Comparution devant le Comité permanent de l’environnement et du développement durable – 21 mai 2024
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Onglet 1
Tarification de la pollution par le carbone
Question et réponses
Q1. Qu'est-ce que la tarification du carbone et pourquoi est-elle importante?
- La tarification de la pollution par le carbone est largement reconnue comme le moyen le plus efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en stimulant l’innovation pour offrir aux consommateurs et aux entreprises des options faibles en carbone.
- Le gouvernement fédéral s’est engagé à veiller à ce que la tarification du carbone soit mise en place partout au Canada à un niveau de rigueur similaire, tout en garantissant aux provinces et territoires la souplesse nécessaire pour mettre en œuvre leurs propres systèmes de tarification du carbone.
- La tarification de la pollution par le carbone est un élément clé du plan climatique du Canada et essentiel à la réalisation de réduire les émissions de GES de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Q2. Qu'est-ce que le modèle fédéral et à quoi sert-il? Pourquoi ne pas laisser les provinces et les territoires décider eux-mêmes sur la tarification de la pollution par le carbone?
- L’approche du gouvernement en matière de tarification de la pollution par le carbone donne aux provinces et aux territoires la souplesse nécessaire pour mettre en œuvre le type de système qui convient à leur situation, dans la mesure où il s’harmonise avec les normes nationales minimales de rigueur ou les critères du « modèle fédéral ».
- Le modèle fédéral a été mis à jour afin de s’assurer que les systèmes de tarification du carbone sont d’un niveau de rigueur semblable partout au Canada (2023-2030) et qu’ils continuent de favoriser les réductions d’émissions à faible coût nécessaires pour bâtir une économie plus propre et plus prospère au Canada.
- Le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone s’applique dans les provinces et les territoires qui en font la demande ou qui choisissent de ne pas tarifer adéquatement la pollution par le carbone.
Q3. Quelle est l'incidence de la tarification du carbone sur la compétitivité et quelle en est l'incidence sur les industries canadiennes?
- L’approche du Canada pour la tarification de la pollution par le carbone est conçue pour atténuer les risques des impacts sur la compétitivité.
- Dans le cadre de l’approche fédérale, le Système de tarification fondé sur le rendement (STFR) est conçu pour mettre un prix sur la pollution par le carbone des grandes installations industrielles, tout en limitant les répercussions de la tarification du carbone sur leur capacité concurrentielle sur le marché canadien et à l’étranger. Les coûts du carbone peuvent avoir une incidence sur les entreprises qui mènent des activités à forte intensité d’émissions et qui font l’objet d’échanges internationaux importants, si elles font concurrence à des entreprises semblables dans des pays qui n’ont pas de tarification du carbone en place.
- Au lieu de payer la redevance sur les combustibles, une installation industrielle visée par le STFR fédéral a une obligation de conformité pour la partie des émissions qui dépasse une limite annuelle. Les installations visées doivent fournir une compensation pour les émissions de GES qui dépassent leurs limite d’émissions et reçoivent des crédits excédentaires si leurs émissions sont inférieures à la limite applicable. Les installations peuvent vendre les crédits excédentaires ou les accumuler pour les utiliser dans les années à venir. Cette approche réduit au minimum le risque que les entreprises quittent le Canada pour s’installer dans des pays qui ne tarifent pas le carbone.
- Les systèmes provinciaux et territoriaux de tarification de la pollution par le carbone utilises des approches similaires pour se protéger contre ce risque.
Q4. Le gouvernement fédéral a-t-il envisagé de mettre en œuvre des ajustements à la frontière pour le carbone pour aider à éviter les fuites de carbone?
- Il est primordial d’éviter les fuites de carbone pour maintenir une bonne politique climatique. Il est question de fuites de carbone lorsque des entreprises s’installent dans des pays moins ambitieux sur le plan climatique pour éviter les coûts du carbone. On assiste ainsi à un déplacement des émissions plutôt qu’à une réduction des émissions. Les systèmes de tarification du carbone du Canada sont conçus de manière à contrer ce risque. Le système fédéral de tarification fondé sur le rendement et les systèmes provinciaux semblables sont conçus pour réduire au minimum le risque les fuites de carbone.
- Une autre façon de contrer le risque de fuites de carbone consiste à appliquer un ajustement à la frontière pour le carbone. Cette mesure permet d’uniformiser les règles entre les producteurs nationaux et étrangers.
- Le Canada continuera à explorer la question visant à déterminer si les AFC se prêtent au contexte canadien en travaillant avec des économies aux vues semblables, y compris l’Union européenne et nos partenaires nord-américains, afin de déterminer la possibilité et la façon dont cette approche pourrait s’intégrer dans une stratégie plus large visant à atteindre des objectifs climatiques ambitieux tout en évitant les fuites de carbone.
Q5. Pourquoi ne pas étendre l'exonération sur le mazout de chauffage pour favoriser l'accessibilité financière?
- Il s'agissait d'une suspension temporaire ciblée dans le cadre d'un ensemble de mesures nationales destinées à aider les Canadiens à abandonner le plus rapidement possible les combustibles moins respectueux de l'environnement comme le mazout de chauffage.
- Outre la suspension temporaire de la taxe fédérale sur le mazout de chauffage, ce train de mesures comprenait également les éléments suivants :
- Le doublement du supplément aux remises sur le prix de la pollution par le carbone (Paiements d'incitation à l'action climatique) pour les petites communautés et les communautés rurales, qui passe de 10 à 20 %.
- Des investissements importants pour aider les ménages à passer du mazout aux pompes à chaleur pour chauffer et climatiser leurs maisons, notamment par l'intermédiaire du programme de RNCan "Du mazout à la pompe à chaleur abordable".
- La tarification de la pollution par le carbone reste un pilier du plan de réduction des émissions du gouvernement du Canada et constitue le moyen le plus rentable de réduire les émissions et d'encourager l'innovation.
Q6. Que fait le gouvernement du Canada avec les produits qu’il prélève de la tarification de la pollution par le carbone?
- Tous les produits du système fédéral de tarification de la pollution par le carbone sont retournés à la province ou au territoire d’origine. Les administrations qui ont demandé ou accepté l’application de la redevance fédérale sur les combustibles et/ou le système de tarification fondé sur le rendement (STFR) peuvent choisir de recevoir ces produits directement.
- Dans les administrations où la redevance fédérale sur les combustibles n’a pas été demandée, mais a été appliquée, la grande majorité des produits directs sont restitués aux ménages sous forme de la Remise canadienne sur le carbone (précédemment connue sous le nom de paiements de l’Incitatif à agir pour le climat. La plupart des ménages recevront plus en paiements de la Remise canadienne sur le carbone qu’ils ne paieront en coûts accrus en raison du système fédéral de tarification de la pollution par le carbone.
- Le reste des produits sera retourner par le biais de programme fédéraux aux groupes susceptibles d’être touchés de manière disproportionnée par les changements climatiques. Il s’agit notamment de retourner les recettes aux agriculteurs et aux peuples autochtones par le biais de l’élaboration collaborative de mécanismes fondés sur les distinctions, et aux petites et moyennes entreprises.
- Les administrations antérieurement assujetties au filet de sécurité où le système STRF fédéral a été appliqué, mais n’a pas été demandé, c’est-à-dire la Saskatchewan, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick, ainsi que les administrations présentement assujetties au filet de sécurité où le STFR fédéral est appliqué en ce moment, à savoir le Manitoba, verront les recettes retournés par l’entremise du Fonds issu des produits du STFR afin de soutenir davantage les initiatives de décarbonation industrielle et d’électricité propre.
Q7. Quel est le plan du gouvernement du Canada pour retourner les produits de la taxe sur les carburants?
- La redevance sur les combustibles s’applique aux provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard. Dans les provinces, le gouvernement demeure déterminé à faire en sorte que les produits soient retournés dans l’administration d’origine par une combinaison de Remises canadiennes sur le carbone (paiements de l’incitatif à agir pour le climat) et de programmes fédéraux. Les gouvernements du Nunavut et du Yukon reçoivent directement les produits et disposent de leurs propres programmes pour les restituer.
- Pour l'année 2023-24, environ 90 % du produit de la taxe sur les carburants est retourné par le biais de Remises canadiennes sur le carbone (paiements de l’incitatif à agir pour le climat). Le reste des produits est reversé aux petites et moyennes entreprises, aux agriculteurs et aux gouvernements autochtones. Les produits liés spécifiquement à l'utilisation du gaz naturel et du propane par les agriculteurs sont reversées directement aux agriculteurs sous la forme d'un crédit d'impôt remboursable.
- Le gouvernement du Canada continue de se préparer à remettre plus de 3,1 milliards de dollars du produit de la redevance sur les combustibles aux petites et moyennes entreprises dans les provinces et territoires où la redevance fédérale sur les combustibles s’applique. Des renseignements sur les programmes disponibles pour rembourser le produit de la redevance sur les combustibles seront communiqués dès que les détails seront disponibles.
- Le gouvernement du Canada reste également déterminé à remettre plus de 531 millions de dollars des produits de la redevance fédérale sur les combustibles aux gouvernements autochtones et entreprends des activités de mobilisation avec les partenaires des Premières nations, des Inuits et des Métis sur l'approche à adopter pour distribuer ces produits dans chaque province où la redevance sur les combustibles est en vigueur.
Q8. Qu’est-ce que le Fonds issu des produits du STFR, et quel est le montant de financement disponible?
- Lancé le 14 février 2022, le Fonds issu des produits du STFR est conçu pour réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre industrielles et soutenir des projets d’électricité propre. Le programme a deux volets :
- Le volet du Programme d’incitation à la décarbonisation (PID) est un programme fondé sur le mérite qui vise à encourager la décarbonisation à long terme des secteurs industriels au Canada en soutenant des projets de technologies propres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La majorité des installations assujetties au STFR peuvent soumettre des demandes, et celles-ci sont actuellement acceptées.
- Le volet du Fonds pour l’électricité de l’avenir est conçu de façon à appuyer les projets et/ou les programmes d’électricité propre gérés par les provinces. Les projets admissibles seront déterminés lors des négociations des ententes de financement dans chaque administration. Les négociations formelles sont en cours.
- Le financement disponible dépend du montant des produits recueillis auprès des installations assujetties au STFR pendant une période de conformité donnée. Environ 162 millions de dollars pour 2019, 233 millions de dollars pour 2020, 291 millions de dollars pour 2021, et 223 millions de dollars pour 2022 ont été prélevés dans le cadre du STFR fédéral au cours des périodes de conformité respectives. Le gouvernement fédéral ne percevra plus les produits dans les administrations qui quittent le STFR fédéral en mettant en place leur propre système. Toutefois, les montants antérieurs seront retournés par le biais du Fonds issu des produits du STFR; le Nouveau-Brunswick a quitté le STFR fédéral en janvier 2021, l’Ontario en janvier 2022 et la Saskatchewan en janvier 2023.
Le tableau suivant présente le financement estimé disponible pour les administrations respectives.
Fonds issu des produits du STFR : Programme d’incitation à la décarbonisation Province 2019 (en millions) 2020 (en millions) 2021 (en millions) 2022 (en millions) Manitoba $5.1 $7.0 $8.3 $10.3 Nouveau-Brunswick $2.7 $3.0 - - Ontario $68.0 $97.7 $89.8 - Saskatchewan $6.9 $6.4 $10.5 $20.2 *Le Nouveau-Brunswick s’est retiré du STFR fédéral en janvier 2021
Fonds issu des produits du STFR : Fonds pour l’électricité de l’avenir Province 2019 (en millions) 2020 (en millions) 2021 (en millions) 2022 (en millions) Manitoba $0.3 $0.2 $0.5 $0.4 Nouveau-Brunswick $5.9 $14.1 - - Ontario $17.0 $19.9 $18.5 - Saskatchewan $56.3 $84.9 $163.2 $191.6 Q9. Comment le gouvernement du Canada remettra-t-il les produits aux provinces ou aux territoires qui se sont retirés du système fédéral de la tarification fondé sur le rendement et ont mis en place leur propre système de tarification de la pollution par le carbone pour les émetteurs industriels?
- Si une province ou un territoire met en œuvre son propre système qui respecte le modèle fédéral et se retire du STFR fédéral, le Fonds issu des produits du STFR continuera de soutenir les projets qui ont déjà été approuvés pour la mise en œuvre dans ces provinces ou territoires. Le programme continuera pour les administrations où le STFR n’est plus en vigueur jusqu’à ce que les produits aient été retournés.
Q10. Comment le gouvernement du Canada retournera-t-il les produits aux groupes ou gouvernements autochtones?
- En 2020, le Canada s’est engagé à travailler sur la base de distinctions afin de développer conjointement les mécanismes par lesquels 1 % des produits serait retourné aux gouvernements autochtones dans les provinces où la redevance fédérale sur les combustibles s’applique. L’objectif de cette approche est de fournir des mécanismes flexibles de paiement de transfert qui soutiennent davantage les investissements dans les priorités autodéterminées, y compris l’action climatique menée par les peuples autochtones.
- Commençant en 2021, Environnement et Changement climatique Canada entreprends des activités de mobilisation avec les partenaires des Premières nations, des Inuits et des Métis sur la voie à suivre pour remettre des produits de la redevance sur les combustibles. Les partenaires Inuits ont commencé à être engagés en 2023.
- Le ministre des Finances a désigné le ministre de l’Environnement et du Changement climatique comme responsable du retour de plus de 531 millions de dollars des produits nets issus de la redevance sur les combustibles aux gouvernements autochtones pour l’exercice 2020-21 à 2024-25 dans chaque province où la redevance sur les combustibles est en vigueur.
- Décembre 2023: désignation de 282.19 millions de dollars qui représente 1% des produits nets de la redevance sur les combustibles entre 2020-21 et 2023-24,
- Février 2024: désignation de 249.3 millions de dollars qui représente 2% des produits nets de la redevance sur les combustibles en 2024-25.
- En reconnaissance des impacts qu’ont les changements climatiques sur les communautés autochtones, le gouvernement du Canada a annoncé en février 2024 qu’à compter de 2024-2025, la partie des produits de la redevance sur les combustibles retournée aux gouvernements autochtones passera de 1 à 2 %. Le gouvernement a l’intention de retourner 2 % des produits de la redevance sur les combustibles aux gouvernements autochtones au cours des années suivantes.
- Environnement et Changement climatique Canada est en cours d'achever l'engagement avec les partenaires autochtones sur l'approche à adopter pour distribuer les produits qui ont été spécifiés jusqu'à présent, et d'annoncer la programmation dès que possible.
Q11. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il de suspendre l'augmentation du prix du carbone prévue pour le 1er avril 2024 comme l'ont demandé les premiers ministres des provinces de l'Atlantique le 12 mars?
- L'abordabilité est une priorité pour le gouvernement fédéral, tout comme pour les premiers ministres des provinces de l'Atlantique et les autres dirigeants provinciaux et territoriaux.
- Mais suspendre l'augmentation du prix de la pollution par le carbone serait contre-productif, tant pour l’abordabilité que pour la lutte contre le changement climatique.
- L'approche fédérale en matière de tarification de la pollution par le carbone protège en fait les ménages contre les conséquences en termes d’abordabilité.
- La Remise canadienne sur le carbone garantit que les recettes reviennent aux ménages avant qu'ils ne supportent les coûts liés à la tarification de la pollution.
- La majorité des ménages, en particulier les ménages à revenu faible ou moyen, récupèrent plus que les coûts qu'ils encourent. Cela signifie qu'une suspension du prix du carbone n'aiderait pas en pratique la plupart des ménages et pourrait même nuire à certains ménages à revenu faible ou moyen.
- Le fait de doubler le supplément pour les résidents des régions rurales et des petites collectivités pour le porter à 20 % aidera également ceux qui ont moins d'options pour réduire les émissions.
- Les augmentations légères et régulières du prix du carbone chaque année (environ 3,3 cents par litre d'essence) sont conçues pour éviter les chocs de prix importants tandis que la Remise protègent les finances des ménages.
- Nous devons également nous rappeler que la tarification du carbone est un pilier de notre plan climatique et qu'elle devrait permettre de réaliser environ un tiers de toutes les réductions de pollution qu'elle vise. Elle est plus efficace que d'autres types de mesures, qui pourraient s'avérer plus coûteuses et moins protectrices de l'accessibilité financière.
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Onglet 2
Plafonner et réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier
Q1. Quelle est l’approche adoptée pour plafonner et réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier?
- Le Canada prend des mesures dans tous les secteurs afin de respecter l’engagement qu’il a pris afin de réduire les émissions de GES de 40 % à 45 % par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030. Il s’est également engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
- Le secteur du pétrole et du gaz est la plus grande source d'émissions au Canada produisant 28 % des émissions nationales en 2021. Il s'agit également d'un employeur important et d'un contributeur majeur au PIB du Canada.
- Le 7 décembre 2023, le gouvernement a publié un cadre réglementaire visant à plafonner les émissions de GES du secteur pétrolier et gazier par le biais d'un système de plafonnement et d'échange en vertu de la LCPE pour une période de commentaires de 60 jours.
- L'approche du plafonnement des émissions est conçue pour garantir des réductions d'émissions prévisibles tout en permettant une production continue. Les installations seront incitées à réduire leurs émissions jusqu'au niveau du plafond d'émissions, mais auront la flexibilité d'émettre jusqu'à un maximum.
- Il sera associé à des politiques nouvelles et existantes visant à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier, notamment la tarification de la pollution par le carbone, les modifications proposées visant à renforcer le règlement sur le méthane provenant du pétrole et du gaz et le crédit d'impôt à l'investissement du CCUS, par exemple.
- Le gouvernement du Canada continuera de collaborer avec les entreprises pétrolières et gazières, les provinces et les territoires, les organisations autochtones et d'autres parties prenantes dans le cadre de l'élaboration du plafond d'émissions.
Q2. Quelle sera l’incidence d’un plafond d’émissions sur la production et les exportations de pétrole et de gaz, ainsi que sur la sécurité énergétique?
- Pour être clair, l'objectif du plafond d'émissions est de réduire les émissions de GES et non de plafonner la production de pétrole et de gaz au Canada.
- Le cadre réglementaire, publié le 7 décembre 2023, indique clairement que le plafond d'émissions proposé est conçu pour garantir des réductions d'émissions prévisibles tout en permettant une continuation de la production. Il est conçu pour donner au secteur la flexibilité nécessaire pour répondre aux changements des marchés mondiaux et de la demande.
- Le plafond d'émissions garantira que les réductions et les investissements nécessaires pour atteindre le niveau zéro en 2050 seront réalisés, ce qui contribuera à soutenir la compétitivité future du secteur.
- Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les provinces et le secteur au fur et à mesure que nous élaborons les détails de l'approche réglementaire et que nous restons attentifs à l'évolution des considérations relatives à la sécurité énergétique et aux risques climatiques.
Q3. L’objectif du secteur pétrolier et gazier est-il réalisable? S’il est trop coûteux ne va-t-il pas simplement faire fuir les investissements du Canada?
- Comme proposé dans le cadre réglementaire publié le 7 décembre 2023, le plafond d'émissions fixera une limite aux émissions et non à la production.
- Cette conception garantira des réductions d'émissions prévisibles tout en permettant une continuation de la production et en offrant la flexibilité nécessaire pour répondre à l'évolution des marchés mondiaux et de la demande.
- Le niveau de plafonnement des émissions proposé et la limite supérieure légale ont été conçus sur la base d'un engagement approfondi avec l'industrie sur les réductions technologiquement réalisables dans le secteur d'ici à 2030.
- Les options de conformité proposées, y compris l’utilisation des crédits compensations et les contributions à un fond pour la décarbonation, offrent flexibilité et certitude.
- L'approche proposée garantira que les réductions et les investissements nécessaires pour atteindre le niveau zéro en 2050 seront réalisés, comme s'y sont engagées de nombreuses industries du secteur.
- La demande de combustibles fossiles à faible teneur en carbone devrait augmenter au fil du temps, et la réduction des émissions dans le secteur canadien du pétrole et du gaz devrait contribuer à maintenir la compétitivité du secteur.
- L'approche proposée vise à permettre une augmentation de la production en réponse à la demande mondiale, à encourager les investissements dans la décarbonisation et à faire en sorte que le secteur réduise ses émissions pour atteindre l'objectif de zéro net d'ici 2050.
Q4. Quelles sont les voies de décarbonation les plus prometteuses?
- Il est nécessaire de mettre en place à grande échelle de multiples technologies pour que les exploitants de sables bitumineux et d’autres producteurs pétroliers et gaziers réduisent leurs émissions de GES.
- Parmi les principales voies d’atténuation figurent l’écoulement par injection de vapeur (qui comprend l’injection de solvant), le CUSC, la cogénération, l’électrification, le remplacement de combustible et les applications à efficacité énergétique.
- Le CUSC peut nous aider à lutter contre les émissions des secteurs les plus difficiles à réduire et cruciaux à l’économie canadienne (comme le pétrole, le gaz et l’industrie lourde), permettre des voies à faibles émissions de carbone comme l’hydrogène, et produire des émissions négatives pour soutenir l’élimination du dioxyde de carbone.
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Onglet 4
Informations générales supplémentaires – Commission ENVI 21 mai 2024
Q1. L'analyse du ICC indique que la redevance sur le carburant permet d'obtenir peu de réductions d'émissions ; quelle est la justification d’une redevance sur le carburant à la consommation?
- L'analyse de mars 2024 du ICC estime que la tarification du carbone sur les carburants contribuera à une hauteur de 8 à 14 % aux réductions totales des émissions du Canada en 2030 ; dans leur analyse, il s'agit de la 4ème politique la plus importante en termes de réductions.
- Éviter les pires impacts du changement climatique est une urgence qui implique tous les acteurs. Nous avons besoin de tous les outils politiques disponibles pour atteindre nos objectifs climatiques de 2030. Sans tarification du carbone, nous aurions besoin de mettre en œuvre davantage de mesures, probablement plus coûteuses.
- La tarification du carbone est également particulièrement utile pour réduire les émissions
- Il envoie un signal à l’échelle de l’économie et complète toutes les autres mesures, les rendant plus efficaces
- Les recettes peuvent être utilisées pour protéger les ménages des impacts de l'abordabilité – grâce au programme de remise carbone du Canada, 8 ménages sur 10 sont dans une meilleure situation, en particulier les ménages à revenu faible ou moyen.
