Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (2009-2010)

Service correctionnel Canada

La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2010 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Service correctionnel du Canada (SCC). Ces états financiers ont été préparés par la direction conformément aux politiques comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus au Canada pour le secteur public.

La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du SCC. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport ministériel sur le rendement du SCC concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement; en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités; en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du ministère sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction; et en effectuant une évaluation annuelle de l’efficacité du système de contrôle interne en matière de rapports financiers.

Une évaluation pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2010 a été réalisée conformément à la Politique sur le contrôle interne et ses résultats ainsi que les plans d’action qui en découlent sont résumés en annexe.

Le système de contrôle interne en matière de rapports financiers est conçu pour atténuer les risques et les ramener à un niveau raisonnable, il se peut qu’il ne parvienne pas à empêcher ou à déceler les inexactitudes. Il est fondé sur un processus continu qui vise à cerner et à les classer par ordre de priorité, ainsi que les contrôles utilisés pour atténuer ces risques.

Les états financiers du SCC n’ont pas fait l’objet d’une vérification.




Signé par

Don Head, Le Commissaire
Ottawa, Canada
Le 6 août 2010

État de la situation financière (non vérifié)

Au 31 mars

(en milliers de dollars)
Actifs 2010 2009
Redressé
(note 15)
Actifs financiers
Montant à recevoir du Trésor 170 139 253 781
Débiteurs, avances et prêts (note 4) 8 761 27 636
Stocks destinés à la revente (note 5) 10 896 11 892
Total des actifs financiers 189 796 293 309
Actifs non financiers
Charges payées d’avance 1 394 451
Stocks non-destinés à la revente (note 5) 38 473 35 082
Immobilisations corporelles (note 6) 1 323 530 1 287 293
Total des actifs non financiers 1 363 397 1 322 826
Total 1 553 193 1 616 135
(en milliers de dollars)
Passifs et Avoir du Canada 2010 2009
Redressé
(note 15)
Passifs
Créditeurs et charges à payer (note 7) 211 000 291 718
Revenus reportés (note 8) 164 516
Indemnités de vacances et congés compensatoires 60 043 58 767
Avantages sociaux futurs (note 9) 240 119 267 941
Fonds de fiducie des détenus (note 10) 16 379 15 524
Total des passifs 527 705 634 466
Avoir du Canada (note 14) 1 025 488 981 669
Total 1 553 193 1 616 135

Passif éventuel (note 11)
Obligations contractuelles (note 12)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.




Signé par

Don Head, Le Commissaire
Ottawa, Canada
Le 6 août 2010

État des résultats (non-vérifié)

Pour l’exercice terminé le 31 mars

(en milliers de dollars)
2010 2009
Redressé
(note 15)
Garde Interventions
correctionnelles
Surveillance dans la collectivité Services internes Total Total
Paiements de transfert
Organismes à but non-lucratif 1 164 228 1 392 1 522
Particuliers 209 209 84
Autres pays et organisations internationales 20 20 80
Total des paiements de transfert 209 1 184 228 1 621 1 686
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages sociaux 1 032 930 422 347 117 409 67 066 1 639 752 1 646 613
Services professionnels et spéciaux 83,581 58 137 77 109 43 942 262 769 257 625
Services publics, fournitures et approvisionnements 108 357 9 474 1 715 1 334 120 880 136 726
Amortissement des immobilisations corporelles 80 186 2 229 82 415 81 206
Frais de réparation et entretien 64 030 1 243 10 12 011 77 294 97 321
Matériel et outillage 16 250 2 954 92 14 608 33 904 32 187
Déplacement 9 387 6 969 1 799 14 070 32 225 45 128
Paiements tenant lieu d’impôts 27 619 27 619 27 109
Paie des détenus 21 479 21 479 23 534
Coût des marchandises vendues 15 330 15 330 15 278
Installations 7 888 6 642 14 530 13 382
Télécommunications 1 463 170 194 10 042 11 869 10 521
Biens de location 2 403 1 971 271 6 876 11 521 10 957
Réinstallations 1 182 616 21 4 043 5 862 5 866
Perte nette sur l’aliénation des immobilisations corporelles 529 205 (141) 593 402
Autres 2 515 3 570 96 2 446 8 627 6 492
Total des charges de fonctionnement 1 430 432 546 694 206 604 182 939 2 366 669 2 410 347
Total des charges 1 430 641 547 878 206 832 182 939 2 368 290 2 412 033
Revenus
Ventes de biens et services 1 293 45 639 46 932 53 356
Autres 1 562 683 14 82 2 341 4 090
Total des revenus 2 855 46 322 14 82 49,273 57 446
Coût de fonctionnement net 1 427 786 501 556 206 818 182 857 2 319 017 2 354 587

