Stratégie intégrée en matière de ressources humaines et de paye
Séance de mise à jour sur les progrès, janvier 2025
Depuis le lancement du système de paye actuel en 2016, les efforts consacrés à la stabilisation de ses activités ont continué. Malgré les efforts considérables du Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines (BDPRH) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), les conséquences sont encore ressenties par les fonctionnaires huit ans plus tard.
L’objectif de la session était d’informer les fonctionnaires des efforts déployés pour stabiliser les opérations et donner une mise à jour sur le projet de transformation vers un système de ressources humaines et de paye intégré.
Nous nous sommes engagés à opérer de façon transparente sur ce dossier en offrant des mises à jour régulières, une page web améliorée et une meilleure mobilisation des utilisateurs. Cette troisième session trimestrielle sera suivie par d’autres sessions qui seront organisées au courant de la prochaine année.
Cette vidéo est l'enregistrement de l'événement qui a eu lieu le 22 janvier 2025. Une session en français et une session en anglais ont eu lieu séparément. La plupart des sujets ont été abordés de manière égale au cours des deux sessions, à l'exception de la période de questions-réponses à la fin, qui a recueilli les questions des différents membres de l'audience. Sous la vidéo, vous trouverez la liste de toutes les questions et réponses abordées pendant la session en anglais.
Transcription de : Séance de mise à jour sur les progrès, janvier 2025
Début de la vidéo
(Texte à l'écran : Services publics et Approvisionnement Canada)
[La video s’ouvre avec Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Mitos San Diego parle sur le podium.]
Bienvenue à la troisième mise à jour trimestrielle sur les RH (ressources humaines) et paye pour le Gouvernement du Canada.
(Texte à l’écran : Mitos San Diego, Directrice principale, Bureau de gestion de programme de l’entreprise, Services publics et Approvisionnement Canada)
Ceci est l’événement en français pour tous les fonctionnaires. Pour ceux d’entre vous qui se joignent à nous pour la première fois, je m’appelle Mitos San Diego. Je suis la directrice principale de la direction générale de stratégie intégration au sein du portefeuille de la Gestion du capital humain à SPAC. Je vais modérer la séance aujourd’hui.
Avant de commencer, je tiens à reconnaître qu’étant à Ottawa, je suis sur le territoire traditionnel non cédé des nations Anishinaabe et Algonquine. Nous sommes reconnaissants de pouvoir nous réunir sur ces terres et reconnaissons les contributions continues des communautés autochtones partout au Canada. Alors que nous travaillons tous à différents endroits, je vous invite à réfléchir aux territoires autochtones sur lesquels vous vous trouvez aujourd’hui.
[Moment de silence.]
Vous pouvez participer à la session d’aujourd’hui en utilisant Slido. Nous lancerons quelques sondages et utiliserons cette plateforme pour la période de questions à la fin. Pour vous connecter, utilisez le code QR à l’écran ou allez sur slido.com et entrez le code #GCRHpaye3. Vous pouvez aussi cliquer sur Slido, au menu du haut de votre écran pour accéder le tout.
[Un graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Mitos San Diego qui parle sur le podium.]
(Texte à l’écran : Mise à jour trimestrielle du gouvernement du Canada sur les RH et la paye. Participez à la conversation sur Slido! Code #GCRHpaye3.
- Répondez aux sondages.
- Votez pour les questions de vos collègues!)
Pour commencer, nous avons deux questions pour vous :
- La première, dans l’ensemble, dans quelle mesure êtes-vous inquiets que l’impact de la transformation des ressources humaines et de la paye aura sur vous?
- Et la deuxième, quels sont les sujets que vous aimeriez aborder pour les prochaines sessions?
Pendant que vous vous connectez à Slido, voici quelques consignes. Cette séance est enregistrée et sera publiée sur Canada.ca. Une interprétation en langue des signes est disponible. Pour y accéder, cliquez sur le bouton, en haut à droite de cette vidéo. Le sous-titrage est également disponible. En cas de difficultés techniques, essayez de vous déconnecter de votre réseau privé virtuel (RVP). Sans plus tarder, permettez-moi de vous présenter notre panel.
[Mitos San Diego parle sur le podium.]
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Christiane Fox qui sourit virtuellement de son bureau.]
Christiane Fox, sous-greffière du Conseil privé et secrétaire associée du Cabinet, qui se joint à nous virtuellement.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
Francis Trudel, dirigeant principal délégué des ressources humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et Alex Benay, sous-ministre adjoint de la Gestion du capital humain au sein des Services publics et Approvisionnement Canada. Je vais maintenant passer la parole à la sous-greffière pour débuter notre programme.
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
(Texte à l’écran : Christiane Fox, sous-greffière du Conseil privé et secrétaire associée du Cabinet)
[Un graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Christiane Fox parlant virtuellement de son bureau.]
(Titre du graphique : Récapitulatif : Ce que nous avons dit la dernière fois.)
(Texte à l’écran :
Le 2 octobre 2024, nous avons mis à jour les employés, les syndicats et les médias sur les RH et la paye.
- « C’est ce qu’est la transparence – on laisse les chiffres parler pour eux-mêmes, que les résultats soient bons ou mauvais ».
- Lancement du suivi des engagements pour montrer les progrès pour l’exercice 2024-2025.
- Travaux pour simplifier les règles et standardiser les systèmes et processus :
- Les efforts de simplification incluent l’administration des intérims : la liquidation des congés ; les paiements rétroactifs ; les allocations ; les définitions générales ; les taux annuels de rémunération ; la rémunération pour service supplémentaire et les cotisations syndicales.
- Le SCT a publié la Directive sur la gérance des systèmes de gestion des ressources humaines.
- MesRHGC comme norme de système RH provisoires du GC.
- « Ce projet ne dépend pas uniquement de la solution informatique que nous utiliserons. Il s’agit de changer la culture des RH et de la paye pour la rendre plus efficace et plus humaine ».
- Engagements de la transparence intégrée : Publication du rapport « Ce que nous avons entendu » des engagements tenus auprès des parties prenantes clés lors de l’été/automne 2024.
- Première publication de 50 documents et ensembles de données reliés aux RH et à la paye sur le Portail du Gouvernement ouvert.)
Merci beaucoup, Mitos. Et puis, désolé que je ne suis pas là en personne avec Alex et Francis. Bonne année à tous! Je pense que je peux quand même dire ça au mois de janvier, surtout que c’est notre première session de 2025. Et puis, je vais prendre l’occasion aussi de vous remercier tous pour le travail. Je sais que ça a été une période quand même occupée durant la saison des fêtes et pour commencer la nouvelle année. Donc, merci pour tous vos efforts.
[Le graphique disparaît de l’écran et Christiane Fox parle virtuellement de son bureau.]
Alors, je suis très heureuse de me joindre à vous pour la troisième mise à jour trimestrielle sur les ressources humaines et la paye. Les séances sont vraiment une occasion de partager les progrès, mais surtout d’écouter vos commentaires et de continuer à avancer ensemble avec le progrès qu’on fait. Votre contribution à cette conversation et à ce travail est énormément importante et ça va continuer à nous guider dans notre travail et nos décisions.
Tout ce qu’on fait, vraiment, les mises à l’essai, la transparence, l’engagement, c’est vraiment pour rétablir la confiance dans la gestion de la fonction publique, dans notre institution et dans nos processus. La confiance, comme on sait, c’est très facile à perdre et difficile à regagner. Donc, je pense que, non seulement dans notre travail à servir les Canadiens comme une fonction publique nationale, je pense que c’est vraiment important que les services gouvernementaux, à l’extérieur et à l’intérieur de la fonction publique, soient faits avec la confiance en tête. Alors vraiment, ça s’applique vraiment à ce dossier.
Et puis, ça motive vraiment nos efforts, non seulement d’Alex, Francis et moi, mais de toute l’équipe de gestionnaires et de sous-ministres et le greffier, quand ça vient à la fonction publique et puis à la priorité qu’on place sur le système de ressources humaines et de la paye.
Alors, lors de notre mise à jour au mois d’octobre, plusieurs d’entre vous ont fait part de leurs préoccupations concernant les problèmes de paye, l’intelligence artificielle et le soutien aux employés(es) avec les communications face à leurs dossiers. Parmi certaines des frustrations qui étaient quand même récurrentes, c’était de ne pas avoir, de ne pas savoir ce qui se passe avec votre paye ou avec les mesures qui devaient être prises, afin de gérer le défi ou le problème en question.
Alors, je voulais vous assurer qu’on voulait vraiment accorder une priorité, à partager davantage d’information, puis vraiment de créer des occasions pour que vous puissiez vous engager directement. Donc, comment on va faire ça? Évidemment, poser des questions lors de la séance d’aujourd’hui et des séances qu’on va avoir dans le futur. C’est une façon à travers l’entremise de Slido, de vraiment poser vos questions en direct. Vous pouvez aussi nous faire part de vos commentaires en répondant au sondage que nous vous enverrons par courriel après l’événement. Il y a une page Facebook, qui est intitulée « Paye et avantages sociaux des employés du gouvernement du Canada ». Et, vous pouvez interagir avec le personnel. Puis, vous pouvez aussi communiquer avec le Centre de contact avec la clientèle, pour obtenir de l’aide spécifique sur vos scénarios qui s’appliquent à votre paye. Et finalement, je vous encourage de vous inscrire au nouveau bulletin de nouvelles sur les ressources humaines et la paye pour avoir des mises à jour assez régulières, sur l’ensemble des activités.
Alors, en octobre, on a présenté un tableau de bord des engagements qui définit nos 11 objectifs pour l’exercice financier en cours.
[Un graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Christiane Fox parlant virtuellement de son bureau.]
(Titre du graphique : Récapitulatif : Ce que nous avons dit la dernière fois.)
(Texte à l’écran :
Le 2 octobre 2024, nous avons mis à jour les employés, les syndicats et les médias sur les RH et la paye.
- « C’est ce qu’est la transparence – on laisse les chiffres parler pour eux-mêmes, que les résultats soient bons ou mauvais ».
- Lancement du suivi des engagements pour montrer les progrès pour l’exercice 2024-2025.
- Travaux pour simplifier les règles et standardiser les systèmes et processus :
- Les efforts de simplification incluent l’administration des intérims : la liquidation des congés ; les paiements rétroactifs ; les allocations ; les définitions générales ; les taux annuels de rémunération ; la rémunération pour service supplémentaire et les cotisations syndicales.
- Le SCT a publié la Directive sur la gérance des systèmes de gestion des ressources humaines.
- MesRHGC comme norme de système RH provisoires du GC.
- « Ce projet ne dépend pas uniquement de la solution informatique que nous utiliserons. Il s’agit de changer la culture des RH et de la paye pour la rendre plus efficace et plus humaine ».
- Engagements de la transparence intégrée : Publication du rapport « Ce que nous avons entendu » des engagements tenus auprès des parties prenantes clés lors de l’été/automne 2024.
- Première publication de 50 documents et ensembles de données reliés aux RH et à la paye sur le Portail du Gouvernement ouvert.)
Alors, ce n’était pas seulement de suivre les progrès accomplis, mais vraiment d’encourager des vraies conversations pour voir un peu – voici les données qu’on vous partage –, mais comment est-ce que, dans votre contexte, est-ce que ces 11 objectifs rencontrent ou non ce que vous aviez en tête. Je dirais aussi qu’on a fait des efforts, suite à la conversation du mois d’octobre, pour publier comme la première vague de documents qui sont relatifs aux ressources humaines et à la paye, sur le portail du Gouvernement ouvert. On s’est dit, entre nous et à vous, que la transparence vraiment va aider à démystifier notre travail. Puis, à s’assurer qu'à l’interne, comme à l’externe, les gens ont accès aux informations qu’ils ont besoin. Donc, je pense que c’est une préoccupation que vous avez soulevé qu’on a pris au sérieux. Enfin, on a aussi discuté de la manière dont on peut simplifier les règles et les processus en matière de ressources humaines. Puis Francis va nous faire un suivi aujourd’hui de ce travail. Pardon.
