Dans le cadre de la COP28, le Canada annonce du financement et réclame un meilleur accès aux ressources pour les pays vulnérables

Document d'information

Dans le cadre de la COP28, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé plusieurs initiatives d’une valeur de plus de 67 millions de dollars pour répondre aux besoins et aux priorités des pays en développement. La plupart de ces initiatives sont financées par l’engagement du Canada d’injecter 5,3 milliards de dollars dans le financement international de la lutte contre les changements climatiques, qui est géré conjointement par le ministre Guilbeault et l’honorable Ahmed Hussen, ministre du Développement international.

Ces annonces favoriseront un accès rapide aux ressources, stimuleront l’établissement de partenariats avec les pays développés, et apporteront du financement dans cinq domaines prioritaires, soit les pertes et dommages, l’adaptation, l’atténuation, la gouvernance climatique et le renversement de l’appauvrissement de la biodiversité.

Pertes et dommages 

  • Une contribution de 16 millions de dollars au fonds annoncé à la COP28, octroyant ainsi un financement initial qui met à profit les efforts du Canada de financer les pertes et dommages dans les pays vulnérables aux changements climatiques, dans la foulée de la décision de créer ce fonds lors de la COP27. 
  • Un investissement de 750 000 dollars dans le centre d’excellence du Bouclier mondial sur les solutions fondées sur l’égalité des genres, pour aider les pays en développement à accéder à du financement pour se remettre des catastrophes naturelles ou des chocs climatiques et renforcer les approches fondées sur l’égalité des genres dans le secteur du financement et de l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes.

Adaptation

  • Un investissement de 34,2 millions de dollars dans le Fonds spécial pour les changements climatiques, qui répond aux besoins d’adaptation des petits États insulaires en développement et qui stimule le transfert de technologies, l’innovation et la mobilisation du secteur privé dans le domaine de l’adaptation.
  • Une contribution de 5 millions de dollars à l’Initiative pour l’adaptation efficace et la résilience à long terme des pays les moins avancés, afin d’aider certains pays les moins avancés à se placer sur la voie d’un développement fondé sur la résilience aux changements climatiques.
  • Une somme de 5 millions de dollars pour accroître la résilience aux changements climatiques et aider la biodiversité dans les marais de Mésopotamie, un site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, afin de renforcer la résilience à la détérioration de cette région extrêmement vulnérable et sèche. En apportant une aide financière aux femmes qui cultivent le savoir traditionnel, ce projet permettra de renforcer la résilience des communautés et de rendre les modes de vie plus durables.

Atténuation

  • Un investissement de 2,2 millions de dollars dans des projets bilatéraux pour soutenir la réduction progressive des HFC en Colombie, à Haïti, au Mexique, au Pérou et au Sénégal, afin d’appuyer la mise en œuvre de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre se fera en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement.

Gouvernance climatique et développement des capacités

  • Une somme de 3 millions de dollars pour le partenariat sur les contributions déterminées à l’échelle nationale, visant à soutenir l’égalité entre les genres dans la planification et la mise en œuvre des contributions déterminées à l’échelle nationale dans les pays en développement.
  • Des contributions supplémentaires de 250 000 dollars au Réseau d’accès au financement climatique. Cet investissement s’ajoute à la précédente contribution du Canada de 5 millions de dollars visant à renforcer les capacités techniques nationales dans la région des Caraïbes, en aidant à structurer les demandes d’accès à des fonds du financement international de la lutte contre les changements climatiques.  

Renversement de l’appauvrissement de la biodiversité

  • Une allocation de 440 000 dollars provenant de l’initiative du Patrimoine naturel bonifié à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour le rapport sur les perspectives de l’environnement, pour soutenir l’élaboration de recommandations et de pratiques exemplaires pour s’attaquer non seulement à l’appauvrissement de la biodiversité, mais également aux changements climatiques et à la pollution.
  • Une affectation de 450,000 dollars en 2023-2024 pour soutenir le secrétariat du Partenariat des dirigeants pour les forêts et le climat, qui travaille à accélérer les progrès mondiaux visant à remédier à la perte de forêts et à la dégradation des terres d’ici 2030.

Ces annonces démontrent à quel point le Canada croit que le financement de la lutte contre les changements climatiques est un levier essentiel de l’action climatique à l’échelle mondiale, et elles s’appuient sur d’autres annonces très médiatisées qui ont été faites plus tôt cette année, notamment la contribution de 450 millions de dollars à la deuxième reconstitution du Fonds vert pour le climat, le plus grand fonds mondial consacré aux changements climatiques et un mécanisme de financement crucial de l’Accord de Paris.

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