Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires : 12 décembre 2024

Budget supplémentaire des dépenses (B) de Services publics et Approvisionnement Canada, de la Commission de la capitale nationale et de Services partagés Canada pour l’exercice 2024 à 2025

Date : 12 décembre, 2024

Endroit : En personne

Sur cette page

Services publics et Approvisionnement Canada et les organisations du portefeuille

Général

Dans cette section

Déclaration préliminaire

De l’honorable Jean-Yves Duclos,

ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires

Budget supplémentaire des dépenses (B)

Le 12 décembre 2024

(Nombre de mots : 1 020)

Introduction

Monsieur le Président, je vous remercie de m'avoir invité à venir discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice 2024 à 2025.

Permettez-moi tout d’abord de souligner que nous sommes réunis sur le territoire non cédé du peuple algonquin Anishinaabeg.

Je vous présente les personnes qui m‘accompagnent. De Services publics et Approvisionnement Canada :

De Services partagés Canada :

Monsieur le Président, dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), nous demandons un financement supplémentaire de 841,7 millions de dollars pour Services publics et Approvisionnement Canada et de 52 millions de dollars pour Services partagés Canada.

Mais avant d'entrer dans les détails, permettez-moi de faire le point sur quelques-unes de mes grandes priorités et sur les choses que nous avons accomplies depuis ma dernière comparution devant ce comité.

Priorités
Logement

Le plan selon lequel le gouvernement entend s'attaquer à la crise du logement en construisant quatre millions d'habitations est le plus ambitieux plan sur le logement de l'histoire du Canada.

Services publics et Approvisionnement Canada (ou SPAC) contribue à le mettre en œuvre avec son Plan pour construire des logements sur des terrains publics. Au cours de l'été, nous avons lancé la Banque de terrains publics du Canada, qui compte présentement 83 propriétés fédérales pouvant accueillir des logements. La population peut se renseigner en ligne sur ces propriétés disponibles.

Soins dentaires

De plus, pas plus tard qu'hier, nous avons célébré le premier anniversaire du lancement du régime que nous avons mis en place pour rendre les soins dentaires plus abordables.

Jusqu'à présent, plus de 1,2 million de personnes ont bénéficié de soins dentaires abordables grâce au Régime canadien de soins dentaires, et plus de 3 millions de personnes ont vu leurs demandes d'adhésion approuvées.

Amélioration de l’approvisionnement

Par ailleurs, notre gouvernement a apporté un certain nombre d'améliorations pour préserver l'intégrité du système d'approvisionnement fédéral, et ce, grâce notamment au travail de ce comité.

Entre autres, nous avons intensifié les efforts que nous déployons pour détecter les fraudes et remédier aux actes répréhensibles chez les fournisseurs et au sein de la fonction publique. De plus, les responsables de mon ministère continuent de collaborer avec les autres ministères à l'amélioration des mesures de surveillance, particulièrement en ce qui concerne l'acquisition des services professionnels.

SPAC est également à mettre en place un programme de gestion du rendement des fournisseurs. Ce programme vise à renforcer le suivi régulier et la mesure des coûts, de la qualité, de la gestion et du respect des délais.

La première phase de l’initiative a débuté en novembre dernier. Nous avons commencé à ajouter des clauses de gestion du rendement des fournisseurs à certains marchés de services professionnels, et d'autres suivront dans les mois à venir.

Les fournisseurs seront évalués au moyen d'une fiche d'évaluation normalisée. Lorsque le programme sera entièrement mis en œuvre, ces fiches feront partie du processus d'évaluation des soumissions futures.

Examen de l’approvisionnement de défense

Monsieur le Président, notre gouvernement est déterminé à améliorer le système d'approvisionnement de défense du Canada, et SPAC y travaille en collaboration avec ses partenaires.

Nous voulons réduire les délais des grands projets d'acquisition de défense sans compromettre la diligence raisonnable dont nous devons faire preuve. Nous voulons également améliorer la façon dont nous investissons dans les innovations canadiennes, en faisons l'acquisition et les intégrons dans les capacités de défense.

Parallèlement, nous poursuivons la mise en œuvre des grands projets de marchés de défense sur plusieurs fronts, de la manière la plus efficace possible. Nous aurons plus de choses à dire sur les initiatives de réforme de l'approvisionnement de défense au cours des prochains mois.

Budget supplémentaire des dépenses (B) de Services publics et Approvisionnement Canada

Monsieur le Président, pour en revenir au Budget supplémentaire des dépenses, la majeure partie des fonds que nous demandons pour SPAC, soit 619,9 millions de dollars, serviront à la mise en œuvre de plusieurs projets d'infrastructure essentiels.

Il s'agit notamment de projets déjà bien entamés, comme le projet de réhabilitation de l'édifice du Centre, le projet de réaménagement de l'îlot 2 de la Cité parlementaire et le projet de modernisation du réseau d'énergie de quartier dans la région de la capitale nationale (RCN).

Monsieur le Président, le Ministère demande également 102,3 millions de dollars afin de poursuivre le projet du nouveau système de ressources humaines et de paye. Avec ces fonds, il pourra continuer d’exercer la diligence raisonnable nécessaire pendant qu'il développe et teste la nouvelle solution.

Les autres fonds que SPAC demande serviront à la planification préliminaire d'autres projets d'immobilisations et permettront au Bureau de la traduction de fournir des services linguistiques de qualité au Parlement. Parallèlement, le Bureau continue d'examiner les avantages qu'il pourrait y avoir à recourir davantage à l'automatisation et aux outils d'intelligence artificielle, afin d'accroître la productivité.

Budget supplémentaire des dépenses (B) de Services partagés Canada

Permettez-moi maintenant d’aborder le Budget supplémentaire des dépenses (B) de Services partagés Canada (ou SPC).

Grand spécialiste des technologies de l'information au gouvernement du Canada, SPC érige les infrastructures numériques sur lesquelles le gouvernement s'appuie pour fournir les programmes et les services auxquels la population canadienne s'attend et a droit. SPC continue de moderniser et de regrouper les principaux systèmes informatiques du gouvernement, parvenant ainsi à en améliorer la fiabilité et à en réduire les coûts de fonctionnement et de maintenance au fur et à mesure que les anciens systèmes des différents ministères sont remplacés par des solutions d'entreprise modernes communes.

Monsieur le Président, les nouveaux fonds que SPC demande comprennent 41,1 millions de dollars destinés à soutenir la prestation des services de TI de base pour les nouveaux employés à temps plein. Ces services englobent notamment les forfaits de service pour les appareils mobiles, les logiciels courants, le courrier électronique, Internet, les services d'audioconférence, etc.

La somme supplémentaire de 11,5 millions de dollars est également demandée pour la planification et la mise en place d'une infrastructure de télécommunication et de technologies de l'information pour le sommet du G7 qui aura lieu au Canada en 2025.

Conclusion

Monsieur le Président, il ne s'agit là que d'une partie des initiatives importantes actuellement menées dans mon portefeuille diversifié.

Je serai maintenant heureux de répondre à vos questions.

Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2024 à 2025 de Services publics et Approvisionnement Canada et son portefeuille

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) demande une augmentation nette de 841,7 millions de dollars (les chiffres ayant été arrondis, il se peut que le total ne corresponde pas à la ventilation) pour les éléments ci-dessous dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), augmentant ainsi son financement disponible de 4 835 millions de dollars à 5 677 millions de dollars, net des revenus.

Financement demandé dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2024 à 2025
Poste Montant (en millions)
Crédits votés
Fonds destinés aux dépenses en immobilisations 619,9 $
Fonds destinés à l’Initiative Ressources humaines et paye de la prochaine génération (budget fédéral de 2024) (poste horizontal) 102,3 $
Fonds destinés aux activités préalables pour soutenir les projets d’immobilisations (budget fédéral de 2024) 64,0 $
Fonds destinés aux services d’acceptation des cartes et aux frais d’affranchissement 24,1 $
Fonds destinés au Bureau de la traduction pour la prestation de services linguistiques au Parlement (budget fédéral de 2024) 9,6 $
Fonds destinés à la présidence du Sommet du G7 de 2025 au Canada (budget fédéral de 2024) (poste horizontal) 7,7 $
Fonds destinés aux activités préalables pour soutenir les projets d’immobilisations 7,0 $
Fonds destinés au Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux 6,6 $
Crédits législatifs
Régimes d’avantages sociaux des employés 9,2 $
Transferts
Provenant d’autres organisations
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer les projets qui permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités du gouvernement fédéral 0,6 $
À d’autres organisations
Transfert de diverses organisations à la Gendarmerie royale du Canada pour les vérifications d’antécédents criminels (0,3 $)
Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger (0,4 $)
Transfert du ministère des Pêches et des Océans, du ministère des Ressources naturelles et du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux au ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, au ministère des Services aux Autochtones, au ministère de l’Environnement, au Conseil national de recherches du Canada et à VIA Rail Canada Inc. pour le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (8,5 $)
Total 841,7 $
Crédits votés : augmentation de 841,1 millions de dollars
Fonds destinés aux dépenses en immobilisations

619 865 441 $

But du financement

Le budget de 2019 a approuvé un financement en capital sur une période de 20 ans via le Fonds d'investissement en Capital (FIC), qui sera géré par le biais d'un cadre de budgétisation selon la comptabilité d’exercice. Le FIC est la source de fonds pour l'acquisition, la construction, le développement ou l'amélioration des immobilisations corporelles de SPAC. Ces dépenses sont guidées par le Plan d'investissement (un plan détaillé sur 5 ans pour les investissements basé sur la Stratégie et les Plans à long terme du portefeuille de biens de SPAC).

La demande de fonds de 619,9 millions de dollars vise à aligner les autorisations de SPAC selon ses dépenses prévues du Plan d'investissement, avec des fonds (provenant du budget de 2019) dérivés de deux mécanismes :

Ces fonds d’immobilisations permettront la mise en œuvre de projets liés aux infrastructures essentielles conformément au Plan d'investissement approuvé. Parmi les projets majeurs en cours qui font partie du Plan d'investissement, on y retrouve :

Fonds destinés à lʼinitiative Ressources humaines et paye de la prochaine génération (budget fédéral de 2024) (poste horizontal)

102 298 429 $

But du financement

Le gouvernement du Canada (GC) transitionne vers une solution plus moderne et durable de gestion des ressources humaines (RH) et paye sous forme de logiciel-service (SaaS) pour remplacer Phénix. Dans le cadre de son mandat, l'Initiative ProGen RH et paye évalue la faisabilité pour l’adoption de cette nouvelle solution intégrée de RH et paye.

En février 2024, Services partagés Canada a publié le Rapport final des conclusions, qui détaille les résultats des tests et conclut que la solution de gestion du capital humain (GCH) offerte par Dayforce est une option viable pour remplacer le système de paye actuel (Phénix) ainsi que l'ensemble des systèmes fondamentaux des RH actuellement utilisés. Cependant, il reste plusieurs lacunes techniques complexes, ainsi que des considérations de mise en œuvre à valider, avant de passer à l'adoption de Dayforce GCH à l’échelle du GC.

Les livrables du projet d'analyse de faisabilité de GCH en 2024 à 2025 seront réalisés conjointement par des employés du GC et l’entrepreneur Dayforce. L’administration de la paye de GCH, avec les ministères partenaires et Dayforce, dédieront des ressources pour tester la solution afin de générer des données et des preuves pour prendre une décision finale quant à l’implantation et l'investissement dans Dayforce GCH à l’échelle du GC.

Fonds destinés aux activités préalables pour soutenir les projets d’immobilisations (budget fédéral de 2024)

63 967 221 $

But du financement

Le budget de 2024 a fourni des fonds en crédit 1 (fonctionnement) à SPAC afin d’assurer le succès de la stratégie et les plans à long terme du portefeuille de biens de SPAC. Les dépenses non capitalisables financées avec du crédit 1, telles que les activités de planification préalable, sont essentielles pour assurer l'utilisation efficace des ressources et le respect des échéanciers des projets. Parmi les exemples d'activités de planification préalable, on y retrouve les études de faisabilité, l'analyse des options, les enquêtes (par exemple, état du sol), le soutien consultatif, les activités de passation de marchés préalables à l'appel d'offres, les énoncés de besoins et les activités de préconception.

Le financement sera utilisé pour réaliser des activités non capitalisables et de planification préalable en lien avec divers projets tels que :

Fonds destinés aux services dʼacceptation des cartes et aux frais d’affranchissement

24 095 000 $

But du financement

Le receveur général paie les frais d'acceptation des cartes de débit et de crédit engagés par les ministères et organismes fédéraux lors de la perception de revenus au moyen de cartes de débit et de crédit (par exemple, les revenus perçus pour les passeports, les services de citoyenneté, les services d'entrée et de visite des parcs nationaux, etc.).

De plus, le receveur général paie les frais d’affranchissement associés à l’envoi de chèques aux Canadiens.

Puisque les prix et le volume de transactions varient d’une année à l’autre, SPAC n’a aucun contrôle sur les coûts totaux de ces services. Lorsque les coûts totaux prévus dépassent les fonds disponibles, des fonds additionnels sont demandés. Tous les fonds non dépensés sont retournés au Trésor.

Fonds destinés au Bureau de la traduction pour la prestation de services linguistiques au Parlement (budget fédéral de 2024)

9 607 583 $

But du financement

Le Bureau de la traduction (BT) offre des services de traduction et d'interprétation parlementaires au Parlement du Canada dans les langues officielles, les langues autochtones, les langues étrangères et les langues des signes.

Les services linguistiques parlementaires sont financés par une affectation à but spécial (ABS). Le Parlement hybride et l'augmentation des réunions des comités ont entraîné des pressions financières et des demandes supplémentaires pour les services d'interprétation et de traduction financés par l'ABS du BT. Cela impacte le nombre de ressources disponibles et pourrait affecter la capacité du BT à fournir des services de traduction et d'interprétation en temps opportun aux parlementaires et aux Canadiens en anglais, en français, en langues autochtones, en langues étrangères et en langues des signes.

L'adoption permanente d'un Parlement hybride en juin 2023, combinée avec la pénurie actuelle d'interprètes, a un impact direct et significatif sur le BT. Le financement actuel est insuffisant pour répondre à l'augmentation des coûts et pour stabiliser et maintenir le volume de services existants afin de répondre aux besoins du Parlement et des Canadiens.

Fonds destinés à la présidence du Sommet du G7 de 2025 au Canada (budget fédéral de 2024) (poste horizontal)

7 740 996 $

But du financement

En 2025, le Canada sera l’hôte (aussi connu sous le nom de présidence) du Sommet du G7. Le Canada recevra des dirigeants mondiaux pour un sommet ainsi qu'une série de réunions ministérielles et d'autres événements connexes dirigés par Affaires mondiales Canada (AMC) en collaboration avec 12 ministères et organismes.

