Assurer l’avenir de l’eau douce au Canada

L’eau douce est une ressource naturelle irremplaçable et essentielle à la vie

D’un océan à l’autre, l’eau douce est essentielle à l’économie, aux collectivités, à la santé et au bien-être humains, ainsi qu’à l’environnement. Elle fait également partie intégrante de l’identité nationale du Canada, des cultures autochtones, et de leurs traditions sacrées. Par conséquent, l’eau douce est une ressource naturelle irremplaçable et vitale pour le Canada et les Canadiens.

Pourtant, les changements climatiques, les changements dans l’utilisation des terres et la pollution entraînent des changements importants dans la qualité et la quantité de l’eau douce au Canada. Le Canada se doit de restaurer, de conserver et de gérer efficacement son eau douce, aujourd’hui et à l’avenir pour relever ces défis, en s’appuyant sur les réussites passées et en reconnaissant que nous devons faire les choses différemment du siècle dernier.

Un littoral rocheux avec de douces vagues sous un ciel nuageux.

Une intendance efficace et à grande échelle de l’eau douce nécessite des objectifs communs, de multiples sources de financement, des réponses coordonnées, ainsi qu’une prise de décision collaborative. Il est impératif de façonner activement le futur de l’eau douce du Canada en agissant de façon coordonnée pour résoudre nos plus grands défis et pour saisir les opportunités économiques plutôt que de réagir aux pressions sur une base ponctuelle.

Dans ce contexte, le travail de l’Agence de l’eau du Canada (AEC) est opportun et essentiel. Grâce à des mesures nationales adaptées aux réalités régionales, à un leadership en matière de politiques et à la mobilisation et à la collaboration avec les partenaires et les intervenants de l’eau douce, l’AEC élabore des approches intégrées de gestion des ressources en eau. L’AEC s’efforce également de veiller à ce que les écosystèmes d’eau douce d’importance nationale du pays soient propres et gérés de manière durables.

L’eau douce a une grande valeur économique, sociale et environnementale

L’eau douce alimente l’économie canadienne

L’eau douce et les grands bassins hydrographiques du Canada sous-tendent la prospérité économique du pays et sont essentiels à plusieurs secteurs économiques clés dont l’agriculture, l’énergie, le tourisme, le secteur manufacturier, les pêches et les loisirs. Par exemple, le bassin des Grands Lacs en Ontario soutient 40% de l’activité économique du Canada,Note de bas de page 1  le bassin du lac Winnipeg renferme 70% des terres arablesNote de bas de page 2  du Canada. L’industrie du saumon du Pacifique dans le bassin du fleuve Fraser contribue annuelle près de 1 G$ au PIB canadienNote de bas de page 3  et, en 2021, les activités économiques dans ce bassin ont représenté environ 10% du PIB canadien. Les écosystèmes d’eau douce ont aussi une grande valeur économique insoupçonnée, car ils fournissent de nombreux services écosystémiques.Note de bas de page 4 Note de bas de page 5   Par exemple, il est estimé que les milieux humides canadiens fournissent des services naturels d’une valeur de près de 225 M$ par année, ce qui équivaut à environ 10% du PIB canadien.Note de bas de page 6

L’eau douce est essentielle à la vie et à l’identité des Canadiens

Une eau douce propre est primordiale pour la santé et le bien-être de chacun. L’eau est sacrée pour de nombreux peuples autochtones et les communautés autochtones ont besoin d’eau propre pour assurer leur subsistance. La population canadienne accorde une grande importance à cette ressource vitale : près de la moitié des Canadiens estiment que l’eau douce est la ressource naturelle la plus importante au Canada.Note de bas de page 7  Elle fait partie de la vie quotidienne des Canadiens : ils la boivent, l’utilisent pour le nettoyage, le lavage, la nage et même le hockey! Les Canadiens fréquentent régulièrement les écosystèmes d’eau douce à des fins récréatives et touristiques. Par exemple, de juillet à septembre 2021, les Canadiens qui voyagent au pays ont fait près de 6,3 millions d’excursions en canot ou en kayak, 11,6 millions de visites à des plages canadiennes et quelque 6,5 millions d’excursions en bateau dans les eaux canadiennes.Note de bas de page 8  Des millions de Canadiens s’approvisionnent en eau potable dans les lacs, les rivières et les nappes souterraines. Par exemple, le fleuve Saint-Laurent fournit de l’eau potable à plus de 4 millions de personnes au Canada et aux États-Unis.Note de bas de page 9 