- Il est flexible et permet aux particuliers et aux entreprises de choisir les mesures les plus rentables pour eux – c'est pourquoi il s'agit de l'un des outils les plus efficaces et les moins coûteux dont nous disposons.
- Sources :
Q2. Pourquoi l'analyse du gouvernement du Canada s'attribue-t-elle le mérite de sa modélisation des systèmes provinciaux de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, du Québec et d'ailleurs? Pourquoi ne regardez-vous pas uniquement l’impact du système fédéral?
- L'approche fédérale en matière de tarification du carbone établit des règles cohérentes et équitables pour tous les systèmes. Cela nécessite que tous les systèmes aient la même portée large ; un prix qui augmente progressivement ; et des conceptions efficaces.
- Cela est essentiel pour permettre aux provinces qui ont mis en place des systèmes de tarification robustes depuis plus d'une décennie (QC, AB, BC) de maintenir leurs systèmes et d'établir des règles du jeu équitables pour toutes les provinces et tous les territoires.
Q3. Contribution de la tarification du carbone à l’inflation
- Le gouverneur de la Banque du Canada a déclaré à plusieurs reprises (la plus récente le 2 mai 2024) que la contribution annuelle des augmentations de la tarification du carbone contribue à une hauteur d'environ 0,1 à 0,15 % à l'inflation annuelle.
- Ne prend en compte que les effets directs de trois composantes de l'indice des prix à la consommation : le gaz naturel, le mazout et l'essence.
- Ne tient pas compte de l'impact de la remise canadienne sur le carbone sur les finances des ménages.
- Remarque – a également déclaré que l'élimination de la taxe sur les carburants entraînerait une baisse ponctuelle de l'inflation d'environ 0,7 %, après quoi l'inflation se poursuivrait aux niveaux précédents (« Vous avez raison, si la taxe sur le carbone était supprimée, il y aurait une baisse du niveau des prix d’environ 0,7 %, donc pendant un an, l’inflation serait inférieure de 0,7 point de pourcentage”
- Sources :
- Mai 2024 : https://financialpost.com/news/economy/eliminating-carbon-tax-temporary-effect-inflation-macklem
- Comparution devant le comité le 2 mai 2024 : https://www.noscommunes.ca/documentviewer/fr/44-1/FINA/reunion-141/temoignages
- Septembre 2023 : https://www.cbc.ca/news/canada/calgary/carbon-tax-inflation-tiff-macklem-calgary-1.6960189
Q4. Impacts de la tarification du carbone sur les prix des produits alimentaires
- Une analyse tierce révèle qu'il est très faible – par ex. moins de 0,5 %.
- L'analyse de Trevor Tombe/Jennifer Winter réalisée en 2023 a révélé que l'impact total de la tarification du carbone en Colombie-Britannique sur la plupart des biens et services était inférieur à 0,5 %.
- Plus précisément, leur étude a examiné la Colombie-Britannique et l'impact du prix du carbone de 65 $/t en 2023 et a trouvé 0,33 % pour la nourriture et 0,2 % pour les vêtements et les chaussures.
- Plus largement pour le Canada : « La tarification des émissions n’est qu’une des nombreuses taxes indirectes auxquelles les ménages sont confrontés. D’autres exemples sont les taxes de vente et les prélèvements sur l’alcool. Nous estimons que l’effet combiné de toutes les augmentations de taxes indirectes sur les prix à la consommation au Canada entre janvier 2015 et octobre 2023 était de 0,6 %.
- L'analyse de Trevor Tombe/Jennifer Winter réalisée en 2023 a révélé que l'impact total de la tarification du carbone en Colombie-Britannique sur la plupart des biens et services était inférieur à 0,5 %.
- Remarque : Jennifer Winter est actuellement la conseillère scientifique ministérielle d'ECCC.
- Sources :
Q5. Tarification du carbone et agriculture (contribution d’AAC en mai 2024)
- AAC a estimé qu'environ 97 % des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités agricoles sont exemptées ou non assujetties à la tarification fédérale de la pollution par le carbone.
- Par exemple, les émissions biologiques provenant de la production végétale et animale ne sont pas soumises à la tarification de la pollution,
- des exemptions sont prévues pour l'essence et le diesel utilisés dans les machines agricoles admissibles,
- Les exploitants de serres commerciales sont admissibles à un allégement de 80 % de la redevance sur les combustibles sur le gaz naturel et le propane.
- Le gouvernement du Canada a également mis en place un crédit d'impôt remboursable pour reverser une partie des recettes de la redevance sur les combustibles directement aux entreprises agricoles opérant dans les juridictions où la redevance sur les combustibles s'applique.
- La remise canadienne sur le carbone est également offerte aux personnes admissibles et à leurs familles pour aider à compenser le coût de la tarification fédérale de la pollution, les résidents des petites communautés rurales, y compris les agriculteurs et leurs familles, pouvant recevoir un supplément de 20 % du montant de base.
- Le gouvernement du Canada crée des opportunités économiques pour le secteur grâce au système canadien de compensation des GES, qui permettra des crédits pour les mesures innovantes prises dans le secteur pour réduire/éliminer les émissions.
- Le gouvernement a engagé plus de 1,5 milliard de dollars pour aider les agriculteurs à adopter de nouvelles pratiques et technologies susceptibles de réduire les émissions et d'améliorer les performances agricoles. Par exemple, près de 170,2 millions de dollars ont été engagés dans les 415 projets annoncés à ce jour dans le cadre du Programme de technologies propres en agriculture pour soutenir le développement et l'adoption de technologies propres susceptibles de réduire les émissions et d'aider les agriculteurs à s'adapter au changement climatique, y compris plus de 50 millions de dollars qui sont mis de côté pour que les agriculteurs puissent les consacrer à l'achat de séchoirs à grains plus efficaces.
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Onglet 7
Rapport d’inventaire national
Q1. Quels sont les points saillants du rapport d'inventaire national 2024 ?
- En 2022, les émissions de gaz à effet de serre du Canada étaient de 708 Mt d'équivalent CO2. Il s'agit d'une augmentation de 9 Mt par rapport au niveau révisé de 2021, mais 44 Mt sous les niveaux d’émissions prépandémiques révisés de 2019. Les émissions pour 2005 ont été révisées à la hausse de 17 Mt, à 761 Mt.
- Les changements notables dans les émissions entre 2021 et 2022 proviennent des éléments suivants :
- Les émissions issues des Transports ont augmenté de 7.8 Mt, principalement en raison de l'augmentation des déplacements.
- Les émissions provenant de Sources de combustion fixes commerciales, institutionnelles et résidentielles ont augmenté de 3,8 Mt en raison d'un hiver plus froid.
- Les émissions provenant de la Production d'électricité et de chaleur du secteur public ont également diminué de 4,3 Mt en raison de nouvelles réductions de la consommation de charbon.
- Les émissions fugitives provenant de l'Extraction de pétrole et de gaz ont diminué de 2,1 Mt.
- Les données sur les émissions de 2022 confirment que l'économie canadienne continue de se dissocier de ses émissions de GES. L'intensité des émissions de l'ensemble de l'économie a diminué de 42 % depuis 1990.
Q2. Les données sur les émissions de GES sont-elles disponibles par installation industrielle au Canada?
- Le Programme de déclaration des gaz à effet de serre recueille chaque année des informations sur les émissions de GES auprès de plus de 1700 installations au Canada, en vertu de l'article 46 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Ces données sont complémentaires aux données du RIN et sont disponibles en ligne (Canada.ca/declaration-GES).
Q3. Le Canada améliore-t-il les estimations des émissions de méthane dans les prochaines éditions du RIN?
- L’amélioration continue pour quantifier et déclarer les émissions du Canada est essentielle afin de garantir que les estimations de l’inventaire du Canada reposent sur les meilleures données et connaissances scientifiques disponibles. Cela implique de s’engager régulièrement avec des experts et des parties prenantes pour identifier des lacunes en matière de connaissances et donner la priorité à la contribution au processus scientifique qui sous-tend l’estimation et la déclaration des GES.
- Dans l’édition 2024 du RIN, des améliorations et des révisions importantes ont été intégrées aux méthodologies pour estimer les émissions fugitives de méthane provenant de l’industrie pétrole et du gaz, incorporant’des mesures atmosphériques de méthane provenant des industries pétrolières et gazières en amont. Des améliorations supplémentaires sont attendues dans une prochaine édition du RIN. Ces améliorations comprennent des estimations du méthane provenant des eaux usées, des décharges et de la gestion du fumier, ainsi que l'ajout d'une nouvelle source de méthane provenant des terres inondées.
Q4. Comment le Canada consulte-t-il les provinces et les territoires sur les émissions?
- Le Rapport d'inventaire national est un moyen pour les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de faire le point chaque année sur les progrès réalisés en matière de réduction des émissions dans le cadre des divers plans climatiques fédéraux, provinciaux et territoriaux.
- Les améliorations apportées au Rapport d'inventaire national des GES (RIN) du Canada entraînent souvent des révisions des estimations historiques des GES et des modifications des estimations provinciales et territoriales des GES. L'engagement à fournir des renseignements de qualité et fondés sur des données probantes comprend la collaboration avec les intervenants pour rapprocher les données nationales, provinciales et territoriales afin d'obtenir des ensembles de données cohérents à l'échelle nationale.
- Dans le cadre de son processus de consultation régulier, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) partage avec les provinces et les territoires des données préliminaires sur les émissions de GES. ECCC examine et traite les commentaires reçus dans la mesure du possible avant la publication du RIN.
Q5. Comment les feux de forêt sont-ils rapportés dans le rapport d'inventaire national ?
Les émissions de GES provenant des perturbations naturelles sont indiquées dans la section 6.3 du RIN. Le suivi de l'impact des perturbations naturelles telles que les incendies de forêt et les épidémies d'insectes forestiers est important dans l'inventaire des GES du Canada pour comprendre les émissions et les absorptions totales de nos forêts gérées et suivre l'évolution totale des stocks de carbone terrestres.
Les émissions de CO2 résultant des feux et les absorptions de CO2 qui se réalisent lorsque les terres brûlées repoussent sont comptabilisées dans la composante "perturbations naturelles". Ces terres sont déclarées séparément jusqu'à ce qu'elles aient repoussé à maturité et que la perte de carbone résultant de ces feux ait été remplacée dans le paysage.
Pourquoi tous les feux sont-ils considérés comme naturels?
Tous les feux de forêt sont suivis dans le cadre de la composante "perturbations naturelles" du RIN, puisque il n'est pas possible d'établir clairement si l'intervention humaine a augmenté ou diminué les superficies brûlées au fil du temps.. Les feux de forêt font partie intégrante du paysage canadien depuis des millénaires.
Pourquoi sont-elles déclarées séparément?
Cette approche permet à l'inventaire d'évaluer comment les activités de gestion forestière affectent les estimations de GES par rapport au régime des feux. Si cette approche n'est pas appliquée, les perturbations naturelles domineraient les estimations d'émissions et d'absorptions. Par exemple, les émissions dues aux perturbations naturelles peuvent varier de plus de 200 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (Mt CO2e) d'une année à l'autre, en fonction de la superficie brûlée par les feux de forêt.
En sommaire
Afin de présenter une image claire de l'impact de l'activité humaine au fil du temps, le rapport d'inventaire des GES du Canada se concentre sur les émissions et les absorptions qui sont la résultante directe des pratiques de gestion forestière. Une bonne compréhension des effets directs de l'activité humaine peut nous aider à élaborer des approches visant à réduire les émissions de carbone et à augmenter la quantité de carbone séquestrée par nos forêts.
Néanmoins, les feux de forêt et autres perturbations naturelles constituent une part importante du cycle du carbone terrestre au Canada et, pour cette raison, les émissions et absorptions associées aux perturbations naturelles sont suivies et rapportées séparément.
Q6. Quelles sont les mesures prises pour assurer l'exactitude des rapports sur les GES forestiers à la suite de l'audit du CEDD sur les forêts et le changement climatique ?
Tel que décrit dans la réponse des ministères à l'audit du CEDD sur les forêts et le changement climatique, la méthodologie utilisée pour déclarer les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre provenant des forêts au Canada s'appuie sur une consultation et un examen scientifiques continus.
Depuis la publication des résultats de l'audit du CEDD en juin 2023, Environnement et Changement climatique Canada et le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada ont finalisé une révision majeure des données qui sous-tendent les estimations forestières, ont négocié la publication des estimations provinciales de l'UTCF dans le RIN et ont lancé une importante consultation des parties prenantes et des experts sur la comptabilisation du carbone forestier.
Le Plan directeur 2023 pour la science du carbone forestier au Canada a été achevé et publiée à la suite d'une autre importante consultation d'experts et de parties prenantes.
Un examen externe du RIN du Canada par des experts indépendants réunis par le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s'est achevé en septembre Ce printemps, les experts du secrétariat de la CCNUCC ont procédé à un deuxième examen, cette fois axé sur le rapport biennal 2022 du Canada. Les rapports de recommandations découlant de ces examens sont actuellement en cours de rédaction par le secrétariat de la CCNUCC et devraient être publiés au cours du premier semestre 2024.
Ces actions et d'autres encore sont en cours conformément au Plan d'action de la direction préparé en réponse à l'audit du CEDD.
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Onglet 8
30 novembre 2023
Motion
Que, compte tenu des propos exprimés par M. Derek Hermanutz, directeur général, Direction de l’analyse économique, Environnement et Changement climatique Canada, à la réunion du Comité du jeudi 9 novembre 2023 :
« Nous pourrions probablement dire a priori que jusqu’à un tiers des réductions d’émissions prévues pour 2030 proviendront de la tarification du carbone »;
Et que, compte tenu de ce que le commissaire à l’environnement et au développement durable du Canada a indiqué dans ses rapports de l’automne 2023 :
« Le gouvernement fédéral n’est pas en voie d’atteindre l’objectif fixé dans son Plan de réduction des émissions pour 2030 »;
Conformément à l’alinéa 108(1)a) du Règlement, le Comité demande la production des analyses complètes d’Environnement et Changement climatique Canada, y compris tous les modèles économiques auxquels a fait référence M. Derek Hermanutz, concernant les projections gouvernementales de réduction d’émissions attribuables expressément à la tarification du carbone, au plus tard le mercredi 13 décembre 2023.
M. Adam van Koeverden (Milton, Lib.):
Adam van Koeverden
Caucus: Libéral
Circonscription: Milton
Province/Territoire: OntarioMerci, monsieur le président.
Je remercie M. Mazier de son intérêt pour la tarification du carbone.
Je ferai remarquer que les libéraux ne sont pas les seuls à soutenir que la tarification du carbone est le fondement de toute stratégie sérieuse de réduction des émissions. Les conservateurs avaient défendu la même idée aux dernières élections fédérales — à l'exception de M. Leslie, dois‑je ajouter, parce qu'il a remporté une élection partielle, ce qui signifie qu'il n'avait probablement même pas le droit de parler de « changements climatiques » dans sa campagne, mais c'est un phénomène bien réel. Nous sommes ici pour lutter contre les changements climatiques et déterminer comment nous pouvons le faire ensemble, collectivement.
Cela tombe bien, car nous avons publié hier l'analyse d'Environnement et Changement climatique Canada, ou ECCC, sur la façon dont la tarification du carbone permet de réduire nos émissions. En effet, jusqu'à un tiers des réductions d'émissions sont attribuables à la tarification du carbone. Comme pour toute modélisation économique, il est difficile d'en arriver à un chiffre précis, mais le commissaire et le représentant d'ECCC présent à la réunion ont indiqué que c'était jusqu'à un tiers.
Cette modélisation et cette analyse économique sont maintenant disponibles sur le site Web d'ECCC. Je transmettrai le lien à tous les membres du Comité. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'en faire le dépôt officiellement ou d'en faire la demande au gouvernement puisque le document se trouve sur le site Web.
Je propose d'ajourner le débat à ce sujet et de revenir à l'étude.
Lien internet fourni par PS van Koeverden le 30 novembre 2024.
Comment la tarification de la pollution contribue à réduire les émissions - Canada.ca
Avis de motion
Dan Mazier, député
Le vendredi 15 mars 2024Étant donné :
a) Que le Comité a adopté une motion à l’unanimité le 30 novembre 2023 pour « demande[r] la production des analyses complètes d’Environnement et Changement climatique Canada, y compris tous les modèles économiques » concernant les projections gouvernementales de réduction d’émissions;
b) Qu’Environnement et Changement climatique Canada n’a pas produit l’analyse complète des projections gouvernementales de réduction d’émissions, y compris tous les modèles économiques;
c) Que le commissaire à l’environnement et au développement durable du Canada a déclaré que : « Le gouvernement fédéral n’est pas en voie d’atteindre l’objectif fixé dans son Plan de réduction des émissions pour 2030 », en contradiction directe avec les déclarations du ministre de l’Environnement du Changement climatique Canada;
d) Que le ministre de l’Environnement a confirmé dans la Q-1988 que : « le gouvernement a utilisé le modèle d'équilibre général calculable provincial-territorial d'Environnement et Changement climatique Canada » pour ses prévisions de réduction des émissions;
e) Que le ministre de l’Environnement a déclaré dans la Q-1988 que : « EC-Pro simule la réponse des principaux secteurs économiques dans chaque province et territoire, ou PT, et leurs interactions les uns avec les autres, y compris le commerce interprovincial. Il saisit les caractéristiques de production et de consommation de chaque PT à l'aide d'un tableau détaillé des entrées-sorties et relie les PT par le biais du commerce bilatéral. Chaque PT est explicitement représenté comme une région et le reste du monde est représenté comme des flux d'importation et d'exportation vers les provinces canadiennes qui sont supposées être des preneurs de prix sur les marchés internationaux. Pour appuyer l'analyse des politiques énergétiques et climatiques, le modèle intègre des informations sur la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, ou GES, liées à la combustion de combustibles fossiles. Il inclut également les émissions de GES non liées à l'énergie ».
Le Comité ordonne la production du « modèle d'équilibre général calculable provincial-territorial d'Environnement et Changement climatique Canada [EC-PRO] », y compris (i) « [l]a technique statistique permettant d'isoler la contribution du prix du carbone », (ii) une liste de tous les paramètres « Ref » dont les paramètres « Ref22 » et « Ref22A » utilisés dans EC-Pro, (iii) le modèle EC-Pro qui a prédit que « la tarification du carbone représentera jusqu’à un tiers des réductions des émissions du Canada », y compris
l’ensemble (i) des paramètres, (ii) du modèle économique et (iii) des hypothèses; et que ces documents soient fournis au Comité dans la semaine suivant l’adoption de la présente motion.
Réponse
i. Technique statistique pour isoler la contribution de la tarification du carbone
Pour quantifier les émissions en l'absence de tarification du carbone entre aujourd'hui et 2030, le point de départ initial est le scénario de référence avec les mesures actuelles (Ref22) et avec les mesures supplémentaires (Ref22A) indiqué dans le 8e rapport de communication nationale et le 5e rapport biennal (Ref 22 et Ref22A) soumis à la CCNUCC le 31 décembre 2022. Les cas de référence avec et sans mesures supplémentaires ont été élaborés à l'aide du modèle E3MC.
La technique statistique permettant d'isoler la contribution du prix du carbone est la suivante.
- Lors de l'étalonnage d'EC-Pro en fonction des paramètres Ref22 et Ref22A, le prix du carbone en vigueur au cours des années concernées est explicitement ajouté. Cela signifie que la rigueur du système de tarification à la production et la couverture du prélèvement sur les carburants, ainsi que les régimes provinciaux de tarification du carbone, sont également introduits explicitement dans les équations de réponse du modèle. Ce faisant, le modèle établit une relation statistique entre la tarification du carbone en vigueur et l'utilisation des carburants et les émissions correspondantes par secteur, par province et par année.
- En utilisant la base de référence EC-Pro qui inclut explicitement la tarification du carbone comme taxe par défaut, les taxes identifiées dans les tableaux des ressources et des emplois de Statistique Canada. En identifiant explicitement ces taxes, elles peuvent être modifiées selon les besoins.
- L'étape suivante consiste à établir une relation entre les paramètres EC-Pro (par exemple, les élasticités et les courbes de coûts) pour faire correspondre les émissions de CO2 et de non-CO2 par secteur, par région et par source afin de cibler les niveaux d'émission dans le document Ref22. Pour le piégeage et le stockage du carbone, ainsi que pour d'autres technologies induites par la tarification du carbone, nous tenons compte de ce qui ne se serait pas produit s'il n'y avait pas eu de tarification du carbone. Pour évaluer l'influence de la tarification du carbone et des politiques de promotion des réductions sur les activités de CSC, le niveau de CSC est maintenu au niveau historique actuel. Cela permet au modèle de projeter de manière endogène les activités de captage et de stockage du carbone en réponse aux politiques.
- La dernière étape consiste à exécuter ce scénario dans lequel le prix du carbone dans le système OBPS et la taxe sur les combustibles sont fixés à 0. Lorsque le scénario est exécuté, le modèle l'interprète comme un écart par rapport au scénario de référence (c'est-à-dire un scénario dans lequel la taxe sur le carbone est supprimée).
ii. Tous les paramètres "Ref", y compris les paramètres "Ref22" et "Ref22A" utilisés dans EC-Pro
Le modèle EC-Pro est un modèle d'équilibre général calculable (EGC) multisectoriel et multirégional, dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
- 10 provinces et 3 territoires (régions) et le reste du monde (RdM).
- Les régions sont liées entre elles par des échanges bilatéraux.
- Les régions sont preneuses de prix sur le marché international et liées au reste du monde par le biais du commerce international (hypothèse d'une petite économie ouverte).
- 52 secteurs, l'accent étant mis sur l'énergie et les industries à forte intensité énergétique.
- Dans chaque région, un ménage représentatif possède tous les facteurs de production (capital et travail).
- Gouvernements provinciaux et fédéral (suivi des sources et des revenus).
- Récursif-dynamique (c'est-à-dire qu'il simule sur une base annuelle les décisions d'investissement de l'année précédente).
