Ce que nous faisons

Approche intégrée en matière de politiques et de programmes de l’AEC

L’approche intégrée en matière de politiques et de programmes de l’AEC vise à améliorer la gestion et l’intendance de l’eau douce au Canada afin de répondre aux besoins économiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui et de demain.

L’AEC répond directement aux défis et aux possibilités en matière d’eau douce du Canada au moyen de cinq champs de travail interreliés :

De douces vagues sur un lac sous un ciel bleu clair et un quai en bois dans l'eau.
Symbole d'une goutelette d'eau
Services aux Canadiens
Restaurer et protéger les écosystèmes d'eau douce transfrontaliers et d'importance nationale du Canada.
Symbole d'une ampoule avec un cerveau.
Leadership en matière de politiques
Anticiper et répondre de manière proactive aux défis et aux opportunités les plus pressants en matière d'eau douce au Canada.
Symbole d'une poignée de main
Collaboration pancanadienne
Créer des partenariats efficaces pour protéger les écosystèmes d'eau douce transfrontaliers et d'importance nationale du Canada.
Symbole d'une pile de 4 livres
Connaissances sur l’eau
Cultiver la sensibilisation de la population canadienne à l’égard de l’eau.
Symbole d'un graphique à barres
Science et données fondamentales
Traduire la science et les données relatives aux eaux douces pour éclairer la prise de décision.

Le Plan d’action renforcé sur l’eau douce est une importante initiative de financement principalement dirigée par l’AEC qui vise à investir 650 M$ entre 2023 et 2033 pour accélérer les résultats dans ces axes de travail.

Agence de l’eau du Canada : Ce que nous faisons

  • 90 % des Canadiens vivent dans des bassins hydrographiques où travaille l’AEC
  • Budget annuel de l’AEC de 80 M$
  • L’AEC investit 90 M$ sur plusieurs années pour soutenir des projets dirigés par des partenaires sur le terrain
  • L’AEC participe à six conseils et régies nationaux et internationaux sur l’eau
  • Plus de 20 ministères et organismes fédéraux rassemblés
Carte des huit initiatives relatives aux écosystèmes d'eau douce
Description textuelle de la carte

Carte montrant la partie canadienne des bassins versants des huit zones prioritaires en matière d’eau douce soutenues par l’Agence de l’eau du Canada, y compris les régies et conseils nationaux des eaux soutenues par l’Agence de l’eau du Canada dans leurs bassins versants correspondants. 

L’étendue géographique de la partie canadienne de ces bassins versants, d’ouest en est, est la suivante : 

  • Le fleuve Fraser, entièrement situé en Colombie-Britannique
  • Le fleuve Mackenzie, qui traverse le nord-est de la Colombie-Britannique, le nord de l’Alberta, le nord-ouest de la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest et une partie du Yukon
  • Le lac Winnipeg, qui traverse le sud de l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et le sud-ouest de l’Ontario
  • Le lac des Bois, qui traverse la frontière entre le sud-est du Manitoba et le sud-ouest de l’Ontario
  • Les Grands Lacs, partie canadienne des Grands Lacs entièrement située en Ontario
  • Le lac Simcoe, situé en Ontario
  • Le fleuve Saint-Laurent, qui se situe principalement au Québec, mais qui touche également certaines parties du sud-est de l’Ontario
  • Le fleuve Wolastoq/Saint-Jean, qui se situe principalement au Nouveau-Brunswick, avec une petite portion au Québec

L'administration centrale de l'AEC est à Winnipeg au Manitoba, il est représenté sur la carte par une étoile. 

Les régies et conseils nationaux des eaux numérotées sur la carte correspondent aux suivants : 

  1. La Régie des eaux des provinces des Prairies s’étend sur l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba
  2. Le Conseil du bassin du fleuve Mackenzie s’étend sur le nord-est de la Colombie-Britannique, le nord de l’Alberta, le nord-ouest de la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest et une partie du Yukon
  3. Le Conseil international du bassin de la rivière Rouge s’étend sur le sud du Manitoba, le Dakota du Nord et l’ouest du Minnesota
  4. Le Conseil international du bassin du lac des Bois et de la rivière à la Pluie est partagé entre l’Ontario, le Manitoba et le Minnesota
  5. Le Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs est partagé entre le Canada et les États-Unis
  6. Le Comité de surveillance bilatéral de la rivière Poplar s’étend sur le centre-sud de la Saskatchewan et le nord-est du Montana

 

L'administration centrale de l’AEC est à Winnipeg au Manitoba et est représenté sur la carte par une étoile. 

  1. Régie des eaux des provinces des Prairies
  2. Conseil du bassin du fleuve Mackenzie
  3. Conseil international du bassin de la rivière Rouge
  4. Conseil international du bassin du lac des Bois et de la rivière à la Pluie
  5. Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs
  6. Comité de surveillance bilatéral de la rivière Poplar

Services aux Canadiens

Les programmes ÉcoAction et les Initiatives relatives aux écosystèmes d’eau douce (IEE) sont des éléments clés du Plan d’action renforcé sur l’eau douce pour gérer, restaurer et protéger l’eau douce au Canada. Ces programmes font progresser la science afin d’éclairer les décisions, rehaussent la gouvernance pour améliorer la collaboration avec les partenaires et les intervenants et, par des actions, protègent et rétablissent la santé des écosystèmes d’eau douce.

ÉcoAction : Soutient des projets visant à protéger et à maintenir les ressources d’eau douce, y compris les projets communautaires et les projets novateurs d’intérêt national.

Une plage de sable sous un ciel dégagé s'étendant à perte de vue, avec des morceaux de bois flotté et des vagues de chaque côté.

Initiatives relatives aux écosystèmes d’eau douce (IEE) : Soutient les programmes de gestion de l’eau douce régionaux, y compris la gouvernance et les activités scientifiques visant à améliorer la santé des écosystèmes dans d’importants plans d’eau partout au Canada.

Ensemble, les programmes ÉcoAction et les IEE soutiennent la durabilité de l’eau douce à l’échelle locale, régionale et nationale partout au Canada pour le bien de la population canadienne.

Avantages des mesures prises sur le terrain pour l’eau douce dans le cadre du programme ÉcoAction et des IEE

Environnement

un marais herbeux et un plan d'eau calme reflétant une forêt de conifères sous un ciel partiellement nuageux.

Gestion de l’eau douce : La protection des écosystèmes d’eau douce contribue au maintien de la biodiversité, à la réduction de la pollution et à l’amélioration de la résilience climatique.

Des écosystèmes sains fournissent des services écosystémiques inestimables, comme la réduction des coûts associés au traitement de l’eau et à l’atténuation des catastrophes.

Économie

un barrage en béton avec plusieurs déversoirs libérant de grands volumes d'eau dans une rivière agitée en contrebas.

Création d’emplois : Les programmes de restoration et de protection créent des emplois dans divers secteurs qui soutiennent les économies locales.

Industrie : De nombreuses industries dépendent de l’eau douce pour leurs activités; une gestion efficace de l’eau douce leur assure l’accès à l’eau dont elles ont besoin, ce qui favorise la stabilité et la croissance économiques.

Agriculture : Le secteur agricole, qui représente une part importante de l’économie canadienne, a besoin d’un approvisionnement fiable en eau propre pour l’irrigation des cultures et l’élevage.

Société

un grand pont en acier au-dessus d'une rivière, avec des arbres aux couleurs automnales au premier plan

Tourisme et loisirs : Des plans d’eau douce propres et sains attirent les touristes pour des activités comme la pêche, la navigation de plaisance et la natation. Cela stimule les entreprises locales et génère des revenus pour les collectivités.

Identité nationale : Près de la moitié des Canadiens considèrent l’eau douce comme la ressource naturelle la plus importante du Canada.

Santé et bien-être humains : Visiter des plans d’eau peut améliorer le bien-être mental et réduire la détresse mentale.