Étant donné l'exigence cyclique d'assumer les présidences du G7 tous les 7 ans, AMC et ses partenaires ne maintiennent pas une équipe permanente d'équivalents temps plein (ETP) ou de ressources opérationnelles pour soutenir ce travail. Actuellement, la situation financière d'AMC et de ses partenaires fédéraux rend difficile la gestion financière de l'ensemble de la phase préliminaire de cette priorité. En se basant sur les leçons tirées de la présidence du G7 de 2018, un financement anticipé a été demandé pour établir plus tôt une équipe dédiée à la planification et à l'établissement des coûts, afin d'améliorer la précision des coûts de toutes les activités liées à la présidence du G7, et pour mettre en place une équipe chargée de la politique pour soutenir le développement de résultats et livrables solides en lien avec les politiques. En conséquence, AMC et 3 de ses partenaires fédéraux : la Gendarmerie royale du Canada (GRC), SPAC et SPC ont demandé l'accès à une première tranche de financement initial pour entamer la planification pour renforcer les capacités et commencer les préparatifs opérationnels ainsi que développer un programme solide pour la présidence du G7 au Canada.

Fonds destinés aux activités préalables pour soutenir les projets d’immobilisations

7 015 521 $

But du financement

La Vision et le plan à long terme (VPLT) est une stratégie sur plusieurs décennies visant à restaurer et à moderniser les édifices du Parlement du Canada, à réduire les risques en matière de santé et de sécurité et à préserver le patrimoine bâti pour l’avenir. [Caviardé].

Fonds destinés au Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux

6 554 145 $

But du financement

Le Plan d'action sur les sites contaminés fédéraux (PASCF) a été établi en 2005 comme un programme de 15 ans d'un montant de 4,54 milliards de dollars, et a été renouvelé pour une autre période de 15 ans (2020 à 2035) dans le budget de 2019 (1,16 milliard de dollars pour les cinq premières années).

Il vise à assainir les sites contaminés fédéraux connus afin de réduire les risques pour la santé humaine et l’environnement, ainsi que les passifs financiers associés. Il se concentre sur les sites hautement prioritaires. Par conséquent, le PASCF aide les ministères, organismes fédéraux et les sociétés d’État consolidées qui sont responsables des sites contaminés fédéraux à entreprendre des activités d'évaluation et d’assainissement.

Des reports de fonds sont nécessaires en 2024 à 2025 pour optimiser l’utilisation des fonds publics à travers le gouvernement du Canada en poursuivant, comme prévu, l’assainissement des sites critiques et hautement prioritaire, tout en réduisant les risques pour la santé humaine et l’environnement, ainsi que les passifs financiers associés.

Le report de fonds d'un montant de 6,6 millions de dollars de 2023 à 2024 à l’année financière 2024 à 2025 est nécessaire en raison d'un excédent à la fin de l’exercice 2023 à 2024 généré par ce qui suit :

Les report de fonds seront transférés à Agriculture et Agroalimentaire Canada pour leurs projets d’assainissement dans le cadre du PASCF.

Crédits législatifs : augmentation de 9,2 millions de dollars
Régimes d’avantages sociaux des employés

9 150 919 $

Les régimes d'avantages sociaux des employés (RASE) comprennent les coûts pour le gouvernement liés aux contributions de l'employeur et aux paiements au Régime de pensions de la fonction publique, aux régimes de pensions du Canada et du Québec, aux prestations de décès et aux comptes d'assurance-emploi.

Les coûts des régimes d'avantages sociaux applicables aux salaires sont liés aux fonds destinés à l’initiative Ressources humaines et paye de la prochaine génération, aux fonds destinés aux activités préalables pour soutenir les projets d’immobilisations (budget fédéral de 2024) et aux fonds destinés à la présidence du Sommet du G7 de 2025 au Canada.

Transferts nets entre ministères : diminution nette (8,6 millions de dollars)
Transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor à diverses organisations pour appuyer les projets qui permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités du gouvernement fédéral

Transfert de 640 000 $

But du financement

Le Fonds pour un gouvernement vert a été établi pour explorer et partager des approches et des méthodes novatrices visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans leurs activités. Le transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor couvrira 7 projets :

Ce financement sera utilisé pour les projets suivants :

Transfert de diverses organisations à la Gendarmerie royale du Canada pour les vérifications d’antécédents criminels

Transfert de (281 700 $)

But du financement

Le Secteur de la sécurité industrielle (SSI) de SPAC (SPAC—SSI) est autorisé à effectuer des évaluations de sécurité pour prévenir la possession, l'inspection ou le transfert illégal de marchandises contrôlées. SPACSSI fait appel à la GRC pour réaliser des vérifications des antécédents criminels (VAC) dans le cadre de l'évaluation de sécurité des individus de l'industrie canadienne qui demandent à s'inscrire au Programme des marchandises contrôlées (PMC) afin de se voir accorder l’accès à des marchandises contrôlées.

Une vérification des antécédents criminels consiste à des vérifications de casier judiciaire national basées sur le nom et la date de naissance du demandeur, son adresse actuelle et les adresses fournies pour les cinq dernières années. Lorsque la GRC le juge nécessaire, un VAC peut également inclure des vérifications supplémentaires, y compris, mais sans s'y limiter, des sources ouvertes, la police locale de la juridiction ou d'autres partenaires de la GRC liés au demandeur et à ses associations.

Transfert de diverses organisations au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans des missions à l’étranger

Transfert de (441 439 $)

But du financement

Le personnel des missions à l’étranger comprend des employés canadiens et des employés recrutés sur place, qui soutiennent la mise en œuvre du mandat d’Affaires mondiales Canada en matière de politique étrangère, de commerce, de développement international et de services consulaires.

Les employés canadiens et les employés recrutés sur place doivent s’acquitter d’un large éventail de tâches, allant du soutien administratif et technique à la contribution aux affaires publiques en passant par les initiatives liées au commerce et au développement. Ils jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts du Canada à l’étranger en aidant les diplomates canadiens à naviguer dans la complexité du contexte local et en veillant à ce que les Canadiens soient soutenus dans les pays étrangers.

Le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement engage des coûts et les recouvre auprès des ministères clients ayant des programmes internationaux.

Transfert du ministère des Pêches et des Océans, du ministère des Ressources naturelles et du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux au ministère de lʼAgriculture et de lʼAgroalimentaire, au ministère des Services aux Autochtones, au ministère de lʼEnvironnement, au Conseil national de recherches du Canada et à VIA Rail Canada Inc. pour le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux

Transfert de (8 508 646 $)

But du financement

Le Plan d'action sur les sites contaminés fédéraux (PASCF) a été établi en 2005 comme un programme de 15 ans d'un montant de 4,54 milliards de dollars, et a été renouvelé pour une autre période de 15 ans (2020 à 2035) dans le budget de 2019 (1,16 milliard de dollars pour les 5 premières années).

Il vise à assainir les sites contaminés fédéraux connus afin de réduire les risques pour la santé humaine et l’environnement, ainsi que les passifs financiers associés. Il se concentre sur les sites hautement prioritaires. Par conséquent, le PASCF aide les ministères, organismes fédéraux et les sociétés d’État consolidées qui sont responsables des sites contaminés fédéraux à entreprendre des activités d'évaluation et d’assainissement.

SPAC a dégagé un surplus de 6,6 millions de dollars dans le financement d’assainissement du PASCF en 2023 à 2024, qui a été transféré en 2024 à 2025 par le biais d'un report de fonds. De plus, au printemps 2024, SPAC a identifié un excédent de 2,0 millions de dollars dans ses niveaux de référence du PASCF pour 2024 à 2025. Le Secrétariat du PASCF permet à un ministère de transférer des fonds inutilisés destinés aux activités d’assainissement du PASCF à un autre ministère, tant qu'ils sont utilisés aux mêmes fins.

Par conséquent, l'excédent de financement de SPAC sera transféré aux ministères suivants pour combler leurs déficits pour les activités d’assainissement dans le cadre du PASCF :

Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2024 à 2025 de la Commission de la Capitale Nationale

La Commission de la Capitale Nationale (CCN) demande une augmentation nette de 43,6 millions de dollars1 dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), ce qui ferait passer le financement disponible du Parlement de 94,8 millions de dollars à 138,4 millions de dollars.

Postes demandé dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2024 à 2025
Poste Montant (en millions)
Crédits votés
Fonds pour la protection les biens patrimoniaux et l’entretien des immobilisations 41,0 $
Fonds pour l’établissement d’un bureau de projet en transport collectif interprovincial dans la région de la capitale nationale 1,4 $
Transferts
Provenant d’autres organisations
Transfert du Ministère des ressources naturelles à la Commission de la capitale nationale pour des projets dans le cadre du programme « 2 milliards arbres » 1,2 $
Total 43,6 $1

1Les chiffres ayant été arrondis, il se peut que le total ne corresponde pas à la ventilation.

Crédits votés : augmentation de 42,4 millions de dollars
Financement de la protection des biens patrimoniaux et à l’entretien des immobilisations

41 016 000 $

Objet du financement

Par le biais de l’Énoncé économique de l’automne de 2022, des fonds supplémentaires ont été réservés à la CCN pour la préservation, l’entretien et la remise en état des biens de la CCN qui ont une importance patrimoniale et culturelle. La CCN a priorisé d’investissements pour cibler les projets concernant les biens patrimoniaux et culturels qui auront un impact marqué sur l’expérience des générations actuelles et futures de gens de la région et d’ailleurs, notamment dans le cœur de la capitale.

La demande de financement de 41,0 millions de dollars soutiendra les dépenses en immobilisations et les charges d’exploitation avec :

Le financement permettront de remettre en état :

Financement de la création d’un bureau de projet en transport collectif interprovinciale dans la région de la capitale nationale

1 429 000 $

Objet du financement

Depuis le Budget 2021, la CCN a mis sur pied un bureau de projet de transport collectif interprovincial et continue de travailler à l'avancement des projets de transport interprovincial.

Le financement de 1,4 million de dollars (crédit 1) soutiendra les charges d’exploitation. Le bureau de projet de transport collectif utilisera ces fonds pour continuer à coordonner avec les partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux l'avancement d’études sur le transport collectif interprovincial, comme l'étude sur une boucle ferroviaire pour relier les systèmes de transit rapide d’Ottawa et de Gatineau et les lignes directrices de planification et de conception pour le boulevard de la Confédération et le pont du Portage. La CCN poursuivra ses travaux avec tous les ordres de gouvernement et ses partenaires en transport afin d'appuyer une décision gouvernementale sur le financement de la planification du projet TramGO de la Société de transport de l’Outaouais (STO).

Transferts nets entre ministères : augmentation nette de 1,2 millions de dollars
Transfert du Ministère des ressources naturelles à la Commission de la Capitale National pour des projets dans le cadre du programme « 2 milliards arbres ».

Transfert de 1 200 000 $

Objet du financement

Afin d'appuyer l'engagement du gouvernement du Canada de planter 2 milliards d'arbres, la CCN recevra un transfert de 1,2 million de dollars de Ressources naturelles Canada pour soutenir la plantation d'arbres dans la RCN sur des sites qui appartiennent à la CCN et qui sont exploités par elle.

Cela fait partie d'un accord de huit ans entre Ressources naturelles Canada et la CCN pour soutenir la plantation d'arbres. Le coût total de la plantation d'arbres est évalué à 24,9 millions de dollars, partagés à parts égales entre Ressources naturelles Canada et la CCN, qui contribueront chacune à hauteur de 12,4 millions de dollars sur la durée de l’accord de huit ans.

La CCN utilisera ce financement pour planter 88 500 arbres supplémentaires d'ici 2031.

Dépôt du Rapport sur les résultats ministériels

Objet

Le XX novembre 2024, le Rapport sur les résultats ministériels de 2023 à 2024 de SPAC a été déposé à la Chambre des communes par la présidente du Conseil du Trésor.

Faits saillants
Messages clés
Contexte

Le Rapport sur les résultats ministériels de SPAC est préparé tous les ans pour dresser le portrait des résultats du Ministère par rapport aux attentes énoncées dans le Plan ministériel correspondant. Il est déposé tous les automnes par la présidente du Conseil du Trésor. Les comités parlementaires ont alors l’occasion d’examiner et de remettre en question les dépenses et résultats du Ministère.

Parmi les résultats que SPAC s’efforce d’améliorer, on retrouve :

Contrats de complexité de base (niveau 1) ou normal (niveau 2) attribués dans les délais prévus

De nombreuses initiatives de transformation sont en cours pour améliorer le processus d’approvisionnement de SPAC, notamment l’intégration de nouvelles considérations et exigences socioéconomiques. À l’appui de cette transition, le Ministère a adopté un nouveau modèle de gouvernance et mis à jour des directives importantes pour son personnel travaillant en approvisionnement.

Participation des petites et moyennes entreprises et fournisseurs au processus d’approvisionnement

SPAC modernise ses pratiques d’approvisionnement afin de les rationaliser et de rendre le processus plus facile, rapide et accessible pour les fournisseurs, particulièrement ceux appartenant aux petites et moyennes entreprises. Soutien en approvisionnement Canada continue aussi à communiquer avec les petits et moyens fournisseurs afin de les encourager à participer au processus d’approvisionnement.

Engagement à ce que 5 % des approvisionnements proviennent d’entreprises autochtones

En tant que fournisseur de services communs, SPAC aide Services aux Autochtones Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et d’autres ministères à atteindre l’objectif d’accorder 5 % de la valeur totale des contrats aux entreprises autochtones d’ici le 31 mars 2025. À l’interne, le Ministère continue de fournir des services de sensibilisation et d’éducation aux agents de l’approvisionnement sur la gestion de l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones. De plus, le Ministère travaille à l’élaboration d’une solution intégrée pour recueillir des données sur la sous-traitance et s’attend à ce que les résultats futurs soient plus élevés.

Nombre d’employés dont la paye traitée par le Centre des services de paye est potentiellement incorrecte

Le Centre des services de paye priorise les cas les plus anciens et les plus importants dans l’arriéré et affecte des conseillers en rémunération à la réduction de ce dernier. Grâce à des investissements dans l’intelligence artificielle qui permettront d’analyser les données précisément et rapidement, SPAC explore des façons d’être plus efficace et d’améliorer la productivité et la précision du traitement de la paye.

Coûts par mètre carré des espaces à bureau

Comme le prévoit le budget de 2024, SPAC réduit son portefeuille d’espaces de bureaux, ce qui dégagera des économies dans les coûts de fonctionnement qui pourront être réinvesties ailleurs. Dans le cadre de cet exercice, le Ministère utilisera aussi ses espaces de bureaux excédentaires pour créer des logements et répondre à d’autres besoins dans les communautés. Dans le cadre de cet exercice de réduction du portefeuille, SPAC a examiné les besoins en espace des ministères et organismes clients pour veiller à leur fournir des espaces de travail sécuritaires, accessibles et bien équipés qui conviennent au travail hybride partout au pays. L’accélération du rythme des travaux de réparation essentiels pour que les immeubles restent sécuritaires et que les opérations ne soient pas interrompues a fait augmenter les coûts par mètre carré d’espace de bureau.