EC-Pro est aligné sur les projections les plus récentes du ministère de l'environnement et du changement climatique. Alors que la version actuelle d'EC-Pro est alignée sur le scénario de référence de décembre 2023, la version d'EC-Pro utilisée pour l'analyse mentionnée dans la question Q-1988 était alignée sur les projections de l'ECCC publiées en décembre 2022 et rapportées dans la 8ème communication nationale et le 5ème rapport biennal du Canada soumis à l'UCNCC.
Vous trouverez ci-dessous un extrait de ce rapport qui met en évidence les hypothèses utilisées dans EC-Pro.
A3.1. Facteurs économiques déterminants et hypothèses
Le scénario de référence des projections d’émissions est conçu de façon à intégrer la meilleure information disponible sur la croissance économique future ainsi que sur l’évolution de l’offre et de la demande d’énergie. Les projections intègrent les répercussions de la production future de biens et de services sur les émissions de GES au Canada.
Les données historiques sur le PIB sont fournies par Statistique Canada. L’indice des prix à la consommation et les données démographiques sont également produits par Statistique Canada, tandis que les données historiques sur les émissions sont tirées du Rapport d’inventaire national de 2022 (RIN 2022).
Les projections économiques (y compris la croissance du PIB réel et nominal, l’inflation du PIB, le taux de change, les taux des bons du Trésor sur trois mois, les taux des obligations sur dix ans, le taux de chômage et l’inflation de l’indice des prix à la consommation) jusqu’en 2027 sont calibrées en fonction de l’Énoncé économique de l’automne de 2022 de Finances Canada. Les projections économiques entre 2028 et 2035 reposent sur les projections à long terme de Finances Canada.
Les prévisions des prix et de la production de pétrole et de gaz naturel sont tirées du scénario préliminaire des mesures actuelles de 2023 de la Régie de l’énergie du Canada (REC). La REC est un organisme fédéral indépendant qui réglemente les aspects internationaux et interprovinciaux des industries du pétrole, du gaz naturel et des services d’électricité. Le point de vue de la U.S. Energy Information Administration sur les principaux paramètres est également pris en compte lors de l’élaboration des tendances en matière d’énergie et d’émissions.
A3.2. Croissance économique
La croissance de l’économie canadienne a été de 1,5 % par année de 2006 à 2021, une période pendant laquelle s’est produite la récession mondiale de 2009 et la pandémie de la COVID-19. On prévoit que la croissance moyenne du PIB réel sera de 1,9 % par année de 2022 à 2035.
La croissance de la population active et les changements dans la productivité de la main-d’œuvre influent sur le PIB réel du Canada. On s’attend à une hausse de la productivité de la main-d’œuvre de 0,5 % en moyenne chaque année, entre 2022 et 2035, ce qui est semblable à la croissance annuelle moyenne de 0,6 % enregistrée pendant la période comprise entre 2006 et 2021.
Cette amélioration s’explique par la hausse attendue de la formation de capital, et contribue à la hausse du revenu personnel disponible, qui devrait augmenter de 0,7 % en moyenne par an de 2022 à 2035.
Tableau 5A-43: Hypothèses macroéconomiques, taux de croissance annuel moyen, 2006 à 2035 -
Donnés historiques
Projections
2006 à 2021
2022 à 2025
2026 à 2030
2031 à 2035
Produit intérieur brut
1.5 %
2.0 %
1.8 %
1.7 %
Indice des prix à la consomation
1.8 %
3.6 %
2.1 %
2.0 %
A3.3. Dynamique de la population et démographie
La taille et les caractéristiques de la population (p. ex. âge, sexe, scolarité, formation de ménages, notamment) ont des répercussions importantes sur la demande d’énergie. D’après les projections, la population globale du Canada devrait croître en moyenne à un taux annuel de 1,4 % entre 2022 et 2025, ralentissant à 1,1 % par an entre 2026 et 2030 et à 1,0 % entre 2031 et 2035.
Voici en résumé les principaux facteurs démographiques susceptibles de produire des effets mesurables sur la consommation d’énergie :
- Formation des ménages : c’est le principal facteur déterminant de la consommation d’énergie dans le secteur résidentiel. On prévoit une hausse moyenne du nombre de ménages de 1,5 % par an entre 2022 et 2025 et de 1,2 % par an entre 2026 et 2030 et de 1,1 % entre 2031 et 2035.
- Population active : Le taux annuel moyen de croissance était de 1,0 % par an entre 2006 et 2021 et on prévoit qu’il sera à 1,3 % par an entre 2022 et 2025; 1,2 % entre 2026 et 2030; et ensuite à 1,1 % entre 2031 et 2035.
A3.4. Prix mondiaux du pétrole brut et du gaz naturel en Amérique du Nord
L’un des grands facteurs dans la projection des émissions de GES est l’hypothèse concernant les prix mondiaux du pétrole et du gaz naturel, car il s’agit d’un facteur important qui détermine le niveau de production de pétrole brut et de gaz naturel. Le Canada est un preneur de prix sur les marchés du pétrole brut, car sa part de la production et de la consommation mondiales de pétrole n’est pas assez importante (respectivement 5 et 2 %)i pour influer de façon importante sur le prix mondial du pétrole. Les prix du pétrole brut nord-américain sont déterminés par les forces du marché international et liés directement au prix du pétrole brut West Texas
Intermediate (WTI) de Cushing, qui est le marché de matières premières sous-jacent aux contrats relatifs au pétrole brut léger pour le New York Mercantile Exchange. L’augmentation de l’approvisionnement de pétrole en Amérique du Nord et le goulot d’étranglement des transports qui s’est ensuivi à Cushing ont dissocié le prix du pétrole brut West Texas Intermediate et le prix du pétrole brut Brent. De la sorte, les prix courants du pétrole nord-américain sont maintenant différents de ceux du reste du monde.
Le scénario « avec mesures » pour les perspectives en matière d’émissions s’appuie sur les hypothèses concernant le prix mondial du pétrole établies par la REC. Selon la Régie, le prix mondial du brut pour le WTI devrait passer d’environ 38 $US le baril de pétrole (baril) en 2020 à environ 67 $US le baril en 2035. L’analyse de sensibilité qui figure à l’annexe 5 du présent chapitre repose sur les scénarios de prix élevés et de prix faibles.
Nous présentons à la figure 5A-19 les prix du brut pour le pétrole brut léger (WTI) et le pétrole lourd (WCS). Historiquement, le prix du pétrole lourd (pétrole lourd de l’Alberta) suivait celui du pétrole brut léger (WTI), mais à un taux d’escompte de 25 à 35 %. Toutefois, en 2008 et 2009, l’écart (« différentiel bitume/léger-moyen ») s’est considérablement rétréci, à cause du manque de sources d’approvisionnement en pétrole brut lourd à l’échelle mondiale. Ce différentiel a atteint son sommet en 2018, ce qui a mené le gouvernement provincial de l’Alberta à réduire la production de pétrole afin de réduire la réduction de prix du pétrole brut lourd. La baisse substantielle des prix du pétrole brut léger et lourd en 2020 est le résultat de la pandémie de la COVID-19 et de la guerre des prix du pétrole entre l’Arabie saoudite et la Russie, qui a gravement affecté les marchés de l’énergie. Finalement, la flambée des prix en 2022 est le résultat des sanctions internationales contre la Russie et de la perte subséquente de l’offre des exportations de combustibles fossiles sur le marché mondial.
La REC s’attend à ce que le différentiel bitume/léger-moyen demeure constant entre 11 $US et 12 $US tout au long de la période de projection. La capacité de transport dans l’Ouest canadien devrait augmenter par rapport aux niveaux historiques en raison de l’achèvement du remplacement de la ligne 3 d’Enbridge en 2021 et de l’achèvement prévu du Projet d’expansion de Trans Mountain à la fin de 2023.
DESCRIPTION LONGUE MANQUANTE.
Comme l’illustre la figure 5A-20, le prix du gaz naturel Henry Hub a diminué considérablement de 2005 à 2020 à 1,83 $US par million d’unités thermiques britanniques (MMBTU). Les prix du gaz naturel diminuent constamment au cours de la période historique en raison de l’augmentation de l’offre de gaz naturel, due à la baisse des coûts de production, en particulier des méthodes d’extraction non conventionnelles. Le conflit en Ukraine et les sanctions internationales qui en résultent contre l’approvisionnement russe en combustibles fossiles font grimper le prix du gaz naturel en 2022 à 6,44 $US/MMBTU. À la longue, l’offre et la demande commencent à se rééquilibrer, et les prix baissent pour atteindre 3,36 $ par MMBTU d’ici 2035.
DESCRIPTION LONGUE MANQUANTE.
A3.5. Approvisionnement en énergie
A3.5.1. Pétrole et gaz
Selon les projections de la Régie de l’énergie du Canada, la croissance de la production de gaz naturel et de pétrole classique cédera le pas, dépassée par les méthodes d’extraction non classiques en raison d’une baisse de l’offre de ressources classiques et des améliorations récentes des méthodes et technologies non classiques d’extraction. De la sorte, de 2020 à 2030, la production de sables bitumineux in situ augmentera d’environ 32 % et l’exploitation minière des sables bitumineux augmentera de 10 % (voir le Tableau 5A-44).
Tableau 5A-44: Production de pétrole brut (milliers de barils par jours), 2005 à 2035
-Donnés historiques Projections Avec mesures Avec mesures supplémentaires 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2025 2030 2035 Pétrole brut et condensats 1 525 1 375 1 490 1 670 2 285 2 534 2 610 2 299 2 593 2 656 Brut lourd classique 414 323 323 417 504 495 481 513 518 501 Pétrole léger classique 622 617 760 629 796 856 925 801 891 955 C5 and condensats 165 144 225 476 844 884 933 845 885 928 Pétrole léger des régions pionnières (en mer et dans le Nord) 323 291 182 148 140 299 271 140 299 271 Sables bitumineux 1 065 1 613 2 529 2 977 3 365 3 595 3 715 3 385 3 725 3 834 Sables bitumineux : production primaires 150 194 262 147 173 195 206 173 195 206 Sables bitumineux : in situ 288 562 1 106 1 343 1 561 1 768 1 889 1 582 1 898 2 010 Drainage par gravité au moyen de vapeur 84 318 843 1 129 1 313 1 491 1 596 1 334 1 624 1 724 Stimulation cyclique par la vapeur 204 244 263 214 248 277 293 248 274 286 Extraction des sables bitumineux 627 857 1 161 1 487 1 631 1 632 1 620 1 631 1 631 1 618 Production totale (brute) 2 590 2 988 4 019 4 647 5 650 6 130 6 325 5 684 6 318 6 490 Deux principaux produits sont issus de l’exploitation des sables bitumineux : le pétrole brut synthétique (ou bitume valorisé) et le bitume non valorisé, que l’on vend comme pétrole lourd. Nous illustrons au Tableau 5A-45 la répartition de la production historique et projetée des sables bitumineux. La production de brut synthétique devrait augmenter lentement, pour passer de 1,16 million de barils par jour (barils/jour) en 2020 à environ 1,31 million de barils/jour en 2030. Le bitume non valorisé connaîtra une hausse, passant de 1,69 million de barils/jour en 2020 à 2,16 millions de barils/jour en 2030 et ensuite, à 2,28 millions de barils/jour en 2035. Ce bitume non valorisé est vendu soit comme pétrole lourd aux raffineries canadiennes ou transporté vers les raffineries américaines pour valorisation en produits pétroliers raffinés.
Tableau 5A-45: Utilisation de la production des sables bitumineux (en millier de barils par jour), 2005 à 2035 - Données historiques Projections 2005 2010 2015 2020 Avec mesures Avec mesures supplémentaires 2025 2030 2035 2025 2030 2035 Sables bitumineux (brut) 1 065 1 613 2 529 2 977 3 365 3 595 3 715 3 385 3 725 3 834 Sables bitumineux (net) 979 1 498 2 411 2 848 3 229 3 469 3 593 3 261 3 618 3 730 Pétrole brut synthétique 613 860 1 046 1 161 1 313 1 313 1 311 1 313 1 313 1 397 Bitume non valorisé 366 638 1 365 1 687 1 916 2 156 2 282 1 948 2 305 2 333 Autoconsommation 86 115 118 129 136 127 123 135 107 104 Selon les projections, la production brute de gaz naturel demeurera stable à 6,97 billions de pieds cubes (BPC) en 2020 à 8,69 BPC en 2030. La croissance de la production de gaz naturel devrait provenir principalement de sources non conventionnelles, comme le gaz de schiste et le méthane de houille, qui entrent sur le marché et neutralisent le déclin continu de la production de gaz conventionnel. L’augmentation des prix du gaz naturel Henry Hub de 2022 à 2024 stimule l’investissement et le développement dans le secteur du gaz naturel au début de la période de projection. La croissance de la production de gaz naturel se poursuit tout au long de la période de projection, en partie à partir d’un secteur en pleine croissance du gaz naturel liquéfié (GNL) au Canada et aux États-Unis. Il en résulte une augmentation du forage et de la production de gaz naturel pour servir de matière première à un secteur de GNL en expansion.
Tableau 5A-46 : Production gaz naturel (en milliards de pieds cubes), 2005 à 2035 - Données historiques Projections 2005 2010 2015 2020 Avec mesures Avec mesures supplémentaires 2025 2030 2035 2025 2030 2035 Approvisionnement en gaz naturel 6 724 6 724 6 405 6 845 8 349 8 442 8 453 8 349 8 442 8 453 Gaz commercialisable 6 387 5 472 5 694 5 804 7 334 7 452 7 847 7 334 7 452 7 847 Gaz naturel production (brute) 7 731 6 692 6 750 6 971 8 616 8 686 8 698 8 629 8 756 8 692 Autoconsommation 1 344 1 220 1 056 1 167 1 282 1 234 1 210 1 296 1 304 1 205 Importations 337 802 711 1 041 1 015 990 966 1 015 990 966 Production de gaz naturel liquéfié (mpc/jour) 0.0 0.0 0.0 0.0 0.9 3.7 4.6 0.9 3.7 4.6 A3.5.2. Électricité
L’électricité est produite pour répondre à la demande de nombreux autres secteurs de l’économie; par exemple, chauffer des maisons dans le secteur résidentiel ou charger des véhicules électriques dans le secteur des transports. Cette demande d’électricité change pour chaque secteur selon le prix du combustible et de l’électricité, des choix technologiques, des changements en matière d’efficacité énergétique, des répercussions de la politique, ain si que de la croissance des déterminants économiques. L’offre d’électricité augmente pour répondre à l’évolution de la demande. La source de l’approvisionnement en électricité dépend de l’état historique du bouquet d’approvisionnement de chaque province et territoire, ainsi que des remises à neuf et des retraits prévus, des ajouts prévus et modélisés de la capacité, de la croissance de la production industrielle et des flux interprovinciaux et internationaux. Ajoutons que les mesures gouvernementales limitent encore davantage les choix d’approvisionnement dans les prévisions, par exemple le retrait prévu des centrales au charbon en raison des modifications à la réglementation fédérale sur la production d’électricité à partir du charbon, et les normes du portefeuille des énergies renouvelables des provinces, par exemple la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick.
On prévoit que l’électricité nécessaire augmentera de 30 % de 2005 à 2030 et de 14 % supplémentaires d’ici 2035 dans le scénario « avec mesures », puisque la croissance économique et l’électrification dépasseront les améliorations de l’efficacité énergétique. Toutefois, la production d’électricité ne devrait augmenter que de 26 % entre 2005 et 2030 et de 14 % supplémentaires d’ici 2035. L’écart s’explique par la croissance de la production industrielle, qui dépasse celle de la production d’électricité avec une croissance de 55 % entre 2005 et 2030, avec une augmentation supplémentaire de 5 % d’ici 2035. La production d’électricité industrielle excédentaire est souvent vendue au réseau électrique pour répondre à la demande d’utilisation finale. Au cours de cette période, les exportations d’électricité vers les États-Unis ont tendance à augmenter, tandis que les importations restent relativement stables.
La production d’électricité au Canada est dominée par l’hydroélectricité. En 2020, dans le scénario « avec mesures », elle représente 61 % de la production d’électricité du réseau public et 42 % de la production industrielle. La production d’électricité du réseau public restante comprend le nucléaire (16 %), les combustibles fossiles (15 %) et d’autres énergies renouvelables (8 %), tandis que la production industrielle restante comprend les combustibles fossiles (45 %) et les autres sources renouvelables (12 %). Selon les projections, la source de croissance la plus rapide provient des autres sources renouvelables, comme l’énergie éolienne et solaire. L’hydroélectricité continue de croître, mais à un rythme plus lent, tandis que la production d’énergie nucléaire diminue en grande partie en raison de la remise à neuf et de la fermeture de centrales nucléaires en Ontario. En ce qui concerne les combustibles fossiles, la production de charbon sera éliminée progressivement d’ici 2030, tandis que la production de gaz naturel augmentera pour aider à la transition vers l’abandon du charbon et pour équilibrer les énergies renouvelables intermittentes en croissance.
Dans le scénario « avec mesures supplémentaires », le Règlement sur l’électricité propre entraîne une réduction importante de la consommation de combustibles fossiles pour la production d’électricité des services publics. La production de gaz naturel augmente encore à court terme, mais elle est considérablement plus faible en 2035 par rapport au scénario « avec mesures » (55 TWh de moins).
Cette différence est compensée par une plus grande production d’autres énergies renouvelables (62 TWh) et d’énergie nucléaire (19 TWh), ce qui pourrait permettre des exportations d’électricité plus élevées vers les États-Unis. De plus, dans le scénario « avec mesures supplémentaires », la production industrielle d’autres énergies renouvelables augmenterait dans les prévisions pour produire de l’hydrogène pour l’industrie.
Tableau 5A-47 : Offre de demande d'électricité (térawattheures), 2005 à 2035 - Donnée historiques Projections 2005 2010 2015 2020 Avec mesures Avec mesures supplémentaires 2025 2030 2035 2025 2030 2035 Électricité requise 602 593 647 642 701 780 865 711 785 901 Demande totale (brute) 546 535 552 552 624 701 755 632 701 755 Achetée du réseau 495 487 491 492 547 617 667 545 601 657 Autoconsommation 51 48 62 60 77 85 88 87 100 98 Exportations nettes 24 26 62 58 41 39 67 43 45 103 Exportations 44 44 73 67 58 66 84 61 83 116 Importations 20 19 11 10 17 21 17 18 18 12 Pertes 32 32 32 32 36 40 43 36 39 42 Électricité produite 609 596 655 645 703 789 867 712 808 904 Services publics 550 541 578 578 617 695 771 616 699 796 Charbon et coke 96 81 60 37 5 1 1 5 1 0 Produits pétroliers raffinés 15 6 7 5 3 1 1 3 1 0 Gaz naturel 18 28 31 43 80 75 65 72 52 10 Nucléaire 87 86 96 93 68 67 74 68 67 93 Hydroélectricité 327 321 345 355 385 386 396 383 385 396 Autres sources renouvelables 7 19 39 46 76 166 234 84 190 296 Hydrogène 0 0 0 0 0 0 0 2 4 1 Production industrielle 60 55 77 66 86 93 96 96 109 108 Charbon et coke 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Produits pétroliers raffinés 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 Gaz de cokerie 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 Gaz naturel 19 22 35 29 42 45 47 39 38 38 Hydroélectricité 31 27 33 28 32 36 36 31 32 31 Autres sources renouvelables 7 4 6 8 10 10 10 21 30 29 Hydrogène 0 0 0 0 0 0 0 3 6 7 A3.7. Mesures fédérales, provinciales et territoriales
Actuellement, il existe au Canada plusieurs politiques et mesures fédérales, provinciales et municipales dont l’objet est de réduire les émissions de GES ou la consommation d’énergie. Pour certaines, elles ont été entièrement mises en oeuvre (p. ex. le Règlement sur la réduction des rejets de méthane qui a reçu la sanction royale), tandis que d’autres sont encore à l’étape de l’élaboration ou de la planification. Pour qu’une politique soit incluse dans le scénario de référence, Environnement et Changement climatique Canada applique un ensemble de critères. Parmi ces critères, mentionnons :
- la politique a obtenu le soutien législatif et financier requis;
- la mesure doit entraîner des réductions importantes (au moins 100 kilotonnes d’éq. CO2);
- il existe des renseignements quantifiables suffisants pour évaluer l’effet de la politique ou de la mesure;
- la mesure vient s’ajouter à d’autres politiques ou mesures déjà incluses dans le modèle.
- Le scénario « avec mesures » ne tient pas compte de l’incidence des stratégies générales ou des mesures à venir prévues dans les plans actuels dont certains détails importants ne sont pas encore précisés.
Les politiques annoncées qui n’ont pas satisfait aux critères du scénario « avec mesures » pourraient quand même figurer dans le scénario « avec mesures supplémentaires », si les réductions prévues sont significatives et si l’on dispose de suffisamment de renseignements pour la modélisation. ECCC consulte activement et largement les provinces et les territoires pour s’assurer de tenir compte de leurs initiatives lors de l’analyse et de la modélisation des tendances en matière de projections d’émissions.
Le Tableau 5A-49 contient la liste des principales mesures fédérales, provinciales et territoriales qui figurent dans le scénario « avec mesures » et le scénario « avec mesures supplémentaires ». Cela comprend les mesures du Cadre pancanadien qui avaient été mises en oeuvre ou annoncées en détail en septembre 2019. Si le financement du programme est censé se terminer, on considère, dans les projections, que l’incidence de ce programme, sauf celles associées au comportement des consommateurs, cessera à la fin du financement approuvé.