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État de l'avoir du Canada (non-vérifié)

Pour l’exercice terminé le 31 mars

(en milliers de dollars)
2010 2009
Redressé
(note 15)
Avoir du Canada, solde d’ouverture 981 669 775 295
Correction aux années antérieures des immobilisations corporelles (note 15) (11 837)
Correction aux années antérieures des stocks (note 15) 11 252
Adoption de la nouvelle NCCT 1.2 – Solde d’ouverture du montant à recevoir du Trésor (note 14) 227 387
Avoir du Canada, solde d’ouverture redressé 981 669 1 002 097
Coût de fonctionnement net (2 319 017) (2 354 587)
Encaisse nette fournie par le gouvernement 2 314 664 2 180 762
Variation du montant à recevoir du Trésor (83 642) 26 394
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 13a) 131 814 127 003
Avoir du Canada, solde de fermeture 1 025 488 981 669

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État des flux de trésorie (non-vérifié)

Pour l’exercice terminé le 31 mars

(en milliers de dollars)
2010 2009
Activités de fonctionnement
Coût de fonctionnement net 2 319 017 2 354 587
Éléments n'affectant pas l'encaisse :

Amortissement des immobilisations corporelles

(82 415) (81 206)

Perte nette sur l’aliénation des immobilisations corporelles

(593) (402)

Ajustements aux immobilisations

233 271

Services fournis gratuitement par d’autres ministères(note 13a)

(131 814) (127 003)
Variations de l'état de la situation financière:

Débiteurs, avances et prêts en cours

(18 875) 9 106

Charges payées d’avance

943 27

Stocks

2 395 117

Créditeurs

106 761 (95 855)
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement 2 195 652 2 059 642
Activités d'investissement en immobilisations

Acquisitions d'immobilisations corporelles

120 469 121 722

Produits de l’aliénation d’immobilisations corporelles

(1 457) (602)
Encaisse utilisée par les activités d’investissement en immobilisations 119 012 121 120
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada 2 314 664 2 180 762

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Notes aux états financiers (non vérifiées)

Pour l’exercice terminé le 31 mars

1. Pouvoir et objectifs

L’encadrement constitutionnel et législatif qui guide le Service correctionnel Canada (SCC) a été établi par l’Acte constitutionnel de 1982 ainsi que sur la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC).

Le SCC, en tant que composante du système de justice pénale et dans la reconnaissance de la primauté du droit, contribue à la sécurité publique en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain. Le mandat est rempli dans le cadre de quatre regroupements de programmes :

Garde

Cette activité de programme permet de veiller à ce que les délinquants soient gardés de manière raisonnable, sûre, sécuritaire et humaine pendant qu'ils purgent leur peine. Elle répond à la plupart des besoins quotidiens des délinquants sous garde, y compris toute une gamme d'activités en matière de santé et de sécurité, ainsi qu'aux besoins essentiels comme l'alimentation, les vêtements, les services de santé mentale et les soins de santé. Elle comprend en outre des mesures de sécurité au sein des établissements, comme la répression des drogues, et des pratiques de contrôle raisonnables visant à prévenir les incidents;

Interventions correctionnelles

Cette activité de programme, exercée tant dans les établissements que dans la collectivité, a pour but d'aider les délinquants à améliorer leur comportement et à réussir leur réinsertion sociale. Elle vise à répondre aux problèmes qui sont directement associés au comportement criminel des délinquants et qui les empêchent de devenir des citoyens respectueux des lois. Cette activité de programme inclut également CORCAN, un organisme de service spécial du SCC, qui compte des délinquants sous responsabilité fédérale dans son effectif et qui, par la même occasion, leur enseigne les compétences et les habitudes en matière d’emploi dont ils ont besoin pour pouvoir décrocher un emploi à leur mise en liberté;

Surveillance dans la collectivité

Cette activité de programme de surveillance dans la collectivité vise à assurer la réinsertion sociale en toute sécurité des délinquants admissibles dans les collectivités en leur offrant de l’hébergement et des services de santé, au besoin, de même qu’en les plaçant sous la surveillance du personnel pendant la durée de leur peine. Cette activité de programme a pour objectif de faciliter la réinsertion sociale des délinquants dans la collectivité en tant que citoyens respectueux des lois tout en maintenant un certain niveau de surveillance afin de contribuer à la sécurité du public;

Services internes

Les services internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont gérés de façon à répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d'une organisation. Ces groupes sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services des communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l'information, services des technologies de l'information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel, services de gestion des acquisitions et services de gestion des voyages et autres services administratifs. Les services internes comprennent uniquement les activités et les ressources destinées à l'ensemble d'une organisation et non celles fournies à un programme particulier.

