Trousse d’outils promotionnels sur le Régime canadien de soins dentaires : Témoignages

Découvrez comment les résidents canadiens bénéficient de leur participation au Régime canadien de soins dentaires (RCSD) et ce qui motive les fournisseurs de soins buccodentaires à participer et à offrir des soins aux résidents canadiens dans le cadre du RCSD.

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Témoignages des patients

Susan's testimonial

Vidéo : Témoignages de patients

Témoignages de patients participant au Régime canadien de soins dentaires.

Avertissement : Cette vidéo contient des données audio en anglais et en français. Vous pouvez utiliser la transcription ou les sous-titres codés pour lire les témoignages dans la langue de votre choix.

Catherine, patiente du RCSD

« Oh, c’est merveilleux. Ce jour-là, j’ai sauté, j’ai dansé, je courais et je disais à tout le monde, écoutez, écoutez! Je disais, cela va nous permettre d’être en meilleure santé. Et après avoir consulté mon dentiste, je suis plus confiante et je me sens bien. Maintenant, je peux continuer de vivre ma vie. »

Catherine, patiente du RCSD
Susan, patiente du RCSD

« Les premières radiographies et consultations étaient couvertes. Puis je suis allée chez un denturologiste, qui a créé ces belles dents. Je n’ai jamais eu de prothèse dentaire, donc c’est tout un parcours. J’ai hâte d’être plus active maintenant, au lieu de me cacher dans mon appartement. »

Susan, patiente du RCSD
Morton, patient du RCSD

« Mon petit-fils de 10 ans fait partie du Régime; ça veut dire qu'il va avoir des bonnes dents à partir de 10 ans. On devrait garder ce programme à vie! »

Morton, patient du RCSD
Susan, patiente du RCSD

« J’ai reçu ma carte du RCSD par la poste, et j’ai été tellement soulagée de savoir que je pouvais enfin obtenir les soins dont j’avais besoin pour réparer ma carie. Je n’ai pas eu à vider mon portefeuille pour couvrir les coûts. Au lieu, j’ai pu obtenir directement le traitement. »

Geraldine, patiente du RCSD

Témoignages de fournisseurs de soins buccodentaires

Dr. Anil Makkar, Dentist

Vidéo : Témoignages de fournisseur de soins buccodentaires

Témoignages de prestataires de soins de santé qui participent au Régime canadien de soins dentaires.

Avertissement : L'enregistrement audio de cette vidéo est fourni en anglais uniquement. Vous pouvez utiliser la transcription disponible ou le sous-titrage codé pour lire les témoignages.

Dr Anil Makkar, dentiste

« Ce régime de soins dentaires vise à fournir des soins au patient. Alors, je me suis dit, pourquoi ne le ferais-je pas? Surtout quand nous savons que certains patients n’ont pas consulté le dentiste depuis longtemps parce qu’ils ne peuvent pas se le permettre. Il faut le faire! »

Dr Anil Makkar, dentiste
Guylaine Souligny-Théoret, hygiéniste dentaire autonome

« Avoir constamment de la plaque sur les dents ou de l’inflammation dans la bouche a un impact sur notre santé car ces bactéries nocives prennent le courant sanguin et se propagent dans notre corps. Comme le régime représente l’accès aux soins dentaires, j’en parle aux personnes qui pourraient être admissibles. »

Guylaine Souligny-Théoret, hygiéniste dentaire autonome
Jaro Wojcicki, président de l’Association des denturologistes du Canada

« En tant que denturologistes, notre objectif consistant à fournir des soins indispensables à nos patients demeure inébranlable. Le RCSD nous a unis dans notre mission d’améliorer l’accessibilité et la prestation des soins buccodentaires. C’est très encourageant de voir toute la profession s’unir pour une cause commune qui est avantageuse pour tant de gens. »

Jaro Wojcicki, président de l’Association des denturologistes du Canada
Dr David C. Mady, dentiste

« Participer au RCSD était un choix évident, car cela va aider les 25 à 30 % de nos patients qui n’ont pas d’assurance dentaire. »

Dr David C. Mady, dentiste
Dr Bob Schroth, professeur et dentiste clinicien-chercheur