Tableau 5A-49: Mesures des GES reflétées dans le scénario « avec mesures existantes » et dans le scénario « avec mesures supplémentaires »Mesures provinciales et territoriales Mesures fédérales Avec mesures existantes (scénario AME) Adoption, par l'ensemble des provinces et des territoires, du Code national de l'énergie pour les bâtiments du Canada (2010-2012) - Filet de sécurité fédéral sur la tarification du carbone (atteignant 170 $/t en 2030)
- Règlement sur les carburants propres
- Modifications accélérant l'élimination des centrales électriques au charbon et normes de rendement pour les centrales électriques au gaz naturela
- Programme d'innovation énergétique
- Mesures incitatives pour les véhicules zéro émission (VZE)
- Investissements dans le transport en commun
- Énergies renouvelables émergentes et réseaux intelligentsb
- Systèmes énergétiques sans diesel dans les collectivités éloignées
- Normes relatives à l'équipement (modifications 13 à 16 du Règlement sur l'efficacité énergétique)
- Subvention canadienne pour des maisons plus vertes
- Réductions volontaires des émissions pour les avions et les trains
- Véhicules légers (VL), normes d'émissions des GES pour les véhicules légers des années de modèle 2011 à 2016 (VL-1) et 2017 à 2026 (VL-2)
- Véhicules lourds, normes d'émissions des GES pour les véhicules lourds des années de modèle 2014 à 2018 (Véhicules lourds 1) et 2021 à 2027 (Véhicules lourds 2)
- Le programme iVMLZE offre un financement pour l'achat ou la location de VML et de VZE de 2022 à 2026
- Règlements modifiant le Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone et les halocarbures de remplacement
- Règlement sur la réduction des déchets de méthane et de certains composés organiques volatils (secteur amont du pétrole et du gaz)
- Accélération de la gestion de l'efficacité énergétique industrielle
- Fonds du défi pour une économie à faibles émissions de carbone
- Fonds du leadership pour une économie à faibles émissions de carbone
- Initiative Accélérateur net zéro: Projets de décarbonisation du secteur sidérurgique d'Algoma et Dofasco, production d'hydrogène pour les produits de l'air
- Interconnexions stratégiques dans l'électricité (prolonger les contrats existants pour la période 2041 à 2050 entre le Manitoba, la Saskatchewan et le Québec, le Nouveau- Brunswick)
- Crédit d'impôt à l'investissement pour le captage, l'utilisation et le stockage du carbone
- Programme 2 milliards d'arbres
Contenu en carburant renouvelable dans l'ensemble des provinces et des territoires (sauf Terre-Neuve-et- Labrador, Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) Terre-Neuve-et-Labrador
- Projet hydroélectrique de Muskrat Falls
- Waste Management Strategy
- Système de tarification du carbone de Terre-Neuve
Île-du-Prince-Édouard
- Redevance sur les combustibles de l'Î.-P.-É.
Nouvelle-Écosse
- Système de tarification du carbone de la Nouvelle-Écosse
- Plafonnement des émissions de GES du secteur de l'électricité
- Normes du portefeuille d'énergies renouvelables pour la production d'électricité
- Politiques de gestion du côté de la demande d'électricité
- Solid Waste-Resource Management Regulations
- Élimination progressive des centrales électriques au charbon d'ici 2030
Nouveau-Brunswick
- Norme du portefeuille d'énergies renouvelable de 40 % d'ici 2020
- Redevance sur le carbone du Nouveau-Brunswick
- Le système de tarification fondé sur le rendement du Nouveau-Brunswick
- Code national du bâtiment du Canada 2015
Québec - Système de plafonnement et d'échange de crédits de la Western Climate Initiativec
- Exigences relatives à la faible teneur en carbone du carburant (d'ici 2030, 15 % pour l'essence et 10 % pour le diesel)
- Programme de gestion de la demande pour réduire la demande de pointe en électricité
- Programme Rouler électrique
- Règlement sur les gaz d'enfouissement
- Programme ÉcoPerformance pour l'industrie
- Programme d'aide à l'amélioration de l'efficacité énergétique du transport maritime, aérien et ferroviaire (PETMAF)
- Programme visant la réduction ou l'évitement des émissions de gaz à effet de serre par le développement du transport intermodal (PREGTI)
- Programme Écocamionnage
- Mandat sur les mélanges de gaz naturel renouvelable (5 % d'ici 2025 et 10 % d'ici 2030)
- Politique québécoise de gestion des matières résiduelles
- Programme de biomasse forestière résiduelle
- Mandat concernant les VZE de tourisme (100 % de ventes de VZE d'ici 2035)
Ontario - Règlement sur les carburants de transport plus écologiques (4 % de la teneur en biodiesel du carburant diesel et de la teneur en éthanol de l'essence à 15 % d'ici 2030)
- Tarification en fonction de l'heure de la consommation pour réduire la consommation résidentielle en période de pointe
- Programme de tarifs de rachat garantis d'énergie renouvelable
- Réglementation sur les gaz d'enfouissement (règlements de l'Ontario. 216/08 et 217/08)
- Stratégie pour un Ontario sans déchets
- Modernisation des centrales nucléaires en Ontario
- Contrat concernant le stockage d'énergie avec le Québec
- Gestion de l'offre et de la demande du gaz naturel de l'Ontario 2015 à 2021
- Cadre de gestion de la conservation et de la demande de l'électricité de l'Ontario de 2021à 2024
- Élimination progressive du charbon – production d'électricité
Manitoba - Mandat sur les biocarburants (la teneur en éthanol de l'essence passe à 10 % et la teneur en biodiesel passe à 5 % d'ici 2022)
- Code du bâtiment du Manitoba, article 9.36 (pour le logement)
- Programme de compostage du Manitoba
- Loi sur la Société pour l'efficacité énergétique au Manitoba
- Programme de soutien à la réduction des déchets et au recyclage
Saskatchewan - Uniform Building and Accessibility Standards Regulations (2013)
- Cible de réduction des émissions d'électricité à 50 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030
- Solid Waste Management Strategy
- Système de normes de rendement fondées sur les émissions de la Saskatchewan
- Saskatchewan Oil and Gas Emissions Management Regulations
Alberta - Technology Innovation and Emissions Reduction (TIER) Regulation de l'Alberta
- Plafonnement à 100 Mt pour les sables bitumineux
- Projet Quest, Sturgeon et Nutrien de captage et de stockage de carbone
- Carbon Trunk Line Project - captage et utilisation du CO, pour la récupération assistée des hydrocarbures
- Exigences d'efficacité énergétique visant les maisons et les petits bâtiments, article 9.36 de la version 2014 du Code du bâtiment de l'Alberta
- Directive 060: Upstream Petroleum Industry Flaring, Incinerating and Venting
- Élimination progressive des émissions d'électricité provenant du charbon (objectif initial de 2030, mais attendu d'ici la fin de 2023)
Colombie-Britannique
- Hausse de la taxe sur le carbone à 40 $ en 2010 et 50 $ en 2021
- Programme CleanBC:
- mandat et incitatifs sur les véhicules à émission zéro
- norme sur les émissions des échappements
- incitatif concernant les thermopompes
- détournement des déchets organiques et gaz d'enfouissement
- électrification industrielle
- programme CleanBC for Industry
- Norme de carburant faible en carbone
- Landfill Gas Management Regulation
- Mandat sur le gaz naturel renouvelable (5 % d'ici 2025)
- Drilling and Production Regulation
- Clean Energy Act de la Colombie-Britannique:
- Clean or renewable electricity requirement - 100 percent of electricity from clean or renewable sources by 2025
- Demand-side management measures to reduce power peak demand
- Révisions des normes d'efficacité énergétique des grands immeubles résidentiels et commerciaux (partie 3) (règlement 167/2013)
- Révisions des normes d'efficacité énergétique des résidences et petits bâtiments (partie 9) (règlement 173/2013)
- Codes du bâtiment de la ville de Vancouver
- Programme pour les véhicules écologiques (phases 1 et 2, phase 3 et années ultérieures) et mandat et promotion des bornes de recharge pour véhicules à émission zéro dans les bâtiments
- Étapes énergétiques: exigences concernant l'augmentation de l'efficacité énergétique dans le Code du bâtiment
- Cible d'élimination des déchets municipaux et restriction concernant l'élimination des déchets organiques
- Règlement sur les normes d'efficacité énergétique des chaudières au gaz
- Drilling and Production Regulation
Territoires du Nord-Ouest - Biomass Strategy
- Taxe sur le carbone des Territoires du Nord-Ouest
Yukon - 93 % de l'électricité renouvelable sur le réseau principal d'ici 2030
- Réduire de 30 % l'utilisation des combustibles fossiles pour la production d'électricité dans les communautés hors réseau grâce à des projets d'énergie renouvelable communautaires d'ici 2030
- Remplacer une partie du diesel utilisé pour produire de l'électricité par des carburants de remplacement à diesel propre d'ici 2030
Avec mesures supplémentaires Québec
- Crédits de la Western Climate Initiative (on suppose que le Québec atteint ses prévisions d'émissions aux termes de la loi par l'achat de droits d'émissions en vertu de la Western Climate Initiative) jusqu'en 2030
- Filet de sécurité fédéral sur la tarification du carbone (atteignant 170 $/t en 2030). Après 2030, la modélisation suppose que la rigueur augmente à 3 % par année dans le STFR, que l'allocation sans crédit pour l'électricité diminue à 0 en 2031 et que le Québec rejoint le système fédéral la même année.
- Règlement sur l'électricité propre
- Codes d'énergie nette zéro (dans le cas des nouveaux bâtiments commerciaux résidentiels) d'ici 2030
- Rénovations-Étiquetage et codes pour les bâtiments existants dans le secteur commercial et le programme de la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes dans le secteur résidentiel
- Normes plus strictes en matière d'efficacité énergétique pour les appareils et l'équipement
- Règlement pour les véhicules industriels, commerciaux, résidentiels et récréatifs hors route
- Règlement relatif aux véhicules légers après 2026
- Le Règlement modifiant le Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers, ciblant 60 % des ventes de VZE d'ici 2030 et 100 % des ventes de VZE d'ici 2035
- Les véhicules routiers de marchandises moyens et lourds qui atteindront l'objectif de ventes de VZE de 30 % d'ici 2030 et de 100 % lorsque cela sera possible d'ici 2040
- 200 millions de dollars en financement fédéral pour des adaptations pour les véhicules lourds
- Mesures visant à réduire les émissions de l'air, de la mer et des chemins de fer grâce à des gains d'efficacité et à un mélange de carburants à faibles émissions de carbone
- Électrification de l'équipement de pelouse et de jardin d'ici 2034
- Interconnexions électriques stratégiques supplémentaires (Manitoba - Saskatchewan, Québec - Nouveau-Brunswick, Québec - Nouvelle-Écosse)
- Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d'électrification
- Programme Énergie propre pour les collectivités rurales et éloignées
- Réglementation renforcée sur le méthane
- Initiative Accélérateur net zéro :
- Projet de minéraux critiques de Rio Tinto
- Améliorations génériques dans l'électrification et l'efficacité énergétique dans les secteurs industriels clés
- Suncor/ATCO hydrogen project
- Mesures d'investissement et de financement: les recettes provenant du carbone (STFR et programmes de la Redevance sur les combustibles), le Fonds de croissance du Canada et d'autres mesures
- Crédit d'impôt à l'investissement pour le CUSC, les petits réacteurs nucléaires modulaires d'électricité renouvelable et le stockage de l'électricité, les technologies propres et l'hydrogène.
- Stratégie canadienne pour l'hydrogène
- Fonds pour les technologies d'atténuation déployable
- Règlement fédéral sur les gaz d'enfouissement
- Fonds des solutions climatiques axées sur la nature (FSCAN) et autres mesures fondées sur la nature et l'agriculture
- Cible de réduction volontaire des émissions attribuables aux engrais
Colombie-Britannique - Mettre en œuvre une norme de distribution d'électricité propre à 100 % d'ici 2030
- Programme pour les véhicules écologiques -75 millions de dollars par année (2023 à 2030) en financement pour les véhicules lourds à émissions zéro
- Mandat de vente VZE pour les véhicules lourds - 100 % des nouveaux véhicules lourds seront des VZE d'ici 2040
- Élargissement de la norme de carburant à faible teneur en carbone à l'aviation et au transport maritime
- Élargissement du mandat sur le mélange de gaz naturel renouvelable (15 % d'ici 2030)
Yukon
- Introduction du mandat de mélange d'éthanol et de biodiesel (10 % d'éthanol et 20 % de biodiesel d'ici 2025)
a Un certain nombre de provinces travaillent actuellement avec le gouvernement du Canada sur des accords d'équivalence au lieu de la réglementation modifiée sur les centrales électriques au charbon.
b Indique les politiques qui ont été ajoutées et/ou modifiées pour le scénario « avec mesures » de 2022.
c Les achats nets prévus de crédits par le Québec en vertu de la Western Climate Initiative ne sont pas inclus dans le scénario de référence.
Les provinces et les territoires du Canada se sont engagés à lutter contre les changements climatiques en adoptant divers programmes et règlements. Dans le scénario « avec mesures », les cibles des provinces et des territoires ne sont pas modélisées. Par contre, les politiques particulières annoncées à titre de méthodes visant à atteindre les cibles provinciales peuvent figurer dans la modélisation si elles satisfont aux critères évoqués précédemment. Nous donnons au Tableau 5A-50 la liste des cibles de réduction des émissions annoncées par chaque province ou territoire.
Tableau 5A-50 : Cibles de réduction des GES annoncées par les gouvernements provinciaux et territoriaux Province/Territoire Cible en 2020 Cible en 2030 Cible en 2050 Terre-Neuve-et- Labrador 10 % sous les niveaux de 1990 30 % sous les niveaux de 2005 75 à 85 % sous les niveaux de 2001 Île-du-Prince-Édouard 10 % sous les niveaux de 1990 40 % sous les niveaux de 2005 S.O. Nouvelle-Écosse 10 % sous les niveaux de 1990 53 % sous les niveaux de 2005 Carboneutralité Nouveau-Brunswick Production totale d'émissions de 14,8 Mt d'éq. CO2 Production totale d'émissions de 14,1 Mt d'éq. CO2 Production totale d'émissions de 5 Mt d'éq. CO2 Québec 20 % sous les niveaux de 1990 37,5 % sous les niveaux de 1990 80 à 95 % sous les niveaux de 1990 Ontario 17 % sous les niveaux de 2005 30 % sous les niveaux de 2005 S.O. Manitoba 1 Mt de réduction cumulative d'éq. CO2 (2018 à 2022) S.O. S.O. Saskatchewan S.O. S.O. S.O. Alberta S.O. S.O. S.O. Colombie-Britannique S.O. 40 % sous les niveaux de 2007 80 % sous les niveaux de 2007 Nunavut Aucune cible territoriale annoncée S.O. S.O. Yukon S.O. 30 % sous les niveaux de 2010 S.O. Territoires du Nord-Ouest S.O. 30 % sous les niveaux de 2005 S.O. Tableau 5A-51: Mesures des polluants atmosphériques reflétées dans le scénario « avec mesures » Mesures provinciales et territoriales Mesures fédérales Avec mesures existantes (scénario AME) Terre-Neuve-et-Labrador
- Règlement sur la lutte contre la pollution atmosphérique de Terre-Neuve
- Exigences de base relatives aux émissions industrielles (EBEI)
- Règlement multisectoriel sur les polluants atmosphériques (RMSPA)
- Règlement sur le soufre dans l'essence
- Zone de contrôle des émissions (ZCE) du Canada et des États-Unis pour les navires
- Règlement sur les émissions des véhicules routiers et de leurs moteurs
- Règlement sur les émissions des moteurs hors route à allumage par compression (mobiles et fixes) et des gros moteurs hors route à allumage commandé
- Règlement sur les émissions des petits moteurs hors route à allumage commandé
- Règlement sur les émissions des locomotives
- Règlement limitant la concentration en COV des revêtements architecturaux
- Règlement sur la réduction des rejets de composés organiques volatils (secteur pétrolier)
- Règlement limitant la concentration en composés organiques volatils de certains produits
Nouvelle-Écosse
- Règlement sur la qualité de l'air de la Nouvelle-Écosse pour la production d'électricité publique
Québec
- Règlement sur l'assainissement de l'atmosphère du Québec
Ontario
- Réduire les émissions de dioxyde de soufre des installations pétrolières de l'Ontario
Le tableau 5A-52 fournit une liste des hypothèses détaillées pour certaines des mesures clés sous jacentes au scénario « avec mesures supplémentaires ». Cette liste ne se veut pas être une liste exhaustive de toutes les mesures incluses dans le scénario.
Tableau 5A-52 : Principales hypothèses trouvées dans les scénarios « avec mesures supplémentaire » Mesures transsectorielles Tarification du carbone Redevance sur les combustibles Le gouvernement fédéral a annoncé que les taux de la redevance fédérale sur les combustibles refléteront une augmentation annuelle de 15 dollars/tonne d'éq. CO2 après 2022 jusqu'à ce que les taux de la redevance sur les combustibles reflètent un prix sur le carbone de 170 dollars/ tonne d'éq. CO, en 2030. Comme les systèmes de tarification de la pollution par le carbone sont en cours d'ajustement pour s'aligner sur les exigences nationales minimales de rigueur pour 2023 à 2030 (modèle fédéral), à des fins d'illustration, la modélisation suppose que la redevance sur les combustibles s'applique dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception du Québec, qui est modélisé sur la base de son système de plafonnement et d'échange actuel. Étant donné que les niveaux de plafonnement qui s'appliqueront après 2030 dans les systèmes de plafonnement et d'échange provinciaux ne sont pas encore connus, à des fins d'illustration, on suppose que la redevance fédérale sur les combustibles s'applique au Québec pour la période après 2030.
Aucune décision n'a été prise sur le tarif minimum national sur le carbone pour la période postérieure à 2030. Par conséquent, aux fins de cette modélisation, l'hypothèse est que le prix demeure à 170 dollars/tonne d'éq. CO, en valeur nominale.
Système de tarification fédéral fondé sur le rendement Le Système de tarification fondé sur le rendement (STFR) est un système d'échange de droits d'émission basé sur le rendement pour l'industrie qui met un incitatif financier sur toutes les émissions industrielles. Pour chaque tonne d'émissions excédentaires au-delà d'une limite annuelle spécifiée (basée sur des normes d'intensité des émissions fondées sur le rendement), les installations doivent payer le prix de la pollution par le carbone ou soumettre des crédits admissibles. Les installations dont les émissions sont inférieures à la limite reçoivent des crédits à vendre ou à utiliser à titre de conformité. Le gouvernement fédéral a annoncé que la redevance pour les émissions excédentaires en vertu du STFR augmentera chaque année de 15 dollars/tonne d'éq. CO2 à partir de 2023 jusqu'à ce qu'elle atteigne 170 dollars/tonne d'éq. CO, en 2030. Aucune décision n'a été prise sur le tarif minimum national sur le carbone pour la période postérieure à 2030. Par conséquent, aux fins de cette modélisation, l'analyse suppose que le prix demeure à 170 dollars/tonne d'éq. CO2 en valeur nominale.
Comme les systèmes de tarification de la pollution par le carbone sont en cours d'ajustement pour s'aligner sur les exigences nationales minimales de rigueur pour 2023 à 2030 (modèle fédéral), à des fins d'illustration, la modélisation suppose que la redevance fédérale sur les combustibles s'applique dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception du Québec, qui est modélisé sur la base de son système de plafonnement et d'échange actuel. La modélisation du STFR suppose un resserrement de la rigueur de 2 % chaque année après 2022 et suppose que tout excédent de crédits sur le marché STFR après 2027 est compensé au prix de la pollution par le carbone du modèle. Après 2030, la modélisation suppose que la rigueur augmente de 3 % chaque année afin de maintenir l'alignement du STFR sur l'exigence du modèle selon laquelle les systèmes doivent être conçus pour maintenir le prix marginal au tarif minimum national sur le carbone. Étant donné que les niveaux de plafonnement qui s'appliqueront après 2030 dans les systèmes de plafonnement et d'échange provinciaux ne sont pas encore connus, à des fins d'illustration, on suppose que le système de type STFR s'applique au Québec. De plus, conformément à l'intention énoncée dans la politique d'appliquer le prix du carbone à toutes les émissions d'électricité restantes d'ici 2035, l'allocation gratuite des services publics d'électricité est éliminée à compter de 2031.
Au fur et à mesure que les nouvelles mesures de décarbonisation décrites dans ce plan seront définies et mises en œuvre, les systèmes de tarification de la pollution par le carbone ciblant les émissions industrielles devront peut-être être renforcés après 2027 pour conserver leur efficacité et continuer à entraîner des réductions d'émissions au prix du modèle. Une évaluation intermédiaire des systèmes de tarification du carbone d'ici 2026 permettra d'ajuster les systèmes si nécessaire.
Investissements et crédits d'impôt à l'investissement Investissements Les investissements importants réalisés par le gouvernement, y compris le Fonds de croissance du Canada, le nouveau financement du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone et les revenus tirés de la tarification du carbone, ont été modélisés comme des mesures de financement externes. Ces investissements visent à accroître la production à partir de technologies propres en supplantant les méthodes conventionnelles. D'ici 2030, environ 57 milliards de dollars seront injectés dans l'économie. On suppose également que ce financement sera obtenu à un taux de 3,5 pour 1, ce qui signifie que pour chaque dollar investi par le gouvernement, 3,5 dollars supplémentaires en capital sont détournés de la production conventionnelle vers une production moins intense en carbone Crédit d'impôt à l'investissement (CII) pour les technologies propres Un CII pour les technologies propres égal à 30 % du coût en capital des investissements dans des technologies comme : les systèmes de production d'électricité; les systèmes fixes de stockage de l'électricité; le matériel de chauffage à faibles émissions de carbone; les véhicules industriels zéro émission et le matériel connexe de recharge et de ravitaillement. Le CII sera éliminé progressivement entre 2032 et 2034, et ne sera plus en vigueur au début de 2035. CII pour l'hydrogène propre et la Stratégie pour l'hydrogène À la suite du lancement de la Stratégie canadienne pour l'hydrogène, plusieurs annonces ont été faites pour favoriser le développement de ce secteur au Canada. Récemment, dans l'énoncé économique de l'automne 2022, le gouvernement a annoncé un crédit d'impôt à l'investissement (CII) pour l'hydrogène propre. Le CII appuiera les projets d'hydrogène propre et sera semblable au CII pour les technologies propres. Il sera remboursable en fonction de l'intensité carbonique du cycle de vie de l'hydrogène.
Étant donné que les détails du CII pour l'hydrogène propre et les mesures supplémentaires pour appuyer la Stratégie pour l'hydrogène ne sont pas encore élaborés, la modélisation suppose un mandat de mélange de gaz naturel de 7,3 % (par énergie) comme approximation dans le flux de gaz naturel en termes de gaz naturel acheté.