2. Sommaire de principales conventions comptables

Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux principes comptables généralement reconnus au Canada.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Autorisations parlementaires

Le SCC est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au SCC ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'état des résultats et dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers.

b) Consolidation

Ces états financiers consolidés incluent les comptes du SCC et ceux de son fonds renouvelable CORCAN. Les comptes de cette sous-entité ont été consolidés avec ceux du SCC, et toutes les opérations et tous les soldes interorganisationnels ont été éliminés.

c) Encaisse nette fournie par le gouvernement

Le SCC fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le SCC est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le SCC sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

d) Montants à recevoir du Trésor

Le montant à recevoir du Trésor découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations du SCC et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le ministère a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations afin de s'acquitter de ses passifs.

e) Revenus

f) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d'exercice :

g) Avantages sociaux futurs

h) Débiteurs et prêts avec des entités externes

Les débiteurs et les prêts sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Des provisions sont établies pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.

i) Passif éventuel

Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non et si l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.

j) Passifs environnementaux

Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le SCC est mis au courant de la contamination et est obligé ou probablement obligé d’assumer ces coûts. S’il n’est pas possible de déterminer la probabilité de l’obligation du SCC d’assumer ces coûts ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes complémentaires aux états financiers.

k) Stocks

l) Immobilisations corporelles

Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Le SCC n'inscrit pas à l'actif les biens incorporels, les œuvres d'art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :

Catégorie d’immobilisations Période d’amortissement
Bâtiments 25 à 40 ans
Travaux et infrastructure 20 à 25 ans
Matériel et outillage
Matériel et outillage 10 ans
Matériel informatique 3 à 4 ans
Logiciels 3 à 10 ans
Armes de défense 10 ans
Autre matériel 10 ans
Véhicules
Véhicules automobiles
(non militaires)
5 ans
Autres véhicules 10 ans
Améliorations locatives Durée du bail
Actifs en construction Une fois en service, selon la,
catégorie d’immobilisations

Les actifs en construction sont comptabilisés dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel ils deviennent utilisables et ne sont amortis qu'à partir de cette date.

m) Incertitude relative à la mesure

La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif au titre des indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

3. Autorisations parlementaires

Le SCC reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées dans un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets du ministère diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants:

a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours :

(in thousands of dollars)
2010 2009
Coût de fonctionnement net 2 319 017 2 354 587
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations :
Ajouter (déduire) :
Amortissement des immobilisations corporelles (82 415) (81 206)
Perte nette sur aliénation d'immobilisations corporelles (593) (402)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 13a) (131 814) (127 003)
Variation des indemnités de vacances et congés compensatoires (1 276) (3 574)
Variation des avantages sociaux futurs 27 822 (48 781)
Revenus non disponible pour dépenser 5 777 8 715
Variation des passifs éventuels 4 443 4 772
Autres 201 350
(177 855) (247 129)
Rajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Ajouter (déduire) :
Acquisitions d’immobilisations corporelles 120 469 121 722
Revenus différés - (500)
Stocks 2 395 2 490
Charges payées d’avance 1 077 136
123 941 123 848
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 2 265 103 2 231 306

b) Autorisations fournies et utilisées :

(en milliers de dollars)
2010 2009
Crédit 30 - Dépenses de fonctionnement 1 900 182 1 884 884
Crédit 35 - Dépenses en capital 246 800 271 261
Montants législatifs 232 259 215 362
2 379 241 2 371 507
Moins :
Autorisations disponibles pour utilisation dans les exercices ultérieurs 10 704 9 802
Autorisations non utilisées : fonctionnement 56 991 57 130
Autorisations non utilisées : capital 46 443 73 269
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 2 265 103 2 231 306

4. Débiteurs, avances et prêts

Le tableau suivant donne le détail des débiteurs, des avances et des prêts :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Débiteurs - autres ministères et organismes 4 540 22 634
Débiteurs - externes 5 716 6 344
Avances aux employés 256 412
Prêts aux libérés conditionnels et avances à des non-employés 3 102
10 515 29 492
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs externes et les prêts aux libérés conditionnels (1 754) (1 856)
Total 8 761 27 636

5. Stocks

Le tableau ci-dessous présente le détail des stocks, évalués au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Stocks destinés à la revente
Matières premières 5 060 5 349
Travaux en cours 309 517
Produits finis 5 886 6 184
Stocks d’agroentreprise 227 767
11 482 12 817
Provision pour stocks périmés (586) (925)
Total des stocks destinés à la revente 10 896 11 892
Stocks non-destinés à la revente
Fournitures 13 956 11 352
Vêtements 11 595 13 834
Matériaux de construction 4 884 3 988
Services publics 4 742 1 335
Autres 3 296 4 573
Total des stocks non-destinés à la revente 38 473 35 082
Total 49 369 46 974

Le coût des stocks utilisés constaté comme une charge à l'état des résultats se chiffre à 60 848 709 $ en 2009‑2010 (61 218 239 $ en 2008‑2009).

