Le ministre Guilbeault soumet le rapport d’étape sur l’action climatique aux Nations Unies

Déclaration

Description longue : Un graphique des émissions de gaz à effet de serre du Canada prévues pour 2030, exprimées en millions de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (Mt d’éq. CO2). Le deuxième rapport biennal (2015) prévoyait des émissions de 815 Mt d’éq. CO2; le troisième rapport biennal (2017), 583 Mt d’éq. CO2; le quatrième rapport biennal (2019), 588 Mt d’éq. CO2; et le cinquième rapport biennal (2022), 491 Mt d’éq. CO2. Sous le graphique, il y a une note de bas de page qui indique qu’il faut s’attendre à certaines fluctuations d’une année à l’autre dans les émissions projetées, en plus des réductions d’émissions qui résultent de la mise en place de nouvelles mesures climatiques. Ces fluctuations sont le résultat de changements dans les estimations historiques des émissions et dans la méthodologie d’estimation, et varient en fonction de nouvelles informations, y compris l’évolution du contexte mondial. L’amélioration continue est un principe clé qui sous-tend la modélisation des gaz à effet de serre du Canada.

Le 3 janvier 2023 – Ottawa (Ontario)

« Pour répondre aux exigences de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Environnement et Changement climatique Canada a soumis la huitième communication nationale et le cinquième rapport biennal du Canada le 31 décembre 2022. La rédaction de ce rapport avait été reportée d’un an par la CCNUCC.

« Le rapport montre les progrès réalisés par le Canada grâce à l’intensification de ses actions en faveur du climat au cours des dernières années afin de lutter contre les changements climatiques, et ce, tout en fortifiant son économie.

« Depuis le dernier rapport biennal à la CCNUCC en décembre 2019, le Canada a fait face aux défis économiques et de santé publique résultant de la pandémie de COVID-19 ainsi qu’à une crise énergétique mondiale engendrée par l’invasion illégale et injustifiée de l’Ukraine par la Russie qui a modifié les perspectives sur les émissions et l’énergie de toutes les nations.  

« Ce contexte ne fait que renforcer la volonté du Canada de lutter contre les changements climatiques et de se tourner vers un avenir énergétique propre. Bien que des événements tels que la crise énergétique mondiale aient des répercussions sur la modélisation du Canada pour cette année, ce rapport montre que l’engagement du Canada à réduire ses émissions de 40 p. 100 d’ici 2030 reste non seulement à portée de main, mais réaliste. Avec l’ajout de mesures qui ne sont pas actuellement modélisées dans ce rapport – notamment le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier, et d’autres programmes de lutte contre les changements climatiques – le Canada est bien placé pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions. L’heure est venue de redoubler d’efforts dans nos actions climatiques, afin de bâtir une économie forte, de créer des emplois et de garantir un avenir radieux aux générations futures.

« Le rapport biennal de 2019 prévoyait que le Canada réduirait ses émissions de 227 millions de tonnes par rapport aux chiffres indiqués dans le rapport biennal de 2015. Je suis heureux d’annoncer que le rapport de 2022 montre que le Canada est en voie de réduire ses émissions de 97 millions de tonnes supplémentaires d’ici 2030, en plus de la réduction de 227 millions de tonnes prévue dans le rapport de 2015, une nouvelle baisse de 16 p. 100 par rapport aux prévisions de 2019. C’est le résultat des mesures que nous avons annoncées depuis le dernier rapport biennal, et c’est le reflet des progrès majeurs réalisés vers l’atteinte de nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Ces mesures reflètent également la position avantageuse du Canada dans son rôle de fournisseur mondial d’énergie et de technologies propres à la fois fiable et digne de confiance.

« Depuis 2015, le Canada concentre son attention et ses efforts à l’action climatique. Une série de grands plans politiques sur l’environnement – à commencer par le Cadre pancanadien en 2016 – a permis de commencer à corriger la trajectoire ascendante alarmante du profil des émissions du Canada. Depuis le rapport biennal de 2019 à la CCNUCC, le Canada a publié en décembre 2020 un plan climatique renforcé intitulé Un environnement sain et une économie saine, qui prévoyait 64 politiques, programmes et investissements fédéraux –nouveaux ou renforcés – visant à réduire la pollution et à favoriser une économie forte, propre, résiliente et inclusive. En juin 2021, nous avons adopté la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, inscrivant ainsi dans la loi la nouvelle cible revue à la hausse du Canada visant à réduire les émissions de 40 à 45 p. 100 par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Nous avons également mis en œuvre et renforcé un système national de tarification de la pollution au Canada, qui est non seulement l’un des moyens les plus efficaces de lutter contre les changements climatiques, mais qui rend également le coût de la vie plus abordable pour les familles canadiennes. Le Canada est devenu le premier pays à s’engager à réduire les émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier d’au moins 75 p. 100 par rapport aux niveaux de 2012 d’ici 2030.

« En mars 2022, le Canada a publié son Plan de réduction des émissions pour 2030 : prochaines étapes du Canada pour un air pur et une économie forte, le plan le plus exhaustif de son histoire dans ce domaine. Ce plan prévoit 9,1 milliards de dollars en nouveaux investissements et comporte des mesures applicables à l’ensemble de l’économie, telles que la tarification de la pollution et les carburants propres, tout en ciblant des actions tant pour les immeubles que pour les véhicules et l’industrie. En décembre 2022, nous avons publié un projet de règlement pour un objectif réglementé de ventes de véhicules zéro émission, le premier règlement issu du Plan de réduction des émissions.

« D’autres mesures sont à venir en 2023, notamment pour devenir le premier grand producteur de pétrole et de gaz à mettre en place un plafond sur les émissions de ce secteur, une mesure importante qui n’est pas encore incluse dans la modélisation des émissions du Canada dans le cadre de la CCNUCC pour 2030.

« Un avenir carboneutre plus propre, plus sain, plus écoénergétique et plus abordable pour le Canada est à notre portée. Le Canada continuera de travailler avec les provinces et les territoires, les municipalités, les peuples autochtones, la communauté financière, les innovateurs et les entreprises ainsi qu’avec la communauté internationale afin de s’assurer qu’il est sur la bonne voie pour profiter de tous les avantages qui découlent de sa cible fixée en 2030 et qu’il garde le cap sur la carboneutralité d’ici 2050. »

Personnes-ressources

Kaitlin Power
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