La méthode de production d'hydrogène varie d'une province à l'autre en fonction des intrants énergétiques disponibles. Dans les provinces de l'ouest, où le gaz naturel à faible coût est disponible, la production d'hydrogène est surtout produite par des processus (ATR, SMR) associés au CSC. Une partie non négligeable de la production d'hydrogène dans ces provinces est produite par électrolyse à partir de sources d'électricité renouvelable dédiées. Dans les provinces de l'Est, la production d'hydrogène provient principalement de voies d'électrolyse avec l'électricité fournie par le réseau ou les énergies renouvelables (éolienne et solaire) et la gazéification de la biomasse.
Mesures propres aux secteurs Bâtiments Amélioration de l'efficacité énergétique des habitations Le programme pour des maisons plus vertes offre jusqu'à 700 000 subventions d'un montant maximal de 5 000 dollars pour aider les propriétaires à apporter des améliorations écoénergétiques à leur maison, comme une meilleure isolation.
Afin d'aider les propriétaires et de s'appuyer sur ces mesures, le budget fédéral de 2021 a proposé 4,4 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2021 à 2022, pour aider jusqu'à 175 000 propriétaires à effectuer des rénovations majeures de leur maison grâce à des prêts sans intérêt pouvant atteindre 40 000 dollars.
Ensemble, les subventions et les prêts réduisent la demande d'énergie du secteur résidentiel de 2026 d'environ 40 PJ comparativement à un scénario sans ces politiques.
Efficacité énergétique pour le chauffage et la climatisation des locaux – commercial Entre 2022 et 2030, l'efficacité énergétique de l'enveloppe de tous les bâtiments augmente de sorte que la demande d'énergie par surface de plancher diminue de 3,5 % pour le chauffage des locaux et de 3,6 % pour leur refroidissement (taux composé d'une année à l'autre). Efficacité énergétique pour les équipements auxiliaires - commerciaux Entre 2022 et 2030, l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc d'équipements (hors réfrigération) augmente d'un incrément additif moyen de 0,9 % par an, et l'efficacité du parc de réfrigération augmente en moyenne de 1,3 % par an. Efficacité énergétique des moteurs auxiliaires - commercial Entre 2022 et 2030, l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc d'équipements augmente d'un incrément additif moyen de 1,3 % par an. Efficacité énergétique de l'éclairage – commercial Entre 2022 et 2030, l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc d'équipements augmente d'un incrément additif moyen de 1,1 % par an. Codes du bâtiment à consommation énergétique nette zéro Résidentiel: Augmenter l'efficacité énergétique de sorte que les nouveaux bâtiments consomment 61 % d'énergie en moins d'ici 2025 et 65 % de moins d'ici 2030 par rapport à 2019.
Commercial: Augmenter l'efficacité énergétique de sorte que les nouveaux bâtiments consomment 47 % d'énergie en moins d'ici 2025 et 59 % de moins d'ici 2030 par rapport à 2019.
Transports Véhicules légers (VL) Améliorations annuelles de l'efficacité énergétique des nouveaux véhicules de 1,5 % pour 2021 à 2022, 10 % pour 2023, 5 % pour 2024 à 2026, sans exclusion pour les VZE (c'est-à-dire qu'elles ne peuvent être satisfaites par les ventes de VZE). Électrifier les VL de tourisme et les camions légers Augmenter la part des ventes de VL électriques, de camions légers électriques, de VL hybrides et camions légers hybrides à 60 % en 2030 et à 100 % en 2035. Les normes applicables aux VL après 2026 sont alignées sur la réglementation californienne à venir Pour les années 2027 à 2030, amélioration annuelle du rendement énergétique de 1,5 % par an pour les VL à essence et diesel. Modélisé de manière cohérente avec l'exclusion des VZE (c'est-à-dire qu'il ne peut être satisfait par les ventes de VZE). Électrifier les véhicules lourds de transport de marchandises Augmenter les parts de ventes pour refléter 100 % de ventes de Véhicules Lourds « dans la mesure du possible » : atteindre environ 35 % d'ici 2030. Carburant d'aviation durable Remplacement de 6 % du carburéacteur par du carburant à faible teneur en carbone dans le transport aérien de marchandises et de passagers en 2030. Stratégie nationale pour le transport actif Réduit la demande d'énergie des passagers de 0,33 % en 2030. Électrifier le système de transport public 100 % des nouveaux autobus seront électriques d'ici 2040. Investir 200 millions de dollars dans la modernisation des gros camions La rénovation s'étale uniformément sur quatre ans, à partir du second semestre de 2024. Industrie lourde (approximation pour l'Accélérateur net zéro/Fonds stratégique d'innovation) Électrification dans les secteurs industriels clés À partir de 2022, la part de l'électricité (%) dans l'ensemble du stock d'équipements augmente de façon linéaire pour atteindre une augmentation supplémentaire en 2030 de:
- 2 % dans le secteur des pâtes et papiers;
- 2 % dans le secteur des produits chimiques et engrais;
- 1 % dans le secteur du ciment;
- 4 % dans le secteur de l'extraction minière;
- 19 % dans le secteur de l'industrie légère.
Efficacité énergétique pour tous les secteurs de l'industrie lourde À partir de 2022, l'efficacité énergétique de toutes les installations émettrices de GES pour toutes les utilisations finales augmente d'un objectif de 2 % par an jusqu'en 2030. Efficacité énergétique dans l'industrie légère À partir de 2022, l'efficacité énergétique de toutes les installations émettrices de GES pour toutes les utilisations finales augmente d'un objectif de 2 % par an jusqu'en 2030. Anodes inertes pour la production d'aluminium Adoption de 20 % d'ici 2030. Après 2030, déclin linéaire jusqu'à l'élimination complète des anodes traditionnelles d'ici 2050. Pétrole et gaz Réglementation étendue sur le méthane Réduction de 75 % par rapport à 2012 d'ici 2030. Solvants de drainage par gravité au moyen de vapeur (proxy pour I'ANZ) À compter de 2025, on suppose que les installations de DGMV utiliseront la technologie des solvants. Dans le cas de certaines installations de friche industrielle (c.-à-d. agrandissement d'installations existantes), on suppose que la co-injection de solvants est utilisée, ce qui donne lieu à une amélioration de 30 % des intensités énergétiques. Pour toutes les installations nouvelles et certaines installations de friche, on suppose une utilisation de solvants purs, ce qui donne lieu à une amélioration de 80 % de l'intensité énergétique de l'installation. De plus, l'utilisation de la technologie des solvants pour les nouvelles installations de DGMV entraîne une augmentation d'environ 40 % de la production de pétrole au niveau des installations. Électricité Mettre en œuvre un règlement sur l'électricité propre (REP) pour les unités de production d'électricité Un élément clé pour atteindre un système d'électricité nette zéro au Canada en imposant une norme de rendement sur les émissions d'électricité produites par de nombreuses centrales électriques en 2035. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web du Cadre réglementaire proposé pour le règlement sur l'électricité propre. Disponibilité de nouveaux types d'unités de production d'électricité : petits réacteurs nucléaires modulaires, stockage de l'électricité, bioénergie avec le CSC et gaz naturel avec le CSC Le cadre économique du projet détermine le déploiement. Restauration d'interconnexions: C.-B.-Alb. En 2030: restauration de la ligne existante de 800 à 1 200 MW. Construction de nouvelles interconnexions: Sask.-Man. En 2030 : nouvelle ligne de 500 MW. Construction de nouvelles interconnexions: Qc-N.-B. En 2030, nouvelle ligne de 600 MW, contrat de 2 TWh/an (du Qc au N.-B.). Construction de nouvelles interconnexions: Qc-N.-É. En 2030, nouvelle ligne de 550 MW, contrat de 2 TWh/an (du Qc à la N.-É.). Déchets Augmenter la récupération de méthane provenant des sites d'enfouissement À partir de 2022, le captage des gaz d'enfouissement dans les installations municipales de traitement des déchets solides augmente de façon linéaire pour atteindre en 2030 une efficacité de captage comprise entre 31 et 75% au niveau provincial. Solutions climatiques et mesures agricoles fondées sur la nature Programme des technologies propres Le Programme des technologies propres consiste en un volet d'adoption, en subventionnant la technologie à faibles émissions de carbone, l'agriculture de précision et l'adoption de solutions bioéconomiques, ainsi qu'un volet de recherche et d'innovation. Au cours des deux prochaines années, un financement sera accordé pour la consommation d'énergie à faibles émissions de carbone dans les exploitations agricoles et pour l'achat de séchoirs à céréales plus efficaces. Cible de réduction des émissions attribuables aux engrais Réduction de 30 % des émissions de N2O provenant des engrais par rapport aux niveaux de 2020, d'ici 2030. Programme de paysages agricoles résilients Le programme de paysages agricoles résilient appuie les biens et services écologiques foumis par le secteur agricole. Next Policy Framework The Sustainable Canadian Agricultural Partnership (S-CAP), a new five-year partnership with federal, provincial, and territorial governments to strengthen the Agriculture and Agri-food sector, is planned for April 2023. Climate Change and Environment focus areas for the S-CAP include preparation for and response to a changing climate by supporting Beneficial Management Practices and accelerating technological adoption, reduction of GHG emissions and improved carbon sequestration, protection and regeneration of soil, water and air quality, improved biodiversity and protection of sensitive habitats. CONTENU À VENIR CONTENU À VENIR CONTENU À VENIR CONTENU À VENIR CONTENU À VENIR CONTENU À VENIR i. Le modèle EC-Pro qui prévoit que "la tarification de la pollution par le carbone contribuera à hauteur d'un tiers aux réductions d'émissions du Canada"
Ces informations sont disponibles à l'annexe 1 - Documentation du modèle ECPRO.
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Onglet 9
Motion parvenant du Parti conservateur du Canada adopté le 21 mars 2024 et réponse d'ECCC (Onglet #12)
M. Dan Mazier:
Monsieur le président, j'aimerais présenter la motion dont j'ai donné avis vendredi.
Les conservateurs demandent au gouvernement libéral de publier son analyse sur la taxe sur le carbone. C'est injuste de forcer les Canadiennes et les Canadiens à payer une taxe sur le carbone sans révéler les résultats directs.
Merci.
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Onglet 10
Réponse d'Environnement et Changement climatique Canada à la motion ENVI du 9 avril 2024
Le mardi 9 avril 2024, la commission a adopté la motion suivante :
Que le Comité ordonne la production du modèle et des données d'Environnement et Changement climatique Canada qui démontrent que « la tarification de la pollution par le carbone représentera jusqu'à un tiers des réductions des émissions du Canada », y compris l'ensemble (i) des paramètres, (ii) des hypothèses, (iii) des variables, (iv) des modèles économiques, et (v) des modèles de réduction des émissions et que ces documents soient fournis au Comité dans les deux semaines suivant l'adoption de la motion.
Méthodologie pour modéliser les effets de la tarification du carbone
L'affirmation selon laquelle "la tarification de la pollution par le carbone représentera à hauteur d'un tiers aux réductions d'émissions du Canada" est étayée par un processus statistique complexe comportant plusieurs étapes :
- Étape 1 : Préparation d'un scénario comprenant des politiques de réduction des émissions légiférées au niveau fédéral, provincial et territorial.
- Étape 2 : Préparation d'un scénario excluant la tarification du carbone.
- Étape 3 : Estimation de la contribution de la tarification du carbone à la réduction des émissions.
Étape 1 : Préparation d'un scénario incluant les politiques fédérales, provinciales et territoriales prévues par la loi
Pour quantifier les émissions en l'absence de tarification du carbone entre aujourd'hui et 2030, le point de départ initial est le scénario de référence avec les mesures actuelles indiqué dans le rapport de la 8e communication nationale et le 5e rapport biennal (BR5) soumis à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) le 31 décembre 2022.
La technique statistique utilisée pour représenter la tarification du carbone dans le scénario de référence est la suivante :
- Lors de la calibration du modèle, le prix du carbone en vigueur au cours des années concernées est explicitement ajouté. Cela signifie que le système de tarification fondé sur le rendement (STFR) et la redevance sur les combustibles, ainsi que les régimes provinciaux de tarification du carbone, sont également introduits explicitement dans les équations de réponse du modèle. Ce faisant, le modèle établit une relation statistique entre la tarification du carbone en vigueur et l'utilisation des carburants et les émissions qui en découlent, par secteur, par province et par année.
Le tableau 1 présente les projections d'émissions de gaz à effet de serre (GES) – à l'exclusion de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF) – dans un scénario qui reflète les mesures actuellement prévues par la loi. Selon le scénario de référence, les émissions canadiennes de GES devraient passer de 674 Mt en 2020 à 641 Mt en 2030Note de bas de page 1 .
Tableau 1 : Scénario de référence (excluant ATCATF) - 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 Canada 673.6 699.5 705.5 698.5 689.1 683.4 679.4 669.3 657.5 650.6 641.3 Étape 2 : Préparation d'un scénario excluant la tarification du carbone.
La technique statistique permettant d'isoler la contribution de la tarification du carbone consiste à exécuter un scénario « contrefactuel » dans lequel le prix du carbone dans le STFR et la redevance sur les carburants sont fixés à zéro.
Dans ce second scénario, les émissions canadiennes de GES devraient passer de 691 Mt en 2020 à 720 Mt en 2030. Il convient de noter que ce scénario exclut toutes les politiques de tarification du carbone, y compris celles de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Québec, qui ne sont pas couvertes par le système fédéral.
Tableau 2 : Scénario contrefactuel sans tarification du carbone (exlcuant ATCATF) - 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 Canada 690.5 717.2 724.9 723.1 721.3 726.0 728.8 725.4 719.6 720.2 719.7 Étape 3 : Estimation de la contribution de la tarification du carbone à la réduction des émissions.
La dernière étape consiste à estimer la contribution de la tarification du carbone à la réduction des émissions. L'impact de la tarification du carbone peut être mesuré en soustrayant le scénario « contrefactuel » sans tarification du carbone du scénario de référence avec tarification du carbone. Comme le montre le tableau 3, on estime qu'en 2030, la tarification du carbone entraînera une réduction des émissions de 78 Mt.
Tableau 3 : Estimation de l'impact de la tarification du carbone - 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 Canada 16.8 17.7 19.4 24.6 32.1 42.6 49.3 56.1 62.1 69.6 78.4 La tarification du carbone contribuera à un tiers des réductions d'émissions du Canada
Selon le BR5, la réduction prévue des émissions de GES, à l'exclusion de l'ATCATF, entre 2005 et 2030 est de 219 Mt pour le scénario "mesures supplémentaires". La réduction des émissions de GES incluant l' ATCATF est de 250 MtNote de bas de page 2. En divisant 78 MT par 219 à 250 MT, on obtient une fourchette d'environ 31 % à 36 %. C'est sur cette base que l'on affirme que les prix de la pollution par le carbone contribueront à un tiers des réductions d'émissions du Canada.
Contexte de la réponse des CETC à la motion du 21 mars
Le 21 mars 2024, le Comité a adopté la motion suivante :
Le Comité ordonne la production du « modèle d'équilibre général calculable provincial-territorial d'Environnement et Changement climatique Canada [ECPro] », y compris (i) « [l]a technique statistique permettant d'isoler la contribution du prix du carbone » (ii) une liste de tous les paramètres « Ref », dont les paramètres « Ref22 » et « Ref22A » utilisés dans EC-Pro, (iii) le modèle EC-Pro qui a prédit que « la tarification du carbone représentera jusqu'à un tiers des réductions des émissions du Canada », y compris l'ensemble (i) des paramètres, (ii) du modèle économique et (iii) des hypothèses; et que ces documents soient fournis au Comité dans la semaine suivant l'adoption de la présente motion.
En réponse à la motion, ECCC a fourni à la commission des documents comprenant le modèle utilisé par le ministère, qui estimait les réductions d'émissions attendues attribuables à la tarification de la pollution par le carbone. Ces documents tentaient de fournir une réponse simple à la motion, compte tenu de la nature complexe du sujet. Le modèle EC-Pro étant mis à jour en permanence pour refléter le consensus scientifique le plus récent, la documentation du modèle est restée à l'état d’ébauche en raison de son caractère évolutif.
Les documents se composent de deux sections :
- Une vue d'ensemble des techniques statistiques et des étapes utilisées par ECCC pour isoler l'impact de la tarification du carbone et pour arriver à la déclaration selon laquelle « la tarification de la pollution par le carbone contribuera à hauteur d'un tiers aux réductions d'émissions du Canada ».
- Toutes les hypothèses et tous les paramètres de modélisation demandés utilisés dans EC-Pro, ainsi qu'un document annexe destiné à représenter au mieux le modèle.
A propos du modèle EC-Pro
Le modèle EC-Pro est un modèle d'équilibre général calculable (EGC) provincial-territorial complexe. Depuis 2008, il a soutenu de nombreuses initiatives politiques d’ECCC et a été le principal modèle utilisé pour l'analyse de la tarification du carbone. Le modèle se compose du code de programmation, du langage d'exploitation du logiciel et d'un ensemble de données unique qui comprend des informations protégées en vertu de la loi sur la statistique du Canada. Il contient plus de 4 000 équations, environ 280 000 variables et génère des centaines de milliers de points de données pour chaque année.
Les modèles EGC sont utilisés par plusieurs ministères fédéraux canadiens, notamment Affaires mondiales Canada pour analyser l'impact des politiques commerciales, et Finances Canada et la Banque du Canada pour évaluer les politiques économiques et monétaires.
Les modèles EGC sont également utilisés par des sociétés de conseil canadiennes, telles que Navius Consulting, qui a récemment réalisé une analyse pour le Canadian Climate Institute confirmant que la tarification du carbone représente la part la plus importante des réductions d'émissions supplémentaires résultant des politiques climatiques en 2025-2030 (voir l'annexe 1).
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Onglet 11
11 avril 2024
Motion
Branden Leslie propose, — Étant donné que:
- Le jeudi 9 novembre 2023, Derek Hermanutz, directeur général, Direction de l'analyse économique, pour Environnement et Changement climatique Canada, a déclaré au comité : « Je pense que nous sommes probablement dans un monde où nous pourrions dire, avec une analyse approximative, que jusqu'à un tiers, potentiellement, des réductions d'émissions que nous prévoyons d'ici 2030 proviendrait de la tarification du carbone »;
- Le lundi 8 avril 2024, Environnement et Changement climatique Canada a fourni au Comité un document de 18 pages intitulé « Modèle provincial CGE (ECPRO) d'Environnement Canada », en réponse à une ordonnance de production de documents;
- Le mardi 9 avril 2024, le Comité a ordonné « la production du modèle et des données d'Environnement et Changement climatique Canada qui démontrent que « la tarification de la pollution par le carbone contribuera jusqu'à un tiers aux réductions d'émissions du Canada, y compris toutes (i ) paramètres, (ii) hypothèses, et (iii) variables, (iv) modélisation économique, (v) et modélisation de réduction des émissions.
Conformément à l'article 108(1)(a) du Règlement, le Comité demande au ministre de l'Environnement Steven Guilbeault et aux représentants d'Environnement et Changement climatique Canada de témoigner sur le(s) modèle(s) d'émissions de tarification du carbone du gouvernement libéral, ses analyses et sa modélisation économique pendant au moins deux heures d’ici le 24 mai 2024.
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Onglet 12
Non disponible
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Onglet 14
Demande de renseignement au gouvernement
No de la question: Q-2459
De: Mrs. Block (Carlton Trail-Eagle Creek)
Date: Le 19 mars 2024Réponse du ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Inscrire le nom du signataire: The Honourable Steven Guilbeault
Question
En ce qui concerne les coûts liés au système de tarification fondé sur le rendement (STFR) du gouvernement pour les installations industrielles : a) quels sont les coûts de mise en œuvre et de gestion du STFR, ventilés par année, depuis 2018; b) quels sont les coûts de vérification de la conformité au STFR; c) combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont actuellement affectés à des postes liés au STFR; d) combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont affectés à la vérification de la conformité au STFR?
Réponse
Le STFR fédéral est conçu pour fixer un prix à la pollution par le carbone provenant de l’industrie tout en atténuant les risques de fuite de carbone et les effets négatifs sur la compétitivité. Le STFR fédéral est inspiré du système de tarification fondé sur le rendement de l’Alberta. Le Règlement sur le système de tarification fondé sur le rendement (Règlement sur le STFR), qui établit le STFR fédéral, a été publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 10 juillet 2019. L’information sur le STFR fédéral est publiée dans le rapport annuel sur l’administration de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre.
Selon l’Approche pancanadienne pour une tarification de la pollution par le carbone, les provinces et les territoires ont la possibilité de mettre en œuvre leurs propres systèmes de tarification de la pollution par le carbone. Le Règlement sur le STFR du gouvernement fédéral s’applique dans les provinces et les territoires qui ont opté pour le système fédéral ou qui n’ont pas mis en œuvre un système de tarification du carbone qui respecte les normes nationales minimales de rigueur énoncées dans le modèle fédéral. Il constitue un filet de sécurité de portée nationale applicable dans l’ensemble du pays, mais dont l’application se limite aux provinces et aux territoires qui en font la demande ou qui n’ont pas mise en œuvre un système de tarification de la pollution par le carbone provenant de l’industrie conforme aux exigences du modèle fédéral.
En 2019, le STFR fédéral a été appliqué pour la première fois au Manitoba, en Ontario, au Nouveau‑Brunswick, à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, au Nunavut, au Yukon, et de manière partielle en Saskatchewan. Depuis, le gouvernement fédéral a procédé à la transition du STFR fédéral vers des systèmes provinciaux de tarification pour l’industrie au Nouveau‑Brunswick (en date du 1er janvier 2021), en Ontario (en date du 1er janvier 2022) et en Saskatchewan (en date du 1er janvier 2023).
Le STFR fédéral est un instrument fondé sur le marché qui permet l’échange de droits d’émission. Il établit des normes d’intensité des émissions, ou normes de rendement, pour de nombreuses activités industrielles en fonction des émissions par unité de rendement. Pour faire en sorte que le Règlement sur le STFR soit applicable dans n’importe quelle administration au Canada, des normes de rendement sont élaborées pour l’ensemble des industries du Canada. Il y a actuellement plus de 70 normes de rendement qui s’appliquent à plus de 44 activités industrielles et manufacturières.