Alors, qu’est-ce qu’on a accompli depuis le mois d’octobre? Je suis heureuse de partager que depuis ce temps-là, on a vraiment fait du progrès dans le travail qu’on fait. Les membres du groupe de parrainage des sous-ministres, c’est un groupe qui est responsable pour le progrès du dossier de la paye. C’est des sous-ministres. Alex, Francis et moi en font partie avec le secrétaire du Conseil du Trésor, Services partagés Canada, avec SPAC (Services publics et Approvisionnement Canada) et ainsi que Finances. Alors, on a continué à se rencontrer à chaque deux semaines pour piloter, pour remettre en question la façon dont on travaille le projet.
Puis, on a quand même eu des réalisations importantes. Premièrement, on a lancé un comité interne, qui va examiner l’éthique opérationnelle de l’intelligence artificielle, ainsi qu’un comité consultatif externe sur l’intelligence artificielle. Donc, au mois d’octobre et au mois de décembre, on a nommé ces comités, afin de nous aider à garantir une utilisation responsable de l’intelligence artificielle, dans le cadre de ce programme.
On a eu des engagements de milliers de fonctionnaires, à travers des séances de sensibilisation des utilisateurs. Alors, il y a eu une tournée nationale qu’Alex et son équipe ont fait qui ont vraiment présenté Dayforce, pour présenter la plateforme et s’assurer qu’elle fonctionne pour nous. Alors ça, c’était vraiment une façon d’avoir votre feedback. Ça va continuer. Comme j’ai mentionné, la transparence, puis les documents qui sont maintenant affichés, il y en a au-delà de 100 nouveaux documents, qui ont été affichés au portail du Gouvernement ouvert. Puis, je pense qu’on a fait aussi, vraiment, une revue des actions unifiées pour la paye. Des initiatives sur les suppléments imputés aux ministères, afin de s’assurer que les ministères soient prêts pour la transition et en même temps, peuvent gérer les activités actuelles avec le système de paye qu’on a en ce moment. Et puis, je pense que cette préparation du système, la préparation de l’entreprise, pour vraiment changer ces façons, ça a été vraiment un accent de notre travail depuis le mois d’octobre.
Évidemment, on ne va pas s’arrêter là! Au cours du dernier trimestre de l’exercice, on va s’attaquer à la protection de la vie privée et la sécurité. On va se pencher encore davantage sur la simplification des informations existantes en matière de ressources humaines et de paye et en un service unique et facile d’accès pour les employés(es).
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Avant de passer la parole à Francis, je vous ai remercié comme fonctionnaire au début de mon intervention, mais je voulais aussi remercier les équipes chargées de ressources humaines et de paye pour leur travail. On n’aurait pas eu les succès qu’on a eu à date sans eux. Chacun d’entre vous a vraiment démontré des façons novatrices de travailler, puis un engagement. Donc, merci. Moi, je suis fière du progrès. Je sais qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais je suis contente d’être parmi vous aujourd’hui pour entendre un peu un son de cloche de vos impressions. Alors, Francis, à toi pour la mise à jour sur la simplification des règles et des processus en matière de ressources humaines. J’ai hâte à la conversation avec vous tous. Merci.
[Plan de Francis Trudel et Alex Benay assis à une table sur la scène. Francis parle.]
[Plan de Francis Trudel qui parle.]
(Texte à l’écran : Francis Trudel, Dirigeant principal délégué des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor)
Merci, merci Chris. Merci d’avoir partagé ta perspective, un peu avoir mis la table pour cette mise à jour-là. Content d’être ici avec vous, pour vous donner une courte mise à jour sur la partie spécifique ou la contribution spécifique du Secrétariat du Conseil du Trésor à OCHRO sur l’initiative de paye. Je pense que la façon la plus simple d’initier à cette mise à jour-là, c’est peut-être de garder un peu le même cadre que j’avais utilisé lors de la dernière rencontre, c’est-à-dire qu’il y a deux piliers principaux sur lesquels le Conseil du Trésor travaille à OCHRO.
D’abord, d’un côté, il y a l’aspect de simplification. Et le deuxième pilier, c’est celui de la standardisation. Donc, je vous rappellerais peut-être juste un message que je vous ai passé la dernière fois qu’on s’est parlé, c’est que ces initiatives-là et ces efforts-là sont agnostiques ou indépendants, du fait qu’ils ont besoin d’être faits sur le système de gestion de paye actuel. Autant important le sera pour n’importe quel autre système sur lequel on migrera éventuellement. Donc, il n’y a pas d’efforts perdus à ce niveau-là.
Sur la simplification, je commence là. La dernière fois qu’on s’est parlé, on a justifié les efforts de la simplification par la complexité de l’environnement dans lequel on est, la grandeur de l’entreprise, le nombre de conventions collectives, le nombre de classifications que nous avons qui contribuent à cette complexité-là, ce qui amène des conditions d’emploi qui sont multipliées. Puis, le résultat de ça, évidemment, c’est des processus d’affaires qui sont multipliés et ultimement, des processus de paye qui sont aussi multipliés.
Plusieurs façons d’adresser où on attaque la simplification, mais une particulièrement importante, c’est celle où on se lance en collaboration avec nos collègues des syndicats pour arriver à des négociations de conditions d’emplois qui faciliteraient la gestion, l’administration de la paye. Vous vous rappellerez que lors de la dernière convention collective, nous avons signé des ententes hors les conventions collectives, mais qui nous permettaient de les réouvrir, si ensemble, collectivement avec nos collègues du syndicat, nous y trouvions des solutions à la simplification de la paye.
Content de rapporter que depuis la dernière rencontre, on a initié ces premières rencontres-là avec les syndicats au mois de décembre dernier.
[Un graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Francis Trudel qui parle.]
(Titre du graphique : Alignement stratégique)
(Texte à l’écran :
SPAC et SCT
- Travail cohérent vers les mêmes résultats en matière de RH et de la paye
- Poursuite d’un travail collaborative sur chaque initiative
- Engagement des parties prenantes à des nombreux niveaux
Simplification des RH et de la paye
- Séance de collaboration continue avec les agents négociateurs
Simplification de la classification
Normalisation des RH et de la paye
- Culture de transformation des RH évolue vers la consolidation des systèmes de RH
- Intégration des ministères et organismes avec MesRHGC
- Formation en RH et la paye pour les employés)
Les prochaines séances de travail, qui impliqueront de la négociation, se planifient pour les mois de janvier et février prochains. Donc, on avance sur ce plan-là. Je suis très optimiste. Il y a un enthousiasme, autant sur le côté de l’employeur que sur le côté syndical, je pense, à s'asseoir et essayer de trouver des solutions. Donc moi, je suis très enthousiasmé à la première réaction qu’on a eue lors de ces premières rencontres-là.
Je vous rappelle toutefois la complexité de la démarche. On a besoin d’avoir l’ensemble des conventions collectives et des syndicats qui s’entendent sur des mesures, puisqu’on veut des solutions d’entreprise et non pas des solutions qui sont uniques à certaines conventions.
Quelque chose que je n’ai pas parlé la dernière fois, mais qui fait partie de la simplification, c’est que nous allons aussi nous lancer dans des exercices de simplification, contribuer à la simplification par l’entremise de la conversion de la classification du groupe PA. Des initiatives qui vont être remises de l’avant et qui avaient été mises sur pause. On parle ici de la communauté PA, qui touche plus que 50 % de la fonction publique fédérale dans 70 différents ministères, où on va viser de réduire le nombre de classifications dans ces groupes-là et qui auront un impact significatif sur nos efforts de simplifier notre régime.
Je passe rapidement à la standardisation, juste pour dire quelques mots là-dessus. On continue à travailler avec les ministères, avec les chefs des ressources humaines, avec la communauté des CIO et des sous-ministres pour consolider le nombre de systèmes que nous avons. Vous vous rappelez qu’on était partis au-delà de 60, on est maintenant rendus à 30 systèmes. C’est encore beaucoup qui sont des contributeurs directs au système de paye qui lui, est unique. Donc, on doit continuer à avancer sur ce plan-là. On a – je regarde à certains chiffres qui sont pertinents –, nous sommes maintenant rendus à 58 ministères sur les 101 ministères qui sont servis par une instance de ressources humaines, soit MyGCHR. Nous avons une prochaine vague d’intégration de 15 autres ministères qui sont planifiés dans les prochains mois. Juste pour l’intérêt du temps, je ne vais pas les mentionner maintenant, mais ça va nous amener à avoir 73 organisations qui vont être sous le même système de paye, 154 000 personnes servies de la même manière de façon standardisée. Et, on va passer avec ça, de 30 à 24 systèmes. Donc, on avance. C’est long. Ça peut paraître lent pour certains, mais la trajectoire est très claire. Elle est dans une seule direction.
Dernier petit mot avant que je passe la parole à Alex. On fait aussi du travail sur le plan de la formation. Vous vous rappellerez peut-être qu’en mars dernier, on avait lancé une formation pour les gestionnaires sur l’utilisation sur Phénix et HR-to-Pay dans son ensemble. On a le morceau qui complémente ça, c’est-à-dire une formation qu’on est sur le point de lancer pour les employés(ées). Des scénarios très très pratico-pratiques de la vie d’un employé à travers sa carrière et comment on les gère et comment on les administre dans les systèmes de paye. Je mentionnerais qu’on va tenter, avec ça aussi, de renchérir ou de ré-encourager l’utilisation d’auto-service (« self-service ») – je ne sais pas comment on traduit ça –, mais l’utilisation – oui, c’est ça – qui nous permettra autant dans Phénix puis autant dans MyGCHR de mettre entre les mains la solution aux employés(es) eux-mêmes, pour certaines composantes de l’administration de leurs payes. Alex? Je me tourne vers toi pour la suite.
[Un nouveau graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Alex Benay qui parle.]
(Texte à l’écran : Alex Benay, Sous-ministre délégué, Services publics et Approvisionnement Canada, Bureau de coordination de la paye d’entreprise)
(Titre du graphique : Engagements : Suivre nos progrès. Progrès réalisés par rapport aux engagements de 2024-2025*)
(Texte à l’écran :
Opérations actuelles (2024-2025)
- Réduire l’arriéré net : 49 000 cas – 27 % (hausse de 13 %)
- Traiter les cas de l’arriéré ayant des répercussions financières : 19 000 cas – 68 % (hausse de 25 %)
- Éliminer les cas prioritaires et les cas de l’arriéré de SPC : 12 000 cas – 77 % (hausse de 17 %)
- Traiter des cas de l’arriéré pendant les activités normales : 81 000 cas – 62 % (hausse de 23 %)
- Adopter de nouvelles mesures en matière de paye (Actions unifiées pour la paye) : 7 mesures en vigueur – 57 %
- Intégrer 9 ministères à MesRHGC (système de RH provisoire du GC) : Terminé – 100 %
Transformation (2024-2025)
- Acquisition d’un centre de données : Fournisseur recommandé – 64 % (hausse de 26 %)
- Projet pilote de centre de données : Environnement pilote prêt – 100 % (hausse de 56 %)
- Assistant virtuel fondé sur l’IA : Mis en œuvre pour 3 types de cas testés – 64 % (hausse de 29 %)
- Développement et validation du système Dayforce (année 1) : Rapport sur la faisabilité terminé – 72 % (hausse de 22 %)
- Projet pilote de migration des données de SPAC et SPC vers Dayforce : Achevé – 62 % (hausse de 7 %)
*Données au 31 décembre 2024
** Données comparées au 26 septembre 2024)
Parfait. Merci. Avant de commencer à me lancer sur l’acétate que vous voyez devant vous, je tiendrais à remercier toutes les équipes qui travaillent d’arrache-pied, je dirais, sur le projet et puis sur les opérations quotidiennes, que ce soit au Conseil du Trésor, dans les ministères, au sein de SPAC. Je vois votre travail à tous les jours, puis honnêtement, c’est très inspirant de se présenter au travail à tous les jours, malgré le fait que c’est un de nos plus gros problèmes, je pense, qu’on a au sein de la fonction publique présentement. Donc, j’apprécie votre courage.
