Rapport financier trimestriel - Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2023

1. Introduction

Ce rapport financier trimestriel devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses de 2023-2024. Ce rapport a été préparé par la direction tel qu’exigé par l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Le présent document n’a pas fait l’objet d’une vérification ou d’un examen externe.

1.1 Autorité, mandat et programmes

Services partagés Canada (SPC) est chargé de faciliter la prestation des programmes et services gouvernementaux sur le plan numérique en fournissant des services de technologie de l’information (TI) dans les domaines des réseaux et de la sécurité des réseaux, des centres de données et des services infonuagiques, des communications numériques et des outils informatiques dont la fonction publique a besoin pour faire son travail. En tant que fournisseur de services à plus de 40 ministères et organismes gouvernementaux, SPC se concentre sur l’adoption d’un modèle de prestation de services de TI qui encourage le partage de solutions et de plateformes communes entre les ministères dans le but de réduire la variété des solutions de TI au sein du gouvernement. En adoptant cette approche d’entreprise, SPC cherche à renforcer la capacité et la sécurité du réseau, à habiliter les employés et à les outiller pour favoriser la collaboration, et à appuyer les partenaires dans la conception et la prestation des services numériques qu’ils offrent aux Canadiens. Le ministre de Services publics et Approvisionnement Canada est le ministre responsable de SPC.

Dans l’exécution de son mandat, SPC appuie l’ambition numérique du Canada 2022 et la stratégie d’adoption de l’informatique en nuage du gouvernement du Canada, ainsi que la collaboration avec les intervenants des secteurs public et privé pour la mise en œuvre d’approches d’entreprise pour la gestion des services d’infrastructure de TI et l’emploi de processus de gestion des activités efficaces et efficients.

La Loi sur Services partagés Canada et les décrets connexes précisent les pouvoirs, les obligations et les fonctions du ministre responsable de SPC. Les modifications apportées à la Loi en juin 2017 confèrent au ministre responsable le droit de déléguer le pouvoir d’acheter certains articles à d’autres ministres, ce qui facilite l’approvisionnement en biens et en services de TI les plus fréquemment achetés au sein des ministères. L’établissement de contrats de TI, d’appels d’offres et d’arrangements en matière d’approvisionnement demeure la responsabilité de SPC et ce dernier continuera d’assurer l’utilisation exclusive d’équipement de TI et de logiciels fiables. Le ministre responsable pourrait aussi, dans des circonstances exceptionnelles, autoriser un autre ministère à obtenir des services en faisant appel à ses propres ressources ou en sollicitant les services d’un fournisseur externe. Cette autorisation n’exempte toutefois pas l’ensemble du ministère de l’utilisation des services de SPC.

Des renseignements supplémentaires sur l’autorité, le mandat, les responsabilités et les programmes de SPC se trouvent dans le Budget principal des dépenses de 2023-2024 et le Plan ministériel 2023-2024.

1.2 Méthode de présentation

Ce rapport financier trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint à ce rapport inclut les autorisations de dépenser du ministère accordées par le Parlement et celles utilisées par le ministère, conformément au Budget principal des dépenses de 2023-2024 et au report du budget de 2022-2023. Ce rapport trimestriel a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier, conçu pour répondre aux besoins d’information financière à l’égard de l’utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées.

Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d’une élection générale, l’article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur général, sous certaines conditions, à émettre un mandat spécial autorisant le gouvernement à retirer des fonds du Trésor. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l’exercice au cours duquel il a été établi.

Le ministère utilise la méthode de comptabilité d’exercice intégrale pour la préparation et la présentation de ses états financiers ministériels annuels, qui font partie du processus du rapport sur les résultats ministériels. Toutefois, les autorisations de dépenser votées par le Parlement demeurent en fonction d’une comptabilité axée sur les dépenses. La principale différence entre les rapports financiers trimestriels et les états financiers ministériels est le décalage entre le moment où les revenus et les dépenses sont constatés. Les rapports financiers trimestriels constatent les revenus seulement lorsque l’argent est reçu et les dépenses seulement lorsqu’elles sont payées. Les états financiers ministériels constatent les revenus lorsqu’ils sont gagnés et les dépenses lorsqu’elles sont encourues. Dans ce dernier cas, les revenus sont donc comptabilisés même si l’argent n’a pas été reçu et les dépenses sont comptabilisées même si elles n’ont pas été payées.