Programme ÉcoAction

Le programme ÉcoAction (anciennement appelé Programme de financement communautaire ÉcoAction) a été lancé par ECCC en 1996 pour financer des projets communautaires axés sur les changements climatiques, l’eau propre, la qualité de l’air et la nature. Depuis 2019, le programme est axé sur la restauration et la protection de l’eau douce. En 2023, l’AEC a été chargée d’administrer le programme, qui continuera de produire des résultats environnementaux mesurables grâce à des mesures sur l’eau douce dirigées par les partenaires.

Dans le cadre du programme ÉcoAction, le Canada a investi 19,4 M$ entre 2019 et 2024 dans 246 projets qui ont mobilisé plus de 93 000 participants dans des projets sur l’eau douce. Le programme a notamment permis de protéger 3 680 hectares d’habitat et de protéger, de stabiliser ou d’améliorer plus de 16 000 hectares de rivages. En 2024-2025, l’AEC investira un montant supplémentaire de 4,9 M$ sur trois ans pour appuyer 55 projets dirigés par des partenaires afin de répondre aux priorités du programme.

Dans la foulée de ce succès, un nouveau volet du programme ÉcoAction axé sur la durabilité et l’innovation en matière d’eau douce au Canada a été lancé en tant que projet pilote en mars 2025 pour combler les lacunes des initiatives existantes.

une rivière rocailleuse se jetant dans un lac calme, entourée d'arbres sous un ciel bleu clair.

ÉcoAction volet 1 : Action communautaire pour l’eau douce au Canada est un programme national qui offre du financement aux organisations non gouvernementales environnementales, aux groupes communautaires et aux associations afin de soutenir la prise de mesures communautaires qui permettent d’obtenir des résultats mesurables dans l’amélioration de la qualité de l’eau douce et le renforcement de la capacité des collectivités à soutenir ces activités à l’avenir.

ÉcoAction volet 2 : Durabilité et innovation en matière d’eau douce au Canada est un programme national axé sur la mise à l’essai de solutions technologiques propres ou novatrices pour améliorer la qualité de l’eau douce ou la santé des écosystèmes d’eau douce, dans le but d’offrir des possibilités d’économie circulaire permettant l’obtention d’avantages connexes pour l’environnement et l’économie et de relever les défis liés aux données pour permettre la prise de décisions et de mesures plus éclairées pour la gestion de l’eau douce.

Initiatives relatives aux écosystèmes d’eau douce

Carte des huit initiatives relatives aux écosystèmes d'eau douce
Description textuelle de la carte 

Carte montrant huit plans d’eau d’intérêt national pour lesquels l’Agence de l’eau du Canada a établi une Initiative pour les écosystèmes d’eau douce. 

 La portée géographique de ces bassins versants, d’ouest en est, est la suivante :   

  • Le fleuve Fraser, qui traverse la Colombie-Britannique et le nord de l’État de Washington 
  • Le fleuve Mackenzie, qui traverse le nord-est de la Colombie-Britannique, le nord de l’Alberta, le nord-ouest de la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest et certaines parties du Yukon 
  • Le lac Winnipeg, qui traverse le sud de l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, le sud-ouest de l’Ontario et certaines parties de quatre États américains 
  • Le lac des Bois, qui est partagé entre l’Ontario, le Manitoba et le Minnesota
  • Les Grands Lacs, qui sont partagés entre le Canada et les États-Unis 
  • Le lac Simcoe, qui se trouve entièrement en Ontario 
  • Le fleuve Saint-Laurent, qui traverse principalement le Québec, mais qui touche également certaines parties du sud-est de l’Ontario et le nord de l’État de New York, du Vermont et du Maine 
  • Le fleuve Wolastoq/Saint-Jean, qui traverse le Maine, le Québec et le Nouveau-Brunswick 
  • Prestation de programmes et d’expertise coordonnés et intégrés pour restaurer et protéger les écosystèmes d’eau douce grâce à des partenariats solides, à des connaissances scientifiques fiables, à une gouvernance collaborative et à une intendance efficace.
  • Approche régionale pour régler des problèmes complexes liés à l’eau douce qui offre la souplesse nécessaire pour s’adapter à différentes échelles, entités géographiques et défis supplémentaires.
  • La portée géographique des IEE englobe environ 90 % de la population canadienne et 40 % de la superficie du Canada.

Le fleuve Mackenzie 

Lacunes dans les connaissances sur la qualité de l’eau, la santé de l’écosystème et les impacts des changements climatiques.

Le fleuve Fraser

Impacts des toxines, des nutriments, de la pollution par les sédiments et de la perte d’habitats.

Lac Winnipeg

Algues nuisibles et toxiques causées par la pollution par les nutriments; impacts des changements climatiques.

Le lac des Bois 

Pollution par les nutriments et impacts des algues nuisibles et toxiques.

Les Grands Lacs

Algues toxiques et nuisibles causées par la pollution par les nutriments; secteurs préoccupants contaminés et dégradés. La santé des milieux humides côtiers et littoraux des Grands Lacs est menacée en raison des impacts des changements climatiques et d’autres facteurs de stress, y compris les produits chimiques toxiques.

Le fleuve Saint-Laurent

Pollution par les nutriments et impacts des algues nuisibles et toxiques; perte de biodiversité, y compris perte de milieux humides côtiers; sédiments contaminés et produits chimiques toxiques.

La rivière Wolastoq / Saint-Jean

Pollution par les nutriments et impacts des algues nuisibles et toxiques.

Le lac Simcoe

Pollution par les nutriments et impacts des algues nuisibles et toxiques.

Les Grands Lacs

  • Partagés avec les États-Unis, les Grands Lacs sont l’un des plus importants écosystèmes d’eau douce au monde, contenant 20 % de l’eau douce de surface de la planète.
  • Plus de 13 millions de Canadiens habitent dans la région des Grands Lacs, qui constituent une source d’eau potable pour plus de 10 millions d’entre eux. 62 Premières Nations et de nombreux citoyens Métis vivent dans cette région et attachent une grande importance à leurs relations spirituelles, culturelles et cérémonielles avec les lacs.
  • On y retrouve 4 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris des espèces rares et uniques; 16 000 km de littoral et plus de 200 000 hectares de milieux humides côtiers, et plus de 35 000 îles, y compris l’île Manitoulin, la plus grande île d’eau douce au monde.
  • La région représente 30 % de l’activité économique combinée du Canada et des États-Unis (6 T$ US par année); les pêches commerciales, récréatives et autochtones dans les Grands Lacs sont évaluées à plus de 7 G$ par année.

Entre 1989 et 2022, le Canada a investi plus de 475 M$ pour appuyer les efforts fédéraux dans la restauration et la protection des Grands Lacs. Ces investissements ont mené à des réalisations clés, notamment la réduction des charges de nutriments, le rétablissement de trois secteurs préoccupants et l’achèvement de toutes les mesures à prendre dans deux autres secteurs préoccupants.

Dans le cadre du Plan d’action renforcé sur l’eau douce, le Canada s’engage à verser 420 M$ en nouveaux fonds sur dix ans à l’Initiative relative à l’écosystème d’eau douce des Grands Lacs, à compter de 2023-2024, en mettant l’accent sur l’accélération de la mise en oeuvre par le Canada de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL) entre le Canada et les États-Unis. En 2024-2025, l’AEC investira 82 M$ pour soutenir 56 projets dirigés par des partenaires. Les demandes de financement sont actuellement à l’étude pour l’appel de projets de 2025-2026.

un littoral rocheux avec une eau bleue limpide et une forêt en arrière-plan sous un ciel partiellement nuageux.

L’état actuel des Grands Lacs est « passable », selon le Rapport sur l’état des Grands Lacs (2022).

Les principaux défis sont les suivants :

  • la pollution par les nutriments qui cause des proliférations d’algues nuisibles et toxiques, en particulier dans le lac Érié; 
  • les espèces aquatiques envahissantes qui perturbent les écosystèmes et la biodiversité;
  • les rejets de produits chimiques toxiques, qui nuisent aux écosystèmes et posent des risques pour la santé humaine;
  • la perte d’habitats et le déclin de la biodiversité;
  • les impacts des changements climatiques, y compris le réchauffement des températures, la modification des régimes de précipitations et la fluctuation des niveaux d’eau.

