.
Récemment, on a mis à jour les articles 3.1 et 4Note de bas de page 3 de la LSCMLC, conformément à l’article 54 de la LSRC (2012). La sécurité dans les établissements du SCC est visée par la LSCMLC, mais aussi par divers autres textes fédéraux, comme le Code criminel et le Code canadien du travail – ainsi que par des directives et politiques internes du SCC, comme la directive du commissaire (DC) sur la sécurité active. Ont également une incidence sur les opérations du SCC (qui incluent les activités liées à la sécurité en établissement) des lois comme la Loi sur l’adéquation de la peine et du crime et la Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels, ainsi que les récentes activités de réduction du déficit.
Les activités liées à la sécurité en établissement sont des sous-activités du programme Garde, défini par l’Architecture d’alignement des programmes de l’organisation (AAP; voir l’annexe ANote de bas de page 4). Ces activités, parallèlement aux interventions correctionnelles, à la surveillance dans la collectivité et aux services internes, permettent au SCC de contribuer à la sécurité publique de tous les Canadiens.
1.3 Description du programme
Aux fins de la présente évaluation, on a séparé la sécurité en établissement en trois volets clés : 1) gestion des ressources humaines et sécurité du personnel; 2) sécurité préventive et renseignement; 3) opérations liées à la sécurité en établissement. Ces trois volets combinés comprennent une vaste gamme d’activités associées à la mise en œuvre efficace de politiques et procédures visant à :
- garantir une surveillance et une gestion sûres et sécuritaires des délinquants dans les établissements;
- promouvoir la sûreté et la sécurité des membres du personnel, ainsi que du public canadien.
1.4 Modèle logique
Un modèle logique est une représentation des volets essentiels d’un programme (Posavac et Carey, 1992). Il établit un lien entre les activités du programme et ses extrants et résultats. Nous avons réorganisé les activités et sous-activités précise faisant partie du modèle logique, et les avons intégrées afin qu’elles s’inscrivent mieux dans la portée de l’évaluation. Pour en savoir plus, consultez l’annexe B et l’Annexe C, qui présentent le modèle logique de la sécurité en établissement.
1.5 Structure de gouvernance
L’ultime responsable de la sécurité en établissement est le commissaire du SCC. Par contre, les opérations quotidiennes liées à la sécurité dans les établissements du SCC relèvent de la responsabilité de la Direction de la sécurité. Le commissaire adjoint, Opérations et programmes correctionnels, qui relève du commissaire, est responsable de la Direction de la sécurité.
2.0 Méthode d'évaluation
2.1 Portée de l’évaluation
Nous avons déterminé la portée de l’évaluation grâce à diverses activités visant à définir les priorités de l’évaluation, y compris :
- Consulter avant l’évaluation environ 80 répondants clés du SCC à l’administration centrale, dans les administrations régionales (AR) et dans les établissements (nous avons interviewé le personnel de première ligne et les gestionnaires aux endroits suivants : Établissement Westmorland, Centre régional de santé mentale, Unité spéciale de détention, Centre régional de réception, Pénitencier de Kingston, Établissement d’Edmonton pour femmes, Établissement du Pacifique et Pavillon de ressourcement de Kwìkwèxwelhp).
- Examiner la documentation, ce qui inclut les priorités pertinentes de l’organisation et les risques, les recherches, les rapports de vérification et d’évaluation.
- Examiner les documents des établissements et les documents opérationnels.
Nous avons peaufiné encore plus la portée de l’évaluation en consultant les bureaux de première responsabilité (BPR) et les principaux intervenants qui ont participé à l’établissement des priorités d’évaluation pour les trois voletsNote de bas de page 5. Vous trouverez ci-après une description de chaque volet, ainsi que les résultats escomptés pour chacun.
2.1.1 Volet 1 : Gestion des ressources humaines et sécurité du personnel
Les questions d’évaluation liées à la gestion des ressources humaines et à la sécurité du personnel portaient sur les divers problèmes qui peuvent survenir quand on gère et qu’on mène les activités liées à la sécurité en établissement. Plus précisément, elles portaient sur la façon dont les thèmes suivants sont liés à la sûreté et à la sécurité du personnel : activités de dotation; formation et diffusion des connaissances; mécanismes de résolution des conflits; Programme de protection des employés (PPE). Ces thèmes contribuent à la sûreté et à la sécurité du personnel, des délinquants et des établissements, car on embauche les bonnes personnes, et on veille à ce que les employés acquièrent une expérience essentielle, à ce que les postes soient adéquatement comblés, et à mettre en œuvre des protocoles permettant de gérer les menaces contre les employés.
La gestion des ressources humaines est confiée aux employés et aux gestionnaires des entités suivantes :
- La Division du recrutement et des initiatives nationales utilise le processus amélioré pour gérer les demandes visant les postes de CXNote de bas de page 6 à l’échelle nationale.
- La Direction de l’apprentissage et du perfectionnement est responsable des programmes de formation obligatoires et facultatifs destinés à l’ensemble des employés et gestionnaires du SCC.
- La Division des horaires de travail et du SHD (DHTSHD) est responsable de l’application des normes de déploiement dans tous les établissements du SCC, ainsi que du fonctionnement et de la maintenance du Système des horaires de travail et du déploiement (SHD).
- Les représentants du Programme de protection des employés évaluent les menaces pour les employés et les gestionnaires dans les établissements du SCC et permettent de trouver une réponse appropriée à la situation.
2.1.2 Volet 2 : Sécurité préventive et renseignement
Les questions d’évaluation liées à la sécurité préventive et au renseignement portaient sur la façon dont les activités liées au renseignement permettent d’obtenir les résultats escomptés; nous avons examiné comment la communication d’information permet de déterminer les problèmes de sécurité. Le renseignement favorise l’instauration d’un environnement sûr et sécuritaire pour les membres du personnel et les délinquants dans les établissements du SCC et dans la collectivité, même si la présente évaluation porte uniquement sur la sécurité en établissement. Plus précisément, les renseignements de sécurité recueillis grâce aux enquêtes, à l’observation du personnel et aux rapports, ainsi que l’information provenant de sources extérieures (p. ex., la police) et des interactions avec les délinquants, servent à prévenir les incidents de sécurité, à éradiquer les activités illégales et à appuyer le processus de gestion des cas.
Le Programme du renseignement est principalement administré par les agents du renseignement de sécurité (ARS) et les analystes du renseignement de sécurité :
- Les ARS travaillent principalement en établissement. Ils doivent fournir une évaluation des menaces et des risques aux établissements et aux personnes : en recueillant et en diffusant des renseignements de sécurité; en compilant les rapports d’observation ou de déclaration (ROD) et les rapports RAPSIT; en communiquant avec les délinquants; en passant en revue les griefs, les observations individuelles relatives aux événements et les documents vidéo.
