Rapport financier trimestriel pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018

Titre officiel : Emploi et Développement social Canada Rapport financier trimestriel Énoncé des résultats, des risques et des changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018

1. Introduction

Le présent rapport trimestriel a été établi par la direction, aux termes de l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, en la forme et selon les modalités prévues par le Conseil du Trésor. Il convient de le lire de concert avec le Budget principal des dépenses pour l’exercice en cours.

1.1 Pouvoirs, mandat et programmes

La mission d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), y compris du Programme du travail et de Service Canada, consiste à bâtir un Canada plus fort et plus inclusif, à aider les Canadiens et les Canadiennes à faire les bons choix afin que leur vie soit productive et gratifiante, et à améliorer leur qualité de vie.

La responsabilité de cette organisation incombe au ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, à la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, la ministre des Aînés ainsi qu’à la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité.

EDSC offre des programmes et des services importants à tous les Canadiens tout au long de leur vie. Pour s’acquitter de sa mission, EDSC :

  • élabore des politiques qui font en sorte que les Canadiens puissent mettre à profit leurs talents, leurs compétences et leurs ressources pour participer à des activités d’apprentissage, au marché du travail et aux activités de leur collectivité;
  • exécute des programmes qui aident les Canadiens à franchir les étapes de la vie, qu’il s’agisse du passage de l’école au travail, d’un emploi à un autre, du chômage à l’emploi ou de la population active à la retraite;
  • offre un soutien du revenu aux aînés, aux familles et aux personnes au chômage en raison de la perte d’un emploi, d’une maladie ou de responsabilités liées à la prestation de soins;
  • aide les Canadiens qui ont des besoins particuliers, comme les Autochtones, les personnes handicapées, les sans‑abri, les voyageurs et les nouveaux immigrants;
  • assure la stabilité des relations de travail en offrant des services de médiation;
  • favorise un milieu de travail sain et équitable en faisant respecter des conditions de travail minimales, en encourageant le travail décent et l’équité en matière d’emploi, et en favorisant le respect des normes de travail internationales;
  • exécute des programmes et des services au nom d’autres ministères et organismes.

Pour de plus amples renseignements sur les pouvoirs, le mandat et les programmes d’EDSC, consulter la Partie II du Budget principal des dépenses et le Plan ministériel.

1.2 Fondement de la présentation

La direction a préparé le présent rapport trimestriel à l’aide d’une méthode de comptabilité axée sur les dépenses. L’État des autorisations (tableau 1) s’y rattachant expose les autorisations de dépenser d’EDSC accordées par le Parlement et utilisées conformément au Budget principal des dépenses pour l’exercice 2018-2019. Le présent rapport trimestriel a été préparé selon un cadre spécial de présentation de rapports financiers, conçu pour répondre aux besoins en matière d’information financière relativement à l’utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les approbations sont accordées au moyen de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou de lois sous forme d’autorisations législatives de dépenser à des fins particulières.

Dans le cadre du processus de rapport sur les résultats ministériels, EDSC prépare ses états financiers ministériels annuels selon la comptabilité d’exercice intégrale, conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor. Celles-ci sont fondées sur les principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public. Cependant, les autorisations de dépenser votées par le Parlement continuent d’être présentées selon une méthode de comptabilité axée sur les dépenses.

Le rapport trimestriel n’a fait l’objet ni d’un audit externe, ni d’un examen.

1.3 Structure financière d’EDSC

La structure financière d’EDSC est complexe et elle fait appel à divers mécanismes de financement qui permettent au Ministère de s’acquitter de son mandat, notamment les autorisations budgétaires, qui réunissent les autorisations votées et les autorisations législatives, ainsi que les autorisations non budgétaires. Les autorisations budgétaires votées englobent le crédit 1 (Dépenses de fonctionnement), les recettes nettes en vertu d’un crédit et le crédit 5 (Subventions et contributions), tandis que les autorisations législatives sont principalement composées du Programme de la sécurité de la vieillesse, du Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants et du Programme de prêts canadiens aux apprentis, du Programme canadien pour l’épargne-études, du Programme canadien pour l’épargne-invalidité, du Programme de protection des salariés, du Service fédéral d’indemnisation des accidentés du travail et des régimes d’avantages sociaux des employés (RASE). Les autorisations non budgétaires sont constituées des prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants et de la Loi sur les prêts aux apprentis.