« Au cours de mes 28 années de pratique clinique, je n’ai jamais vu un tel investissement dans la santé buccodentaire des enfants. Il s’agit d’une première étape pour accroître l’accès aux soins buccodentaires pour les enfants au Canada. »

Dr Bob Schroth, professeur et dentiste clinicien-chercheur
Lisez le témoignage complet de Dr. Bob Schroth

Permettre aux familles avec des enfants d'accéder aux soins buccodentaires

Par : Dr Bob Schroth
Professeur et clinicien-chercheur, Faculté des sciences de la santé Rady
Directeur de section, Dentisterie pédiatrique, Office régional de la santé de Winnipeg
Scientifique, Institut de recherche de l'Hôpital pour enfants du Manitoba

En tant que dentiste et professeur, je pense qu'on ne peut pas avoir un enfant en bonne santé si ses dents ne sont pas saines. C'est pourquoi j'ai consacré mes 28 ans de carrière et de pratique clinique à mettre les enfants sur la voie parfaite vers une vie en bonne santé.

Malheureusement, trop d'enfants continuent à avoir des caries dentaires qu'ils auraient pu éviter, et ce, pour diverses raisons, notamment le manque d'accès à des soins dentaires abordables. C'est ce qui ressort des témoignages des parents qui se rendent aux cliniques communautaires dans lesquelles je travaille à Winnipeg et qui m'ont expliqué qu'ils n'avaient pas emmené leur enfant aux examens périodiques en raison du coût que cela impliquait.

La participation au RCSD

Lorsque le Régime canadien de soins dentaires (RCSD) a été mis en œuvre pour inclure les enfants et les jeunes de moins de 18 ans, je n'avais jamais vu un tel investissement dans la santé buccodentaire des enfants au cours de toutes mes années de pratique clinique. Ce qui m'a motivé à être l'un des premiers dentistes à se joindre à cette initiative nationale, c'était de pouvoir permettre à un plus grand nombre d'enfants d'accéder aux soins buccodentaires essentiels.

Une fois cette initiative mise en place, le nombre d'enfants à se rendre à notre clinique a augmenté. Si nous ne l'avions pas fait, ils ne seraient pas venus, car soit leurs parents n'avaient pas d'assurance dentaire, soit ils n'avaient pas les moyens financiers nécessaires. J'ai immédiatement constaté que le régime agissait comme une bouée de sauvetage pour les familles, parce qu'il leur enlevait le fardeau financier.

Des familles reconnaissantes

Les familles que je traite représentent divers groupes de la société canadienne qui, souvent, n'ont pas les moyens de se payer des soins. Elles expriment une telle gratitude lorsqu'elles apprennent qu'elles peuvent bénéficier d'une couverture au titre du RCSD ou que notre équipe peut les aider à présenter une demande en la matière. Elles ont hâte d'obtenir leur trousse de bienvenue afin de pouvoir prendre un rendez-vous.

Plus récemment, j'ai reçu la mère d'un enfant de deux ans qui souffrait d'une carie dentaire étendue. La mère, qui était une résidente canadienne et une nouvelle arrivante, a raconté qu'elle avait hésité à faire venir son fils parce qu'elle n'avait pas les moyens de payer le rendez-vous, et encore moins le traitement. Une fois que je lui ai expliqué que son enfant était admissible au régime, elle a été soulagée et reconnaissante d'avoir une solution. C'est généralement le cas lorsqu'il est déjà difficile d'assurer les soins de base.

Un parent est également revenu avec sa fille de 8 ans. L'enfant avait été identifiée comme ayant besoin d'un traitement il y a plus de 18 mois, mais les parents avaient retardé les soins de restauration, en partie à cause du coût. Aujourd'hui, grâce au RCSD, nous sommes en mesure de commencer le travail de restauration.

Sans le RCSD, la famille de cette enfant aurait eu des difficultés à payer. À l’avenir, les parents auront la tranquillité d'esprit de savoir que leur fille peut recevoir le traitement dont elle a besoin et bénéficier des soins préventifs que procurent des examens et des détartrages périodiques. Il est franchement gratifiant de pouvoir prodiguer des soins essentiels à de jeunes enfants et de voir leur confiance en eux lorsqu’ils sourient.

