Cahier de transition du Ministre de Services partagés Canada – mars 2025  

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Lettre de bienvenue

Cher ministre,

Au nom de toute notre équipe, nous profitons de l'occasion pour vous souhaiter la bienvenue et vous féliciter de votre récente nomination à titre de ministre responsable de Services partagés Canada (SPC). Nous avons hâte de travailler avec vous pour mettre en œuvre le programme du gouvernement.

Bien que SPC ne soit pas très connu, nous sommes l'un des plus grands consommateurs de biens et de services de technologie de l'information sur le marché nord-américain, et nous travaillons en collaboration avec des partenaires de l'industrie pour fournir nos services.

SPC a pour mandat de faire entrer le gouvernement du Canada (GC) dans l'ère numérique. Par le passé, le mandat de SPC était axé sur la consolidation et la modernisation de l'infrastructure, et pendant que ce travail se poursuit, SPC fournit maintenant les services de base nécessaires pour que le GC retrouve sa position mondiale de chef de file en matière de gouvernement numérique.

SPC est essentiel au fonctionnement du gouvernement. Nous sommes présents partout où le GC exerce ses activités, couvrant près de 4 000 emplacements au Canada et dans le monde, avec des équipes dévouées qui travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Notre travail est guidé par Un SPC pour Réaliser des solutions numériques ensemble, qui se concentre sur l'évolution vers une organisation entièrement intégrée et centrée sur le client. Un SPC se concentre sur la connectivité, la cybersécurité, l'hébergement et les services numériques pour permettre aux fonctionnaires du Canada et du monde entier d'offrir des programmes et des services fédéraux aux Canadiens.

Bien que l'infrastructure de TI et la cyberévolution et la résilience demeurent des priorités essentielles pour SPC, les autres priorités clés du Ministère comprennent :

  • mettre en œuvre l'ambitieuse stratégie d'hébergement d'applications du GC afin de fournir des options sécurisées, fiables et rentables pour les applications opérationnelles essentielles;
  • fournir des applications d'affaires modernes à l'échelle de l'entreprise;
  • le prototypage d'une approche d'entreprise pour toutes les technologies de l'utilisateur final; et
  • créer des outils d'intelligence artificielle (IA) pour le GC qui sont sûrs, de pointe et qui protègent les données que les Canadiens confient au gouvernement.

Depuis sa création en tant que ministère, SPC a accru la fiabilité de la technologie gouvernementale et réduit les coûts connexes, tout en montant en flèche la consommation de nos services. Notre travail a fourni au GC l'une des cyberdéfenses les plus sophistiquées au monde, que nous offrons avec nos collègues du Centre canadien pour la cybersécurité. Cependant, ce sont les meilleures cyberdéfenses commerciales de SPC qui ont bloqué plus de 6 billions de cyberactivités malveillantes. En résumé, cher/e ministre, bien que le modèle de SPC donne des résultats tangibles, il reste encore beaucoup de place à faire mieux.

À sa création, SPC a reçu une multitude de systèmes et de réseaux de 42 ministères partenaires. Ceux-ci étaient vieillissants ou complètement désuets, manquaient d'interopérabilité avec l'infrastructure moderne et, en bref, étaient un gâchis. Depuis sa création, le ministère a déployé des efforts considérables pour consolider cette infrastructure et investir dans la réparation et le remplacement des plateformes essentielles, ainsi que dans la normalisation d'un ensemble de services d'entreprise de base que nous fournissons maintenant à 45 partenaires et 93 ministères clients. En faisant passer le modèle d'affaires d'un système cloisonné et décentralisé à une nouvelle approche pangouvernementale, SPC a réduit les coûts, amélioré la fiabilité et renforcé la sécurité. Pendant que ce travail se poursuit, notre plus grand risque demeure les applications malsaines au sein du GC, comme l'a souligné la vérificatrice générale du Canada.

En 2023-2024, SPC a acheté 4,3 milliards de dollars de biens et de services pour le compte des ministères et organismes du GC, y compris SPC lui-même. Grâce à cela, SPC a tiré parti de son pouvoir d'achat pour accroître l'accès aux possibilités économiques pour les entreprises canadiennes, les petites et moyennes entreprises et les entreprises appartenant à des autochtones. Nous sommes particulièrement fiers d'avoir dépassé l'objectif du gouvernement de 5% d'approvisionnement auprès des autochtones.

À l'avenir, SPC continuera de moderniser les systèmes existants coûteux et vulnérables, de promouvoir des services d'entreprise fiables, sécurisés et intégrés et de réduire la concentration des fournisseurs grâce à des efforts de diversification. Nous continuerons également de mettre en œuvre des mesures d'économie de coûts conformes à l'initiative de recentrer les dépenses gouvernementales. Cela comprend le réinvestissement au sein de SPC dans plusieurs domaines, notamment l'examen de nos services existants pour éliminer les duplications et l'élimination progressive des applications existantes désuètes et coûteuses dans l'ensemble du GC afin de générer des économies supplémentaires, d'améliorer l'efficacité et de renforcer notre posture de cybersécurité.

Nous nous réjouissons d'établir une relation collaborative et productive avec vous et votre équipe. Notre équipe de direction est disponible, à votre convenance, pour vous informer de toutes les affaires du ministère.

Cher ministre, nous vous souhaitons le meilleur. Félicitations encore une fois.

Sincèrement,

Scott Jones
Président, Services partagés Canada

Raj Thuppal
Premier vice-président, Services partagés Canada

Aperçu du ministère

Services partagés Canada (SPC) a été créé en 2011 à titre de fournisseur de services numériques communs du gouvernement du Canada (GC). Il a pour mandat de consolider, moderniser et sécuriser l’infrastructure de technologie de l’information (TI) qui soutient les ministères et les organismes, permettant ainsi la prestation de services à la population canadienne et la mise en œuvre des priorités du GC au pays et à l’étranger. Le passage d’une approche désuète et décentralisée des TI du GC à une approche d’entreprise de SPC a créé de la valeur grâce à des économies d’échelle et a permis de fournir des services sécuritaires, fiables et rentables aux Canadiens.

SPC fournit des services de TI essentiels aux ministères et aux organismes, notamment des services liés au courrier électronique, aux réseaux et aux centres de données ainsi que du soutien aux utilisateurs finaux (matériel informatique, logiciels, services numériques).

SPC est partout où est le GC : il dessert près de 4 000 sites au Canada et dans le monde. Nos équipes dévouées travaillent 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, 365 jours par année. Bien que nous soutenions le travail de bureau traditionnel, nous aidons également nos partenaires à fournir des services de première ligne, ainsi que des services reliés à la sécurité nationale et aux opérations de défense. Les services de SPC appuient les agents des centres d’appels du GC, les scientifiques, les gardes forestiers, les inspecteurs des aliments, les gardiens de phare, les gardes-frontières et nos militaires. Nous sommes fiers d’appuyer plus de 200 000 employés fédéraux et plus de 145 organisations fédérales.

SPC fournit quatre grandes catégories de services : hébergement, connectivité, services numériques et cybersécurité.

Hébergement

SPC travaille à créer un écosystème d’hébergement fiable, durable et rentable qui répond aux besoins des ministères et des organismes partenaires. SPC atteindra cet objectif en adoptant un modèle d’hébergement hybride. Ce modèle combine des services infonuagiques et des centres de données traditionnels afin d’optimiser le rendement, réduire les coûts et fournir des solutions flexibles pour répondre aux besoins en constante évolution des partenaires et clients. SPC applique le modèle hybride dans plusieurs domaines clés, ce qui permet au GC de disposer d’une infrastructure numérique moderne, sûre et efficace :

  • Services infonuagiques – fournir des solutions infonuagiques sécurisées, évolutives et flexibles, y compris des nuages publics, privés et hybrides, pour permettre aux ministères de déployer rapidement et de gérer des services numériques tout en optimisant les coûts.
  • Services de centres de données – fournir des services d’hébergement fiables et résilients dans quatre centres de données d’entreprise au Canada pour consolider et moderniser l’infrastructure de TI du gouvernement, assurant une disponibilité, une efficacité et une sécurité élevées.
  • Services de plateformes, d’applications, de données et de logiciels de base – fournir les environnements de TI essentiels aux applications et données du gouvernement. Cela comprend la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données, des plateformes et du stockage afin d’offrir aux ministères des services numériques sûrs, fiables et efficaces.
  • Applications d’entreprise – soutenir la transformation numérique à l’échelle du gouvernement en fournissant et en gérant des applications communes qui facilitent la collaboration, rationalisent les opérations et améliorent la prestation de services à la population canadienne.

Diminuer le nombre de TI désuètes et vieillissantes

Continuer à utiliser des systèmes obsolètes pose un risque important, car ils sont plus susceptibles de tomber en panne, plus coûteux à maintenir et plus vulnérables aux failles de sécurité, alors que les acteurs malveillants du cyberespace sont de plus en plus agressifs et sophistiqués. SPC a travaillé avec ses partenaires pour transférer de nombreuses applications essentielles hors d’une infrastructure vieillissante et instable. SPC a donc fermé plus de 500 des 720 anciens centres de données du GC.

SPC normalise et modernise ses plateformes d’hébergement, y compris les systèmes d’exploitation, les ordinateurs centraux, le stockage et le calcul de haute performance, afin de réduire la complexité, d’améliorer la facilité de gestion et de fournir des services uniformes et de haute qualité qui répondent aux divers besoins des partenaires. Ces solutions améliorent l’efficacité, la sécurité et la fiabilité. Elles permettent aussi de réaliser des économies importantes en tirant parti des technologies les plus récentes et des économies d’échelle.

Offrir des solutions d’hébergement hybride flexibles

Pour répondre aux divers besoins des partenaires, SPC propose un modèle d’hébergement hybride qui combine des services infonuagiques sécurisés et des solutions de centres de données sur site. Cette approche offre souplesse, évolutivité et sécurité tout en assurant l’hébergement des applications et des données dans l’environnement le plus approprié.

Améliorer la prestation de services

Afin de rationaliser les processus, réduire les temps d’attente et améliorer la fiabilité du service, SPC a introduit l’automatisation et des outils libre-service. Ces améliorations permettent aux ministères de lancer des services numériques plus rapidement, de répondre plus vite aux problèmes et de réaffecter des ressources à des tâches à valeur ajoutée.

Renforcer l’intendance et la prévisibilité

Grâce à la transparence et à la prévisibilité financière des services d’hébergement, les ministères peuvent prendre des décisions éclairées au sujet des investissements en matière de TI. SPC optimise les coûts liés à l’informatique en nuage et aux centres de données. Il améliore aussi les rapports financiers et les prévisions afin de soutenir des dépenses de TI durables.

En renforçant la surveillance financière et la gouvernance, SPC crée un environnement d’hébergement plus responsable et plus rentable qui cadre avec la stratégie numérique à long terme du gouvernement.

Conclusion

L’approche stratégique de SPC à l’égard de la modernisation des services d’hébergement lui permet d’offrir au gouvernement une infrastructure de TI sûre, efficace et prête pour l’avenir. Par la modernisation de ses systèmes, la normalisation des solutions, l’offre de solutions d’hébergement flexibles, l’amélioration de la prestation des services et de la gérance financière, SPC soutient la transformation numérique globale du GC tout en offrant des services fiables de grande qualité à la population canadienne.

Connectivité

SPC fournit des services de connectivité modernes – infrastructure réseau, télécommunications et téléconférence – au gouvernement fédéral.

Au cours des dernières années, SPC a accéléré les améliorations apportées à la bande passante, amélioré la performance du réseau et augmenté considérablement la capacité d’accès à distance sécurisé. SPC a augmenté la bande passante globale disponible en la multipliant par 10 et réduit le coût d’accès d’environ la moitié pour répondre à une demande accrue et assurer une communication plus fluide et plus fiable.

Depuis février 2025, SPC a déployé le réseau Wi-Fi dans plus de 1 400 sites. Au lieu d’installer un réseau Wi-Fi uniquement sur les étages occupés par un partenaire qui en fait la demande, SPC a adopté une approche globale pour l’installation du réseau Wi-Fi d’entreprise, ce qui a permis de déployer rapidement le réseau et de réaliser des économies représentant environ 66 % des coûts. Ces efforts ont amélioré la productivité et réduit le nombre d’incidents critiques liés au service de réseau.

Afin de fournir des connexions haute vitesse dans les régions éloignées, SPC a attribué des contrats pour des services de satellites en orbite basse. Ces services sont disponibles selon les besoins.

SPC a établi des centres de réseaux du GC à travers le pays à Toronto, Montréal et Vancouver ainsi que dans la région de la capitale nationale (deux). Ces centres assurent la connectivité réseau externe entre le réseau du GC, Internet et le nuage. Les centres locaux rendent le réseau plus rapide pour les utilisateurs en région et améliorent la disponibilité du service, car ils permettent d’acheminer le trafic réseau en cas d’interruption de service dans un autre centre.