Le financement du Ministère provient de quatre sources principales :

  1. des fonds affectés par le Trésor;
  2. du Compte des opérations de l’assurance-emploi (a.-e.);
  3. du Régime de pensions du Canada (RPC);
  4. de sociétés d’État et d’autres ministères fédéraux.

Les prestations de l’a.-e. et du RPC, ainsi que les frais administratifs connexes sont imputés aux revenus réservés de comptes à fins déterminées plutôt que par l’entremise des crédits du gouvernement. Le Compte des opérations de l’a.-e. et le RPC sont financés par les employeurs et les employés. Les dépenses administratives fédérales engagées par les ministères pour l’exécution des programmes de l’a.-e. et du RPC sont imputées aux comptes respectifs et déclarées comme recettes à valoir sur le crédit. Les frais assumés par le Ministère au titre de l’exécution des programmes et services au nom d’autres ministères, principalement les services de passeport et l’administration de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État, sont également déclarés comme des recettes affectées aux dépenses d’EDSC. Le Compte des opérations de l’a.-e. et le RPC sont exclus du Budget principal des dépenses et des Budgets supplémentaires des dépenses d’EDSC. Ils sont cependant présentés dans le Plan ministériel. Par conséquent, ces comptes n’apparaissent pas dans le rapport financier trimestriel.

2. Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs

La présente section met en évidence les éléments importants qui ont contribué à l’augmentation nette des ressources disponibles pour l’exercice et à la hausse nette des dépenses réelles pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018.

Les autorisations budgétaires totales d’EDSC disponibles au cours du troisième trimestre terminé le 31 décembre 2018 s’établissaient à 61 097 M$, ce qui représente une augmentation globale de 2 857 M$ par rapport à l’exercice précédent. Cette croissance a trait en grande partie aux postes législatifs. Ceux-ci sont des sommes à verser en vertu de lois approuvées au préalable par le Parlement et qui ne sont pas discrétionnaires. Les autorisations budgétaires cumulatives totales utilisées au cours du troisième trimestre, qui a pris fin le 31 décembre 2018 se chiffraient à 45 842 M$. En guise de comparaison, à la même date au cours de l’exercice précédent, les autorisations utilisées s’établissaient à 43 362 M$, d’où une hausse de 2 480 M$ par rapport à l’année précédente.

Trimestre terminé le 31 décembre 2018
La description textuelle suit
Description textuelle
2018–19 (en millions de dollars)
Autorisations disponibles Pourcentage Dépenses au troisième trismestre Pourcentage
Votées 3 280 5 % 2 252 5 %
Législatives 57 817 95 % 43 590 95 %
Total 61 097 100 % 45 842 100 %
Trimestre terminé le 31 décembre 2017
La description textuelle suit
Description textuelle
2017–18 (en millions de dollars)
Autorisations disponibles Pourcentage Dépenses au troisième trismestre Pourcentage
Votées 3 214 6 % 2 168 5 %
Législatives 55 026 94 % 41 194 95 %
Total 58 240 100 % 43 362 100 %

2.1 Changements importants aux autorisations

Comparativement au troisième trimestre de 2017-2018 (tableaux 1 et 2), les autorisations budgétaires disponibles d’EDSC ont augmenté de 2 857 M$.

Cette augmentation est principalement liée aux postes législatifs. En particulier, les versements prévus au titre de la Sécurité de la vieillesse (SV), du Supplément de revenu garanti (SRG) et versements d’allocations représentent des hausses de 2 045 M$, de 414 M$ et de 53 M$ respectivement, en raison des changements prévus dans les montants mensuels moyens des prestations versées, et du nombre de bénéficiaires. Les autres facteurs qui expliquent cette augmentation comprennent :