L’environnement dépend d’écosystèmes d’eau douce sains

La vie et le bien-être des Canadiens dépendent de la qualité de l’environnement au pays qui, à son tour, dépend d’écosystèmes d’eau douce sains.

Les écosystèmes d’eau douce, comme les fleuves, les rivières, les lacs, les aquifères et les milieux humides, fournissent de nombreux services écosystémiques essentiels à la population canadienne, y compris la purification de l’eau, l’amélioration de la santé des sols et la protection contre les inondations et les sécheresses.Note de bas de page 4 Note de bas de page 6  

Les écosystèmes d’eau douce dont la qualité de l’eau est la plus menacée sont ceux qui abritent la majorité de la population et de l’activité économique du CanadaNote de bas de page 10   (voir la figure 1). Ils se trouvent à moins de 300 km de la frontière canado-américaine.

Cependant, des signes précurseurs montrent que certaines parties de l’Arctique et du Nord canadien sont également confrontées à de nouveaux facteurs de stress qui devront être traités de manière proactive, comme la dégradation du pergélisol et la fonte des neiges et des glaces.

À cet effet, le gouvernement du Canada s’est engagé, dans le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, à veiller à ce que les écosystèmes de cette région soient sains et résilients.

Figure 1 : Évaluation des risques pour la qualité de l'eau à l'échelle des bassins versants au Canada

La figure est une carte du Canada codée par couleur intitulée « Évaluation des risques à l'échelle des bassins versants pour la qualité de l'eau au Canada »
Figure 1

La figure est une carte du Canada codée par couleur intitulée « Évaluation des risques pour la qualité de l'eau à l'échelle des bassins versants au Canada ». Elle met en évidence la répartition géographique et l'intensité des pressions anthropiques sur la qualité de l'eau dans les bassins versants canadiens. La carte divise le Canada en régions de bassins versants, chacune étant ombrée – du bleu pour illustrer une faible pression au rouge pour illustrer une forte pression – afin de représenter le niveau de risque basé sur l'impact cumulatif de ces activités humaines sur la qualité de l'eau. Une note en bas à gauche indique : Les valeurs représentent une agrégation de 15 activités humaines connues pour exercer une pression sur les bassins versants, telles que la pollution atmosphérique, l'utilisation des terres urbaines et agricoles, le changement climatique et les rejets polluants. Les valeurs sont classées de la plus élevée à la plus basse et ne représentent pas les impacts directs sur les poissons ou autres formes de vie aquatique. 

Les bassins versants du sud du Canada sont rouges ou orange, ce qui indique un niveau de pression élevé, tandis que ceux du nord du pays sont bleus ou verts, ce qui indique un faible niveau de pression. 

La source de la carte est Environnement et Changement climatique Canada, Direction générale des sciences et de la technologie. 

Le Canada fait face à des défis interreliés en matière d’eau douce

On croit souvent à tort que le Canada a d’abondantes réserves d’eau douce propre, ce qui se reflète dans la façon dont les Canadiens consomment l’eau.