Projets d’infrastructure Budget supplémentaire des dépenses 2024 à 2025 : Renseignements généraux supplémentaires sur les projets sélectionnés

Fonds destinés aux dépenses en immobilisations (619,9 millions dans le Budget supplémentaire des dépenses B)

Ce financement d’immobilisations permettra la mise en œuvre de projets d’infrastructures essentielles conformément au plan d’investissement approuvé. En plus de la vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire (édifice du Centre et bloc 2), d’autres projets en vol importants comprennent :

Projet de modernisation des services énergétiques du système énergétique de quartier dans la région de la capitale nationale
Projet de renouvellement des biens et du milieu de travail de la Place du Portage III
Réhabilitation de l'édifice commémoratif de l'Ouest
Terraces de la Chaudière

Recentrer les dépenses gouvernementales

Expliquer comment SPAC respecte son engagement de recentrer les dépenses gouvernementales.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les services professionnels :

Si l’on insiste sur la réduction des équivalents temps plein à SPAC :

Contexte

Dans le budget de 2023, le gouvernement s’est engagé à réduire ses dépenses de 15,4 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, à compter de 2023-2024, et de 4,5 milliards de dollars annuellement par la suite.

Pour contribuer à la réalisation de cet engagement, SPAC prévoit les réductions de dépenses suivantes :

Afin de respecter son engagement, SPAC a adopté une approche fondée sur des principes qui prévoit notamment :

Le montant de la réduction des services professionnels de SPAC est une combinaison de réductions du financement des dépenses en capital et des dépenses de fonctionnement. Après avoir réalisé un exercice de priorisation des services professionnels, notamment dans les domaines de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction, en mettant l’accent sur les initiatives de santé et de sécurité et les priorités ministérielles, SPAC conclut qu’il sera en mesure de réaliser des économies à partir de son enveloppe de financement des dépenses en capital dans le cadre du programme « Biens et infrastructure ». De plus, SPAC sera en mesure de réduire ses dépenses en services professionnels du financement des dépenses de fonctionnement.

Dans le cadre du budget de 2023, SPC prévoit les réductions de dépenses suivantes :

SPC réalisera ces réductions principalement par les moyens suivants :

Approvisionnement et intégrité

Dans cette section

Modifications apportées aux services d’approvisionnement en réponse aux rapports de l’ombud de l’approvisionnement et de la vérificatrice générale

Objet

Le 2 novembre 2022, la Chambre des communes a adopté une motion demandant au Bureau de la vérificatrice générale du Canada d'effectuer une vérification de la performance d'ArriveCAN, y compris les contrats et les contrats de sous-traitance, ainsi que les paiements en vertu de ces contrats.

Les rapports suite à l’examen du Bureau de l'ombud de l'approvisionnement (BOA) et de la vérification du Bureau de la vérificatrice générale (BVG) ont été déposés le 29 janvier 2024, et le 12 février 2024, respectivement. Les rapports mettent en évidence de sérieuses préoccupations concernant la gestion du projet et proposent des recommandations en matière d'approvisionnement, en particulier en ce qui concerne les services professionnels.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les mesures immédiates que SPAC prend pour renforcer les contrôles existants et la surveillance des contrats de services professionnels :

Si l’on insiste sur les mesures prises en réponse au rapport du BVG :

Si l’on insiste sur les mesures prises en réponse à l’examen de l'ombud de l’approvisionnement :

Si l’on insiste sur les contrats avec les autochtones :

Contexte

En vertu de ses autorités, SPAC a attribué des contrats à l'appui d'ArriveCAN et était responsable de fournir des conseils en matière d’approvisionnement au ministère client. L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) était responsable du développement et de la gestion de l’application ArriveCAN selon les exigences de santé de l'Agence de santé publique du Canada conformément à la loi sur la mise en quarantaine.

Au total, 46 contrats distincts ont été utilisés pour appuyer ArriveCAN. De ces 46 contrats, il a été confirmé que 31 contrats ont été attribués par Services et approvisionnement Canada en vertu de ses autorités :

Le 14 novembre 2022, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) de la Chambre des communes a adopté une motion recommandant à l’ombud de l’approvisionnement de procéder à un examen des contrats attribués relativement à l’application ArriveCAN.

Le 13 janvier 2023, le Bureau de l’ombud de l’approvisionnement a déterminé qu’il y avait des motifs valables pour lancer un examen des activités d’approvisionnement associées à la création, à la mise en œuvre et à la maintenance d’ArriveCAN.

À la lumière des conclusions de l’examen et de l’audit, SPAC a pris des mesures immédiates pour renforcer les contrôles existants en matière d’administration des contrats de services professionnels. Le 28 novembre 2023, les autres ministères et organismes gouvernementaux ont été avisés des nouvelles mesures, introduisant un ensemble commun de principes et de procédures obligatoires que les clients doivent respecter afin d’utiliser les instruments de passation de marchés de services professionnels de SPAC.

Ces changements s'alignent étroitement sur les recommandations des rapports du BVG et du BOA, et se reflètent dans les plans d'action de gestion que SPAC s'est engagé à mettre en œuvre.

Contrats de Services publics et Approvisionnement Canada avec GC Strategies

Objet

Le 21 octobre 2024, la vérificatrice générale a écrit au président de la Chambre des communes pour l'informer que son bureau mènera un audit de performance sur tous les paiements et contrats gouvernementaux attribués à GC Strategies

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur comment GC Strategies a été qualifié dans le cadre des services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT) :

Si l’on insiste sur la sous-traitance :

Contexte

SPAC a attribué 7 contrats à GC Strategies pour un montant total de 59 904 530 $. SPAC a attribué 6 contrats en tant que fournisseur de services communs et 1 contrat en tant que ministère.

La vérificatrice générale est en train de recueillir des informations et de déterminer l'étendue de l'audit. Elle a indiqué dans sa lettre au président de la chambre des communes qu'elle tiendrait celle-ci informée de l’échéancier de l'audit une fois que l'étendue de celui-ci aura été déterminée.

Dans le cadre plus large des marchés publics fédéraux, SPAC a entrepris un examen approfondi des vérifications de sécurité des contrats existants avec le fournisseur et a pris les mesures appropriées à la suite des résultats de son évaluation, annulant les cinq arrangements d'approvisionnement avec l’entreprise le 14 février 2024, car ils ne répondaient plus aux exigences de ces méthodes d'approvisionnement, et en résiliant le contrat restant avec le fournisseur le 15 mars 2024.

Facturation frauduleuse

Objet

Le gouvernement du Canada poursuit ses efforts pour enquêter et décourager la facturation frauduleuse par les sous-traitants pour les fournisseurs de services professionnels. Depuis mars, SPAC a divulgué un total de sept cas qui ont été renvoyés à la GRC (c.-à-d. trois cas en mars, un cas plus ancien en juillet lorsque des accusations ont été portées et trois cas le 6 novembre).

Faits saillants
Messages clés

Si on insiste pour obtenir de plus amples renseignements sur les cas transmis à la GRC :

Si on insiste pour obtenir les noms des trois individus :

Si on insiste sur les conséquences pour les individus enquêtés par SPAC :

Si on insiste sur les conséquences pour les entrepreneurs principaux :

Si on insiste sur le cas annoncé en juillet 2024 concernant les accusations de fraude déposée contre un ancien consultant du gouvernement fédéral (Visser) :

Si on insiste pour fournir la liste des ministères touchés par cette activité frauduleuse, y compris l’affaire Visser :

Contexte

Depuis mars 2024, SPAC a divulgué sept cas de facturation frauduleuse par des sous-traitants de services professionnels (c.-à-d. des sous-traitants individuels) qui étaient employés par des entrepreneurs principaux qui détenaient de multiples contrats avec des ministères et organismes fédéraux :

Ces sept cas ont été transmis à la GRC aux fins d’enquête.

Le 9 juillet 2024, la GRC a accusé l’un des sous-traitants de services professionnels qui leur avait été référé par le ministère pour de la facturation frauduleuse envers le gouvernement du Canada. Ce cas est lié à une enquête effectuée par SPAC à l’été 2021 concernant une consultante ayant pris du travail à contrat auprès de huit ministères et organismes distincts. La preuve indique que la consultante a soumis des feuilles de temps frauduleuses qui ont entrainé une surfacturation estimée à 250 000 $ entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2021. SPAC a transmis ce cas à la GRC aux fins d’une possible enquête criminelle. À la suite de l’enquête de la GRC, Clara Elaine Visser a été accusée de fraude s’élevant à plus de 5 000 $, en violation du de l'article 380(1) du Code criminel.

SPAC a un cadre en place pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d’actes répréhensibles afin de préserver l’intégrité du système d’approvisionnement fédéral. Cette approche inclut l’utilisation de divers outils pour déceler toute activité frauduleuse, et prendre des mesures en cas d’allégations d’inconduites au cas où le gouvernement du Canada est victime de fraude dans le cadre d’un contrat précis ou à grande échelle.

SPAC prend des mesures afin d’accroître la sensibilisation des agents d’approvisionnement sur la façon d’identifier les cas potentiels ainsi que sur la façon d’utiliser l’analyse de données et les divulgations provenant de la population afin d’identifier les cas potentiels de fraude et d’actes répréhensibles. Afin de répondre aux cas allégués, le ministère a recours à sa capacité d’enquête afin d’examiner les allégations que le gouvernement du Canada est victime ou a été victime de fraude dans ses approvisionnements.

Ces cas démontrent que l’approche et les techniques du Ministère pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d’activités frauduleuses fonctionnent.

Le Ministère continuera d’affiner et de développer son utilisation de ses outils pour déceler et prendre des mesures en cas d’actes répréhensibles et de veiller à ce que les individus et les organisations qui participent à des activités frauduleuses ou d’autres activités illégales sont tenus responsables pour leurs actes et remboursent les sommes dues à l’État.

Accroître la participation des Autochtones aux marchés publics fédéraux

Objet

SPAC, en partenariat avec Services aux autochtones Canada (SAC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCTC) travaillent activement à accroître la participation des entreprises autochtones aux marchés publics fédéraux.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur l’engagement relatif au 5 % :

Si l’on insiste sur le répertoire des entreprises autochtones et vérification de l'autochtonie :

Si l’on insiste sur les cas présumés de fausse représentation des Autochtones :

Contexte

Le 6 août 2021, le gouvernement du Canada a annoncé une exigence obligatoire pour les ministères et organismes fédéraux de garantir qu'au moins 5 % de la valeur totale des contrats sont détenus par des entreprises autochtones, avec une mise en œuvre progressive sur trois ans. Afin de faciliter la production transparente et opportune de rapports publics sur cette initiative, un cadre de rapport a été établi et les lignes directrices sur la divulgation proactive ont été modifiées le 1er avril 2022.

SPAC, SAC et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada continuent d’établir des partenariats avec des organismes représentant les peuples et les entreprises autochtones afin de mieux positionner le gouvernement fédéral à atteindre l'objectif de 5 %. Les organisations impliquées comprennent : l'Assemblée des Premières Nations, le Conseil canadien pour les entreprises autochtones, le Conseil pour l'avancement des agents de développement autochtones, Inuit Tapiriit Kanatami, l'Association nationale des sociétés autochtones de financement, le Conseil national de développement économique autochtone, le Ralliement national des Métis et ses membres dirigeants, la Fédération des Métis du Manitoba ainsi que des représentants de la communauté des entreprises autochtones canadiennes.

Conflit d’intérêts

Sujet

Suite à une récente demande de données de la part du Comité permanent des comptes publics (PACP), qui souhaitait obtenir « la liste des employés du gouvernement qui sont également des contractants. » Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor (BDPRH) a fourni au PACP une liste unique, préparée à partir des renseignements que lui a communiqués chacun des ministères à propos de leurs propres employés.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur le code :

Contexte

En mars 2024, les ministères ont reçu la directive de fournir au Bureau du dirigeant principal des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor les données de 2022‑2023 et 2023‑2024 sur les déclarations de conflits d’intérêts qui concernent des employés du gouvernement qui sont également des contractants. La demande visait une infime fraction des déclarations faites par les employés du gouvernement à l’égard d’un emploi extérieur. SPAC a comptabilisé 5 déclarations de ce type en 2022‑2023 et 10 en 2023‑2024. Services partagés Canada n’a signalé aucune déclaration de ce type en 2022-2023 et 6 en 2023-2024.

Les employés sont autorisés à occuper un emploi ou à exercer des activités hors de la fonction publique, pourvu que cet emploi ou ces activités ne donnent pas lieu à un conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel et ne compromettent pas l’impartialité de la fonction publique ou encore leur propre objectivité.

Les employés sont tenus de présenter une déclaration de conflit d’intérêts à l’égard de tout emploi rémunéré à l’extérieur de SPAC et SPC et de toute entreprise dont ils sont propriétaires. En outre, en ce qui concerne l’ensemble de leurs activités extérieures, de leurs actifs, de leurs passifs et de leurs intérêts, les employés doivent soumettre une déclaration de conflit d’intérêts s’ils estiment qu’ils donnent lieu à une situation de conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel ou qu’ils compromettent l’impartialité de la fonction publique ou encore leur propre objectivité, ou s’ils ont des doutes à cet égard. Lorsqu’une déclaration est déposée, SPAC et SPC déterminent si la situation présente un conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel, et peut exiger que la personne modifie ou abandonne l’intérêt, l’actif, le passif, l’emploi ou l’activité extérieure. Étant donné le contexte actuel, SPAC est en train de mettre à jour ses processus en matière de conflits d’intérêts et ses outils d’évaluation connexes, comme ses critères de référence.

Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines est en train de réviser la Directive sur les conflits d’intérêts pour s’assurer que les exigences sont claires et efficaces, en particulier en ce qui concerne les employés qui occupent un emploi externe, y compris dans le cadre de contrats conclus avec le gouvernement du Canada. Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines examine également les lignes directrices qui sont transmises aux administrateurs généraux en matière de conflits d’intérêts pour les aider à exercer efficacement leurs pouvoirs et responsabilités conformément à cette Directive et, le cas échéant, à la Politique sur la gestion des personnes. Ces activités pourraient entraîner des changements au niveau gouvernemental ou organisationnel susceptibles d’avoir une incidence sur les résultats futurs. Par exemple, les ministères pourraient revoir leurs critères de ce qui constitue un conflit d’intérêts pour les personnes assumant certains rôles ou travaillant dans certains secteurs d’activité, ce qui pourrait augmenter le nombre de déclarations de conflits d’intérêts. Cet examen ciblé est en bonne voie et devrait être terminé d'ici la fin de l'exercice 2024-2025. Celui‑ci s’appuiera largement sur la consultation des partenaires et des intervenants pour cerner les lacunes et les améliorations possibles, étayée par des recherches sur les approches actuellement appliquées par d’autres juridictions. 

Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs

Objet

Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs appuie la capacité du gouvernement à repérer les fournisseurs préoccupants et à atténuer les risques qu’ils représentent.

Faits saillants
Messages clés
Contexte

Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs (BICF) remplace le Régime d’intégrité du gouvernement du Canada qui existait depuis 2015, en tant que système de radiation fondé sur les politiques à l’échelle du gouvernement, conçu pour mieux protéger l’intégrité des contrats fédéraux et des transactions immobilières.

Le nouveau Bureau continuera à jouer un rôle important en matière de protection des systèmes fédéraux d’approvisionnement et de biens immobiliers; ceux-ci représentent environ 20 milliards de dollars par an en contrats d’approvisionnement, en ententes liées aux biens immobiliers, en gestion des biens appartenant à l’État et en paiements de loyer dans le cadre des 1 690 contrats de location dans l’ensemble du pays.