Okay. En octobre, on a présenté le tableau que vous avez devant vous pour vous donner une vision claire, je dirais, de notre orientation, vers où on veut se diriger durant l’année, l’exercice financier présent. On avait 11 engagements clés, si vous vous souvenez, avec des étapes et des objectifs assez prescriptifs. Puis, vous pouvez trouver tous les détails par rapport à toutes les activités sur notre portail de documents de Gouvernement ouvert. Donc, si vous avez l’intérêt d’aller voir nos échéanciers puis nos décisions par rapport à nos comités, par rapport aux 11 critères que vous avez devant vous, sentez-vous libre. Mais, si vous avez également manqué notre mise à jour en octobre, inquiétez-vous pas, l’enregistrement a été fait en ligne. Les explications relatives à chacun des engagements inscrits au tableau de bord sont également sur notre site Web.
Donc, je ne vais pas m’attarder à chacun des critères que vous avez devant vous. Je vais en parler de quelques-uns qui vont bien, puis je vais parler surtout d’un qui va moins bien, si je peux me permettre d’également représenter le positif et le négatif de la situation actuelle.
Donc, les activités courantes, nos opérations actuelles dans la colonne de gauche. On commence par eux. On a réalisé du progrès, je dirais, quand même assez considérable dans le traitement des cas de l’arriéré. Entre les traitements des cas de l’arriéré ayant des répercussions financières, donc, ceux qui ont le plus gros impact financier sur un(e) employé(e). Également, l’élimination des cas de Services partagés et le traitement des cas pendant nos activités normales, c’est-à-dire qu’il peut avoir un cas qui a, mettons, deux autres cas qui orbitent autour du cas primaire. Donc, il faut fermer les trois. On a réussi à fermer 25 000 cas par rapport à nos arriérés au cours des trois derniers mois, donc depuis la dernière fois qu’on s’est parlé. Ça souligne les efforts déployés pour résoudre l’arriéré, mais ça ne représente pas tout ce que le Centre de paye fait. Donc par exemple, on a reçu 300 000 cas entrant au Centre de paye lors du dernier trimestre. C’est quand même un chiffre énorme. Donc, le défi pour nous, pour traiter les arriérés, c’est le suivant. C’est que les agents(es) vont régler les cas, mais il y en a trop qui rentrent. Donc, il y a trop d’interventions manuelles qui est requises au Centre de la paye.
À l’heure actuelle, la réduction de l’arriéré net représente environ 27 % d’acheminement par rapport à nos prévisions au début de l’année financière. Depuis la dernière fois qu’on s’est parlé, on a réussi à résoudre 13% plus de cas que notre dernier exercice, depuis le mois d’octobre. Ça va dans la bonne direction. Au moins, les choses n’augmentent pas, mais ça ne va pas assez vite. Puis, comme j’ai mentionné, ceci, c’est vraiment dû au fait qu’on ne contrôle pas les cas entrants. Donc nous, qu’est-ce qu’on peut faire de mieux, vous allez me le demander pour résoudre les cas entrants, si c’est ça le problème. C’est pourquoi on a mis un programme d’amélioration basé sur l’intelligence artificielle – puis ça, je vais en parler un peu plus tard –, pour aider nos agents(es) qui vont traiter les cas, je dirais par lots et non par cas individuels, en renforçant les pratiques exemplaires, grâce à des mesures telles que les actions unifiées pour la paye aussi, qu’on a relancées, il y a environ, je dirais, deux trimestres.
Puis, dans ces actions unifiées pour la paye, c’est là qu’on a besoin de votre aide. L’entrée des cas, c’est pas nécessairement quelque chose que le Centre de paye contrôle, même qu’on ne contrôle pas du tout. Ça demeure et ça réside au sein des ministères, de vos gestionnaires, des ressources humaines et de vous, en tant qu’employé(e). Donc, certaines mesures, comme par exemple, traiter une embauche le jeudi suivant le jour de paye, peuvent grandement contribuer à réduire la création de cas. Donc, si vous recevez une lettre d’offre de la part d’un nouveau ministère ou de votre ministère, et puis que votre date de commencement n’est pas le jeudi suivant la paye, je vous demande, s’il-vous-plaît, de retourner à vos ressources humaines et de demander pour une nouvelle date de commencement. Ça va nous aider grandement à s’assurer que vous rentrez dans un cycle de paye de façon stable et de façon, je dirais, pardonnez l’anglicisme, « clean ». Puis, je suis au courant que la traduction, ce n’est pas proprement – donc, « clean », ça va faire. Puis, je suis certain que vous allez être contents aussi, si vous rentrez de façon « clean » dans le Centre de paye et qu’il n’y pas de problèmes de paye durant votre transfert. Donc, c’est un exemple d’une façon que vous pouvez nous aider.
J’ai également le plaisir d’annoncer qu’on va avoir deux nouvelles mesures de ressources humaines qui seront à lancer d’ici la fin de l’exercice financier. Donc, la première, ça va être une orientation de la part du Secrétariat du Conseil du Trésor, qui va viser à garantir une application plus cohérente des règles relatives aux nominations intérimaires à un poste de EX de courte durée pour les employés(es) qui sont non-cadres, pour lesquels, présentement le traitement, à toutes les fois que cette situation-là se produit, pour nous, au Centre de la paye, c’est un traitement entièrement manuel. Donc, les directives du Conseil du Trésor va nous aider grandement à réduire, encore une fois, les interventions manuelles requises pour traiter la paye.
L’autre mesure vise à garantir l’exactitude des coordonnées des employés(es), afin d’éviter que les cas soient en suspens, en raison de courriels ou de courriers non distribués. Ça va être vraiment important que vos courriels soient mis à jour, parce que dans l’année fiscale qui va suivre, on va être capables d’allumer une nouvelle fonction à l’intérieur du système actuel, qui va aviser votre superviseur lorsqu’une transaction est en retard. Donc, pour être capable de mettre cette politique, je dirais, d’assurance en place à l’intérieur des ministères, de toute évidence, il faut que vos courriels soient mis à jour. Donc, assurez-vous, à l’intérieur de vos organisations, que vos courriels sont mis à jour.
Si l’on se tourne vers le côté droit de l’acétate, puis qu’on parle de transformation, on a quand même eu beaucoup de progrès, tels que Chris l’a mentionné, du côté transformation. Donc, je vais commencer avec l’intelligence artificielle. Ça nous a permis de réaliser, je dirais des progrès assez significatifs depuis les derniers trois à quatre mois. Nous nous sommes engagés à mettre à l’essai trois types de cas spécifiques au cours du dernier trimestre. Donc, les nominations intérimaires, les congés non-payés, ainsi que les nominations intérimaires à un poste EX. Au cours des trois derniers mois, l’équipe a travaillé jour et nuit, d’arrache-pied – je peux vous le promettre –, pour mettre l’outil à l’essai et développer une solution d’intelligence artificielle, pour nous permettre de traiter de nos arriérés de façon plus efficace et plus rapide.
Donc, depuis l’automne, on a 30 agents(es) à l’intérieur du Centre de paye et de rémunération qui utilisent notre outil d’intelligence artificielle, ce qui leur a permis de traiter 4 000 cas. Quatre mille cas représentent environ près de 50 % de l’arriéré qui ont été traités au cours de cette période, par rapport à ce type d’arriéré. Donc, 50 % des cas ont été fermés avec l’aide de l’intelligence artificielle. Et puis, ce chiffre va commencer à croître, je dirais de façon exponentielle au cours des prochains mois. On n’a pas intérêt à s’arrêter là. On va étudier également la manière dont notre nouvel outil d’intelligence artificielle peut aider à traiter des cas, comme j’ai dit, par lots. En anglais, on dirait « bulk processing ». Donc, s’assurer vraiment qu’on ne fait pas un cas à la fois, mais qu’on fait des centaines de cas à la fois.
[Le graphique disparaît de l’écran et Alex Benay qui parle.]
De toute évidence, on va vouloir avoir un humain qui fait de la vérification, mais notre but, c’est qu’on prévoit un lancement au mois d’avril. Puis ça, ce nouveau lancement-là de faire le traitement des cas de façon, je dirais, en lots, pourrait changer la donnée en ce qui concerne la rapidité avec laquelle on va traiter les cas. On s’attend à être capables de traiter environ 70 % des cas, d’ici la fin de l’année fiscale prochaine, avec de l’aide de l’intelligence artificielle.
Donc, pour être clair, un outil comme l’intelligence artificielle, ça ne peut pas être mis en place sans qu’on ait un niveau de transparence aigu, puis qu’on ait la confiance de vous, les employés(es). C’est pourquoi nous avons mis en place deux conseils de gouvernance, tels que Chris l’a mentionné. Et puis, on va publier également les évaluations qui vont être faites par les tiers-parties au cours de l’hiver, pour s’assurer qu’on offre un niveau de transparence, je dirais, inégalé depuis que moi je suis au courant qu’il y a des projets TI dans le gouvernement fédéral. Et puis, on va s’assurer qu’il y a un niveau de transparence tout à travers le processus. Donc, sur le sujet de transparence, c’est de toute évidence une priorité pour nous, puis ça nous tient à cœur. Et puis, comme Chris l’a mentionné, j’ai l’impression qu’on avait nos mêmes notes! Peut-être même, parce que nos notes se ressemblent énormément, mais pour nous, à l’intérieur de l’équipe, chez SPAC et OCHRO, la transparence, ce n’est pas un thème de marketing. C’est vraiment quelque chose qui fait partie de nos valeurs.
On a publié plus de 150 documents le dernier trimestre et un ensemble des données sur les ressources humaines et les payes, 100 documents spécifiques au cours du dernier trimestre. On va continuer à publier d’autres types de documents, comme les résultats de nos essais. Donc, tous les essais, tous les tests qu’on va faire, les résultats vont être relancés publiquement. Les architectures techniques. On va continuer à mettre de plus en plus de types de documents en ligne pour s’assurer qu’on augmente encore la transparence, par rapport à ce que vous avez accès comme information au sujet du programme. C’est un programme qu’on met en place pour vous. Donc, vous devriez avoir accès à l’information.
En ce qui concerne l’exercice 2025-2026, on est en train d’élaborer les prochaines séries d’engagements pour le tableau de bord que vous avez vu.
[Un nouveau graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Alex Benay qui parle.]
(Titre du graphique : Sondage en direct.)
(Texte à l’écran : Nous voulons avoir votre avis! Connectez-vous à Slido (code #GCRHpaye3) pour répondre au sondage)
Puis, on veut vos commentaires. Donc, selon vous par exemple, quels sont les domaines des ressources humaines et de la paye qui devraient avoir plus de visibilité? Est-ce qu’il y a des choses qu’on ne parle pas aujourd’hui que vous voudriez entendre parler de? Vous pouvez faire part de vos réflexions soit à travers Slido aujourd’hui ou par courriel, ou par média sociaux également. Et puis, on va prendre vos commentaires et on va continuer de les intégrer à l’intérieur de notre planification. On va vous présenter cette nouvelle série d’engagements au printemps, au mois d’avril. Donc, restez à l’écoute.
Votre contribution est super importante pour nous, parce que la transparence est, comme je l’ai mentionné, c’est plus qu’un mot de marketing pour nous. Puis, elle doit vous apporter une valeur ajoutée et non nécessairement nous apporter une valeur ajoutée. Ceci dit, si jamais vous avez des idées grandioses en faisant la lecture de nos documents qu’on vous a relancé sur Internet, s’il-vous-plaît me contacter, parce qu’on va être en mode d’engagement. Donc nous, on accepte toutes les idées à ce point-ci pour s’assurer qu’on résout le problème le plus rapidement possible.
Donc, sur ce, je laisse la parole à Annie Therriault, qui est notre directrice principale chargée de l’état futur des ressources humaines. Elle va nous faire une démonstration du système Dayforce, tel qu’il existe aujourd’hui. Juste pour vous souligner, on a encore 18 mois de mises à jour à mettre en place avec le système. Donc, ce que vous voyez aujourd’hui, ce n’est pas la fin, mais ça va être un aperçu pour ce qui s’en vient. Donc Annie, à toi.
[Un nouveau graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Annie Therriault qui parle du podium.]