La consommation quotidienne d’eau dans un ménage canadien moyen est supérieure à 220 litres par personne,Note de bas de page 11  soit le double de la limite de consommation recommandée par l’Organisation mondiale de la santé pour s’assurer que les besoins fondamentaux sont satisfaits.Note de bas de page 12 Note de bas de page 13  

Le Canada possède 20% des ressources mondiales en eau douce de surface, mais seulement le tiers de cette eau douce est renouvelable (c.-à-d. l’eau non salée qui est remplacée chaque année par les précipitations) et 60% de l’eau s’écoule vers le nord, loin des régions les plus peuplées au Canada.Note de bas de page 14 

Pour répondre aux besoins économiques, sociaux et environnementaux du Canada, il faut assurer l’approvisionnement en eau douce. Par conséquent, il est urgent de relever les défis actuels en matière d’eau douce, d’atténuer les futurs facteurs de stress et de saisir les occasions liées à l’eau pour faire croître l’économie.

Une rive avec de longues herbes, de légères vagues sur un lac calme sous un ciel partiellement nuageux.

Qualité de l’eau douce

Entre 2021 et 2023, la qualité de l’eau dans les rivières canadiennes a été jugée satisfaisante à excellente dans 83% des sites surveillés,Note de bas de page 15mais les rivières des régions des Grands Lacs, du fleuve Saint-Laurent et de l’océan Pacifique, où vit la majorité de la population, présentaient la plus forte proportion de sites présentant une qualité d’eau douteuse ou mauvaise (28% et 20% respectivement).Note de bas de page 16  De plus, les bassins versants dans le Nord canadien sont soumis à un stress comparativement moindre, mais les changements climatiques transforment l’hydrologie de l’Arctique et du NordNote de bas de page 17  et la croissance économique augmente les risques liés à la qualité de l’eau à un moment oú il est de plus en plus nécessaire d’affirmer la souveraineté canadienne.

La dégradation de la qualité de l’eau entraîne des coûts élevés pour l’économie canadienne et pose des risques pour la santé humaine et des écosystèmes.Note de bas de page 18  La prolifération d’algues dans le lac Érié coûte à l’économie canadienne 412,5 M$ par année (estimation de 2019) en coûts directs et indirects, Note de bas de page 19  et la prolifération d’algues dans le lac des Bois peut couvrir plus de 70% de sa surface à la fin de l’été et à l’automne.Note de bas de page 20   Malgré que l’ensemble de la population canadienne soit concerné par les enjeux liés à la qualité de l’eau douce, les peuples autochtones sont particulièrement touchés.

Une rivière rocheuse peu profonde qui coule dans une zone boisée par une journée ensoleillée.

Quantité d’eau douce

La disponibilité de l’eau douce au Canada varie considérablement en fonction de la région et de la saison. Exacerbées par les changements climatiques, les inondations devraient augmenter en fréquence et en gravité, particulièrement dans les zones urbaines, tandis que les sécheresses devraient devenir plus fréquentes et intenses dans le sud des Prairies et dans les régions intérieures de la Colombie-Britannique.Note de bas de page 21  En outre, les changements climatiques entraînent la fonte rapide du manteau neigeux et des glaciers qui alimentent les rivières et régulent le débit d’eau. Le recul rapide des glaciers a déjà une incidence sur l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture, l’hydroélectricité et les modes de vie autochtones.

Les inondations sont le type de catastrophe le plus fréquent et le plus coûteux au Canada. Au cours de la dernière décennie, les inondations ont coûté en moyenne près de 800 M$ par année en pertes assurées.Note de bas de page 22  De même, les sécheresses ont une incidence sur la viabilité économique des secteurs qui dépendent de l’eau. Par exemple, la sécheresse généralisée qui a sévi dans les Prairies en 2021 a entraîné des pertes de récoltes de 75 M$ dans le secteur agricole et une baisse de 47 M$ du PIB nominal total au Manitoba.Note de bas de page 23  Le Nord canadien a également connu un épisode prolongé de sécheresse et de faibles niveaux d’eau, ce qui a entraîné des répercussions sur les grands plans d’eau comme le Grand Lac des Esclaves et le fleuve Mackenzie.