- Les analystes du renseignement de sécurité, qui travaillent à l’administration centrale et dans les bureaux régionaux, s’occupent des problèmes opérationnels en établissement. À l’administration centrale, ils relèvent directement du directeur adjoint de la Division de l’analyse du renseignement stratégique et de la surveillance (DARSS) et s’occupent des renseignements stratégiques de portée nationale recueillis auprès des régions. En outre, leur rôle consiste à fournir aux décideurs en temps opportun des renseignements de sécurité précis, et à recueillir des renseignements stratégiques, à les analyser et à les évaluer.
2.1.3 Volet 3 : Opérations liées à la sécurité en établissement
Les questions d’évaluation portant sur les opérations liées à la sécurité en établissement visaient à déterminer comment les activités quotidiennes dans ce domaine contribuent à un environnement sûr et sécuritaire. Il s’agit des activités suivantes : contrôle des objets interdits dans les établissements; gestion de la population; activités de surveillance; sécurité active; infrastructure; équipement.
Les opérations liées à la sécurité en établissement sont principalement menées à bien par les agents correctionnels et les gestionnaires correctionnels :
- Agents correctionnels (AC) : dans les établissements, les AC travaillent continuellement avec les délinquants, dont ils sont la principale personne-ressource. Leur niveau de classification est CX-01 ou CX-02.
- Intervenants de première ligne (IPL) : les IPL sont les AC qu’on a choisis et formés pour qu’ils travaillent dans les établissements pour femmes. Leur niveau de classification est CX-02Note de bas de page 7.
- Gestionnaires correctionnels (GC) : les GC supervisent les employés de niveau CX-01 et CX-02, et relèvent directement du directeur adjoint, Opérations. Leur niveau de classification est CX-04.
2.2 Approche
Pour évaluer la sécurité dans les établissements du SCC, nous avons utilisé une méthode mixte, qui combine des méthodes qualitatives et quantitatives. On a utilisé les sources de données suivantes pour répondre aux questions d’évaluation.
Données qualitatives
Examen des ouvrages spécialisés et de la documentation
Nous avons procédé à un examen des publications dans le domaine de la sécurité en établissement :
- documents issus de bases de données de publications professionnelles (p. ex., Sociological Abstracts (États-Unis), PsychInfo, Criminological Abstracts);
- documents et rapports du SCC et d’autres organismes gouvernementaux (p. ex., textes de loi, politiques, rapports sur les plans et les priorités, évaluations, rapports de recherche, vérifications et autres documents opérationnels);
- analyse du contexte de la sécurité en établissement dans les systèmes correctionnels d’autres pays.
Entrevues semi-structurées
Nous avons mené des entrevues en personne et par téléphone avec divers groupes de répondants. L’équipe d’évaluation a préparé six guides d’entrevue complémentaires adaptés à chaque groupe de répondants. Ces guides contenaient des questions ouvertes et des questions dirigées. Nous avons analysé les données issues des guides d’entrevue à l’aide de divers logiciels (p. ex., sondages SNAP, SPSS, Excel ou Word), selon la question d’entrevue et le groupe de répondants. Les membres de l’équipe d’évaluation ont analysé les données qualitatives recueillies grâce aux questions ouvertes durant le processus itératif et inductifNote de bas de page 8, afin de définir les thèmes pertinents. Ils ont constitué la liste finale de ces thèmes d’un commun accord. Les données qualitatives obtenues grâce aux questions dirigées ont été analysées à l’aide de techniques descriptives. Nous avons calculé les fréquences et les pourcentages en fonction du nombre de réponses valides aux questions.
Groupes de répondants
Gestionnaires correctionnels : Nous avons mené les entrevues en personne en février et en mars 2013 auprès de 95 GC dans 18 établissements (voir l’Annexe D) des cinq régions et de tous les niveaux de sécurité.
Membres du personnel et de la direction des établissements (excluant les GC) : Nous avons mené les entrevues en personne en février et en mars 2013 auprès de 74 directeurs d’établissement, directeurs adjoints et AC dans les sept établissements visés par l’étude de cas (voir l’Annexe D)Note de bas de page 9.
Agents du renseignement de sécurité : Nous avons mené des entrevues téléphoniques avec 48 ARS en avril et en mai 2013. L’échantillon a été sélectionné de manière aléatoire en tenant compte des cinq régions.
Répondants clés à l’administration centrale : Nous avons mené les entrevues en personne en août et en septembre 2012 auprès de 41 répondants clés du SCC. Nous les avons sélectionnés en fonction de leur poste, de leurs tâches et de leur niveau, afin de cibler des employés ayant plus d’ancienneté qui participent directement aux activités liées à la sécurité en établissement.
Partenaires du SCC : Nous avons mené les entrevues en personne en octobre et en novembre 2012 auprès de 35 représentants de divers partenaires externes du SCC. Ils ont été désignés par la Direction de l’engagement des citoyens et des initiatives communautaires : organisations spécialisées dans le renseignement, services de police, bénévoles, groupes communautaires et visiteurs.
Délinquants : Les agents de libération conditionnelle (ALC) des établissements ont interviewé 286 délinquants en août et septembre 2012. On a sélectionné l’échantillon dans le SGD grâce à une randomisation stratifiée touchant les cinq régions et tous les niveaux de sécurité, tout en surpondérant les établissements pour femmes et les pavillons de ressourcement. Étant donné que l’équipe d’évaluation ne pouvait voyager à ce moment-là, nous avons contacté l’ALC de chaque délinquant et lui avons demandé d’interviewer chacun de ses clients délinquants faisant partie de l’échantillon, puis de présenter l’entrevue en format électronique à l’équipe d’évaluation. Les ALC participants se sont vu remettre des instructions normalisées destinées à garantir l’uniformité du déroulement des entrevues. Les ALC ont consigné les raisons de l’absence de réponses afin de déterminer une éventuelle subjectivité de l’échantillonnage.
Questionnaires électroniques
Employés et gestionnaires : Nous avons envoyé l’invitation à répondre au questionnaire électronique à un échantillon initial de 1 394 membres du personnel et de la direction d’établissements choisis au hasard. En tout, 254 employés ont répondu au questionnaire en novembre et décembre 2013 (taux de réponse = 18 %). L’Annexe E brosse un profil des répondants. Le questionnaire a été préparé à l’aide d’un logiciel automatisé (sondage SNAP) et administré sur le site intranet du SCC (InfoNet). On demandait aux répondants de faire part de leur expérience de l’ensemble des activités liées à la sécurité en établissement, à l’aide de questions ouvertes et dirigées. On a analysé les données en utilisant le même processus et les mêmes méthodes que pour les entrevues.