Le nouveau Bureau offre la possibilité de moderniser le programme d’exclusion et de suspension du gouvernement du Canada, de renforcer son utilisation de l’analyse des données pour repérer les cas potentiels de fraude et d’actes répréhensibles, et de mieux exploiter les renseignements pour évaluer l’intégrité des fournisseurs dans le cadre des marchés gouvernementaux et des ententes liées aux biens immobiliers.

En vertu de la nouvelle politique, les déclencheurs de suspension ou de radiation comprennent :

Le Bureau surveille activement les événements actuels pour les allégations d’inconduite des fournisseurs au moyen de recherches, d’échange d’information et d’analyses de données. Le BCIF fait preuve de diligence raisonnable dans l’évaluation des fournisseurs potentiels et prend des mesures lorsque la Politique est déclenchée.

De plus, les ministères et les organismes sont encouragés à faire part de leurs préoccupations au sujet d’actes répréhensibles ou d’inconduites potentiels et à renvoyer cette situation à le BCIF. Même si les ministères ne signalent pas les problèmes, le Bureau peut entreprendre eux-mêmes des évaluations s’ils prennent connaissance de problèmes. Les ministères ont également la capacité de renvoyer les cas directement aux organismes d’application de la loi s’ils soupçonnent des éléments de criminalité dans leurs approvisionnements, comme la fraude.

Écologisation

Objet

SPAC est à la pointe des efforts du gouvernement fédéral pour réduire l'impact climatique et environnemental de ses activités dans tous ses secteurs d'activité, afin de soutenir les objectifs de développement durable du Canada.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur la réduction des émissions dans le portefeuille d’immeuble de l’état :

Si l’on insiste sur l’objectif zéro déchet de plastique :

Si l’on insiste sur les marchés publics écologiques :

Si l’on insiste sur les véhicules zéro émission et bornes de recharge pour véhicules électriques :

Contexte
Initiative sur l’électricité propre du gouvernement du Canada

SPAC a travaillé avec le Centre pour un gouvernement vert du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour élaborer une stratégie visant à se procurer une électricité 100 % propre lorsqu’elle est disponible, comme il était indiqué dans la lettre de mandat de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement de 2019. SPAC approvisionnera de l’électricité provenant de nouvelles infrastructures renouvelables, dans les provinces où elles sont disponibles, et approvisionnera des certificats d’énergie renouvelable pour remplacer l’électricité émettant des gaz à effet de serre dans les endroits où le développement de nouvelles infrastructures n’est pas possible actuellement.

L’Initiative sur l’électricité propre du Canada comprend des initiatives provinciales comme l’Initiative pour l’énergie propre de l’Atlantique de SPAC et les Initiatives pour l’électricité propre de l’Alberta et de la Saskatchewan, qui visent à acheter de l’électricité propre localement dans ces provinces. L’Initiative comprend également l’achat de certificats d’énergie renouvelable pour remplacer l’électricité produite par des sources à haute teneur en carbone pour les ministères fédéraux participants.

Programme d’acquisition de services énergétiques

Le Programme d’acquisition de services énergétiques modernise le Réseau énergétique de quartier de la RCN qui fournit des services de chauffage à 80 bâtiments et des services de refroidissement à 67 bâtiments dans la RCN. La mise en œuvre des mesures relatives aux centrales et aux bâtiments intelligents, la modernisation de l’infrastructure du réseau énergétique de quartier de la RCN ainsi que l’électrification des centrales de chauffage, entraîneront une réduction de 92 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2026, par rapport au niveau de référence 2005-2006.

Achats écologiques

Depuis l’introduction de la Politique d’achats écologiques en 2006, SPAC inclut des critères environnementaux dans les instruments d’approvisionnement communs. Plus de 51 % des 6 354 offres à commandes et arrangements en matière d’approvisionnement de SPAC comprennent des considérations environnementales, et SPAC met activement en œuvre des exigences obligeant les fournisseurs à divulguer leurs émissions de gaz à effet de serre pour les approvisionnements de grande valeur (pour les approvisionnements de plus de 25 millions de dollars depuis le 1er avril 2023). De plus, afin de contribuer à l’accélération de l’atteinte de zéro émission nette de gaz à effet de serre et d’une économie circulaire, le SCT et SPAC continueront de collaborer avec l’industrie pour élaborer des considérations environnementales devant être incluses dans tous les approvisionnements applicables (par exemple, la Norme sur la divulgation des renseignements liés aux émissions de gaz à effet de serre et l’établissement des cibles de réduction, ainsi que la Norme sur le carbone intrinsèque dans la construction).

Véhicules à zéro émission et bornes de recharge

Pour appuyer l’engagement du gouvernement du Canada à réduire les émissions de GES et à atteindre la carboneutralité d’ici 2030, SPAC vise une conversion complète de son parc de véhicules légers d’ici 2030. Le ministère y parviendra en acquérant des véhicules à zéro émission et en remplaçant les véhicules actuels à moteur à combustion interne.

SPAC soutient les ministères et organismes dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en assurant la disponibilité d’instruments d’approvisionnement pour les véhicules hybrides et à zéro émission. Le ministère collabore avec les fabricants existants pour élargir leur gamme de produits et cherche également à intégrer de nouveaux fabricants. Chaque année, en consultation avec les fabricants sélectionnés, SPAC fournit aux ministères clients un catalogue incluant les véhicules hybrides et à zéro émission disponibles, afin de prendre en compte les impacts environnementaux dans leurs décisions d’achat.

GCSurplus explore des solutions pour une aliénation écologiquement responsable des batteries de véhicules électriques.

Approvisionnement en matière de défense

Dans cette section

Stratégie nationale de construction navale

Objet

La Stratégie nationale de construction navale est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne, à créer un secteur maritime durable et à générer des retombées économiques pour les Canadiennes et les Canadiens.

Remarques
  • Les questions relatives au budget, aux besoins, aux délais, aux comparaisons internationales et à la gestion de projet doivent être adressées à la ministre des Pêches et des Océans et de la Garde côtière canadienne ou au ministre de la Défense nationale
  • Les questions relatives aux sanctions canadiennes contre la Russie doivent être adressées à la ministre des Affaires étrangères
Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les montants des contrats octroyés à Chantier Davie Canada Inc. :

Si l'on insiste sur l'augmentation du budget pour le projet de navire de soutien interarmées :

Si l’on insiste sur les montants des contrats :

Si l’on insiste sur les retombées économiques :

Si l’on insiste sur les brise-glaces polaires :

Si l’on insiste sur les brise-glaces de programme :

Si l’on insiste sur le Tribunal canadien du commerce extérieur et la cour fédérale, lors de l’attribution du contrat de prolongation de la durée de vie du navire navire de la Garde côtière canadienne (NGCC) Terry Fox :

Si l’on insiste sur le projet de destroyer de la classe Fleuves et rivières :

Si l’on insiste sur le financement du gouvernement du Canada des améliorations de l’infrastructure au chantier naval Irving Shipbuilding :

Contexte

La Stratégie nationale de construction navale est un plan à long terme qui vise à renouveler les flottes de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne. La Stratégie nationale de construction navale entend éliminer les cycles d’expansion et de ralentissement dans l’approvisionnement des navires qui ont ralenti la construction navale canadienne par le passé.

En 2011, à la suite d’un processus de sélection compétitif, équitable, ouvert et transparent, le gouvernement a établi des relations stratégiques à long terme pour la construction de grands navires avec 2 chantiers navals canadiens :

Irving Shipbuilding à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour la construction de navires de combat, et Vancouver Shipyards en Colombie-Britannique pour la construction de navires non destinés au combat.

À la suite de négociations fructueuses, le gouvernement du Canada a signé une entente-cadre le 4 avril 2023 avec Chantier Davie, ce dernier construira un brise-glace polaire et les brise-glaces de programme de la Garde côtière canadienne, ainsi que les traversiers pour Transports Canada.

Tous les chantiers navals canadiens à travers le pays, à l'exception des trois chantiers navals stratégiques, peuvent compétitionner pour des contrats de construction de petits navires, tandis que tous les chantiers canadiens peuvent compétitionner pour les contrats de réparation, de radoub et d'entretien.

Les budgets initiaux pour les projets de construction de gros navires ont été établis il y a de nombreuses années en s’appuyant sur une expérience et des projections limitées. La construction navale est très complexe, et nous continuons de tirer parti des leçons apprises pour que les projections relatives au budget et au calendrier des projets soient réalistes et réalisables. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les chantiers navals et l’industrie pour relever les défis en cours, notamment celui des coûts, des estimations de délais et de la productivité.

La Stratégie nationale de construction navale continue d'évoluer et sera renforcée par le Pacte ICE, un partenariat annoncé en juillet 2024 entre le Canada, la Finlande et les États-Unis. Ce partenariat trilatéral a été adopté au moyen d’un protocole d’entente officiel pour la conception, la production et l’entretien des brise-glaces polaires et de l’Arctique, ainsi que pour d’autres capacités connexes. Le protocole d’entente, y compris le plan de mise en œuvre, a été signé par Jean‑Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, Alejandro Mayorkas, secrétaire de la Sécurité intérieure des États-Unis, et Wille Rydman, ministre des Affaires économiques de la Finlande, le 13 novembre 2024, à Washington, D.C.

Le Pacte ICE est un effort de collaboration en vue de renforcer les industries de la construction navale et maritime en général dans chacun des pays en partageant l’expertise, les renseignements et les capacités relatifs aux brise-glaces polaires et de l’Arctique. L’initiative vise à améliorer la coopération ainsi qu’à réduire les coûts en partageant les connaissances techniques portant sur les brise-glaces. Elle comprend également la collaboration sur des programmes de formation et la fourniture de brise-glaces de haute qualité aux alliés. En outre, cela créera un cadre pour le partage de la recherche et l’innovation pour les projets arctiques et polaires futurs. Les renseignements et les pratiques exemplaires obtenus grâce au partenariat aideront à éclairer les travaux actuels et futurs sur les capacités de brise-glaces construits dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.

Projet d'aéronefs multimissions canadien

Objet

Le remplacement de CP-140 appuiera la capacité d’aéronef multimissions canadien (AMC) qui est entièrement opérationnel; interopérable avec des alliés et des partenaires clés; et capable de contribuer à l’engament domestique et international du Canada avant 2030.

Remarques
  • Toutes les questions liées à la capacité et aux coûts doivent être répondues par le ministre de la Défense nationale
  • Toutes les questions liées aux retombées industrielles et technologiques doivent être répondues par le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique
Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les défis techniques de Boeing avec son avion 737 MAX et son récent plaidoyer de culpabilité de fraude criminelle à la suite d'accidents mortels en 2018 et 2019 :

Si l'on insiste sur la grève de sept semaines des machinistes chez Boeing qui s’est terminée le 5 novembre 2024 :

Contexte

L'objectif du projet d’AMC est de remplacer la flotte de CP-140 Aurora par une nouvelle flotte qui offrira une capacité multimission à long rayon d'action et à longue endurance. La flotte actuelle de CP-140 Aurora se compose de 14 avions initialement acquis en 1980, principalement pour la patrouille maritime et la guerre anti-sous-marine. La durée de vie estimée de la flotte de CP-140 Aurora est de 2030.

Depuis son acquisition, l'avion a été utilisé pour diverses opérations au pays et à l'étranger; y compris la surveillance des eaux côtières du Canada, la guerre anti-sous-marine, le renseignement maritime et terrestre, la surveillance, la coordination des frappes, les missions de secours en cas de catastrophe et bien d’autres fonctions. Cependant, à mesure que le CP-140 vieillit, il est de plus en plus difficile à supporter, dispendieux à maintenir, et moins pertinent sur le plan opérationnel par rapport aux menaces contre lesquelles il doit se défendre.

La mise à jour de la politique de défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, a réitéré le besoin et l’engagement du Canada d’acquérir de nouveaux avions de patrouille maritime afin de moderniser sa contribution au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). La politique mise à jour stipule que « pour continuer à répondre aux besoins du Canada en matière de défense, l’Aviation royale canadienne doit accroître l’interopérabilité avec ses principaux partenaires et alliés ». L’acquisition du P-8A Poseidon s’inscrit dans cet engagement, car tous les partenaires du Groupe des cinq du Canada exploitent l’avion.

Entre juin et décembre 2021, le Canada a retenu les services d'un consultant tiers pour évaluer les exigences de la CMMA. Cette évaluation en plusieurs phases a conclu que le P-8A Poseidon est la seule capacité militaire disponible dans le commerce qui répond à toutes les exigences du projet d’aéronefs multimissions canadien.

SPAC, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale et Innovation, Sciences et Développement économique Canada, a collaboré avec l'industrie et les plus proches alliés du Canada pour déterminer la meilleure capacité de remplacer le CP-140 vieillissant.

Les informations reçues par le Canada ont démontré que la seule solution qui répond à toutes les exigences de la CMMA dans le délai requis pour remplacer la flotte de CP-140 d’ici 2030 et éviter un accroissement de l’écart de capacité est le Boeing P-8A Poseidon. Il convient de noter que le P-8A est également détenu et exploité par tous les partenaires de défense les plus proches du Canada, avec plus de 160 avions P-8A actuellement en service dans le monde.

Le 24 novembre 2023, le Comité permanent de la défense nationale a présenté un rapport indiquant que « le comité est d’avis que le gouvernement doit procéder au moyen d’une demande de propositions officielle avant d’attribuer tout contrat d’approvisionnement du nouvel aéronef multimission canadien ». La réponse du gouvernement a été déposée à la Chambre des communes le 8 avril 2024.

Coûts des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique

Objet

En décembre 2023, le ministère de la Défense nationale a répondu à une demande de renseignements des médias concernant les problèmes et les réparations en cours sur les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA). Dans le cadre de cette réponse, 14 problèmes non réglés ont été divulgués de façon proactive. Ces questions continuent d’attirer l’attention des médias.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les coûts de réparation :

Si l’on insiste sur Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada :

Contexte

Des articles de presse récents ont fait état de préoccupations concernant la corrosion, les pannes mécaniques et d'inondations graves sur les NPEA. Le gouvernement est conscient de ces problèmes persistants et a établi un plan pour y remédier.

Les problèmes techniques des NPEA sont résolus au moyen de contrats de soutien en service pour les NPEA 1, 2, 3, et 4 qui ont déjà été livrés et acceptés et qui ne sont plus couverts par une garantie. Le plan de réparation de ces navires est en cours d’exécution et son coût n’est pas encore connu.

Le Canada a conclu des contrats pour des périodes de garantie propres aux projets de construction navale. La durée de la garantie de la main-d'œuvre pour les navires NPEA est de 12 mois après la livraison. Pour les navires dont la période de garantie est échue, les réparations sont effectuées aux termes du contrat de soutien en service des NPEA et des navires de soutien interarmées. Pour être admissibles en tant qu’élément de garantie, les irrégularités doivent être identifiées avant la fin de la période de 12 mois suivant l’acceptation. Il incombe toujours à l’entrepreneur de régler ces problèmes, même si les réparations sont terminées après la période de garantie.

Le Canada a travaillé en collaboration avec le constructeur de navires, la communauté de services et les membres de la MRC pour atteindre ces résultats.