Gouvernance de l’eau douce au Canada

L’eau douce ne connaît pas de limites et traverse les frontières provinciales, territoriales et internationales de sorte que la gestion de l’eau douce au Canada est complexe et souvent fragmentée entre les paliers de gouvernment au Canada et avec les États-Unis, les secteurs, et les parternaires autochtones. Dans ce contexte, il est de plus en plus admis que les gouvernements et les secteurs à forte consommation d'eau ne résoudront pas à eux seuls les problèmes les plus urgents du Canada en matière d'eau douce.

Gouvernement du Canada

Plus de 20 ministères et organismes fédéraux ont des responsabilités liées à l’eau douce. Une liste non exhaustive des responsabilités fédérales liées à l’eau douce comprend les organismes suivants, le rôle et les activités de l’AEC étant décrits dans une section suivante :

  • Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) : Collecte, interprétation et diffusion de renseignements normalisés sur les conditions météorologiques, le climat et les ressources en eau; travaux scientifiques sur la quantité d’eau et la qualité de l’eau, le suivi et la surveillance de l’eau; modélisation; prévisions; administration des dispositions de la Loi sur les pêches relatives à la prévention de la pollution.
  • Ressources naturelles Canada (RNCan) : Activités géoscientifiques qui soutiennent la protection et l’utilisation durable des eaux souterraines au Canada, ce qui comprend l’évaluation des principaux systèmes aquifères au Canada.
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) : Surveillance des sécheresses au Canada et appuie aux pratiques et aux technologies agricoles visant à réduire les effets de l’agriculture sur la qualité de l’eau douce.
  • Ministère des Pêches et des Océans (MPO) : Gestion des pêches et de l’aquaculture au Canada (ce qui comprend les écosystèmes d’eau douce).
  • Services aux Autochtones Canada (SAC) : Responsable fédéral de la capacité du traitement de l’eau potable et des eaux usées des Premières Nations.
  • Sécurité publique Canada : Gestion et intervention en cas d’urgence, y compris en cas d’inondation.
  • Affaires mondiales Canada (AMC) : Responsable de la politique étrangère sur l’eau douce (collabore avec l’AEC et ECCC).

Provinces et territoires

Les provinces et les territoires sont les principaux responsables de la gestion et de la protection des eaux de surface et des eaux souterraines sur leur territoire. Leurs pouvoirs législatifs comprennent la gestion des terres et des eaux souterraines, la répartition et l’utilisation de l’eau, les services d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées, la délivrance de permis de rejet d’effluents, la protection des sources d’eau, le développement de l’énergie thermique et hydroélectrique, et l’éducation du public.

Municipalités

Les gouvernements provinciaux et territoriaux délèguent souvent certains pouvoirs aux municipalités, notamment en ce qui concerne le traitement et la distribution de l’eau potable, le traitement des eaux usées et l’aménagement du territoire. Les organisations locales responsables de la gestion des bassins versants peuvent assurer la protection des sources d’eau, la surveillance de l’eau et l’éducation du public.

Peuples autochtones

Les peuples autochtones demandent souvent une plus grande reconnaissance de leur rôle et de leurs droits en matière d’eau. De nombreux traités modernes et ententes sur l’autonomie gouvernementale conclus avec des peuples autochtones leur confèrent les droits d’utiliser l’eau, d’adopter des lois ou de prendre certaines décisions relatives à l’eau. Cette compétence découle des droits ancestraux et issus de traités garantis par la Constitution qui comprennent le droit inhérent à l’autonomie gouvernementale, ainsi que des droits protégés par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), mise en oeuvre au Canada par la Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Les peuples autochtones ont un rôle clé à jouer dans la gestion et l’intendance de l’eau douce, et plusieurs conseils de gestion des eaux nationaux et transfrontaliers comptent des Autochtones parmi leurs membres.

Relations entre le Canada et les États-Unis

Les eaux transfrontalières font l’objet d’une collaboration de longue date entre le Canada et les États-Unis. Signé en 1909, le Traité des eaux limitrophes constitue le fondement de la coopération canado-américaine sur les questions relatives aux eaux partagées. Le Traité a institué la Commission mixte internationale (CMI), dont le mandat consiste à mener des recherches sur les différends entre les deux pays concernant les eaux limitrophes, ainsi qu’à prévenir et à régler ces différends.