1.3 Structure financière de Services partagés Canada

SPC est doté d’une structure financière composée principalement d’autorisations budgétaires votées, notamment le crédit 1 – Dépenses de fonctionnement, y compris les recettes nettes en vertu d’un crédit et le crédit 5 – Dépenses en capital, y compris les recettes nettes en vertu d’un crédit. Les autorisations législatives sont composées des contributions au régime d’avantages sociaux des employés (RASE).

À la fin du deuxième trimestre de 2023-2024, 92 % du budget du ministère était consacré à l’atteinte de ses objectifs de consolidation et de normalisation des TI. Cela a permis de s’assurer que les services d’infrastructure de TI actuels et futurs offerts au gouvernement du Canada sont maintenus dans un environnement d’excellence opérationnelle. Le 8 % restant était consacré aux services internes qui sont les services de soutien aux programmes de SPC et/ou qui sont requis pour respecter les obligations corporatives de SPC.

L’autorisation des recettes nettes en vertu d’un crédit pour 2023-2024 s’élève à 853,0 millions de dollars, ce qui comprend les revenus disponibles à dépenser pour les services d’infrastructure de TI fournis par SPC aux organisations selon le principe du recouvrement des coûts.

2. Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs

Le graphique suivant présente une comparaison des autorisations budgétaires nettes disponibles pour emploi, des dépenses cumulatives à ce jour et des dépenses pour les trimestres terminés le 30 septembre 2023 et le 30 septembre 2022, pour une combinaison du crédit 1 – Dépenses de fonctionnement, du crédit 5 – Dépenses en capital et des autorisations législatives.

Comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses nettes au 30 septembre 2023 et 30 septembre 2022 (en millions de dollars)
Description longue - Comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses nettes au 30 septembre 2023 et 30 septembre 2022

Le graphique démontre un total des autorisations budgétaires nettes disponibles de 2 770,8 millions de dollars au 30 septembre 2023 et de 2 881,1 millions de dollars au 30 septembre 2022. Il démontre aussi que le total des dépenses à ce jour s’élève à 1 165,8 millions de dollars au 30 septembre 2023 comparativement à 1 102,5 millions de dollars au 30 septembre 2022. Finalement, il présente des dépenses totales de 569,5 millions de dollars pour le deuxième trimestre terminé le 30 septembre 2023 comparativement à 571,4 millions de dollars pour le deuxième trimestre terminé le 30 septembre 2022.

2.1 Changements importants touchant les autorisations

Pour la période terminée le 30 septembre 2023, les autorisations accordées au ministère comprennent le Budget principal des dépenses et le report du budget de 2022-2023, car aucun élément n’a été soumis pour le Budget supplémentaire des dépenses (A). Les autorisations disponibles pour emploi au cours de l’exercice 2023-2024 sont de 2 770,8 millions de dollars à la fin du deuxième trimestre, comparativement à 2 881,1 millions de dollars à la fin du deuxième trimestre de l’exercice 2022-2023, représentant une diminution de 110,3 millions de dollars ou 3,8 %. Cette diminution totale consiste en la combinaison d’une augmentation de 8,0 millions de dollars du crédit 1 - Dépenses brutes de fonctionnement, d’une diminution de 132,0 millions de dollars du crédit 5 – Dépenses brutes en capital, d’une diminution de 8,2 millions de dollars des recettes nettes en vertu d’un crédit et d’une augmentation des autorisations législatives budgétaires (RASE) de 5,5 millions de dollars.

Comparaison des autorisations budgétaires nettes pour les trimestres terminés le 30 septembre 2023 et le 30 septembre 2022
Autorisations disponibles nettes (en millions de dollars) 2023-2024 2022-2023 Écart
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 3 133,2 3 125,2 8,0
Crédit 5 - Dépenses en capital 367,4 499,4 (132,0)
Poste législatif (RASE) 123,2 117,7 5,5
Autorisations totales brutes 3 623,8 3 742,3 (118,5)
Recettes nettes en vertu d’un crédit (853,0) (861,2) 8,2
Autorisations totales nettes 2 770,8 2 881,1 (110,3)

Crédit 1 – Dépenses brutes de fonctionnement

Le crédit 1 du ministère a augmenté de 8,0 millions de dollars, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, principalement dû à :

Crédit 5 – Dépenses brutes en capital

Le crédit 5 du ministère a diminué de 132,0 millions de dollars, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, principalement dû à :

Recettes nettes en vertu d’un crédit

L’autorisation des recettes nettes en vertu d’un crédit (RNVC) du ministère a diminué de 8,2 millions de dollars comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023. Cela est dû à l’augmentation de l’autorisation des RNVC de 74,1 millions de dollars au deuxième trimestre de 2022-2023, ce qui a augmenté l’autorisation totale à 861,2 millions de dollars. Cette augmentation était due à la demande continue des clients pour des services de transformation et de TI alignés sur la stratégie du gouvernement numérique du Canada.