Le projet des NPEA permettra de livrer 6 navires à la MRC pour mener des opérations de protection de la souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, dont l’Arctique, et diverses opérations à l’étranger. Le projet livrera également 2 NPEA modifiés pour la GCC, qui auront pour but d’effectuer des activités de surveillance maritime comme une surveillance des pêches, ainsi que d’autres missions, y compris des interventions d’urgence, le balisage, le soutien aux opérations de déglaçage et des activités de science océanique.

Les navires sont en mesure d’exécuter une grande variété de tâches, comme : assurer une présence accrue et mener des opérations de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique; appuyer les opérations de souveraineté des Forces armées canadiennes (FAC); participer à un large éventail d'opérations internationales axées, par exemple, sur la lutte contre la contrebande, la lutte contre la piraterie, ou la sécurité et la stabilité à l'échelle internationale; contribuer à l'aide humanitaire, à l'intervention en cas d'urgence et aux secours en cas de catastrophe à l'échelle nationale ou internationale; réaliser des opérations de recherche et sauvetage et faciliter les communications entre les autres navires; appuyer les missions principales des FAC, y compris le renforcement des capacités à l’appui d’autres pays; et appuyer les autres ministères dans leur capacité d’exécuter leurs mandats respectifs.

Programme d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut

Objet

En décembre 2023, le gouvernement du Canada a lancé un processus concurrentiel portant sur l’acquisition de services de collecte, d'entreposage, de validation, de vérification et de destruction d'armes à feu dans le cadre d'un programme d'indemnisation obligatoire pour les armes à feu de style arme d’assaut interdites depuis le 1er mai 2020.

Note : Toutes les questions relatives aux capacités, aux exigences et au coût en cause doivent être adressées au ministre de la Sécurité publique.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur l’approvisionnement :

Contexte

Le 1er mai 2020, le gouvernement du Canada a annoncé l'interdiction de plus de 1 500 modèles et variantes d’armes à feu de style arme d’assaut, par exemple l'AR-15. Depuis, quelque 500 variantes supplémentaires ont également été interdites. Il n’est donc plus légal d’utiliser, d’importer, ni de vendre ces armes au Canada.

Le discours du Trône de 2021 et la lettre de mandat du ministre de la Sécurité publique ont réitéré l’engagement du gouvernement du Canada à obliger les propriétaires d’armes à feu de style arme d’assaut interdites à s’en débarrasser, en les remettant au gouvernement à des fins de destruction ou de neutralisation aux frais de l’État.

Le volume estimé de ces armes à feu détenues par les entreprises se situe dans la fourchette 10 000 – 15 000, celui des armes à feu détenues par les particuliers dans la fourchette 125 000 – 175 000.

Le processus concurrentiel comporte deux volets, soit une demande de propositions pour les « Entreprises », qui concerne les stocks des revendeurs tels que les magasins d’articles de sport, puis une demande de propositions pour les « Particuliers », qui concerne les armes à feu interdites détenues par des particuliers.

Le 5 juillet 2024, la demande de proposition pour les volets « Entreprises » a été lancée auprès des fournisseurs qualifiés. Le contrat pour le volet « Entreprises » a été octroyé le 26 septembre 2024. La demande de proposition pour les volets « Particuliers » devrait être lancée auprès des fournisseurs qualifiés en décembre 2024.

Le 5 décembre 2024, le gouvernement a annoncé l’ajout de 324 marques et modèles d’armes à feu à la liste des armes prohibées.

Le programme est maintenant opérationnel et tous les détaillants ont reçus un avis le 6 décembre 2024, leur fournissant toutes les informations nécessaires pour participer au programme.

Au 10 décembre 2024, 35 armes à feu ont été collectées et détruites. 68 pièces et composantes ont été collectées et 5 détruites. Ces armes à feu, pièces et composantes ont été collectées auprès des 4 entreprises participant au projet pilote. Au total, 9 demandes de remboursement ont été soumises à SGC.

Le gouvernement collaborera avec les entreprises afin de déterminer comment certaines des armes prohibées pourraient être données à l’Ukraine.

Demande de renseignements du Projet de sous-marins de patrouille canadiens

Objet

SPAC a publié, au nom du ministère de la Défense nationale, a lancé une demande de renseignements (DDR) auprès d’intervenants de l’industrie afin de recueillir plus d’information sur la disponibilité de sous-marins actuellement en service ou en production ainsi que sur la capacité de l’industrie de construire et de livrer jusqu’à 12 sous-marins au Canada.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur la DDR :

Contexte

Grâce à la politique de défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, le gouvernement du Canada fournit aux membres de la MRC l'équipement dont ils ont besoin pour maintenir leur état de préparation opérationnelle actuel et futur.

En plus des initiatives financées dans Notre Nord, fort et libre, le Canada a également identifié dix capacités pour lesquelles des options seront explorées, y compris le renouvellement et l’expansion de la flotte de sous-marins de la MRC.

Les principales exigences du Canada en matière de capacités sous-marines seront la furtivité, la létalité, la persévérance et la capacité de déploiement dans l’Arctique, ce qui signifie que le sous-marin doit avoir une autonomie et une endurance accrues.

La nouvelle flotte canadienne devra offrir une combinaison unique de ces exigences afin que le Canada puisse détecter, suivre, dissuader et, au besoin, neutraliser les menaces dans les trois océans qui bordent le Canada, tout en augmentant la contribution au côté des alliés et en permettant au gouvernement du Canada de déployer cette flotte à l’étranger pour soutenir nos partenaires et nos alliés.

Examen des acquisitions de défense

Objet

Pour appuyer les engagements du gouvernement de la mise à jour de sa politique de défense Notre Nord, fort et libre, le gouvernement a lancé un examen du système d’approvisionnement en matière de défense du Canada.

Remarques
  • Les questions sur les capacités et les projets de défense particuliers doivent être adressées au ministre de la Défense nationale
    • Les questions concernant les avantages économiques et l’industrie de la défense du Canada doivent être adressées au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie
Faits saillants
Messages clés

Si l’on pose des questions sur les éléments de l’examen :

Si l’on pose des questions sur la date à laquelle le gouvernement annoncera les résultats de l’examen de l’approvisionnement en matière de défense :

Ces partenariats sont bons pour les FAC, pour les industries canadiennes de la défense et pour nos alliés

Contexte

Dans la mise à jour de la politique de défense Notre Nord, fort et libre, le gouvernement fort et libre s’est engagé à l’égard d’un certain nombre d’initiatives d’approvisionnement, notamment :

Logement et Cité parlementaire

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Conversion des propriétés fédérales en logements

Objet

La banque de terrains publics du Canada a été lancé en août 2024 pour débloquer des terres publiques pour le logement; des propriétés continuent d'être ajoutées pour répondre aux livrables énoncés dans le budget 2024 afin de soutenir le plan du Canada sur le Logement.

Faits saillants
Messages clés

Si on insiste sur les activités du ministère :

Si on insiste sur l'annonce du 19 novembre 2024 :

Contexte

SPAC est l’administrateur des biens immobiliers du gouvernement fédéral et est responsable de locaux d’une superficie d’environ 6,9 millions de mètres carrés (m²) partout au Canada. Cela comprend les immeubles à bureaux, les immeubles à usage particulier et les autres biens. Les locaux à bureaux représentent une superficie d’environ 6,2 millions de m2. SPAC s’efforce de redimensionner, de moderniser et d’écologiser le portefeuille de locaux à bureaux du gouvernement fédéral, ce qui entraînera l’aliénation des biens qui ne sont plus nécessaires.

Pour soutenir le budget 2024, SPAC :

La SIC est une société d’État fédérale autofinancée qui se spécialise en immobilier, en aménagement et en gestion d’attractions. La SIC a permis la construction de plus de 13 000 nouveaux logements depuis 2016. Elle est maintenant en bonne voie de permettre la construction de plus de 29 200 nouveaux logements au cours des cinq prochaines années. La SIC a établi un nouvel objectif minimum de 20 % de logements abordables pour l’ensemble des projets de son volet résidentiel. En attente de l'approbation du plan d'entreprise du SIC, la nouvelle exigence s’appliquera lorsqu’une exigence municipale minimale en matière de logements abordables est inférieure ou n’existe pas encore.

Optimisation du portefeuille de biens immobiliers de Services publics et Approvisionnement Canada

Objet

SPAC continueront de fournir suffisamment d'espace à bureau pour accueillir les employés de la fonction publique fédérale en milieu de travail.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on pose des questions sur Cotravail GC :

Contexte

SPAC examine fréquemment l'efficacité avec laquelle il utilise les fonds publics lorsqu'il fournit des environnements de travail aux fonctionnaires fédéraux pour offrir des programmes et des services aux Canadiens. Le passage à un environnement de travail hybride et à des postes non attitré par défaut permet une utilisation plus efficace de l'espace de bureau, ce qui n'était pas possible auparavant lorsque les bureaux étaient attribués aux fonctionnaires sur une base individuelle. Permettre aux employés de choisir l'espace de travail qui répond le mieux à leurs besoins, en fonction de leurs tâches à accomplir et de leurs préférences, a entraîné une plus grande flexibilité. Le Budget 2024 propose de fournir 1,1 milliard de dollars sur dix ans, à compter de 2024-2025, à SPAC pour réduire son portefeuille de bureaux jusqu’à 50 pourcent. SPAC réalisera cette réduction en disposant des propriétés excédentaires et en identifiant celles qui présentent un potentiel pour le logement.

Nous travaillons actuellement avec les ministères et organismes fédéraux pour établir leurs plans à long terme en matière de locaux à bureaux afin d’informer nos plans futurs.

Pour compléter les espaces de bureaux, il y a sept (7) sites de Cotravail GC dans les régions à travers le pays : Vancouver, CB; Fort William, ON; Laval, QC; Moncton, NB; Dartmouth, NE; et Charlottetown, IPE. De plus, il y a six (6) sites de Cotravail GC dans la RCN : Kanata; Orléans; Ottawa Sud; Centre-ville d’Ottawa; Centre-ville de Gatineau (Hull); et Gatineau.

Statut de la vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire

Objet

SPAC met en œuvre la vision et le plan à long terme, une stratégie de plusieurs décennies pour restaurer et moderniser la Cité parlementaire.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste au sujet de la rue Wellington :

Si l’on insiste sur les tunnels de la Cité parlementaire :

Contexte

La vision et le plan à long terme (VPLT) appuie l'engagement du mandat de faire progresser les travaux de réhabilitation et de revitalisation des lieux et des édifices d'importance nationale tels que l’édifice du Centre, le nouveau centre d’accueil et le réaménagement de l’îlot 2

Une mise à jour de la vision et du plan à long terme vient d’être achevée et on en demandera l’approbation auprès du Parlement cet automne. La VPLT mise à jour est passée d’une stratégie axée sur des immeubles pris isolément à une approche axée sur un complexe.

Rue Wellington

Des discussions formelles avec la Ville d’Ottawa sur l’avenir de la rue Wellington ont été lancées en avril 2023 et se poursuivent. Une ébauche d'entente, y compris une indemnisation équitable, pour considération par la Ville, a été élaborée conjointement par les représentants de la Ville et les fonctionnaires fédéraux en 2023 pour appuyer le transfert de la rue de la Ville à SPAC. La Ville n'a pas encore répondu à l'offre, mais SPAC demeure ouverte à poursuivre les discussions.

Programme de réhabilitation de l’édifice du Centre

Des travaux sont en cours pour restaurer et moderniser l’édifice du Centre et construire le nouveau Centre d’accueil du Parlement du Canada. Les jalons de développement de la conception à 50 % ont été atteints pour l’édifice du Centre, le Centre d’accueil du Parlement et l’aménagement paysager, avec le développement de la conception à 100 % prévu pour l’automne 2025.

Réaménagement de l’îlot 2

La réhabilitation et la modernisation de l’îlot 2 transformera des édifices patrimoniaux désuets en installations modernes, durables, accessibles et permanentes pour le Parlement. Cela permettra également de vider les édifices clés pour leur restauration.

Tunnels du campus parlementaire

SPAC a lancé le projet de tunnels du campus parlementaire afin d'appuyer le virage en cours vers un campus entièrement modernisé avec des interconnexions entre tous les bâtiments principaux qui permettra la circulation sécuritaire des piétons et des marchandises accrédités dans la Cité parlementaire.

Le projet en est toujours aux premières étapes de la planification. Les coûts antérieurs du projet de réseau de tunnels présentés au Parlement reflétaient les premières estimations approximatives de l'ordre de grandeur. Ces premières estimations pour la construction ont seulement été mises à jour à la suite d'une étude de faisabilité menée en 2024.

Approvisionnement auprès d’entreprises autochtones

Les projets de la Cité parlementaire continuent de collaborer avec des partenaires autochtones pour faire progresser la réconciliation grâce à des possibilités économiques accrues pour les entreprises autochtones. Des plans de participation autochtone ont été mis en œuvre pour les grands projets de la Cité parlementaire, y compris les projets de l’édifice du Centre et de l’îlot 2. Des efforts sont également en cours avec la Nation hôte algonquine Anishinàbe pour communiquer et relier plus efficacement les entreprises autochtones aux possibilités existantes et futures.

Paye

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Le point sur la stabilisation de la paye : Soutien aux employés et investissements

Objet

La présente porte sur les efforts déployés et les progrès réalisés à ce jour pour soutenir les employés et stabiliser l’administration de la paye, ainsi que sur les sommes investies dans le système Phénix.

Remarques
  • Toutes les questions relatives à la santé mentale des fonctionnaires, aux conventions collectives et à l’indemnisation des dommages causés par le système Phénix doivent être adressées à la présidente du Conseil du Trésor
  • Les questions relatives à l’impôt sur le revenu relèvent de l’Agence du revenu du Canada
Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur Dayforce :

Si l’on insiste sur des questions par rapport à l’arriéré :

Si l’on insiste sur des questions relatives au tableau de bord renouvelé :

Si l’on insiste sur la mise en œuvre des conventions collectives de 2022 :

Si l’on insiste sur le soutien offert aux employés :

Si l’on insiste sur les mesures précises qui ont été prises :

Contexte
Stabiliser l’administration de la paye
Initiative de ressources humaines et de paye de prochaine génération

En novembre 2023, l’équipe de l’Initiative de ressources humaines et de paye de prochaine génération (ProGen RH et paye), qui relevait auparavant de de Services partagés Canada, a officiellement rejoint SPAC.

Le mandat de cette initiative était d’évaluer la viabilité de l’adoption d’une solution « logiciel en tant que service » (SaaS) commerciale intégrée pour les ressources humaines et la paye, compte tenu de la complexité des exigences du gouvernement du Canada en matière de ressources humaines et de paye.

Après avoir été mise à l’essai dans des ministères pilotes dans le cadre de la phase 1, la solution Dayforce a été jugée techniquement viable pour fournir des services de ressources humaines et de paye au gouvernement du Canada. La stratégie globale s’appuiera sur les résultats et les conclusions des essais pour poursuivre la conception, la planification, les essais et la validation de l’évolutivité de cette solution. Ces activités sont nécessaires pour fournir au gouvernement du Canada une recommandation fondée sur des données probantes concernant l’avenir des ressources humaines et de la paye. Une recommandation finale sur la voie à suivre pour les payes et les RH est attendue au printemps 2025.

