Autorisations temporaires de dérivation
Document d'orientation

Téléchargez le format alternatif
(Format PDF, 704 Ko, 19 pages)

Résumé

Les autorisations temporaires de dérivation (ATD) permettent au propriétaire ou à l’exploitant de se soustraire à un ou plusieurs processus de traitement pendant une période définie. Ceci pourrait entraîner un dépassement des normes à l’effluent spécifiées dans le Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissements des eaux usées (le Règlement). Les ATD peuvent être délivrées dans les circonstances suivantes :

Une dérivation temporaire peut être autorisée à partir du ou des points de rejet final ou points de débordement.

Admissibilité

Pour être admissible à une ATD, le demandeur doit répondre aux critères suivants :

Substances nocives

Les substances nocives présentes dans les eaux usées, sont les matières exerçant une demande biochimique en oxygène de la partie carbonée (DBOC), les matières solides en suspension (MES), le chlore résiduel total (CRT) et l’ammoniac non ionisé, telles que spécifiées à l’article 5 du Règlement.

Tout rejet planifié de substances nocives pouvant pénétrer dans les eaux où vivent des poissons, ou en tout autre lieu, peu importe les conditions, où elle pourrait atteindre des eaux où vivent des poissons, et qui n'est pas autorisé par une autorisation de dérivation temporaire émise en vertu du Règlement, est considéré comme un rejet non autorisé et est assujetti au paragraphe 36(3) de la Loi sur les pêches. Veuillez consulter notre fiche d'information sur les rejets non autorisés pour plus d'informations.

Avant de soumettre une demande

Déterminer la catégorie de dérivation

Les demandes d’ATD sont fondées sur le risque. Elles sont classées en trois catégories : catégorie 1 (risque faible), catégorie 2 (risque moyen) ou catégorie 3 (risque élevé), et basées sur :

La dérivation se classera dans l'une des trois options ci-dessous, selon la qualité de l'effluent des eaux usées :

Les trois options sont:

  1. l’effluent d’eaux usées subit un traitement physique ou biologique;
  2. l’effluent d’eaux usées n’a pas subi de traitement;
  3. le rejet d'effluent des eaux usées est causé lors d’événements pluviaux pendant une période de capacité de traitement réduite.

Les demandeurs peuvent utiliser les figures ci-dessous qui décrive le mieux leur effluent pour déterminer la catégorie correspondante.

Option 1 : L’effluent d’eaux usées subit un traitement physique ou biologique

Les eaux usées sont soumises à tout procédé de traitement, à l’exclusion de procédé de traitement préliminaire, qui vise l’enlèvement des MES et/ou de la DBOC. Les étangs aérés et les clarificateurs sont des exemples de telles technologies de traitement.

L’effluent d’eaux usées subit un traitement physique ou biologique
Description longue:

 ​Est-ce que le volume d’effluent est supérieur à 500 000 m3 ou la durée du rejet est supérieure à 90 jours ? Si oui, est-ce que la dérivation répond à un des critères relatifs au milieu récepteur ? Si oui, le rejet est de catégorie 3. Si non, le rejet est de catégorie 2. ​

 ​Est-ce que le volume d’effluent est inférieur ou égal à 25 000 m3 et la durée du rejet est inférieure ou égale à 10 jours ? Si oui, est-ce que le milieu récepteur reçoit régulièrement des eaux usées ? Si oui, le rejet est de catégorie 1. Si non, le rejet est de catégorie 2.   ​

Tous les autres volumes et durées de dérivation sont de catégorie 2.   

Option 2 : L’effluent d’eaux usées n’a pas subi de traitement

Pendant la dérivation, les eaux usées ne reçoivent aucun traitement physique ou biologique, ou subissent uniquement un traitement préliminaire. Des exemples de traitement préliminaire comprennent le dégrillage et le dessablage.