6. Immobilisations corporelles

(en milliers de dollars)

Coût Amortissement cumulé Valeur comptable nette
Catégorie d'immobilisations Solde d’ouverture
Redressé
(note 15)
Acquisi-tions Aliénations, et ajustements Transferts d'actifs en construction Solde de fermeture Solde ’ouverture Amortis-sement Aliénations, et ajustements Solde de fermeture 2010 2009
Redressé (note 15)
Terrain 12 467 12 467 12 467 12 467
Bâtiments 1 528 431 (1 020) 8 508 1 535 919 635 832 46 655 (138) 682 349 853 570 892 599
Travaux et
infrastructure
433 036 1 692 1 628 436 356 293 908 17 700 (1) 311 607 124 749 139 128
Matériel et outillage 222 677 26 366 (7 950) 241 093 114 568 12 661 (7 488) 119 741 121 352 108 109
Véhicules 52 559 6 412 (5 763) 53 208 28 954 4 916 (4 924) 28 946 24 262 23 605
Améliorations
locatives
2 792 11 930 14 722 824 483 1 307 13 415 1 968
Actifs en
construction
109 417 87 691 (1 327) (22 066) 173 715 173 715 109 417
Total 2 361 379 120 469 (14 368) 2 467 480 1 074 086 82 415 (12 551) 1 143 950 1 323 530 1 287 293

Les actifs en construction transférés sont des actifs qui ont commencés à être utilisés au cours de l'exercice et qui ont été transférés dans la catégorie d'immobilisations pertinente.

7. Créditeurs et charges à payer

Le tableau ci-dessous présente le détail des créditeurs et des charges à payer du SCC :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Redressé
(note 15)
Créditeurs - autres ministères et organismes 55 128 47 817
Créditeurs - externes 86 132 92 022
141 260 139 839
Passif éventuel (note 11) 10 203 14 646
Charges à payer 59 537 137 233
Total 211 000 291 718

8. Revenus reportés

Les revenus reportés représentent le solde à la fin de l'exercice des revenus non gagnés résultant de montants reçus de parties externes et réservés au financement des charges relatives à des projets de recherche spécifiques, ainsi que de montants correspondant à des droits versés avant la prestation des services connexes. Les revenus sont constatés dans la période où les charges sont engagées ou le service exécuté. Les détails des opérations de ce compte sont comme suit :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Solde d’ouverture 516 16
Montants reçus 3 950 6 341
Revenus constatés (4 302) (5 841)
Solde de fermeture 164 516

9. Avantages sociaux futurs

a) Prestations de retraite :

Les employés du SCC participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de service ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.

Tant les employés que le SCC versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2009‑2010, les charges s'élèvent à 164 466 302 $ (145 132 226 $ en 2008‑2009), soit environ 1.9 fois (2.0 fois en 2008‑2009) les cotisations des employés.

La responsabilité du SCC relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.

b) Indemnités de départ :

Le SCC verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les prestations seront prélevées sur les autorisations futures. Au 31 mars, les indemnités de départ totalisaient :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Obligation au titre des prestations, solde d’ouverture 267 941 219 160
Charge pour l'exercice (10 554) 65 741
Prestations versées pendant l'exercice (17 268) (16 960)
Obligation au titre des prestations, solde de fermeture 240 119 267 941

10. Fonds de fiducie des détenus

Conformément à l’article 111 du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, sont crédités à ce compte les deniers remis par les détenus au moment de l’emprisonnement, les revenus nets des détenus provenant d’emplois à l’intérieur des établissements, les sommes reçues pour le compte de détenus pendant leur emprisonnement, les deniers perçus de la vente de produits artisanaux, les sommes gagnées pour des travaux exécutés pendant leurs journées de libération conditionnelle, de même que les intérêts y afférents. Les paiements en vue d’aider à la réadaptation des détenus sont également imputés à ce compte.