Mise en œuvre des conventions collectives de 2018 et de 2022

Le cycle 2018 de mise en œuvre des conventions collectives comprend les conventions signées entre 2018 et 2023, et est presque terminé. À ce jour, les rajustements salariaux et les paiements rétroactifs découlant de la mise en œuvre des conventions collectives de 2018 ont été effectués pour 147 conventions collectives du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et d’employeurs distincts au moyen du processus automatisé. Cela représente 2 milliards de dollars en paiements versés aux employés (en date de avril 2023).

La mise en œuvre des conventions collectives de 2022 a commencé en 2022 et, au cours de l’été 2023, le gouvernement du Canada a commencé à traiter la première vague de conventions signées dans le cadre des récentes négociations collectives pour les principaux groupes. En date du 7 octobre, les nouveaux taux de rémunération ont été mis à jour dans le système de paye pour environ 344,000 employés.

Pour la mise en œuvre des conventions collectives de 2022, comme pour celle de 2018, nous nous attendons à ce qu’une intervention manuelle soit nécessaire pour au moins un mouvement de paye pour une moyenne d’environ 10 % des employés globalement. Les résultats de chaque processus de paiement rétroactif devraient varier en fonction d’une combinaison de plusieurs facteurs, y compris la complexité de la convention. Nous sommes en bonne voie d’achever la mise en œuvre des conventions collectives de 2022 dans les délais négociés.

MaPayeGC

MaPayeGC est une application Web mise au point par SPAC pour aider à rétablir la confiance des fonctionnaires fédéraux dans l’intégrité de leur paye. Cette application leur procure une présentation centralisée et simplifiée de leur paye et de leurs avantages sociaux. Elle leur permet de déceler plus tôt les problèmes de paye et de mieux suivre leurs cas actifs.

En juillet 2023, nous avons mis en place l’accès externe à MaPayeGC, qui permet aux employés inactifs, aux anciens employés et aux employés qui n’ont pas accès au réseau du GC (c.-à-d. au libre-service de Phénix ou aux AWR) d’accéder en toute sécurité à leurs renseignements sur la paye et les avantages sociaux.

Transparence intégrée

Nous avons récemment mis en œuvre une approche de transparence intégrée afin de mieux mobiliser et appuyer les besoins d’information des fonctionnaires actuels et anciens. Cette approche comprend la page Facebook intitulée Paye et avantages sociaux des employés du GC et le rapport d’étape trimestriel.

En avril 2024, nous avons mis en œuvre une nouvelle page Facebook intitulée Paye et avantages sociaux des employés du GC, qui fournit des renseignements exacts et opportuns sur la paye et les avantages sociaux ainsi que des mises à jour aux employés du gouvernement du Canada. Cette page nous permet un autre moyen de communiquer directement avec les fonctionnaires actuels et anciens, en plus de mieux répondre à leurs questions concernant leur paye et leurs avantages sociaux.

En juillet 2024, nous avons publié le premier rapport d’étape trimestriel externe, qui fait le point sur notre Stratégie intégrée en matière de ressources humaines et de paye. Ce rapport décrit la façon dont nous nous améliorons et dont nous relevons les défis liés au système de paye actuel et à nos activités. Il met également en lumière nos efforts afin d’explorer une nouvelle solution moderne en matière de RH et de paye pour les employés du gouvernement du Canada. Le deuxième rapport d’étape trimestriel externe a été publié en octobre 2024.

Traitement des mouvements de paye

Objet

La présente note porte sur les efforts déployés et les progrès réalisés pour stabiliser l’administration de la paye, gérer les mouvements de paye entrants et réduire de façon continue l’arriéré.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur l’augmentation de l’arriéré :

Contexte
File d’attente et arriéré

Depuis janvier 2018, le Centre des services de paye de SPAC a fait d’importants progrès dans la réduction globale de la file d’attente et de l’arriéré des mouvements de paye. Malgré les améliorations de la productivité, les niveaux élevés de demandes entrantes ont dépassé la capacité de traitement de la paye, ce qui a entraîné une augmentation de la file d’attente ainsi que de l’arriéré des cas qui datent d’un an ou plus.

Le nombre de nouveaux cas et la charge de travail du Centre des services de paye ont augmenté. Pour l’année civile 2023, le nombre de nouveaux cas s’est élevé environ de 1,69 million, dépassant le nombre de 2019 de 45, celui de 2020 de 60 %, celui de 2021 de 38 %, et celui de 2022 de 15 %.

SPAC continue de faire des progrès dans les anciens cas, mais la progression a ralenti en raison de la hausse du nombre de nouveaux cas et, par conséquent, du volume de travail global. Ces mouvements en suspens, c.-à-d. les nouveaux cas et l’arriéré, ne sont pas des erreurs; il s’agit d’activités normales d’administration de la paye que nous effectuons pour soutenir notre clientèle.

Le nombre de mouvements traités chaque mois varie en fonction de plusieurs facteurs, comme la complexité des cas et la mise en œuvre des conventions collectives. Les nouveaux cas présentent également des tendances saisonnières, avec des sommets à la fin de l’année civile, à la fin de l’exercice financier et à la fin de l’été, ce qui marque la fin de nombreux contrats d’étudiants et de travailleurs occasionnels.

En 2023, le Centre des services de paye a traité 281 000 transactions de plus qu’en 2022. Le nombre de nouveaux cas entrants pour la même période a lui aussi augmenté (de 220 000), atténuant l’impact de l’augmentation de la productivité. La croissance du nombre de nouveaux cas est due à l’augmentation de la population des ministères clients du Centre des services de paye ainsi qu’aux changements dans les tendances concernant le nombre de nouveaux cas par personne. Le nombre de nouveaux cas par personne est maintenant plus élevé qu’il ne l’était en 2019, ayant pleinement rebondi après le creux qui a commencé en mars 2020.

Par ailleurs, de nouvelles difficultés entravent l’élimination des mouvements en suspens et nuisent à la capacité à suivre le rythme des nouveaux cas depuis mars 2021. Parmi ces difficultés, mentionnons la grande complexité des mouvements qui demeurent dans l’arriéré, l’évolution du comportement des employés et de l’entreprise, comme l’augmentation des activités des RH et le déplacement des employés, ainsi que les priorités liées aux politiques de ressources humaines et aux priorités opérationnelles à l’échelle du gouvernement qui ont contribué à alourdir la charge de travail. Parmi les exemples, mentionnons la conversion de la classification, la mise en œuvre de la politique de vaccination obligatoire et le traitement connexe des congés non payés, le paiement des vacances et des congés compensatoires, et d’autres, y compris le traitement des congés non payés pendant la période de grève en 2023.

Autre

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Santé, sécurité et capacité en interprétation du Bureau de la traduction

Objet

Le Bureau de la traduction joue un rôle crucial dans la démocratie canadienne et les services d'interprétation sont essentiels. Sa capacité d’offrir des services d’interprétation au Parlement a été compromise depuis quelques années par la pénurie mondiale d’interprètes et des incidents de santé et sécurité liés à la qualité du son parmi les interprètes. Le Bureau de la traduction a mis en œuvre plusieurs mesures afin de renforcer sa capacité d’interprétation et de protéger les interprètes.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les mesures de protection acoustique :

Si l’on insiste à propos de la modification du contrat des interprètes :

Si l’on insiste à propos de la capacité :

Si l’on insiste à propos des bourses universitaires en interprétation :

Si l’on insiste à propos des heures d'interprétation :

Si l’on insiste à propos du projet pilote pour l'accréditation générale des interprètes :

Contexte
Instructions et mesures de protection acoustique

En février 2023, le Bureau de la traduction a reçu deux instructions du Programme du travail d’Emploi et Développement social Canada. Le Bureau de la traduction a collaboré avec la Chambre et le Sénat pour se conformer aux instructions et le dossier a été clos. À la suite d’un cas d’effet Larsen ayant touché des interprètes le 8 avril 2024, le Bureau de la traduction a reçu le 25 avril 2024 une nouvelle instruction lui ordonnant de mieux protéger les interprètes de l’exposition à un effet Larsen. Des mesures ont pu être mises en place rapidement pour répondre à cette instruction. Le 26 avril 2024, le Programme du travail a accepté ces mesures, qui ont été ajoutées au plan d’améliorations continues existant du Bureau de la traduction.

Le Bureau de la traduction poursuit ses discussions avec ses partenaires et l’enquêtrice du Programme du travail afin de réduire au minimum les risques à la santé et la sécurité des interprètes, recherche de nouvelles technologies pouvant réduire les risques d’effets Larsen et effectue des rappels réguliers sur les mesures de prévention et les protocoles en vigueur. Le Bureau de la traduction a mis sur pied une équipe qui, au cours de l’été, a instauré des mesures plus permanentes en vue de la rentrée parlementaire à l’automne. L’enquêtrice a accepté verbalement toutes les mesures mises en place par le Bureau de la traduction.

Projet pilote avec l’Administration de la Chambre des communes

Le Bureau de la traduction participe à un projet pilote développé par l’Administration de la Chambre des communes pour assurer l’interprétation par des interprètes situés hors de la cité parlementaire, ce qui lui permet de faire appel à des pigistes à l’extérieur de la RCN pour mieux répondre aux besoins du Parlement.

Projet pilote pour l’accréditation générale des interprètes

En réponse aux demandes des parlementaires pour accroître la capacité en interprétation, le Bureau de la traduction a élaboré un projet pilote pour l’accréditation générale des interprètes, applicable uniquement aux conférences du gouvernement du Canada (pas aux services fournis au Parlement). Pour soutenir ce projet pilote, le Bureau a élaboré un document de travail préliminaire pour encadrer le projet pilote, ainsi qu’un guide et des outils aux encadreurs. Ce document de travail préliminaire évoluera et sera révisé à la suite de la rétroaction obtenue tout au long de la première cohorte du projet pilote, qui n’a pas encore été lancée.

Une accréditation de niveau d’entrée serait accordée aux interprètes de langues officielles indépendants qui ont démontré clairement les compétences nécessaires pour travailler sur des événements généraux, mais qui ne sont pas assez autonomes pour être affectés à des missions complexes ou médiatisées. L’objectif est de fournir à ces interprètes les ressources et les opportunités dont ils ont besoin pour acquérir de l’expérience et éventuellement se qualifier pour une accréditation complète. Les interprètes indépendants participant au projet pilote bénéficieraient d’un plan d’accompagnement pour se perfectionner. Ils seraient également encouragés à passer l’examen d’accréditation. Ils feraient l’objet d’une évaluation de la qualité. Ils seraient jumelés à des interprètes expérimentés qui leur donneraient des conseils constructifs et seraient prêts à intervenir.

Modification du contrat des interprètes

Le Bureau de la traduction fait affaire avec des pigistes pour environ la moitié de sa demande en interprétation en langues officielles. Bien qu’il utilise parfois des contrats ponctuels pour ce faire, il a surtout recours à des contrats ouverts, les plus récents ayant été octroyés en juin 2023 et arrivés à échéance en juin 2024. Le Bureau de la traduction s’est prévalu de l’année d’option en effectuant une modification visant à clarifier la clause touchant le temps pour les tests de son et de non-interprétation ainsi que la période de grâce pour d’assurer que le Canada reçoive 4 heures de temps (ou 6 pour quelques contrats) d’interprétation.

Plusieurs interprètes pigistes et l’Association internationale des interprètes de conférence du Canada (AIIC) ont réagi négativement à la modification du contrat. En réponse à cette situation, le 23 juillet 2024, SPAC a envoyé une lettre à l’AIIC et à tous les fournisseurs les informant que SPAC considère que le courriel du 28 mai 2024 adressé aux interprètes pigistes a exercé l'option de prolongation du contrat, que tous les contrats sont toujours valides, que les pigistes auront le choix de refuser le renouvellement de leur contrat ou de le renouveler avec les mêmes clauses que l'année dernière. Le Bureau de la traduction et le secteur de l’approvisionnement travailleront à préparer un nouvel appel d’offre, comprenant une consultation de l’industrie dont les interprètes pigistes.

Heures d’interprétation

Depuis la pandémie, les interprètes permanents ont un régime de travail réduit de 6 heures d’interprétation à 4 heures d’interprétation. Depuis février 2024, les interprètes permanents effectuent des tâches de traduction pour combler la journée complète de travail, tel que stipulé dans la convention collective signée en 2023. Le Bureau de la traduction attend la phase 2 du rapport d’audiologie de l’Université d’Ottawa à l’automne 2024.

Bourses universitaires en interprétation

Dans le Budget de 2024, afin de former la prochaine génération d’interprètes en langues officielles, le gouvernement propose de verser 1,1 million de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et 0,2 million par la suite, à SPAC afin d’établir un programme de bourses d’études. Le financement proviendra de ressources existantes du Ministère. Le Bureau de la traduction travaille de concert avec Patrimoine canadien afin que les premières bourses puissent être octroyées en décembre, en prévision de l’inscription à la session d’hiver 2025.

Transport dans la région de la capitale nationale

Objet

SPAC s'est engagé à entretenir, renouveler et accroître son infrastructure interprovinciale dans la RCN afin de faire face à l'augmentation et à l'évolution des tendances de la circulation et de répondre aux priorités des citoyens en offrant une meilleure qualité et davantage de points de passage pour la mobilité active, transport public et le transport véhiculaire.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur le besoin d’un pont supplémentaire dans la RCN :

Si l’on insiste sur le remplacement du pont Alexandra :

Si l’on insiste sur le Plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux :

Si l’on insiste sur le tramway de Gatineau :

Contexte

Il y a cinq liens autoroutiers interprovinciaux fédéraux dans la RCN. SPAC gère et exploite le pont Alexandra (construit en 1901), la traverse des Chaudières (formée du pont Union, construit en premier en 1919, étant le plus ancien des 8 structures qui constituent ensemble la traversée) et le pont Macdonald-Cartier (construit en 1965). La CCN gère et exploite le pont Champlain (construit en 1928) et le pont du Portage (construit en 1973).

Des études sur les transports menées au cours des dix dernières années ont montré de façon constante que les cinq ponts et les voies de raccordement actuels sont utilisés au maximum de leur capacité aux heures de pointe du matin et du soir (trafic quotidien moyen pour l’ensemble des ponts : 187 000 véhicules par jour et 9 000 utilisateurs de transports actifs comme le vélo et la marche).

Ces ponts vieillissent et ont été construits à une époque où la RCN avait une population beaucoup moins importante, moins de navetteurs interprovinciaux et beaucoup moins de congestion routière due au trafic de camions. SPAC continue le travail visant à augmenter la capacité de passage, à résoudre le problème du trafic interprovincial de camions et à répondre aux priorités des citoyens, qui souhaitent des réseaux piétonniers et cyclistes plus nombreux et de meilleure qualité.

Les comptages de circulation de 2023 montrent que le nombre de véhicules empruntant les ponts représente environ 90 % des volumes d'avant la pandémie. Les problèmes de circulation des camions au centre-ville d’Ottawa continuent de persister. La fermeture du pont Alexandra à la circulation pour réparations (et pour son éventuel remplacement) oblige les quatre autres ponts à assumer un trafic supplémentaire et ont atteint ou sont près d’atteindre leurs volumes d'avant la pandémie. Le nombre de piétons a atteint un nouveau sommet, près de 10 000 par jour. Le nombre de cyclistes n’est pas encore revenu à ce qu’il était avant la pandémie. Une capacité supplémentaire est nécessaire pour atténuer ces problèmes.