(Texte à l’écran : Démo : Dayforce – une interface qui fonctionne pour vous!)
[Le graphique disparaît de l’écran et Annie Therriault qui parle du podium.]
(Texte à l’écran : Annie Therriault, Directrice principale État future des RH, Direction Générale solutions en gestion du capital humain)
Merci beaucoup Alex. Bonjour tout le monde! Ça me fait vraiment plaisir d’être ici aujourd'hui pour vous donner un aperçu de la solution qu’on envisage pour la prochaine génération de RH et de la paye. Donc aujourd’hui, ce qu’on vous présente, c’est Dayforce, une plateforme qu’on est en train de mettre à l’essai pour voir si elle répond aux besoins du gouvernement du Canada.
[L'animation prend possession de l'écran pendant qu'Annie Therriault parle.]
[L'animation s'ouvre sur un fond blanc, en haut se trouve le logo Dayforce en bleu et en dessous se trouve une zone de connexion, un curseur la survole et clique sur le bouton de connexion.]
[Cela nous amène à la page d'accueil de Dayforce, la page est toute blanche et en haut se trouvent un nom fictif et une photo d'un employé, ainsi qu'une barre bleue avec six icônes sur la barre.]
(Texte à l'écran : les six icônes indiquent « Revenus », « Avantages sociaux », « Mon calendrier », « Liste d’absences du travail », « Feuille de temps de l'employé » et « Profil ».)
[Sous la barre bleue sur fond blanc se trouvent quatre icônes.]
(Texte à l’écran : Les quatre icônes indiquent « Mesures », « Soldes », « Revenus » et « Événements »)
(Texte à l’écran : Actions en attente)
Cette plateforme-là, elle est conçue pour rendre la gestion des RH et de la paye plus facile, plus rapide et plus accessible.
[Le curseur se déplace et clique sur l'icône « Liste d’absences du travail », ce qui nous amène à la page « Liste d’absences du travail », la page montre trois demandes de vacances différentes que l'employé a prises, deux ont été approuvées et une est en attente. Le curseur se déplace ensuite vers un onglet « Nouvelle demande d’absence ».]
[L'écran suivant s'intitule « Établir une demande d’absence », le curseur se déplace pour vous montrer les fonctionnalités pour demander un congé, en passant d'une page à l'autre.]
Ce que vous voyez à l’écran, c’est la version de base, celle qu’on a sorti de la boîte telle quelle. C’est le point de départ et c’est juste le début de quelque chose encore plus gros. Dayforce, c’est une solution qui est d’abord et avant tout mobile, facile à utiliser et accessible de n’importe où, que vous soyez au bureau, en télétravail ou même en déplacement.
[L'animation continue de montrer différentes pages dans l'icône des revenus, du salaire antérieur et de fiches de paye.]
Pendant la démonstration, remarquez à quel point la plateforme est fluide et intuitive. Tout ce que vous avez besoin va se trouver au même endroit, que ce soit pour gérer vos renseignements personnels, soumettre vos demandes de congés, consulter votre talon de paye et plus encore.
[Plusieurs plans de femmes et d'hommes assis à des postes de travail et regardant leurs écrans. Le dernier plan est celui d'une femme regardant son moniteur et il y a les mots « Séances de sensibilisation des utilisateurs » inscrit sur l’écran.]
Tout sera accessible à partir de votre téléphone ou de votre ordinateur. La solution est conçue pour vous faire gagner du temps et elle est facile à utiliser. Encore une fois, ce que vous voyez aujourd’hui, ce n’est pas du tout la version finale. C’est seulement notre version de départ. On a travaillé de très près avec vous depuis le tout début. On vous l’a fait essayer et on a recueilli vos commentaires, parce qu’on veut vraiment que Dayforce fonctionne pour tout le monde.
[Plan de deux personnes parlant devant une grande affiche de la Gestion du capital Humain.]
[Plan de trois personnes parlent et regardent sur une tablette électronique. Ils sont devant des grandes affiches de la Gestion du capital Humain.]
On ne cherche pas seulement à évaluer la faisabilité technique de la plateforme. On veut avant tout s’assurer qu’elle répond aux vrais besoins des fonctionnaires, maintenant et dans l’avenir.
[La vidéo montre les mêmes personnes qui regardaient leurs moniteurs, et elles participent à la séance de sensibilisation des utilisateurs, travaillent dans le programme Dayforce et font part de leurs commentaires au sein des équipes.]
Donc, pour y arriver, au cours des derniers mois, on a consulté des milliers d’employés(es) à l’échelle du pays, dans le cadre de nos séances de sensibilisation des utilisateurs. On a aussi eu des conversations avec les gens et on a fait une tournée nationale de présentation dans les lobbies. Tous vos commentaires contribuent déjà à l’amélioration de la plateforme. À ce jour, on a offert plus de 85 séances et discuté avec plus de 2 000 employés(es) dans 10 villes. Lors de nos séances, vous avez la chance d’essayer Dayforce vous-même et de nous dire ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. On a déjà reçu d’excellentes idées, que ce soit pour simplifier le langage, améliorer la navigation et rendre l’expérience encore plus intuitive. Et, on vous a écouté. Vos commentaires sont au cœur des changements qu’on apporte aujourd’hui et aussi ceux qui s’en viennent pour l’avenir.
En fait, votre contribution a déjà fait une énorme différence, mais même s’il y a plus de 90 % d’entre vous qui nous ont dit que la plateforme est accessible et facile à utiliser, on travaille à l’améliorer encore plus en fonction de vos commentaires. Pendant nos sessions, les utilisateurs effectuent des tâches, laissent des commentaires, nous disent comment Dayforce peut mieux fonctionner. Et ce que vous proposez, que ce soit une meilleure terminologie plus claire, une meilleure conception, on prend toutes vos idées pour nous aider à améliorer la solution pour tout le monde.
[La vidéo passe à la nouvelle page d'accueil de Dayforce. Ce n'est pas une simple page blanche avec une barre bleue et des icônes, elle contient maintenant des images et des liens vers des sites qui peuvent vous aider dans différents aspects de votre carrière. En bas, vous pouvez voir votre dernier salaire et des liens rapides vers tous les détails de votre salaire.]
Ce que vous voyez à l’écran maintenant, c’est la nouvelle itération de la plateforme. Ce que vous voyez, c’est directement inspiré de vos commentaires. On voulait vous montrer ces images-là pour vous montrer comment le système évolue sous nos yeux, en fonction de votre rétroaction.
[La vidéo revient sur les femmes et les hommes qui travaillent et participent à la séance de sensibilisation.]
Donc, tandis que la démonstration d’aujourd’hui tire à sa fin, je tiens à vous transmettre le message suivant : vos commentaires ne sont pas seulement entendus, ils sont le moteur du changement. La prochaine version Dayforce est déjà en préparation et vous pourrez bientôt la mettre à l’essai. Vous pourrez constater par vous-même les améliorations au cours des prochains mois.
En avril, lors de notre prochaine mise à jour, on va vous présenter une version encore plus soignée de la plateforme. On fera une démonstration complète pour vous montrer exactement comment un employé peut utiliser la plateforme pour effectuer une tâche du début à la fin. Vous pourrez voir à quel point la plateforme devient de plus en plus fluide et facile à utiliser, grâce à toute la rétroaction qu’on reçoit de votre part.
[Plan de personnes des personnes discutant dans le hall avec des représentants de Dayforce devant des grandes affiches de la Gestion du capital humain. Des personnes scannent un code QR et regardent une tablette électronique.]
Donc, continuez à nous faire part de vos commentaires. Plus on aura de gens qui vont venir nous voir, le meilleur Dayforce va devenir pour tout le monde. On veut que cette plateforme-là fonctionne pour tout le monde et c’est seulement grâce à votre contribution qu’on va pouvoir y arriver.
[Plan d’une diapositive animée avec du texte et un code QR.]
(Texte à l’écran : Inscrivez-vous! Canada.ca/gc-rh-paye)
Donc, si ce n’est pas encore fait, inscrivez-vous à une séance de sensibilisation des utilisateurs et venez nous voir à l’occasion de notre tournée nationale de présentation. Ces séances vous donnent l’occasion de façonner l’avenir de la plateforme. Rendez-vous sur notre site Web à l’adresse : canada.ca/gc-rh-paye pour vous inscrire aux séances et rester impliqué(e). Encore une fois, merci de votre participation à ce processus.
[Plan d’Annie Therriault qui parle du podium.]
Ensemble, on va être capables de mettre au point une solution qui fera une réelle différence pour les fonctionnaires dans l’ensemble du Canada. Et tant qu’à nous, on a bien hâte de vous montrer ce qui s’en vient. Et sur ce, je redonne la parole à Mitos. Merci!
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Merci Annie! Alors, nous allons débuter la séance de questions et réponses et à titre de rappel, cet événement est enregistré et sera publié sur notre site Web. Alors, veuillez ne pas partager des informations personnelles dans vos questions. Pour poser vos questions, connectez-vous à Slido, en utilisant le code QR et entrez le code #GCRHpaye3 ou encore utilisez le bouton Slido sur le menu supérieur de votre écran.
[Un graphique occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Mitos San Diego qui parle du podium.]
(Texte à l’écran : Période de questions.
Posez vos questions maintenant!
- Connectez-vous à Slido (code #GCRHpaye3) pour poser vos questions
- Lisez et votez pour les questions de vos collègues)
N’oubliez pas de voter pour les questions de vos collègues. Même si nous ne pouvons pas répondre à vos questions aujourd’hui, ne vous inquiétez pas. Votre participation est toujours très précieuse. Elle nous aide à comprendre ce que vous souhaitez entendre pour la prochaine fois et comment nous pourrions mieux répondre à vos besoins avec de nouvelles ressources ou des conseils différents. Alors, ne soyez pas timides et posez vos questions. Nous avons une équipe dédiée qui passera en revue toutes vos questions après l’événement, pour trouver des moyens concrets de les aborder dans les prochaines mises à jour. Okay, donc, nous attendons les questions.
[Plan du même graphique qui occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Mitos San Diego qui parle du podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay assis à une table sur la scène.]
Okay! Donc question 1. On parle de Dayforce comme s’il était déjà sélectionné pour remplacer Phénix. Pourtant, on lit ailleurs que la décision n’a pas été prise. Qu’en est-il?
[Plan de Alex Benay qui parle.]
Okay. Francis vient de m’indiquer que c’était moi ça la première question. Donc, j’y vais. Vous avez raison. Des fois, je pense qu’on peut s’emporter dans notre langage. Je pense que nos équipes sont tellement impliquées, puis un désir de voir le projet réussir. Je veux dire ultimement. Mais ceci dit, la décision n’a pas encore été prise. D’ici la fin de l’exercice financier actuel, on a l’intention de faire une recommandation au Comité de parrainage des sous-ministres que Chris et puis Bill Matthews président. Et puis, à ce point-là, on va avoir pris, on va prendre une décision. Je veux juste souligner que prendre une décision au mois de mars ne veut pas dire qu’on allume le système. Il nous reste encore de 18 à 24 mois de configuration et de « testings » à faire avant qu’on puisse commencer à mettre en œuvre, de façon, je dirais, plus globale, à travers l’entreprise fédérale. Je ne sais pas, Chris, si tu voulais commenter par rapport au rôle de DMSG?
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Oui, parfait! Puis, j’allais justement dire qu’effectivement, même si la décision finale n’a pas été prise, il fallait quand même prendre des décisions pour faire le « testing » nécessaire, pour voir si une plateforme serait prête et pour cette décision. Donc, Dayforce a été quand même décidé en termes de plateforme où on allait continuer le « testing », où on allait vraiment effectuer des démonstrations pour ensuite revenir au Comité de sous-ministres pour dire, okay, voici. On avait tous ces critères nécessaires pour faire le choix. Puis là maintenant, avec les informations qu’on a pu recueillir et ensuite faire du « testing », on vous donne cette recommandation-là. Et puis là, le comité va prendre la décision ultime, mais je pense que ce qu’on peut vous dire, c’est qu’on est encouragés par la performance à date. Je pense qu’on a eu vraiment de l’excellent « input » des gens qui travaillent sur le dossier pour se permettre de se rendre à cette décision ultime. Mais, je pense que la plateforme et le « testing » sont essentiels pour nous permettre de prendre la décision finale.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
Okay. Nous allons passer à la question 2.