L’AQEGL entre le Canada et les États-Unis, dont la première signature remonte à 1972, rend officiels les engagements pris par les deux pays pour restaurer et protéger les Grands Lacs. Il fournit un cadre pour déterminer les priorités communes et coordonner les mesures visant à contrer les menaces et à améliorer la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème.

L’AQEGL a été mis à jour en 2012 pour: améliorer la gouvernance et les approches à l’égard de la science; prendre appui sur les engagements passés pour restaurer les secteurs préoccupants dégradés; s’attaquer aux menaces posées par l’excès d’éléments nutritifs, les produits chimiques sources de préoccupations mutuelles et les rejets des bateaux; et ajouter de nouveaux engagements visant à faire face à des défis de taille en matière de qualité de l’eau, y compris les menaces posées par les espèces aquatiques envahissantes, les changements climatiques et la perte d’habitats et d’espèces.

Afin de respecter les obligations du Canada aux termes de l’AQEGL, les gouvernements du Canada et de l’Ontario coopèrent et coordonnent leurs activités visant à rétablir, à protéger et à conserver la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs par le biais d’une série d’accords Canada-Ontario conclus depuis 1971.

En 2021, le Canada et l’Ontario ont renouvelé leur engagement à l’égard de la restauration, de la protection et de la conservation des Grands Lacs en signant l’Accord Canada-Ontario concernant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs (ACO). L’ACO de 2021 comprend des principes directeurs, des secteurs prioritaires et 13 annexes (domaines d’intérêt) qui décrivent comment le Canada et l’Ontario interviendront à l’égard des priorités existantes ou des nouvelles priorités au cours de la période de 5 ans visée par l’accord. L’ACO actuel (2021) expire en juin 2026.

Plein feux sur les secteurs préoccupants des Grands Lacs

Carte des secteurs préoccupants des Grands Lacs
Carte des secteurs préoccupants des Grands Lacs
Description textuelle de la carte

La carte illustre l’emplacement des 43 secteurs préoccupants autour du bassin des Grands Lacs - 12 sont au Canada, 26 sont aux États Unis, et cinq sont partagés par les deux pays. La frontière internationale entre le Canada et les États Unis traverse les lacs en leur centre. La carte montre également les limites du bassin versant des Grands Lacs.

Les secteurs préoccupants canadiens du lac Supérieur sont les suivants : la baie Thunder, la baie Nipigon, la baie Jackfish (en voie de rétablissement), et le havre Peninsula. La rivière St. Mary’s est un secteur préoccupant binational partagé par le Canada et les États Unis. Sur le lac Huron, le secteur préoccupant au Canada est le port de Spanish (en voie de rétablissement). Le bras Severn et le port de Collingwood sont retirés de la liste. La rivière Sainte-Claire et la rivière Détroit sont des secteurs préoccupants binationaux partagés par le Canada et les États-Unis. Sur le lac Érié, le port de Wheatley a été retiré de la liste. Sur le lac Ontario, les secteurs préoccupants canadiens sont les suivants : le port de Hamilton, la Communauté urbaine de Toronto, le port de Port Hope, et la baie de Quinte. Le fleuve Saint-Laurent à Cornwall/Akwesasne (Fleuve Saint-Laurent à Messena/Akwesasne aux États-Unis) et la rivière Niagara sont des secteurs préoccupants binationaux partagés par le Canada et les États-Unis.

Les secteurs préoccupants américains du lac Supérieur sont les suivants : la rivière Saint-Louis et le lac Torch. Le lac Deer a été retiré de la liste. Les secteurs préoccupants aux États-Unis sur le lac Michigan sont les suivants : la rivière Manistique, la rivière Fox/partie sud de la baie Green, la rivière Sheboygan, l’estuaire de Milwaukee, le havre de Waukegan, la rivière Grand Calumet, la rivière Kalamazoo et le lac Muskegon. Le cours inférieur de la rivière Menominee et le lac White ont été retirés de la liste. Les secteurs préoccupants aux États-Unis sur le lac Huron sont les suivants : la rivière et la baie Saginaw, et la rivière Clinton. Les secteurs préoccupants aux États-Unis sur le lac Érié sont les suivants : la rivière Rouge, la rivière Raisin, la rivière Maumee, la rivière Black, la rivière Cuyahoga et la rivière Buffalo. La rivière Ashtabula et la baie Presque Isle ont été retirées de la liste. Sur le lac Ontario, le secteur préoccupante américaine est Eighteenmile Creek. Le rivière Oswego et la baie de Rochester sont radiés de la liste.

Le programme des secteurs préoccupants (SP) des Grands Lacs cible les secteurs qui ont été gravement dégradés par l’activité humaine, ce qui entraîne des problèmes comme la fermeture des plages, des restrictions concernant la consommation de poisson et des restrictions relatives à l’eau potable. En 1987, le Canada a désigné 17 SP en vertu de l’AQEGL, donc cinq sont partagés avec les États-Unis. Grâce à des décennies de collaboration avec nos partenaires, nous avons réalisé des progrès significatifs dans le nettoyage de ces sites et l’amélioration de l’environnement local pour les communautés, la faune et l’économie. 

  • Cinq secteurs préoccupants ont été retirés de la liste ou désignés comme secteurs en voie de rétablissement. Severn Sound, Collingwood Harbour et Wheatly Harboutr ont été retirés de la liste, tandis que Spanish Harbour et Jackfish Bay sont en voie de rétablissement. 
  • Depuis 1994, 102 altérations des utilisations bénéfiques ont été éliminées, ce qui témoigne des progrès réalisés pour rétablir la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes locaux. 
  • Plus de 2600 hectares d’habitat ont été restaurés dans les secteurs préoccupants afin de soutenir les populations de poissons et d’espèces sauvages. 
  • La troisième et dernière phase de la remise en état du récif Randle, le plus grand site de sédiments contaminés du coté canadien des Grands Lacs, est en cours dans le SP du port de Hamilton. Une fois achevée; elle devrait générer environ 173 millions de dollars pour l’économie. 

Au Canada, trois SP ont été retirés de la liste, deux sont en voie de rétablissement et les efforts d'assainissement se poursuivent dans les sept autres. 

Projet d'assainissement du récif Randle
Le récif Randle
Dernière phase du projet d'assainissement du récif Randle : recouvrir l'installation de confinement et la transformer en un précieux terrain portuaire pour une utilisation future. 

Le fleuve Saint-Laurent

  • Le réseau fluvial du Saint-Laurent est le 3e en importance en Amérique du Nord et draine plus de 25 % des réserves mondiales d’eau douce.
  • Le fleuve Saint-Laurent est une voie navigable essentielle qui s’étend sur plus de 3 000 km, des Grands Lacs au golfe du Saint-Laurent.
  • Plus de 5,5 millions de Canadiens vivent le long des rives du Saint-Laurent.
  • Il joue un rôle essentiel dans les transports en tant que voie vitale pour : l’économie et la chaîne d’approvisionnement du Canada, les pêches et le tourisme. Il fournit aussi un habitat à de nombreuses espèces.

De 1988 à 2023, le Canada a investi environ 448 M$ pour soutenir les efforts fédéraux (y compris d’importants projets d’assainissement industriel, avant les années 2000) ainsi que la collaboration avec des partenaires et des intervenants afin de rétablir la santé écologique du Saint-Laurent.

Dans le cadre du Plan d’action sur l’eau douce renforcé, l’Initiative relative à l’écosystème d’eau douce du fleuve Saint-Laurent continue de soutenir les actions menées par les partenaires en vue d’améliorer la qualité de l’eau, de conserver la biodiversité et de promouvoir l’utilisation durable du fleuve.