Questionnaires
Programme de protection des employés (PPE) : Les responsables du PPE ont envoyé un questionnaire en février 2014 à 178 employés d’établissements qui avaient bénéficié des services offerts dans le cadre du PPE. On a demandé aux répondants de renvoyer le questionnaire à la division responsable du PPE afin de protéger les renseignements personnels des employés. En tout, 20 questionnaires ont été renvoyés par télécopieur à la division, ce qui représente un taux de réponse de 11 %. Nous avons analysé les données en utilisant le même processus et les mêmes méthodes que pour les entrevues.
Formation structurée/informelle sur la sécurité : En janvier 2014, nous avons envoyé un bref questionnaire aux directeurs de tous les établissements du SCC à propos des programmes d’encadrement et de mentorat mis en œuvre dans leur établissement (incluant la formation en cours d’emploi)Note de bas de page 10.
Études de cas
L’équipe d’évaluation s’est rendue dans sept sites faisant l’objet de l’étude de cas en vue de l’évaluation de la sécurité en établissement. Ces études de cas visaient principalement à trouver des réponses à la question d’évaluation suivante : « Dans quelle mesure la sécurité active et passive sont-elles intégrées aux activités de surveillance en établissement? » On a mené les études de cas dans sept sites qui comprenaient trois groupesNote de bas de page 11 d’« établissements frères »Note de bas de page 12, choisis en fonction de leur conception infrastructurelle similaire. Les données issues de ces études comprenaient les résultats des entrevues avec les employés et les gestionnaires des établissements (décrites précédemment), ainsi que les données issues de l’observation naturaliste des opérations de première ligne, laquelle s’est appuyée sur un modèle structuré, afin d’étayer les données tirées des entrevues. Les visites sur place ont eu lieu en février et en mars 2013.
Les membres de l’équipe d’évaluation n’ont pas participé à l’événement ou à l’activité faisant l’objet de l’observation. Les observateurs ont documenté le déroulement des activités dans le guide d’observation des études de cas sur la sécurité en établissement, qui contenait des renseignements sur le secteur observé, les activités observées et les personnes présentes. Les notes provenant du guide d’observation ont été regroupées dans un résumé d’observation, qui établissait un lien entre les observations et les indicateurs d’évaluation, et a permis aux observateurs de quantifier les activités observées. En s’appuyant sur ce résumé, les observateurs ont rempli la liste de vérification de l’observation, en utilisant une échelle pour évaluer les indicateurs observés. Enfin, les observateurs affectés à chaque étude de cas ont combiné leurs observations dans le Sommaire des constatations, qui présentait les principales constatations pour chaque établissement. Nous avons recueilli et analysé les données issues de ce sommaire, puis utilisé les données analysées à l’appui des constatations et des recommandations de l’évaluation.
Données quantitatives
Analyse des données automatisées
Nous avons utilisé diverses sources de données automatisées lors de l’évaluation. Elles sont énumérées ci-après.
Données sur les délinquants : Des données relatives aux incidents, aux analyses d’urine, aux saisies et aux griefs de délinquants survenant en établissement ont été extraites du Système de gestion des délinquant(e)s (SGD) et de Rendement Direct (RD), puis analysées dans le SAS et dans Excel.
Données sur les ressources humaines : Les données extraites de la base de données du Système de gestion des ressources humaines (SGRH) ont été fournies par le Secteur de la gestion des ressources humaines du SCC. Les données sur l’embauche des CX, sur leur départ, sur les mesures disciplinaires qui les visent ou sur leur niveau d’expérience, ainsi que les données propres au processus de recrutement, ont été récupérées en décembre 2014, puis analysées dans le SAS et dans Excel.
Données financières : L’équipe d’évaluation a analysé à l’aide d’Excel les données relatives aux dépenses affectées à la sécurité en établissement, récupérées dans le Système intégré de gestion des finances et du matériel (SIGFM) pour la période allant de 2008-2009 à 2013-2014.
Données sur les plaintes et les refus de travail : Les données sur les plaintes et les refus de travail invoquant le Code canadien du travail (CCT) ont été fournies par Emploi et Développement social Canada (EDSC, 19 mars 2013). Les données internes du SCC sur les plaintes et les refus de travail ont été fournies par la Direction des relations de travail du SCC le 4 juillet 2014, pour la période allant du 1er janvier 2012 au 3 juillet 2014. Elles ont été analysées à l’aide d’Excel.
2.3 Limites
L’évaluation de la sécurité en établissement présentait un certain nombre de limites. Durant cette évaluation, le SCC participait au Plan d’action économique du Canada, grâce à une série de mesures visant à réduire ses dépenses financières. Ces changements peuvent avoir eu un impact sur la façon dont ont été perçues les activités liées à la sécurité en établissement, et donc sur les résultats de la présente évaluation.
L’évaluation s’est appuyée en partie sur les perspectives et les rapports d’employés du SCC et de personnes extérieures au SCC. Comme pour toute méthode de collecte de données, par voie d’entrevues ou de sondages, il existe un risque inhérent de subjectivité potentielle dans la sélection et les réponses. C’est particulièrement vrai dans le cas des questionnaires qu’on a soumis aux délinquants – nous avons demandé aux ALC de gérer le questionnaire, ce qui peut avoir créé un biais, en raison de la position d’autorité qu’ils occupent.
Compte tenu du nombre d’activités liées à la sécurité en établissement qui influent sur les résultats en matière de sécurité, dans certains cas, il a été impossible de faire une évaluation statistique du lien entre ces activités et les résultats dans le modèle logique, en raison de variables que nous n’avions pas prises en compte. Mais l’équipe d’évaluation a quand même défini et consigné les principales tendances en utilisant la combinaison de données quantitatives et qualitatives disponibles.
4.0 Conclusion
En conclusion, la sécurité en établissement est essentielle pour garantir la sûreté et la sécurité des établissements du SCC. L’évaluation a révélé que des améliorations pourraient être apportées dans des domaines comme le recrutement des agents correctionnels et le Programme de protection des employés, mais aussi le suivi, la présentation et la communication de renseignements de sécurité. On a établi que la sécurité active avait un incidence positif lorsque les activités qui y sont liées contribuent à la sûreté et à la sécurité des établissements correctionnels. À l’heure actuelle, les employés et les gestionnaires du SCC travaillent ensemble pour trouver les moyens de combler les lacunes mises en lumière par l’évaluation.