Un personnel dévoué et un engagement communautaire

À chaque visite, mon équipe et moi-même avons des discussions constructives avec les parents afin qu'ils puissent participer activement à la protection des dents et des gencives de leur enfant. Beaucoup sont surpris d'apprendre que la protection des dents d'un enfant commence tôt et qu'ils doivent amener leur bébé pour un examen avant sa première année. Pour protéger les dents d'un enfant tout au long de son développement, il est également nécessaire de limiter le sucre et de mettre en place des habitudes saines en matière de santé buccodentaire. Cela passe par le brossage quotidien des dents et des examens périodiques.

Pour rendre un service supplémentaire à notre communauté, notre équipe de l'initiative « Sourire en santé, enfant heureux » et nos étudiants en dentisterie, en hygiène dentaire et de premier cycle se rendent dans les centres communautaires et participent aux événements locaux pour promouvoir la santé buccodentaire de la petite enfance. En interagissant avec la communauté, ils peuvent toucher plus de familles et faire passer le mot sur l'importance de maintenir une bonne santé buccodentaire afin de bénéficier d'une bonne santé globale et d'un bien-être général. L'un de mes étudiants m'a dit : « Nous essayons d'aller bien plus loin pour qu'un plus grand nombre de gens sachent pourquoi il est important d'avoir une bonne santé buccodentaire et en quoi le RCSD la rend accessible ». Ce petit soutien supplémentaire a grandement aidé les parents à comprendre les problèmes de santé buccodentaire qui peuvent survenir pendant l'enfance, comme la carie dentaire, les problèmes de dentition ou le mauvais alignement des dents.

La prévention est la clé pour ne pas avoir de carie

Mes recherches continues et ma pratique communautaire m'ont montré que la prévention est essentielle pour compenser le fardeau des familles et de la société. C'est pourquoi il est important de traiter les caries en temps opportun pour protéger les enfants des infections qu'elles entraînent. Lorsque les enfants développent une carie dentaire grave ou que des problèmes de santé buccodentaire ne sont pas traités, ils peuvent finir à l'hôpital pour y recevoir un traitement et avoir besoin d'une anesthésie générale pour faciliter leurs soins dentaires. Malheureusement, les listes d'attente pour une chirurgie dentaire pédiatrique sont longues dans certaines régions du Canada.

Ma mission est et a toujours été de rendre les soins buccodentaires plus accessibles. Si la prévention est essentielle, alors je ne peux m'empêcher d'être inspiré par la façon dont le RCSD profite aux enfants et aux jeunes afin qu'ils puissent vivre une vie sans carie.

Dre Lauretta Gray, dentiste

« Dès l’adoption du RCSD, nous avons rapidement réalisé que nos patients s’attendaient à ce que nous participions. Il n’était pas question de renoncer. Nous nous sommes inscrits ce jour-là et nous nous sommes mis au travail. »

Dre Lauretta Gray, dentiste
Shannon Maitland, hygiéniste dentaire

« J’apprends à connaître des patients qui reçoivent des soins dans le cadre du RCSD, et cela rend le régime bien réel. Bon nombre de ces aînés n’ont pas reçu de soins dentaires depuis 20 ou 30 ans. »

Shannon Maitland, hygiéniste dentaire
Lisez le témoignage complet de Shannon

Améliorer la santé buccodentaire, c’est un cadeau

Par : Shannon Maitland, HDA, ACE

Hygiéniste dentaire autorisée

Éducatrice en hygiène dentaire

Une femme, hygiéniste dentaire, portant un masque et des gants, utilisant une loupe avec éclairage incorporé, traitant un patient incliné dans un fauteuil dentaire, à l’intérieur d’une clinique dentaire mobile.
Shannon, souriante, en tenue bourgogne, assise à côté d’un fauteuil dentaire, à l’intérieur d’une clinique dentaire mobile.
Une femme, hygiéniste dentaire, utilisant une loupe avec éclairage incorporé, traitant un homme incliné dans un fauteuil dentaire, à l’intérieur d’une clinique dentaire mobile.