En 2024-2025, l’Agence de l’eau du Canada a investi plus de 1,7 M$ sur 3 ans pour soutenir des projets dirigés par les partenaires qui abordent les priorités de l’IEE du fleuve Saint-Laurent. Le prochain appel de demandes est prévu pour l’automne 2025 et vise des projets débutant en 2026-2027.

L’investissement fédéral à l’égard du fleuve Saint-Laurent est guidé par l’Entente Canada-Québec sur le Saint-Laurent, qui a été signée pour une période de 15 ans (de 2011 à 2026) et est renouvelée tous les 5 ans. Cette entente, aussi appelée Plan d’action Saint-Laurent (PASL), est une initiative de collaboration entre les gouvernements du Canada et du Québec; établi à l’origine en 1988, le PASL vise à protéger, à conserver et à mettre en valeur le fleuve Saint-Laurent et son écosystème.

Le Plan d’action Saint-Laurent à venir (2026-2036), en cours de négociation, continuera de faire progresser la protection et la restauration de cette voie navigable emblématique en mettant l’accent sur des actions qui amélioreront la qualité de l’eau et favoriseront la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable du fleuve.

L’Agence de l’eau du Canada joue un rôle central en gérant, au nom du gouvernement fédéral, cette initiative de collaboration, qui nécessite de coordonner les efforts de divers intervenants : gouvernements, industries, scientifiques et communautés locales. En mobilisant ces groupes variés, l’Agence de l’eau du Canada favorise une large participation et une action collective afin de relever les défis environnementaux liés au fleuve Saint- Laurent.

un héron près d'un rivage herbeux parsemé de rochers, avec des collines lointaines au-delà d'un plan d'eau calme et ensoleillé.

Les principaux enjeux environnementaux touchant le Saint-Laurent sont abordés dans le cadre de projets et d’activités de collaboration menés au titre de l’Entente Canada-Québec sur le Saint-Laurent.

Ce partenariat soutient des projets de recherche et d’acquisition de connaissances axés sur trois priorités clés :

  1. Améliorer la qualité de l’eau;
  2. Conserver la biodiversité;
  3. Assurer une utilisation durable du fleuve.

Programme de suivi de l'état du Saint-Laurent

Image de couverture du document phare du Programme de surveillance de l'état du Saint-Laurent : un outil essentiel pour les acteurs de l'eau.
Description textuelle
Permet de connaître l'évolution de 21 indicateurs et de rendre compte régulièrement et en continu de l'évolution de l'état du Saint-Laurent à l'aide des informations scientifiques générées. 

Le lac Winnipeg

  • Il s’agit du 11e plus grand lac d’eau douce au monde, du 6e plus grand lac au Canada et du 2e plus grand bassin hydrographique. Plus de 6 millions de Canadiens y vivent.
  • Couvrant près de 10 % du paysage du Canada, le bassin s’étend sur plus de 1 million km2 sur quatre provinces canadiennes et quatre états américains.
  • Environ la moitié du bassin est utilisé pour la production agricole.
  • Les pêches au lac Winnipeg représentent plus de 25 % des pêches en eau douce au Canada, avec des prises commerciales évaluées à 23 M$ en 2022.
  • Le lac Winnipeg est le 3e plus grand réservoir hydroélectrique au monde et représente un apport de plus de 600 M$ à l’économie du Manitoba chaque année.
  • Le tourisme et les loisirs sont d’importants moteurs économiques pour les collectivités situées autour du lac.

Entre 2007 et 2023, le Canada a investi environ 63 M$ pour aider à rétablir la santé du lac Winnipeg. Dans le cadre du Plan d’action sur l’eau douce renforcé, l’IEE du lac Winnipeg continue de tirer parti de la science et de mobiliser les connaissances pour cibler les efforts de réduction des éléments nutritifs et soutenir les actions menées par les partenaires pour améliorer la qualité de l’eau, tout en continuant de soutenir la collaboration et la prise de décisions et en améliorant la participation des peuples autochtones.

En 2024-2025, l’Agence de l’eau du Canada a investi 3,5 M$ sur 2 ans pour soutenir des projets dirigés par les partenaires qui répondent aux priorités du programme. Les demandes soumises en réponse à l’appel de demandes de 2025-2026 sont actuellement à l’étude.

un littoral rocheux avec des arbres verts au bord d'une eau calme sous un ciel clair.

Les principaux défis touchant le lac Winnipeg sont les suivants :

  • De nombreux épisodes importants de prolifération d’algues dus à la charge en éléments nutritifs;
  • Les espèces aquatiques envahissantes;
  • Les changements climatiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et les changements d’utilisation des terres qui modifient l’hydrologie naturelle du bassin;
  • De multiples facteurs de stress (p. ex. l’agriculture, le ruissellement urbain et les sources d’eaux usées municipales) et la complexité du bassin (p. ex. son hydrologie, les réalités intergouvernementales), qui réduisent la charge en éléments nutritifs, et l’amélioration de la santé du lac Winnipeg représentent des entreprises à long terme.

La moitié des éléments nutritifs qui entrent dans le lac Winnipeg provient de territoires situés en amont. La rivière Rouge, qui prend sa source aux États-Unis, est la principale source d’éléments nutritifs. En 2022, le Canada et les États-Unis ont approuvé des cibles en matière de phosphore et d’azote pour la rivière Rouge à la frontière internationale. En 2024, le Manitoba a fixé des objectifs en matière de phosphore et d’azote pour le lac Winnipeg et ses quatre principaux affluents (rivières Rouge, Saskatchewan, Winnipeg et Dauphin). Ces objectifs servent de fondement sur lequel les administrations peuvent s’appuyer pour prendre des mesures et pour évaluer les progrès accomplis. L’atteinte de ces objectifs exigera un engagement et des efforts soutenus à long terme dans l’ensemble du bassin.

Le Protocole d’entente Canada-Manitoba portant sur le lac Winnipeg et le bassin du lac Winnipeg, signé pour la première fois en 2010 et renouvelé en 2021, constitue un engagement fédéral-provincial visant à coordonner les efforts visant à protéger la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème du lac Winnipeg pour les générations actuelles et futures.

Une entente auxiliaire pour les sciences détermine les priorités et permet de coordonner les efforts de recherche et d’acquisition de connaissances déployés dans le cadre du protocole d’entente, en vue de soutenir la prise de décisions.

Fait saillant 

Carte du lac Winnipeg
Description 

Carte du lac Winnipeg indiquant la moyenne sur 14 jours des concentrations de chlorophylle A en microgrammes par litre au 30 juillet 2021. Les concentrations varient entre 0 et 60 microgrammes par litre.

Le lac des Bois

  • Le lac des Bois est un grand plan d’eau transfrontalier que se partagent l’Ontario, le Manitoba et le Minnesota. Il fait partie du bassin du lac Winnipeg qui fournit de l’eau potable à plus 700 000 personnes au Canada et aux États-Unis.
  • Il revêt une importance culturelle, économique et spirituelle pour les nombreuses Premières Nations et communautés Métis du bassin. La moitié nord de celui-ci se trouve entièrement dans le territoire visé par le Traité no3, qui est un territoire traditionnel de la Nation anishinaabe et le foyer de la communauté Métis du Nord-Ouest de l’Ontario.
  • Il s’agit du 15e plus grand lac au Canada par sa superficie (4 350 km2).
  • Il soutient un important secteur récréotouristique et la pêche récréative en eaux intérieures est la plus rentable en Ontario : les pêcheurs y génèrent environ 111 M$ par an.
  • Le milieu lacustre y est très diversifié et complexe.

Entre 2016 et 2023, le Canada a investi 8,3 M$ pour appuyer les efforts fédéraux visant à définir des cibles de réduction des éléments nutritifs fondées sur la science, à rétablir et à protéger la santé écologique du lac des Bois et à soutenir la participation des intervenants à l’égard des cibles. Dans le cadre du Plan d’action sur l’eau douce renforcé, l’IEE du lac des Bois continuera de soutenir les actions sur le terrain visant à rétablir et à protéger la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème en mettant l’accent sur la prévention des algues toxiques et nuisibles.

un lac calme avec des arbres sur la rive, de gros rochers au premier plan et un ciel nuageux.