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Annexe D : Entrevues sur place pour les études de cas et avec les gestionnaires
Établissement | Niveau de sécurité | Période de déplacement |
---|---|---|
Entrevues pour les études de cas | ||
Modèle de conception triangulaire | ||
Établissement de l'Atlantique | Maximale | Du 11 au 15 mars 2013 |
Établissement de Donnacona | Maximale | Du 19 au 22 mars 2013 |
Modèle de conception s'apparentant à une cour | ||
Établissement d'Edmonton | Maximale | Du 10 au 16 mars 2013 |
Établissement de Kent | Maximale | Du 24 février au 6 mars 2013 |
Modèle de conception s'apparentant à un campus | ||
Établissement de Drumheller | Niveau multiples | Du 25 au 28 mars 2013 |
Établissement de Springhill | Moyenne | Du 20 au 28 mars 2013 |
Établissement de Warkworth | Moyenne | Du 24 au 28 février 2013 |
Entrevues avec les gestionnaires correctionnels | ||
Région de l'Atlantique | ||
Établissement de Springhill | Moyen | Du 20 au 28 mars 2013 |
Établissement Nova pour femmes | Niveau multiples | Du 20 au 28 mars 2013 |
Établissement de l'Atlantique | Maximal | Du 11 au 15 mars 2013 |
Région du Québec | ||
Établissement de Sainte-Anne-des-Plaines | Minimal | Du 11 au 15 mars 2013 |
Établissement Archambault | Moyen | Du 11 au 15 mars 2013 |
Centre régional de réception | Niveau multiples | Du 11 au 15 mars 2013 |
Établissement de Donnacona | Maximal | Du 19 au 22 mars 2013 |
Région de l'Ontario | ||
Établissement de Warkworth | Moyen | Du 24 au 28 février 2013 |
Établissement de Bath | Moyen | Du 3 au 6 mars 2013 |
Établissement de Millhaven | Maximal | Du 3 au 6 mars 2013 |
Région des Prairies | ||
Établissement d'Edmonton | Maximal | Du 10 au 16 mars 2013 |
Pavillon de ressourcement Pê Sâkâstêw | Minimal | Du 10 au 16 mars 2013 |
Établissement de Stony Mountain | Moyen | Du 25 au 28 mars 2013 |
Établissement de Rockwood | Minimal | Du 25 au 28 mars 2013 |
Établissement de Drumheller | Niveau multiples | Du 25 au 28 mars 2013 |
Région du Pacifique | ||
Établissement de Kent | Maximal | Du 24 février au 6 mars 2013 |
Établissement Mountain | Moyen | Du 24 février au 6 mars 2013 |
Établissement de la vallée du Fraser pour femmes | Niveau multiples | Du 24 février au 6 mars 2013 |
Annexe E : Profil des employés et des gestionnaires ayant répondu au questionnaire
Tous les répondants | Gestionnaires | CX | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
n | % | n | % | n | % | |
Régions | 254 | 139 | 40 | |||
Atlantique | 27 | 11 % | 11 | 8 % | 4 | 10 % |
Québec | 48 | 19 % | 28 | 20 % | 7 | 18 % |
Ontario | 61 | 24 % | 37 | 27 % | 11 | 28 % |
Prairies | 71 | 28 % | 38 | 27 % | 11 | 28 % |
Pacifique | 47 | 19 % | 25 | 18 % | 7 | 18 % |
Niveau de sécurité | 251 | 136 | 40 | |||
Maximal | 37 | 15 % | 12 | 9 % | 11 | 28 % |
Moyen | 102 | 41 % | 59 | 43 % | 12 | 30 % |
Minimal | 36 | 14 % | 20 | 15 % | 7 | 18 % |
À niv. de séc. multiples | 76 | 30 % | 45 | 33 % | 10 | 25 % |
Annexe F : Liste des établissements frères et modèle de conception
Région | Établissement | Établissement frère | Modèle de conception |
---|---|---|---|
ONTARIO | Joyceville | Joyceville, Leclerc | Linéaire |
QUÉBEC | Leclerc | Joyceville, Leclerc | Linéaire |
PRAIRIES | Edmonton | Edmonton, Kent | Cour |
PACIFIQUE | Kent | Edmonton, Kent | Cour |
PRAIRIES | Drumheller | Cowansville, Drumheller, Springhill, Warkworth | Campus structuré |
QUÉBEC | Cowansville | Cowansville, Drumheller, Springhill, Warkworth | Campus structuré |
ATLANTIQUE | Springhill | Cowansville, Drumheller, Springhill, Warkworth | Campus structuré |
ONTARIO | Warkworth | Cowansville, Drumheller, Springhill, Warkworth | Campus structuré |
QUÉBEC | Port-Cartier | Atlantique, Donnacona, Port-Cartier | Triangulaire |
ATLANTIQUE | Atlantique | Atlantique, Donnacona, Port-Cartier | Triangulaire |
QUÉBEC | Donnacona | Atlantique, Donnacona, Port-Cartier | Triangulaire |
ONTARIO | Millhaven | Archambault, Millhaven | Radiale |
QUÉBEC | Archambault | Archambault, Millhaven | Radiale |
Annexe G : Résultats des analyses par régression multiple
Estimation de paramètres | Erreur type | Valeur t | Valeur p | Niveau de confiance de 95 % | ||
---|---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | -0,04238 | 0,00887 | -4,78 | <0,0001 | -0,06018 | -0,02458 |
2009-2010 | -0,04594 | 0,00994 | -4,62 | <0,0001 | -0,06589 | -0,02599 |
2010-2011 | -0,05033 | 0,01019 | -4,94 | <0,0001 | -0,07078 | -0,02988 |
2011-2012 | -0,05417 | 0,01006 | -5,38 | <0,0001 | -0,07436 | -0,03398 |
2012-2013 | -0,05637 | 0,01208 | -4,67 | <0,0001 | -0,08061 | -0,03213 |
Estimation de paramètres | Erreur type | Valeur t | Valeur p | Niveau de confiance de 95 % | ||
---|---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | -0,02814 | 0,00769 | -3,66 | 0,0006 | -0,04357 | -0,01270 |
2009-2010 | -0,03825 | 0,00658 | -5,82 | <0,0001 | -0,05146 | -0,02504 |
2010-2011 | -0,03033 | 0,00984 | -3,08 | 0,0033 | -0,05008 | -0,01058 |
2011-2012 | -0,04615 | 0,00778 | -5,93 | <0,0001 | -0,06176 | -0,03055 |
2012-2013 | -0,04901 | 0,00937 | -5,23 | <0,0001 | -0,06780 | -0,03022 |
Notes de bas de pages
- Note de bas de page 1
-
Tout au long de l’évaluation, les acronymes CX et AC seront utilisés pour désigner des groupes spécifiques de membres du personnel correctionnel du SCC. L’acronyme CX désigne le groupe de classification des agents correctionnels (AC; CX-01 et CX-02), des intervenants de première ligne (IPL; CX 02) et des gestionnaires correctionnels (GC; CX-04). Certains aspects de l’évaluation mettent l’accent sur des groupes spécifiques d’employés CX et, en pareil cas, l’acronyme approprié est utilisé (c. à d. AC, IPL, GC)
- Note de bas de page 2
-
Le Service correctionnel du Canada (SCC) est l’organisme du gouvernement fédéral chargé d’administrer les peines d’emprisonnement de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. L’administration des peines comprend la gestion des établissements correctionnels de divers niveaux de sécurité et la surveillance des délinquants mis en liberté sous condition dans la collectivité. Pour en savoir plus sur le SCC, notamment sur les politiques et la législation, visitez le site http://www.csc-scc.gc.ca.