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Ce qui est frustrant est le manque d’imputabilité lors des délais, erreurs avec notre dossier de paye. Jamais la faute de personne. Comment régler ça?
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Francis Trudel qui parle.]
Peut-être que je peux commencer. J’ai passablement d’empathie pour cette question-là, parce qu’effectivement, c’est un processus complexe et plus que complexe, c’est le processus en ressources humaines qui, ultimement, est l’aboutissement d’une série de transactions qui mènent à une réussite ou un échec d’un dossier de paye. On appelle ça un processus de bout-à-bout, « end-to-end process ». C’est difficile d’identifier où, dans chacun des dossiers qui est – chaque dossier a son propre mérite. Chaque dossier est particulier. Il a besoin d’avoir une imputabilité. Moi, je dirais que ça fait longtemps que je suis dans cette business-là, de ressources humaines, puis de la paye et je dirais que si je vois quelque chose qui est en train de changer, c’est certainement personne qui semble se mettre à faire l’autruche et se mettre la tête dans le sable par rapport la faute est à qui? Moi, je vois – et je le dis sincèrement –, je vois des sous-ministres, qui en ce moment, prennent la responsabilité, l’imputabilité de rationaliser leurs investissements, puis les décisions qu’ils font par rapport à leurs systèmes. Ça crée des problèmes, si on ne faisait pas ces décisions-là. Je vois une communauté de gens de ressources humaines qui comprennent qu’ils ont un rôle d’avis et conseils qui doit être adéquat, « timely » dans le contexte des transactions qui doivent être faites. Là aussi, il doit aussi y avoir une imputabilité qui est prise là. Je vois des communautés de gestionnaires qui, de plus en plus – et merci à vous, les employés(es) de soulever vos enjeux de paye à vos gestionnaires, parce qu’eux aussi ont besoin de faire des actions, ont besoin d’initier des transactions et en bon français, de mettre le dossier sur le dessus de la pile pour se dire : ça, je ne dois pas traîner dans l’exécution de ces actions-là, puisque ça a un impact sur la paye de mes employés(es). Donc, il y a de l’imputabilité qui est prise. Chaque dossier a sa particularité. Ce que je mentionnerais peut-être, c’est qu’on a trop souvent à tort – et là, Alex, je ne veux pas parler pour ton équipe – mais on a trop souvent à tort aller à la fin de ce processus-là et pointer notre doigt comme si l’erreur vient de ceux qui font la transaction en paye.
[Plan de Francis Trudel et Alex Benay parle.]
Tu peux toujours dire ça, si tu veux. C’est correct.
[Plan de Francis Trudel qui parle.]
Je pense que j’ai beaucoup d’empathie pour les gens qui travaillent sur résoudre ces cas-là et c’est des cas qu’ils ont hérité, ce n’est pas des cas qu’ils ont créé. Donc, dans notre recherche d’imputabilité, il faut faire attention de ne pas sauter à des conclusions un peu trop faciles parfois, mais je vois de l’amélioration dans ce point-là.
[Plan de Francis Trudel et Alex Benay parle.]
Vas-y Chris!
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Oui, j’allais justement ajouter – puis je pense que la réponse de Francis était excellente – que malgré le fait que ça a été frustrant, puis malgré le fait que le système n’a pas bien servi, les fonctionnaires, je pense qu’une chose qui me réconforte, c’est le fait qu’on regarde tous ces cas-là, on regarde les expériences. Et puis, quand on développe la nouvelle plateforme et la transformation nécessaire, on essaie de regarder ces défis-là, puis voir comment on les évite. Alors, c’est peut-être pas réconfortant en termes de les expériences que vous avez vécues, mais sachez que ces défis-là sont sur la table. Puis là, on regarde, puis on teste le système avec ça en tête, pour éviter les scénarios qu’on a vécus dans le passé. Merci.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Alex Benay qui parle.]
Oui, et puis bien, c’est plus le fun de répondre aux questions quand tu as le temps de penser. Donc, c’est le fun être troisième! Peut-être une observation, puis des plans pour l’année prochaine. L’exercice financier l’année prochaine, pour essayer de vous réconforter un peu. Un, la raison pourquoi on est où est-ce qu’on est, c’est qu’on a choisi; on a pris des mauvaises décisions en 2016-2017. Des mauvaises décisions d’affaires. On a des ministères qui contrôlent tous leurs systèmes de ressources humaines décentralisés. Puis ça, c’est correct à la base, mais on a un système de paye centralisé. Donc, tout au cours d’une transaction, au point de Francis, il y a un paquet de choses qui peuvent mal aller. Puis, ce n’est pas toujours évident de voir. C’est quasiment comme un exercice d’investigation à toutes les fois qu’il y a un cas de créé au Centre de la paye. C’est tu le ministère qui n’a pas transféré le dossier lors du transfert de dossier? C’est tu le Centre de la paye qui a été en retard? C’est tu l’employé qui n’a pas rempli quelque chose? Donc nous, faut simplifier ça. Donc, c'est certain ça c'est la base du problème. On a un modèle d’affaires qui ne fonctionne pas vraiment. Dans une nouvelle plateforme, si l’on procède avec Dayforce, vous allez être capables d’avoir la transparence de toutes les transactions. Donc, est-ce que c’est avec votre gestionnaire qu’il y a un problème? Est-ce que c’est avec vous? Si la transaction elle a pas été faite, votre gestionnaire va avoir un courriel. Le gestionnaire du gestionnaire va avoir un courriel. Puis, on peut continuer à monter jusqu’au sous-ministre s’il le faut, jusqu’à temps que la transaction se fasse! Il va y avoir un niveau de transparence intégré à l’intérieur de la nouvelle plateforme qu’on n’a pas présentement. Okay! Là, vous allez me dire : ça va prendre des années! Donc, qu’est-ce qu’on fait prochainement? L’année prochaine, au mois d’avril, on a l’intention de mettre en place un projet pilote avec un nouveau concierge de ressources humaines et de paye. Ça va être un début – je veux souligner le mot début –, pour commencer à augmenter la transparence dans nos opérations. Donc, qu’est-ce que je veux dire par ça, c’est que vous allez être capables de demander à l’agent(e) où est-ce que mon billet ou est-ce que mon billet avec le Centre de paye, est-ce qu’il a été assigné? Où est-ce qu’il est rendu dans le processus? Le but va être d’utiliser cette plateforme-là avec des mises à jour mensuelles. Donc, il va avoir des nouvelles fonctions qui vont être ajoutées à tous les mois, pour justement augmenter le niveau de transparence à l’intérieur du processus, pour qu’on puisse au moins voir dans le processus actuel, où est-ce que le problème est, pour vous aider à voir où est-ce que vous en êtes rendus dans vos démarches également.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Excellent, merci. Passons à la question 3. Existe-t-il un plan de décentralisation des services de rémunération et un retour à des conseillers en rémunération internes?
[Plan de Alex Benay qui parle.]
J’ai eu l’indication de Francis que c’était mon tour d’aller en premier. Donc, je vais y aller. Je vous dirais, immédiatement, non. Potentiellement, dans certains cas, oui. Laissez-moi m’expliquer davantage. La raison qu’on veut se concentrer sur Services partagés pour réduire les arriérés à zéro, c’est que, un, ils vont être un de nos premiers ministères à mettre en œuvre Dayforce, si l’on procède avec la décision au mois de mars. De un, mais de deux, on veut également faire des essais pour voir est-ce que le ministère peut contacter des agents(es) de rémunération directement, comme dans le temps de pré-Phénix. Donc, ça voudrait dire qu’on aurait John ou Jane, l’agent(e) de rémunération qui pourrait être en contact avec une direction générale, comme dans le temps et puis avoir un service direct. On va commencer à faire nos essais. L’intention, c’est l’année prochaine. Et puis, on va partager les résultats avec tout le monde. Peut-être que ça va aider. Il y a des possibilités que ça n’aide pas non plus. Donc, on veut voir vraiment les résultats avec des données. Puis, on va, comme tout ce qu’on fait dans le programme, on va publier ces résultats-là sur Internet et les communiquer avec vous au fur et à mesure qu’on commence nos expériences de changer le modèle de services.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Francis Trudel qui parle.]
Je n’ai pas énormément à ajouter sur cette question-là. Moi, ce que je dirais, c’est qu’il y a des décisions à prendre, puis la séquence dans la prise de décisions est importante. Toute décision est importante, mais la séquence est importante. Moi, j’ai géré des ressources humaines dans un contexte où j’avais des services de paye qui se rapportaient à mon équipe directement. Je sais à quoi ça ressemble. J’ai aussi fait partie de la transition, lorsqu’on a bougé le modèle opérationnel avec Miramichi et je comprenais le raisonnement derrière ça. Et la raison pourquoi les deux fonctionnent, au moins intellectuellement, c’est qu’il y avait un modèle d’affaires qui était défini. Et donc, on ajustait notre modèle de services en fonction du modèle d’affaires. Là, je pense qu’il y a des décisions à prendre, comme par exemple, vers quel système on s’en va? Il va fonctionner comment? Puis, c’est avec ces réflexions-là qu’après ça, on peut décider quel modèle de services va être le mieux approprié pour supporter les ministères. Pas vraiment beaucoup à apporter, autre que de dire que les questions sont bonnes, mais la séquence est importante. On a besoin de définir la trajectoire de la prochaine étape, le prochain système, avant de pouvoir pleinement y répondre.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Parfait, merci. Donc, on a une question liée à l’IA. Donc, l’intelligence artificielle promet des économies en réduisant le nombre d’employés(es) requis pour soutenir un mandat. Combien de postes prévoyez-vous abolir, lorsque Dayforce sera lancé?
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Je peux commencer. Peut-être, Alex, que peut-être tu peux sauter après. Je pense, je dirais que c’est encore un peu – c’est une question qui est un peu prématurée dans le contexte d’où on en est. On a introduit l’intelligence artificielle pour voir comment on peut maximiser la technologie, afin de gérer. À ce moment-ci, on fait du « testing » sur les cas qui sont plus simples. Évidemment, on va apprendre, on va voir comment ça se déroule. Mais, au point, aujourd’hui, on ne peut pas définir le futur des employés nécessaires, afin de gérer le système de paye. Oui, on veut se fier sur les technologies pour améliorer notre service, pour améliorer le système, pour maximiser les outils qu’on a. Il va toujours avoir un besoin pour des fonctionnaires, des experts en ressources humaines et des experts en paye pour avancer, peu importe la plateforme Dayforce ou autres. Alors, on ne peut pas répondre aujourd’hui en disant un chiffre en particulier. Puis, je pense qu’il faut aussi faire très attention d’aller trop vite avec l’adoption de l’intelligence artificielle, avant de vraiment la comprendre et comprendre la sécurité, les limitations, « l’input » humain nécessaire, afin de combler les endroits où une intelligence artificielle ne peut pas faire la tâche. Donc, je dirais qu’on regarde de près. Je pense que c’est important comme fonction publique, qu’on regarde l’intelligence artificielle et l’adoption responsable, mais on ne peut pas vous donner, aujourd’hui, des chiffres à ce point-ci.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Alex Benay qui parle.]