Les principaux défis en matière de qualité de l’eau et de santé de l’écosystème aquatique touchant le lac des Bois sont les suivants :

  • Concentrations élevées d’éléments nutritifs, y compris le phosphore, entraînant des proliférations d’algues nuisibles persistantes et généralisées;
  • Accumulation d’éléments nutritifs provenant des activités industrielles et municipales pratiquées dans le bassin dans le passé;
  • Apports supplémentaires en éléments nutritifs provenant de sources naturelles et anthropiques, y compris l’expansion de l’agriculture dans le bassin;
  • Climat changeant avec de l’eau et de l’air plus chauds, des périodes sans glace et des saisons de croissance plus longues et des accumulations de neige changeantes, qui ont une incidence sur les conditions et l’écosystème du lac.

Le fleuve Fraser

  • Il s’agit du 4e plus grand fleuve du Canada quant au débit annuel, du 12e plus grand bassin par sa superficie. Plus de 3 millions de Canadiens y vivent dont la plupart vivent dans un rayon de 100 km de l’embouchure du fleuve, dans la région de Vancouver.
  • Plus de 100 Premières Nations appartenant à au moins 9 groupes linguistiques protègent ces terres et ces eaux depuis des temps immémoriaux et elles ont donné au fleuve des noms comme Lhta Koh, Dasiqox, ʔElhdaqox, Sexqeltqín et Stó:lō.
  • Le bas Fraser et l’estuaire abritent le port de Vancouver, le port le plus important du Canada, qui contribue directement au PIB du Canada à hauteur de 5,5 G$. En 2021, les activités économiques du bassin représentaient environ 60 % du PIB de la Colombie-Britannique.
  • Il est l’habitat le plus important pour la sauvagine migratrice et les oiseaux de rivage sur la côte canadienne du Pacifique. Il est aussi l’un des réseaux fluviaux à saumons les plus productifs au monde.

Cette nouvelle initiative sera axée sur la qualité de l’eau et la protection de la santé de l’écosystème aquatique, sur l’évaluation des menaces pesant sur le bassin versant et sur la production de rapports sur la santé de l’écosystème.

En 2024-2025, l’Agence de l’eau du Canada a accordé un financement ciblé de 1,9 M$ sur deux ans pour soutenir les activités fondamentales et les actions précoces des partenaires. Les demandes soumises en réponse à l’appel de demandes de 2025-2026 sont actuellement à l’étude.

une cascade dévalant des rochers dans une zone boisée avec de grands arbres à feuilles persistantes.

Les principaux défis en matière de qualité de l’eau et de santé de l’écosystème aquatique touchant le fleuve Fraser sont les suivants :

  • Effets cumulatifs du développement et des activités industrielles, qui menacent la pérennité des ressources en eau, la santé de l’écosystème et la productivité économique;
  • Phénomènes météorologiques extrêmes qui entraînent de plus grandes vulnérabilités, comme l’augmentation des feux de forêt et les inondations et sécheresses extrêmes, dans ce bassin hydrographique en grande partie non réglementé et alimenté par les accumulations de neige;
  • Érosion et sédimentation, pollution par le phosphore et pollution de sources ponctuelles et diffuses par d’autres polluants, entre autres enjeux.

Le fleuve Mackenzie

  • Le bassin du fleuve Mackenzie est le plus grand bassin fluvial du Canada, couvrant environ 1,8 million km 2, soit environ 20% de la masse continentale du Canada. Il comprend des zones de cinq provinces et territoires.
  •  Le bassin abrite des communautés des Premières Nations, Inuit et Métis, qui représentent environ 10 % de la population totale du bassin, soit 400 000 habitants (2001).
  • Le bassin comprend trois grands deltas : le delta des rivières de la Paix et Athabasca (le plus grand delta fluvial intérieur d’eau douce en Amérique du Nord), le delta de la rivière des Esclaves et le delta du fleuve Mackenzie.
  • Les activités industrielles menées dans le bassin sont principalement axées sur l’agriculture, la foresterie, l’extraction des ressources (combustibles fossiles et minéraux) et le développement hydroélectrique.
  • En 2005, le PIB du bassin était estimé à 41,5 G$ par année et la valeur du capital naturel, c.-à-d. les biens et les services écologiques comme le stockage du carbone et la filtration de l’eau, était estimée à 448 G$ par année.

Dans le cadre de la nouvelle IEE du fleuve Mackenzie, les priorités sont établies en collaboration par une structure de gouvernance existante, le Conseil du bassin du fleuve Mackenzie, et le dialogue avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones.

Le premier appel de demandes visant à appuyer les activités menées par des partenaires dans le cadre de l’IEE du fleuve Mackenzie a été lancé en mars 2025 et il prendra fin en mai.

une rivière sinueuse traversant un paysage boisé dense et verdoyant.

Les principaux défis en matière de qualité de l’eau et de santé de l’écosystème aquatique auxquels est confronté le bassin du fleuve Mackenzie sont les suivants :

  • Lacunes dans les connaissances sur la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes;
  • Effets des utilisations industrielles en amont sur la qualité de l’eau et la quantité d’eau en aval;
  • Effets de la fonte du pergélisol sur le débit de l’eau et la charge en sédiments;
  • Menaces pesant sur la biodiversité, la sécurité alimentaire et les utilisations
    traditionnelles;
  • Effets des espèces envahissantes sur la santé des écosystèmes.

Le fleuve Wolastoq / Saint-Jean

  • Le plus grand fleuve des provinces maritimes, qui s’étend sur plus de 600 km et dont une partie de 115 km représente la frontière internationale entre le Canada et les États-Unis. Le bassin versant est en grande partie boisé (83 %) et couvre 55 000 km2, soit près de 10 fois la superficie de l’Île-du-Prince-Édouard.
  • Désigné fleuve du patrimoine canadien en 2013, ce fleuve transfrontalier traverse le Maine, le Québec et le Nouveau-Brunswick.
  • Le bassin versant abrite un demi-million d’habitants, il est le territoire traditionnel du peuple Wolastoqey, et 40% de la population du Nouveau-Brunswick dépend du fleuve pour s’approvisionner en eau potable.
  • Les industries basées sur les ressources comme la foresterie, l’agriculture, l’hydroélectricité et le tourisme sont d’importants moteurs économiques.

En 2024-2025, l’AEC a investi plus de 1,5 M$ sur trois ans pour soutenir les mesures menées par des partenaires dans le bassin versant du fleuve Wolastoq/Saint-Jean. Les demandes soumises en réponse à l’appel de demandes de 2025-2026 sont actuellement à l’étude.

une large rivière traversant un paysage rural avec des fermes, des champs et des routes sinueuses.

Les principaux défis en matière de qualité de l’eau et de santé de l’écosystème aquatique auxquels est confronté le fleuve Wolastoq/Saint-Jean sont les suivants :

  • Fortes concentrations en nutriments entraînant la prolifération d’algues nuisibles et la formation de tapis benthiques;
  • Fortes concentrations de polluants nocifs et de contaminants nouvellement préoccupants;
  • Accroissement des inondations représentant un risque pour les infrastructures et les services écosystémiques.

Le lac Simcoe

  • Le lac Simcoe est le plus grand lac intérieur du sud de l’Ontario après les Grands Lacs.
  •  Le bassin du lac Simcoe est visé par les traités 16, 18 et 20 et les traités Williams, il s’agit du territoire traditionnel des Anishinaabeg et des Hurons-Wendat et de nombreux citoyens Métis y vivent.
  • Le bassin versant s’étend sur 3 400 km2, compte 20 municipalités et fournit de l’eau potable à 7 d’entre elles.
  • Le bassin versant soutient un secteur régional du tourisme et des loisirs qui génère plus de 200 M$ par année.
  • Il s’agit de l’une des régions du Canada dont la croissance est la plus rapide, et elle est caractérisée par l’agriculture intensive et des centres urbains en pleine expansion.
  • Le bassin abrite 32 espèces en péril et des habitats importants, comme la moraine d’Oak Ridges et les milieux humides du marais Holland.