L’effluent d’eaux usées n’a pas subi de traitement
Description longue:

Est-ce que le volume d’effluent est supérieur à 50 000 m3  ou la durée du rejet est supérieure à 30 jours ? Ou est-ce que la dérivation répond à un des critères relatifs au milieu récepteur et le volume d’effluent est supérieur à 25 000 m3  ou la durée du rejet est supérieure à 15 jours. Si oui, le rejet est de catégorie 3. Si non, le rejet est de catégorie 2. ​

Est-ce que le volume d’effluent est inférieur ou égal à 2 500 m3  ou la durée du rejet est inférieure ou égale à 2 jours et la dérivation ne répond pas aux caractéristiques d’une dérivation de catégorie 3? Si oui, est-ce que le milieu récepteur reçoit régulièrement des eaux usées? Si oui, le rejet est de catégorie 1. Si non, le rejet est de catégorie 2.   ​

Tous les autres volumes et durées de dérivation sont de catégorie 2.  ​

Option 3 : Le rejet d'effluent des eaux usées est causé lors d’événements pluviaux pendant une période de capacité de traitement réduite

Les travaux de construction ou d’entretien réduiront la capacité du système d’assainissement des eaux usées. Des eaux usées non traitées mélangées à des eaux de ruissellement et des eaux pluviales ne seront rejetées que si un évènement pluvial se produit pendant la période de capacité de traitement réduite. Le rejet qui peut résulter de la réduction de la capacité relèverait de cette option. Un événement pluvial exclut la fonte de neige ou de glace.

Ce tableau se base sur la période des travaux et non sur la durée du rejet. La période des travaux est la période pendant laquelle le système aura une capacité réduite en raison des travaux de construction ou d’entretien.

Le rejet d'effluent des eaux usées est causé lors d’événements pluviaux pendant une période de capacité de traitement réduite
Longue description:

Est-ce que le volume d’effluent est supérieur à 100 000 m3 ou la période des travaux est supérieure à 60 jours ? Si oui, est-ce que la dérivation répond à un des critères relatifs au milieu récepteur ? Si oui, le rejet est de catégorie 3. Si non, le rejet est de catégorie 2. ​

​Est-ce que le volume d’effluent est inférieur ou égal à 5 000 m3 ou la période des travaux est inférieure ou égale à 4 jours et la dérivation ne répond pas aux caractéristiques d’une dérivation de catégorie 3? Si oui, est-ce que le milieu récepteur reçoit régulièrement des eaux usées ? Si oui, le rejet est de catégorie 1. Si non, le rejet est de catégorie 2.   ​

Tous les autres volumes et durées de dérivation sont de catégorie 2.  ​

Critères relatifs au milieu récepteur

Deux critères relatifs au milieu récepteur peuvent faire passer une dérivation à la catégorie 3 (risque élevé)

Zone de récolte de mollusques

Une zone de récolte de mollusques se trouve dans un rayon de 1 500 mètres de l’endroit de la dérivation.

Pour déterminer si ce critère s’applique à la dérivation, utilisez la carte en ligne de classification des zones de récolte de mollusques. Les zones pouvant être considérées comme des zones de récolte de mollusques sont les suivantes :

Les zones interdites (en noir) ne sont pas considérées comme des zones de récolte des mollusques.

Habitat essentiel

Un habitat essentiel désigné pour une espèce aquatique protégée par le gouvernement fédéral se trouve dans un rayon de 500 mètres de l’endroit de la dérivation.

Pour déterminer si ce critère s’applique, utilisez cette carte de l’habitat essentiel. Toutes les zones en rouge sur la carte ci-dessus sont considérées comme des habitats pour les espèces aquatiques en péril.

Les cartes peuvent être téléchargées pour une utilisation externe ou visualisées à l’aide des cartes ouvertes du gouvernement du Canada, où plusieurs couches ESRI peuvent être combinées pour visualiser les données ensemble. En outre, des fichiers ESRI externes peuvent être téléchargés dans le visualiseur. On peut repérer des points individuels dans le visualiseur à l’aide de la recherche par géolocalisation et en saisissant les coordonnées de latitude et de longitude en degrés décimaux.

Aviser

Avant de présenter une demande, le demandeur doit :

1. Aviser les membres du public et toute collectivité ou groupe autochtone de la dérivation, s’il est raisonnable de penser qu’ils pourraient être touchés par la dérivation. Ils doivent également être avisés s’ils ont utilisé ou pourraient utiliser le milieu récepteur avant, pendant ou après la dérivation.