Lorsque j'étais petite, ma famille ne disposait pas d'une assurance dentaire. Les soins dentaires se limitaient aux urgences. Enfant, je me suis cassé les deux dents avant et il a fallu les restaurer. Quelques années plus tard, j'ai subi un traitement de canal et j'ai finalement dû avoir recours à une couronne. Mes interactions avec les professionnels de la santé buccodentaire auraient pu être traumatisantes, mais au contraire, ces expériences m'ont fait bonne impression. Leur bienveillance et leur compassion m'ont amenée à faire carrière dans le domaine de la santé buccodentaire en tant qu'hygiéniste dentaire.

Lancer un cabinet mobile

Après avoir travaillé dans une clinique dentaire pendant plusieurs années, j'ai ressenti le besoin d'un changement. Le décès de ma mère en 2021 a renforcé ma décision de prendre du recul pour me rétablir et guérir. Au bout du compte, j'ai enseigné à l'école où j'avais suivi ma formation d'hygiéniste, mais après quelque temps, les soins aux clients ont commencé à me manquer.

Consciente que j'aurais une influence considérable sur la vie des gens en travaillant directement avec eux, j'ai décidé d'ouvrir mon cabinet indépendant. Ce qui distingue mon cabinet, c'est que je me déplace à la rencontre de mes clients. Je traite des clients très divers, dont des personnes âgées qui ne peuvent plus conduire, des familles occupées, des personnes souffrant d'un handicap physique ou d'anxiété, et ce, dans ma camionnette de soins dentaires. L'intérieur est aménagé comme un cabinet d'hygiène dentaire et j'ai créé une atmosphère accueillante et conviviale, accessible sur place, là où se trouve mon client.

Adhésion au RCSD

Je me suis inscrite au Régime canadien de soins dentaires (RCSD) dès qu'il fut proposé aux fournisseurs. Cette décision allait de soi pour quelqu'un qui a grandi sans recevoir de soins dentaires régulièrement. Désormais hygiéniste, je suis consciente de l'importance des soins préventifs pour notre santé et notre bien-être en général.

Les personnes admissibles au RCSD le sont en fonction de leurs revenus. Les bénéficiaires du RCSD me racontent qu'ils n'avaient tout simplement pas les moyens de se payer des soins dentaires avant la mise en œuvre du RCSD, parce que leur modeste revenu servait à payer l'épicerie et l'électricité. Grâce au RCSD, ils n'ont pas à sacrifier leurs besoins essentiels pour prendre soin de leurs dents.

Je commence à connaître des clients qui reçoivent des soins dans le cadre du RCSD et cela donne une dimension concrète à la situation. Un grand nombre de ces personnes âgées n'ont pas reçu de soins dentaires au cours des 20 ou 30 dernières années. Ils nécessitent de nombreux soins et sont très anxieux. Je consacre beaucoup de temps à leur parler pour tenter d'apaiser leurs inquiétudes et pour les mettre à l'aise. J'aime apprendre à connaître les gens de ma communauté grâce à mon travail. J'ai l'occasion d'entendre le récit d'une vie entière, tout en les sensibilisant à leur santé buccodentaire.

La santé buccodentaire est une question de santé

Je ne m'occupe pas seulement des dents de mes clients. Au cours d'une visite, je dépiste l'hypertension artérielle, les signes de cancer de la bouche et les risques d'obstruction des voies respiratoires, et j'oriente également le patient vers un médecin le cas échéant. Un patient m'a un jour appelé, après l'avoir orienté vers un spécialiste pour son hypertension. Il m'a dit qu'il avait dû subir un test d'effort cardiaque. Or, le test a révélé une obstruction et il a fallu lui poser une endoprothèse. Le simple fait d'avoir fait mon travail m'a peut-être permis de lui éviter une crise cardiaque.

J'ai récemment soigné un couple d'Ukrainiens qui a immigré au Canada en raison de la guerre. Ils étaient admissibles au RCSD et sont venus me voir après avoir été privés de soins dentaires pendant très longtemps. Beaucoup de travaux dentaires s'étaient dégradés au fil des ans, mais ils n'avaient pas les moyens de les faire réparer. Bien qu'ils ne parlent pas aisément l'anglais et que la communication était limitée, je comprenais à quel point le fait d'être soigné comptait pour eux. À la fin du rendez-vous, la femme était en larmes et m'a serré dans ses bras. Pour moi, cette communication suffisait.