L’objectif premier de la nouvelle initiative consiste à prévenir la prolifération d’algues toxiques et nuisibles en soutenant l’innovation et en mettant en oeuvre des pratiques de gestion exemplaires afin de réduire les charges de phosphore dans le lac Simcoe. Le soutien de l’AEC favorise l’application de mesures de réduction de la charge en phosphore et promeut l’adoption, l’application et la démonstration à grande échelle d’approches nouvelles et novatrices de gestion du phosphore.

Des canards nageant sur un lac calme, avec des arbres le long du rivage avec un coucher de soleil en arrière-plan.

Les principaux défis auxquels est confronté le lac Simcoe sont les suivants :

  • Effets de l’accroissement de la prolifération d’algues et de la dégradation de la qualité de l’eau causée par un ruissellement excessif de phosphore provenant de sources urbaines et agricoles;
  • Décomposition des algues présentes en quantité excessive dans le lac entraînant un appauvrissement en oxygène dans les eaux profondes, ce qui peut nuire à la survie des espèces de poissons d’eau froide comme le touladi et le grand corégone;
  • En plus de la pollution par les nutriments, les espèces envahissantes (p. ex., les moules zébrées et quagga) et les changements climatiques peuvent exacerber la prolifération d’algues.

Leadership en matière de politiques

Programme de recherche sur les politiques : préparer l’avenir de l’eau au Canada

L’AEC analyse les enjeux liés à l’eau douce auxquels le Canada sera confronté d’ici 3 à 100 ans, tirant parti de techniques de futurs et de prospectives pour élaborer des approches stratégiques qui renforcent de manière proactive la sécurité et la résilience de l’eau plutôt que de réagir lorsqu’une crise survient.

De nouvelles options liées aux politiques, à la science et au financement peuvent aider la population canadienne à se préparer et à s’adapter efficacement à ce nouvel avenir de l’eau.

La recherche sur les politiques est fondée sur les meilleures données probantes disponibles; des perspectives multidisciplinaires sont prises en compte et le milieu universitaire est mobilisé afin de réaliser des analyses et d’élaborer des propositions robustes.

une eau bleue limpide avec de douces vagues.

Par exemple, l’AEC collabore avec le Bureau du Conseil privé pour appliquer les principes des sciences comportementales afin de mieux comprendre les attitudes des Canadiens à l’égard de la préparation aux sécheresses. L’AEC s’emploie également à renforcer les partenariats avec les détenteurs de connaissances autochtones.

Programme d’examen des politiques

L’AEC dirige des examens périodiques des stratégies et des cadres fédéraux sur l’eau douce avec d’autres ministères et organismes fédéraux pour s’assurer que l’approche du gouvernement en matière de gestion de l’eau douce soit stratégique et adaptée à l’objectif, dans un contexte où il est question de tirer parti des possibilités et de relever les défis actuels et futurs liés à l’eau douce.

Par exemple, un examen de la Loi sur les ressources en eau du Canada a été entrepris et inclus parmi les mesures du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. L’AEC entreprend des recherches sur les politiques à l’appui de cet examen, et a entamé des discussions préalables avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et d’autres ministères et organismes fédéraux.

une personne coiffée d'un chapeau, assise sur une rive rocheuse, face à une rivière bordée d'arbres forestiers

L’AEC a recours à divers mécanismes de collaboration comme le Comité fédéral sur l’eau douce et les partenariats avec les provinces, les territoires et les partenaires autochtones pour veiller à ce que les examens des politiques et les stratégies soient horizontaux et multidisciplinaires et qu’ils répondent aux besoins des utilisateurs.

Collaboration pancanadienne

Conseils nationaux des eaux

Les conseils nationaux des eaux renforcent la collaboration sur des enjeux liés à l’eau qui touchent plusieurs provinces ou territoires. L’AEC préside et appuie deux conseils nationaux des eaux : la Régie des eaux des provinces des Prairies et le Conseil du bassin du fleuve Mackenzie.

Régie des eaux des provinces des Prairies (REPP)

une eau calme avec des herbes et des arbustes le long du rivage sous une lumière fraîche.

La REPP facilite une gestion collaborative des eaux partagées entre les gouvernements du Canada, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba au titre de l’Accord-cadre sur la répartition des eaux (1969), qui consiste à assurer le partage équitable de l’eau et à préserver les aquifères souterrains et la qualité des eaux de surface transfrontalières. La REPP est composée de cinq membres, dont deux représentants du Canada (AEC et Agriculture et Agroalimentaire Canada) et trois représentants provinciaux (Alberta, Saskatchewan et Manitoba). L’AEC préside et héberge le secrétariat de la REPP. La REPP n’a pas de pouvoirs d’application de la loi, mais elle est un forum efficace pour la coopération intergouvernementale, les discussions proactives et le règlement des différends.

Conseil du bassin du fleuve Mackenzie (CBM)

Le CBM facilite, au titre de l’Entente-cadre sur les eaux transfrontalières du bassin du fleuve Mackenzie (1997), la coopération entre les gouvernements du Canada, de la Saskatchewan, de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. L’objectif consiste à préserver un écosystème aquatique sain et diversifié pour le bienfait des générations actuelles et futures. Le CBM est composé de 13 membres : un représentant autochtone et un représentant du gouvernement nommé par chacun des cinq gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi que trois personnes qui représentent le gouvernement fédéral, soit l’AEC, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et l’Agence Parcs Canada. L’AEC préside et héberge le secrétariat du CBM.

une rivière au cours paisible, bordée de rochers et d'arbres.

Conseils internationaux des eaux

Les conseils internationaux des eaux améliorent la collaboration entre le Canada et les États-Unis sur les questions relatives à l’eau. L’AEC appuie plusieurs conseils des eaux de la Commission mixte internationale (CMI).

Commission mixte internationale (CMI)

une baie turquoise avec un littoral boisé et des collines lointaines sous un ciel clair.

La coopération et la coordination binationales que facilitent les conseils et d’autres mécanismes de gouvernance permettent de régler efficacement et proactivement les enjeux liés à la gestion de l’eau douce entre le Canada et les États-Unis.

Les conseils de la CMI sont guidés par les principes du Traité des eaux limitrophes de 1909, un accord essentiel pour définir et régler les questions liées à la qualité de l’eau et au partage de cette ressource.

Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs (CQEGL)

Le CQEGL est le principal organe consultatif de la CMI sur les questions relatives aux responsabilités de la Commission prévues au titre de l’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs de 2012. L’AEC est membre du CQEGL et dirige la mise en œuvre de l’Accord pour le Canada.

Le CQEGL aide la CMI en examinant et en évaluant les progrès réalisés par le Canada et les États-Unis dans la mise en oeuvre de l’Accord, en cernant les nouveaux enjeux et en recommandant des stratégies pour prévenir et régler les problèmes complexes auxquels font face les Grands Lacs, et en fournissant des conseils sur le rôle que doivent jouer les administrations concernées dans la mise en oeuvre de ces stratégies.

des vagues se brisant contre un littoral rocheux au coucher du soleil, avec un ciel coloré.

Conseil international du bassin du lac des Bois et de la rivière à la Pluie

une forêt ensoleillée le long du rivage, avec des arbres se reflétant dans l'eau calme.
Ce conseil est l’un des quatre conseils de bassin hydrographique désignés à la frontière canado-américaine. Il est chargé de coordonner la gestion du niveau de l’eau dans la chaîne des lacs à la Pluie et Namakan, d’évaluer la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème aquatique du lac des Bois et de la rivière à la Pluie et de produire des rapports à cet effet, et de conseiller la CMI sur les questions relatives à la gestion des eaux limitrophes du bassin.