Tenez compte du fait que le public, la communauté ou le groupe autochtone pourrait être affecté si la dérivation peut avoir un impact sur les usages de l’eau, dont sur:

Le demandeur doit prendre en considération, lorsqu’il détermine qui aviser, les éléments suivants:

Envisagez d'aviser toute communauté autochtone dont le siège social est situé dans un rayon de 25 km du point d'entrée (en amont ou en aval). Il incombe au demandeur de déterminer le rayon acceptable pour aviser les communautés autochtones, en fonction du volume d’effluent rejeté et de la durée du rejet.

Utilisez le site Web du gouvernement du Canada SIDAIT pour identifier les groupes autochtones qui pourraient être touchés par la dérivation planifiée

Lorsque vous avisez, envisagez plusieurs méthodes de communication, y compris :

Tenez compte des personnes avisées et des relations existantes lorsque vous décidez quelles méthodes de communication à employer.

Justifier la méthode de communication sélectionnée, par exemple :

ECCC examinera chaque demande pour s’assurer qu’un avis adéquat a été donné à tout instance autochtone. Si l’avis est insuffisant, la demande est considérée incomplète et l’autorisation peut ne pas être délivrée.

2. Aviser le Programme de classification des eaux coquillères d'ECCC si la dérivation proposée entraînera le rejet d'effluent dans un rayon de 20 km des eaux marines ou d'une zone de récolte de mollusques.

Cette notification doit inclure:

Des cartes des zones de récolte de mollusques sont disponibles sur le site Web des cartes ouvertes du gouvernement du Canada.

Les zones pouvant être considérées comme des zones de récolte de mollusques sont les suivantes :

Les zones interdites (en noir) ne sont pas considérées comme des zones de récolte des mollusques.

Les eaux marines sont définies dans le Règlement comme suit :

Envoyez l’avis à:


Programme de classification des eaux coquillères
Environnement et Changement climatique Canada

Direction générale des sciences et de la technologie

 

Pour les demandes en N.-É, Î.-P.-É, N.-B et T.-N.-L, envoyer un courriel: atlantic.shellfish@ec.gc.ca

Pour les demandes au QC, envoyer un courriel: f.dmsqepcecquebec-wqmsdswcpquebec.f@ec.gc.ca

Pour les demandes en C.-B, envoyer un courriel: pcec-pacifique-rimd-swcp-pacific-dgir@ec.gc.ca

Mettre en cc dans le courriel : eu-ww@ec.gc.ca

Comment préparer une demande

Le demandeur doit soumettre une demande de dérivation temporaire via le Système d’information pour les rapports réglementaires sur les effluents (SIRRE) en ligne. La demande doit être déposée un certain nombre de jours avant le début de la dérivation. Le nombre de jours est déterminé selon le niveau de risque que présente le rejet.

au moins 21 jours avant le rejet si ce dernier est de catégorie 1 (risque faible)

au moins 45 jours avant le rejet si ce dernier est de catégorie 2 (risque moyen)

au moins 90 jours avant le rejet si ce dernier est de catégorie 3 (risque élevé)

Pour être admissible, la demande doit rencontrer des exigences spécifiques basées sur la catégorie et le niveau de risque. Le demandeur doit inclure ces renseignements dans la demande d’ATD (article 44) L’annexe A contient des exemples des renseignements requis.

Catégorie 1 :

Informations requises pour la demande    

La période (dates de début et de fin) de l’autorisation

La durée approximative des rejets (en heures)

La durée des travaux (en heures)

Le volume estimé (en m3) des rejets et une explication de la manière dont le volume a été estimé

Une description du traitement, le cas échéant, qui sera appliqué à l’effluent avant son rejet, et si les rejets seront causés par des évènements pluviaux survenant au cours d’une période de capacité réduite

Une explication de la manière dont la dérivation est conçue pour minimiser le volume d’effluent rejeté et les concentrations de substances nocives

Le ou les points, en latitude et en longitude, à partir desquels l’effluent sera rejeté

Une description du plan d’eau ou du lieu dans lequel un effluent est rejeté

Si la dérivation se fait à un point de débordement, une mention indiquant si le plan d’eau ou le lieu où le point de débordement se déverse reçoit régulièrement des eaux usées dans des conditions normales