(en milliers de dollars)

2010 2009
Solde d’ouverture 15 524 14 306
Encaissements 40 689 40 867
Décaissements (39 834) (39 649)
Solde de fermeture 16 379 15 524

11. Passif éventuel

Les éléments de passif éventuel surviennent dans le cours normal des activités, et leur dénouement est inconnu. Il existe deux catégories de passif éventuel :

a)Sites contaminés

On comptabilise les éléments de passif afin d'inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le SCC est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. Le SCC a identifié environ 60 sites (76 sites en 2008‑2009) où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif de 9 176 768 $ (13 492 696 $ en 2008‑2009) a été constaté dans les charges à payer. Le SCC a évalué des coûts additionnels d'assainissement de 5 856 000 $ (5 970 000 $ en 2008‑2009) qui ne sont pas comptabilisés puisqu'il est peu probable que ces coûts soient engagés pour le moment. Les efforts déployés par le SCC pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites récemment établis ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l'utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par le SCC durant l'exercice au cours duquel il est probable qu'ils se matérialiseront et qu'il sera possible d'en établir une estimation raisonnable.

b) Réclamations et litiges

Des réclamations ont été faites auprès du SCC dans le cours normal de ses activités. Certaines réclamations sont assorties d'un montant déterminé, et d'autres pas. Selon l'évaluation du SCC, des poursuites pour des réclamations totalisant environ 1 026 500 $ (1 153 500 $ en 2009) étaient toujours en instance au 31 mars 2010. Certaines obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non et si l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers.

12. Obligations contractuelles

De par leur nature, les activités du SCC peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le ministère sera tenu d’effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l’acquisition des biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :

(en milliers de dollars)

2011 2012 2013 2014 2015 et
exercices
ultérieurs
Total
Acquisition d'autres biens et services 10 944 10 944 4 704 2 623 2 623 31 838

13. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le SCC est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le SCC conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales. En outre, au cours de l'exercice, le SCC a reçu gratuitement des services communs d'autres ministères, comme il est indiqué ci-dessous.

a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères :

Au cours de l'exercice, le SCC a reçu gratuitement des services de certains organismes de services communs relatifs aux locaux, services juridiques, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et indemnisation des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'état des résultats du SCC :

(en milliers de dollars)

2010 2009
Redressé
(note 15)
Installations 14 530 13 382
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires 108 980 105 595
Services juridiques 2 618 2 225
Indemnisation des accidentés du travail 5 686 5 801
Total 131 814 127 003

Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organismes de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Travaux publics et services gouvernementaux Canada ainsi que les services de vérification offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'état des résultats du SCC.

b) Autres transactions entre apparentés

(en milliers de dollars)

2010 2009
Charges - autres ministères et organismes 343 876 325 056
Revenus - autres ministères et organismes 29 074 38 740

14. Adoption de nouvelles conventions comptables

Durant l'exercice, le SCC a adopté la nouvelle norme comptable du Conseil du Trésor, soit la NCCT 1.2 : États financiers des ministères et organismes, qui s'applique à compter de l'exercice 2010‑2011. Toutefois, le Secrétariat du Conseil du Trésor encourage son adoption anticipée. Le principal changement aux conventions comptables du ministère découlant de l'adoption de la nouvelle norme NCCT 1.2 est la constatation du montant à recevoir du Trésor parmi les éléments d'actif dans l'état de la situation financière.

L'adoption des nouvelles conventions comptables du Conseil du Trésor est présentée de manière rétroactive. Le tableau ci-dessous montre les répercussions sur les comparatifs pour 2009‑2010 :

(en milliers de dollars)

État de la situation financière 2009
Avant
rajustements
Répercussions
des
changements
2009
Après
rajustements
Éléments d’actif 1 362 939 253 781 1 616 720
Avoir du Canada 728 473 253 781 982 254

15. Redressement des soldes des années antérieures

En 2009‑2010, le SCC a continué de réviser ses soldes d’immobilisations corporelles. L’étude a démontré une surévaluation des immobilisations corporelles au bilan. Pour corriger le solde, le SCC a comptabilisé un rajustement de 11 837 287 $ à l’avoir.

De plus, à la suite d’une sous-évaluation des stocks non destinés à la revente provenant d’erreur de calcul des stocks au 31 mars 2009, le SCC a comptabilisé un rajustement de 11 252 254 $ à l’avoir.

16. Information comparative

Les chiffres de l’exercice précédent ont été reclassifiés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice en cours.

Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

Résumé de l’évaluaction de l’efficacité des systèmes de contrôle interne en matière de rapports financiers pour l’exercice 2009-2010 et du plan d’action du Service Correctionnel du Canada

Note au lecteur

Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle politique du Conseil du Trésor sur le contrôle interne, le 1er avril 2009, les grands ministères doivent maintenant faire part des mesures qu’ils prennent pour maintenir un système de contrôle interne efficace en matière de rapports financiers (CIRF).