Services numériques

SPC offre aux employés du GC une expérience numérique commune et un ensemble d’outils normalisés, en tout temps et en tout lieu, à partir de n’importe quel appareil du GC.

SPC a fait passer 37 des 45 ministères partenaires de systèmes de courriel isolés à un ensemble unifié d’outils de collaboration hébergés sur une plateforme infonuagique, améliorant ainsi l’échange d’information et la sécurité dans l’ensemble du gouvernement. Ce service de courriel infonuagique d’entreprise est disponible 99,9 % du temps, ce qui représente une amélioration considérable par rapport aux anciens systèmes fragmentés qu’il a remplacés. Pour réaliser ce travail, SPC a tiré parti du pouvoir d’achat du GC et négocié une entente de service d’entreprise concurrentielle avec deux vendeurs prévoyant le gel des tarifs sur une longue période afin de fournir M365 de façon centralisée à tous les ministères.

De plus, SPC a mis en œuvre un ensemble d’outils de conférence et de collaboration qui offre un espace de travail commun intégré et sûr pour tous les fonctionnaires. Celui-ci facilite la collaboration entre les fonctionnaires, peu importe où ils se trouvent, accroît les méthodes de communication et améliore la productivité.

SPC fournit des solutions de TI à plus de 220 centres de contact du GC qui gèrent les demandes de renseignements et les requêtes des citoyens concernant un large éventail de programmes, comme l’assurance-emploi et le Régime canadien de soins dentaires. Dans le cadre d’une initiative pluriannuelle visant à améliorer la prestation de services aux Canadiens, SPC modernise les services des centres de contact en les faisant passer de l’ancienne infrastructure à des solutions modernes. Ces solutions offrent à la population canadienne des options plus pratiques, plus sûres et plus fiables, notamment la possibilité de communiquer par téléphone, par clavardage, par courrier électronique ou par vidéoconférence. Elles améliorent aussi l’expérience utilisateur grâce à des options de rappel et de libre-service.

De plus, SPC supervise la gestion sécurisée et rentable de bout en bout de 219 000 appareils mobiles pour 45 partenaires et 5 ministères clients. SPC a mis en place un service de téléphone logiciel d’entreprise qui réduit considérablement la dépendance à l’égard des lignes fixes et des appareils mobiles désuets. Grâce à l’achat de grandes quantités de téléphones intelligents par SPC, des tarifs préférentiels ont été obtenus, ce qui a permis au GC d’économiser 20 millions de dollars par année.

Cybersécurité

SPC fournit l’infrastructure et les défenses commerciales modernes qui nécessitent plus de 6,6 billions d’actions par année pour défendre le GC contre un large éventail de cyberattaques. Le Centre canadien pour la cybersécurité (CCCS), qui fait partie du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), ajoute des capacités défensives qui ne sont pas actuellement disponibles sur le marché. Ensemble, SPC et le CST fournissent les couches de cyberdéfense les plus sophistiquées à la disposition d’une entité.

En normalisant et en consolidant les TI dans l’ensemble du GC, SPC réduit activement le nombre de menaces susceptibles d’exploiter les vulnérabilités du système.

En tant que responsabilité partagée entre SPC, le CST, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et les organisations partenaires, les équipes agissent conjointement pour trouver les causes des cyberincidents, en réduire les répercussions et soutenir les efforts de rétablissement. Les responsabilités de SPC comprennent :

  • La cyberrésilience : Bâtir des systèmes forts et sûrs, comme des services infonuagiques et des réseaux fiables. SPC met en œuvre des mesures de sécurité comme des pare-feu, des balayages des réseaux, des antivirus, des anti-maliciels ainsi que des outils et services d’identification et d’authentification.
  • Confiance numérique : Protéger l’identité des utilisateurs et gérer l’accès à l’information à l’échelle du gouvernement, y compris les identifiants numériques. SPC applique le cadre de confiance zéro, qui remplace l’idée désuète de sécurité basée sur l’emplacement physique par l’authentification de chaque demande et la restriction de l’accès des utilisateurs à seulement ce qu’ils ont besoin de voir.

Les technologies de SPC et du CST sont complémentaire. SPC s’assure que le GC est protégé par des solutions commerciales de pointe alors que le CST comble les lacunes des solutions commerciales qui pourraient être exploitées par les adversaires les plus sophistiqués.

En 2022, le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a révélé que les petits ministères et organismes qui n’utilisent pas le service Internet d’entreprise de SPC étaient plus exposés aux menaces de sécurité. Pour remédier à la situation, SPC travaille actuellement avec 43 petits ministères et organismes pour leur offrir des services de TI, par exemple le service Internet d’entreprise, le courrier électronique, l’accès à distance, le service Internet local et des logiciels de détection des activités malveillantes. À la fin de l’exercice 2023-2024, 15 petits ministères et organismes étaient pleinement intégrés aux solutions de connectivité d’accès à distance et d’Internet; et 8 petits ministères et organismes avaient adopté la solution de courriel d’entreprise.

Faits saillants

Aperçu de l’organisation

  • Services partagés Canada (SPC) soutient 400 000 comptes utilisateur et plus de 145 organisations à l’échelle du gouvernement fédéral.
  • D’un océan à l’autre et dans le monde entier, SPC soutient les opérations et la prestation de services à près de 4 000 sites.
    • Du travail de bureau traditionnel aux scientifiques dans les laboratoires, de la prestation de services de première ligne à la sécurité nationale, en passant par les services de police et les opérations de défense

Données financières

  • Autorisations utilisées par SPC durant l’exercice 2023-2024
    • Dépenses nettes : 2 790,8 millions de dollars
    • Dépenses brutes de fonctionnement : 3 358,3 millions de dollars
    • Dépenses en immobilisations brutes : 332,9 millions de dollars
    • Revenus réels affectés aux dépenses : 900,4 millions de dollars

Employés

  • 9 276 employés en 2023-2024
  • 31 % de l’effectif se trouve dans les régions autres que la région de la capitale nationale
  • Données démographiques :
    • 35 % sont des femmes (3 % sous le taux de disponibilité au sein de la population active)
    • 22 % font partie d’une minorité visible (4 % au-dessus du taux de disponibilité au sein de la population active)
    • 7 % sont des personnes en situation de handicap (2,5 % sous le taux de disponibilité au sein de la population active)
    • 3 % sont des Autochtones (1 % au-dessus du taux de disponibilité au sein de la population active)
  • Langues officielles :
    • 60 % des employés sont bilingues
    • 39 % des employés sont unilingues anglophones
    • 1 % des employés sont unilingues francophones

Emplacements

SPC compte des employés, des bureaux et des centres de données dans tout le pays :

Les origines de SPC

SPC a été créé pour normaliser et regrouper certains services administratifs de soutien destinés aux institutions gouvernementales, en vue d’assurer l’approvisionnement efficace et rentable de services de TI.

2011
SPC est créé pour consolider et moderniser l’infrastructure de TI du GC.
2015
Le décret 2015-1071 consolide et met en œuvre les prorogations de mandat antérieures.
2019
SPC 3.0 est lancé, fournissant une orientation stratégique pour un modèle de prestation d’entreprise.
2020
SPC soutient le GC dans ses efforts d’intervention contre la COVID-19. La Politique sur le service et le numérique entre en vigueur.
2021
Publication du Guide sur les normes numériques du GC.
2022
Publication de l’Ambition numérique du Canada 2022.
2023
SPC continue de faire évoluer les services de TI du GC avec le numérique ensemble.
2024
Lancement de Un SPC pour fonctionner en tant qu’organisation intégrée de service à la clientèle.

Le numérique ensemble et Un SPC

En 2023, SPC a établi Réaliser des solutions numériques ensemble pour le Canada, une approche stratégique visant à s’assurer que les ministères sont équipés d’outils modernes et normalisés. Pour concrétiser cette vision, en 2024, sa direction s’est fixé comme objectif de devenir Un SPC : au lieu de se comporter comme un ensemble de directions, transformer SPC en une organisation qui travaille ensemble, partage un objectif commun et parle d’une seule voix aux partenaires et aux clients.

Catégories de services et de clients

SPC est responsable de la prestation de services de TI partagés liés au courriel, aux réseaux, aux centres de données et à la TI des utilisateurs finaux, comme les ordinateurs et les imprimantes. Le décret 2015-1071 définit quatre grandes catégories de services que SPC doit ou peut offrir à sa clientèle.

Reportez-vous à la longue description suivante
Description longues

Un graphique illustrant les partenaires et les clients de SPC :

1. Les services de courriel, de réseau et de centre de données comptent 45 partenaires, 43 clients obligatoires et certains clients facultatifs

2. Les services informatiques aux utilisateurs finaux comptent 45 partenaires, 45 clients obligatoires et certains clients facultatifs”

Place de SPC dans l’écosystème de TI du gouvernement du Canada (GC)

Le paysage numérique du gouvernement est complexe et SPC joue un rôle essentiel en tant que fournisseur de services de TI commun du GC.

Reportez-vous à la longue description suivante
Description longues

Un graphique illustrant le rôle partagé du gouvernement dans l’écosystème de la TI :

1. Les ministères et les organismes eux-mêmes sont responsables de la prestation des services et des applications opérationnelles

2. Services partagés Canada est responsable des services d’entreprise et de l’infrastructure de TI, comme la connectivité, la cybersécurité et l’accès, ainsi que de l’hébergement

3. Le Centre de la sécurité des télécommunications est responsable de l’amélioration de la cybersécurité

4. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du dirigeant principal de l’information sont responsables des politiques, des normes, des lignes directrices, de la surveillance et de l’habilitation

Notes sur les enjeux

Programmes et projets prioritaires du gouvernement du Canada

Enjeu

Services partagés Canada (SPC) travaille avec le Bureau du dirigeant principal de l’information (BDPI) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et les ministères et organismes partenaires pour faire progresser les priorités du gouvernement du Canada (GC) en matière de prestation numérique de programmes et de services aux Canadiens. SPC collabore avec des partenaires à la conception de solutions de technologie de l’information (TI), à la planification de projets, à l’architecture et à la migration de données, et offre des services de gestion de projet au besoin.

Le rôle de SPC dans ces programmes ou projets varie, allant de l’amélioration de l’infrastructure réseau ou du soutien des applications modernisées des partenaires à l’approvisionnement en services d’entreprise pour l’infonuagique ou à la gestion des justificatifs numériques. Les projets sont harmonisés avec l’Ambition numérique du GC, qui vise à fournir des services numériques sécurisés.

La modernisation de l’écosystème de TI du GC est essentielle, car l’état actuel de l’environnement expose le gouvernement à des niveaux de risque inacceptables. Une approche stratégique de gestion de ce risque est nécessaire pour harmoniser les investissements de SPC et des ministères et organismes partenaires, comme l’a souligné la vérificatrice générale dans son rapport de 2023 sur la modernisation des systèmes de technologie de l’information.

Si les ministères et organismes partenaires ne planifient pas et n’investissent pas dans la modernisation de leurs applications opérationnelles, SPC n’est pas en mesure de mettre à jour l’infrastructure de base et les services d’hébergement – une situation qui présente un risque systémique important pour le GC. Ce risque se manifeste de deux manières. Tout d’abord, il y a le risque de panne du système; deuxièmement, le risque que le GC ne soit pas en mesure de mettre en œuvre de nouvelles orientations stratégiques parce que les systèmes gouvernementaux sont si désuets et complexes que même des changements mineurs peuvent introduire de l’instabilité.

Projets et initiatives

La liste suivante comprend certains projets prioritaires actifs où SPC joue un rôle et où le ministre peut avoir un certain niveau d’engagement avec ses collègues :

  • Initiative décennale d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) visant à moderniser les services de versement des prestations de l’assurance-emploi (AE), de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Régime de pensions du Canada (RPC)

    D’ici 2030, la nouvelle solution de modernisation du versement des prestations (MVP) fournira une plateforme infonuagique facile à utiliser, intégrée, adaptable et sécurisée. SPC soutient activement le programme numérique du GC visant à moderniser les services aux citoyens, en permettant un accès sécurisé et facile à un guichet unique et un soutien modernisé au centre de contact. Dans ce contexte, SPC fournit les services de connectivité qui sous-tendent la MVP et entreprend l’approvisionnement en solutions technologiques. Le projet a fait l’objet de la première intégration en direct de la SV en juin 2023 et prévoit l’intégration finale de la SV en mars 2025. SPC, en collaboration avec EDSC, planifie également l’intégration future de l’assurance-emploi. SPC travaille avec des partenaires pour établir de nouveaux mécanismes d’approvisionnement d’ici 2025. Ceux-ci permettront d’offrir des services d’infrastructure infonuagique du GC, de gérer l’identité et l’accès des clients ainsi que des centres de contact. Ces acquisitions s’appuient sur les leçons apprises et permettent d’atteindre la rentabilité.

  • Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) – Projet de gestion des cotisations et des recettes (GCRA)

    L’initiative numérique de la GCRA, qui s’est étendue sur 7 ans, change la façon dont l’ASFC évalue et perçoit les droits et les taxes sur les marchandises commerciales importées au Canada. L’initiative fournit des services numériques aux partenaires (titulaires d’agrément d’entrepôts de stockage des douanes, importateurs, courtiers en douane, consultants commerciaux, fournisseurs de garanties financières et autres partenaires de la chaîne commerciale) afin de leur offrir une solution moderne, sécurisée, regroupée et centrée sur l’utilisateur. En octobre 2024, l’ASFC a lancé avec succès la version 3 de la solution GCRA, qui est maintenant le système officiel que les importateurs et les autres partenaires de la chaîne commerciale utilisent pour évaluer et payer les droits et les taxes sur les marchandises importées. Maintenant que la version 3 de la GCRA est en ligne, le projet continuera de s’assurer que le système fonctionne comme prévu pendant une période de soins accrus au cours des prochains mois. Cela permettra la mise en œuvre de tous les correctifs et améliorations nécessaires pour assurer un environnement stable et améliorer l’expérience utilisateur.

  • G7 2025 Kananaskis

    Présidence du Canada au G7 en 2025 (G7)

    Le Canada a assumé la présidence du G7 le 1er janvier 2025 et sera l’hôte du Sommet du G7 et d’une série d’événements connexes, tels que des réunions ministérielles et des « sherpa ». Le sommet aura lieu à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin 2025, et s’étendra de Calgary à Banff. Affaires mondiales Canada (AMC) est le ministère responsable de la tenue du Sommet du G7, et environ 13 organismes fédéraux participent à la tenue du Sommet, SPC étant responsable de fournir une infrastructure complète et des services de télécommunications à tous les intervenants. Les travaux de construction du réseau central et de l’infrastructure cellulaire sont en cours et devraient être terminés d’ici avril 2025. Les travaux sur le site et l’approvisionnement du circuit seront terminés en mai 2025.

  • Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) – Modernisation de la plateforme numérique

    L’élaboration du nouveau système de migration intégré du Canada, le numérique d’abord, pour remplacer le Système mondial de gestion des cas (SMGC) vieillissant est essentielle à la capacité d’IRCC de gérer l’immigration. Le SMGC est l’un des systèmes du GC les plus problématiques du point de vue de la gestion des services, les pannes de service ayant de vastes répercussions sur une gamme de services qui ont une incidence sur les personnes qui entrent au Canada et qui en sortent. Des efforts considérables sont nécessaires pour simplement tenir à jour le SMGC. Bien que SPC soit proactif dans la modernisation du système existant afin d’en améliorer la stabilité, son âge et sa complexité sont un facteur limitant. À long terme, ce projet visera à fournir un système adaptable et fiable qui permettra une expérience transparente de bout en bout, soutiendra les clients et les employés, assurera des résultats équitables et suivra les dernières avancées technologiques. SPC soutient les éléments infonuagiques et sur place de la solution ainsi que la migration éventuelle et la mise hors service du SMGC.


Aperçu des services d'hébergement

Enjeu

L’hébergement est le service qui fournit les installations, l’infrastructure de technologie de l’information (TI), les logiciels, la sécurité, la gestion et le soutien nécessaires pour exécuter et gérer les applications et les données du gouvernement du Canada (GC). Le GC dépend des services d’hébergement pour soutenir son infrastructure numérique, ce qui est essentiel pour fournir des services à la population canadienne, assurer la sécurité des données et maintenir des opérations efficientes. Les services d’hébergement sont offerts par le biais de centres de données, d’hébergement infonuagique et de solutions hybrides qui répondent aux divers besoins des différents ministères :

Centres de données d’entreprise (CDE) : Services partagés Canada (SPC) exploite plusieurs centres de données d’entreprise situés au Canada. Il s’agit d’installations modernes dotées d’une infrastructure de TI ainsi que d’applications, de logiciels et de données sous-jacents qui assurent un hébergement sûr et fiable des applications et des services du GC.

Hébergement infonuagique : Le gouvernement adopte de plus en plus les services infonuagiques pour plus de flexibilité et d’évolutivité. SPC ou les fournisseurs de services infonuagiques de confiance peuvent offrir des services infonuagiques qui offrent une disponibilité sur demande de l’infrastructure de TI, des applications, des logiciels et du stockage de données sur Internet afin que l’utilisateur n’ait pas à les gérer. Bien que la transition vers le nuage puisse améliorer la prestation de services, SPC est conscient qu’une gouvernance solide est nécessaire pour s’assurer que les dépenses n’augmentent pas trop rapidement.

Solutions hybrides : En combinant des services infonuagiques avec des centres de données traditionnels, le gouvernement peut offrir des services rentables qui répondent aux divers besoins de ses partenaires. Cette approche permet d’optimiser l’utilisation du nuage et de l’approche conventionnelle des centres de données, assurant des solutions efficaces et personnalisées.

Contexte

La stratégie d’hébergement du gouvernement a évolué depuis la création de SPC en 2011 afin de moderniser et de consolider les services de TI du GC. En 2013, SPC a commencé à consolider l’infrastructure d’hébergement en modernisant et en déplaçant les systèmes existants vers des CDE modernes.

En 2016, le GC a instauré une stratégie d’adoption de l’infonuagique pour encourager les services infonuagiques avec les centres de données. En 2018, cela est passé à une politique « l’informatique en nuage d’abord » qui donnait la priorité au nuage pour les nouvelles applications. Au cours des années qui ont suivi, le gouvernement a reconnu la nécessité de contrôler les coûts associés à ce changement et de mettre en œuvre une plus grande rigueur au moyen d’une approche pangouvernementale.

En 2024, le gouvernement a adopté sa stratégie d’hébergement d’applications du GC afin d’assurer un écosystème d’hébergement durable qui offre des services numériques de haute qualité tout en optimisant les coûts et en réduisant les risques. La Stratégie met l’accent sur quatre domaines clés :

  1. Gouvernance et surveillance : Établir une gouvernance solide pour gérer le rendement et les coûts.
  2. Approvisionnement concurrentiel : Utiliser des processus d’approvisionnement efficaces pour soutenir les opérations à long terme.
  3. Financement durable : Mettre en œuvre des modèles de financement prévisibles et transparents.
  4. Services d’hébergement d’applications cohérents et consolidés : Regrouper les services d’hébergement pour réduire le fardeau des institutions fédérales.

Bien que la mise en œuvre complète de la Stratégie prendra du temps, SPC a commencé à travailler à l’opérationnalisation de services d’hébergement plus intégrés pour nos partenaires.

Réduire les TI existantes et vieillissantes

Les systèmes de TI vieillissants doivent être mis hors service pour assurer une prestation de services fiable. En retirant l’infrastructure désuète, SPC réduit les risques, les coûts et les vulnérabilités de sécurité. Ces mesures répondent aux préoccupations du Rapport de 2023 de la vérificatrice générale sur la modernisation des systèmes de TI. Les principales initiatives incluent la fermeture des centres de données existants et la migration des charges de travail vers des CDE modernes ou des solutions infonuagiques. SPC a fermé 501 centres de données existants sur les 720 installations initialement prévues pour la migration vers nos quatre CDEs modernes.

Considérations

Augmentation des coûts

Les coûts associés à l’infrastructure de TI et aux licences de logiciels continuent d’augmenter. Compte tenu de l’ampleur des activités de SPC, même de petites augmentations de coûts peuvent avoir une incidence importante sur le budget global. La gestion de ces dépenses croissantes est essentielle pour maintenir la stabilité financière et assurer la viabilité des services de SPC.

Dépendance à l’égard des fournisseurs

S’appuyer fortement sur un seul fournisseur peut entraîner une dépendance au fournisseur, limitant la flexibilité et augmentant la dépendance à l’égard de l’écosystème et des prix du fournisseur. Ceci rend difficile la négociation de meilleures conditions ou le changement de solution. La migration vers d’autres plateformes est également exigeante sur le plan technique et exige beaucoup de ressources, ce qui complique davantage les efforts pour maintenir la flexibilité et contrôler les coûts.

Dépendances à l’égard des partenaires

La stratégie d’hébergement des demandes du GC exige des changements importants dans les activités des ministères partenaires, y compris le transfert des ressources à SPC. Cette approche pangouvernementale dépend d’une collaboration et d’une harmonisation solides. Tout retard ou toute résistance pourrait nuire au succès de la stratégie.

Souveraineté numérique

La souveraineté numérique est le contrôle d’un pays sur sa technologie, son infrastructure et ses données pour protéger ses intérêts. Elle exige que les données soient régies par les lois locales, ce qui garantit la conformité et protège les informations sensibles. Les CDEs de SPC au Canada aident à protéger les données canadiennes.

Prochaines étapes

SPC normalise et modernise ses plateformes d’hébergement, y compris les systèmes d’exploitation, les ordinateurs centraux, le stockage et le calcul haute performance. Ceci réduit la complexité, améliore la facilité de gestion et d’offre des services uniformes et de haute qualité qui répondent aux divers besoins des partenaires de SPC.


Services de connectivité

Enjeu

Services partagés Canada (SPC) maintient le réseau et la connectivité du gouvernement du Canada (GC), ce qui permet aux fonctionnaires de se connecter n’importe où, n’importe quand, partout au Canada et à l’étranger.

Contexte

Il y a plusieurs années, SPC a commencé à moderniser les services de réseau pour le GC, en adoptant une « solution d’entreprise » pangouvernementale, remplaçant les services de réseau adaptés à chaque ministère et organisme. Cette approche rationalisée a réduit les coûts d’opération, tout en améliorant la vitesse et la constance du réseau, la connectivité à distance et la sécurité.

Bande passante – améliorer la disponibilité

À tout moment, l’accès d’un utilisateur aux réseaux du GC doit être sécurisé. En même temps, ces réseaux doivent avoir la capacité de gérer des fluctuations rapides et importantes de la demande de bande passante. Lors de sa création en 2011, SPC a hérité d’une infrastructure réseau complexe et vieillissante de plusieurs organisations. Cette infrastructure était coûteuse à entretenir et n’était pas compatible avec les services infonuagiques, vidéo et vocaux modernes utilisés par les fonctionnaires pour fournir des services aux Canadiens partout au pays.

Depuis, SPC a consolidé et modernisé l’infrastructure de TI du réseau avec une technologie et des contrats normalisés ainsi qu’une administration simplifiée. La conception du réseau, correctement sécurisé dès le départ, minimise les failles qui pourraient compromettre la sécurité. La consolidation et la normalisation du réseau d’entreprise commun et partagé améliorent la fiabilité et la stabilité, tout en réduisant le temps et les efforts consacrés à la maintenance et aux pannes.

SPC a multiplié par 10 la bande passante globale disponible et a réduit le coût d’accès d’environ la moitié. Cette nouvelle approche tire parti de l’infrastructure de réseau définie par logiciel et de l’intelligence artificielle (IA) pour automatiser le flux de trafic et la maintenance. Cela se fait dans quatre carrefours de réseaux du GC au Canada. SPC a installé des carrefours à Toronto, Montréal et Vancouver, et nous faisons évoluer le carrefour distribué dans la région de la capitale nationale (RCN) en ajoutant des capacités et en le déplaçant de ses anciens emplacements vers des installations modernes. Il y aura probablement d’autres carrefours dans la région des Prairies et des Maritimes. C’est l’élément clé de la gestion de la connectivité et de la sécurité du réseau du GC aux réseaux externes (Internet et nuage public).

SPC est passé à une « approche visant un bâtiment dans son ensemble » lorsqu’il fournit des services Wi-Fi. Cela comprend l’installation du Wi-Fi d’entreprise dans l’ensemble d’un bâtiment, plutôt que dans les étages occupés par un partenaire demandeur. Cette approche permet non seulement de réduire considérablement les coûts (réduction des coûts d’environ 66%), mais aussi de réduire la consommation de cuivre et de métaux précieux, comme l’or et le platine.

Présence accrue au bureau

En 2023, la fonction publique a adopté un modèle de travail hybride commun obligeant les employés de retourner sur leur lieu de travail du GC. SPC a soutenu le modèle hybride en augmentant considérablement la capacité du réseau, en répondant aux exigences de sécurité et en augmentant la fonctionnalité des outils de collaboration en milieu de travail. SPC a mis à niveau la bande passante dans des centaines de sites du GC et a relié des systèmes de vidéoconférence à des milliers de salles de conférences gouvernementales à travers le pays.

En 2024, SPC a de nouveau intensifié ce travail pour soutenir les ministères qui se conformaient au nouveau modèle de travail hybride qui augmentait la présence en milieu de travail (un minimum de trois jours par semaine pour les fonctionnaires et quatre jours pour les cadres supérieurs). Deux cent cinquante autres sites ont été identifiés pour la mise à niveau de la bande passante; ceux-ci sont principalement situés dans des régions à l’extérieur de la région de la capitale nationale (RCN). De ce nombre, 34 sites ont déjà été améliorés et d’autres sont en cours, au fur et à mesure que les partenaires identifient les sites qui ont besoin d’amélioration.

