Résumé des coprésidents de la réunion ministérielle sur l’action climatique
Déclarations
Le 16 septembre 2017 – Montréal (Québec) – Le Canada, la Chine et l’Union européenne
Le Canada, la Chine et l’Union européenne ont convoqué la Réunion des ministres sur la lutte contre les changements climatiques pour faire avancer les discussions sur la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris et démontrer leur engagement politique soutenu à l’égard des mesures prises à l’échelle mondiale.
Les représentants de 34 gouvernements de grandes puissances économiques et d’autres intervenants importants en matière de changements climatiques se sont réunis à Montréal, au Canada. L’ambassadeur Nazhat Shameem Khan, des Fidji, a facilité la réunion, à laquelle ont participé des représentants de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Chine, de l’Équateur, de l’Égypte, de l’Estonie, de l’Éthiopie, de l’Union européenne, des Fidji, de la France, de l’Allemagne, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Japon, des Maldives, du Mali, des Îles Marshall, du Mexique, du Maroc, de la Norvège, de la Pologne, de la République de Corée, de la Fédération de Russie, du Rwanda, de l’Arabie saoudite, de l’Afrique du Sud, de l’Espagne, de la Turquie, du Royaume-Uni et des États‑Unis.
Reconnaissant que l’environnement et l’économie vont de pair et que des mesures de lutte contre les changements climatiques ambitieuses permettront de protéger l’environnement, de stimuler la croissance propre et le développement durable, de créer des emplois et d’améliorer la santé humaine, de nombreux représentants ont mis l’accent sur le fait que les mesures déployées à l’échelle mondiale sont à un point critique et ont démontré leur engagement solide à l’égard de la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris. Par ailleurs, beaucoup ont mentionné que l’Accord de Paris était irréversible et qu’il n’allait pas faire l’objet de nouvelles négociations. Les États‑Unis ont confirmé de nouveau qu’ils allaient se retirer de l’Accord, mais qu’ils étaient disposés à y prendre part à nouveau dans des conditions plus favorables.
Conscients de l’importance d’offrir une clarté et une certitude à tous les intervenants, y compris aux investisseurs, de nombreux participants ont souligné leur engagement politique à compléter le Programme de travail de Paris en 2018. Beaucoup de représentants ont fait valoir l’importance de l’Accord de Paris ainsi que celle de ces modalités, de ces procédures et de ces lignes directrices pour continuer à bâtir et à renforcer la confiance dans les engagements mondiaux en matière d’action climatique. Il a aussi été souligné que les négociations de nature technique à la COP23 devraient s’inspirer de l’esprit de Paris, en plus d’être constructives et équilibrées de manière à favoriser l’établissement d’un consensus sur les modalités, les procédures et les lignes directrices qui aideront toutes les parties à respecter leurs obligations prévues dans l’Accord de Paris.
Les efforts des présidents marocains et fidjiens de la COP visant à déterminer les modalités du Dialogue de facilitation de 2018, en fonction des consultations avec les parties ont été appuyés. On a également réitéré que le dialogue devrait aider les parties à faire le point sur les progrès réalisés et à nourrir l’ambition et se faire en collaboration avec les intervenants non étatiques.
L’importance des mesures prises avant 2020 et la nécessité de tirer parti des efforts déployés en ce moment ont été reconnues. De plus, plusieurs représentants ont souligné l’importance du soutien en matière de finances, de technologies et de renforcement des capacités et reconnu les progrès réalisés jusqu’à maintenant. Qui plus est, beaucoup ont mis en évidence leur soutien à l’égard du Partenariat de Marrakech pour l’action mondiale en faveur du climat et ont mentionné que les gouvernements sous‑nationaux, les collectivités autochtones et locales et les intervenants non membres étaient indispensables à la réalisation des objectifs. Ils ont aussi affirmé que les processus multilatéraux devraient continuer d’être de plus en plus inclusifs et tenir compte de l’importance de l’égalité des sexes.
Dans le but de mettre en commun des leçons et des pratiques exemplaires, de nombreux participants ont mis en évidence les approches et les expériences de leur pays en ce qui a trait à la réduction des émissions et à l’adaptation aux changements climatiques. La plupart ont mis l’accent sur leur détermination inébranlable à mettre en œuvre ces mesures et leurs contributions prévues déterminées au niveau national. Il a aussi été souligné qu’il était essentiel de prendre des mesures immédiatement pour accélérer la transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone et résiliente. Un certain nombre de participants se sont dits favorables à l’élan et aux mouvements du marché à cet égard et ont souligné l’importance de la tarification du carbone.
À la lumière de l’engagement envers la prise de mesures communes et la démonstration des progrès, un message clair a été envoyé aux négociateurs pour leur dire de maintenir le positivisme et l’ouverture d’esprit établis à la Réunion des ministres sur la lutte contre les changements climatiques pour faire avancer leur travail relatif à la mise en œuvre de l’Accord de Paris par l’exécution du Programme de travail de Paris et du Dialogue de facilitation de 2018. Le Canada, la Chine et l’Union européenne ont été remerciés d’avoir pris l’initiative de convoquer la Réunion et d’avoir proposé de convoquer une deuxième réunion en 2018, en Europe.
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