Depuis des années, le besoin d'un nouveau point de passage dans la RCN se fait sentir. SPAC et la CCN travaillent en étroite collaboration pour coordonner la collecte de nouveaux renseignements qui permettront au gouvernement du Canada d'évaluer les options qui s’offrent à lui quant à un nouveau passage dans la RCN.

Le Plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux élaboré par la CCN et approuvé par son conseil d'administration en 2022 a confirmé la vision de la région. La mise en œuvre et la mise à jour du Plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux tiendront compte de l'impact du modèle de travail hybride sur les besoins aux heures de pointe en raison des changements dans les habitudes de déplacement et éclaireront la configuration du point de passage supplémentaire, le besoin d’améliorer le transport public interprovincial et le remplacement du pont Alexandra.

Le pont Alexandra a atteint la fin de sa durée de vie et doit être remplacé. Le temps, l'exposition aux éléments naturels et au sel, ainsi que l'utilisation continue du pont, ont eu des conséquences néfastes. Malgré nos efforts pour maintenir le pont, les études et les évaluations démontrent que le pont s’est détérioré progressivement au cours des dernières années.

Contrats octroyés à McKinsey & Company

Objet

L’attention des médias et du Parlement s’est récemment portée sur les contrats octroyés à McKinsey & Company.

Remarque
  • Toutes les questions liées aux travaux de McKinsey sur l’automatisation robotisée des processus et les services d’accélération font l’objet d’une note distincte pour la période de questions (Phénix – IBM et stabilisation de la paye)
Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur l’examen des contrats avec McKinsey & Company :

Si l’on insiste sur les allégations de fraude fiscale et d’actions à l’étranger auxquelles McKinsey a été confronté :

Contexte

SPAC a attribué 24 contrats à McKinsey & Company entre 2011 et 2023. Ces contrats ont été examinés par les services d'audit interne de SPAC, par le Bureau de l'ombud de l'approvisionnement et par le Bureau de la vérificatrice générale.

L’audit interne a permis de déterminer que, de façon générale, l'intégrité du processus d'approvisionnement avait été préservée, et que le Code de valeurs et d'éthique du secteur public, la Directive sur les conflits d'intérêts, ainsi que les instruments et les procédures des politiques d'approvisionnement applicables avaient été respectés. Plus particulièrement, l'audit n'a révélé aucun cas de non-conformité quant à de possibles conflits d'intérêts impliquant des fonctionnaires ou des titulaires de charges publiques, actuels ou anciens, ou impliquant McKinsey & Company. Il a cependant été noté que certains aspects de la gestion des dossiers et de l'administration des contrats pourraient être améliorés.

SPAC a accepté toutes les recommandations découlant de cet audit et a établi un plan d'action de la direction. De plus, le ministère a examiné toutes les offres à commandes principales et nationales pour des services d'analyse comparative de données, et a déterminé que ces outils seront remplacés par une méthode d'approvisionnement qui assurera un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent.

L'offre à commandes de McKinsey & Company a pris fin en février 2023, comme il était prévu, et toutes les autres offres à commandes pour des services d'analyse comparative sont venues à échéance entre février et juin 2024.

Dix ministères ayant attribué des contrats à McKinsey & Company ont mobilisé l'attention du Secrétariat du Conseil du Trésor et de vérificateurs, y compris ceux du BVG et du BOA. SPAC a géré l’approvisionnement de services professionnels variés tels des conseils stratégiques, de l’expertise spécialisée, des services d'analyse comparative et des services d'élaboration de stratégies de transformation pour sept de ces ministères.

Impartition des services professionnels

Objet

Les médias s’intéressent aux dépenses du gouvernement fédéral en services professionnels.

Faits saillants
Messages clés

En tant que fournisseur de services communs, SPAC fournit des outils d’approvisionnement pour aider les autres ministères à avancer les objectifs de leurs politiques et programmes

Si l’on insiste sur l’augmentation des dépenses pour les services professionnels :

Si l’on insiste sur la sous-traitance :

Si l’on insiste sur la majoration des coûts (commission) payée aux fournisseurs par le biais de la sous-traitance :

Contexte

Les rapports d'audit préparés par le BOA et par le BVG ont été déposés le 29 janvier 2024 et le 12 février 2024, respectivement. Les rapports mettent en évidence de sérieuses préoccupations concernant la gestion de projet et proposent des recommandations en matière d'approvisionnement, en particulier en ce qui concerne les services professionnels.

À la lumière des conclusions des audits, SPAC a pris des mesures immédiates pour renforcer les contrôles existants relatifs à l'administration des contrats de services professionnels. Le 28 novembre 2023, les autres ministères et organismes gouvernementaux ont été informés des nouvelles mesures, celles-ci introduisant un ensemble commun de principes et de procédures obligatoires que les clients doivent respecter pour utiliser les instruments de passation de marchés de services professionnels de SPAC.

Ces changements s'alignent étroitement avec les recommandations des audits du BVG et du BOA et font partie intégrante des plans d'action de la direction que SPAC s'est engagé à mettre en œuvre.

Le 5 octobre 2023, la présidente du Conseil du Trésor du Canada a publié des orientations sur l’utilisation des contrats de services professionnels. Le Guide du gestionnaire : principales considérations pour l'approvisionnement en services professionnels aidera les gestionnaires à déterminer quand il convient de d’octroyer un contrat de services professionnels et quand il convient d’utiliser des ressources internes. Le guide présente également des considérations pratiques à l’intention des gestionnaires pour structurer les contrats de manière à ce qu’ils offrent la meilleure valeur possible, qu’ils puissent être gérés efficacement et qu’ils soient pleinement conformes aux exigences de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement du Conseil du Trésor, qui a également été mise à jour, en juin 2024, pour intégrer en tant que procédures obligatoires des éléments du Guide. Les nouvelles procédures obligatoires pour les propriétaires fonctionnels lors de l’approvisionnement en services professionnels visent à établir un équilibre concernant le renforcement des responsabilités des propriétaires fonctionnels sans créer d’obstacles injustifiés à la prestation de programmes et de services aux Canadiens.

Approvisionnement avec Dalian et Coradix

Objet

Relation d’approvisionnement de SPAC avec Dalian et Coradix.

Faits saillants
Messages clés
Contexte

Le 11 novembre 2024, le Globe and Mail a rapporté que Coradix avait intenté une poursuite contre le gouvernement du Canada, réclamant 64 millions de dollars en dommages-intérêts, selon les dossiers de la Cour fédérale. Le reportage des médias indiquait également qu’au moment de sa suspension, Coradix avait 81 contrats fédéraux et que tous avaient été résiliés ou suspendus en quelques semaines.

Acquisition du pont de Québec par le gouvernement du Canada

Objet

Le 12 novembre 2024, le gouvernement du Canada a confirmé qu’il redevient propriétaire du pont de Québec suite à une entente conclu avec la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN).

Faits saillants
Messages clés
Contexte

Le pont de Québec est géré par le CN depuis sa construction en 1920. Le CN, initialement une société de la Couronne, est devenu une organisation privée en 1995. Le CN a acquis le pont de Québec avec les responsabilités environnementales afférentes au moment de ce changement de statut corporatif. Des enjeux liés à la détérioration du pont et à son entretien par le CN font l’objet de discussions entre les gouvernements municipaux, provinciaux, fédéraux et le CN depuis plusieurs années. SPAC, à titre de fournisseur de service optionnel, a offert à Logement, Infrastructures et Collectivités Canada (LICC) des services conseils en transaction immobilière, en arpentage et à la réalisation des étapes de diligence raisonnable.

La société d'État fédérale Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée aura le mandat de gestion du pont de Québec à titre de propriétaire. L'organisation, qui doit rendre des comptes au Parlement par le biais de Logement, Infrastructure et Collectivités Canada, exploite déjà les ponts Jacques-Cartier et Honoré-Mercier et sera responsable de l’entretien et de la restauration du pont

Le CN demeure responsable du corridor ferroviaire. Le Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) conserve la responsabilité du tablier routier et de la piste cyclable

SPAC, à titre de fournisseur de service optionnel, a offert à LICC des services conseils en transaction immobilière, en arpentage et à la réalisation des étapes de diligence raisonnable

Modernisation du poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle au Québec

Objet

SPAC a été mandaté par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) afin de moderniser les installations frontalières situées à Saint-Bernard-de-Lacolle. Pour ce faire, SPAC a mis en place deux contrats majeurs pour des services d’architecture et génie et pour des services de gérance de construction à la suite de processus concurrentiels.

Faits saillants
Messages clés
Contexte

Le poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle au Québec, constitué de plusieurs bâtiments construits entre 1951 et 2016, est le point d’entrée pour le plus grand nombre de voyageurs et de transports commerciaux au Canada. Au cours des dernières années, ce poste frontalier a connu une augmentation du nombre de demandeurs d’immigration, ce qui a occasionné une utilisation plus importante que prévu des infrastructures existantes et une fragmentation des services dans les différents bâtiments répartis sur le site. Par conséquent, certaines de ces infrastructures arrivent à la fin de leur durée de vie utile ou nécessitent des mises à niveau importantes. Ce projet s’insère dans un programme national de réfection de postes frontaliers de l’ASFC.

Sociétés de la couronne

Dans cette section

Stabilité financière de la Société canadienne des postes

Objet

Postes Canada est confrontée a des défis financiers en raison de la baisse continue des volumes de la poste-lettre et du besoin d’opérer dans le marché de plus en plus concurrentiel des colis.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur les spécificités de la situation financière :

Si l’on insiste sur l’augmentation des tarifs postaux :

Contexte

La concurrence exacerbée du marché de la livraison des colis du cybercommerce a continué de peser sur les produits du secteur Colis aux premiers et deuxièmes trimestres de 2024. Les volumes du secteur Courrier transactionnel ont continué de diminuer, tandis que les produits et les volumes du secteur Marketing direct ont augmenté.

Postes Canada a enregistré une perte avant impôt de 315 millions de dollars au troisième trimestre 2024, en hausse de 25 millions de dollars par rapport au troisième trimestre 2023. Pour les neuf premiers mois de 2024, les pertes totalisent 345 millions de dollars, une amélioration par rapport aux 651 millions de dollars de 2023, grâce aux revenus tirés de la cession du Groupe SCI Inc. et d'Innovapost Inc. Malgré cela, 2024 marquera sa septième perte annuelle consécutive.

Colis

Au troisième trimestre de 2024, les revenus du secteur Colis ont diminué de 46 millions de dollars, soit 5,8 %, les volumes ayant baissé de 6 millions de pièces, soit 9,6 %, par rapport au troisième trimestre de 2023. L'augmentation de la concurrence, y compris les consolidateurs commerciaux et la réduction des surcharges de carburant, a eu un impact sur les résultats. Depuis le début de l'année, les recettes ont chuté de 133 millions de dollars, soit 5,5 %, avec des volumes en baisse de 12 millions de pièces, soit 6,0 %, par rapport à l'année précédente.

Courrier transactionnel

Au troisième trimestre, les revenus du secteur d’activité Courrier transactionnel ont augmenté de 7 millions de dollars, soit 1,3 %, malgré une baisse de volume de 6,6 % (33 millions de pièces), favorisée par une augmentation des tarifs d'affranchissement le 6 mai 2024. Depuis le début de l'année, les recettes sont restées stables, tandis que les volumes ont baissé de 3,7 % (63 millions de pièces) par rapport à 2023.

Marketing direct

Au troisième trimestre, les revenus du secteur Marketing direct ont augmenté de 21 millions de dollars, soit 9 %, avec une augmentation de 22,1 % du volume. Depuis le début de l'année, les revenus ont augmenté de 63 millions de dollars, soit 9,1 %, avec un gain de volume de 19,7 %, grâce aux nouvelles affaires et à l'augmentation des ventes du service Courrier de quartier de Postes CanadaMC ont bien que l'incertitude économique et les alternatives de marketing numérique aient freiné les ventes d'autres produits.

Groupe d’entreprises

Le Groupe d’entreprises de Postes Canada a enregistré une perte avant impôt de 252 millions de dollars au troisième trimestre de 2024, en hausse par rapport aux 217 millions de dollars de l'année précédente. Investissements Purolator Ltée (Purolator) a enregistré un bénéfice avant impôt de 62 millions de dollars, en baisse par rapport aux 68 millions de dollars au troisième trimestre de 2023.

Pour les neuf premiers mois de 2024, le Groupe a inscrit une perte avant impôt de 281 millions de dollars, une amélioration par rapport aux 442 millions de dollars de la même période en 2023, grâce au produit de la vente du Groupe SCI Inc. et d’Innovapost Inc. Le bénéfice avant impôt de Purolator pour la période de neuf mois a diminué, passant de 201 millions de dollars en 2023 à 182 millions de dollars.

En janvier 2024, Postes Canada et Purolator ont vendu la totalité de leurs actions dans Groupe SCI Inc. et d’Innovapost Inc. dans le cadre d’une transformation stratégique visant a moderniser le service postal et à se recentrer sur son mandat principal.

Négociations collectives à Postes Canada

Objet

Les deux conventions collectives entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont expiré le 31 décembre 2023 (Factrices et facteurs ruraux et suburbains) et le 31 janvier 2024 (exploitation postale urbaine).

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur la Législation sur le retour au travail :

Si l’on insiste sur les mises à pied :

Si l’on insiste sur les chèques émis par le receveur général :

Contexte

Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) négocient depuis novembre 2023 pour conclure de nouvelles conventions collectives.

Postes Canada a proposé des augmentations de salaire (11,5 % sur quatre ans), a ajouté des congés payés et a préservé les pensions et les emplois des employés. Les plans prévoient la livraison de colis sept jours sur sept et des prix compétitifs.

Pendant la grève nationale, aucun courrier ou colis ne sera traité ou distribué, certains bureaux de poste fermeront et les garanties de service seront affectées. Les envois du réseau seront sécurisés et distribués selon le principe du « premier arrivé, premier sorti » dès la reprise des activités, mais des retards sont à prévoir même après la fin de la grève.

La Séparation du tri et de la livraison

La séparation du tri et de la livraison (SSD), un point clé dans les négociations du STTP, est un modèle de livraison introduit par Postes Canada en 2017. Il sépare le tri du courrier de la livraison, certains employés triant le courrier pour plusieurs itinéraires et d'autres se concentrant uniquement sur la livraison. Maintenant utilisé dans plus de 70 installations à l'échelle nationale, le SSD n'a pas affecté la livraison aux clients ni causé de pertes d'emploi. Les employés sont encouragés à faire part de leurs commentaires au niveau local afin de répondre à toute préoccupation.

Service postal rural

Objet

Dans le passé, des questions ont été soulevées relativement au niveau de service postal dans les collectivités rurales et au moratoire sur les fermetures de bureaux de poste ruraux. Le 6 février 2024 Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires a adopté une motion visant à étudier le déclin des services postaux ruraux.

Messages clés

Si l’on insiste le service postal :

Si l’on insiste sur les livraisons et les retours :

Contexte

Les opérations de Postes Canada sont financées par les revenus générés par la vente de ses produits et services, et non par l'argent des contribuables.