Une limite d’émissions annuelle doit être calculée pour chaque installation visée par le Règlement sur le STFR (installation assujettie) en fonction du niveau de production de l’installation et des normes de rendement pertinentes. Des crédits excédentaires, qui peuvent être vendus, transférés ou utilisés ultérieurement, sont remis pour les installations dont les émissions sont inférieures à la limite annuelle. La personne responsable d’une installation dont les émissions dépassent la limite annuelle doit verser une compensation dans un délai prescrit pour chaque tonne de GES émise au‑delà de la limite, en recourant à l’une des options suivantes ou à ces deux options :
- payer la tarification de la pollution par le carbone au gouvernement sous la forme d’une redevance pour émissions excédentaires;
- remettre des unités de conformité qui peuvent être des crédits excédentaires, des crédits compensatoires fédéraux ou des unités reconnues (crédits compensatoires de programmes et de protocoles provinciaux reconnus).
Le STFR est obligatoire pour les installations se trouvant dans des provinces ou territoires assujettis au filet de sécurité, dont l’activité principale fait partie des activités industrielles inscrites à l’annexe 1 du Règlement sur le STFR, et qui émettent 50 kt ou plus d’éq. CO2 par année. La personne responsable d’une installation se trouvant dans une province ou un territoire assujetti au filet de sécurité qui ne satisfait pas aux critères énoncés dans le Règlement sur le STFR peut demander que cette installation soit désignée comme une installation assujettie au Règlement (ce qui constitue une « participation volontaire »).
La personne responsable d’une installation assujettie doit présenter un rapport annuel pour chaque période de conformité. Le rapport annuel doit être vérifié par un tiers indépendant et faire l’objet d’un rapport de vérification. Si la personne responsable d’une installation assujettie constate une erreur ou une omission dans les cinq ans suivant la présentation d’un rapport annuel, elle doit en aviser le ministre. Dans certains cas, elle doit fournir un rapport corrigé, accompagné d’un rapport de vérification. Le ministre a également le pouvoir discrétionnaire de demander un rapport corrigé, accompagné ou non d’un rapport de vérification, dans les cinq ans suivant la présentation d’un rapport annuel s’il estime qu’il y a une erreur ou une omission.
a) Quels sont les coûts de mise en œuvre et de gestion du STFR, ventilés par année, depuis 2018
Les principales activités menées pour mettre en œuvre et gérer le Règlement sur le STFR comprennent :
- la mise en œuvre de systèmes sécurisés pour l’enregistrement, la production de rapports et l’échange de crédits dans le cadre du STFR;
- la gestion du règlement, y compris la gestion de plusieurs centaines de demandes de renseignements par année et la réponse à celles-ci, le traitement des demandes d’enregistrement des installations à participation obligatoire et volontaire, l’émission de crédits excédentaires, le traitement des paiements de redevance pour émissions excédentaires, et d’autres processus administratifs en vertu du règlement;
- les activités liées à la conformité au règlement et à la vérification, y compris l’examen technique des rapports annuels des installations et des rapports de vérification. À ce jour, ECCC a reçu plus de 700 rapports annuels et de vérification;
- les activités d’application de la loi, y compris les inspections administratives (hors site) et sur les lieux. (Il convient de noter que la nature intégrée des mesures d'application prises par les agents chargés de l'application de la loi, telles que la vérification du respect de plusieurs instruments au cours d'une inspection, et les coûts variables requis par ces actions signifient qu'il n'est pas possible de déterminer un nombre exact d'équivalents temps plein affectés pour vérifier la conformité au STFR.)
Les ressources inscrites ci-dessous comprennent les dépenses liées au salaire du personnel principalement affecté à la mise en œuvre et à la gestion du Règlement sur le STFR, ce qui comprend les activités listées ci-dessus, ainsi que les dépenses d’exploitation, d’entretien et en capital connexes.
Dépenses liées à la gestion et à la mise en œuvre du Règlement sur le STFR Année fiscale Total 2018-19 747,889.03 $ 2019-20 2,765,603.32 $ 2020-21 4,112,104.37 $ 2021-22 3,487,376.12 $ 2022-23 3,990,898.51 $ 2023-24 3,277,917.25 $ b) Quels sont les coûts de vérification de la conformité au STFR
Comme indiqué dans la réponse à la question 1a), la conformité au règlement et la vérification sont essentielles à la mise en œuvre du Règlement sur le STFR et comprennent l’examen technique des rapports annuels des installations et des rapports de vérification. À ce jour, ECCC a reçu plus de 700 rapports annuels et de vérification.
Les ressources inscrites ci-dessous comprennent les coûts liés au salaire du personnel affecté aux activités de vérification de la conformité au Règlement sur le STFR fédéral et aux dépenses d’exploitation, d’entretien et en capital connexes.
Dépenses liées aux activités de vérification de la conformité au Règlement sur le STFR Année fiscale Total 2018-19 30,792.05 $ 2019-20 152,195.42 $ 2020-21 316,386.26 $ 2021-22 465,291.50 $ 2022-23 689,390.02 $ 2023-24 672,119.53 $ c) Combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont actuellement affectés à des postes liés au STFR
Vingt-six employés sont principalement affectés à la gestion et à la mise en œuvre du Règlement sur le STFR.
d) Combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont affectés à la vérification de la conformité au STFR
Dix employés sont principalement affectés aux activités de conformité et de vérification liées au Règlement sur le STFR.
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Onglet 15
Conférence de l’ONU sur les changements climatiques : COP28
Q1. Quels étaient les objectifs du Canada pour la COP28 et comment ont-ils été atteints?
- La COP28 a marqué un moment critique dans les discussions mondiales sur le climat. Les pays évalué les progrès collectifs réalisés depuis l’adoption de l’Accord de Paris pour informer les actions nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique à 1.5.
- Le Canada a profité de la COP28 pour plaider en faveur d’une action climatique mondiale ambitieuse en matière d’’atténuation, d’adaptation et de financement, ainsi que pour faire progresser les objectifs en matière de biodiversité et de réduction de la pollution.
- Il s'agit d'un résultat positif et solide. Le Canada et prêt de 200 autres pays sont parvenus à un accord historique sur la décision relative au Bilan mondial. Cette décision, prise par tous les pays du monde, ouvre la voie à suivre pour atteindre les objectifs à long terme de l’Accord de Paris.
Pour suivi :
- Plusieurs éléments de la décision relative au bilan mondial touchent directement aux priorités et aux intérêts du Canada. La décision appelle notamment à abandonner les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques et détaille une série d'efforts mondiaux pour accélérer la transition énergétique, tels que le triplement de la capacité d'énergie renouvelable et le doublement du taux annuel moyen d'amélioration de l'efficacité énergétique d'ici 2030.
- La décision encourage également les Parties à présenter des contributions déterminées au niveau national ambitieuses qui visent à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, ce qui atténuera les pires conséquences du changement climatique pour les Canadiens et les citoyens du monde entier.
- Le Canada a également profité de la conférence pour mettre en avant le leadership canadien en matière de climat et l’innovation de la part des acteurs de tout le pays. Le Pavillon du Canada a fourni une plate-forme aux partenaires des provinces et territoires, de la société civile et des organisations Autochtones pour présenter leurs solutions et leur leadership.
Q2. Quelle est la taille de la délégation? Combien le gouvernement a-t-il dépensé pour la COP28? Comment justifier le coût de la participation du Canada?
- Au cours des dernières années, les COP de la CCNUCC ont évolué pour devenir de grands événements à multiples facettes, réunissant des acteurs étatiques et non étatiques afin de donner un élan et de catalyser l'action climatique.
- Le gouvernement du Canada s’est engagé à une approche de l’action climatique qui engage tout le gouvernement et toute la société. La délégation canadienne reflète le besoin de répondre à l’élargissement des négociations et d’offrir une programmation qui est inclusive des intervenants et partenaires des gouvernements provinciaux et territoriaux, de la société civile, des organisations Autochtones et du secteur privé.
- L’accréditation en tant que membre de la délégation canadienne est nécessaire pour permettre aux participants d’accéder aux sites des réunions et des événements. Lors de la COP28, 633 participants en personne ont été accrédités et ont participé en tant que membres de la délégation canadienne. Ceci inclut :
- 114 représentants du gouvernement fédéral,
- 7 représentants de la Chambre des communes, du Sénat et de leur soutien,
- 77 représentants des gouvernements provinciaux,
- 12 représentants d'administrations et de groupes municipaux,
- 53 représentants d'organisations autochtones,
- 43 représentants d'organisations de la société civile,
- 28 représentants du milieu académique,
- 17 représentants de groupes jeunesses,
- 9 représentants d'organisations de travailleurs et de syndicats,
- 8 représentants d'organisations internationales,
- 254 du secteur privé,
- De plus, 5 participants supplémentaires ont participé virtuellement.
- Au sein de la délégation canadienne, le gouvernement fédéral a couvert dles frais de voyage pour 114 employés fédéraux (incluant 44 d’ECCC), deux Ministres et sept membres du personnel exonéré, quatre représentants autochtones, six jeunes délégués, six représentants de la société civile, six parlementaires, un membre du Groupe consultatif pour la carboneutralité, cinq non-fonctionnaires en soutien au pavillon du Canada et 22 participants au pavillon du Canada appartenant à des groupes sous-représentés.
- Neuf représentants additionnels des organisations autochtones nationales ont reçu des fonds pour leur participation à la COP28 conformément à leur accord de financement avec le gouvernement du Canada sur la croissance propre et les changements climatiques. Les délégués autres que ceux mentionnés ci-dessus sont responsables de couvrir leurs propres frais.
- Le Gouvernement du Canada a engagé à ce jour des coûts de 1 353 307.092 954 188.52 $ pour la délégation canadienne et un pavillon du Canada à la 28e Conférence des Parties (COP28) à Dubaï. Ainsi, le montant ne reflète pas les coûts finaux. Il y a des factures et demandes de remboursement ainsi que des recouvrements entre ministères qui n’ont pas encore été traités.
- Les pavillons nationaux sont des espaces à haute visibilité qui offrent aux pays et aux organisations une opportunité unique de mettre de l’avant leurs efforts en matière de climat, d’organiser des événements et de fournir un centre de réseautage et de mobilisation des intervenants.
- Le pavillon national à la COP28 a mis en valeur l'approche globale du Canada ainsi que les engagements et les efforts de tous les partenaires et intervenants, y compris les peuples autochtones, tous ordres de gouvernement, les organisations de la société civile, les jeunes, les travailleurs et les groupes sous-représentés. Au cours de la COP28, le Canada a accueilli 74 événements au pavillon et environ 6 000 visiteurs.
Q3. Comment le gouvernement du Canada compense-t-il l’empreinte carbone résultant des déplacements de la délégation canadienne à destination et en provenance de la conférence?
- Les données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au transport aérien peuvent être obtenues pour chacun des ministères et sont publiées en ligne.
- Les données sur les émissions de gaz à effet de serre liées au transport aérien sont générées par le service centralisé de réservation de voyages et comprennent les déplacements des fonctionnaires du ministère, qui représentent la majorité des déplacements. Ces données n’incluent les voyages des ministres, car ils ne sont pas réservés au moyen du système centralisé. Ces données ne sont pas ventilées par individu.
- Environnement et Changement climatique Canada achète des crédits compensatoires de carbone de manière globale, et non en fonction d’un voyage lié à une conférence ou à un événement précis, pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre associées aux voyages ministériels par transport aérien.
- Les ministères et les organismes qui produisent plus de 1 kilotonne par année d’émissions de gaz à effet de serre attribuables au transport aérien doivent contribuer annuellement au Fonds pour un gouvernement vert (FGV) et payer des frais établis par le Secrétariat du Conseil du Trésor en fonction des émissions totales moyennes des voyages aériens de l’organisation au cours des trois années précédentes.
Questions/réponses ENVI supplémentaires relatives aux dépenses de la COP28
1. Quels sont les chiffres de la délégation d’ECCC pour la COP27 et la COP28?
Le nombre total de délégués de l'ECCC pour la COP28 et la COP27 était de 44 fonctionnaires (à l'exclusion du ministre et de son personnel).
2. Quels sont les détails concernant les visiteurs et les activités des pavillons pour la COP27 et la COP28?
Les pavillons du Canada aux CdP27 et CdP28 ont servi d'espace de réseautage, où les fonctionnaires, les partenaires, les intervenants et les délégués du monde entier ont pu interagir et en apprendre davantage sur les initiatives canadiennes en matière de climat, et où les ministères, les gouvernements infranationaux, les peuples autochtones et les intervenants ont organisé plus de 70 événements présentant des initiatives en matière de changements climatiques, en mettant en évidence des perspectives diverses et inclusives.
Les Pavillons du Canada de la COP27 et de la COP28 étaient similaires en termes de visiteurs et d'activités. Le Pavillon du Canada à la COP27 a accueilli 86 événements et environ 6 000 visiteurs, dont près de 2 500 personnes qui ont assisté spécifiquement aux événements.
Sur la base des enseignements tirés de la COP27, le pavillon du Canada à la COP28 a offert plus de temps entre les événements, accueillant 74 événements en total. Le pavillon a attiré environ 6 000 visiteurs, dont près de 2 300 ont assisté à des événements spécifiques.
3. Combien de délégués d'autres ministères ont participé aux COP27 et COP28?
Il y avait 50 délégués de d'autres ministères qui ont participé à la COP27. Lors de la COP28, 70 délégués de d'autres ministères étaient présents. Ces chiffres incluent les participants à la COP, les négociateurs et les participants aux pavillons.
4. Combien d'autres parties prenantes et juridictions ont participé à la COP28 (les 633 mentionnées les incluent-elles toutes?) Combien à la COP 27?
La COP 28 comptait 633 participants en personne (soutien au pavillon, ONGE, jeunes, travailleurs, parlementaires, NIOR, PT et participants au pavillon). 5 participants virtuels ont été comptés séparément car ils n'ont pas encouru de frais, ce qui porte la délégation totale à 638 personnes.
La COP 27 comptait 419 participants en personne, comprenant également le soutien du pavillon, les ONGE, les jeunes, les syndicats, les parlementaires, les NIOR, les PT et les participants du pavillon.
Demande de renseignement au gouvernement
No de la question: Q-2481
De: M. Mazier (Dauphin-Swan River-Neepawa)
Date: Le 20 mars 2024Réponse du ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Inscrire le nom du signataire: The Honourable Steven Guilbeault
Question
En ce qui concerne la participation du gouvernement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la 28e Conférence des Parties (COP28) à Dubaï : a) quelles sont les dépenses totales engagées par le gouvernement à ce jour relativement à la conférence, ventilées par type de dépense; b) quel était le nombre total de délégués dont le voyage a été payé par le gouvernement du Canada, y compris (i) le titre et le ministère ou l’organisation de chaque personne, (ii) les dépenses totales engagées pour chaque entité en b)(i), ventilées par type de dépenses; c) pour ce qui est de l’hébergement des délégations à Dubaï, (i) quels hôtels ont été utilisés, (ii) combien a été dépensé dans chaque hôtel, (iii) combien de chambres ont été louées dans chaque hôtel et pour combien de nuits, (iv) quels étaient les tarifs des chambres payés dans chaque hôtel et le nombre de chambres louées à chaque tarif, (v) qui a séjourné dans chacune des chambres en c)(iv), ventilé par tarif de chambre; d) quels sont les détails des dépenses d’hébergement du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, y compris (i) le tarif journalier, (ii) le lieu d’hébergement; e) quels sont les détails des dépenses totales d’accueil ventilées par (i) date, (ii) montant, (iii) lieu, (iv) nom de tout établissement commercial ou fournisseur impliqué dans l’activité d’accueil, (v) nombre de participants, (vi) description de l’événement, (vii) description des biens et des services; f) quels sont les détails de tous les frais de transport terrestre, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) le point d’origine, (v) la destination, (vi) la marque et le modèle de chaque véhicule utilisé, (vii) le type de véhicule (essence, électrique, hybride), (viii) l’inclusion ou non d’un chauffeur ou d’une chauffeuse, (ix) les noms et titres des passagers ou des personnes ayant engagé les dépenses; g) quels sont les détails de toutes les dépenses relatives aux cadeaux liés à la conférence, y compris, pour chacun, (i) la valeur, (ii) la description, (iii) le fournisseur auprès duquel il a été acheté, (iv) qui a été le bénéficiaire?
Réponse
a) Quelles sont les dépenses totales engagées par le gouvernement à ce jour relativement à la conférence, ventilées par type de dépense?
Les dépenses totales engagées par le gouvernement à ce jour relativement à la conférence, ventilées par type de dépense Transportation Hébergement Repas et frais divers Les frais d’acceuil Canadian Pavilion Total $825,466.23 $472,570.61 $295,455.13 $37,390.62 $1,323,305.93 $2,954,188.52 *Le montant ne reflète pas les coûts finaux. Il y a des factures et demandes de remboursement ainsi que des recouvrements entre ministères qui n’ont pas encore été traités.
b) Quel était le nombre total de délégués dont le voyage a été payé par le gouvernement du Canada?
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(i) Le titre et le ministère ou l’organisation de chaque personne
La liste des délégués canadiens à la 28e Conférence des Parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui inclut leurs titres, se trouve à la page Web suivante : Conférence de l’ONU sur les changements climatiques : COP28 aux Émirats arabes unis.
