Bulletin des tendances et des variations climatiques – Printemps 2025

Bulletin printemps 2025 (PDF, 856 Ko)

Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour la saison, puis donne des renseignements intéressants sur les températures régionales.

Au cours de la dernière décennie, l’évolution de la technologie de surveillance des précipitations a incité Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et ses partenaires à passer des observations manuelles à l’utilisation de pluviomètres automatiques. Il faut intégrer beaucoup de données pour lier les observations actuelles sur les précipitations aux observations manuelles historiques à long terme. La mise à jour des tendances et des variations des précipitations historiques ajustées et la présentation de rapports à cet égard seront suspendues le temps d’effectuer un rapprochement exhaustif des données, et reprendront par la suite. ECCC demeure déterminé à fournir des données crédibles sur le climat pour éclairer la prise de décisions en matière d’adaptation, tout en veillant à ce que le rapprochement nécessaire des données s’effectue à mesure que la technologie de surveillance évolue.

Tableau des écarts et des classements de température (CSV, 10 Ko)

Tableau des tendances et des extrêmes de temperature (CSV, 2 Ko)

Température nationale

Au printemps 2025 (de mars à mai), la température moyenne à l’échelle nationale a été supérieure de 1,3 °C à la moyenne de référence (c.-à-d. la moyenne pour la période de référence 1961–1990) selon les données préliminaires; il s’agit du 17e printemps le plus chaud depuis le début des relevés de température à l’échelle du pays en 1948. Le printemps de 2010 demeure le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne à l’échelle nationale supérieure de 4,0 °C à la moyenne de référence. Le printemps le plus froid a été observé en 1974, alors que la température moyenne à l’échelle nationale était inférieure de 2,0 °C à la moyenne de référence. La carte des écarts de température du printemps 2025 montre qu’une grande partie des régions du Canada ont enregistré des températures près de la moyenne de référence, les zones côtières du Canada ayant observé des écarts de température supérieurs de 1 °C à 2 °C à la moyenne de référence. Des provinces, comme l’Alberta, le Yukon et la Colombie-Britannique, ont connu des écarts de température supérieurs de 1 °C à 3 °C à la moyenne de référence. Entre-temps, les écarts de température les plus importants, plus de 3°C au‑dessus de la moyenne de référence, ont été enregistrés dans l’extrême nord du Nunavut.

Écarts de température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 – Printemps 2025

Le graphique chronologique montre que dans l’ensemble du pays, les températures printanières moyennes ont fluctué d’une année à l’autre au cours de la période de 1948 à 2025. Les températures printanières moyennes sont restées supérieures à la moyenne de référence depuis 2014, date à laquelle la température printanière moyenne à l’échelle nationale a été enregistrée pour la dernière fois en dessous de la moyenne. La tendance linéaire indique que les températures printanières moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 1,8 °C au cours des 78 dernières années.

Écarts des températures nationales printanières et tendance à long terme, de 1948 à 2025

Température régionale

Dans l’ensemble du Canada, une région a enregistré une température printanière moyenne qui se classait parmi les 10 plus chaudes depuis 1948. Il s’agit de la région des montagnes du sud de la Colombie-Britannique, soit la 9^e plus chaude avec un écart de température supérieur de 1,6 °C à la moyenne de référence. Aucune des onze régions climatiques n’a connu une température printanière en 2025 qui se situait parmi les dix plus basses depuis 1948. Les onze régions climatiques affichent toutes une tendance à la hausse des températures printanières d’après les 78 dernières années d’observation. La région climatique qui a connu l’écart de température printanière le plus faible cette année est la région des Prairies (+0,5 °C). La tendance régionale la plus marquée a été observée dans le district de Mackenzie et dans les régions du Yukon et du nord de la Colombie-Britannique (+2,5 °C), tandis que la tendance la plus faible a été relevée dans la région du Canada atlantique (+1,1 °C).

Un tableau répertoriant les écarts et les classements des températures régionales et nationales de 1948 à 2024 ainsi qu’un tableau résumant les tendances et les extrêmes à l’échelle régionale et nationale peuvent être obtenus sur demande à btvc-ctvb@ec.gc.ca.

Carte des régions climatiques du Canada