- Note de bas de page 3
-
Ces deux articles font partie de la section Objet et principes de la LSCMLC.
- Note de bas de page 4
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L’AAP du SCC répertorie les programmes en regroupant les sous-programmes connexes et en les liant à son objectif stratégique : faire en sorte que « la garde, les interventions correctionnelles et la surveillance des délinquants dans la collectivité et dans les établissements contribuent à la sécurité publique. »
- Note de bas de page 5
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Même si la portée de l’évaluation inclut seulement certaines activités liées à la sécurité en établissement, l’ensemble de ces activités sont décrites dans le modèle logique du programme (voir l’Annexe CError! Reference source not found. et l’Annexe C).
- Note de bas de page 6
-
Tout au long de l’évaluation, les acronymes CX et AC seront utilisés pour désigner des groupes spécifiques de membres du personnel correctionnel du SCC. L’acronyme CX désigne le groupe de classification des agents correctionnels (AC; CX-01 et CX-02), des intervenants de première ligne (IPL; CX 02) et des gestionnaires correctionnels (GC; CX-04). Certains aspects de l’évaluation mettent l’accent sur des groupes spécifiques d’employés CX et, en pareil cas, l’acronyme approprié est utilisé (c. à d. AC, IPL, GC)
- Note de bas de page 7
-
Les IPL du pavillon de ressourcement pour délinquantes sont aussi qualifiées de Kimisinaw.
- Note de bas de page 8
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Une analyse qualitative itérative et inductive définit les nouveaux thèmes associés aux données et la signification de ces données, grâce à un processus autoréférentiel répétitif (voir Srivastava et Hopwood, 2009, et Patton, 1980).
- Note de bas de page 9
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Nous donnerons plus de détails sur les études de cas plus loin dans la présente section.
- Note de bas de page 10
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Si le questionnaire n’était pas renvoyé dans un délai de quatre semaines, les membres de l’équipe d’évaluation en avisaient le bureau du directeur par téléphone. Le taux de réponse a été de 100 %.
- Note de bas de page 11
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On a rendu visite aux établissements suivants en fonction de leur modèle de conception : les établissements d’Edmonton et de Kent ont été construits selon un modèle s’apparentant à une cour; pour les établissements de Drumheller, Springhill et Warkworth, il s’agit d’un modèle s’apparentant à un campus structuré; et pour les établissements de l’Atlantique et de Donnacona, il s’agit d’un modèle triangulaire.
- Note de bas de page 12
-
« Établissements frères » désigne les établissements dont l’infrastructure a été pensée selon un modèle de conception similaire. Les modèles de conception définissent principalement le style d’hébergement des délinquants et la façon dont ceux-ci circulent dans l’établissement. Des établissements peuvent avoir le même modèle de conception sans être des établissements frères. Il y a cinq types de modèles de conception : linéaire, s’apparentant à une cour, s’apparentant à un campus structuré, triangulaire et radiale. Il y a actuellement 13 établissements frères au SCC. L’Annexe F contient une liste et une description de ces établissements.
- Note de bas de page 13
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Message du commissaire daté du 26 février 2010. Affiché sur InfoNet.
- Note de bas de page 14
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Extrait d’un aperçu de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés, affiché sur InfoNet le 2 mai 2012.
- Note de bas de page 15
-
En 2001, le Groupe de travail sur la sécurité du SCC a établi un cadre de sécurité visant à optimiser les interactions entre le personnel et les délinquants tout en favorisant une réinsertion sociale sûre de ces derniers. Ce cadre comprenait quatre volets (sûreté, respect, leadership et apprentissage) ainsi que 80 recommandations visant à présenter un SCC qui progressera « sur la voie du professionnalisme, du respect des droits de la personne et de la justice réparatrice » (SCC, 2001, p. 1).
- Note de bas de page 16
-
Le pénitencier de Kingston et l’Établissement Leclerc ont fermé le 30 septembre 2013. Ils sont visés par la présente évaluation, car ils étaient ouverts durant la période d’examen. En date du 1er avril 2014, un certain nombre d’établissements ont été regroupés; certains établissements proches géographiquement ont fusionné afin de partager le même nom et le même directeur, mais ont conservé leur niveau de sécurité.
- Note de bas de page 17
-
Source : SIR, Cube de données sur le profil des délinquants, récupéré le 25 octobre 2013. Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré ou au deuxième degré et les infractions visées à l’annexe I.
- Note de bas de page 18
-
Nous avons défini les incidents de sécurité conformément à la définition fournie dans l’outil Rendement Direct du SCC; ils incluent, entre autres : les problèmes disciplinaires, les comportements nuisibles, les menaces, la possession d’objets interdits, les dommages causés aux biens, les bagarres entre détenus, les agressions d’employés/de délinquants/de visiteurs, les prises d’otages, les homicides, les meurtres (ou tentatives de meurtre), les évasions (ou tentatives d’évasion).
- Note de bas de page 19
-
Nous avons examiné d’autres groupes de classification si nous le jugions pertinent.
- Note de bas de page 20
-
Groupes professionnels notés : CR – Commis aux écritures et règlements; GS – Services généraux; AS – Services administratifs; WP – Programmes de bien-être social; FI – Gestion financière; PS – Psychologie.
- Note de bas de page 21
-
Nous n’avons pas examiné le cas des IPL, parce que les candidats utilisent un processus concurrentiel distinct de celui des CX-01.
- Note de bas de page 22
-
Source des données : SGRH, mai 2014.
- Note de bas de page 23
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En tout, nous avons trouvé dans le SGRH 141 mesures disciplinaire visant des employés CX-01 engagés au cours des cinq dernières années.
- Note de bas de page 24
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Notez que les délais de suivi des employés issus du nouveau processus ont varié de trois à dix mois.
- Note de bas de page 25
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Source : SGRH, données récupérées en mai 2014.
- Note de bas de page 26
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Nous ne connaissions pas le nombre exact de répondants associés à ce pourcentage.
- Note de bas de page 27
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La sécurité active inclut les activités qu’entreprennent les employés pour être mieux sensibilisés aux activités et aux comportements des délinquants pouvant indiquer des problèmes ou des incidents potentiels. Un des éléments clés de la sécurité active est l’interaction entre personnel et délinquants.
- Note de bas de page 28
-
Nous avons défini les incidents de sécurité conformément à la définition fournie dans l’outil Rendement Direct du SCC; ils incluent, entre autres : les problèmes disciplinaires, les comportements nuisibles, les menaces, la possession d’objets de contrebande, les dommages causés aux biens, les bagarres entre détenus, les agressions d’employés/de délinquants/de visiteurs, les prises d’otages, les homicides, les meurtres (ou tentatives de meurtre), les évasions (ou tentatives d’évasion).