Oui, bien 100 % d’accord avec Chris. Je peux vous dire qu’on ne connaît pas aucune des données présentement. C’est la raison pourquoi on a adopté une approche – oui, on fait de la planification présentement, mais on a également les mains dans l’outil, justement pour être capables de commencer à décortiquer. Au-delà d’une présentation Power Point, la vraie réalité, comment ça va opérer? Je peux vous dire que la seule chose qu’on sait à ce point-ci, c’est le coût de ne pas faire les choses de cette façon. Parce que c’est ça qu’on a fait en 2017. On avait un cas d’affaires qui disait 500 employés(es) requis. On n’avait pas testé rien. Puis, on avait pris un chiffre, je dirais, un peu dans l’air. Et puis là, le coût, présentement, à SPAC, on le connaît. Puis, tout le monde a payé le prix de façon personnelle. Donc, c’est certain qu’est-ce qu’on veut éviter de faire, c’est la même erreur, cette fois-ci encore. Puis trouver un chiffre un peu dans l’air, un peu partout, sans avoir testé tout, je dirais, comme quand on va, par exemple, à l’intérieur d’un ministère et qu’on va arriver à mettre la solution en place, si c’est dans cette direction-là qu’on se dirige avec Dayforce, ça va être des tests de six mois. Donc, je veux dire, on va prendre le temps qu’il faut pour en arriver à la décision.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Excellent! Merci beaucoup. Donc, la prochaine question est dirigée pour notre sous-greffière. Avec la possibilité, avec le possible changement de gouvernement à venir, la peur est que le tout tombe à l’eau. Est-ce qu’il y a quelque chose en place pour prévenir ceci?
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Merci pour la question. Puis, effectivement, les questions de transition, les conseils de la fonction publique, c’est quelque chose qui garde mon attention et mon travail dernièrement, avec tous les scénarios dont on fait face. Je pense que je dirais quelque chose pour répondre à la question. Premièrement, je pense que c’est extrêmement important qu’on a mis en place les autorités nécessaires pour avancer avec les deux éléments de notre système. De s’assurer qu’on peut gérer le système de paye actuel et faire des améliorations sur le système actuel, en même temps qu’on a les investissements, puis les autorités requises pour avancer le nouveau système, la nouvelle plateforme et la transformation nécessaire pour arriver à un nouveau système de paye. Donc, on a les autorités et le financement nécessaires pour les deux. Je pense que ça va être extrêmement important, comme fonction publique, qu’on présente à un nouveau gouvernement, soit plus vite ou plus tard, ou vers le mois d’octobre 2025, le travail qu’on a fait, la transparence qu’on a démontrée comme fonction publique. D’être humbles dans les défis qu’on a vécus et honnêtes avec comment on a pu apprendre de ces défis pour mettre en place des nouveaux systèmes. Donc, qu’est-ce qui me donne confiance, c’est qu’on a fait le travail nécessaire pour présenter un cas d’affaires qui est vraiment basé sur un travail, sur des faits, sur des leçons apprises, sur un système qui va nous permettre, comme fonctionnaires, de donner nos meilleurs conseils. Puis, c’est ça, au bout de la ligne, ce qu’on doit faire. C’est notre travail. Ça vient dans la valeur et éthique des fonctionnaires et de la fonction publique. Donc, ce qui me donne confiance, c’est qu’on a fait le travail. Puis, on peut présenter ce cas d’affaires solide. Alors, est-ce qu’on va avoir des questions? Absolument! Est-ce qu’on va peut-être devoir ajuster? Peut-être, mais je pense que ce qui est important, c’est le travail qu’on fait actuellement pour être dans la meilleure position possible, pour donner nos meilleurs conseils. Merci.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Francis Trudel qui parle.]
Pas certain, Chris, qu’on peut ajouter énormément à ce que tu as dit sur ta question, mais je pense que je ne m’avance pas trop si je dis qu’on peut faire l’hypothèse que peu importe le gouvernement qui viendra, on va partager le même objectif, c’est-à-dire de payer nos gens correctement. Ça, je pense qu’on partage absolument tous ce même objectif-là, peu importe la couleur du gouvernement qui viendra en place. On aura des questions qui nous seront posées par le comment arriver à cette étape-là, que ce soit à quelle vitesse ou avec quel type d’outil. On a fait nos devoirs. On a étudié. On a des leçons apprises depuis 2016, « up the ying yang ». Je pense qu’on peut partager. Puis, on va jouer notre rôle d’aviseurs directs. Par contre, il y a aussi des choses, qui à mon avis, sont inévitables, qui seront des décisions à prendre, encore une fois, peu importe le gouvernement qui sera en place. C’est qu’il y une plateforme qui n’est pas pérenne. Donc, on a une plateforme qui a besoin, à laquelle on va avoir besoin d’apporter des changements. Et donc, il y aura des décisions à prendre à ce moment-là et ça, cet aspect-là est inévitable. Donc moi, je ne vois pas – je vois beaucoup de questionnements, mais je n’ai pas énormément de préoccupations pour la suite.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Fantastique! Merci beaucoup. Donc, on va passer à la prochaine, qui est une question et commentaire. Donc, pourquoi le centre d’appels ne peut jamais pratiquement régler ou faire avancer un dossier? Vous devriez donner plus de pouvoir aux agents(es) du Centre d’appels.
[Plan de Alex Benay qui parle.]
Je pense que Francis va prendre… Non, c’est la mienne. Écoutez, c’est une très bonne suggestion, même que je vous dirais qu’on est en train de donner plus de pouvoir au Centre d’appels pour résoudre des cas. Pour l’instant, ce n’est pas résoudre tous les cas. Vous m’avez entendu mentionner auparavant qu’on va investiguer pour voir, si par exemple, Services partagés, une fois que leurs arriérés aient été réduits, qu’il y ait une discussion directe entre les employés(es) du Centre de la paye et puis le ministère. Ça va être un exemple. On est en train de regarder, je dirais, une demi-douzaine à une dizaine de différents types de cas que le Centre de paye pourrait résoudre directement lui aussi. Donc, on est en plein dedans. Donc votre suggestion, je dirais qu’on est en plein dans le mille. Donc, merci beaucoup. Et puis, je vous dirais, soyez libre de me contacter, si vous voulez venir aider davantage, parce qu’on est 100 % d’accord avec votre recommandation.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Okay. Donc, une dernière question rapide. Les coupures budgétaires vont-elles causer une réduction des ressources attribuées au projet RH et paye?
[Plan de Christiane Fox qui parle virtuellement de son bureau.]
Je peux commencer peut-être, Alex. Je pense qu’on fait, évidemment, le budget, le dernier budget a fait les représentations face à des coupures. Je pense que ça a été noté dans le budget : 5 000 employés(es). Je pense que la majorité des ministères gèrent avec attrition, mais il y en a d’autres qui vont prendre des différentes décisions. Je pense que collectivement à travers la fonction publique, on va devoir absolument prioriser les priorités qu’on a. Le système de paye des ressources humaines en est une. Je pense qu’on doit avoir un bon système en place pour nos employés(es). Puis je pense qu’on va devoir dédier des ressources nécessaires pour le faire. Donc, je pense que chaque ministère va regarder leurs contextes particuliers, leurs programmes, etc. Mais, je dirais qu’au sein de la fonction publique, avec le comité que je préside et en conversation avec le greffier, c’est essentiel qu’on dédie les ressources nécessaires au système de paye et qu’on s’assure le bon fonctionnement pour payer nos employés(es). Comme Francis a dit, c’est notre objectif. C’est un objectif qu’on va garder. Mais, alors, je pense c'est ce que je peux dire en termes de priorité et l’emphase qu’on va mettre sur le système de paye.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Alex Benay qui parle.]
Absolument rien à rajouter. Je peux juste dire, peut-être brièvement, que les équipes chez nous et chez Francis travaillent ensemble et très proches avec nos agences centrales, les ministères. Je veux dire qu’il y a un « momentum » positif. Dans le fond, c’est ça que j’essaie de communiquer. Et puis, on a pleinement l’intention de se rendre d’ici la fin de l’année fiscale avec de la clarté qu’on va pouvoir communiquer davantage. On espère bientôt.
[Plan de Mitos San Diego sur une scène debout devant un podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay sont assis à une table sur la scène.]
[Plan de Mitos San Diego qui parle du podium.]
Excellent! Merci beaucoup. Cela conclut notre période de questions et réponses. Merci à tous pour votre participation active aujourd’hui. Donc, avant de finir, voici quelques moyens de rester informés sur les systèmes des RH et de la paye et de participer à des futures interactions.
[Plan d’un graphique qui occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Mitos San Diego qui parle du podium.]
(Titre du graphique : Merci!)
(Texte à l’écran : Envoyez-nous vos commentaires, vos questions et vos suggestions par courriel : spac.gcrhpaye-gchrpay.pspc@tpsgc-pwgsc.gc.ca.
Pour en savoir plus : https://www.canada.ca/gc-rh-paye.
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Visitez canada.ca/gc-rh-paye pour les mises à jour d’aujourd’hui, ainsi que pour les liens rapides vers les documents sur le portail du Gouvernement ouvert. Suivez notre page Facebook, Rémunération et avantages des employés du GC, pour les dernières nouvelles et des conseils sur les systèmes des RH et de la paye. Et nous lançons aussi bientôt un nouveau compte Reddit pour répondre à vos questions. Alors, restez à l’affût de ça. Pour de futures opportunités d’engagement, inscrivez-vous au bassin de consultation des employés RH et de la paye, pour être contactés pour des consultations d’utilisateurs. Inscrivez-vous aussi aux sessions de sensibilisation des utilisateurs, pour contribuer à affiner la démonstration de la solution des RH et de la paye présentée aujourd'hui. Et si ce n’est pas déjà fait, veuillez remplir les sondages Slido d’aujourd’hui et le sondage post-événement qui sera envoyé sous peu. Et enfin, nous lancerons bientôt une infolettre des RH et de la paye. Donc, inscrivez-vous sur notre site Web pour recevoir des mises à jour directement dans votre boîte de réception.
[Plan du même graphique qui occupe une grande partie de l'écran de gauche et un petit écran à droite où on y voit Mitos San Diego qui parle du podium ainsi que Francis Trudel et Alex Benay assis à une table sur la scène.]
Merci encore de vous être joints à nous aujourd’hui et un merci spécial à nos panélistes et à l’équipe de gestion de l’événement, pour avoir assuré le bon déroulement de cette session. Nous vous retrouverons pour une prochaine mise à jour en avril. Passez une excellente fin de journée.
[Le même graphique prend possession de l'écran.]
(Texte à l’écran : Passez nous voir : Web : canada.ca/gc-rh-paye, Facebook : /PayeAvantagesSociauxEmployésGC, Reddit : u/GCPay_PayeGC)
(Texte à l’écran : ISBN 978-0-660-75540-3, Catalogue P4-164/2025F-MP4)
(Signature de Services publics et Approvisionnement Canada)
(Mot-symbole « Canada »)
Fin de la vidéo
Questions et réponses abordées pendant la session en anglais
Si un nouveau gouvernement est élu, qu’adviendra-t-il de ce nouveau système de paye? – Je cède la parole aux sous-ministres.
Alex Benay : Je crois que j’ai vu Chris lever le doigt. Je te laisse la parole, Chris.
Christiane Fox : Tu voudras peut-être ajouter quelque chose, mais je pense que nous avons beaucoup réfléchi à ce sujet.
Tout d’abord, je pense qu’il est très important de souligner à tous que SPAC et le Conseil du Trésor ont accompli un travail considérable pour répondre aux besoins liés aux deux systèmes, soit : gérer le système actuel en s’assurant que nous avons des ressources dédiées pour bien le faire – en regardant les diapositives sur l’arriéré et les améliorations, on voit que nous avons les bonnes autorités et les bonnes ressources pour gérer le système actuel – tout en investissant dans la transformation, dans Dayforce et dans la conception et les essais connexes, et dans la préparation des ministères à cette transition. Dans le contexte d’une transition, nous avons aujourd’hui une excellente base avec ce type de plan à long terme pour le fonctionnement et la transformation qui nous positionne bien en tant que fonctionnaires pour conseiller un nouveau gouvernement, advenant un tel scénario, dans les semaines ou les mois à venir, ou en octobre 2025. Je pense que nous avons une bonne base pour un dossier solide à l’intention d’une équipe de transition et, éventuellement, d’un nouveau gouvernement sur les améliorations majeures que nous avons apportées et le processus que nous avons suivi. Une approche transparente nous aiderait à donner des conseils. C’est l’un des projets d’importance qui a suscité beaucoup d’attention, non seulement de la part de tous les fonctionnaires, mais aussi des médias et des parlementaires. Certains pourraient donc être au fait des problèmes découlant de notre système de paye. Nous devrons donc bien décrire le changement que nous avons opéré.