Poste législatif (RASE)

L’autorisation du ministère pour le RASE a augmenté de 5,5 millions de dollars, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, principalement dû à :

2.2 Explications des écarts importants par rapport aux dépenses de l’année précédente

Comparativement à l’exercice précédent, les dépenses cumulatives à ce jour, pour la période terminée le 30 septembre 2023, ont augmenté de 63,3 millions de dollars, passant de 1 102,5 millions de dollars à 1 165,8 millions de dollars, comme l’indique le tableau ci-dessous. Cela représente une augmentation de 5,7 % par rapport aux dépenses enregistrées pour la même période en 2022-2023.

Comparaison des dépenses cumulatives à ce jour pour les trimestres terminés le 30 septembre 2023 et le 30 septembre 2022
Dépenses cumulatives nettes (en millions de dollars) 2023-2024 2022-2023 Écart
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 1 316,7 1 200,0 116,7
Crédit 5 - Dépenses en capital 88,7 91,5 (2,8)
Poste législatif (RASE) 61,6 58,9 2,7
Dépenses cumulatives brutes totales 1 467,0 1 350,4 116,6
Recettes nettes en vertu d’un crédit (301,2) (247,9) (53,3)
Dépenses cumulatives nettes totales 1 165,8 1 102,5 63,3

Crédit 1 – Augmentation de 116,7 millions de dollars

L’augmentation nette des dépenses de fonctionnement, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, est principalement attribuable à ce qui suit :

Crédit 5 – Diminution de 2,8 millions de dollars

La diminution nette des dépenses en capital, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, est principalement attribuable à ce qui suit :

Recettes nettes en vertu d’un crédit – Augmentation de 53,3 millions de dollars

L’augmentation des recettes nettes perçues, comparativement au deuxième trimestre de 2022-2023, est principalement due aux facteurs suivants :

3. Risques et incertitude

Alors que SPC continue de soutenir la fonction publique en fournissant des outils d’entreprise et une infrastructure de réseau – essentiels à la facilitation des programmes et des services gouvernementaux – des expositions à des risques particuliers et des tendances émergentes risquent d’avoir une incidence sur l’atteinte des résultats des services de TI.

La transition vers une approche hybride de télétravail au bureau et à distance contribuera probablement aux risques internes uniques liés :

  1. à la gestion stratégique et la réalisation de projets, d’initiatives et de programmes de transformation des TI de l’entreprise face à des processus d’entreprise en silos, ce qui peut nuire à la réputation;
  2. aux attaques de plus en plus sophistiquées en matière de cybersécurité visant les vulnérabilités du dispositif de défense, en corrélation avec la dépendance commune du gouvernement du Canada à l’égard des services numériques et des outils à distance;
  3. à disposer d’un ensemble de compétences et de capacités adéquates pour répondre au besoin permanent d’apprentissage et de perfectionnement afin de répondre aux attentes en matière de prestation de services numériques et de transformation.

Les facteurs externes joueront également un rôle central dans le paysage des risques de SPC. En particulier, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement intermédiaire (par exemple, les retards, les chocs de prix) resteront une préoccupation pour l’approvisionnement rentable et la livraison en temps voulu des appareils et des outils aux ministères partenaires.

En outre, l’évolution de la situation socio-économique et politique mondiale pourrait également se manifester par des facteurs de risque sans précédent qui auraient une incidence sur les priorités et les résultats du ministère. En outre, les tendances technologiques – par exemple, les progrès dans l’accès généralisé aux outils sophistiqués d’intelligence artificielle (IA) – peuvent également contribuer aux chocs positifs et négatifs de l’industrie (par exemple, l’augmentation de la productivité, les cybermenaces induites par l’IA).

Des informations supplémentaires sur les principaux risques sont disponibles dans le Plan ministériel 2023-2024.

4. Changements importants relatifs au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Le 26 juillet 2023, Jean-Yves Duclos a été nommé, par le premier ministre, le nouveau ministre des Services publics et de l’Approvisionnement Canada et le ministre responsable de Services partagés Canada.

Le 11 septembre 2023, Scott Jones a été nommé, par le premier ministre, le nouveau président de Services partagés Canada.