- Note de bas de page 29
-
Les griefs des délinquants liés à la sécurité portent notamment sur les situations suivantes : discrimination, harcèlement par le personnel, placement et conditions de vie en isolement, usage de la force, fouilles.
- Note de bas de page 30
-
Les années de service incluent l’ensemble du gouvernement fédéral, dans n’importe quel ministère ou organisme et à n’importe quel poste.
- Note de bas de page 31
-
Nous avons effectué des analyses par régression multiple en utilisant le nombre moyen d’années d’expérience en établissement au sein du SCC et le nombre d’incidents de sécurité et de griefs de délinquants (consignés) par APD en établissement. Ces analyses ont eu lieu chaque année pendant cinq ans (soit de 2008-2009 à 2012-2013).
- Note de bas de page 32
-
Nous avons calculé les années d’expérience en soustrayant la date d’embauche de chaque employé au sein du SCC du dernier jour de l’année financière pertinente (31 mars); ensuite, nous avons calculé le nombre moyen d’années d’expérience des membres du groupe CX. Nous avons pris la décision d’utiliser la date d’embauche plutôt que la date d’inauguration du poste, car la majorité des nouveaux employés du groupe CX viennent de l’extérieur du SCC (95 %; n = 298 en 2012-2013; SCC, 2014c).
- Note de bas de page 33
-
On détermine le niveau d’adaptation au milieu carcéral et la notation du risque pour la sécurité à l’aide d’un outil actuariel : l’Échelle de classement par niveau de sécurité (ECNS). Ces notes indiquent le niveau de risque qu’un délinquant représente au sein de l’établissement et pour la collectivité en cas d’évasion.
- Note de bas de page 34
-
On évalue le risque, les besoins, la motivation et le potentiel de réinsertion sociale, qui font partie du profil global des délinquants, à l’aide de divers outils actuariels (l’ECNS, l’Échelle révisée d’information statistique sur la récidive, l’analyse des facteurs statiques, l’analyse et l’identification des facteurs dynamiques, révisée), et en faisant preuve de jugement professionnel.
- Note de bas de page 35
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux employés et aux gestionnaires (46 %; n = 115); entrevues liées aux études de cas (19 %; n = 12); entrevues avec les gestionnaires correctionnels (GC) (24 %; n = 21).
- Note de bas de page 36
-
La sécurité passive se traduit principalement par le matériel physique et l’infrastructure (p. ex., clôtures, télévision en circuit fermé, appareils de radioscopie), mais comprend aussi les procédures garantissant la sécurité de l’établissement, du personnel et des délinquants (p. ex., réponse aux alarmes, dotation des postes, déplacement des détenus).
- Note de bas de page 37
-
Source : SGRH, 1er avril 2013. On ne disposait de données sur l’expérience que pour les employés permanents des établissements. En 2012-2013, le nombre moyen d’années d’expérience des CX en établissement était compris entre 5,07 et 23,06. Nous avons calculé ce nombre pour chaque niveau de sécurité en déterminant d’abord le nombre moyen d’années d’expérience des CX dans chaque établissement. Nous avons ensuite fait une moyenne des moyennes de chaque établissement par groupe de niveau de sécurité. Ces chiffres ne représentent donc pas une moyenne des années d’expérience de chaque personne, mais une moyenne des années d’expérience de l’établissement.
- Note de bas de page 38
-
Ces données n’incluent que les employés permanents. Source : SGRH, 1er avril 2013.
- Note de bas de page 39
-
Le mentorat se traduit par une relation à long terme fondée sur la confiance et axée sur les thèmes généraux dont le protégé souhaite discuter (qui peuvent être personnels et professionnels). Il est défini comme une « relation entre une personne d’expérience (mentor) qui partage ses compétences professionnelles, ses connaissances et sa vision avec d’autres individus (mentorés) qui sont désireux et prêts à apprendre, à grandir et à développer des compétences et une confiance dans leur perfectionnement professionnel » (Publiservice, 2011). L’encadrement est une relation moins longue qui met l’accent sur le transfert de compétences professionnelles d’une personne plus expérimentée (le conseiller). Selon le SCT, l’encadrement (qualifié de coaching) « aide à résoudre les problèmes, favorise des solutions et des idées créatrices, permet de perfectionner les connaissances et les compétences, et améliore le rendement » (SCT, 2008b).
- Note de bas de page 40
-
Notez que cette évaluation était basée sur le PFC et a été effectuée avant d’être centralisée à Regina.
- Note de bas de page 41
-
Les répondants ont mentionné l’encadrement et le mentorat de façon interchangeable, mais le contexte dans lequel ils se sont exprimés coïncidait davantage avec la définition de l’encadrement.
- Note de bas de page 42
-
On a calculé les pourcentages en se basant sur le nombre total de répondants à chaque question, pas sur le nombre total de répondants au questionnaire.
- Note de bas de page 43
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (24 %; n = 16); entrevues avec les GC (43 %; n = 40).
- Note de bas de page 44
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux cadres supérieurs (CS) (25 %; n = 47); entrevues avec les SC (24 %%; n = 16); entrevues avec les GC (43 %; n = 40).
- Note de bas de page 45
-
La majorité des nouveaux CX sont actuellement déployés dans un établissement à sécurité maximale ou moyenne pendant leurs deux premières années d’emploi.
- Note de bas de page 46
-
Mesure mise en œuvre grâce à un PAG, dans l’esprit de la Recommandation 1 du présent document.
- Note de bas de page 47
-
Annexe D – Niveaux de déploiements sur place (SCC, 2009).
- Note de bas de page 48
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (68 %; n = 171); entrevues avec les SC (24 %; n = 16); entrevues avec les GC (41 %; n = 38).
- Note de bas de page 49
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (53 %; n = 127); entrevues avec les SC (23 %; n = 17); entrevues avec les GC (18 %; n = 17).
- Note de bas de page 50
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (43 %; n = 69); entrevues avec les SC (26 %; n = 23); entrevues avec les GC (31 %; n = 21).
- Note de bas de page 51
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (19 %; n = 14); entrevues avec les GC (18 %; n = 16).
- Note de bas de page 52
-
Sur les 639 : 404 ont invoqué l’art. 127.1; 232, l’art. 128; 2, les art. 127.1 à 128; 1 n’a pas indiqué de raison.
- Note de bas de page 53
-
Sur ce total, n = 67 plaintes ou refus de travail étaient liés au déploiement.
- Note de bas de page 54
-
Sur les 39 : 27 ont invoqué l’art. 127.1s, 11, l’art. 128 et 1, les art. 127.1 à 128.