En tant que fonctionnaires, la meilleure chose à faire dans un environnement de transition est de se préparer avec un plan solide. C’est ce que nous faisons pour la paye et c’est ce que nous serons prêts à faire dans le contexte d’un nouveau gouvernement. C’est la chose responsable à faire pour positionner le nouveau système de paye dans cet exercice de transformation, tout en nous demandant « Pourquoi pensons-nous qu’il est différent? » « Pourquoi pensons-nous que ce nouveau système a ce qu’il faut pour bien fonctionner? » « Comment traitons-nous les employés dans le contexte de la gestion du système actuel et de l’apport d’autant d’améliorations que possible pour régler la situation? » Au cours des prochaines semaines, nous devrons continuer à réfléchir à ces dossiers, mais je pense que nous sommes bien placés, avec les autorités et les ressources dont nous disposons aujourd’hui, pour avoir cette conversation.
Alex Benay : Je vais brièvement intervenir et appuyer ce dont Chris vient de parler en fournissant des détails. Je pense qu’indépendamment de l’arrivée d’un nouveau gouvernement, nous voudrons toujours continuer à simplifier et à normaliser nos RH, peu importe la plateforme ou le système que nous choisissons.
La plateforme actuelle est de plus en plus considérée comme obsolète. À un moment donné, d’une manière ou d’une autre, nous devrons nous pencher sur la question, quel que soit le gouvernement, car la question de l’obsolescence est indépendante de la gouvernance ou d’autres préoccupations du genre. La technologie finira par être désuète et nous devons en tenir compte. Nous sommes sur la bonne voie, comme l’a dit Chris, pour bien mener nos recherches cette fois-ci.
Autre point à régler : nos applications de RH et de paye sont actuellement séparées, ce qui est la cause première de tous ces problèmes. C’est donc une chose que nous devons rectifier, que ce soit sur la plateforme actuelle ou sur la plateforme future. Il y a donc beaucoup de ces questions qui sont, je dirais, indépendantes de la plateforme et d’un nouveau gouvernement. Ce sont autant de choses sur lesquelles la fonction publique devra continuer à travailler pour améliorer l’environnement actuel et futur.
Le système de paye peut-il traiter toutes les mesures liées au réaménagement des effectifs qui a lieu dans les différents ministères? Ou est-ce qu’elles auront une incidence sur l’arriéré?
Alex Benay : Oui. Je vais essayer de répondre à cette question en premier. Nous étudions tous les moyens d’optimiser notre plateforme actuelle. Pas seulement quant au réaménagement des effectifs. Nous cherchons toutes les possibilités d’optimiser le traitement dans la plateforme.
Pour ce qui est de l’assistant virtuel avec IA, nous serons en mesure de traiter environ 70 % des types de cas d’ici la fin du prochain exercice. La raison pour laquelle nous faisons cela, pour reprendre le point de Chris, est que si, pour une raison ou une autre, nous ne choisissons pas Dayforce, nous aurons tout de même besoin de nouvelles technologies pour traiter l’arriéré et gérer les opérations afin de nous adapter à n’importe quelle circonstance, qu’il s’agisse du réaménagement des effectifs ou de la fusion de ministères, entre autres. Plusieurs choses peuvent se produire dans les 10 à 15 prochaines années, et nous devons nous assurer que la gestion et le traitement de l’arriéré s’appuient sur des outils plus modernes que ceux dont nous avons été équipés, car embaucher plus d’humains ne suffit pas. La formation d’un nouveau conseiller en rémunération à un niveau supérieur prend quatre ans. Il faut donc recourir à la technologie. Relativement à notre assistant virtuel avec IA, cette année et l’an prochain, il est très important de traiter non seulement l’arriéré actuel, mais aussi toutes les mesures de RH éventuelles. Francis?
Francis Trudel : Oui. J’aime bien la question parce qu’elle renvoie à l’une des croyances selon laquelle en période de compression, il y a moins de mouvements. C’est faux. Très souvent, les périodes de compression génèrent davantage de mouvements parce que les gens ont tendance à planifier qu’à très court terme et donc à saisir des mouvements ne visant que le court terme. Tout cela demande des efforts supplémentaires qui ne touchent pas nécessairement l’arriéré, mais les mises à jour dont Alex parlait plus tôt. La question porte sur le réaménagement des effectifs, mais je pense que le réaménagement des effectifs n’est qu’un type de mouvements parmi la multitude de mouvements générés par les RH.
Cela touche-t-il l’arriéré? Alex a répondu à cette question. J’ajouterais que tout dépend de la manière dont nous effectuons ces mesures. En ayant de bonnes habitudes relatives aux mouvements de RH, en agissant en temps voulu, en respectant toutes les pratiques exemplaires que nous avons suggérées, le tout dans un processus opérationnel et un système normalisé, nous réduisons la probabilité d’accroître l’arriéré. Donc, les mouvements de RH n’augmentent pas nécessairement l’arriéré. Nos habitudes en la matière sont probablement l’élément le plus important.
L’arriéré est démesuré. L’employé appelle le Centre des services de paye pour des nouvelles et se fait dire que ses cas n’ont pas été assignés. Que faites-vous pour gérer cette situation?
Alex Benay : Oui. Il y a plusieurs réponses à cette question. Je suis d’accord : l’arriéré est démesuré. Premièrement, c’est le résultat direct de la séparation de notre système de RH et de notre système de paye. Deuxièmement, notre volume de cas entrant est également démesuré. Ce que je veux dire, c’est que des gens changent de ministère et le mouvement prend plus de 18 mois, puis le Centre des services de paye le reçoit et doit le traiter. De plus, l’erreur humaine est possible au Centre des services de paye. Au fil de notre processus, on retrouve une série d’échecs individuels, qu’il s’agisse d’un gestionnaire ayant oublié d’appuyer sur un bouton lors du départ d’un fonctionnaire ou d’une erreur humaine qui augmente l’arriéré. Vous dites que l’arriéré est démesuré et je serais bien en peine de vous dire le contraire, mais malheureusement, en tant que fonction publique, nous récoltons ce que nous avons semé. Nous devons donc nous attaquer à une série de problèmes. Les données que nous recevons pour traiter un mouvement datent parfois d’un an. Parfois, elles ne sont pas bien formatées. Les ministères ont donc un rôle à jouer, de même que les RH. Votre gestionnaire a un rôle à jouer, et vous aussi.
En ce qui concerne le Centre des services de paye, nous ne pouvons pas continuer à embaucher des employés en pensant que nous serons capables de gérer cette avalanche d’information qui lui parvient, parce qu’actuellement, le Centre des services de paye fait du nettoyage au lieu de son travail. Nous devons donc également régler cela.
Ma petite diatribe est terminée. Pour ce qui est de nos correctifs pour y remédier, j’ai mentionné brièvement dans mon mot d’ouverture qu’au début du prochain exercice, nous lancerons notre Concierge des RH et de la paye. Ce n’est que le début. Il ne résoudra pas immédiatement tous les problèmes, mais nous lancerons une nouvelle version chaque mois. Notre Concierge des RH et de la paye pourra vous aider à suivre vos billets, notamment en vous indiquant où il est et s’il a été assigné ou non. Notre objectif est d’accroître la transparence des opérations du Centre des services de paye pour les employés au cours du prochain exercice afin que vous sachiez où votre billet est traité et par qui. C’est la première étape.
Une fois que le retard accumulé par SPC aura été rattrapé, la deuxième étape consistera à modifier le modèle de service. Faut-il vraiment franchir 10 étapes pour appeler un conseiller en rémunération? Repensons à l’époque où nous n’avions pas encore décidé de consolider ce service. Une fois l’arriéré d’un ministère traité, pouviez-vous appeler directement le conseiller en rémunération, comme lorsque vous appeliez untel ou unetelle pour un service? Ce sont des questions que nous allons examiner également afin de rendre le service plus humain. La façon dont les choses ont été conçues – ce que vous avez vécu au cours des huit dernières années – avait sa raison d’être. Nous avions d’autres priorités de conception simplement pour pouvoir verser la paye. La paye a actuellement une précision de 98,1 %. Nous visons plus de 99 %. Nous n’y sommes pas encore, mais avec notre système actuel, nous nous en rapprochons. L’année prochaine, nous nous concentrerons sur l’ajout d’une dose d’empathie dans des domaines tels que les trop-payés, par exemple. Donc, soyez à l’écoute, car je pense que cela fera partie du tableau de bord de l’année prochaine, mais sachez que nous travaillons en ce moment même sur l’aspect humain de cette initiative.
Les ministères sont-ils tenus de nettoyer leurs données de RH ou peuvent-ils le faire à leur rythme? Y a-t-il des conséquences en cas de non-conformité?
Francis Trudel : Oui. Partiellement. Cette question faisait partie de la dernière séance, ou peut-être de la première. Nous avions parlé de l’environnement de délégation dans lequel les RH opèrent. Chaque ministère a la liberté de choisir la manière dont il fonctionne, ce qui présente beaucoup d’avantages, mais aussi quelques défis. L’un des défis à relever est la capacité d’adopter une approche intégrée et de normaliser le traitement des problèmes. En outre, et cela couvre l’essentiel de la question, cette liberté fait en sorte que certains ne suivent pas l’approche intégrée demandée. Ce problème est en train de se résoudre lentement, car leur approche est de plus en plus conforme à la perspective de la fonction publique, y compris une réceptivité à certaines des directives que nous leur avons données dans les « Actions unifiées pour la paye », où nous indiquons aux gens d’agir d’une certaine façon. Nous devons créer des fiches de rendement pour certains de ces éléments. Corrige-moi si je me trompe, Alex, mais cette fois-ci, certains de ces éléments feront partie de la documentation sur la version.
Donc, dans un esprit de transparence, vous verrez que certains s’en sortent mieux que d’autres. En fait, je crois qu’il est important d’accepter le fait que nous devons agir uniformément pour faire avancer certains de ces enjeux. Nous ne devrions pas sous-estimer l’importance des détails. Pensons aux « Actions unifiées pour la paye ». Alex a donné l’exemple de la date d’embauche, qui peut sembler futile. Mais pensez au volume d’opérations d’intégration que nous effectuons dans une organisation de 400 000 personnes et vous vous rendrez compte de la rapidité à laquelle ces éléments peuvent s’accumuler dans un système et, ultimement, causer des problèmes.
Nous avons commencé à aborder les conséquences, mais nous devons améliorer nos données pour bien évaluer tout cela. Or, je pense que nous avons mentionné certaines de ces conséquences éventuelles, comme le fait qu’un ministère doive finalement payer pour le traitement du mouvement supplémentaire qu’il crée dans les systèmes s’il ignore les règles que nous avons énoncées, payer la réunion, payer les coûts des mouvements, etc. Il ne s’agit pas de donner des contraventions à des personnes délinquantes. Si l’on alourdit le travail de notre système et que cela entraîne des coûts pour toute l’organisation, alors il y a peut-être lieu de faire en sorte que les ministères paient ces coûts. Donc, il s’agit de travailler avec les administrateurs généraux qui sont délégués, avec les ressources humaines, qui sont les guides de ce processus, et avec les véritables gestionnaires délégués pour les mouvements qui génèrent toutes ces actions.
Alex Benay : Petit commentaire : je pense que tout ce qu’a dit Francis est très important parce que si nous passons à Dayforce, la conséquence de la non-conformité sera que l’employé ne sera pas payé. La grande différence est que nous profiterons d’une transparence totale dans le journal d’audit sur la cause de l’échec du processus, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Pouvons-nous obtenir une mise à jour du budget concernant les extensions?
Alex Benay : Absolument. Je vais essayer d’y répondre en premier. Comme Chris l’a mentionné, nous avons mis un grand nombre d’éléments positifs en place, et avons une bonne idée de certains de nos besoins financiers au cours de la prochaine période pour que le programme se poursuive, y compris le travail sur les extensions.