Dans le cadre de cette politique, les ministères doivent exécuter une évaluation annuelle de leur système de CIRF, établir un ou des plans d’action pour apporter les ajustements nécessaires et joindre à la déclaration de responsabilité de la direction un résumé des résultats de l’évaluation et du plan d’action.

Les systèmes efficaces de CIRF permettent de préparer des états financiers fiables et de fournir l’assurance que :

Il est important de noter que le système de CIRF n’est pas conçu afin d’éliminer tous les risques, mais plutôt afin d’atténuer les risques en vue de les ramener à un niveau raisonnable au moyen de contrôles qui sont pondérés et proportionnels aux risques qu’ils visent à atténuer.

Le maintien d’un système efficace de CIRF est un processus continu qui consiste à cerner les risques et à les classer en ordre de priorité, ainsi que les contrôles utilisés afin d’atténuer ces risques, et à surveiller le rendement du système pour favoriser l’amélioration continue. En conséquence, l’ampleur, le déroulement et l’état des évaluations que font les ministères de l’efficacité de leur système de CIRF varieront d’un organisme à l’autre en fonction des risques et en raison de leur situation unique.

1. Introduction

Le présent document est joint à la Déclaration de responsabilité de la direction du Service correctionnel du Canada (SCC) englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers pour l’exercice 2009-2010. Comme l’exige la nouvelle politique du Conseil du Trésor sur le contrôle interne, en vigueur depuis le 1er avril 2009, ce document présente un sommaire des mesures prises par le SCC afin de maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF). Ce rapport présente, au 31 mars 2010, des renseignements sommaires sur les évaluations effectuées par le SCC : les progrès, les résultats et les plans d’action, ainsi que certains renseignements financiers utiles afin de comprendre l’environnement de contrôle propre au ministère.

1.1 Pouvoirs, mandat et activités de programme

Les renseignements détaillés sur les pouvoirs, le mandat et les activités de programme du SCC se retrouvent dans le Rapport ministériel sur le rendement et le Rapport sur les plans et les priorités.

1.2 Points saillants financiers

En plus des états financiers (non vérifiés), des informations additionnelles figurent dans les Comptes publics du Canada.

Le SCC a une forte présence régionale. Dans chaque région, il y a des fonctions décentralisées de finances et de comptabilité qui entament, approuvent, traitent et enregistrent les opérations de fonctionnement.

Enfin, le SCC a plusieurs systèmes d’information qui sont essentiels à ses activités et à la présentation des rapports financiers.

1.3 Ententes de services pertinentes aux états financiers

Le SCC compte sur d’autres organismes pour le traitement de certaines transactions qui figurent dans ses états financiers :

1.4 Changements importants au cours de l’exercice 2009‑2010

En 2009-2010, il n’est survenu aucun changement opérationnel important pouvant avoir une influence sur les états financiers. Certaines lois, qui en sont à diverses étapes au Parlement, pourraient avoir une incidence sur les activités du SCC au cours des prochaines années.

2. Facteurs de d’environnement de contrôle du SCC pertinents au CIRF

2.1 Postes, rôles et responsabilités clés

Voici les postes et comités clés du SCC qui ont la responsabilité de maintenir et d’examiner l’efficacité du système de CIRF :

Commissaire

Le commissaire, en tant qu’administrateur des comptes, assume la responsabilité et la direction globale des mesures qui sont prises afin de maintenir un système efficace de contrôles internes. À ce titre, le commissaire préside le Comité de vérification et le Comité de direction.

Dirigeant principal des finances(DPF)

Le DPF rend compte directement au commissaire et assure le leadership pour la coordination et la cohérence en ce qui concerne la conception et le maintien d’un système efficace et intégré de CIRF, y compris son évaluation annuelle.

Cadres supérieurs

Les cadres supérieurs qui sont chargés de l’exécution des programmes sont responsables du maintien et de l’examen de l’efficacité du système de CIRF qui relève de leur secteur de compétence.

Chef de la vérification interne(CVI)

Le CVI relève directement du commissaire et fournit une assurance en effectuant des vérifications internes périodiques qui sont essentielles au maintien d’un système efficace de CIRF.

Comité de vérification

Le Comité de vérification est un comité consultatif qui fournit au commissaire des recommandations et des conseils objectifs sur le caractère suffisant, la qualité et les constatations en matière d’assurance de la pertinence et du fonctionnement des cadres et des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance du SCC. Il est constitué du commissaire, du sous-commissaire principal et de trois membres externes et a été établi en 2006.