- Note de bas de page 55
-
Quand un employé dépose une plainte pour refus de travail, on lance un processus interne pour résoudre le problème et pour que l’employé reprenne le travail. Si ce processus n’aboutit pas et que l’employé refuse toujours de travailler, sa plainte est transmise EDSC, qui enquêtera et décidera s’il y a danger ou pas.
- Note de bas de page 56
-
Sur les 11 plaintes en cours, en date du 4 juillet 2014, deux faisaient l’objet d’une enquête d’EDSC.
- Note de bas de page 57
-
L’équipe de vérification n’a pas pu confirmer si les postes non pourvus pouvaient ou non faire l’objet d’ajustements opérationnels.
- Note de bas de page 58
-
L’évaluation porte sur quatre constantes : intention, conséquences potentielles, risque et répercussions sur la cible.
- Note de bas de page 59
-
Évaluation des menaces et des risques : évaluation des facteurs susceptibles de présenter un danger pour la gestion d’un délinquant, la sûreté des autres ou la sécurité d’une unité opérationnelle dans des circonstances particulières (SCC, 2012e, annexe E).
- Note de bas de page 60
-
Seul le PAE a été mentionné dans les instructions du rapport ÉMR du PPE, mais un nouvel outil de pré-évaluation va permettre de demander précisément si le PAE et le GSIC ont été offerts, et de le consigner. Source : courriel envoyé le 30 septembre 2014 par Denise Silva, Direction de la sécurité.
- Note de bas de page 61
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (92 %; n = 231); entrevues avec les SC (40 %; n = 27); entrevues avec les GC (28 %; n = 25)
- Note de bas de page 62
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (13 %; n = 9); entrevues avec les GC (19 %; n = 17).
- Note de bas de page 63
-
Entrevues liées à l’étude de cas seulement.
- Note de bas de page 64
-
Entrevues avec les gestionnaires correctionnels seulement.
- Note de bas de page 65
-
On considère qu’un dossier est fermé quand on a pris des mesures correctives pour atténuer les risques et qu’une mise à jour de l’EMR ne recommande aucun autre examen, ou quand une EMR ou une mise à jour de l’EMR indique qu’il n’y a plus de menace. Un dossier peut être rouvert si de nouveaux renseignements justifient davantage de mesures de sécurité.
- Note de bas de page 66
-
Le questionnaire a été envoyé à 178 employés qui avaient bénéficié du PPE. Le taux de réponse a été de 11 %.
- Note de bas de page 67
-
Tous les employés sondés étaient personnellement liés à l’événement qui a conduit à l’ouverture de leur dossier dans le cadre du PPE, et 35 % (n = 7) des cas englobaient aussi la famille du répondant. On n’a pas demandé aux répondants dans quel délai ils avaient eu accès ou fait appel au PPE.
- Note de bas de page 68
-
Un répondant a refusé les mesures de sécurité, et un autre n’a pas précisé quelles mesures avaient été prises.
- Note de bas de page 69
-
Il se peut que plusieurs mesures aient été mises en place pour le répondant.
- Note de bas de page 70
-
Dans la majorité des cas, le processus d’évaluation du PPE débutait dans un délai d’une semaine (63 %; n = 12) et, dans certains cas, cela prenait plus d’un mois (32 %; n = 6). Un des 19 répondants a dit qu’on ne l’avait jamais avisé de la mise en œuvre du processus.
- Note de bas de page 71
-
Il incombe à la victime de s’inscrire pour recevoir des renseignements à propos du délinquant.
- Note de bas de page 72
-
Types de mises en liberté : permissions de sortir, placement à l’extérieur, libération conditionnelle et libération d’office.
- Note de bas de page 73
-
Certaines des compétences qu’on acquiert durant la section du cours consacrée aux communications sont l’écoute active, l’écoute attentive et la façon d’annoncer de mauvaises nouvelles au téléphone.
- Note de bas de page 74
-
On définit une source humaine comme suit : « Toute personne qui fournit des renseignements à un organisme et qui s’attend à ce que cela se fasse de façon confidentielle. Ces personnes sont visées par le privilège de l’informateur, dont l’objet est de protéger leur identité » (SCC, 2013i, annexe A).
- Note de bas de page 75
-
Les sources ouvertes désignent l’information accessible au public, p. ex. dans les journaux et les travaux universitaires, ainsi que sur Internet (incluant les réseaux sociaux).
- Note de bas de page 76
-
Voir le volet 3 : Opérations liées à la sécurité en établissement – Sécurité active.
- Note de bas de page 77
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (49 %; n = 34); entrevues avec les GC (44 %; n = 40).
- Note de bas de page 78
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (100 %; n = 73); entrevues avec les GC (99 %; n = 94).
- Note de bas de page 79
-
Enquêtes portant sur les incidents survenus dans l’établissement.
- Note de bas de page 80
-
Enquêtes portant sur les incidents qui sont survenus dans la collectivité, mais impliquaient des délinquants.
- Note de bas de page 81
-
L’allocation des ressources est également qualifiée de renseignement stratégique.
- Note de bas de page 82
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (47 %; n = 115); entrevues avec les SC (48 %; n = 33); entrevues avec les GC (48 %; n = 44); entrevues avec les ARS (48 %; n = 23).
- Note de bas de page 83
-
Conformément à la Directive du commissaire 568 – Gestion de l’information et des renseignements de sécurité, tous les employés doivent immédiatement signaler toute situation qui pourrait compromettre la sécurité de l’unité opérationnelle, la sécurité d’individus ou la protection de la société (SCC, 2013e).
- Note de bas de page 84
-
Tous les employés, bénévoles et sous-traitants doivent remplir un rapport d’observation ou de déclaration (ROD) afin de consigner les incidents ou les comportements qui ont été observés lorsqu’ils sortent de l’ordinaire, sont jugés potentiellement sensibles par nature, ou désignent les fréquentations des délinquants ou des membres de leur groupe, les délinquants incompatibles et les contacts (SCC, 2013f; 2013g).
- Note de bas de page 85
-
Les répondants clés sont les employés de la Direction de la sécurité à l’administration centrale et des autres secteurs pertinents (Services juridiques, CORCAN, Direction des initiatives pour les Autochtones, etc.)
- Note de bas de page 86
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (51 %; n = 126); entrevues avec les SC (45 %; n = 31); entrevues avec les GC (30 %; n = 28).
- Note de bas de page 87
-
Les répondants trouvent que la communication entre employés et gestionnaires est « tendue » dans les établissements, si l’on en croit la vérification sur le changement de direction à l’Établissement de Kent (nov./déc. 2012). Pour régler ce problème, les vérificateurs ont recommandé à la haute direction d’élaborer des stratégies efficaces pour améliorer la communication dans l’ensemble de l’établissement, à tous les niveaux.