En février 2025, SPC a déployé le Wi-Fi dans plus de 1 450 bâtiments. Plus de 1 250 systèmes de vidéoconférence ont été modernisés au cours de la dernière année. En fournissant des services Wi-Fi et de vidéoconférence, SPC soutient le travail des employés dans les lieux de travail partout au pays et dans le monde.

Connectivité dans les régions éloignées

SPC a attribué des contrats pour les satellites en orbite basse de pointe (OBP) afin de fournir des connexions Internet haute vitesse pour les organisations du GC dans des endroits éloignés. Ces services sont offerts au besoin, de sorte que le GC ne paie que les services nécessaires.

Les satellites OBP fonctionnent à une altitude beaucoup plus basse que les satellites géostationnaires. Ceux-ci fournissent une connectivité cryptée pour les véhicules terrestres et maritimes, ou pour les bâtiments situés dans des zones sans couverture traditionnelle des fournisseurs terrestres ou cellulaires. Par exemple, la Gendarmerie royale du Canada et le ministère de la Défense nationale (MDN) utilisent le service à Iqaluit et à la station des Forces canadiennes Alert pour fournir une connectivité à leurs réseaux ministériels.

SPC a actuellement des contrats de service par satellite OBP avec deux fournisseurs, et a l’intention de diversifier les solutions avec de nouveaux fournisseurs au fur et à mesure que ça sera disponible.

Les fournisseurs sont sélectionnés par SPC en fonction des exigences opérationnelles établies par les ministères et organismes.

Considérations

Les principaux facteurs à prendre en considération pour la modernisation de la connectivité comprennent des éléments à la fois prévisibles et imprévisibles, tels que :

  • L’infrastructure et les outils technologiques continuent d’évoluer à un rythme rapide
  • L’augmentation de la fréquence et de la sophistication des attaques de cybersécurité, ainsi que l’adoption de nouvelles technologies
  • L’augmentation soudaine des besoins en bande passante (planifiés et imprévus)
  • La dépendance de certains ministères et organismes partenaires à l’égard de l’infrastructure existante et vieillissante

Prochaines étapes

SPC prévoit améliorer ses carrefours de réseau du GC en intégrant la connectivité du réseau scientifique (CANARIE) aux carrefours et en établissant d’autres carrefours nationaux et internationaux, le cas échéant.

SPC prévoit continuer de tirer parti et d’améliorer la connectivité et la sécurité du réseau Canada-États-Unis pour soutenir le partenariat du MDN et des Forces armées canadiennes avec le département de la Défense des États-Unis.

En ce qui concerne l’approvisionnement, SPC travaille sur de nouveaux mécanismes de passation de marchés afin de mettre à disposition de plus grandes quantités de bande passante pour répondre aux besoins croissants des partenaires.


Services numériques

Enjeu

Services partagés Canada (SPC) vise à offrir une expérience efficace et cohérente grâce à une suite d’outils de base normalisés, disponibles en tout temps, n’importe où, sur n’importe quel appareil gouvernemental, afin d’améliorer la productivité, l’efficacité, la mobilité et la collaboration entre les employés du gouvernement du Canada (GC) dans l’ensemble de l’organisation.

Contexte

Historiquement, les services aux utilisateurs finaux étaient gérés indépendamment au sein des ministères, ce qui entraînait des inefficacités, un dédoublement des efforts et des expériences utilisateur incohérentes. Cette approche augmentait les coûts opérationnels, limitait l’évolutivité et l’innovation, et limitait la mobilité des employés. L’adoption d’une stratégie plus centralisée pour équiper les employés d’outils modernes réduit les coûts, améliore l’efficacité opérationnelle et renforce la sécurité.

Lors de sa création en 2011, SPC a hérité d’une multitude de services sur mesure dans divers états de fonctionnement. À la suite de multiples initiatives de modernisation et de regroupement au fil des ans, la vision de SPC pour les services numériques fait progresser une approche normalisée à l’échelle de l’entreprise afin de fournir des outils numériques sécurisés et accessibles. Le modèle de service d’entreprise de SPC fournit des outils centralisés et normalisés à l’échelle du gouvernement pour assurer l’uniformité, l’efficacité, la réduction des coûts et l’évolutivité des services gouvernementaux.

L’une des principales preuves de concept de ce modèle est le service de gestion des appareils mobiles d’entreprise (GAME). Grâce à la GAME, SPC peut gérer plus de 219 000 téléphones intelligents dans plus de 50 organisations, assurant ainsi un accès sécurisé et toujours disponible aux outils de communication et de collaboration. Ce service géré de manière centralisée offre :

  • Rentabilité – L’approvisionnement en gros et la gestion centralisée réduisent les coûts
  • Sécurité cohérente – Des contrôles communs garantissent la conformité
  • Mobilité – Les utilisateurs conservent leurs appareils et leurs numéros de téléphone lors des transferts entre les services, ce qui garantit des transitions fluides et une expérience utilisateur cohérente tout en réduisant les déchets électroniques.

Le succès de la GAME a incité SPC à étendre ce modèle de service d’entreprise à d’autres services essentiels, notamment le courriel, les conférences et les téléphones logiciels. Il existe d’autres

Considérations

Services de bureau d’entreprise

SPC met actuellement en œuvre un projet visant à élaborer un modèle de service de bureau d’entreprise qui englobera l’ingénierie normalisée des postes de bureau, la gestion des biens de TI et les services de soutien qui pourraient être mis à profit par tous les ministères. Notamment, les ordinateurs de bureau sont actuellement gérés par chaque ministère partenaire indépendamment de SPC. On s’attend à ce qu’un service d’entreprise réduise les coûts de soutien, améliore la sécurité et augmente la productivité des employés du GC. Les outils numériques seront adaptés aux profils des employés du GC, et non aux préférences de leurs ministères, ce qui permettra une plus grande évolutivité et une réduction des coûts grâce à un soutien unifié de bout en bout, à la gestion des biens et à des processus d’approvisionnement agiles. Les employés conserveront leurs appareils plus longtemps et le GC réalisera des économies de coûts grâce aux économies d’échelle réalisées en raison de la centralisation de la gestion et de la prestation de bout en bout du service.

Communications et collaboration

SPC modernise les applications de courriel et de bureau, comme les traitements de texte et les feuilles de calcul, pour en faire une solution infonuagique regroupée. La plateforme M365 est utilisée pour fournir aux fonctionnaires des outils de collaboration modernes qui fonctionnent efficacement dans un environnement hybride. M365 comprend une suite complète d’applications de travail, notamment Teams, Outlook, SharePoint et OneDrive.

Migration des courriels vers M365 : 37 ministères et organismes sont terminé et 8 ministères partenaires sont prévu

Services de centre de contact

Les Services de centre de contact de SPC achètent, fournissent et entretiennent plus de 200 solutions de centre de contact au nom des organisations du GC. Ces solutions d’interactions avec les citoyens sont évolutives et flexibles, et permettent l’évolution des services, la transformation des activités et l’adoption de technologies émergentes. Ces outils modernes comprennent la possibilité de communiquer par la voix, le clavardage, le courriel ou la vidéoconférence, ainsi que des options de rappel et de libre-service.

Les centres d’appels soutenus par SPC comprennent l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada et l’Agence du revenu du Canada, ainsi que des centres plus petits tels que les Services de santé non assurés de Services aux Autochtones Canada et Sécurité et sûreté maritimes de Transports Canada.

Contrats de centre d'appels : 2 en cours, 4 sont une mise à jour en cours en mars 2025

Modernisation de l’espace de conférence et de collaboration

Pour soutenir le modèle de travail hybride, SPC modernise ses services de conférence en offrant des services entièrement intégrés qui soutiennent la vidéoconférence et la collaboration dans les salles de conférence.

SPC met à niveau ou remplace les appareils pour répondre aux nouvelles normes d’accessibilité et de fiabilité. Une nouvelle approche des services d’espaces de réunion normalisera les technologies de conférence pour les petites, moyennes et grandes salles de conférence du gouvernement, simplifiant l’approvisionnement et le déploiement par l’intermédiaire de SPC, assurant ainsi le meilleur rapport qualité-prix, tout en offrant une expérience utilisateur uniforme.

Modernisation des systèmes de vidéoconférence : 2 479 salles de réunion sont terminées, 2 000 salles de réunion sont prévues en mars 2025

Gestion des appareils mobiles d’entreprise

Grâce au service de GAME, SPC s’assure que les employés peuvent accéder en toute sécurité aux réseaux et aux données du GC à l’aide d’appareils mobiles et de tablettes, ce qui leur permet de disposer de capacités de travail modernes en tout temps et en tout lieu. L’initiative gère environ 219 000 appareils portables (iOS et Android) auprès de 45 partenaires et 6 ministères clients. SPC s’efforce d’assurer un niveau élevé de disponibilité des services, de déployer de nouvelles fonctionnalités et d’élargir le service pour inclure les exigences en matière de sécurité et de soutien pour les services classifiés.

Partenaires et clients gérés par GAME : 45 partenaires et 6 clients sont gérés, 9 clients supplémentaires sont prévus en mars 2025

Téléphones logiciels

SPC adopte une approche d’entreprise afin d’améliorer la prestation des services de téléphonie et de permettre une main-d’œuvre mobile. Il remplace les systèmes obsolètes par des solutions modernes telles qu’un service de téléphones logiciels qui permet aux utilisateurs de passer et de recevoir des appels téléphoniques depuis leur ordinateur ou leur téléphone sur Internet à l’aide de M365. Ce service fournira des services de communications unifiées accessibles à partir de n’importe quel appareil fourni par le GC, n’importe où, n’importe quand, en toute sécurité et à un coût réduit.

Téléphones logiciels : 46 000 sont déployés, 75 000 sont prévus en mars 2025

Simplification des lignes téléphoniques fixes

Les téléphones de bureau traditionnels et filaires ne sont plus utiles pour de nombreux employés et sont coûteux à entretenir. SPC travaille avec les ministères partenaires pour retirer toutes les lignes non essentielles, avec l’objectif de ne conserver que 10 % des lignes fixes au cours des trois prochaines années.

Lignes fixes débranchées : 155 000 sont débranchées, 21 000 sont en cours de débranchement, 306 000 lignes doivent être examinées en mars 2025

Prochaines étapes

Les Services numériques donneront accès à un ensemble normalisé d’outils de base permettant de travailler n’importe où, n’importe quand, à partir de n’importe quel appareil approuvé par le GC. Cette approche garantira des services et des outils rentables, sécurisés et accessibles, étendra les capacités de libre-service et d’automatisation, améliorera la communication, la mobilité et la productivité, améliorera l’agilité des services et réduira les délais de mise sur le marché. Un ensemble d’outils administratifs communs est nécessaire pour la surveillance et la gestion des services d’entreprise. SPC veillera à ce que les coûts et les résultats fassent l’objet d’un suivi uniforme, y compris la production de rapports sur la consommation des services d’entreprise qui éclaireront la prise de décisions fondées sur les données.

La prochaine étape consiste à simplifier le paysage technologique, à remédier à la dette technique et aux solutions existantes et à étendre la fourniture de services sécurisés, cohérents et fiables.


Services de cybersécurité

Enjeu

Les cybermenaces contre le Canada deviennent de plus en plus complexes et sophistiquées, menaçant notre sécurité nationale et notre prospérité économique. Cela comprend les activités criminelles telles que les attaques par rançongiciel et des adversaires parrainés par l'État.

La cybersécurité est une dimension clé des services fournis par Services partagés Canada (SPC). Les incidents de cybersécurité ont une incidence sur les services au public et la confiance dans les institutions.

Le gouvernement du Canada (GC) travaille continuellement à améliorer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques au moyen de mesures de sécurité rigoureuses, en identifiant les cybermenaces et les vulnérabilités, et en se préparant et en répondant aux cyberincidents.

Contexte

SPC fournit l’infrastructure et les défenses commerciales modernes qui nécessitent plus de milliards d’actions par année pour défendre le GC contre un large éventail de cyberattaques. Le Centre canadien pour la cybersécurité, qui fait partie du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), ajoute des capacités défensives qui ne sont pas actuellement disponibles sur le marché. Ensemble, SPC et le CST fournissent les couches de cyberdéfense les plus sophistiquées à la disposition d’une entité.

La cybersécurité au GC est une responsabilité partagée. SPC, le Bureau du dirigeant principal de l’information (BDPI) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et, tel que mentionné, le CCC au sein du CST jouent tous des rôles clés.

Le SCT dirige une politique pangouvernementale de cybersécurité et assure une surveillance stratégique de la gestion des événements de cybersécurité.

Le CST est l'autorité technique et opérationnelle du Canada en matière de cybersécurité. Le CST et le CCC offrent des services de pointe pour aider à prévenir les cyberincidents. Cela comprend l'utilisation de capteurs pour détecter les cyberactivités malveillantes au niveau de l'hôte, du nuage, et du réseau. Il coordonne aussi le signalement des cyberattaques.