Approbation des hauts fonctionnaires

Original signé par

Scott Jones
Président

Original signé par

Scott Davis, CPA
Sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances

Ottawa, Canada
Le 27 novembre 2023

5. État des autorisations (non vérifié) (en milliers de dollars)

Exercice 2023-24 Exercice 2022-23
Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024Voir la note en bas de page 1 Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023Voir la note en bas de page 1 Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2022 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement
Dépenses brutes de fonctionnement 3 133 243 664 625 1 316 705 3 125 188 624 615 1 199 970
Recettes nettes en vertu d’un crédit (793 000) (184 070) (301 182) (791 215) (138 225) (247 882)
Dépenses nettes de fonctionnement 2 340 243 480 555 1 015 523 2 333 973 486 390 952 088
Crédit 5 - Dépenses en capital
Dépenses brutes en capital 367 367 58 117 88 685 499 371 55 621 91 545
Recettes nettes en vertu d’un crédit (60 000) - - (70 000) - -
Dépenses nettes en capital 307 367 58 117 88 685 429 371 55 621 91 545
(L) Contributions au régime d’avantages sociaux des employés 123 180 30 795 61 590 117 709 29 428 58 855
Autorisations budgétaires totales 2 770 790 569 467 1 165 798 2 881 053 571 439 1 102 488

6. Dépenses budgétaires ministérielles par article courant (non vérifiées) (en milliers de dollars)

Exercice 2023-24 Exercice 2022-23
Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024Voir la note en bas de page 2 Dépenses au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023Voir la note en bas de page 2 Dépenses au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2022 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses :
Personnel (incluant le RASE) 944 008 257 516 503 751 914 088 230 441 454 870
Transport et communications 726 777 123 234 198 710 832 991 150 762 228 027
Information 4 171 156 208 3 991 199 390
Services professionnels et spéciaux 586 788 113 602 177 520 477 393 99 446 154 629
Location 617 942 112 419 335 731 622 877 101 489 295 037
Services de réparation et d’entretien 276 568 75 981 139 729 266 923 62 177 107 832
Services publics, fournitures et approvisionnements 7 035 1 564 2 015 9 842 1 393 2 003
Acquisition de terrains, de bâtiments et travaux 5 558 1 296 1 946 11 705 14 277 14 886
Acquisition de machines et de matériel 449 106 66 228 104 134 594 185 41 632 84 874
Paiements de transfert - - - - - -
Service de la dette publique 5 837 1 981 3 670 8 177 2 447 4 251
Autres subventions et paiements - (440) (434) 96 5 401 3 571
Dépenses budgétaires brutes totales 3 623 790 753 537 1 466 980 3 742 268 709 664 1 350 370
Moins les revenus affectés aux dépenses :
Recettes nettes en vertu d’un crédit 853 000 184 070 301 182 861 215 138 225 247 882
Total des revenus affectés aux dépenses 853 000 184 070 301 182 861 215 138 225 247 882
Dépenses budgétaires nettes totales 2 770 790 569 467 1 165 798 2 881 053 571 439 1 102 488

7. Glossaire

Affectations bloquées

Les affectations bloquées servent à interdire l’utilisation de fonds déjà alloués par le Parlement. Il y a deux types d’affectations bloquées, à savoir :