- Note de bas de page 88
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire aux CS (61 %; n = 150); entrevues avec les SC (6 %; n = 4); entrevues avec les GC (8 %; n = 7).
- Note de bas de page 89
-
SINet est le réseau du renseignement de sécurité : un programme informatique qui permet aux ARS d’entrer et de transmettre des renseignements, et d’établir des liens entre les renseignements connexes.
- Note de bas de page 90
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (53 %; n = 130); entrevues avec les SC (12 %; n = 8); entrevues avec les GC (14 %; n = 13); entrevues avec les ARS (65 %; n = 31).
- Note de bas de page 91
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (39 %; n = 97); entrevues avec les SC (4 %; n = 3); entrevues avec les GC (3 %; n = 3); entrevues avec les ARS (50 %; n = 24).
- Note de bas de page 92
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (16 %; n = 39); entrevues avec les SC (1 %; n = 1); entrevues avec les GC (1 %; n = 1).
- Note de bas de page 93
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (30 %; n = 37); entrevues avec les SC (25 %; n = 17); entrevues avec les GC (28 %; n = 25); entrevues avec les ARS (17 %; n = 8).
- Note de bas de page 94
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (9 %; n = 11); entrevues avec les SC (15 %; n = 10); entrevues avec les GC (10 %; n = 9); entrevues avec les ARS (46 %; n = 22).
- Note de bas de page 95
-
Service correctionnel du Canada, Formulaire 1445.
- Note de bas de page 96
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (68 %; n = 84); entrevues avec les SC (75 %; n = 51); entrevues avec les GC (79 %; n = 70); entrevues avec les ARS (83 %; n = 40).
- Note de bas de page 97
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (4 %; n = 5); entrevues avec les SC (15 %; n = 10); entrevues avec les GC (13 %; n = 12); entrevues avec les ARS (40 %; n = 19).
- Note de bas de page 98
-
A. Martel (communication personnelle), 9 décembre 2014.
- Note de bas de page 99
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (69 %; n = 174); entrevues avec les SC (85 %; n = 63); entrevues avec les ARS (94 %; n = 45).
- Note de bas de page 100
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (78 %; n = 193); entrevues avec les SC (68 %; n = 50); entrevues avec les ARS (73 %; n = 35).
- Note de bas de page 101
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (74 %; n = 185); entrevues avec les SC (74 %; n = 54); entrevues avec les ARS (77 %; n = 37).
- Note de bas de page 102
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (68 %; n = 169); entrevues avec les SC (79 %; n = 58); entrevues avec les ARS (90 %; n = 43).
- Note de bas de page 103
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (57 %; n = 140); entrevues avec les SC (71 %; n = 52); entrevues avec les GC (76 %; n = 72).
- Note de bas de page 104
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : entrevues avec les SC (74 %; n = 55); entrevues avec les GC (70 %; n = 66).
- Note de bas de page 105
-
Le suivi actif consiste à observer le comportement des délinquants, à surveiller les changements et à faire le suivi des fluctuations.
- Note de bas de page 106
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (28 %; n = 55); entrevues avec les SC (28 %; n = 19); entrevues avec les GC (27 %; n = 25).
- Note de bas de page 107
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (28 %; n = 54); entrevues avec les SC (31 %; n = 21); entrevues avec les GC (28 %; n = 26).
- Note de bas de page 108
-
Totaux composés de données obtenues grâce aux outils de collecte suivants : questionnaire soumis aux CS (25 %; n = 49); entrevues avec les SC (15 %; n = 10); entrevues avec les GC (9 %; n = 8).
- Note de bas de page 109
-
Les sous activités et sous-sous activités suivantes ont été incluses dans l’analyse : 1.0 Garde, incluant 1.1 Gestion et soutien en établissement et 1.2 Sécurité en établissement (incluant .2.1 Renseignement et surveillance et 1.2.2 Répression des drogues); également, centre de coûts (CC) 280 (Services/politique en matière de génie électronique) et CC 283 (Entretien des systèmes électroniques), tous deux intégrés au sous-sous-programme 1.4.2 Services de logement, car ils sont liés à la maintenance des systèmes électroniques dans les établissements (p. ex., caméras de sécurité, SPDI, radios). Les dépenses totales présentées n’incluent pas les salaires rétroactifs. De plus, les coûts liés aux bureaux de libération conditionnelle ou aux centres correctionnels communautaires n’étaient pas inclus.
- Note de bas de page 110
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Source : SIGFM, données consultées les 27 et 28 février 2014 et les 12, 16 et 17 février 2015.
- Note de bas de page 111
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Selon le RMR 2013-2014, l’augmentation des dépenses est largement imputable à la signature des conventions collectives (SCC, 2014b).
- Note de bas de page 112
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210-Salaires inclut (sans s’y limiter) des postes comme : Salaires des employés nommés pour une période indéterminée, Indemnité de départ, Heures supplémentaires, Prime, Prime de quart et Indemnités – Employés.
240-Dépenses de fonctionnement inclut (sans s’y limiter) des postes comme : Autres dépenses de fonctionnement et fournitures <10 000 $, Vêtements des employés et Services de télécommunications.
- Note de bas de page 113
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Les coûts salariaux liés à la sécurité sont passés de 39,9 millions de dollars par tranche de 1 000 délinquants en 2008-2009 à 43,8 millions en 2013-2014.
- Note de bas de page 114
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Dans Rendement Direct, un incident de sécurité grave s’entend de tout incident lié à la sécurité dont l’issue n’est pas fatale, mais dont la nature est grave; cela inclut, par exemple : les agressions d’employés/de délinquants/de visiteurs, les prises d’otages, les évasions (ou tentatives d’évasion) et les bagarres entre détenus.
- Note de bas de page 115
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Afin qu’ils « soient en mesure d’identifier les délinquants susceptibles de s’automutiler ou de se suicider et d’intervenir auprès de ces délinquants de façon appropriée[, l]e SCC a renforcé les mesures visant à prévenir les décès en établissement en mettant l’accent sur l’importance des patrouilles de sécurité, y compris des pratiques de sécurité active » (SCC, 2014b, p. 23).
- Note de bas de page 116
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L’approche nationale de gestion de la population intègre les logements, les ressources et les interventions afin de garantir que les délinquants sont placés de façon appropriée dans les établissements du SCC (SCC, 2015).
- Note de bas de page 117
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Les saisies de drogues, consignées dans Rendement Direct, incluent les incidents lors desquels on a saisi des articles liés à l’usage de drogues.
- Note de bas de page 118
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Source : courriel envoyé le 23/09/2014 par Debb Matthews, gestionnaire principale de projet, Opérations de sécurité.
- Note de bas de page 119
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Les résultats des tests sont négatifs quand la concentration de substances intoxicantes dans l’échantillon d’urine est inférieure aux seuils indiqués aux annexes B et C de la DC 566-10 (SCC, 2012f).
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