SPC assure la sécurité des systèmes du GC grâce à une infrastructure d'entreprise et à des services de sécurité de pointe. Cela comprend des pare-feu, des analyses réseau, des antivirus, des antimaliciels, ainsi que des outils et services d'identification et d'authentification.

Les ministères et organismes partenaires de SPC sont responsables de la sécurité et de la surveillance des applications qu'ils utilisent pour offrir des programmes et des services numériques aux Canadiens.

Autres intervenants

Sécurité publique Canada dirige la Stratégie nationale de cybersécurité, une stratégie pansociétale. PS travaille avec les intervenants à l'extérieur du GC pour protéger la population canadienne et les entreprises contre les cybermenaces.

La Gendarmerie royale du Canada est la principale autorité d'enquête sur tous les incidents de cybersécurité liés à des cybercrimes réels ou présumés d'origine non étatique contre l'infrastructure du GC.

Le Service canadien du renseignement de sécurité recueille des renseignements et de l’intelligence sur les activités soupçonnées de constituer une menace à la sécurité nationale du Canada. Le SCRS appuie les ministères et organismes par le biais du filtrage de sécurité et de la collecte de renseignements étrangers.

Les Forces armées canadiennes recueillent et partagent des renseignements sur les cybermenaces avec leurs alliés. En collaboration avec le CST, les FAC mènent des cyberopérations à l'étranger. Il a récemment consolidé ses capacités au sein du nouveau Commandement Cyber des Forces armées canadiennes (COMCYBERFAC).

Gestion et planification des cyberévénements

La Stratégie pour la cybersécurité des entreprises du gouvernement du Canada est un plan visant à améliorer la cybersécurité dans l'ensemble des ministères et organismes. La stratégie sert de cadre pour amener le gouvernement à adopter une approche proactive en matière de cybersécurité en améliorant la formation, les applications, les politiques et la surveillance. La stratégie comprend une gestion annuelle des risques, le développement des talents, la gestion des risques par des tiers et une nouvelle équipe pour imiter les techniques utilisées par les acteurs malveillants.

Des processus robustes de gestion des cyberévénements sont nécessaires pour répondre aux attaques de cybersécurité. Le Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada (PGEC GC), dirigé par le SCT, établit un cadre opérationnel pour la gestion des événements de cybersécurité qui ont une incidence sur la capacité du GC à fournir des services à la population canadienne. Le PGEC GC décrit les responsabilités à l'échelle du gouvernement pour les différents niveaux de cyberévénements. Les événements à faible impact sont dirigés par le ministère responsable. Les événements plus graves sont dirigés par des équipes coordonnées par le SCT et le CCC.

Les responsabilités de SPC lors d'un événement de cybersécurité visent l'interne du GC et comprennent : surveiller les activités inhabituelles du réseau, bloquer les activités de cybermenace, évaluer les répercussions sur le service, produire des rapports pour le CCC ainsi que mettre en œuvre des efforts de prévention, d'atténuation et de rétablissement, comme appliquer des correctifs d'urgence et isoler l'infrastructure. Le rôle de SPC est axé sur l'interne du GC et les responsabilités du CCC sont externes – leurs défenses automatisées protègent le GC contre plus de 6 milliards d'actions malveillantes par jour.

Lors d'un événement de cybersécurité, le niveau d'intervention du PGEC GC détermine la gouvernance pour diriger et faciliter les activités d'atténuation et de rétablissement. Le ministre responsable de l'intervention est déterminé au cas par cas, selon le contexte de l'événement.

Considérations

En normalisant et en consolidant les TI dans l'ensemble du GC, SPC réduit activement le nombre de menaces qui pourraient exploiter les vulnérabilités du système. Parallèlement à ce travail, SPC gère le paysage de la TI du GC sous l'angle de la sécurité. Par exemple, SPC s'assure que les vulnérabilités connues sont corrigées en mettant à jour les logiciels, les disques informatiques et les micrologiciels. SPC travaille en partenariat avec d'autres ministères et organismes pour intégrer les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité dans les opérations, y compris la surveillance continue des systèmes essentiels au sein du GC.

SPC adopte une approche de zéro confiance qui repose sur l'idée qu'aucune personne ou appareil ne devrait être digne de confiance par défaut, même s'il se trouve déjà dans le réseau d'une organisation. Cette approche limite l'accès des utilisateurs à l'information à l'aide d'un appareil géré par le GC en fonction de leurs justificatifs de sécurité.

Intégrité de la chaîne d'approvisionnement

Depuis 2012, SPC a effectué avec succès plus de 80 000 examens d'approvisionnement en matière d'intégrité de la chaîne d'approvisionnement (ICA) pour s'assurer que les achats d'équipement, de logiciels ou de services sont aussi protégés que possible des menaces à la cybersécurité.

Les évaluations de l’ICA permettent à un ministère de cerner et de potentiellement atténuer les vulnérabilités à la sécurité. Une évaluation examine les fournisseurs, les sous-traitants et l'équipement, y compris le matériel, les micrologiciels et les logiciels, qui seront utilisés pour créer, stocker, traiter ou transmettre l'information du GC. Cette information est évaluée par le CCC en fonction de trois « piliers » :

  • sensibilité (c.-à-d. le contexte dans lequel l'équipement ou les applications seront utilisés)
  • propriété (y compris le contrôle et l'influence étrangers)
  • technique (c.-à-d. s'il y a des vulnérabilités connues ou des préoccupations liées au matériel ou au logiciel)

L'évaluation détermine s'il existe un risque faible, moyen ou élevé que les produits soient compromis. Les soumissionnaires ont la possibilité de répondre aux préoccupations soulevées par l'évaluation, et des mesures d'atténuation peuvent être exigées par le GC.

Prochaines étapes

L'environnement des cybermenaces, qui est en constante évolution, progresse plus rapidement que jamais. SPC continuera de renforcer la résilience du GC en matière de cybersécurité en cernant les lacunes critiques et les occasions, en offrant de nouvelles capacités de cybersécurité organisationnelle et en travaillant pour se préparer aux cyberattaques, y répondre et de s'en remettre.

En plus de son mandat principal de fournir des services de TI à ses 45 ministères partenaires, SPC offre également à d'autres ministères et organismes la possibilité d'utiliser un ensemble de réseaux, de centres de données, de services numériques et de services de sécurité gérés par SPC.

SPC travaille actuellement avec 43 petits ministères et organismes (PMO) pour offrir des services de TI, à savoir Internet d'entreprise, courriel, accès à distance, service Internet local et logiciels pour détecter les activités malveillantes. Cela aide SPC à combler une lacune importante soulevée par un rapport spécial de 2022 du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, qui a révélé que les PMO à l'extérieur du service Internet d'entreprise de SPC étaient plus exposés aux menaces à la sécurité.


Intelligence artificielle

Enjeu

L'intelligence artificielle (IA) est considérée comme une technologie transformatrice, qui devrait permettre de réaliser d'importants progrès sociaux et économiques. À la suite du lancement d'outils d'IA générative comme ChatGPT, l'intérêt des médias et du public pour l'IA a augmenté. Le gouvernement cherche de plus en plus à tirer parti de l'IA pour améliorer la prestation de services à la population canadienne et optimiser le travail des fonctionnaires.

Contexte

Les gouvernements et les organisations du monde entier explorent le potentiel de l'IA pour améliorer les normes de service et les processus, ainsi que réduire les coûts. Services partagés Canada (SPC) utilise l'IA pour rendre l'expérience de travail des employés de SPC et des autres fonctionnaires plus efficace et rentable, tout en protégeant la vie privée et la sécurité de la population canadienne.

Qu'est-ce que l'IA?

L'IA est un concept générique qui comprend différents processus et technologies.

Les termes courants en IA comprennent l'IA générative, l'apprentissage automatique, le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur et l'apprentissage profond, ainsi que des applications comme l'automatisation des processus robotisés (APR) et l'automatisation intelligente. Essentiellement :

  • L'IA implique que des machines qui effectuent des tâches qui nécessitent généralement l'intelligence humaine, comme la résolution de problèmes, le raisonnement et le traitement du langage.
  • L’APR est une application qui automatise les tâches routinières pour simplifier les flux de travail et les rendre plus efficaces.
  • L'automation intelligente combine l'IA et l’APR pour permettre aux machines d'effectuer des tâches qui nécessitent un jugement et un apprentissage de type humain, tout en rationalisant les processus complexes, et en améliorant l'efficacité et la précision.
L'approche canadienne en matière d'IA

Le gouvernement fait progresser le développement de l'IA a l’échelle nationale et dans le cadre de ses propres opérations.

Le développement et la formation de modèles d'IA nécessitent des ressources informatiques substantielles. Le budget de 2024 a alloué des fonds pour aider les chercheurs, les entreprises en démarrage et les entreprises en expansion du Canada à développer une infrastructure d'IA au Canada. Le budget a financé la création de l'Institut de sécurité de l'IA et le perfectionnement des compétences des employés. Le budget a également financé une installation informatique sécurisée plus petite qui sera dirigée par SPC et le Conseil national de recherches du Canada pour le gouvernement et l'industrie afin d'effectuer des activités de recherche et développement, y compris à des fins de sécurité nationale.

Afin d'aider les ministères à déployer des systèmes décisionnels automatisés de manière responsable, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) a publié la Directive sur la prise de décisions automatisées, le Guide sur l'utilisation de l'intelligence artificielle générative et l'Outil d’évaluation de l'impact algorithmique.

De plus, avec la participation de SPC et d'autres ministères, le SCT a dirigé l'élaboration de la première stratégie d'IA canadienne pour la fonction publique, qui garantira que l'IA soit déployée de manière responsable, inclusive et centrée sur l'humain. La Stratégie d'IA du GC a été publiée en mars 2025.

Considérations

Des préoccupations mondiales au sujet du développement de l'IA ont émergé, en particulier en ce qui concerne la gouvernance et la gestion des risques, notamment :

  • les questions juridiques, éthiques et opérationnelles, y compris la protection de la vie privée et de la sécurité
  • les coûts élevés des ressources informatiques et de l'électricité
  • la surveillance réglementaire et la gouvernance limitées
  • des craintes d'un « retard » qui pourrait mener à l'adoption précipitée de nouvelles technologies
  • les avantages variés selon les secteurs d'une organisation
  • l'expansion rapide des technologies intégrées de l'IA
  • la nécessité d'un cadre de gouvernance normalisé de l'IA au GC
  • le besoin impérieux de reconnaître le rôle et les limites de l'IA
  • l’utilisation par les auteurs de cybermenace dans des attaques sophistiquées, des logiciels malveillants à l’hameçonnage

SPC a démontré son engagement à l'égard du développement responsable et éthique de solutions d'IA en intégrant l'évaluation de l'impact algorithmique dans le processus de gestion de projet ministériel, en publiant un guide sur l'utilisation de l'IA générative et en créant un modèle d'évaluation des cas d'utilisation pour examiner la valeur et la faisabilité de l'utilisation de l'IA.

Prochaines étapes

SPC a exploré divers scénarios où l'IA peut apporter de la valeur opérationnelle à SPC et réduire les coûts de fonctionnement du ministère, ainsi que rationaliser et améliorer l'efficacité des programmes offerts par d’autres ministères et agences. Au sein du gouvernement, SPC :

  • Dirige un carrefour d'IA au GC – Un premier arrêt de confiance, axé sur la communauté, un incontournable pour l'IA et l'automatisation. (Le carrefour de l'IA est un écosystème vivant qui s'épanouit grâce aux connaissances et aux expériences partagées par la communauté de l'IA du GC, ainsi que de la promotion des cas d'utilisation et des expériences de l'IA et de l'automatisation dans l'ensemble de la fonction publique.)
  • Travaille en étroite collaboration avec le SCT à la création et à l'amélioration des principaux documents de politique, des lignes directrices et des meilleures pratiques, y compris l'actuelle Stratégie d'IA du GC pour les structures de la fonction publique.
  • Dirige et préside des groupes de travail pangouvernementaux sur l'IA et l'automatisation intelligente ainsi que des communautés professionnelles axées sur l'innovation en IA, la littératie en IA, le partage des connaissances, la gouvernance et la collaboration.
  • Préside un forum sur la gouvernance de l'IA à l'échelle du GC axé sur la promotion du développement de l'IA de manière responsable et éthique.
  • Fournit aux ministères un soutien expert en matière d'examen par les pairs afin d'assurer le respect de la Directive sur la prise de décisions automatisées du SCT et de renforcer l'intégrité des systèmes décisionnels.
  • Travaille à élargir notre rôle dans l'IA, en approfondissant notre participation pour mieux répondre aux besoins des ministères.
  • Démontre la valeur de l'IA par le biais d'un leadership éclairé, de conseils d'experts, de prototypage et de preuves de valeur.