(ii) les dépenses totales engagées pour chaque entité en b)(i)
Les dépenses totales engagées pour chaque entité Individus Transport Hébergement2 Repas et frais divers Les frais d’acceuil Autres dépenses de voyages1 Total Ahoussou, Laurence 9 221.68 $ 0.00 $ 4 728.72 $ S.O. 0.00 $ 13 950.40 $ Andrews, Alan 1 891.49 $ 5 594.66 $ 0.00 $ S.O. (1 486.15 $) 6 000.00 $ Bachrach, Taylor 2 552.01 $ 0.00 $ 1 045.58 $ S.O. 0.00 $ 3 597.58 $ Behn-Tsakoza, Taylor 509.66 $ 0.00 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 509.66 $ Benadda, Inès 2 519.88 $ 1 126.89 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 3 646.77 $ Bertrand, Jacinthe 7 523.85 $ 0.00 $ 4 760.38 $ S.O. 0.00 $ 12 284.23 $ Black, Robert 4 085.18 $ 0.00 $ 1 970.25 $ S.O. 0.00 $ 6 055.43 $ Bonser, Michael 12 024.30 $ 0.00 $ 4 266.52 $ S.O. 0.00 $ 16 290.82 $ Bowen, Madelaine 7 715.00 $ 0.00 $ 4 760.68 $ S.O. 0.00 $ 12 475.68 $ Bowles, Pamela 11 275.58 $ 0.00 $ 4 215.68 $ S.O. 0.00 $ 15 491.26 $ Brazier, Susan 11 380.47 $ 0.00 $ 3 806.55 $ S.O. 22.59 $ 15 209.61 $ Brouillette, Caroline 2 695.56 $ 4 276.76 $ 0.00 $ S.O. (972.32 $) 6 000.00 $ Brouwer, Geoffrey 11 444.78 $ 0.00 $ 4 022.04 $ S.O. 0.00 $ 15 466.82 $ Bush, Elizabeth 4 195.32 $ 0.00 $ 3 620.29 $ S.O. 53.25 $ 7 868.86 $ Canning, Leah 2 666.33 $ 38.74 $ 2 306.23 $ S.O. 0.00 $ 5 011.30 $ Cantave, Leila 1 253.55 $ 4 887.73 $ 3 152.40 $ S.O. (141.28 $) 9 152.40 $ Cobb, Christina 10 058.87 $ 0.00 $ 4 785.03 $ S.O. 0.00 $ 14 843.90 $ Cunje, Ashton 9 232.05 $ 0.00 $ 4 214.55 $ S.O. (0.01 $) 13 446.59 $ Dafoe, Joanna 4 419.71 $ 0.00 $ 2 468.27 $ S.O. 27.75 $ 6 915.73 $ D'Amour-Dacosta, Tommy Dominic 11 382.33 $ 0.00 $ 4 029.35 $ S.O. 0.00 $ 15 411.69 $ Dawn Anderson, Margaret 3 897.24 $ 0.00 $ 2 055.05 $ S.O. 0.00 $ 5 952.29 $ Debassige, Linda 0.00 $ 1 289.86 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 1 289.86 $ Dellah, Sami 1 956.55 $ 5 155.35 $ 0.00 $ S.O. ( 1 111.90 $) 6 000.00 $ Douglas Innes, Stefan Innes 9 532.19 $ 0.00 $ 3 559.85 $ S.O. 0.00 $ 13 092.04 $ Dufault, Jean-Francois 11 772.70 $ 0.00 $ 3 942.62 $ S.O. 0.00 $ 15 715.32 $ Dufort-Labbé, Maude 9 947.06 $ 0.00 $ 3 993.45 $ S.O. 0.00 $ 13 940.51 $ Ehrhardt, Garth 12 184.46 $ 114.91 $ 3 286.78 $ S.O. 0.00 $ 15 586.15 $ Fathelrahman, Mohammed Adam 1 884.34 $ 4 039.20 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 923.54 $ Findlay, Kayla 12 063.67 $ 0.00 $ 3 866.00 $ S.O. 0.00 $ 15 929.67 $ Gagnon, William 1 891.92 $ 3 647.80 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 539.72 $ Galvez, Rosa 2 835.47 $ 5 252.91 $ 2 030.70 $ S.O. 0.00 $ 10 119.08 $ Gauthier, Anne-Louise 7 472.38 $ 0.00 $ 4 760.38 $ S.O. 0.00 $ 12 232.76 $ Gillis, Kate 2 869.32 $ 2 090.50 $ 2 401.30 $ S.O. 0.01 $ 7 361.13 $ Goudie, Jim 6 486.98 $ 1 709.44 $ 0.00 $ S.O. ( 3 660.10 $) 4 536.32 $ Guilbeault, Steven 13 239.83 $ 4 461.09 $ 2 262.10 $ S.O. 0.00 $ 19 963,02 $ Hanson, Sarah 2 491.43 $ 2 717.65 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 209.08 $ Hawley, Jillian 9 626.84 $ 0.00 $ 3 916.83 $ S.O. 487.41 $ 14 031.08 $ Higgins, Lorelei 2 596.96 $ 3 108.53 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 705.49 $ Holz, Ceecee 1 492.93 $ 3 822.41 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 315.34 $ Houde, Sarah 3 360.36 $ 27.67 $ 1 639.16 $ S.O. 0.00 $ 5 027.19 $ Jafar M Khair, Abdullah 2 589.06 $ 3 549.91 $ 0.00 $ S.O. (138.97 $) 6 000.00 $ Jahrsdorfer, Joel 11 605.95 $ 0.00 $ 3 832.90 $ S.O. 0.00 $ 15 438.85 $ Klus, Allison 12 038.50 $ 0.00 $ 4 488.75 $ S.O. 0.00 $ 16 527.25 $ Lafrance, Marc-André 7 050.81 $ 0.00 $ 3 916.83 $ S.O. 0.00 $ 10 967.64 $ Lamontagne, Gabrielle 10 843.34 $ 0.00 $ 4 473.55 $ S.O. 0.00 $ 15 316.89 $ May, Elizabeth 3 826.46 $ 0.00 $ 2 561.33 $ S.O. 0.00 $ 6 387.79 $ McCardell, Sandra 9 975.64 $ 0.00 $ 3 832.90 $ S.O. 0.00 $ 13 808.54 $ McRorie, Christina 2 616.70 $ 0.00 $ 3 422.27 $ S.O. 0.00 $ 6 038.97 $ Mendizabal, Serena 1 874.68 $ 514.20 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 2 388.88 $ Mercer, Jacqueline 2 882.05 $ 0.00 $ 4 032.95 $ S.O. 21.31 $ 6 936.31 $ Michaud, Kristina 2 916.25 $ 0.00 $ 2 169.31 $ S.O. 0.00 $ 5 085.56 $ Mitchell, Elena 4 926.43 $ 0.00 $ 2 427.56 $ S.O. 42.94 $ 7 396.93 $ Monague, Shane 2 055.94 $ 0.00 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 2 055.94 $ Monahan, Katherine 2 566.96 $ 0.00 $ 2 243.47 $ S.O. 0.00 $ 4 810.43 $ Moody, Andrea 9 469.08 $ 0.00 $ 3 668.42 $ S.O. 0.00 $ 13 137.50 $ Nakimayak, Grace 7 541.57 $ 1 881.45 $ 0.00 $ S.O. ( 3 423.02 $) 6 000.00 $ Novak, Krystal 9 923.26 $ 0.00 $ 3 748.98 $ S.O. 0.00 $ 13 672.24 $ Perez, Eddy 5 059.67 $ 0.00 $ 2 427.56 $ S.O. 0.00 $ 7 487.23 $ Pigeon, Francis 4 022.74 $ 0.00 $ 1 481.74 $ S.O. 0.00 $ 5 504.48 $ Power, Kaitlin 4 927.72 $ 0.00 $ 2 427.56 $ S.O. 49.74 $ 7 405.02 $ Priban, Adam 9 495.80 $ 0.00 $ 2 194.51 $ S.O. 118.24 $ 11 808.55 $ Romses, Hannah 10 536.00 $ 0.00 $ 4 044.43 $ S.O. (0.01 $) 14 580.42 $ Ryu, Jung-Suk 2 826.16 $ 3 065.65 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 891.81 $ Schaffrick, Tyler 6 475.47 $ 0.00 $ 4 459.39 $ S.O. 0.00 $ 10 934.86 $ Shannon, Tara 10 025.26 $ 0.00 $ 1 246.63 $ S.O. (0.01 $) 11 271.88 $ Sharp, Kelly 7 858.74 $ 0.00 $ 4 812.65 $ S.O. 0.00 $ 12 671.39 $ Sherstone, Andria 10 148.79 $ 0.00 $ 3 832.90 $ S.O. 0.00 $ 13 981.69 $ Singh Sachal, Abjayjeet 2 866.76 $ 0.00 $ 3 662.40 $ S.O. 0.00 $ 6 529.16 $ Singh, Pratishtha 1 631.16 $ 4 276.76 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 907.92 $ Smith, Lisa 2 980.22 $ 0.00 $ 1 267.25 $ S.O. 0.00 $ 4 247.47 $ Souris, Dominique 1 288.96 $ 4 732.00 $ 0.00 $ S.O. (20.96 $) 6 000.00 $ Spicer, John 9 942.79 $ 0.00 $ 4 266.52 $ S.O. 0.00 $ 14 209.31 $ Stevenson-French, Kinnan 1 826.26 $ 0.00 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 1 826.26 $ Stewart, Catherine 5 788,06 $ 4 461,00 $ 3 263.15 $ S.O. 0.00 $ 13 512,21 $ Torres, Ashley 2 337.67 $ 2 717.65 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 055.32 $ Tremblay, Jean-Francois 9 459.04 $ 0.00 $ 2 921.90 $ S.O. 0.00 $ 12 380.94 $ Tudiver, Simon 3 123.36 $ 0.00 $ 1 396.59 $ S.O. 0.00 $ 4 519.95 $ Turp, Daniel 2 670.90 $ 2 605.09 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 275.99 $ Vallée-Watt, Emily 7 057.63 $ 0.00 $ 4 673.38 $ S.O. 0.00 $ 11 731.01 $ VanHavre, Basile 11 454.66 $ 0.00 $ 1 696.40 $ S.O. 0.00 $ 13 151.06 $ Vega Cardenas, Yenny 2 982.12 $ 2 605.09 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 5 587.21 $ Wale, Janna 0.00 $ 2 090.50 $ 0.00 $ S.O. 0.00 $ 2 090.50 $ Whalen, Morgan 8 437.35 $ 0.00 $ 4 105.97 $ S.O. 0.00 $ 12 543.32 $ Zazai, Ghazal 10 883,30 $ 0,00 $ 3 559,85 $ S.O. 0,00 $ 14 393,15 $ Broten, Laurel 8 713,00 $ 1 402,00 $ 1 760,00 $ S.O. 0,00 $ 11 875,00 $ Kelly, Bobby 8 631,00 $ 1 463,00 $ 1 284,00 $ S.O. 0,00 $ 11 378,00 $ Tabbakh, Karl 13 279,00 $ 1 029,00 $ 0,00 $ S.O. 0,00 $ 14 308,00 $ Julien, Noemie 9 371,00 $ 1 652,00 $ 1 822,00 $ S.O. 0,00 $ 12 845,00 $ Jumelle, Tamaika 8 726,00 $ 2 145,00 $ 1 741,00 $ S.O. 0,00 $ 12 611,00 $ Murphy, Nicola 9 791,00 $ 1,441,00 $ 1,988,00 $ S.O. 0,00 $ 13 220,00 $ O'Dea, Niall 3 511,66 $ 2 364,55 $ 1 996,27 $ S.O. 353,04 $ 8 225,52 $ Kling, Ashley 3 363,78 $ 2 306,80 $ 1 981,89 $ S.O. 241,18 $ 7 893,65 $ Durand, Stephanie 3 393,40 $ 1,123.83 $ 1 605,70 $ S.O. 145,92 $ 6 268.85 $ Jennings, Christopher 8 148,51 $ 1 123,83 1 605,70 $ S.O. 101,74 $ 10 979,78 $ Armstrong, Sharon 0.00 $ 862,71 $ 421,24$ S.O. 51,65 $ 1 335,60 $ Hurst, Andrew 7 266,91 $ 1 821,90 $ 1 535,86 $ S.O. 0,00 $ 10 624,67 $ Garon, Nathalie 6 240,63 $ 1 105,28 $ 1 171.89 $ S.O. 0,00 $ 8 517,80 $ Eriksen-Hamel, Nikita 5 794,63 $ 1 612,84 $ 2 027.89 $ S.O. 0,00 $ 9 435,36 $ Blanc, Edna 8 305,52 $ 4 484,94 $ 1 810,04 $ S.O. 0,00 $ 14 600,50 $ Robertson, Matthew 1 391,11 $ 1 999,08 $ 1 547,15 $ S.O. 0,00 $ 4 937,34 $ Soares, Rachel 905,89 $ 1 552,00 $ 923,98 $ S.O. 0,00 $ 3 381,87 $ Guarico, Grimi 1 626,92 $ 3 103,99 $ 1 753,78 $ S.O. 0,00 $ 6 484,69 $ Champagne, Francois-Philippe Hon. 10 630,10 $ 1 372,64 $ 7 396,16 $ S.O. 0,00 $ 19 398,90 $ Foucher, Ian 3 205,19 $ 1 171,58 $ 625,00 $ S.O. 0,00 $ 5 002,02 $ Massicotte, Francois 3 279,53 $ 2020,76 $ 484,14 $ S.O. 0,00 $ 5 784,43 $ Evans, Charlotte 9 553,86 $ 1 789,15 $ 1 597,79 S.O. 0,00 $ 12 940,80 $ Noseworthy, Andrew 13 131,46 $ 2 305,75 $ 2 901,56 $ S.O. 0,00 $ 18 338,77 $ Bergeron, Curtis 10 296,54 $ 1 253,25 $ 1 620,16 $ S.O. 0,00 $ 13 169,95 $ Wilkinson, Joanne 9 266,08 $ 1 253,25 $ 1,572,90 $ S.O. 0,00 $ 12 092,23 $ Debassige, Linda 11 000,00 $ 6 000,00 $ 2 900,00 $ S.O. 0,00 $ 19 900,00 $ Tooke, Stephanie 11 000,00 $ 4 000,00 $ 2 900,00 $ S.O. 0,00 $ 17 900,00 $ Léger, Andréanne 1 799,06 $ 11 606,28 $ 4 061,21 $ S.O. 0,00 $ 17 466,55 $ Depault, Isabelle 1 759.70 $ 12 884,00 $ 3 616,35 $ S.O. 0,00 $ 18 260,05 $ Chrétien, Francois 5 720,74 $ 3,398,10 $ 2 029,72 $ S.O. 0,00 $ 11 148,56 $ Beecher, Sophie 2 448,54 $ 12 060,54 $ 3 965,24 $ S.O. 0,00 $ 18 474,32 $ Tateishi, Carolyn 2 908,46 $ 1 053,98 $ 1 819,13 $ S.O. 0.00 $ 5 781,57 $ Costen, Eric 11 245,52 $ 632,39 $ 1 364,10 $ S.O. 0,00 $ 13 242,01 $ Jones, Matthew 2 758,68 $ 1,034,13 $ 1 068,77 $ S.O. 0,00 $ 4 861,58 $ Hayes, Katie 2 473,67 $ 1 490.53 $ 1 738.49 $ S.O. 0,00 $ 5 702,69 $ Thangaraj, Arun 10 070,91 $ 3 853,10 $ 1 302,46 S.O. 0,00 $ 15 226,47 $ Robert, Melanie 10 585,32 $ 3 853,10 $ 1 262,72 $ S.O. 0,00 $ 15 701,14 $ Vieira, Paula 9 394,94 $ 3 853.10 $ 1 432,41 $ S.O. 0,00 $ 14 680,45 $ Cobb, Zoiey 10 162,11 $ 3,853,10 $ 1 095,48 $ S.O. 0,00 $ 15 110,69 $ 1Les montants négatifs sous les ''Autres dépenses de voyages'' représentent les frais pris en charge par les voyageurs et qui n'ont pas été remboursés par le ministère.
2 Dans les cas où les coûts sont 0 $, l'hébergement a été payé centrallement par ECCC.
*Les coûts ne sont pas considérés comme finaux car certains individus n'ont pas soumis les réclamations de voyage. De plus, un journal manuel a été créé par le Centre d'expertise des voyages sur la base des demandes de remboursement traitées afin de ventiler par catégorie les frais de voyages. Ce journal manuel n'a pas été concilié au complet à ce jour.
c) Pour ce qui est de l’hébergement des délégations à Dubaï
L’hébergement des délégations à Dubaï Hotel (i) Montant total (ii) Nombre de chambre (iii) Nombre de nuits (iii) Fourchette de prix des chambres (iv) Delta Hotels by Mariott Dubai (Investment Park) 204 022,03 $ 40 171 253,15 $ – 343,16 $ Premier Inn Hotels LLC (Dubai Investment Park) 195 462,12 $ 55 15 146,96 – 404,15 $ Dubai Investment Park 1 Green Community Village, Dubai 3 332,40 $ 2 9 343,16 $ – 404,15 $ Millenium Place Barsha Heights 31 227,20 $ 9 58 384.29 $ - 736,62 $ Media Rotana 4 671,35 $ 2 12 245,00 $ – 287,00 $ USD Premier Inn Hotels Dubai Investment Park 12 271,50 $ 2 17 150.64 $ – 404,15 $ Golden Tulip 9 519,52 $ 3 16 531,44 $ – 661,32 $ Pullman Dubai Jumeirah Lakes Towers 83 707,25 $ 10 80 780,00 $ – 816 $ Pullman Downtown Hotel 3 336,00 $ 1 7 476,57 $ Marina View Hotel Apartments 862,71 $ 1 2 347,51 $ Amwaj Rotana Jumeirah Beach Hotel 46 237,00 $ 13 8 771,00 $ TRYP By Wyndham Dubai 4 069,56 $ 1
1
5
12
341,58 – 452,42 $
187,31 $
Airbnb - Dubai Marina 1 105,28 $ 1 5 222,66 $ View Al Barsha 1 612,84 $ 1 8 182,24 $– 201,17 $ Conrad Dubai 4 484,94 $ 1 6 522,31 $ Wyndham Dubai Marina 1 999,08 $ 1 7 240,19 $ Crowne Plaza Dubai Marine 4 629,36 $ 2 9 517,33 $ The Dubai Edition 1 029,00 $ 1 3 343,00 $ TRYP by Wyndham 8 102,52 $ 5 20 405,00 $ Citymax Hotel Al Barsha 4 211,03 $ 4 17 210,80 $ – 263,50 $ Rove Marina Hotel 6 506,50 $ 3 15 420,00 $ d) Quels sont les détails des dépenses d’hébergement du ministre de l’Environnement et du Changement climatique?
Les détails des dépenses d’hébergement du ministre de l’Environnement et du Changement climatique Billet d’avion Hébergement Hôtel Tarifs de la chambre Repas et frais divers 13 239,83 $ 4 461,09 $ Delta Hotel by Mariott Dubai (Investment Park) 343,16 $ 2 262,10 $ e) Quels sont les détails des dépenses totales d’accueil ventilées?
Les détails des dépenses totales d’accueil ventilées (i) date (ii) montant (iii) lieu (iv) nom de tout établissement commercial ou fournisseur impliqué dans l’activité d’accueil (v) nombre de participants, (vi) description de l’événement, (vii) description des biens et des services 12-02-23 1 422,56 $ TGP Inter-national Roots and Rolls 80 Investi au Canada Réception 27-12-2023 10 910.50 $ S.O. Mons Hospitality S.O. S.O. S.O. 09-01-2024 10 982.91 $ S.O. Delta Hotels by Marrio S.O. S.O. S.O. 09-01-2024 5 568.33 $ S.O. Mons Hospitality S.O. S.O. S.O. 10-01-2024 217.27 $ S.O. Delta Trading Center S.O. S.O. S.O. 10-01-2024 966.18 $ S.O. DMG World Media Dubai S.O. S.O. S.O. 11-01-2024 4 752.87 $ S.O. Delta Hotels by Marrio S.O. S.O. S.O. f) Quels sont les détails de tous les frais de transport terrestre?
Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés dans une base de données centralisée. ECCC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
g) Quels sont les détails de toutes les dépenses relatives aux cadeaux liés à la conférence?
Les détails de toutes les dépenses relatives aux cadeaux liés à la conférence Destinataire Fournisseur Cadeau Description ou image Valuer approximative Akihiro Nishimura (Japon) Banque de cadeaux Arbre en métal Silhouette d'arbre décoratif en métal de 5 pouces 75 $ Dang Quoc Khanh (Vietnam) Banque de cadeaux Castor en aluminium Petite statue métallique (aluminium) d'un castor 52,98 $ Huang Runqiu (Chine) Inconnu Vin de glace Une bouteille de vin de glace 35 $ (Acheté par le Ministre) Catherine A. Novelli (Conseiller principal, Centre for New American Security) Turtle Lodge Trading Post Tabac en pochette Une pochette de tabac (offrande cérémonielle) Le tabac: 13 $
Poche: 3 $DE de la présidence Banque de cadeaux Inukshuk Une petite sculpture en pierre représentant un inukshuk 139,98 $ Hana AlHashimi (EAU Envoyé spécial sur le changement climatique, Négociateur Climat Banque de cadeaux Boîte en stéatite noire Une petite boîte en pierre ollaire noire avec un motif indigène sur le dessus 73,98 $ Mohammed bin Zayed Al Nahyan (Président des EAU) Banque de cadeaux Boite en bois Une petite boîte en bois avec trois feuilles d'érable imprimées sur le couvercle supérieur 119 $ Sultan Ahmed Al Jaber (EAU Envoyé spécial sur le changement climatique) Banque de cadeaux Bol en bois Bol de présentation rustique en bois sculpté 130 $ -
Onglet 16
Comité permanent de l‘environnement et du développement durable
Janvier 2024
Francis Scarpaleggia (Président)
Affiliation politique : Libéral
Circonscription : Lac-Saint-Louis
Province / Territoire : Québec
Langage préférée : AnglaisÉlu pour la première fois à la Chambre des communes en 2004, Francis Scarpaleggia a été réélu au Parlement en 2006, 2008, 2011, 2015, 2019 et 2021.
Francis a fait une priorité personnelle de la protection des eaux douces du Canada. C’est dans ce but qu’il a déposé à la Chambre des communes plusieurs motions et projets de loi liés aux plans et cours d’eau. Il a notamment présenté des motions visant à établir une stratégie nationale de l’eau ainsi qu’à créer un Conseil du Saint-Laurent afin de mieux protéger cette voie navigable vitale. Sur le plan législatif, il a présenté des projets de loi visant à interdire les exportations d’eau en vrac, à interdire le déversement de déchets miniers toxiques dans les plans d’eau et à améliorer le processus d’élaboration des lignes directrices du Canada sur l’eau potable. Il a également été à l’origine d’une étude approfondie du Comité de l’environnement de la Chambre des communes concernant l’impact des sables bitumineux sur les ressources hydriques du Canada, et il est l’auteur de La dimension cachée : l’eau et les sables bitumineux, le rapport de la députation libérale qui a fait suite à cette étude.
Depuis qu’il a été élu pour la première fois, il a également siégé aux comités suivants de la Chambre : Sécurité publique et nationale (vice-président), Environnement et développement durable (vice-président), Transports, Patrimoine canadien, et Opérations gouvernementales et précisions budgétaires. Il a également été président du Comité spécial sur la réforme électorale de la Chambre des communes.
Francis a été l’un des membres fondateurs du Comité parlementaire des soins palliatifs et des soins de compassion, formé de députés de tous les partis. À ce titre, il a organisé et présidé des audiences tenues à Montréal à l’automne 2010, au cours desquelles ont été entendus des témoignages qui ont mené au rapport du Comité intitulé Avec dignité et compassion : Soins destinés aux Canadiens vulnérables.Avant d’être élu au Parlement, Francis a occupé pendant plus de dix ans le poste d’attaché politique principal de son prédécesseur, Clifford Lincoln. Il avait auparavant enseigné l’administration des affaires au Collège Dawson de Montréal. Avant de devenir enseignant, il a travaillé plusieurs années dans le secteur privé, notamment à titre d’analyste financier en entreprise.
Francis est titulaire d’un baccalauréat en économie de l’Université McGill et d’un diplôme de maîtrise décerné par l’Université Columbia de New York. Il a également obtenu ultérieurement une maîtrise en administration des affaires, décernée par l’Université Concordia.
Francis vit avec sa femme et ses deux enfants à Kirkland.
Dan Mazier – Vice-président
Affiliation politique : Parti conservateur
Circonscription : Dauphin—Swan River—Neepawa
Province/territoire : Manitoba
Langue de préférence : AnglaisEn 2018, Dan Mazier a démissionné de son poste de président de la plus grande organisation agricole générale du Manitoba, Keystone Agricultural Produces (KAP), pour obtenir l’investiture fédérale pour le Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Dauphin—Swan River—Neepawa. Il est parvenu à se faire élire candidat du parti et a remporté un siège à la Chambre des communes lors de l’élection de 2019, avec le plus grand nombre de voix dans l’histoire de la circonscription.
La victoire de M. Mazier a été attribuée à l’accent qu’il a mis sur le Canada rural et sur les politiques qui touchent le plus les Canadiens vivant en milieu rural. Il s’est notamment concentré sur l’amélioration de la connectivité rurale grâce à un meilleur service Internet et de téléphonie cellulaire et sur le soutien aux aînés et aux familles qui ont des revenus fixes.
43e législature
Après avoir été assermenté, M. Mazier a été nommé porte-parole adjoint de l’opposition en matière d’Environnement et de Changement climatique par le chef de l’époque, Andrew Scheer. Monsieur Mazier s’est concentré sur l’introduction d’une perspective rurale à la politique environnementale et s’est fortement opposé à une approche unique qui, selon lui, avait des répercussions disproportionnelles sur les Canadiens ruraux. Cela comprenait sa forte opposition à la taxe sur le carbone de Justin Trudeau et son soutien aux politiques environnementales qui ont permis aux agriculteurs, aux éleveurs et aux propriétaires fonciers de participer aux programmes de biens et de services écologiques.
En 2020, Dan Mazier a été nommé membre du Comité permanent des pêches et des océans par Erin O’Toole, nouvellement élu à la tête du parti.
Monique Pauzé – Vice-présidente
Affiliation politique : Bloc Québécois
Circonscription : Repentigny
Province / Territoire : Québec
Langage Préférée : FrançaisPorte-parole du Bloc Québécois pour Environnement et Changement climatique Canada
Monique Pauzé a su très tôt dans sa vie qu’elle voulait lutter contre les iniquités sociales et défendre les intérêts du Québec, des combats inachevés pour lesquels elle ne baisse pas les bras. Étant jeune, la députée bloquiste a enseigné au primaire pendant 20 ans où elle s’est appliquée à sensibiliser ses élèves à la protection de l’environnement, une cause pour laquelle elle se bat encore aujourd’hui. De 1995 à 2013, Monique Pauzé a acquis une vaste expérience dans le milieu syndical où elle a été coordonnatrice à l’action sociopolitique et présidente du Syndicat de Champlain avant de devenir commissaire pour la Commission spéciale sur le renouveau syndical à la CSQ. En plus de rédiger et présenter le mémoire du syndicat aux États généraux sur l’éducation, fait la formation des délégués sur la nouvelle Loi sur l’Instruction publique, elle a également eu comme mandat de sensibiliser les membres du syndicat sur le néolibéralisme et ses impacts sur l’éducation.