Conseil international du bassin de la rivière Rouge

une eau calme avec des branches, des roseaux et des arbres qui se reflètent dans l'eau.
Ce conseil, qui compte plus de 20 membres représentant le Canada et les États-Unis, facilite la coordination et la collaboration binationales sur les enjeux liés à l’eau douce dans le bassin de la rivière Rouge. Il s’agit de l’un des quatre conseils de bassin hydrographique désignés dont le mandat général englobe tous les aspects des écosystèmes aquatiques.

Comité de surveillance bilatéral de la rivière Poplar

une zone humide avec de hautes herbes, des étendues d'eau libre et une forêt en arrière-plan.
Ce comité surveille la qualité de l’eau de la rivière Poplar et veille à ce que la répartition des eaux proposée soit respectée, ce que toutes les parties (Canada, États-Unis, Saskatchewan et Montana) ont fait volontairement jusqu’à présent.

Collaboration et coordination fédérales

L’AEC dirige des initiatives visant à renforcer la cohésion, la coordination et de l’échange d’information entre les ministères et les organismes fédéraux qui ont des responsabilités liées à l’eau douce. Ces mécanismes interagissent étroitement avec d’autres travaux de l’AEC, comme les programmes de recherche sur les politiques et d’examen des politiques, en vue d’établir une approche pangouvernementale de la gestion et de l’intendance de l’eau douce au sein des activités du gouvernement du Canada et du gouvernement fédéral dans l’ensemble du pays.

  • Comité fédéral sur l’eau douce : Présidé par l’AEC, le Comité se compose de hauts dirigeants des 26 ministères et organismes fédéraux qui mènent des activités liées à l’eau douce. Le Comité offre une tribune pour les discussions stratégiques fédérales sur les priorités en matière d’eau douce, contribue à établir une voix cohérente sur l’eau douce, et s’emploie à harmoniser les mesures, les politiques et les dépenses liées à l’eau douce.
Symboles de collaboration et coordination fédérales
Description textuelle

Le visuel représente un cercle turquoise, avec une goutte d'eau en son centre, entouré de six rayons qui s'étendent vers l'extérieur et se terminent par des cercles. Chaque cercle extérieur représente un membre du Carrefour fédéral de l’eau douce : ECCC pour Environnement et Changement climatique Canada ; SAC pour Services aux Autochtones Canada ; MPO pour ministère des Pêches et Océans Canada ; RNCan pour Ressources naturelles Canada ; AAC pour Agriculture et Agroalimentaire Canada ; et StatCan pour Statistique Canada. Chaque ministère est représenté par une couleur et un symbole : ECCC est de la couleur bleu denim et représenté par un paysage naturel avec de l'eau, des montagnes et des arbres ; SAC est de la couleur vert et représenté par deux mains qui se serrent ; MPO est de la couleur orange et représenté par un poisson entouré de deux massettes ; RNCan est de la couleur indigo et représenté par quatre éléments : la terre, l'eau, le feu et le vent, entourant le soleil ; AAC est de la couleur or et représenté par une main tenant une pousse ; et Statistique Canada est de la couleur bordeaux et représenté par un graphique à barres avec une flèche vers le haut.

  • Carrefour fédéral de l’eau douce : Une approche expérimentale qui intègre l’expertise en eau douce de l’ensemble de la famille fédérale au sein de l’AEC afin d’intégrer les points de vue et d’élaborer des solutions pangouvernementales fédérales aux défis liés à l’eau douce. Le carrefour est un terrain d’essai novateur pour travailler horizontalement et en collaboration. À ce jour, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), ECCC, MPO, SAC, RNCan et Statistique Canada (StatCan) ont participé aux activités du Carrefour.
  • Les initiatives pangouvernementales appuyées par le Comité fédéral sur l’eau douce et le Carrefour comprennent l’examen de la Loi sur les ressources en eau du Canada, la Stratégie nationale en matière de données sur l’eau douce, le Programme scientifique national sur l’eau douce et le Guichet unique sur l’eau.

Collaboration avec les provinces et les territoires

L’AEC collabore avec les provinces et les territoires pour cerner et évaluer les priorités en matière d’eau douce, adopter des approches collaboratives et échanger de l’information.

  • Accords et protocoles d’entente : Dans le cadre de plusieurs IEE, la coopération de l’AEC avec les provinces et les territoires est officialisée par des accords et des protocoles d’entente conclus avec les gouvernements provinciaux (p. ex., l’Entente Canada-Québec, et le Protocole d’entente Canada-Manitoba portant sur le lac Winnipeg et le bassin du lac Winnipeg).
  • Conseils nationaux des eaux : L’AEC a de multiples responsabilités liées aux conseils nationaux et binationaux des eaux, auxquels participent les gouvernements provinciaux et territoriaux (voir la diapositive 41)
un rivage boisé avec des herbes et une eau calme reflétant les arbres et le ciel.
  • Collaboration bilatérale : L’AEC collabore de façon bilatérale avec les provinces et les territoires sur des enjeux précis. Par exemple, l’AEC a mobilisé les provinces et les territoires dans le cadre de l’examen de la Loi sur les ressources en eau du Canada et de l’élaboration de la Stratégie nationale en matière de données sur l’eau douce.
  • Conseil canadien des ministres de l’Environnement (CCME) : L’AEC collabore aussi avec les provinces et les territoires de façon multilatérale par l’entremise du CCME. Le CCME est le principal forum de collaboration où les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux discutent d’approches communes pour répondre aux priorités environnementales et prennent des mesures à cet égard. Le Comité de gestion de l’eau du CCME, actuellement coprésidé par un représentant de l’AEC, est chargé de gérer les approches intergouvernementales sur les enjeux relatifs à l’eau au Canada.

Collaboration avec les partenaires des Premières Nations, Inuit et Métis

L’AEC travaille avec les partenaires des Premières Nations, Inuit et Métis pour promouvoir le leadership autochtone en matière de gestion de l’eau douce.

  • Mandat et priorités de l’AEC : De 2020 à 2023, le Bureau de transition de l’AEC a consulté des partenaires des Premières Nations, Inuit et Métis afin d’éclairer la définition du mandat et des priorités de l’Agence au cours de son processus de création.
  • Initiatives relatives aux écosystèmes d’eau douce : La promotion de la participation des Premières Nations, Inuit et Métis à la gestion de l’eau douce est une priorité des huit IEE. Pour faciliter leur participation, l’AEC a financé des mesures dirigées par les Autochtones (p. ex., la surveillance communautaire autochtone, l’utilisation des systèmes de connaissances autochtones, et une collaboration accrue et une prise de décision partagée).
un canoë avec plusieurs pagayeurs sur une eau calme, avec des montagnes se reflétant en arrière-plan.
  • Examen de la Loi sur les ressources en eau du Canada : L’AEC élabore, avec les partenaires des Premières Nations, Inuit et Métis, des plans qui assureront une mobilisation significative en vue de l’examen de la Loi sur les ressources en eau du Canada. Dans le cadre de ce processus, l’AEC met à l’essai un cercle communautaire autochtone de l’eau pour créer un espace accessible et sécuritaire pour la mobilisation.
  • Données : Les peuples autochtones détiennent les plus anciennes données sur leurs terres; leurs connaissances sur l’eau sont transmises par des chants, des danses, des récits et l’histoire orale. Les gouvernements, organisations et communautés autochtones consignent également des données à l’aide d’outils et de méthodes scientifiques. L’AEC cherche à comprendre les intérêts des Premières Nations, Inuit et Métis en matière de données sur l’eau douce afin d’éclairer ses initiatives de l’Agence en matière de données.

Collaboration avec les intervenants

L’AEC s’emploie à travailler avec une grande diversité d’intervenants, y compris des organisations non gouvernementales, des établissements d’enseignement, des associations industrielles, des entreprises et le public, afin d’élaborer des approches intégrées sur les enjeux liés à l’eau douce.