Exemples de cas d'utilisation de l'IA à SPC

  1. CANChat – Il s'agit d'un outil de chatbot conversationnel développé par SPC qui permet aux employés d'améliorer leur productivité et de libérer leur potentiel créatif grâce à l'IA. Reconnaissant l'importance de la sécurité et de la confidentialité des données dans les opérations gouvernementales, CANChat a été développé pour fournir une alternative interne aux outils commerciaux d'IA générative tels que ChatGPT. CANChat peut aider à créer des courriels et des notes de service, à modifier des documents, à résumer rapidement l'information, à fournir des résumés sur des sujets complexes, ainsi qu'à générer des ordres du jour de réunions et des points de discussion. Le tout se fait dans un environnement contrôlé par le GC qui assure le maintien de la sécurité et de l’intégrité des données. SPC élabore également l'architecture et les contrôles de service pour offrir CANChat en tant que service d'entreprise à tous les ministères.
  2. L’assistant SPC – Ce chatbot aide les employés de SPC à trouver l'information dont ils ont besoin grâce à une simple conversation interactive. Les employés peuvent faire des recherches sur tout sujet non classifié lié à leur travail ou récupérer les coordonnées d'autres employés. Il s'approvisionne en information à partir d'outils ministériels, de l'intranet interne de SPC et de l'Internet.
  3. Revenus nets de crédit : prévisions financières – Cet outil est entraîné à partir de données financières historiques pour aider à prévoir les revenus futurs.
  4. Gestion de la sécurité et gouvernance TurboES (Évaluation de la sécurité) – Cet outil optimisera le processus d’examen de l’évaluation et de l’autorisation de sécurité (AMA) déjà existant, qui garantit que seuls les logiciels et le matériel autorisés sont mis en place à SPC. Cet outil utilisera l'IA pour valider les informations contre les contrôles de sécurité requis et pour identifier les anomalies.
  5. 5) Automatisation des processus robotisés des demandes d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels (AIPRP) – Cet outil, développé à l'origine par SPC, élimine automatiquement les doublons et indexe l'information. Ceci permet aux analystes de sauver du temps et de se concentrer sur le travail à valeur ajoutée. De plus, cela permet aux demandeurs d'AIPRP de recevoir leurs documents plus rapidement. Le code a été partagé avec sept (7) ministères et Transports Canada travaille maintenant à améliorer l'outil.

Exemples de cas d'utilisation de l'IA du GC

  1. Services publics et Approvisionnement Canada – En collaboration avec SPC, SPAC a automatisé certaines parties de son processus de demande de renseignements sur MaPaye afin d'optimiser le processus de demandes de renseignements sur la paye. Cela aidera à réduire l'arriéré et à augmenter la productivité d'un conseiller en rémunération d'au moins 30%.
  2. Agence du revenu du Canada – Au lieu d'attendre un code de sécurité par la poste, l'ARC permet maintenant aux Canadiens d'accéder immédiatement à leurs comptes sécurisés à l'aide d'une technologie de reconnaissance faciale, d'un téléphone intelligent et d'une pièce d'identité émise par le gouvernement. Plus de 1 million de contribuables ont déjà utilisé le service.
  3. Emploi et Développement social Canada – L'apprentissage automatique aide à améliorer la prestation des services du régime d'assurance-emploi (AE). L'automatisation réduit l'intervention manuelle requise chaque fois qu'un client de l'assurance-emploi fournit de nouveaux renseignements ou qu'il y a un changement dans sa situation. Cela améliore l'exactitude des calculs des prestations d'assurance-emploi.
  4. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada – L'analytique et l'automatisation avancées aident à simplifier le traitement des demandes pour une meilleure expérience client.
  5. Transports Canada – L'analytique avancée aide à identifier et à atténuer les expéditions de fret aérien à risque élevé avant qu'elles ne soient transportées au Canada, ce qui améliore les mesures de sécurité.
  6. Centre de la sécurité des télécommunications – L’IA contribue à la cyberdéfense en aidant à détecter diverses menaces, y compris l’identification de logiciels malveillants jamais vus auparavant sur les réseaux gouvernementaux et leur mise en quarantaine.

Approvisionnement

Enjeu

En tant que plus grand acheteur de biens et de services au Canada, le gouvernement fédéral reconnaît le rôle important qu’il joue dans le soutien et la croissance des entreprises canadiennes. Le gouvernement du Canada (GC) achète environ 37 milliards de dollars en biens et services chaque année –, Services partagés Canada (SPC) et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) gèrent plus de 75% de la valeur de ces achats.

En 2023-2024, SPC :

  • a attribué 12 320 contrats et modifications d’une valeur d’environ 4,3 milliards de dollars
  • a accordé 5 742 contrats qui étaient concurrentiels, d’une valeur de 2 370 millions de dollars
  • a accordé 1,3 milliard de dollars en contrats et modifications financés par SPC à 443 petites et moyennes entreprises (PME) différentes, dont 408 sont canadiennes; au nom d’autres ministères, SPC a accordé 754 millions de dollars en contrats et modifications à 383 PME différentes, dont 319 sont canadiennes
  • a accordé 323 millions de dollars en contrats et modifications à des entreprises autochtones; plus 226 millions de dollars supplémentaires pour le compte d’autres ministères
  • a accordé 45% des contrats financés par SPC en valeur à des fournisseurs qui ont des engagements de réduction des émissions nettes zéro

Contexte

SPC achète des biens et des services pour permettre la prestation des services numériques qu’il offre. SPC effectue des achats équitables, ouverts et transparents sous des contrôles matures.

Tous les contrats du GC sont assujettis à des contrôles par le biais de lois, de règlements et de politiques, directives et lignes directrices à l’échelle du gouvernement. SPC se conforme à la Loi sur la gestion des finances publiques, au Règlement sur les marchés de l’État, à la Directive sur la gestion de l’approvisionnement, à la Politique sur la planification et la gestion des investissements, ainsi qu’aux accords commerciaux, aux décisions des tribunaux, à la Politique d’achats écologiques, à la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones et à la Directive du Nunavut.

Bien que la majorité des contrats de SPC utilisent un processus d’appel d’offres concurrentiel pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix, dans certains cas, SPC peut attribuer des contrats non concurrentiels, lorsque cela est justifié et conforme à la politique gouvernementale. En tant que fournisseur de services communs, SPC tire parti du pouvoir d’achat collectif des partenaires de l’ensemble du gouvernement pour s’assurer que le GC reçoive la meilleure valeur possible pour la population canadienne. Cette ampleur et cette normalisation réduisent également les coûts opérationnels.

Travailler avec l’industrie permet à SPC de tirer parti des investissements à grande échelle que ces entreprises ont faits dans d’autres marchés publics et privés pour obtenir des produits rentables, sûrs et fiables, et des solutions hautement spécialisées. Par exemple, la capacité de calcul de haute performance nécessaire pour générer des prévisions, des avis et des avertissements en matière d’environnement et de météo. Les superordinateurs sont un domaine hautement spécialisé qui coûterait plus cher s’il était développé et livré par SPC à l’interne.

Contrats non concurrentiels

Dans certains cas, SPC octroie des contrats non concurrentiels. Par exemple, dans certaines situations, l’équipement doit être acheté auprès de fabricants d’équipement d’origine spécifique pour assurer la compatibilité avec l’infrastructure existante.

Toutes les stratégies d’approvisionnement non concurrentiel sont pleinement justifiées en se référant à l’exception applicable aux appels d’offres concurrentiels en vertu du Règlement sur les marchés de l’État, ainsi qu’aux dispositions relatives aux appels d’offres limités en vertu des accords commerciaux. Tout comme les contrats concurrentiels, les contrats non concurrentiels sont examinés par les comités de gouvernance de SPC en fonction du risque et de la valeur.

Dans le cas de contrats non concurrentiels sans substitution, l’approvisionnement doit être appuyé par une justification technique. Dans certains cas, l’exigence peut faire l’objet d’un appel d’offres auprès des revendeurs de l’équipement requis.

Comme les contrats concurrentiels, les contrats non concurrentiels sont examinés par les comités de gouvernance de SPC en fonction du risque et de la valeur.

Sous-traitance

L’accès à l’expertise de l’industrie permet à SPC de fournir des solutions et des services conformes aux meilleures pratiques mondiales.

Les services professionnels fournissent, au besoin, des capacités, des conseils spécialisés, des compétences et des habiletés que le gouvernement n’a pas.

SPC évalue toutes les options d’approvisionnement potentielles pour la prestation des services de technologie de l’information (TI). Les contrôles augmentent en fonction de la valeur et du risque, avec des niveaux croissants de gouvernance et d’approbation. La surveillance comprend des comités de gouvernance technique et d’approvisionnement.

En 2024, SPC a renforcé ses contrôles sur l’approvisionnement en services professionnels afin d’améliorer l’intégrité et l’efficacité, reflétant les pratiques mises à jour dans l’ensemble du gouvernement. Ces changements permettent d’examiner les options internes avant la sous-traitance des travaux, d’améliorer l’évaluation des soumissions, de clarifier les travaux effectués par les entrepreneurs, d’obliger les entrepreneurs à divulguer s’ils travaillent sur d’autres projets en même temps et d’imposer des exigences plus strictes en matière de rapports.

Dans le cadre des travaux menés à l’échelle du gouvernement pour recentrer les dépenses contenues dans le budget de 2023, SPC a réduit le recours aux consultants externes en gestion. Les dépenses de SPC au titre des services professionnels ont diminué, passant de 477 millions de dollars en 2022-2023 à 437 millions de dollars en 2023-2024.

Considérations

Approvisionnement agile

SPC travaille activement avec l’industrie pour rendre l’approvisionnement plus simple, plus efficace, plus souple et moins lourd sur le plan administratif pour les entreprises qui travaillent avec le gouvernement fédéral.

L’approvisionnement agile de SPC est une façon plus collaborative et innovante d’acquérir des solutions de TI. L’approvisionnement agile utilise des appels d’offres basés sur des défis, qui se concentrent sur la résolution d’un problème, laissant l’industrie libre de proposer des solutions innovantes. Il fait également appel à des équipes interdisciplinaires d’experts techniques et contractuels. Il mobilise aussi l’industrie de manière interactive, ce qui se traduit par des appels d’offres et des contrats plus flexibles et évolutifs. SPC a intégré des principes d’approvisionnement agiles dans ses marchés plus larges, avec des éléments précis inclus dans divers approvisionnements. Par exemple, le processus d’approvisionnement agile est pleinement mis à profit et appliqué aux mécanismes d’approvisionnement établis pour la nouvelle stratégie infonuagique du GC.

En étant plus inclusif avec les fournisseurs, SPC accroît l’étendue de l’innovation et de la créativité nécessaires à la prestation de services à la population canadienne. En 2021, SPC a mis sur pied un projet pilote appelé S’élancer, une initiative d’approvisionnement social qui vise à simplifier le processus d’appel d’offres, à intégrer des concepts agiles dans les approvisionnements et à accroître la diversité des soumissionnaires sur les contrats pour des exigences concurrentielles allant jusqu’à 229 600 $. SPC a depuis étendu le projet pilote à cinq autres ministères. S’élancer cible les microentreprises, les petites et moyennes entreprises (PME), les entreprises dirigées ou détenues par des femmes, des minorités visibles, des personnes en situation d’un handicap et des Canadiens autochtones en mettant de côté des approvisionnements pour ces groupes lors d’appels d’offres.

Approvisionnement autochtone

SPC s’est engagé à accroître la participation des entreprises autochtones à l’approvisionnement dans le cadre des objectifs plus larges de réconciliation du GC. En 2023-2024, 10,3% de la valeur des contrats et des modifications financés par SPC ont été attribués à des entreprises autochtones, comme le confirme leur inclusion dans le Répertoire des entreprises autochtones géré par Services aux Autochtones Canada.

SPC a mis en œuvre des offres à commandes et des ententes d’approvisionnement avec des considérations autochtones. SPC continue également de chercher des occasions d’inclure des considérations autochtones dans les méthodes d’approvisionnement nouvelles et renouvelées. Ceux mis en œuvre comprennent :

  • les arrangements en matière d’approvisionnement en infrastructures matérielles
  • l’initiative d’Appareils technologiques en milieu de travail pour les micro-ordinateurs
  • les mécanismes d’approvisionnement par vidéoconférence

SPC crée des occasions pour les entreprises autochtones de participer à la passation de marchés en mettant à l’essai l’inclusion de plans de participation des Autochtones dans les secteurs où la capacité des entreprises autochtones est limitée. Ces plans visent des avantages tels que la sous-traitance autochtone, l’emploi et la formation professionnelle.

Pour les marchés de plus de 5 millions de dollars, SPC examine les exigences pour déterminer si d’autres considérations autochtones pourraient être incluses.

Dynamique du marché des TI

La combinaison des pressions inflationnistes et de l’augmentation des coûts de l’infrastructure informatique présente un risque pour la viabilité des initiatives critiques de transformation numérique. La volatilité des prix de l’infonuagique public et une dépendance accrue aux technologies infonuagiques pourraient avoir un impact sur les budgets et réduire la flexibilité dans la mise à l’échelle efficace des opérations.

