Déclaration du ministre Guilbeault sur l’engagement du Canada à conclure un accord de financement à la COP29

Le 19 novembre 2024 – Bakou (Azerbaïdjan)

Alors que la deuxième semaine de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) se poursuit à Bakou, en Azerbaïdjan, l'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a publié une déclaration sur la nécessité cruciale de démontrer l'ambition collective et de parvenir à un accord sur un nouvel objectif transformateur de financement de la lutte contre les changements climatiques : le nouvel objectif collectif quantifié.

« Le Canada s'est présenté à la COP29 en étant prêt à établir un nouvel objectif de financement climatique qui tient compte de la nature et de l'ampleur de la crise climatique. Le Canada soutient cet objectif, qui s'appuie sur ses responsabilités communes visant à renforcer l'ambition mondiale.

« En dehors des couloirs de ces importantes négociations, l'urgence d'agir est indéniable. La hausse des températures mondiales, les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents comme les feux de forêt et les ouragans, et l'appauvrissement rapide de la biodiversité sont autant de choses qui démontrent les impacts profonds et durables des changements climatiques sur la planète. Afin d'atteindre nos objectifs collectifs, nous devons intensifier les investissements dans l'atténuation et l'adaptation, en particulier pour soutenir les nations et les collectivités les plus vulnérables. Un nouvel objectif de financement collectif est une étape cruciale pour nous aider à y parvenir.

« Le Canada fait pression pour que cet objectif transformateur de financement de la lutte contre les changements climatiques débloque de nouveaux niveaux de financement afin de mieux refléter l'évolution des besoins des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés, ainsi que l'ampleur du défi auquel nous sommes confrontés. Pour y parvenir, nous devons changer la façon dont nous finançons la lutte contre les changements climatiques et nous appuyer sur les leçons apprises depuis 2009. Les choses ont considérablement changé depuis que le premier objectif a été fixé. Les sommes investies sont essentielles, mais nous avons également besoin d'un cadre adéquat qui vise à maintenir l'objectif de 1,5 degré à portée de main. C'est à l'aide d'un cadre qui rend le financement plus accessible, reconnaît les contributions financières existantes et contribue à combler le déficit dans les investissements mondiaux que nous pourrons encourager chacun d'entre nous à assurer une prestation efficace de ce financement.

Le financement est une question de partenariat. L'augmentation des investissements pour soutenir l'énergie propre, la cuisson propre et la sécurité énergétique nécessite des réformes pour veiller à ce que les fonds se rendent jusqu'aux populations et aux collectivités en première ligne des changements climatiques dans les pays en développement, y compris les peuples autochtones, les femmes, les travailleurs et les jeunes. L'objectif doit refléter les besoins des pays vulnérables et éviter d'accroître le fardeau de la dette dans ces pays.

L'élaboration d'un nouvel objectif nous offre une occasion collective de montrer que l'Accord de Paris travaille à la lutte contre la crise climatique. Nous sommes venus ici avec un but, et nous comprenons nos responsabilités. Montrons au monde que nous pouvons maintenir l'objectif de 1,5 degré à portée de main et convenir d'un objectif de financement qui nous aidera à y arriver. »

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