  • Une hausse de 119 M$ du Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants et du Programme de prêts canadiens aux apprentis principalement en raison de la mise en œuvre des mesures annoncées dans les budgets fédéraux de 2016 et de 2017, qui ont fait augmenter le nombre d’étudiants à faible revenu et à revenu moyen, y compris ceux ayant des enfants à charge, admissibles aux bourses canadiennes;
  • Une augmentation de 97 M$ des dépenses prévues pour le Régime enregistré d’épargne-invalidité, la Subvention et le Bon, en raison de la hausse constante du nombre de régimes enregistrés d’épargne-invalidité et de la participation accrue au programme;
  • Une augmentation de 85 M$ des paiements de la Subvention canadienne pour l’épargne-études et du Bon d’études canadien, étant donné qu’un plus grand nombre de familles épargnent pour l’éducation postsecondaire de leurs enfants, que plus d’enfants de familles à faible revenu profiteront de ces mesures incitatives à l’épargne-études pour la première fois en 2018‑2019 ainsi qu’à davantage d'enfants recevant continuellement le Bon d'études canadien;
  • Une augmentation de 61 M$ en subventions et contributions (Crédit 5) principalement reliée au financement pour le Centre des Compétences futures pour soutenir le perfectionnement et la mesure des compétences au Canada ainsi que les fonds pour la mise en œuvre du nouveau Programme de formation destiné aux Autochtones afin de réduire les écarts en matière d’emploi et de compétences entre les populations autochtones et les populations non autochtones;
  • Une diminution de 12 M$ de la Prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) alors que les dépenses prévues ont été ajustées pour comprendre seulement les paiements rétroactifs liés aux prestations versées avant juillet 2016 car la PUGE a été remplacée par l’Allocation canadienne pour enfants administrée par l’Agence du revenu du Canada; et
  • Une diminution de 5 M$ liée à d’autres postes.
Changements importants liés aux autorisations à la fin du troisième trimestre de 2018 2019
(en millions de dollars)
Autorisations budgétaires totales disponibles - 2017-2018 58 240
Changements aux autorisations budgétaires disponibles
Versements de la Sécurité de vieillesse 2 045
Versements du Supplément de revenu garanti 414
Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants et Programme de prêts canadiens aux apprentis 119
Programme canadien pour l'épargne-invalidité 97
Programme canadien pour l'épargne-études 85
Crédit 5 — Subventions et contributions 61
Versements d'allocations 53
Prestation universelle pour la garde d'enfants ( 12)
Autre ( 5)
Total partiel - Changements aux autorisations disponibles 2 857
Autorisations budgétaires totales disponibles - 2018-2019 61 097

En ce qui concerne les prêts non budgétaires, on constate une augmentation nette de 376 M$ au titre des autorisations par rapport à l’exercice 2017-2018, principalement en raison de l’instauration d’un modèle de contribution à taux fixe pour déterminer l’admissibilité au Programme canadien de prêts aux étudiants, qui permet aux étudiants d’acquérir une précieuse expérience de travail sans devoir s’inquiéter de la réduction de leur aide financière tel qu’annoncé dans le budget fédéral de 2016.

Comme le montre le tableau 2, les autorisations totales relatives aux dépenses liées au personnel ont diminué de 105 M$ principalement en raison du financement reçu pour les paiements rétroactifs en relation avec des conventions collectives au troisième trimestre de 2017-2018. De plus, il y a eu une diminution de 9 M$ du montant des contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés en raison de la baisse du taux de contribution.

En outre, les écarts par rapport aux autres dépenses de fonctionnement (articles courants 02, 03, 04, 05, 06, 07 et 09) s’expliquent par les rajustements apportés aux autorisations disponibles afin d’assurer une meilleure correspondance entre les autorisations en question et les tendances historiques réelles en matière de dépenses.

2.2 Changements importants aux dépenses

Dans l’ensemble, le pourcentage des dépenses budgétaires totales d’EDSC au 31 décembre 2018 est comparable à celui des dépenses normalement engagées au cours d’un troisième trimestre : environ 75 % des autorisations disponibles ont été passées en charge.

Comparativement à l’exercice précédent, les dépenses budgétaires totales du trimestre terminé le 31 décembre 2018 ont augmenté de 2 480 M$ (5,7 %), passant de 43 362 M$ à 45 842 M$ (tableaux 1 et 2).