Affaires mondiales Canada est responsable de la politique étrangère canadienne, y compris des enjeux liés aux eaux transfrontalières du Canada et des États-Unis, et gère les relations du gouvernement fédéral avec la CMI. ECCC et l’AEC fournissent une expertise technique et un soutien à 15 régies, conseils, comités et groupes de travail binationaux sur les eaux transfrontalières de la CMI.

Le Canada travaille avec les États-Unis sur des enjeux prioritaires communs, comme la pollution des eaux transfrontalières, la gestion des nutriments, les faibles niveaux d’eau et les espèces aquatiques envahissantes. La gestion de l’écosystème des Grands Lacs est partagée au titre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (depuis 1972). Il existe d’autres accords de collaboration entre le Canada et les États-Unis sont, par exemple le Traité du Niagara, le Traité du fleuve Columbia et la Convention et Protocole pour régler le niveau du Lac des Bois de 1925. Il est important de noter que, dans certains cas, les accords de répartition de l’eau conclus entre le Canada et les États-Unis reposent sur des modèles qui datent de plusieurs décennies.

Mandat, mission, vision et cadre législatif de l’Agence de l’eau du Canada

Mandat

L’AEC a pour mandat d’améliorer la gestion de l'eau douce au Canada en assurant un leadership, une collaboration fédérale efficace, ainsi qu'une coordination et une collaboration améliorées avec les provinces, les territoires et les peuples autochtones afin de relever de manière proactive les défis liés à l'eau douce transfrontalière à l'échelle nationale et régionale et de tirer parti des possibilités.

Mission

Remplir ce mandat en menant avec excellence la gestion et l’intendance de l’eau douce au Canada pour le bien-être économique, social, environnemental et spirituel du Canada et des générations futures de Canadiens et de Canadiennes. Pour ce faire nous :

Un lac brumeux avec une rive boisée se reflétant dans l'eau calme.
  • favorisons la créativité et une approche pangouvernementale avec les ministères et les organismes fédéraux;
  • établissons des partenariats, renforçons la confiance et participons à la réconciliation avec les partenaires des Premières Nations, Inuit, et Métis;
  • favorisons une collaboration concrète et respectueuse avec les provinces et les territoires, ainsi qu’avec les partenaires binationaux, non gouvernementaux et du secteur privé;
  • utilisons la science et les données pour obtenir des résultats mesurables et en rendre compte.

Vision

L’eau douce au Canada est sûre, propre et bien gérée pour aujourd’hui et pour l’avenir.

Cadre législatif

Le ministre de l’Environnement est le responsable fédéral en matière d’eau douce, conformément au cadre législatif décrit ci-dessous. L’AEC et ECCC s’acquittent des responsabilités du ministre de l’Environnement en matière d’eau douce. D’autres ministres fédéraux ont des responsabilités liées à l’eau douce qui sont établies dans d’autres lois.

La Loi sur l’Agence canadienne de l’eau constitue l’AEC qui est « chargée d’assister le ministre dans l’exercice de ses attributions relatives à l’eau douce au titre de toute loi fédérale, notamment la Loi sur le ministère de l’Environnement et la Loi sur les ressources en eau du Canada ».

  • La Loi sur le ministère de l’Environnement prévoit que les pouvoirs et fonctions du ministre s’étendent d’une façon générale à tous les domaines de compétence du Parlement non attribués de droit à d’autres ministères ou organismes fédéraux et liés aux eaux (entre autres).
  • La Loi sur les ressources en eau du Canada définit un cadre pour la collaboration sur l’eau douce (consultation, ententes, programmes, etc.) entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux.

ECCC mène des activités liées à l’eau douce au titre de la Loi sur le ministère de l’Environnement et de la Loi sur les ressources en eau du Canada. ECCC dirige également l’application des lois suivantes liées à l’eau douce :

Avis

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2025-09-10