Services à la collectivité et moratoire rural

En 1994, le gouvernement a imposé un moratoire à durée indéterminée sur la fermeture de bureaux de poste ruraux en annonçant qu’aucun bureau de poste situé en milieu rural ou dans une petite ville ne fermerait ses portes ou ne serait converti en comptoir concessionnaire.

En 1999, le gouvernement a confirmé le maintien du moratoire, et en 2009, il a établi le Protocole du service postal canadien. Ce protocole reflète l’engagement du gouvernement en ce qui concerne la prestation d’un service postal universel, efficace et économiquement viable pour tous les Canadiens des régions rurales et urbaines. Postes Canada continue de respecter toutes nos obligations en vertu du Protocole du service postal canadien. On veille à ce que les services postaux continuent d’être universels, abordables et fiables. Postes Canada dessert les 17,2 millions d’adresses résidentielles et commerciales au Canada, y compris dans les régions rurales et éloignées. Postes Canada assure la livraison cinq jours par semaine tout en maintenant un très grand réseau de bureaux de poste.

Cependant, on reconnaît, selon le Protocole, que des situations ayant des répercussions sur l’exploitation de certains petits bureaux de poste peuvent malheureusement survenir, que ces derniers soient exploités par la Société ou qu’ils soient privés. Les départs à la retraite, les maladies, les décès, les incendies, les expirations de baux ou la vente d’entreprises sont des choses qui arrivent et qui peuvent inévitablement affecter le service dans les petits bureaux de poste ruraux. Postes Canada suit un procédé d’évaluation et de consultation pour gérer ces changements dans les collectivités rurales.

La priorité de Postes Canada est de poursuivre sans interruption le service postal local pendant qu’elle envisage des solutions visant à répondre aux besoins postaux courants dans la collectivité. Dans certains cas, des dispositions d’urgence temporaires sont mises en place pour que la livraison du courrier ne soit pas interrompue. Si c’est un concessionnaire qui exploite le bureau de poste touché, Postes Canada tâche de le remplacer.

Postes Canada entreprend immédiatement de doter le bureau de poste de la Société dans les cas suivants :

Postes Canada consulte les représentants élus des collectivités dans les cas suivants :

Les décisions sont prises au cas par cas, et l’approche consiste à trouver des solutions qui sont satisfaisantes pour la collectivité en offrant le service requis de façon pratique et en tenant toujours compte des besoins de la collectivité. Tous les députés et les représentants municipaux concernés sont informés de situations affectant un bureau de poste. En 2022, il y a eu 135 événements risquant de perturber l’exploitation continue de bureaux de poste ruraux. Dans 77 % des cas, les services de vente au détail ont été maintenus dans la même collectivité. Dans les 23 % de cas restants, le problème a été résolu au moyen de services fournis dans des villes à proximité.

Réfection des actifs de la Commission de la capitale nationale

Objet

Le rapport Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille – 2021 a été diffusé par la CCN en 2021 et a identifié la nécessité d’une injection de 175 millions de dollars sur 10 ans pour combler le déficit d’entretien différé des six résidences officielles.

Faits saillants
Messages clés

Si l’on insiste sur le rapport sur l’état des actifs du portefeuille de la CCN :

Si l’on insiste sur le 24 de la promenade Sussex :

Si l’on insiste sur le Lac Mousseau :

Si l’on insiste sur Stornoway :

Si l’on insiste sur Rideau Hall :

Contexte

En 2017, la CCN a commandé des rapports approfondis sur l’état des bâtiments les plus grands et les plus complexes du portefeuille des résidences officielles. Ces rapports, rendus publics en 2018, ont révélé que 58 % des actifs du portefeuille des résidences officielles étaient considérés comme étant dans un état « faible » à « critique », dont la moitié des résidences principales. Cette analyse a été refaite en 2021 en utilisant la même méthodologie. Les résultats sont présentés dans le rapport Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille – 2021, qui détaille l’état actuel des six résidences officielles et de leurs dépendances sous la gouverne de la CCN. Les derniers résultats confirment que l’état général du portefeuille continue de se détériorer, puisque seulement 24 % des actifs considérés sont en « bon » état, comparativement à 34 % en 2018. Le rapport a été présenté au conseil d’administration de la CCN le 23 juin 2021 et publié sur le site Web de la CCN.

Le rapport souligne le manque de financement nécessaire pour restaurer et entretenir les édifices patrimoniaux de ce portefeuille d’actifs. Depuis le rapport de 2018, la CCN a investi environ 26 millions de dollars en immobilisations dans des travaux de réhabilitation. Malgré ces investissements, le coût du déficit d’entretien différé du portefeuille a augmenté et on estime maintenant qu’une injection de 17,5 millions de dollars par an, sur 10 ans, soit un total de 175 millions de dollars, est nécessaire pour combler le déficit d’entretien différé. En plus de cette somme, le rapport identifie un besoin de 26,1 millions de dollars en financement annuel pour couvrir les coûts permanents d’entretien, de réparation et de rénovation.

Services partagés Canada

Dans cette section

Aperçu du Budget supplémentaires des dépenses (B) 2024 à 2025 de Services partagés Canada

SPC demande une augmentation nette de 52,0 millions de dollars par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B), augmentant ainsi son financement disponible de 2,64 milliards de dollars à 2,69 milliards de dollars après déduction des recettes.

Éléments demandés dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2024-2025 (Montants en millions de dollars)
Nouveau financement
Fonds destinés au coût des services de technologie de l’information (TI) de base 41,1 $
Fonds destinés à la présidence du Sommet du G7 de 2025 au Canada (budget fédéral de 2024) 11,5 $
Total nouveau financement 52,6 $
Transferts
À partir d’autres organisations
De Statistique Canada (StatCan) à SPC pour les opérations de l’infrastructure infonuagique de StatCan 4,7 $
Du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) à diverses organisations pour appuyer les projets qui permettront
de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités du gouvernement fédéral
0,05 $
Vers d’autres organisations
À Affaires mondiales Canada (AMC) pour le transfert du soutien des ordinateurs du bureau Microsoft (0,1 $)
À la Commission de la fonction publique (CFP) pour le Système de ressourcement de la fonction publique (0,2 $)
À l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour l'équipement d'impression en bloc (2,2 $)
Au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) pour appuyer l'exploitation du programme de communications sécurisées pour les dirigeants nationaux (3,1 $)
Total transferts (0,9 $)
Autres ajustements
Crédits législatifs
Régime d’avantages sociaux des employés (RASE) 0,3 $
Total autres ajustements 0,3 $
Totale augmentation nette 52,0 $

Nouveau financement : Augmentation de 52,6 millions de dollars

(A) Fonds destinés au coût des services de TI de base

41 064 936 $

Objet

Un financement de 41,1 millions de dollars appuiera l’intégration de nouveaux équivalents temps plein (ETP) pour la prestation de services de TI de base , notamment des services de réseau standardisés, l’achat de logiciels et de matériel pour les appareils de technologie en milieu de travail et la prestation de services numériques.

(B) Fonds destinés à la présidence du Sommet du G7 de 2025 au Canada (budget fédéral de 2024)

11 532 000 $

Objet

Un financement de 11,5 millions de dollars sera utilisé pour déterminer les télécommunications et l’infrastructure TI requises pour accueillir le sommet du G7 et les activités qui y sont associées.

Transferts : diminution de (0,9 millions de dollars)

(C) Transferts entre SPC et d’autres organisations

Transfert de (927 830 $)

Objet

Transferts entre SPC et d’autres organisations pour diverses initiatives totalisant une diminution de 0,9 million de dollars pour l’exercice financier 2024-2025 :

Autres ajustements : Augmentation de 0,3 million de dollars

Crédits législatifs

(D) Régime d’avantages sociaux des employés

270 000 $

Objet

L’augmentation des crédits législatifs de SPC de 270 000 $ est liée à des ajustements du RASE en raison de l’augmentation du financement salarial pour la planification et la tenue du Sommet du G7 en 2025, un élément ajouté dans le Budget supplémentaire des dépenses (B).

Rapport sur les résultats ministériels 2023-24 de Services partagés Canada

Objet

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur les indicateurs de résultats ministériels non satisfaits :

Contexte

Le Rapport sur les résultats ministériels informe les parlementaires et les Canadiens des résultats obtenus par SPC pour les Canadiens et des ressources utilisées pour atteindre ces résultats. Une vue rétrospective est fournie pour 2023-24 par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus qui ont été établis dans le plan ministériel 2023-24 correspondant. Le Rapport sur les résultats ministériels est fondé sur le Cadre ministériel des résultats et le Répertoire des programmes 2023-24 approuvés.

Rapport du Bureau de la Vérificatrice Générale sur l’identité numérique

Objet

Le 2 décembre 2024, la vérificatrice générale a publié un rapport sur la validation numérique de l'identité pour accéder aux services. Services partagés Canada (SPC) et d'autres ministères ont soutenu les efforts du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour planifier une approche nationale de l'identité numérique, visant à fournir aux Canadiens une validation numérique de leur identité, leur permettant ainsi d'accéder de manière transparente et sécurisée aux services gouvernementaux et autres.

Le rapport recommande que le Service numérique canadien, qui fait maintenant partie d'Emploi et Développement social Canada (EDSC)/SPC, mène les efforts du gouvernement pour explorer une approche nationale en collaboration avec les partenaires provinciaux et fédéraux, afin de valider numériquement l'identité et d'assurer un accès transparent et sécurisé aux services en ligne pour les Canadiens.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on appuie sur la récente demande de renseignements :

Contexte

Les Canadiens dépendent de plus en plus des services en ligne. Alors que le GC poursuit la transition vers ces services, la mise en place d’un système sécurisé et fiable de gestion des identités numériques et des services d’authentification est devenue cruciale.

Le gouvernement fédéral a plus de 60 programmes et services en ligne différents nécessitant une vérification de l'identité, chacun disposant de son propre système de validation. Cela entraîne une expérience incohérente pour les utilisateurs lors de l'accès aux services gouvernementaux en ligne. Afin de remédier à cela, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 25,1 millions de dollars sur cinq ans pour mettre en place un portail d'inscription unique et moderne pour ses services.

Le 28 octobre 2024, le gouvernement du Canada a publié un Demande de renseignements afin de recueillir des informations sur les composants potentiels d'une plateforme commune destinée à l'émission et à la vérification des identifiants numériques. Services partagés Canada, l'autorité contractante, a émis cette demande au nom de le Service numérique canadien, l'autorité technique.

Approvisionnement de Services partagés Canada

Objet

La présente note explique les pratiques générales d’approvisionnement et les réalisations de Services partagés Canada (SPC).

Faits saillants

Messages clés

Si l’on insiste sur les chiffres :

Si l’on insiste sur le recours à l’approvisionnement unique :

Si l’on insiste sur « aucune substitution » :

Si l’on insiste sur le besoin de services professionnels :

Si l’on insiste sur les arrangements en matière d’approvisionnement :

Contexte

La passation de marchés du gouvernement du Canada est assujettie à des contrôles rigoureux en vertu de lois, de règlements et de politiques, de directives et de lignes directrices à l'échelle du gouvernement. SPC se conforme à la Loi sur la gestion des finances publiques, au Règlement sur les marchés de l'État, à la Directive sur la gestion de l'approvisionnement, à la Politique sur la planification et la gestion des investissements, ainsi qu'aux accords commerciaux, aux décisions des tribunaux, à la Politique d'achats écologiques, à la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones et à la Directive du Nunavut.

Aperçu de la cybersécurité

Objet

La cybersécurité au gouvernement est une responsabilité partagée entre Services partagés Canada (SPC), le Bureau du dirigeant principal de l'information au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (BDPI-SCT) et le Centre de la sécurité des télécommunications (CST).

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur le rôle de SPC :

Si l'on insiste sur les rôles des partenaires :

Si l'on insiste sur la responsabilité de SPC par rapport à celle du CST :

Si l'on insiste sur les petits ministères et organismes :

Si l'on insiste sur la confidentialité :

Si l’on insiste sur le plan de gestion des événements de cybersécurité :

Contexte

La cybersécurité est une dimension clé des services offerts par SPC. Les incidents de cybersécurité ont une incidence sur les services au public et la confiance dans les institutions.

Le GC s'efforce continuellement d'améliorer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques au moyen de mesures de sécurité robustes, en cernant les cybermenaces et les vulnérabilités, et en se préparant et en intervenant en cas de cyber incidents.

Le GC a amélioré sa capacité organisationnelle à détecter, à se défendre et à répondre aux cybermenaces; points d'accès Internet centralisés; lancé un programme d'architecture de sécurité d'entreprise; et la mise en œuvre d'un plan pangouvernemental d'intervention en cas d'incident. Cette dernière, la Stratégie de cybersécurité d'entreprise du Canada, comprend la gestion annuelle des risques, le perfectionnement des talents, la gestion des risques liés aux tiers et une nouvelle équipe violette pour imiter les techniques utilisées par les auteurs de menace malveillants.

Le Plan de gestion des événements de cybersécurité du GC établit un cadre opérationnel pour la gestion des événements de cybersécurité qui ont une incidence sur la capacité du GC à fournir des services aux Canadiens. Il décrit les responsabilités à l’échelle du gouvernement pour les différents niveaux de cyber événements, les événements à faible impact étant dirigés par le ministère responsable et les événements plus graves étant dirigés par des équipes coordonnées par le SCT et le Centre pour la cybersécurité.

Bien que les termes sécurité informatique et cybersécurité soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils ont des significations distinctes dans ce domaine. La sécurité informatique fait référence à la protection des actifs informatiques physiques et des données numériques, tandis que la cybersécurité fait référence à la protection de la transmission de données dans le cyberespace.

Succès de Services partagés Canada dans les services d'entreprise

Objet

SPC met l'accent sur la consolidation, la maintenance et l'amélioration de l'infrastructure fondamentale de technologie de l'information (TI) qui appuie les ministères et les organismes, permettant ainsi la prestation de services aux Canadiens.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'hébergement :

Si l'on insiste sur les services numériques :

Si l'on insiste sur la connectivité :

Si l'on insiste sur la cybersécurité :

Contexte

Services partagés Canada (SPC) a été créé en 2011 en tant que fournisseur commun de services numériques pour la majeure partie du gouvernement du Canada (GC). Son travail est essentiel afin de prévenir les interruptions de service et de protéger notre cybersécurité.

Dans le cadre de sa nouvelle approche stratégique – Un SPC pour livrer ensemble le numérique –  Services partagés Canada s'acquittera de sa mission en mettant fortement l'accent sur les efforts de collaboration nécessaires à l'échelle du GC pour réaliser l' ambition numérique du gouvernement et favoriser la responsabilisation collective pour sa prestation réussie.

Dans le cadre de cette approche, SPC a établi des objectifs dans ses quatre principales catégories de services : l'hébergement, la connectivité, les services numériques et la cybersécurité. Ces objectifs sont soutenus par des plans d’action stratégiques, ainsi que par les clients et les partenaires du Ministère. Ces plans garantissent la prévisibilité et la transparence des travaux en cours en présentant une trajectoire, avec des priorités et des actions sur une période de trois à cinq ans. Ils expliquent la direction que prend SPC et le parcours nécessaire pour atteindre ses objectifs.

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