Cette augmentation de 5,7 % s’explique principalement par la hausse des dépenses législatives, qui sont passées de 41 194 M$ au troisième trimestre de 2017-2018 à 43 590 M$ pour la même période en 2018-2019; cela représente une croissance de 2 396 M$ à la fin du troisième trimestre de 2018-2019. La principale raison de cette hausse des dépenses est une augmentation des paiements législatifs, notamment au titre des versements de la SV, du SRG et des versements d’allocations, qui ont augmenté de 1 613 M$, 516 M$ et de 15 M$ respectivement. Le principal facteur qui explique ces hausses est lié au vieillissement de la population : le nombre d’aînés qui touchent des prestations de la SV et du SRG s’est accru et le montant moyen versé aux bénéficiaires est plus élevé.

De plus, les paiements relatifs aux prêts et bourses aux étudiants et aux prêts canadiens aux apprentis ont augmenté de 207 M$ comparativement aux dépenses au 31 décembre 2017 en raison de la hausse des montants des bourses pour les étudiants à faible revenu, à revenu moyen et à temps partiel.

Une augmentation de 57 millions de dollars du crédit 1 - Dépenses de fonctionnement par rapport à la même période de l’exercice précédent est en partie attribuable à une diminution de 43 millions de dollars des dépenses de fonctionnement brutes, principalement en raison du moment du traitement des paiements pour les coûts administratifs des ententes de développement du marché du travail versés aux provinces et territoires. Ces 43 millions de dollars sont contrebalancés par une diminution importante des recouvrements (100 millions de dollars environ) liés aux recettes nettes en vertu d’un crédit, principalement en raison des paiements rétroactifs pour les conventions collectives versés en 2017-2018, alors qu'aucun paiement de ce type n'a eu lieu en 2018-19.

De plus, les dépenses inscrites au crédit 5 - Subventions et contributions ont augmenté de 27 millions de dollars par rapport aux dépenses de la fin du même trimestre en 2017-2018. Cette augmentation est en partie attribuable à la mise en œuvre de l'initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones. L'augmentation est principalement compensée par une diminution des ententes sur le développement de la main-d'œuvre en raison du calendrier de paiement pour la signature des ententes.

Une augmentation de 21 millions de dollars de la Subvention canadienne pour l'épargne-études par rapport au troisième trimestre de 2017-2018 peut être principalement attribuée au nombre accru de personnes ouvrant des régimes enregistrés d'épargne-études et demandant des incitatifs à l'épargne-études pour les enfants.

L’augmentation de 9 M$ des paiements relatifs au Programme canadien pour l'épargne-invalidité par rapport au troisième trimestre de 2017-2018 est attribuable à la participation accrue au programme.

D’autres changements de moindre envergure totalisant 15 M$ expliquent également l’écart au chapitre des dépenses.

Changements importants liés aux dépenses à la fin du troisième trimestre de 2018-2019
(en millions de dollars)
Total des autorisations budgétaires utilisées au 31 décembre 2017 43 362
Changements aux autorisations utilisées
Versements de la Sécurité de vieillesse 1 613
Versements du Supplément de revenu garanti 516
Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants et Programme de prêts canadiens aux apprentis 207
Crédit 1— Dépenses de fonctionnement 57
Crédit 5 — Subventions et contributions 27
Subventions canadiennes pour l'épargne-études 21
Versements d'allocations 15
Autre 15
Programme canadien pour l'épargne-invalidité 9
Total partiel - Changements aux autorisations utilisées 2 480
Total des autorisations budgétaires utilisées au 31 décembre 2018 45 842

Au tableau 1, le montant net des prêts non budgétaires versés aux termes de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants pour le troisième trimestre a augmenté de 152 M$ principalement en raison d’une hausse des prêts consentis.

Au tableau 2, la diminution afférente aux dépenses de services professionnels (article courant 04) est principalement attribuable au calendrier de paiement plutôt qu’à l’évolution des tendances des dépenses.