2.2 Mesures principales prises par le SCC

L’environnement de contrôle du SCC inclut aussi une série de mesures destinées à aider les employés à bien gérer les risques en les sensibilisant, en leur fournissant des connaissances et des outils pertinents et en leur faisant acquérir des compétences. Les principales mesures sont les suivantes :

3. Évaluation du système du CIRF du SCC

3.1 Base de référence d’évaluation

En 2004, le gouvernement du Canada a entrepris une initiative afin de déterminer la capacité des ministères à subir des vérifications de leurs états financiers axées sur les contrôles, accordant ainsi une grande importance à l’efficacité des contrôles internes. Par conséquent, à partir de 2006, les grands ministères, dont le SCC, ont commencé à officialiser leur manière de gérer leurs systèmes de CIRF, y compris les évaluations de l’état de préparation et les plans d’action.

Que ce soit pour se préparer aux vérifications axées sur les contrôles ou pour répondre aux exigences de la Politique sur le contrôle interne, les ministères doivent pouvoir maintenir un système efficace de CIRF avec pour objectifs de fournir une assurance raisonnable que les opérations sont autorisées adéquatement, que les registres financiers sont bien tenus, que les actifs sont protégés et que les lois, règlements et politiques applicables sont respectés.

Pour ce faire, les ministères doivent évaluer l’efficacité de la conception et l’efficacité opérationnelle de leur système de CIRF et mettre en œuvre un programme de surveillance continue afin de soutenir et améliorer leur système de contrôle interne.

Afin d’évaluer l’efficacité de la conception, il faut déterminer des points de contrôle clés, les documenter, les mettre en œuvre, s’assurer qu’ils correspondent aux risques (les contrôles doivent être pondérés et proportionnels aux risques qu’ils visent à atténuer) et veiller à ce que les mesures correctives nécessaires soient appliquées. Il faut pour cela mettre en correspondance les principaux processus et systèmes de TI avec les principaux comptes, en fonction du lieu.

Afin d’évaluer l’efficacité opérationnelle, il faut tester les contrôles clés pendant une période définie et voir si les mesures correctives nécessaires ont été apportées.

Le programme de surveillance continue consiste à mettre en œuvre une méthode systématique intégrée de surveillance, qui comprend des évaluations périodiques axées sur le risque et l’application en temps opportun des mesures correctives nécessaires.

3.2 Méthode d’évaluation utilisée

Afin de se préparer aux vérifications axées sur les contrôles, le SCC a fait réviser ses contrôles financiers internes en 2006. Cette évaluation a démontré que la documentation au niveau de l’entité ainsi que ses contrôles informatisés généraux pourraient être améliorés. Il a aussi été établi que des processus nationaux uniformisés seraient bénéfiques. À la suite de ces observations, le SCC a tout d’abord accordé la priorité à la documentation et à l’uniformisation de ses processus opérationnels. Un examen des processus opérationnels, fondé sur l’importance relative et le niveau de risque, a été effectué afin d’identifier ceux qui sont les plus significatifs.

En accord avec cette stratégie et la Politique sur le contrôle interne, le SCC a élaboré un plan pluriannuel afin d’évaluer son système de CIRF. Pour chacun des processus opérationnels, le SCC recueille de l’information sur les pratiques courantes, la documentation, les risques et les contrôles reliés au CIRF, en incluant les politiques et procédures appropriées; schématise les processus opérationnels en identifiant et documentant les risques clés et les points de contrôle basé sur l’importance relative, le volume, la complexité, le dispersement géographique, la susceptibilité reliée aux pertes ou fraudes, les zones sujettes aux observations du vérificateur, l’historique, la perception externe et l’utilisation du travail de tiers; émet des processus opérationnels nationaux et uniformisés; conçoit la méthodologie et l’approche pour les tests des contrôles clés; sélectionne des échantillons statistiques de transactions afin d’évaluer les contrôles clés et évalue l’efficacité opérationnelle des contrôles clés.

Jusqu’à présent, le SCC a examiné et normalisé les processus opérationnels, incluant l’identification des contrôles clés, de la paye (vérification de la paye), des voyages, de la provision pour créances douteuses, de l’accueil et des transactions intraministérielles entre le SCC et CORCAN.

4. RÉsultats de l’Évaluation du SCC

En fonction de la méthode d’évaluation décrite ci dessus, le SCC a élaboré une architecture de base des points de contrôle clés, par compte et processus opérationnel clé.

En documentant les processus opérationnels et les contrôles clés, le SCC s’assure de l’efficacité de la conception, une condition préalable au test de l’efficacité opérationnelle.