La dernière Évaluation nationale des cybermenaces 2025-2026 du Centre canadien pour la cybersécurité (Centre pour la cybersécurité) a révélé que l’une des principales tendances qui façonnent le paysage des cybermenaces au Canada est la vulnérabilité accrue due à la concentration des fournisseurs. En termes simples, lorsqu’un pourcentage élevé des systèmes de TI du Canada sont protégés par la plateforme d’un seul fournisseur, toute vulnérabilité affectant cette plateforme pourrait entraîner une compromission plus étendue qu’il ne serait possible autrement.

De plus, la montée des tensions internationales pourrait entraîner des restrictions commerciales, des changements réglementaires ou des changements dans les politiques d’investissement étranger qui affectent l’accès à des fournisseurs, des technologies ou des infrastructures de TI essentiels. Cela pourrait augmenter les coûts, retarder des projets et créer une dépendance à l’égard d’un ensemble plus restreint de fournisseurs, réduisant ainsi la concurrence et l’innovation.

SPC continuera de surveiller de manière proactive ces risques et d’élaborer des stratégies d’approvisionnement résilientes, comme la diversification des fournisseurs, l’investissement dans les capacités nationales et la conformité aux exigences changeantes en matière de sécurité nationale.

Prochaines étapes

SPC collabore avec le CCC et le SCT pour diriger les activités visant à mettre en place une stratégie de diversification des TI. Cela vise à réduire notre concentration actuelle de fournisseurs dans des domaines stratégiques. Pour ce faire, nous diversifierons notre approche en ce qui concerne notre empreinte technologique, nos mécanismes d’approvisionnement, nos projets et nos activités opérationnelles. Ceci en équilibrant les considérations stratégiques liées à la complexité technique, à la soutenabilité, à l’intégration, au risque et aux coûts, ainsi qu’à la façon de promouvoir des solutions canadiennes pour renforcer la prospérité du pays.

En comprenant le paysage des cybermenaces identifié par le CCC et ses partenaires à l’étranger, SPC doit mettre en place des politiques et des procédures pour améliorer la diversité de l’infrastructure et des services de TI utilisés dans des domaines clés, ce qui comprend une méthodologie d’approvisionnement plus délibérée et stratégique pour les biens et services de cybersécurité et de sécurité des TI. SPC continuera de travailler avec le CCC et le SCT sur ce processus.

Pouvoirs d’approvisionnement de SPC

La Loi sur Services partagés Canada et le décret 2015-1071 confèrent à SPC la capacité unique d’acquérir les biens et services nécessaires pour répondre aux besoins numériques de ses partenaires et de ses clients du GC. La Directive sur la gestion de l’approvisionnement décrit les limites de passation de marchés de SPC.

Le ministre responsable de SPC est habilité par la loi à exercer certains des mêmes pouvoirs d’approvisionnement que SPAC pour fournir les services prescrits. SPC utilise ses pouvoirs pour acheter des biens et des services au nom d’autres ministères et organismes du GC.

Limites contractuelles de base
  • Marchandises :
    • Limite des contrats concurrentiels : 75 millions de dollars
    • Limite des contrats non concurrentiels : 3,75 millions de dollars
  • Services :
    • Limite des contrats concurrentiels : 37,5 millions de dollars
    • Limite des contrats non concurrentiels : 5,75 millions de dollars
  • Services spécialisés - Services de télécommunication non réglementés :
    • Limite des contrats concurrentiels : 300 millions de dollars
    • Limite des contrats non concurrentiels : S.O.
Limites des contrats d’urgence

Le ministre responsable de SPC peut conclure un contrat non concurrentiel d’une valeur totale de 25 millions de dollars en réponse à des urgences des ministères où il y aura des risques humains ou financiers importants, sous réserve des conditions de rapport du SCT.

Limites contractuelles exceptionnelles

Sous réserve de l’approbation du Conseil du Trésor et de toute condition, SPC peut conclure des contrats concurrentiels et non concurrentiels sans limite de valeur en réponse à une urgence nationale.

SPC est autorisé à négocier et à modifier des contrats non concurrentiels d’un montant maximal de 22,5 millions de dollars pour les activités de TI au sein du GC, dans les cas où les droits de propriété intellectuelle des fournisseurs empêchent la concurrence.

SPC peut conclure et modifier des contrats non concurrentiels pour la maintenance des services infonuagiques existants jusqu’au 31 mars 2026.

Les justifications des contrats non concurrentiels comprennent :
  • une urgence dans laquelle un retard serait préjudiciable à l’intérêt public
  • lorsque le contrat ne dépasse pas l’alinéa 6b) du Règlement sur les marchés de l’État (25 000 $ pour les biens et 40 000 $ pour les services)
  • les circonstances où il n’est peut-être pas dans l’intérêt public de lancer un appel d’offres
  • une seule personne ou entreprise est capable d’exécuter le contrat

Biographies des cadres supérieurs

Scott Jones, président

Le 11 septembre 2023, Scott Jones a été nommé président de Services partagés Canada (SPC). Il était auparavant premier vice-président de SPC et simultanément sous-ministre délégué de Services publics et Approvisionnement Canada.

Avant avril 2022, Scott était chef fédéral des certificats de preuve vaccinale et sous-ministre délégué d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Il a collaboré avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour mettre en œuvre le programme de preuve canadienne de vaccination contre la COVID-19 qui a été utilisé pour voyager au Canada et à l’étranger. Scott a également dirigé les efforts d’IRCC liés à la transformation numérique, à la modernisation, à la gestion de l’information / technologie de l’information (GI/TI) ainsi qu’aux programmes de citoyenneté et de passeport.

Auparavant, d’octobre 2018 à août 2021, il a été le chef fondateur du Centre canadien pour la cybersécurité au Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC).

Depuis le début de sa carrière en 1999, Scott a occupé divers postes au CSTC, dont ceux de sous-ministre adjoint, Sécurité des TI, de sous-ministre adjoint par intérim, Services ministériels, dirigeant principal des finances, ainsi que directeur général de la cyberdéfense, fonctions dans le cadre desquelles il exerçait un leadership dans les domaines du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des TI. Auparavant, il a travaillé au Bureau du Conseil privé en tant que conseiller en politiques sur la sécurité nationale au Secrétariat de la sécurité et du renseignement.

Scott fait partie de la fonction publique depuis plus de 25 ans et est diplômé de l’Université d’Ottawa, où il a obtenu une maîtrise en administration des affaires. Scott est également titulaire d’un baccalauréat ès sciences appliquées en génie des systèmes électroniques et d’un baccalauréat ès sciences en informatique de l’Université de Regina.

Raj Thuppal, premier vice-président

Raj Thuppal a été nommé premier vice-président de Services partagés Canada (SPC) le 22 janvier 2024.

Dans son rôle, Raj est responsable du leadership de l’organisation alors qu’elle modernise l’infrastructure de technologie de l’information (TI) du gouvernement du Canada (GC) et permet l’accès aux services numériques pour la population canadienne.

Raj possède une expérience considérable à titre de cadre responsable de diriger la transformation de la TI au sein des ministères dans l’ensemble du GC.

Avant sa nomination, il était dirigeant principal de l’information au ministère de la Défense nationale depuis le 3 avril 2023. Auparavant, il a travaillé à Transports Canada, où il était dirigeant principal des services et du numérique et sous-ministre adjoint du groupe des services et du numérique.

Raj a également occupé différents postes à SPC, y compris celui de dirigeant principal de la technologie, dans le cadre duquel il était responsable de la modernisation de l’infrastructure de la TI et de la cybersécurité.

Il a également occupé le rôle de sous-ministre adjoint principal de Réseaux, sécurité et services numériques où il était responsable de la consolidation et de la restructuration des réseaux du GC et des services numériques dans l’ensemble du Canada et à l’étranger. De plus, il a été sous-ministre adjoint de la cybersécurité et de la sécurité de la technologie de l’information à SPC.

Raj est fonctionnaire depuis 2003. Il est diplômé de maîtrise en génie électrique et informatique de l’Université Memorial, à Terre-Neuve-et-Labrador. Il détient également un baccalauréat en génie électronique et technologies des communications de l’Université de Nagarjuna en Inde.

Scott Davis, sous-ministre adjoint et Dirigeant principal des finances

Scott Davis est sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances, Direction générale du dirigeant principal des finances et de l’approvisionnement.

Scott se concentre sur la réalisation de la vision : être un partenaire stratégique de confiance, en fournissant un service à la clientèle de qualité qui va au-delà des chiffres et en veillant à ce que la Direction générale soit bien positionnée pour aider le ministère maintenant et à l’avenir en matière de gestion et de surveillance financières.

Auparavant, ses rôles comprenaient : sous- ministre adjoint p/i, direction générale des services numériques, directeur général et adjoint à la dirigeante principale des finances, et directeur général, Stratégies financières et établissement des coûts responsable des soumissions au Conseil du Trésor du Canada, de la planification des investissements, du développement de la collectivité financière et du processus budgétaire.

Avant de se joindre à Services partagés Canada, Scott a acquis beaucoup d’expérience en stratégies financières, principalement auprès du Bureau du contrôleur général du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et avec le Conseil national de recherches occupant divers rôles de directeur de la gestion financière. Avant de se joindre à la fonction publique, Scott a travaillé dans diverses entreprises multinationales aux États-Unis et au Canada, axées sur la comptabilité et la présentation de rapports. Il a gagné le respect et la crédibilité en tant que leader incontournable, capable de mettre en œuvre des programmes et des projets complexes et de grande envergure.

Scott détient un baccalauréat en administration des affaires en comptabilité de l'Université Bishop's et il détient le titre de comptable professionnel agréé.

Nutan Behki, sous-ministre adjointe

Nutan

Nutan Behki est sous-ministre adjointe de la Direction générale de la gestion et de l’exécution des projets.

Elle est responsable de la gestion de tous les projets de Services partagés Canada (SPC), de la planification à la prestation. De concert avec le modèle de prestation de service à la clientèle de SPC, la fonction de gestion de projet permet à SPC de soutenir les objectifs du gouvernement du Canada.

Auparavant, Nutan a travaillé chez Nokia où elle s'est concentrée sur le développement de logiciels reliés à l’infonuagique sécurisé et évolutif pour les réseaux 5G émergents. Elle a concentré sa carrière sur les technologies des communications et a travaillé dans toutes les phases du cycle de vie de l'innovation, y compris les stratégies de produit, les techniques de préventes, le développement de produits et le déploiement de réseau. Elle a occupé des postes de direction en Amérique du Nord, en Chine et en France, dans le mobile, l'optique, ligne d’abonné numérique (LAN) et protocole Internet (IP).

Nutan est titulaire d'un Baccalauréat en sciences de l'Université de Waterloo en ingénierie des systèmes et une maîtrise de l'Université Queen’s en génie informatique. Elle a été une championne pour une main-d'œuvre diversifiée, en termes de genre, culture, géographie, génération et éducation.

Nutan est également championne des langues officielles à SPC.

Begonia Lojk, dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation

Begonia Lojk est la dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation (DPVE) responsable du Bureau de la vérification et de l’évaluation et l’agente principale chargée des divulgations internes.

Elle travaille comme DPVE à Services partagés Canada (SPC) depuis 2018. Elle a auparavant été co-championne exécutive des langues officielles.

Begonia est ingénieure (professionnelle) et vérificatrice interne agréée. Elle est titulaire d'un MBA de l'Université d'Ottawa (2004), d'un diplôme en génie civil de l'Université McGill (1984) et d'un certificat en leadership réglementaire (programme conjoint de leadership de l'Université d'Ottawa et de l'Université Carleton).

La carrière de Begonia dans la fonction publique comprend des activités de normalisation internationale (société d’État de 2002 à 2011). Pendant neuf ans, elle a supervisé des programmes de participation aux organismes internationaux de normalisation (Organisation internationale de normalisation et Commission électrotechnique internationale) et a été secrétaire de deux comités nationaux chargés d’établir les politiques nationales et internationales en matière de normes. Elle a également siégé au conseil d’administration de la Commission panaméricaine de normalisation et a représenté le Canada à l’échelle internationale au sein d’organismes de gouvernance des normes.

En 2011, Begonia s'est jointe à l’administration publique centrale où elle a occupé divers postes de direction, dont cinq ans en tant que directrice principale de l'Office des normes générales du Canada et deux ans en tant que directrice principale des services de voyages partagés (tous deux à Services publics et Approvisionnement Canada).

Elle a débuté sa carrière dans le secteur privé au sein de firmes de génie-conseil du Québec et de l'Ontario, se spécialisant dans la conception en ingénierie municipale et environnementale, ainsi que dans la gestion de projets multidisciplinaires.

Pendant quatre ans, Begonia a également occupé des postes de direction chez Ingénieurs Canada, où elle a travaillé avec le milieu universitaire et d’autres intervenants pour établir des normes et des lignes directrices nationales en matière de réglementation du génie, ainsi que pour réunir les organismes de réglementation du génie provinciaux et territoriaux en matière d’admission, de discipline et d’activités et d’accords d’application de la loi. De plus, elle a supervisé l’élaboration du programme d’examens d’admission en génie.