3. Risques et incertitudes

EDSC s’expose à des risques très diversifiés en raison de son vaste mandat et de ses responsabilités considérables à l’égard de la conception et de l’exécution des nombreux programmes et services qu’il offre aux Canadiens. Le Ministère tient compte des risques potentiels associés à l’évolution de l’environnement de la prestation de services, aux changements démographiques au sein d’EDSC et de la société canadienne, à la protection des renseignements personnels, à la cybersécurité et à la nécessité d’acquérir et de perfectionner des compétences pertinentes dans un milieu de travail en évolution rapide. EDSC gère activement les risques qui pourraient toucher le public canadien et continue d’enregistrer des progrès en vue de réduire les niveaux des principaux risques organisationnels grâce à une approche active de gestion des risques ministériels. Cette approche comprend la présentation de mises à jour périodiques sur les risques à la haute direction et des discussions continues avec elle à ce sujet, une analyse continue des tendances internes et externes à l’origine des risques, l’harmonisation de la fonction de gestion des risques avec les objectifs ministériels, et le recours à des données probantes pour évaluer les risques. Les renseignements supplémentaires figurant au Plan ministériel de 2018 2019 renferment les principaux risques et les stratégies pour y faire face. Les principaux risques qui pourraient avoir des répercussions financières de même qu’un bref aperçu des progrès accomplis à ce jour pour les atténuer sont présentés ci dessous.

3.1 Planification des investissements et gestion de projets

Il est existe un risque que la portée, les échéances et le budget de certains projets ne soient pas respectés, ou que les projets en question ne produisent pas les avantages escomptés et il existe un risque que l’ampleur du portefeuille d’investissements ne concorde pas avec la capacité d’exécution du Ministère.

Stratégies pour faire face aux risques :

  • Pour améliorer la capacité de gestion de projets relatifs aux initiatives importantes, la mise en œuvre d’outils de gestion de projet en vue de fournir de l’information sur l’état du projet, les délais et les dépenses en temps réel progresse comme prévu.
  • Un modèle de perfectionnement des compétences destiné aux gestionnaires de projet a été établi afin d’améliorer leur capacité.

3.2 Gestion des ressources humaines

Il existe un risque que le Ministère ne soit pas en mesure de maintenir un effectif suffisant ou d’attirer de nouveaux employés qualifiés possédant les compétences nécessaires pour satisfaire aux besoins organisationnels actuels et futurs.

Stratégies pour faire face aux risques :

  • La Stratégie de dotation et de recrutement a été mise en œuvre pour que le Ministère dispose des bonnes personnes au bon endroit et au bon moment.
  • Une méthodologie de conception a été développée pour créer un modèle de gestion des talents centré sur l'utilisateur avec une feuille de route d'expériences clés pour appuyer un modèle de talents d'EDSC.
  • Le cadre de perfectionnement professionnel pour gérer les talents a été élaboré.
  • Une nouvelle approche de gestion axée sur les compétences est en cours d’élaboration, comprenant des parcours d’apprentissage pour encourager le développement et la progression de carrière des employés.
  • Pour favoriser une main-d’œuvre productive, le cadre intégré de santé mentale en milieu de travail a été mis en œuvre et le plan d’action de trois ans (2015-2018) a été préparé. Le Ministère continue d’atténuer les risques en mettant en oeuvre un nouveau plan d’action triennal (2018-2021), qui a été développé.
  • RHDB / EDSC travaille avec le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines (BDPRH), le Conseil des ressources humaines (CRH) et Horizons de politiques pour élaborer un avenir de travail pour la stratégie et le plan de gestion du personnel de la fonction publique.

4. Changements importants relatifs au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Pour atteindre les objectifs et donner suite aux engagements pris dans le cadre des stratégies de service du gouvernement du Canada et d’EDSC, qui visent à modifier les modes de prestation des services à la clientèle, le Ministère a lancé le Plan de transformation des services. Ce plan sert de feuille de route pour la transformation et la modernisation des services d’EDSC, et il permet au Ministère de faire avancer sa vision d’une meilleure prestation de services. Une fonction de gestion intégrée des services a été mise en place au sein du Ministère et elle permettra de définir le contexte opérationnel et l’environnement habilitant en vue de la mise en œuvre réussie du Plan de transformation des services. Le programme vise à créer une nouvelle culture ministérielle et une nouvelle façon de procéder afin de veiller à ce que la prestation de services soit gérée de façon globale. En 2018–2019, EDSC concentrera ses efforts sur la mise en œuvre d’initiatives liées à la planification intégrée des ressources, à la gestion intégrée de la charge de travail et à l’adoption d’un point de vue intégré de l’ensemble des opérations. Des renseignements supplémentaires à propos de la Stratégie de service et du Plan de transformation des services d’EDSC sont disponibles dans le Plan ministériel de 2018-2019, à la section « Notre vision de l’excellence en matière de service ».

