Musique pour cérémonies commémoratives

« Dernier appel », « Réveil » et « Flowers of the Forest » sont 3 musiques de cérémonie jouées par les Forces armées canadiennes.

Le but est de permettre au public canadien d’utiliser la partition et les enregistrements figurant ici. Toutefois, les utilisateurs doivent respecter les règlements régissant le d’auteur de la Couronne et la reproduction à des fins commerciales et non commerciales.

Enregistrements audio de « Dernier Appel », « Réveil » et « Flowers of The Forest »

Feuilles de musique de « Dernier Appel », « Réveil » et « Flowers of The Forest »

Comment utiliser correctement ces pièces musicales

« Dernier appel » et « Réveil » (« Rouse ») sont joués lors des cérémonies du jour du Souvenir. Ces pièces symbolisent le soldat qui accomplit son devoir jusqu’à la fin (la mort) et son ascension au-dessus des réalités terrestres (le réveil).

La dernière note de « Dernier appel » marque le début des 2 minutes de silence.

Pendant la période de silence, tous les instruments se taisent, y compris les cornemuses, puisqu’ils nuiraient à une réflexion silencieuse sur le service et le sacrifice des morts. Après la période de silence de 2 minutes, le « Réveil » est joué. Par la suite, les gerbes de fleurs officielles sont déposées. Pendant ce temps, les troupes se tiennent à la position en place repos.

Le 14 février 2011, le Comité sur l’histoire et le patrimoine, comprenant des militaires des grades supérieurs de chaque environnement, s’est réuni. Le Comité a accepté la proposition selon laquelle une élégie peut être jouée à la cornemuse au cours de la cérémonie du jour du Souvenir, dans la mesure où les 2 minutes de silence sont observées. L’élégie sera « Flowers of the Forest ». Toutefois, dans le cas des cérémonies commémoratives au niveau de l’unité, une élégie appropriée doit être jouée.

Histoire des pièces musicales

« Dernier appel » est un appel réglementaire qui retentissait le soir pour signaler l’entrée en poste des sentinelles et des vigiles de nuit. D’abord, le « Premier appel » annonçait le changement de la garde et des sentinelles. Puis, le « Réveil » indiquait que toutes les sentinelles étaient en place et veilleraient à la sécurité du camp durant la nuit.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la vie des fantassins se réglait sur les battements de tambour. Ce n’est que plus tard au cours de ce siècle qu’a été introduit l’appel de clairon, utilisé tant dans les campagnes que dans les camps pour susciter une réaction conditionnée chez les soldats. Certaines « sonneries » servaient à ordonner un changement dans le type, la direction ou la vitesse des formations d’attaque ou de retrait. Les plus communes étaient cependant :

  • « Réveil »
  • « Rouse »
  • « Dernier appel »

« Rouse » servait à réveiller les soldats 15 minutes avant le début des activités officielles. « Réveil », qui était plus complexe et exécutée par l’ensemble des clairons, annonçait le début de ces activités.

Au début du XXe siècle, il a semblé inutile de continuer à sonner 2 fois le réveil. À partir de 1909, la plus longue des 2 sonneries, « Réveil », n’est plus jouée et la plus courte, « Rouse », est renommée « Réveil ». Toutefois, en 1927, la sonnerie la plus longue est rétablie. En effet, les manuels de cérémonie britanniques de l’époque prescrivent que la sonnerie « Rouse » soit jouée lors des funérailles célébrées dans l’Empire. De nos jours, les 2 noms sont employés de façon interchangeable en anglais, même si la sonnerie la plus longue est rarement entendue.

Références

  • A-PD-201-000/PT-000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces armées canadiennes Chapitre 11, section 1, paragraphe 9
  • CANFORGEN 167/11 CMP 082/11 141244Z SEP 11

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