Le Canada contribue à mener le monde à une entente sur l’exceptionnel Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité

Communiqué de presse

Le 20 décembre 2022 – Montréal (Québec)

Le Canada et les 195 autres pays membres ont conclu les négociations à la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, à Montréal. Après 13 jours de négociations lors de la plus grande conférence pour la conservation de la biodiversité, les Parties présentes à cette COP15 ont approuvé un cadre mondial historique pour préserver la nature et freiner et renverser la perte de biodiversité, afin de placer les milieux naturels sur la voie du rétablissement d’ici 2050.

L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, a travaillé sans relâche avec ses collègues internationaux à l’élaboration du Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité. Les grands objectifs du Canada visaient, entre autres, à protéger 30 p. 100 des terres et des eaux d’ici 2030, à respecter les droits et le rôle des peuples autochtones et à s’attaquer aux principaux facteurs du déclin de la biodiversité, comme la pollution et la surexploitation de la nature. Ces objectifs ont été adoptés dans le cadre définitif.

En plus de stimuler l’ambition dans les négociations internationales, le Canada a pris des engagements et fait investissements majeurs au cours de la COP15. Mentionnons notamment :

  • un investissement pouvant atteindre 800 millions de dollars pour soutenir jusqu’à quatre initiatives de conservation dirigées par les Autochtones. À terme, ces initiatives pourraient protéger une superficie supplémentaire d’un million de kilomètres carrés.
  • la signature par le gouvernement de l’Accord Canada-Yukon sur la nature, le premier du genre avec toute province ou tout territoire. Cet accord favorisera la conservation et la protection de la nature sur l’ensemble du territoire et appuie le leadership autochtone dans le domaine de la conservation.
  • un nouvel investissement supplémentaire de 350 millions de dollars pour aider les pays en développement à protéger la nature. Le Canada s’est également joint à des pays aux vues similaires pour appuyer une déclaration commune des donateurs qui prévoit l’octroi de milliards de dollars de la part de la communauté internationale pour protéger et restaurer la nature.
  • un financement de 255 millions de dollars pour soutenir des projets visant à aider les pays en développement à s’assurer d’un avenir solide, notamment en luttant contre les changements climatiques, en protégeant la nature et en soutenant des économies locales résilientes. Ce financement est principalement alloué au Fonds pour l’environnement mondial de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, ce qui fait du Canada le septième plus important pays donateur à ce fonds.
  • une collaboration entre les gouvernements du Canada et du Manitoba, de concert avec la Seal River Watershed Alliance, pour l’évaluation de la faisabilité d’une aire protégée autochtone dans le bassin versant de la rivière Seal. Situé dans le Nord du Manitoba, le bassin versant de la rivière Seal est l’un des plus riches puits de carbone au monde et l’un des plus grands bassins versants au monde encore intacts sur le plan écologique,.
  • l’amorce des prochaines étapes importantes sur l’interdiction visant les plastiques à usage unique néfastes, en plus d’un nouveau soutien pour la restauration et la conservation des océans, ainsi que la recherche scientifique dans ce domaine partout au Canada, grâce à des programmes de financement à hauteur de 227,5 millions de dollars.

Alors que les pays s’engagent à prendre des mesures ambitieuses, nous devons poursuivre sur notre lancée pour veiller à ce que ces nouveaux objectifs soient atteints. Tant sur la scène nationale qu’internationale, le Canada continuera d’occuper un rôle de premier plan dans ses travaux communs qui visent à protéger la nature et à bâtir un avenir sain et florissant pour les gens, où qu’ils soient.

Citations

« À Montréal, nous avons relevé le défi et nous nous sommes unis en tant que communauté mondiale afin de nous attaquer à la crise à laquelle la nature est confrontée. Nous avons convenu d’une voie à suivre ambitieuse pour le bien de notre planète, et nous nous sommes donné des outils pour renverser la vapeur. Il s’agit d’un moment historique pour la nature, et de notre unique chance de sauver ce que nous aimons et chérissons avant qu’il ne soit trop tard. »

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

Faits en bref

  • Le Canada a une voie claire pour protéger 25 p. 100 de ses terres et de ses océans d’ici 2025 et de porter cette proportion à 30 p. 100 (ce qui représente une superficie terrestre presque aussi grande que celle de l’Union européenne) d’ici 2030.

  • Au cours des semaines qui ont précédé la COP15, le Canada a annoncé plus de 185 millions de dollars en financement destiné à des initiatives de conservation au pays et à d’importantes mesures pour la protection des espèces en péril, notamment :

    • un investissement de 109 millions de dollars provenant du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature pour soutenir 40 projets de conservation dans l’ensemble du pays;
    • un investissement de plus de 60 millions de dollars, par le truchement de l’initiative du Patrimoine naturel bonifié, afin de soutenir le rétablissement et la protection de certaines des espèces les plus emblématiques du Canada;
    • le lancement de consultations sur l’évaluation de la situation du monarque et du bourdon de l’Ouest.
  • La 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique a réuni plus de 12 000 délégués de partout dans le monde pour d’importantes négociations et discussions sur la conservation de la biodiversité.

  • Le pavillon du Canada a offert un programme chargé et diversifié tout au long de la COP15. Il a mis en évidence les mesures et le leadership du Canada dans le domaine de la conservation de la biodiversité, il a fait la promotion de partenariats et de mesures ambitieuses et il a donné une plus grande voix aux peuples autochtones, aux femmes et aux jeunes.

  • Le village autochtone, situé dans le port de Montréal, a quant à lui souligné le rôle essentiel des peuples autochtones en tant que gardiens des terres et a offert un lieu de rassemblement pour les participants autochtones à la conférence.

  • La Zone d’action publique, également située dans le port de Montréal, a pour sa part permis au public de se mobiliser auprès des principales organisations mondiales de conservation de la biodiversité, des organisations autochtones et environnementales, des jeunes, des dirigeants communautaires et d’entreprises, des universitaires, des artistes ainsi que des délégués de la COP15.

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