5. Approbation des cadres supérieurs

Original signé par :

Mark Perlman, dirigeant principal des finances
Gatineau, Canada

20 février 2019
DATE

Graham Flack, sous-ministre
Gatineau, Canada

22 février 2019
DATE

Tableau 1 : État des autorisations (non vérifié)

Exercice 2018-2019 Exercice 2017-2018
Crédit (en milliers de dollars) Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le
31 mars 20191
Crédits utilisés pour
le trimestre terminé le
31 décembre 2018
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le
31 mars 20181
Crédits utilisés pour
le trimestre terminé le
31 décembre 2017
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
1 Dépenses de fonctionnement 733 807 221 451 634 310 728 484 94 426 576 107
5 Subventions et contributions 2 545 972 688 965 1 617 998 2 484 935 653 467 1 591 176
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 247 152 60 247 180 741 256 365 57 854 173 563
(L) Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social—Traitement et allocation pour automobile 86 21 64 84 21 63
(L) Ministre de lʼEmploi, du Développement de la main-dʼoeuvre et du Travail—Traitement et allocation pour automobile 86 21 64 84 21 63
(L) Ministre des Aînés—Allocation pour automobile 86 25 32 - - -
(L) Versements de la Sécurité de la vieillesse (Loi sur la sécurité de la vieillesse) 40 854 760 10 719 725 31 567 611 38 810 000 10 129 871 29 954 945
(L) Versements du Supplément de revenu garanti (Loi sur la sécurité de la vieillesse) 12 262 059 3 085 318 9 151 303 11 848 000 2 962 407 8 635 393
(L) Bourses canadiennes aux fins d'études destinées aux étudiants à temps plein et à temps partiel admissibles aux termes de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants 1 190 685 161 307 876 790 1 135 016 124 751 718 818
(L) Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-études aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'encourager les Canadiens à épargner pour les études postsecondaires de leurs enfants 912 000 195 403 593 896 843 000 192 825 578 523
(L) Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants 858 073 113 504 308 841 795 376 107 511 262 017
(L) Versements d'allocations (Loi sur la sécurité de la vieillesse) 550 221 138 457 414 889 497 000 137 154 399 944
(L) Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-invalidité aux émetteurs de régimes enregistrés d'épargne-invalidité (REEI) au nom des bénéficiaires du REEI afin d'encourager la sécurité financière à long terme des personnes handicapées admissibles 435 456 70 214 235 561 371 500 66 592 219 426
(L) Paiements de Bons canadiens pour l'épargne-invalidité aux émetteurs de régimes enregistrés d'épargne-invalidité (REEI) au nom des bénéficiaires du REEI afin d'encourager la sécurité financière à long terme des personnes handicapées admissibles 233 243 16 414 49 223 200 600 24 807 56 237
(L) Paiements de Bons d'études canadiens aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'appuyer l'accès à l'éducation postsecondaire des enfants de familles à faible revenu 159 000 27 962 142 355 143 000 30 232 135 966
(L) Paiements en vertu du Programme de protection des salariés aux personnes admissibles pour les salaires et les indemnités de vacances, les indemnités de départ et les indemnités de cessation d'emploi qui sont dus par les employeurs en faillite ou mis sous séquestre, de même que les paiements aux syndics et aux séquestres qui fourniront les renseignements nécessaires pour déterminer l’admissibilité 49 250 1 470 11 553 49 250 3 305 11 424
(L) Paiements d'indemnités à des agents de l'État (Loi sur l'indemnisation des agents de l'État) et à des marins marchands (Loi sur l'indemnisation des marins marchands) 44 000 3 121 39 945 44 000 (1 016) 34 761
(L) Prestation universelle pour la garde d'enfants (Loi sur la prestation universelle pour la garde d'enfants) 12 000 5 487 11 487 24 000 4 774 8 299
(L) Paiements d'intérêts et autres obligations aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants 4 449 1 180 4 622 7 359 928 3 733
(L) Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis 5 279 234 2 025 3 219 219 2 011
(L) Redressements du passif actuariel de l'assurance de la fonction publique 145 - - 145 - -
(L) Prestations de retraite supplémentaires—Pensions pour les agents des rentes sur l'État 35 - - 35 - -
(L) Paiements d'intérêts aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants - - - - - -
(L) Paiements relatifs aux obligations contractées sous forme de prêts garantis en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants (2 889) ( 644) (1 724) (3 572) (1 139) (2 596)
(L) Dépenses des produits de la vente de biens excédentaires de l'État 120 36 36 234 - 1
(L) Remboursements de montants portés aux revenus d'exercices antérieurs 58 11 58 91 78 91
(L) Dépenses en vertu du paragraphe 12(4) de la Loi canadienne sur l'épargne-études 2 002 - 657 1 652 - 1 651
Total partiel—postes législatifs 57 817 356 14 599 513 43 590 029 55 026 438 13 841 195 41 194 333
Total budgétaire 61 097 135 15 509 929 45 842 337 58 239 857 14 589 088 43 361 616
Non budgétaire
(L) Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants 669 084 (92 658) 1 097 484 280 883 (111 563) 945 393
(L) Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux apprentis 65 890 9 488 22 380 77 880 11 146 27 881
Total Non budgétaire 734 974 (83 170) 1 119 864 358 763 (100 417) 973 274