4.1 Efficacité de la conception des contrôles clés

Tel qu’expliqué ci-dessus, basé sur l’analyse des risques, le SCC détermine les contrôles clés à tester, normalise et documente les processus opérationnels. Chaque risque doit correspondre à un, ou un groupe, de contrôle clé. Lorsque le SCC émet des processus opérationnels normalisés, chaque unité qui traite des transactions a une période de transition pour adapter et changer ses pratiques afin de se conformer aux nouveaux processus normalisés. Cette période de transition varie selon la complexité des processus normalisés et le niveau de changement requis par ces nouveaux processus.

Une fois la période de transition terminée, le SCC vérifie si les processus opérationnels normalisés ont été mis en œuvre, correspondent aux nouvelles pratiques et les contrôles internes sont suivis. Les mesures correctives nécessaires sont prises. Ces activités sont menées à chaque unité qui traite des transactions – administration centrale, administrations régionales et établissements.

4.2 Efficacité opérationnelle des contrôles clés

À la fin de l’exercice 2009‑2010, le SCC a fini de tester l’efficacité opérationnelle des processus liés à la paye, aux voyages et à la provision pour créances douteuses. Les résultats sont comme suit :

a) Paye

Les transactions relatives à la paye sont classées en trois groupes :

Afin de tester l’efficacité opérationnelle, un échantillon de transactions des trois catégories a été sélectionné afin de vérifier si les contrôles sont appliqués. Ce test a révélé que nous devons améliorer la documentation afin de démontrer que toutes les pièces justificatives nécessaires ont été recueillies et que tous les contrôles ont été appliqués. Les tests ont aussi démontré le besoin de préciser certains rôles et responsabilités. Selon ces résultats, le SCC a développé son plan d’action pour 2010‑2011 qui aborde ces enjeux.

b) Voyages

Selon le risque, les transactions à risque élevé relatives aux voyages sont entièrement examinées avant d’être traitées, tandis que les transactions à faible risque sont soumises à quelques contrôles internes avant d’être traitées. Il n’y a pas de catégorie de transactions à risque modéré et le processus de contrôle interne ne prévoit pas de vérification à postériori.

Un échantillon de transactions relatives aux voyages a été sélectionné afin de tester l’efficacité opérationnelle. L’examen a révélé que nous devons améliorer la documentation afin de démontrer que tous les contrôles clés ont été appliqués. Les tests ont aussi démontré le besoin d’améliorer : le processus de rapprochement des approbations des demandes de voyage avec les dépenses en transport (avion et train), l’utilisation des autorisations générales de voyager et l’enregistrement de l’information sur les voyages dans le système financier. Selon ces résultats, le SCC a développé son plan d’action pour 2010‑2011 qui aborde ces enjeux.

c) Provision pour créances douteuses

En raison de la nature de ce compte, toutes les évaluations régionales de la provision pour créances douteuses ont été effectuées au 31 mars 2010. Le test de l’efficacité opérationnelle a révélé que les contrôles internes sont appliqués.

4.3 Programme de surveillance continue

Le SCC continuera à surveiller les contrôles financiers internes appliqués aux transactions relatives à la paye, aux voyages et à la provision pour créances douteuses dans le cadre de son programme de surveillance continue. À mesure que le SCC progressera dans la documentation des processus opérationnels, la conception et les tests de l’efficacité opérationnelle des processus, le SCC cherchera des occasions d’identifier, d’analyser et de documenter correctement ses contrôles informatisés généraux et ses contrôles au niveau de l’entité.

Cette analyse aidera le SCC à maximiser les avantages de compter sur des contrôles informatisés et à s’assurer qu’il y a un programme de surveillance bien intégré qui aide les employés à mieux comprendre le système de CIRF du SCC à tous les niveaux, qui leur donne les connaissances, les compétences et les outils nécessaires et qui renforce les comportements appropriés.

5. Plan d’action du SCC

5.1 Progrès réalisés jusqu’en mars 2010

Durant l’exercice 2009-2010, le SCC a continué de faire des progrès importants dans l’évaluation et l’amélioration de ses contrôles clés.

Le SCC a terminé les travaux suivants :

Le SCC a beaucoup avancé ses travaux dans les domaines suivants :

5.2 Plan d’action pour les années à venir

Le SCC reconnaît le besoin d’être en mesure de maintenir un système efficace de CIRF et il continue à développer le plan mis au point suite à la révision initiale des contrôles internes financiers.

D’ici la fin de 2010-2011, le SCC prévoit :

Pour les années suivantes, le SCC prévoit :

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