Féministe elle s’est battue pour l’équité salariale et elle a réussi à faire reconnaître le droit des femmes à un salaire égal pour un travail équivalent. Engagée dans le milieu environnemental, elle a été vice-présidente de la Coalition Eau Secours de 2013 à 2015 et plus récemment, elle a participé aux États généraux sur la souveraineté en tant que commissaire au chantier « économie et souveraineté ».
UNE FEMME ENGAGÉE – Pour elle, servir les citoyens de sa circonscription est le prolongement naturel de ses engagements passés. À peine après son arrivée au pouvoir, la députée et ses collègues ont réussi à faire avancer plusieurs dossiers à Ottawa et continueront de le faire tant que le Québec ne sera pas indépendant. Nous pouvons donc conclure qu’aujourd’hui, avec la même ferveur qu’à ses premiers jours de militantisme, la députée Monique Pauzé poursuit les mêmes objectifs et travaille à améliorer le sort de ses concitoyens.
Adam Van Koverden – Secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Affiliation politique : Parti libéral
Circonscription : Milton
Province/territoire : Ontario
Langue de préférence : AnglaisAdam van Koeverden a été élu pour la première fois député de Milton en 2019.
Monsieur van Koeverden a précédemment exercé les fonctions de secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et secrétaire parlementaire de la ministre des Sports et de secrétaire parlementaire de la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse et du ministre du Patrimoine canadien (Sport).
Adam van Koeverden est un leader communautaire dévoué et l’un des athlètes les plus accomplis du Canada. Il a représenté le Canada à quatre Jeux olympiques d’été, remportant une médaille d’or, deux médailles d’argent et une médaille de bronze. Il a été porte-drapeau du Canada à Athènes et à Beijing, et il a remporté en 2004 le trophée Lou Marsh, remis au meilleur athlète canadien.
Canadien de première génération, M. van Koeverden a grandi dans la Chautauqua Co-op à Oakville avec son frère cadet et sa mère. Il s’est joint au Burloak Canoe Club lorsqu’il était adolescent et est rapidement devenu l’un des meilleurs athlètes du Canada. En plus d’être un champion canadien, un champion olympique et un champion du monde, il a fait beaucoup de bénévolat pour des organisations comme Right to Play, WaterAid, Olympiques spéciaux Canada et la Fondation David Suzuki. Monsieur van Koeverden défend fermement avec son père la cause de Parkinson Canada.
Avant de se lancer en politique, M. van Koeverden a travaillé comme conseiller en gestion chez Deloitte et comme diffuseur, rédacteur et producteur pour CBC Sports. Il a également été président de la Commission des athlètes olympiques canadiens et a été membre du groupe de travail du gouvernement du Canada sur l’équité des genres dans le sport. Dans le cadre de ces fonctions, il a promu la sécurité dans le sport et a lutté contre la violence fondée sur le sexe. Éminent conférencier, il s’est adressé à des dizaines de milliers d’étudiants dans des écoles de la région de Halton et de partout au Canada.
Monsieur van Koeverden a obtenu un baccalauréat ès sciences en kinésiologie (avec distinction) de l’Université McMaster. Il habite à Milton avec Cairo, son chien.
Lloyd Longfield
Affiliation politique : Libéral
Circonscription : Guelph
Province / Territoire : Ontario
Langage préférée : Anglais / FrançaisEn octobre 2015, Lloyd a été élu au Parlement en tant que candidat du Parti libéral du Canada pour Guelph, en Ontario. Lloyd a depuis été membre du Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie, membre du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire, vice-président du Comité permanent des comptes publics et membre du Comité permanent de l'environnement et du développement durable.
En plus de ses rôles au sein de comités, Lloyd a été président du Caucus parlementaire de la recherche en santé, il a présidé le Caucus de l'innovation, coprésidé le Caucus de l'automobile et a agi comme secrétaire du Caucus de l'Ontario. Il a également été un membre actif du caucus de l'innovation sociale, du caucus de la santé mentale ainsi que de plusieurs groupes parlementaires intergouvernementaux avec des pays comme l'Inde, l'Italie et des organisations comme l'OTAN.
Lloyd s'attache à collaborer localement à des priorités telles que l'environnement, le logement, la santé mentale, la réconciliation avec les Autochtones, l'apprentissage précoce, la garde d'enfants, l'entrepreneuriat et le développement économique.
Lloyd est au service de Guelph depuis 30 ans au sein d'organismes communautaires, dont 7 ans en tant que président de la Chambre de commerce de Guelph. Il a suivi une carrière réussie en tant que technologue en génie mécanique, travaillant dans le secteur manufacturier, allant de la création de sa propre entreprise à la collaboration avec des entreprises de tout le Canada pour améliorer leur productivité et leur compétitivité grâce à l'amélioration des processus d'automatisation et à l'innovation.
Lloyd est heureux en ménage avec Barb, son amour de lycée, depuis 1978. Ensemble, ils ont trois filles et quatre petits-enfants.
Leah Taylor Roy
Affiliation politique : Libéral
Circonscription : Aurora—Oak Ridges—Richmond Hill
Province / Territoire : Ontario
Langage préférée : AnglaisLeah Taylor Roy est une leader communautaire passionnée qui a consacré sa vie à servir les autres. Elle possède l'expérience éprouvée nécessaire pour faire d'elle une députée efficace et dynamique de la circonscription d'Aurora-Oak Ridges-Richmond Hill.
Mère de six enfants, Leah a des racines profondes dans la région de York, où elle vit avec son mari Peter. Diplômée de l'Université de Toronto en commerce, Leah a ensuite fréquenté l'Université Harvard où elle a obtenu une maîtrise en politique publique avec une spécialisation en finances internationales et en développement.
La passion de Leah pour la politique publique et les affaires s'est alignée sur son travail à la Banque mondiale, suivi d'une carrière au sein du très réputé cabinet de conseil en gestion McKinsey and Company, où elle a travaillé pour soutenir les entreprises canadiennes. Leah a ensuite occupé le poste de vice-présidente exécutive d'une entreprise de cogénération basée aux États-Unis.
Elle est fière d'avoir créé un organisme à but non lucratif axé sur des solutions pratiques pour soutenir les petites entreprises dans les pays en développement, et elle soutient activement de nombreuses organisations caritatives locales, notamment CHATS, Habitat for Humanity, ACSM, Inn from the Cold, Heart and Stroke et Voices of Joy - une chorale locale pour les personnes de toutes capacités. Elle a également travaillé avec des adultes ayant des besoins spéciaux et leurs familles et comprend les défis auxquels sont confrontés ces membres de nos communautés.
Leah prévoit mettre à profit son éducation, son expérience des affaires et son expérience du bénévolat pour soutenir les familles de la région de York et du Canada. Elle comprend que le moment est critique pour faire croître une économie qui fonctionne pour tout le monde, pour agir sur les changements climatiques et pour bâtir un avenir plus juste et plus équitable pour les résidents d'Aurora-Oak Ridges-Richmond Hill et tous les Canadiens.
Sophie Chatel
Affiliation politique : Parti libéral
Circonscription : Pontiac
Province/territoire : Québec
Langue de préférence : Français/anglaisFonctionnaire de longue date, huit fois marathonienne, fiscaliste internationale, Sophie Chatel est née à Montréal, puis a habité dans différentes régions du Québec avant d’arriver à Pontiac avec sa famille en 2002. Après les élections de septembre 2021, Pontiac a élu Sophie comme première femme à représenter la circonscription.
Madame Chatel a fréquenté la faculté de droit de l’Université de Montréal de 1991 à 1994 et a obtenu une maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke en 1997. En plus d’être diplômée du barreau, Mme Chatel est devenue comptable professionnelle agréée (CPA) en 2000. Après avoir travaillé comme fiscaliste pour plusieurs cabinets comptables et d’avocats à travers le Québec, elle s’est jointe à la Direction des décisions anticipées de l’Agence du revenu du Canada en 2002. En s’installant dans le quartier de Limbour à Gatineau, Mme Chatel a également découvert la beauté naturelle et la diversité culturelle de sa circonscription. Passionnée de randonnée, de course, de ski et de cyclisme, elle a conquis tous les sentiers du parc de la Gatineau – été comme hiver, tandis que les camps scouts l’ont amenée de Low à Otter Lake, en passant par Fort-Coulonge et Sheenboro. Au sein du mouvement scout, Mme Chatel a développé une passion pour le conte, en écrivant des légendes fantastiques qui donneraient encore la chair de poule à de jeunes louveteaux devenus adultes.
Dans le monde des adultes au sein de la fonction publique, Sophie Chatel a alterné entre des postes de plus en plus élevés à la Direction générale de la politique législative et à la Direction des appels, avant un long mandat au sein du ministère des Finances où elle a occupé le poste de négociatrice principale des conventions fiscales. En 2017, Mme Chatel rejoint l’Organisation de coopération et de développement économiques (l’OCDE) à Paris où elle dirige l’unité Conventions fiscales et dirige un groupe de travail composé de 136 pays. Elle a collaboré avec des délégués internationaux, des universitaires de renom, des économistes et des experts fiscaux de diverses organisations internationales, notamment l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’OCDE, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), ainsi qu’avec les directeurs de fiscalité des plus grandes entreprises multinationales. L’un des défis épineux de l’ère 2017 à 2021 fut d’adapter le cadre international de taxation aux géants du Web!
En mai 2021, Sophie Chatel est brièvement revenue au ministère des Finances pour diriger la rédaction de la Loi canadienne sur la taxation des services numériques. Le 9 août 2021, Mme Chatel a quitté la fonction publique pour se présenter comme candidate libérale aux élections fédérales dans sa circonscription. Bien que Mme Chatel ait laissé de nombreux collègues et amis derrière elle, elle s’est sentie interpellée par le défi de notre génération : les changements climatiques.
En se retroussant les manches pour représenter les différentes communautés de Pontiac, Mme Chatel mettra en pratique les devises du mouvement scout et de l’OCDE : « toujours prêt! » et « des politiques meilleures pour une vie meilleure ».
Sophie Chatel et son mari Tom sont les fiers parents de deux fils jumeaux : Évan et Vincent.
Shafqat Ali
Affiliation politique : Parti libéral
Circonscription : Brampton-Centre
Province/territoire : Ontario
Langue de préférence : AnglaisShafqat Ali est un entrepreneur couronné de succès ainsi qu’un fier mari et père de trois enfants. De ses humbles débuts à son histoire de réussite d’immigration inspirante, il a une compréhension personnelle de ce que cela signifie de lutter, de se battre et de réussir. En tant que représentant libéral de Brampton-Centre, M. Ali est résolu à se faire le porte-parole de notre collectivité à la Chambre des communes et s’efforcera avec diligence de vous assurer un meilleur avenir au Canada.
Shafqat Ali est un leader communautaire passionné qui croit fermement que tous les Canadiens devraient participer activement au processus démocratique, afin d’améliorer leur vie et celle de leurs concitoyens. En outre, M. Ali est animé d’un grand sens du service communautaire, comme il l’a démontré tout au long de ses 13 années de résidence et de bénévolat au sein de notre collectivité en tant que coordinateur et mentor pour la jeunesse. Il a notamment contribué à la création d’un club sportif pour les jeunes, ainsi qu’à l’organisation de festivals et de collectes de fonds pour les hôpitaux locaux, les banques alimentaires et diverses autres organisations communautaires. Monsieur Ali a également mené de nombreuses autres initiatives communautaires, notamment en plaidant avec succès pour l’aménagement d’un terrain de cricket sur le chemin White Clover, à Mississauga.
Aujourd’hui, en sa qualité de représentant libéral de Brampton-Centre, Shafqat Ali s’est engagé à faire entendre votre voix dans la capitale nationale, Ottawa, avec autant de passion, de dévouement et d’énergie. Monsieur Ali estime qu’il est en mesure de bien représenter notre collectivité dans son rôle de député, car il a une expérience personnelle des épreuves inattendues que la vie peut nous réserver. À l’âge de 10 ans, il a perdu tragiquement son père, qui était son mentor, son modèle et son meilleur ami. Sa mère a élevé son fils toute seule, en se heurtant aux difficultés d’être un parent seul. Cela lui a permis de se forger une très épaisse carapace, un haut niveau de résilience, ainsi qu’une passion pour l’apprentissage et l’épanouissement. Shafqat Ali s’est servi de ces atouts pour se perfectionner et mûrir, et pour finalement s’installer au Canada, ce qu’il a fait muni d’une petite valise et d’un très grand rêve : réussir dans ce magnifique pays où les occasions ne manquent pas et où il fait bon vivre en communauté.
Monsieur Ali est conscient des formidables possibilités qu’offre le Canada, mais il est également capable de reconnaître et de comprendre les difficultés qu’éprouvent un immigrant en difficulté, une mère célibataire ou un étudiant universitaire incapable de payer ses frais de scolarité. C’est grâce à ses expériences personnelles, aux épreuves qu’il a surmontées, à son engagement continu au sein de la collectivité et à ses qualités de leader qu’il parviendra à changer les choses au sein de notre collectivité. En tant que député, Shafqat Ali se consacrera entièrement à faire prospérer Brampton-Centre et à assurer un meilleur avenir pour le Canada.
Gérard Deltell
Affiliation politique : Conservateur
Circonscription : Louis-Saint-Laurent
Province / Territoire : Québec
Langage Préférée: FrançaisGérard Deltell est député de la circonscription de Louis-Saint-Laurent depuis 2015. Membre du Parti conservateur, Deltell a été leader parlementaire de l'opposition de 2020 à 2022 sous Erin O'Toole et a occupé plusieurs postes de porte-parole de l'opposition. Avant de se lancer en politique fédérale, il a représenté Chauveau à l'Assemblée nationale du Québec de 2008 à 2015 et a été le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ) de 2009 jusqu'à sa fusion avec la Coalition Avenir Québec (CAQ) en 2012. Il a été le leader parlementaire de la CAQ jusqu'en 2014.
M. Deltell est né et a grandi dans la ville de Québec. Il a été membre du Parti progressiste-conservateur du Canada dans les années 1980.
M. Deltell a étudié les sciences sociales au Cégep de Sainte-Foy, où il a obtenu son diplôme en 1984. Il s'est spécialisé en histoire à l'Université Laval et a obtenu son diplôme en 1989. Il a également reçu une formation d'annonceur au Collège des annonceurs radio télévision en 1982 et à l'École de radio et de télévision Promédia en 1993[1]. Il a obtenu un brevet de pilote d'avion ultra-léger en 2005.
Avant d'entrer en politique, M. Deltell a travaillé comme correspondant de télévision à TQS. Il a également travaillé pour les stations TVA et Radio-Canada à Québec, ainsi que pour la station de radio CIRO-FM en tant qu'animateur. Au total, il a travaillé comme journaliste pendant plus de 20 ans.
Après de nombreuses spéculations, Deltell a annoncé le 7 avril 2015 qu'il se présenterait pour le Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Louis-Saint-Laurent lors des prochaines élections fédérales. Sa démission en tant que député de Chauveau a pris effet le même jour. Deltell a été élu député le 19 octobre 2015. Le Parti conservateur a connu une résurgence du soutien dans la région de Québec, et Deltell a reçu le crédit de l'augmentation du soutien du parti.
Michael Kram
Affiliation politique : Parti conservateur
Circonscription : Regina—Wascana
Province/territoire : Saskatchewan
Langue de préférence : AnglaisMichael Kram est le député conservateur de la circonscription de Regina—Wascana, un poste qu’il occupe depuis l’élection générale du 21 octobre 2019. Monsieur Kram siège au Comité des transports, de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes.
Il est né et a grandi à Regina, en Saskatchewan. Ses parents sont tous deux des enseignants à la retraite et ses grands-parents étaient des agriculteurs. Il est diplômé de l’école secondaire Dr Martin LeBoldus à Regina.
Michael Kram est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec une spécialisation en informatique et d’un baccalauréat ès arts avec spécialisation en économie. Il a obtenu ses deux diplômes à l’Université de Regina. Il a également étudié l’économie à l’Université Carleton d’Ottawa.
Avant d’être élu au Parlement, M. Kram a travaillé dans le secteur de la technologie de l’information. Il a travaillé dans le secteur privé à Calgary à la fin des années 1990 et pour le ministère de la Défense nationale à Ottawa au début des années 2000. Monsieur Kram a travaillé pendant de nombreuses années à titre de programmeur-analyste au sein d’une firme de consultation en technologie de l’information de Regina. Pendant cette période, il a élaboré des solutions logicielles pour des entités du secteur privé et du gouvernement.
Michael Kram a grandi et réside toujours dans le sud de Regina. Il est un participant actif de l’église St. Martin de Porres à Whitmore Park depuis de nombreuses années. Dans ses temps libres, il aime courir ainsi que regarder des films et le football.
Branden Leslie
Affiliation politique : Parti conservateur
Circonscription : Portage—Lisgar
Province/territoire : Manitoba
Langue de préférence : AnglaisBranden Leslie est un homme politique canadien qui a été élu député à la Chambre des communes du Canada lors de l’élection partielle du 19 juin 2023. Il a auparavant été membre du personnel politique du Parti conservateur et gestionnaire de la politique et des relations gouvernementales des Producteurs de grains du Canada.
Branden Leslie a précédemment été directeur de campagne pour l’ancienne députée Candice Bergen, membre du personnel politique du Parti conservateur et gestionnaire de la politique et des relations gouvernementales des Producteurs de grains du Canada.
Le 25 janvier 2023, M. Leslie a annoncé qu’il se présentait à l’investiture conservatrice dans Portage-Lisgar pour succéder à Candice Bergen, l’ancienne chef intérimaire du parti. Le 28 avril, M. Leslie a été choisi par les membres pour devenir candidat du parti, devançant des candidats de poids tels que Cameron Friesen, ancien député provincial de Morden-Winkler et ancien ministre du Parti progressiste-conservateur du Manitoba, et Lawrence Toet, ancien député d’Elmwood-Transcona.
Laurel Collins
Affiliation politique : NPD
Circonscription : Victoria
Province / Territoire : Columbie-Britanique
Langage préférée : AnglaisPorte-parole du NPD pour Environnement et Changement climatique Canada
Laurel Collins était une organisatrice communautaire et une activiste du climat. Elle était enseignante à l'Université de Victoria et conseillère municipale avant d'être élue députée de Victoria en 2019.
Laurel Collins est née à Kispiox, dans le nord de la Colombie-Britannique, sur le territoire de Gixtzan. Ses parents se sont séparés lorsqu'elle était bébé, et elle a beaucoup déménagé - les îles du Golfe, Alert Bay, Port Hardy, le Nouveau-Brunswick, puis l'île de Vancouver.
Laurel a ensuite obtenu un baccalauréat, une maîtrise et un début de doctorat. Elle a consacré son travail à essayer de résoudre les injustices qu'elle voyait dans le monde : la pauvreté, l'inégalité et les conflits.
Elle s'est portée volontaire pour des programmes d'éducation et d'alphabétisation destinés aux enfants touchés par le VIH/sida en Afrique du Sud. Elle a fait des recherches sur la migration climatique dans le cadre de son programme de maîtrise, puis a travaillé avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans le nord de l'Ouganda pour aider les personnes déplacées par la guerre civile à reconstruire leur vie.
Laurel a travaillé à Victoria Women in Need pour soutenir les femmes qui ont subi des violences et des abus, a rejoint les mouvements environnementaux de base, a cofondé Divest Victoria, et s'est battue aux côtés de la communauté du lac Shawinigan pour protéger son bassin versant.
Elle a consacré son temps et son énergie à l'organisation et à la lutte pour l'action climatique et la protection de l'environnement. Elle a donné des cours à l'Université de Victoria en justice sociale, sociologie et inégalité sociale, et a exploré le lien entre la crise climatique et l'inégalité.
Laurel sait que le changement climatique est le plus grand problème de justice sociale de notre époque. L'élévation du niveau des océans, les incendies de forêt qui font rage et la fonte des calottes glaciaires sont autant de phénomènes qui affecteront le plus les personnes vulnérables. Motivée par la lutte contre le changement climatique, Laurel a pris les devants et a agi. Elle s'est présentée au conseil municipal en tant que membre de Together Victoria, et elle a gagné.
Elle siège également à la Commission régionale d'approvisionnement en eau du CRD, qui aide à protéger les bassins versants et les écosystèmes de notre région, et est membre du conseil d'administration du Fonds municipal vert, un organisme fédéral qui finance des projets novateurs permettant de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre dans les collectivités du Canada.
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Onglet 17
Réponse de StatCan (approuvée par le statisticien en chef)
L'engagement de Statistique Canada à préserver la confidentialité des renseignements obtenus des Canadiens est inscrit dans la Loi sur la statistique (la Loi), aux articles 17 et 18. Les renseignements recueillis en vertu de la Loi et produits d'une manière telle qu'il est possible de les relier à une personne, une entreprise ou une organisation identifiable ne peuvent être divulgués que dans la mesure permise par la Loi. Les informations protégées par l'article 17 ne peuvent être divulguées en vertu de la loi fédérale sur l'accès à l'information et sont considérées comme privilégiées en vertu de l'article 18 de la loi, qui interdit l'utilisation de ces informations comme éléments de preuve dans toute procédure.
Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a conclu un accord avec Statistique Canada pour le partage et la divulgation d'informations en vertu de la loi. Comme c'est toujours le cas, ECCC n'est autorisé à divulguer des données déjà publiées qu'à d'autres parties obligées par les dispositions de confidentialité de la loi, comme indiqué dans l'accord de non-divulgation des informations. Toute demande spéciale dépassant les données déjà publiées doit être envoyée directement à Statistique Canada, qui examinera toute demande émanant du Parlement.
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