1.Ne comprennent que les autorisations disponibles pour l’exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.

Tableau 2 : Dépenses budgétaires ministérielles par article courant (non vérifié)

Exercice 2018-2019 Exercice 2017-2018
(en milliers de dollars) Dépenses prévues
pour l'exercice se terminant le
31 mars 20191
Dépenses durant le trimestre terminé le
31 décembre 2018
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Dépenses prévues
pour l'exercice se terminant le
31 mars 20181
Dépenses durant le trimestre terminé le
31 décembre 2017
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
(01) Personnel 2 021 515 535 451 1 578 169 2 126 761 513 148 1 584 965
(02) Transports et communications 63 621 14 617 39 060 60 404 14 728 37 197
(03) Information 76 839 16 537 30 877 72 207 24 022 36 342
(04) Services professionnels et spéciaux 659 927 180 465 405 578 687 685 153 700 430 814
(05) Location 280 308 54 538 170 751 273 448 49 151 161 873
(06) Services de réparation et d'entretien 6 557 945 2 313 5 464 883 1 606
(07) Services publics, fournitures et approvisionnements 7 539 1 456 3 835 9 818 1 470 3 868
(09) Acquisition de matériel et d'outillage 31 106 3 040 7 331 38 878 8 082 15 400
(10) Paiements de transfert 59 948 391 15 205 084 44 930 092 57 091 149 14 416 973 42 528 908
(12) Autres subventions et paiements 9 227 (126) 22 344 7 500 4 419 7 767
Dépenses budgétaires brutes totales 63 105 030 16 012 007 47 190 350 60 373 314 15 186 576 44 808 740
Moins : Revenus affectés aux dépenses
Dépenses recouvrables du Compte des opérations de l'assurance-emploi (1 321 207) (323 131) (940 877) (1 447 723) (430 713) (1 045 179)
Dépenses recouvrables du Régime de pensions du Canada (351 124) (88 818) (251 755) (347 374) (87 010) (238 675)
Sommes recouvrables des organismes de l'État et des autres ministères pour le paiement des indemnités aux accidenté(e)s du travail (124 671) (44 221) (78 200) (124 671) (40 589) (76 635)
Autres montants à recouvrer auprès de gouvernements des provinces et territoires, d'autres ministères ou d'autres programmes à l'intérieur d'un ministère (210 893) (45 908) (77 181) (213 689) (39 176) (86 635)
Total des revenus affectés aux dépenses (2 007 895) (502 078) (1 348 013) (2 133 457) (597 488) (1 447 124)
Dépenses budgétaires nettes totales 61 097 135 15 509 929 45 842 337 58 239 857 14 589 088 43 361 616

1.Ne comprennent que les autorisations disponibles pour l’exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.

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