Depuis le décès de ma mère, je dois trouver de nouveaux repères, mais mon expérience en tant qu'hygiéniste dentaire indépendante me réconforte dans l'idée que mon travail est très bénéfique pour les gens. Rien ne m'enchante plus que de savoir que j'améliore la vie des gens. C'est un véritable cadeau.

Benoit Talbot, Denturist

« Pour la majorité de mes patients sous le RCSD, le fait de recevoir de nouvelles prothèses dentaires leur donnait non seulement l’occasion de sourire à nouveau mais de pouvoir mordre dans la vie! »

Benoit Talbot, denturologiste
Lisez le témoignage complet de Benoit

Régime canadien de soins dentaires : pour mieux mordre dans la vie

Par : Benoit Talbot

Président de l’Association des denturologistes du Québec

En tant que denturologiste, lorsque j’ai entendu parler du Régime canadien de soins dentaires (RCSD), je savais que je ne pouvais passer à côté surtout que les premières cohortes à être desservies par le Régime étaient les personnes âgées. C’est notre clientèle principale; ce sont eux les porteurs de prothèses et très rarement les jeunes de 20 ou 30 ans.

Les aînés ont répondu à l’appel

Benoit Talbot, Denturist

Dès le commencement du Régime, les personnes âgées étaient au rendez-vous! Si je peux me permettre une réflexion, qu’on le veuille ou non, les personnes âgées sont parfois les oubliés de notre société, une fois à la retraite, on a tendance à les mettre dans une catégorie un peu à part. Mais avec la venue du Régime, ces gens sont tellement contents et reconnaissants de ce que le RCSD représente pour eux; surtout au niveau de leur qualité de vie.

Au courant des derniers mois, j’ai vu des patients qui ont été 10 ou 15 ans sans avoir de prothèses dentaires, faute d’avoir les moyens financiers. Ces personnes ont vraiment hâte de pouvoir mordre dans leur nourriture et de manger autre chose qu’une diète molle en raison de leurs prothèses trop usées ou qu’ils ne pouvaient simplement plus porter. Je veux bien traiter ces gens-là, mais le denturologiste en moi doit également faire un peu d’éducation. Parfois on doit leur mentionner qu’il y a eu une résorption de la gencive (osseuse) ou encore que leur langue est devenue très large à force d’avoir contribuée à la mastication et qu’ils ne pourront pas manger un steak dès le lendemain. On doit expliquer que la réhabilitation va être un peu plus longue, mais qu’on va les accompagner dans ce processus.

Pour la majorité de mes patients sous le RCSD, le fait de recevoir de nouvelles prothèses dentaires leur donnait non seulement l’occasion de sourire à nouveau mais de pouvoir mordre dans la vie! J’ai le souvenir d’une dame, suite à une mise en bouche réussie; qui est venue me livrer de la confiture fait maison tellement elle était reconnaissante de pouvoir à nouveau manger de la nourriture de tous les jours. Un petit geste de la sorte, ça va droit au cœur! C’est ce qu’on voit avec le RCSD : des gens qui ont accès à de nouvelles prothèses dentaires, après avoir souffert pendant des années ou des décennies et qui peuvent maintenant profiter de la vie!

Enfin, en ce qui concerne l’aspect technique du RCSD, au niveau des soumissions pour les remboursements, le tout se déroule assez bien. Il peut y avoir des exceptions et cela nous demande plus de temps à régler, mais dans la majorité des cas, la démarche est efficace. En 43 ans de carrière, j’ai rarement vu que l’on soumette une demande de remboursement un lundi puis que le mercredi, ce soit déjà déposé dans notre compte de banque!

Deux mots sur le métier de denturologiste

Le travail d’un denturologiste va au-delà de la prise des empreintes pour déterminer les dimensions et la forme des prothèses dentaires à réaliser. Il y a tout ce qui entoure l’essayage, la mise en bouche des prothèses fabriquées, les ajustements en passant par les réparations. Au fond, je dirais qu’être denturologiste, c’est aussi pouvoir faire un travail à 2 niveaux : on doit être manuel et aimer travailler la matière pour fabriquer une prothèse; et on doit apprécier le contact avec les gens. J’aime parler avec eux, je souhaite toujours que les patients qui quittent mon cabinet ait une expérience positive.

La participation au RCSD est volontaire. Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter Régime canadien de soins dentaires.

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