Sur le front des extensions, nous en avions déterminé 12 au départ. Ce sont des éléments que Dayforce allait bâtir pour nous. Il ne s’agit pas de personnalisations, car elles allaient faire partie du code et être maintenues par Dayforce. Ce nombre est passé à 11, car à mesure que nous avancions dans le processus, nous avons cerné des possibilités de normalisation; Francis vous en a parlé. L’objectif sera d’en avoir moins de 11. Toutefois, cette année, nous nous sommes engagés à avoir trois extensions et demie, alors nous en aurons réalisé trois et demie. L’objectif est de les achever d’ici à la fin du mois de mars et de terminer le reste au cours du prochain exercice. Plus clairement, nous ne pouvons pas lancer les essais de ce projet tant que nous n’aurons pas terminé toutes ces extensions, soit par une simplification et une normalisation de la part du BDPRH, soit par une solution technique de notre côté. Il est donc essentiel que nous les achevions à temps.
Christiane Fox : Je voulais juste mentionner une partie du travail effectué pour présenter notre dossier afin d’obtenir le financement dont nous avons besoin au fil du temps pour faire avancer ces projets… Nous avons obtenu les approbations dont nous avions besoin pour la gestion et la transformation, ce qui est extrêmement utile pour le projet, y compris pour l’extension. Je voulais ajouter ce point, mais à toi la parole, Francis.
Francis Trudel : Oui, je voulais rajouter que le budget et le travail liés aux extensions vont de pair avec les efforts de simplification et les négociations que nous menons avec les syndicats. Si nous ne parvenons pas à simplifier nos conditions d’emploi, nous aurons besoin de la technologie pour nous aider à naviguer dans cet environnement complexe. L’équipe d’Alex a travaillé sur ce sujet afin de déterminer à quoi cela ressemblerait. J’avais besoin de ces renseignements pour amorcer les discussions avec nos agents négociateurs afin de trouver des solutions, car, bien entendu, les coûts seront également au cœur du problème. Il faut que nous trouvions des solutions syndicales qui s’inscrivent dans un cadre de coûts acceptables, car il existe une solution technique appelée « extension ». Il était donc très important que nous fassions cela dans le bon ordre, et je voulais juste faire le lien entre les deux.
Pouvez-vous nous parler du conflit d’intérêts potentiel lié au poste de DPI d’Alex Benay? Il a siégé au conseil d’administration d’une entreprise spécialisée en IA et a travaillé pour Microsoft.
Alex Benay : Oui, quelle idée de quitter la fonction publique et d’y revenir! Écoutez, nous vous avons promis la transparence. Je vois que cette question est remontée dans le fil à plusieurs reprises. Aussi, permettez-moi d’y répondre d’emblée. Tout ce que j’ai fait personnellement a été examiné par le commissaire à l’éthique, y compris mes antécédents professionnels. La Direction générale de la surveillance ministérielle de SPAC a confirmé la déclaration suivante : je n’ai jamais eu de contrat personnel ou de contrat avec l’une des entreprises qui m’ont employé pendant mon absence du gouvernement. Tout a donc été géré avec le commissaire à l’éthique à ce stade.
Christiane Fox : Je souhaite également ajouter que le processus décrit par Alex est important, n’est-ce pas? Je pense que nous avons tous la responsabilité, en tant que sous-ministres, sous-ministres délégués, greffiers et sous‑greffiers, de signaler au commissaire à l’éthique, au moyen d’un processus très transparent et standard, tout conflit possible à des fins de vérification. Selon moi, un élément majeur pour un système sain est le fait de vérifier si nous devons nous récuser ou non des multiples décisions que nous prenons, et d’avoir des protections en place. De plus, si le commissaire à l’éthique ne voit pas de conflit, il est important que nous le sachions aussi. Je pense donc que nous devons aborder ces questions de front, mais il existe un processus très rigoureux auquel nous nous conformons et qui nous aide à orienter notre travail dans un contexte parfois difficile. Je pense qu’il est sain pour la fonction publique d’être perméable aux talents. Nous avons tous des expériences uniques. Certains d’entre nous ont passé une grande partie de leur carrière dans la fonction publique. D’autres viennent d’autres ordres de gouvernement ou du secteur privé et peuvent en faire profiter notre travail. Or, le fait d’avoir une fonction publique perméable nous rend plus efficaces, et je pense que nous devons de plus en plus discuter de cette question. Je voulais simplement faire part de mes réflexions à ce sujet. Merci beaucoup.
Le retour au bureau sera-t-il réévalué? Une obligation de deux jours serait préférable à trois ou quatre jours, non?
Christiane Fox : Merci pour cette question. Cette conversation est évidemment au cœur des préoccupations de nombreux fonctionnaires. J’y pense souvent dans le cadre de mon travail, et comme je l’ai expliqué à l’automne, nous estimons qu’il est très important que les fonctionnaires d’un gouvernement passent du temps ensemble, apprennent les uns des autres et combinent leurs forces pour relever les défis les plus corsés. Nous avons décidé de passer à trois jours par semaine pour essayer de maximiser le travail d’équipe afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les Canadiens. C’est encore important, mais je comprends les autres points de vue. Je comprends que l’on continue à y réfléchir. La question ne me dérange donc pas du tout. Je pense qu’il est bon d’en parler et que nous y réfléchissions. Nous en sommes arrivés à une décision qui reste en vigueur. Si je pense à mon lieu de travail, ici, au Bureau du Conseil privé, et à certains des défis que nous avons relevés au cours des derniers mois, le fait d’être en équipe, que ce soit pour les Affaires intergouvernementales ou pour l’équipe élargie du BCP, nous a vraiment aidés à surmonter les défis ou situations difficiles qui surviennent quotidiennement. Je continue donc à croire en l’importance du travail d’équipe, mais je suis ouverte à ces conversations et à ces questions. Merci.
Certains retraités ne reçoivent leur indemnité de départ que deux à quatre jours après leur départ à la retraite. S’agit-il du délai attendu? Ils ne reçoivent de l’aide qu’en se plaignant à leur député.
Francis Trudel : Je vais laisser Alex répondre parce que cela concerne les opérations, mais je pense qu’il s’agit en fait de deux à quatre ans, et non de deux à quatre jours.
Alex Benay : Bien essayé, Mitos. Merci. Non, ce n’est pas le délai attendu. Je comprends donc parfaitement que le fait d’aller voir votre député fasse partie du processus. Cela se rapporte un peu à ce que nous voulons faire avec le Concierge des RH et de la paye l’année prochaine. Nous voulons être transparents sur ce qui se passe lorsque votre demande est transmise au Centre des services de paye. Il se peut que vous ayez besoin de parler avec votre député, mais peut-être pas. Dans le cadre de notre travail l’année prochaine, nous nous assurerons de soulever toutes ces procédures qui parfois – souvent, même – ne répondent pas aux normes de service que nous voulons mettre en place. Or, pour ce faire, nous devons faire le premier pas, c’est-à-dire accroître la transparence de nos opérations. Je sais que ce n’est probablement pas la réponse que vous vouliez entendre pour cet exemple particulier, mais pour une demi-douzaine des exemples de ce genre, la solution est la même : accroître la transparence, travailler avec vous sur vos cas et essayer de mettre en œuvre certaines des expériences dont j’ai parlé en changeant un peu le modèle de service. Maintenant que nous avons atteint un taux de précision de la paye de 98,1 %, le moment est venu d’essayer de modifier le modèle pour voir comment nous pouvons éviter certains de ces cas, et je suis désolé que vous soyez dans une telle situation.
Le transfert des dossiers des employés d’un ministère à l’autre prend plusieurs mois. Quand cette situation sera-t-elle corrigée afin que les dossiers soient transférés en temps voulu?
Alex Benay : Excellente question. Ce problème pourrait avoir diverses causes : il se peut que le ministère de départ ne traite pas le mouvement, que le ministère d’arrivée ne le traite pas ou encore que le Centre des services de paye ne le traite pas. Sinon, peut-être que vous, l’employé, n’avez pas achevé un mouvement. Je trouve un peu ridicule qu’en 2025, avec Internet, nous devions encore transférer nos dossiers d’un ministère à l’autre comme dans les années 1990.
Cette année, nous cherchons donc à nous procurer un ensemble d’outils de gestion des données centrales qui permettra de regrouper les renseignements des employés du gouvernement du Canada en un seul endroit. Il ne s’agit pas vraiment d’un seul endroit, mais pour la simplifier les choses, exprimons‑le ainsi. Il ne sera plus nécessaire de transférer vos dossiers d’un ministère à l’autre. Nous sommes donc sur la bonne voie. Vous pouvez voir certains des engagements sur le tableau de bord. Nous avons déjà préparé l’environnement pilote, alors dès que nous aurons trouvé une solution, nous pourrons commencer une partie des essais et probablement recommencer avec SPC et SPAC au cours de l’année ou des deux années à venir, mais l’objectif est d’éliminer le transfert de dossiers. Les systèmes devraient pouvoir communiquer avec un dépôt de données central. Des pays entiers ont conçu leur économie de cette manière. Il n’y a aucune raison de ne pas le faire pour les RH et la paye. Nous avons des modèles qui sont un peu plus complexes que les nôtres! Nous chercherons à compiler davantage d’informations sur le dépôt de données central au cours des prochains mois et du début du prochain exercice. Nous comptons avoir recours au même centre de mobilisation des utilisateurs que celui que vous avez vu pour Dayforce pour le reste du processus. Vous devriez pouvoir y voir vos renseignements et, bien qu’il soit toujours risqué pour moi de faire des suggestions, y changer votre propre adresse au lieu d’avoir à passer par un processus en 10 étapes avec quelqu’un d’autre. Vous devriez également pouvoir y consulter vos propres renseignements. Voilà donc tous les types de services que nous pourrons ajouter à notre arsenal à partir de l’an prochain.
Pourquoi s’appuyer sur une technologie non testée comme l’IA pour évaluer nos dossiers de paye?
Alex Benay : Je vais essayer d’y répondre en premier, au risque de me répéter. Tout d’abord, je vais légèrement réfuter la prémisse de la question selon laquelle elle n’a pas été testée. Beaucoup de nos activités font déjà appel à l’apprentissage automatique. Prendre l’avion, utiliser le logiciel de votre téléphone ou de votre voiture, etc. Je souhaite simplement remettre en cause la partie « technologie non testée » de la question. L’IA est utilisée pour le rapprochement financier de renseignements relatifs à un dossier de paye, le transfert de données et les calculs. Les machines le font déjà mieux et plus rapidement que les humains, et ce, depuis 20 ans. Cependant, je suis conscient que cette technologie est nouvelle et non testée du point de vue de la fonction publique et de la paye, alors je comprends tout à fait l’inquiétude exprimée. Toutefois, ce que nous allons faire, c’est soumettre le projet à nos deux groupes consultatifs, que Chris a mentionnés plus tôt dans son discours, et nous allons également rendre publics tous les résultats de nos tests. Ainsi, si cela ne fonctionne pas, vous le saurez. Nous allons également faire appel à une société tierce pour qu’elle examine l’entièreté de notre gouvernance, de nos résultats de tests et de nos algorithmes, et vous pourrez consulter son examen. Enfin, nous publierons également – d’ailleurs, c’est peut-être déjà fait, consultez notre site Web – l’algorithme que nous avons conçu. Je ne suis pas sûr que vous pourrez le comprendre. D’ailleurs, si vous le pouvez, nous embauchons! Sinon, c’est normal. Il est constitué de beaucoup de zéros et de uns, mais l’algorithme lui‑même est accessible au public. Je veux que ce projet d’IA soit le plus transparent de la planète au moment où nous le lancerons et où nous déciderons de l’activer pour qu’il nous aide à traiter les paiements.
Christiane Fox : Si je peux me permettre d’intervenir à ce sujet – je pense qu’Alex l’a exceptionnellement bien décrit. Nous devons nous assurer de procéder au déploiement qu’une fois que nous aurons mis en place les précautions nécessaires pour une fiabilité optimale. Et même pendant le déploiement, nous veillerons constamment à ce que cet outil nous donne les résultats escomptés en termes d’efficacité, mais aussi de sécurité et de protection de la vie privée. Les mesures de suivi et de contrôle nous aideront à décider du moment, du lieu et des modalités du déploiement, et je pense que la transparence totale à ce chapitre est essentielle. Je crois que la protection de la vie privée et la sécurité doivent être prioritaires.