  • permanentes : lorsque le Conseil du Trésor a ordonné une péremption des fonds à la fin de l’exercice financier;
  • temporaires : lorsqu’une affectation est bloquée jusqu’à ce que les conditions aient été respectées.
Articles courants
Un système de comptabilisation qui classifie et résume les dépenses par catégories, telles que le type de biens ou services acquis, aux fins de la surveillance et de l’établissement de rapports.
Autorisation de recettes nettes en vertu d’un crédit
Le pouvoir dont dispose Services partagés Canada pour recouvrer et dépenser les recettes gagnées et perçues, émanant de la prestation des services de la TI au sein du gouvernement.
Budget principal des dépenses
Chaque année, le gouvernement prépare le budget des dépenses pour justifier la demande adressée au Parlement visant à faire autoriser la dépense des fonds publics. Cette demande est officialisée par la présentation de projets de loi de crédits au Parlement. À l’appui de la Loi de crédits, le Budget principal des dépenses énonce les autorisations de dépenses (crédits) et les montants à inclure dans des projets de loi de crédits subséquents. Le Parlement doit approuver ces crédits avant que le gouvernement ne puisse donner suite à ses plans de dépenses.
Budget supplémentaire des dépenses
Le président du Conseil du Trésor dépose dépose jusqu’à trois budgets supplémentaires des dépenses, généralement en mai, tard en octobre ou tôt en novembre et en février, en vue d’obtenir l’autorisation du Parlement de rajuster le Plan de dépenses du gouvernement fixé dans le budget des dépenses pour l’exercice concerné. Le Budget supplémentaire des dépenses sert à deux fins. D’une part, il sert à demander l’autorisation de réviser les niveaux de dépenses que le Parlement devra approuver dans une loi de crédits. D’autre part, il fournit au Parlement des renseignements sur les changements qui devront être apportés aux dépenses estimatives en vertu de lois précédemment adoptées par celui-ci. Chaque budget supplémentaire des dépenses est identifié par ordre alphabétique (A, B et C).
Comptabilité axée sur les dépenses
Une méthode comptable qui combine des éléments des deux méthodes comptables principales, la comptabilité de caisse et la comptabilité d’exercice. La méthode de la comptabilité axée sur les dépenses reconnaît les revenus lorsque l’argent est reçu et les dépenses lorsqu’un passif est engagé ou que l’argent est versé.
Convention collective
Une convention collective désigne une convention écrite, conclue en vertu de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, entre l’employeur et l’agent négociateur, qui renferme des dispositions concernant les conditions d’emploi et d’autres questions connexes.
Crédits / autorisations

Les autorisations de dépenses consistent en des approbations du Parlement qui consentent à des organismes gouvernementaux individuels le droit de dépenser jusqu’à un montant précisément défini. Les autorisations de dépenses sont fournies de deux façons : d’une part, par les lois de crédits annuelles qui déterminent les montants et les motifs généraux pour lesquels on peut dépenser des fonds; d’autre part, par d’autres statuts particuliers qui autorisent les paiements et établissent les montants ainsi que les périodes pendant lesquelles doivent avoir lieu ces paiements. Les montants autorisés aux termes des lois de crédits sont nommés dépenses votées, et les autorisations de dépenses accordées par d’autres statuts sont nommées autorisations législatives.

Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement
Crédit qui couvre des dépenses quotidiennes, telles que les salaires, les services publics et les dépenses en capital secondaires.
Crédit 5 – Dépenses en capital
Les dépenses en capital sont celles qui sont engagées pour l’acquisition ou le développement d’éléments qui correspondent à des immobilisations corporelles, selon la définition établie dans les conventions comptables du gouvernement. Ce crédit est généralement utilisé pour des dépenses en capital de plus de 10 000 dollars.
Méthode de comptabilité de caisse
La méthode de comptabilité de caisse reconnaît les revenus lorsqu’ils sont reçus et les dépenses quand elles sont payées.
Méthode de comptabilité d’exercice intégrale
Une méthode de comptabilité qui mesure la performance et la position d’une organisation en reconnaissant les événements économiques indépendamment du moment où les transactions en espèces se produisent. Par conséquent, la méthode de la comptabilité d’exercice intégrale reconnaît les revenus lorsqu’ils sont gagnés (par exemple, lorsque les termes d’un contrat sont remplis) et les dépenses lorsqu’elles sont engagées.
Plan ministériel
Le plan ministériel est le plan de dépenses de chaque ministère et organisme (à l’exception des sociétés d’État). Il décrit les priorités ministérielles, les résultats attendus et les besoins en ressources connexes sur une période de trois ans à compter de l’exercice indiqué dans le titre du rapport.
Régime d’avantages sociaux des employés (RASE)
Un poste législatif qui comprend les contributions que l’employeur verse au titre du Régime de pension de la fonction publique, du Régime de pension du Canada, du Régime des rentes du Québec, des prestations de décès et de l’assurance-emploi. Le taux du RASE change chaque année selon les directives du Secrétariat du Conseil du Trésor et est exprimé en pourcentage du salaire.
Report du budget de fonctionnement
Un crédit central du Conseil du Trésor qui permet aux ministères de reporter à l’exercice suivant les fonds admissibles qui n’ont pas été utilisés pendant l’exercice actuel, jusqu’à concurrence de 5 % du montant brut de leur affectation Budget de fonctionnement du Budget principal des dépenses.
Report du budget en capital
Un crédit central du Conseil du Trésor qui permet aux ministères de reporter à l’exercice suivant les fonds admissibles qui n’ont pas été utilisés pendant l’exercice actuel, jusqu’à concurrence de 20 % de leurs affectations de fin d’exercice du crédit pour dépenses en capital tel qu’inscrit dans les Comptes publics.

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