Begonia est membre de l'Institut des auditeurs internes, de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et de Professional Engineers Ontario (PEO). Elle a siégé au comité exécutif de la section d'Ottawa de PEO de 1995 à 2003 et en a été présidente en 2002. Elle est une ancienne membre de Standards Engineering Society. Bégonia parle couramment trois langues (anglais, français et espagnol).

José Gendron, sous-ministre adjoint

José Gendron est le sous-ministre adjoint (SMA) de la Direction générale des services intégrés (DGSI).

Le 6 janvier 2025, José a été nommé sous-ministre adjoint de la DGSI, fournissant des services internes et de soutien au ministère dans trois secteurs fonctionnels : ressources humaines, gestion de l’information et technologie de l’information, ainsi que la sécurité et biens immobiliers.

Le 1er avril 2024, José a accepté le poste de SMA de la Direction générale des citoyens, des entreprises, de la défense nationale et des services de police, qui fournit des services informatiques compatibles avec les exigences policières, de sécurité et de juridiction à la GRC, au ministère de la Défense nationale et à Anciens Combattants Canada, répondant aussi aux besoins de l’Agence des services frontaliers du Canada, l’Agence du revenu du Canada, Emploi et Développement social Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ainsi que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada afin de répondre à leurs exigences en matière de gestion des services informatiques. José dirigeait les équipes responsables des relations avec les clients qui soutiennent ces organisations dans la prestation de services et assuraient la satisfaction des clients.

En avril 2023, José est devenu le SMA de la Direction générale de la prestation et de la gestion des services à la clientèle – Citoyens et entreprises. De 2020 à 2023, José a occupé le poste de SMA de la Direction générale de la gestion et de la prestation des services à la clientèle – Gouvernement numérique et sciences. Il était responsable de la prestation efficace et efficiente des services de TI offerts à 36 ministères partenaires de Services partagés Canada (SPC), 40 clients obligatoires et 65 clients facultatifs.

José s’est joint à SPC en décembre 2011 en tant que directeur général responsable du portefeuille de la sécurité nationale jusqu’en 2015. Il a également été directeur général responsable de la gestion de la prestation des services pour divers ministères fédéraux de 2015 à 2018, ainsi que, SMA délégué responsable des directions responsables des relations avec les clients entre 2018 et 2020.

En 2010, José est entré à la fonction publique à titre de directeur de la planification de la gestion de l’information de la défense. Peu après, il a été nommé au poste de directeur général par intérim, Planification stratégique (Gestion de l’information), au ministère de la Défense nationale. Auparavant, il était membre des Forces canadiennes, au sein desquelles il a occupé divers postes depuis son enrôlement en 1977.

José Gendron est titulaire d’un baccalauréat en génie électrique du Collège militaire royal du Canada ainsi que d’une maîtrise en études de la défense.

Jacquie Manchevsky, sous-ministre adjointe principale

Jacquie Manchevsky est sous-ministre adjointe principale de la Direction générale des opérations et services à la clientèle et la championne du Réseau des femmes.

Avant de se joindre à Services partagés Canada (SPC), Jacquie a été sous-ministre adjointe pour l’initiative RH et paye de la prochaine génération au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Elle a dirigé une vaste mobilisation des employés et des intervenants en s’appuyant sur les leçons tirées du système de paye Phénix pour définir 3 options pour une solution moderne et intégrée de ressources humaines et de paye pour le gouvernement du Canada (GC).

Jacquie possède une vaste expérience dans la prestation de services opérationnels à la population canadienne, avec une supervision nationale et une prestation régionale partout au Canada. Tout au long de sa carrière, elle a occupé plusieurs postes de haute direction dans des domaines tels que : les appels en matière d’assurance-emploi, les centres d’appels de l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse, le Programme des travailleurs étrangers temporaires ainsi que les subventions et contributions.

Forte de plus de 25 ans d’expérience au sein du gouvernement du Canada, Jacquie a occupé divers postes dans plusieurs ministères, dont Environnement Canada, Patrimoine canadien et le Secrétariat du Conseil du Trésor, assumant des responsabilités croissantes. Elle possède une vaste expérience dans la direction d’initiatives de transformation, la promotion de partenariats stratégiques et la gestion d’équipes.

Shannon Archibald, sous-ministre adjointe principale

Shannon Archibald est sous-ministre adjointe principale de la Direction générale des services d’hébergement.

Shannon Archibald est sous-ministre adjointe principale de la Direction générale des services d’hébergement de Services partagés Canada (SPC), où elle dirige un portefeuille de solutions d’hébergement hybride, allant de l’infrastructure sur site aux services infonuagiques. Elle se concentre sur l’amélioration des services d’hébergement sécuritaires, modernes et efficaces tout en dirigeant la transformation et la mise en œuvre de la Stratégie d’hébergement d’applications du gouvernement du Canada (GC).

Auparavant, Shannon était sous-ministre adjointe et sous-dirigeante principale de la technologie à SPC, assurant le leadership et l’orientation technologique. Elle a également occupé le poste de dirigeante principale de l’information de SPC. Avant de se joindre à SPC en 2019, Shannon était directrice générale des Programmes et solutions à l’échelle du GC à Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), où elle a dirigé des initiatives pangouvernementales à grande échelle pour plus de 80 ministères et organismes. Elle a également occupé des postes à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC).

La majorité de son expérience de direction a consisté à offrir des programmes complexes de grande envergure et à créer des partenariats diversifiés.

Joe Waddington, sous-ministre adjoint

Joe Waddington est le sous-ministre adjoint de la Direction générale des services d’hébergement).

Il se concentre sur la collaboration avec les partenaires de Services partagés Canada (SPC) pour rationaliser l’empreinte des installations des centres de données du gouvernement du Canada (GC), tout en réduisant la dette technique, par la fermeture des centres de données clés et l’optimisation des opérations des centres de données d’entreprise.

Joe est entré au service de SPC après avoir travaillé au Centre de la sécurité des télécommunications (CST), où il a occupé des postes de direction aux responsabilités croissantes pendant 20 ans dans les domaines des opérations d’infrastructure des technologies de l’information (TI), du développement de systèmes de renseignement et de la cybersécurité.

Plus récemment, il était responsable du partenariat public-privé assurant la prestation de locaux et de services de TI communs dans les installations du CST sur le chemin Ogilvie à Ottawa.

Avant son arrivée au GC, Joe a occupé divers postes de TI dans le secteur privé pendant près de 15 ans, notamment chez Nortel Networks et Computer Sciences Canada. Joe est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques avec spécialisation en informatique de l’Université de Waterloo.

Darcy Pierlot, dirigeant principal de la technologie et dirigeant principal de la sécurité de l’information

Darcy Pierlot est dirigeant principal de la technologie et dirigeant principal de la sécurité de l’information.

En tant que dirigeant principal de la technologie, Darcy est chargé de diriger les efforts de transformation numérique et d’assurer le leadership et l’orientation en matière de technologie. En tant que premier dirigeant principal de la sécurité de l’information de SPC, il supervise l’information d’entreprise, la cybersécurité et la technologie afin d’assurer une approche pangouvernementale en matière de cybersécurité dès la conception.

Avant de se joindre à SPC, Darcy a été nommé au poste de sous-ministre adjoint principal du Secteur de la Prestation des services à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) en janvier 2024, où il supervise un réseau de 7 000 agents et employés de programme responsables du traitement dans tous les secteurs d’activité d’IRCC. Le secteur de la prestation des services du ministère est la principale interface pour les programmes de visas d’études, de travail et de visiteur internationaux du Canada, ainsi que pour le traitement des demandes de résidence permanente, de citoyenneté et de passeport. Avant cette nomination, Darcy occupait le poste de sous-ministre adjoint et dirigeant principal de l’information de Secteur de la stratégie numérique, des services et de l’innovation.

Darcy a commencé sa carrière dans la fonction publique au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) en 2006, où il a récemment occupé le poste de directeur général et de conseiller principal du sous-ministre, chargé de diriger les principaux aspects de la technologie et de la sécurité de la transition de l’organisme vers un milieu de travail hybride et sécurisé. De 2019 à 2021, Darcy a été détaché au Bureau du Conseil privé (BCP) à titre de dirigeant principal de la sécurité et de directeur exécutif aux cabinets du premier ministre et du Conseil privé.

Darcy est un ingénieur professionnel agréé (ing.) de la province de l’Ontario et détient un baccalauréat en génie informatique de l’Université Dalhousie. Il est diplômé du Programme de développement en leadership des cadres supérieurs de la fonction publique (PELE) et du Programme de leadership en sécurité et en renseignement au Canada de l’École de gestion Telfer (2017).

Paule Labbé, sous-ministre adjointe

Paule Labbé est la sous-ministre adjointe (SMA) de la Direction générale de la stratégie et de la mobilisation.

Paule aide Services partagés Canada (SPC) à fournir des services numériques à la fonction publique en faisant cadrer les politiques, la planification et les communications pour refléter la nouvelle approche d’entreprise de SPC à l’égard des activités ministérielles. Elle offre un soutien spécialisé, une surveillance stratégique, des communications efficaces et une gouvernance solide à l’appui du Ministère et du ministre.

Paule a eu une carrière diversifiée dans la fonction publique et s’est particulièrement intéressée aux lois et aux politiques ainsi qu’aux domaines nécessitant des transformations.

Elle était auparavant la SMA du Perfectionnement des cadres et du leadership au Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). À ce titre, elle était responsable du cadre politique régissant la classification, la rémunération ainsi que la gestion du rendement et des talents des plus de 5 400 cadres de l’administration publique centrale.

En tant que directrice exécutive au SCT, elle a transformé le Cadre de responsabilisation de gestion, qui est passé d’un processus d’évaluation qualitatif fondé sur des cotes à une évaluation rigoureuse, axée sur les données et l’information, de la gestion du gouvernement du Canada. Dans ce rôle, Paule a également fourni une assistance technique sur la gestion publique aux gouvernements de la Malaisie, du Kazakhstan et de l’Afrique du Sud.

Elle a dirigé l’initiative de réinitialisation de l’ensemble des politiques, qui a permis de réviser et de simplifier les principales politiques administratives régissant notamment les finances, la gestion de l’information et la technologie de l’information, les ressources humaines, les communications et les audits dans l’ensemble du gouvernement.

Paule a également travaillé dans des domaines allant de la politique et de l’administration fiscales au ministère des Finances et à l’Agence du revenu du Canada, à la planification, aux rapports et aux résultats stratégiques et opérationnels à Santé Canada.

Paule détient un baccalauréat en économie (Université McGill) et une maîtrise en administration des affaires (Université d’Ottawa).

Patrice Nadeau, sous-ministre adjoint principal

Patrice Nadeau est le sous-ministre adjoint principal responsable de la Direction générale des services de réseaux et de sécurité.

Avant d’assumer son rôle actuel, il était directeur général de la direction des Réseaux de données et sous-ministre adjoint délégué à la Direction générale de des réseaux, de la sécurité et des services numériques à Services partagés Canada (SPC).

Il s’est joint à SPC lors de sa création en 2011. Auparavant, il a travaillé à Travaux publics et services gouvernementaux Canada de 1996 à 2011. Au cours de cette période, il a occupé divers postes de gestion des technologies de l’information, notamment celui de Gestionnaire de comptes pour les services gouvernementaux de télécommunications et d’informatique et celui de Responsable de la prestation de services pour la division de la prestation de services de sécurité des télécommunications et des technologies de l’information.

Patrice a commencé sa carrière dans le secteur privé chez Matrox à Dorval, à Québec. Il possède un baccalauréat en génie électrique de l’École de technologie supérieure de Montréal.

Kristin Brunner, sous-ministre adjointe

Kristin Brunner est la sous-ministre adjointe de la Direction générale des services numériques.

A ce titre, elle est responsable des services de courriels d’entreprise, de la technologie en milieu de travail, des télécommunications, des centres de contact et des services de conférence à l’échelle du gouvernement fédéral.

Auparavant, Kristin occupait le poste de directrice générale de la Direction de la gestion des opérations à Services partagés Canada (SPC).

Avant d’intégrer ce ministère en 2017, Kristin a accumulé plus de 20 ans d’expérience au sein du secteur privé dans le domaine de la prestation de services liés aux technologies de l'information, la gestion des opérations de services informatiques, la gestion de projets et la gestion des relations avec la clientèle. Elle a notamment travaillé chez IBM, HP et EDS où elle a respectivement été gestionnaire de clients et responsable de centres d’assistance nationaux. Dans ces fonctions, elle a piloté des projets d’envergure et participé à transformer la prestation de services pour des clients majeurs tels que les gouvernements provinciaux et fédéral ainsi que des entreprises du palmarès Fortune 500.

Kristin est titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec distinction) de l’Université Queens.

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2025-08-07