  • Consultation : En décembre 2020, ECCC a publié un document de discussion à l’appui de la création de l’AEC. Les commentaires des partenaires et des intervenants ont été reçus sur une période de 75 jours. Ces commentaires ont été publiés dans un rapport « Ce que nous avons entendu », (voir l’annexe).
  • Réunions avec les intervenants : L’AEC rencontre régulièrement de nombreux intervenants et partenaires d’horizons divers pour discuter des questions et des politiques relatives à l’eau douce.
  • Tables du président sur l’eau douce : Les tables du président sur l’eau douce favorisent un dialogue constructif sur les questions liés à l’eau douce avec les partenaires et les intervenants. Les tables du président recueillent des commentaires et des conseils sur les principaux enjeux liés à l’eau douce, offrent une tribune pour des discussions approfondies sur les réponses et les solutions potentielles, et soutiennent l’établissement de relations entre ceux qui travaillent sur les questions liées à l’eau douce dans tout le pays. La première table, axée sur l’innovation dans les technologies de l’eau, a cerné les lacunes, les défis et les possibilités d’action fédérale. D’autres tables en 2025-26 s’appuieront sur le succès de la première.
une vue aérienne d'une rivière sinueuse entourée de champs verdoyants, de forêts et de montagnes.

Collaboration avec des organisations internationales et d’autres pays

L’AEC représente le Canada dans le cadre de forums multilatéraux internationaux sur l’eau douce, et l’Agence participe à des échanges bilatéraux.

  • Mobilisation multilatérale
    La participation de l’AEC à à l’engagement multilatéral international permet au Canada d’avoir une vision claire des programmes internationaux sur l’eau, de s’exprimer au sein des Nations Unies et d’autres processus multilatéraux, et d’harmoniser les résultats avec les valeurs et les priorités canadiennes.
    • À titre d’exemple, dirige la contribution du Canada à la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2026, qui façonnera le programme des objectifs de développement durable pour l’après-2030.
un grand panneau annonçant la Semaine mondiale de l'eau avec une flèche indiquant l'entrée à l'extérieur d'un bâtiment moderne.
  • Mobilisation bilatérale
    L’AEC favorise un engagement bilatéral ciblé avec des pays aux vues similaires et des organisations non gouvernementales internationales, ce qui permet au Canada de coordonner avec ses pairs dans le cadre de forums multilatéraux sur l’eau et d’intégrer les leçons apprises de ses homologues dans les politiques et les programmes nationaux en matière d’eau douce.
    • Par exemple, l’AEC a tenu un échange de connaissances avec le gouvernement de l’Australie sur les approches en matière de législation et de gestion de l’eau douce, la mobilisation des partenaires et des intervenants, la collaboration avec les peuples autochtones et la gestion des données sur l’eau douce.

Connaissances sur l’eau douce

Rapports sur l’état des eaux douces

Les pages de titre de trois rapports sur l’eau au Canada, dont les Grands Lacs 2022, le Saint-Laurent 2024 et les faits saillants du lac Winnipeg.

Des rapports sur l’état du bassin (Mackenzie) et des plans d’eau sont produits en collaboration avec les partenaires dans le cadre des IEE. Ces rapports sont fondés sur les indicateurs de la santé des écosystèmes (le lac Simcoe est une exception, car le gouvernement provincial évalue les plans d’eau).

La production de rapports appuie l’évaluation complète des défis liés à l’eau douce, ce qui comprend les effets des changements climatiques, la sensibilisation, la détermination des facteurs de stress et de la priorité à accorder à ceux-ci, la prise de décisions et de mesures de restauration et de protection de la qualité de l’eau et de la santé des écosystèmes ainsi que l’évaluation des résultats environnementaux.

L’AEC évalue actuellement les approches de production de rapports sur l’état des eaux douces à l’échelle nationale.

Communications publiques

L’un des principaux objectifs de communication de l’AEC consiste à accroître les connaissances sur la valeur économique, sociale et environnementale de l’eau douce et la gestion durable de cette ressource. L’AEC élabore des campagnes d’éducation inclusives et attrayantes pour sensibiliser la population canadienne aux enjeux liés à l’eau douce au moyen de communications stratégiques régulières.

Guichet unique sur l’eau

quatre personnes travaillant ensemble pour planter des semis dans un potager.

Le Guichet unique sur l’eau assure une présence Web centralisée sur le site de l’AEC. Il permet aux Canadiens d’accéder facilement aux données, programmes, services, rapports et autres informations sur l’eau douce au moyen de liens vers les pages Web d’autres ministères et organismes fédéraux.

Science et données fondamentales

Science de l’eau douce

La science de l’eau douce est essentielle à la gestion et à la protection de l’eau douce; elle sous-tend les travaux de l’AEC, y compris les IEE et l’élaboration de politiques. En outre, les activités des cinq volets de travail de l’AEC sont orientées d’après les travaux scientifiques sur l’eau douce que mènent ECCC, RNCan, d’autres ministères, le milieu universitaire et divers intervenants.

À cette fin, l’AEC contribue à l’élaboration du Programme scientifique national sur l’eau douce (PSNED), qui est dirigé par ECCC et dont le but consiste à faire avancer la science et les connaissances sur les défis les plus pressants en matière d’eau douce au Canada et à jeter les bases pour la collaboration scientifique et la mobilisation des connaissances. Ce programme orientera les priorités, la collaboration et les investissements en science de l’eau douce à l’échelle nationale, permettra de relever les défis régionaux et intégrera les approches scientifiques occidentales et autochtones.

une personne portant un sac à dos, agenouillée près d'un lac avec des arbres se reflétant dans l'eau et des montagnes en arrière-plan.

L’AEC s’efforce de renforcer l’interface science-politique en communiquant activement les besoins en matière de politiques et de programmes aux fournisseurs de services scientifiques et en travaillant en collaboration pour traduire l’information scientifique aux utilisateurs finaux.

Données sur l’eau douce

Les données sur l’eau douce sont essentielles à la prise de décisions éclairées, et elles constituent un élément fondamental de tous les volets de travail. L’AEC codirige l’élaboration de la Stratégie nationale en matière de données sur l’eau douce (SNDED), qui vise à établir des lignes directrices et des principes sur la manière dont l’information relative à l’eau douce doit être organisée, conservée et partagée au Canada.

La Stratégie permettra de colliger et d’intégrer les données fragmentées détenues par diverses entités (gouvernement fédéral, provinces, territoires, municipalités, communautés autochtones, milieu universitaire et industrie) et de normaliser les approches de gestion et de partage des données sur l’eau douce.

un public assis dans un auditorium écoutant un orateur à un podium à côté d'un écran

Une fois que la Stratégie aura été mise en œuvre, les Canadiens pourront non seulement accéder plus facilement aux données sur l’eau douce qu’ils cherchent, mais aussi utiliser et combiner des données provenant de diverses sources. Cela contribuera à renforcer la prise de décisions et l’acquisition de connaissances. L’AEC a tenu un atelier national sur l’élaboration des SNDED en septembre 2024 et continue de mobiliser les partenaires et les intervenants à l’élaboration de la Stratégie.

Systèmes de connaissances autochtones

Les Premières Nations, les Inuit et les Métis jouent un rôle crucial en tant que gardiens de l’eau et détenteurs de connaissances vitales sur l’eau au Canada. Les connaissances autochtones sont donc essentielles aux politiques sur l’eau douce et aux approches de gestion de l’eau douce. Les systèmes de connaissances autochtones sont pris en compte dans le cadre de nombreux travaux de l’AEC, notamment pour éclairer la mise en œuvre des IEE, l’élaboration du PSNED et de la Stratégie nationale en matière de données sur l’eau douce, la recherche sur les politiques et l’examen des cadres législatifs fédéraux au Canada.

En s’appuyant sur les travaux réalisés à ce jour, l’AEC élabore actuellement une stratégie visant à accroître la compétence culturelle autochtone de ses employés et à trouver des moyens de collaborer avec les partenaires autochtones afin d’intégrer leurs systèmes de connaissances dans tous les volets de travail.

une femme aux longues tresses grises plaçant des plantes dans un panier au bord d'une rivière.

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