Déclaration de la CLCC

Déclaration de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) en réponse au rapport final du Comité d'enquête national mixte sur les décès de masse par arme blanche survenus en Saskatchewan par un délinquant en liberté d'office

12 mars 2024 – Ottawa, Ontario – Commission des libérations conditionnelles du Canada

Jennifer Oades, présidente, Commission des libérations conditionnelles du Canada, a fait la déclaration suivante sur les conclusions et les recommandations du Comité d'enquête (CE) national mixte sur les circonstances entourant l'incident des agressions de masse à arme blanche du 4 septembre 2022 dans la nation crie de James Smith (NCJS) et le village de Weldon en Saskatchewan.


Le 4 septembre 2022, la GRC de la Saskatchewan a conclu que le délinquant Myles Sanderson a été impliqué dans des attaques de masse à arme blanche qui avaient entraîné la mort de 11 victimes et des blessures à 17 autres victimes dans la nation crie de James Smith (NCJS) et dans le village de Weldon, tous deux situés dans la province de la Saskatchewan. Le 7 septembre 2022, il a été appréhendé par la GRC près de la ville de Rosthern en Saskatchewan, et est décédé plus tard en garde à vue.

Au moment de ces incidents, Myles Sanderson était un délinquant autochtone âgé de 32 ans qui purgeait sa première peine de ressort fédéral d’une durée de quatre ans, quatre mois et 19 jours. Conformément à la loi, il était en libération d’office après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Au moment de l'incident, il était illégalement en liberté (IEL) de sa libération d’office depuis plusieurs mois, et un mandat de suspension et d'arrestation avait été délivré par le Service correctionnel du Canada (SCC).

Cet incident est l'une des pires agressions de masse à l'arme blanche qu'ait connues le Canada, et a profondément touché les habitants de la nation crie de James Smith et de Weldon en Saskatchewan, et a choqué les Canadiens de partout au pays. La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) présente ses plus sincères condoléances à toutes les victimes, à leurs familles et à leurs proches, aux membres de la communauté, et à toutes les autres personnes touchées par ces événements tragiques.

À la suite de cet incident, le 23 septembre 2022, la CLCC et le Service correctionnel du Canada (SCC) ont convoqué un Comité d'enquête (CE) national mixte, conformément aux exigences de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), afin d'examiner la liberté d'office, la surveillance au sein de la communauté et les décisions prises dans cette affaire. Il était composé de deux coprésidents issus de la communauté externe et de quatre membres issus du SCC et de la CLCC. Trois de ses membres sont Autochtones et tous ont une expérience et une expertise du système de justice pénale. Un observateur indépendant, soit une personne autochtone, a également été nommé pour garantir la rigueur, l'intégrité et l'impartialité du processus d'enquête.

Aujourd’hui, le SCC et la CLCC ont publié les conclusions et les recommandations du rapport du CE. Le CE a formulé dix (10) recommandations à l'intention de la CLCC et quatre (4) recommandations à l'intention du SCC.

Le CE a conclu qu'il n'y avait pas d'indicateurs préalables à l'incident ou d'événements déclencheurs qui étaient connus du personnel, ou sur lesquels le personnel aurait pu agir pour prévenir cet incident.

Le rapport a également constaté que la préparation générale du cas qui a conduit à la libération du délinquant était à la fois raisonnable et appropriée, y compris la prise en compte des antécédents sociaux autochtones du délinquant dans le processus de prise de décision. Le rapport a également constaté que les motifs documentés des décisions (décisions écrites) de la CLCC dans cette affaire reflétaient une analyse et une évaluation des aspects pertinents du cas. Il a également constaté que les commissaires de la CLCC impliqués étaient des décideurs qualifiés, formés et expérimentés, et que les décisions étaient bien écrites, logiques et conformes aux principes et critères de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et aux exigences de la politique.

Je tiens à remercier les coprésidents et les membres du CE pour le travail approfondi et professionnel qu'ils ont accompli tout au long de cette enquête.

La CLCC a examiné les recommandations du CE. Dans plusieurs domaines, des mesures sont déjà en cours ou ont été prises pour traiter les questions soulevées dans ces recommandations.  

Voici quelques-unes des principales mesures prises par la CLCC :

La CLCC est engagée envers son mandat en matière de sécurité publique et continue de s'efforcer de le remplir, conformément à la loi, selon les normes les plus élevées. La protection de la société est la considération primordiale pour la Commission des libérations conditionnelles du Canada dans toutes ses décisions de libération conditionnelle.

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