Une description des travaux et une explication de la raison pour laquelle il est nécessaire de contourner au moins un des procédés de traitement normalement appliqués aux eaux usées

Une explication de la manière dont la dérivation se conforme au plan précédemment soumis visant à réduire les dérivations dans le futur (le cas échéant)

Si le système d’assainissement des eaux usées a reçu par le passé une ATD pour:

le demandeur doit soumettre, avec le rapport final, une déclaration indiquant qu’il existe un plan visant à réduire à l’avenir les larges dérivations et les dérivations d’effluent non traité. Si le demandeur a déclaré l’existence d’un plan antérieur, il doit expliquer comment la nouvelle autorisation s’inscrit dans son plan pour les demandes d’ATD subséquentes.

Une liste des mesures qui seront mises en œuvre pour éviter ou atténuer les effets négatifs de la dérivation sur les poissons, leur habitat ou l’utilisation du poisson par les gens

Une description et les résultats des avis transmis et des activités de mobilisation tenues auprès des collectivités, des membres du public ou de groupe autochtone qui pourraient être affectés par la dérivation projetée

Catégorie 2

Fournissez tous les renseignements requis pour une demande de catégorie 1. De plus, fournissez une description détaillée des mesures d’atténuation qui seront mises en place pour éviter ou réduire les effets négatifs de la dérivation sur les poissons, leur habitat ou sur l’utilisation du poisson par les gens.

La section suivante fournit plus de renseignements sur les mesures d'atténuation.

Catégorie 3

Fournissez tous les renseignements requis pour une demande de catégories 1 et 2. De plus fournissez les renseignements suivants:

Mesures d’atténuation

Toute demande requiert, peu importe la catégorie, des renseignements sur les mesures d’atténuation qui seront mises en œuvre pour éviter ou réduire les effets de la dérivation sur les poissons, leur habitat ou sur l’utilisation du poisson par les gens. Ces mesures doivent être spécifiques aux travaux effectués, à la dérivation qui en résultera et au milieu récepteur.

Tenez compte des milieux récepteurs plus sensibles dans l'élaboration des mesures d'atténuation et lors du choix de la période des travaux. Les milieux récepteurs sensibles peuvent inclure : 

Fournissez une explication sur la manière dont les mesures d'atténuation proposées réduiront les impacts sur le milieu récepteur pendant la déviation. S’il est déterminé que la déviation aura des effets néfastes sur les poissons et leur habitat qui ne peuvent être atténués, ECCC peut refuser la demande.

Renseignements supplémentaires

ECCC peut demander des renseignements supplémentaires si ceux-ci sont nécessaires pour évaluer les effets négatifs potentiels de la dérivation sur les poissons, leur habitat ou sur l’utilisation du poisson par les gens. ECCC doit préciser par écrit les renseignements à fournir et le délai dans lequel ils doivent être communiqués.

Après la délivrance d’une autorisation temporaire de dérivation

Conditions relatives aux autorisations temporaires de dérivation

Le titulaire d’une ATD est autorisé à rejeter des effluents pendant la période des travaux en autant qu’il respecte les conditions précisées dans son autorisation. Cela inclut la mise en œuvre des mesures d’atténuation et de surveillance spécifiées dans la demande.

Exigences de conformité

Pendant la durée de l’ATD, le titulaire doit continuer de se conformer à des articles précis du Règlement.

Si la dérivation se produit à au moins un point de rejet final, le titulaire de l'ATD doit continuer de se conformer :

Si la dérivation se produit seulement qu’aux points de débordement, le titulaire de l’ATD doit continuer de se conformer :

Pendant la durée de l’autorisation, le titulaire de l’ATD doit continuer de surveiller et de soumettre des rapports en vertu du Règlement. Si, pendant le rejet, le titulaire de l’ATD ne peut pas mesurer le volume ou le débit de l’affluent ou de l’effluent du système d’assainissement, conformément à l’article 9, il peut utiliser une méthode d’estimation pour déterminer le volume journalier conformément au paragraphe 7(4).

Renseignements corrigés

Une ATD peut être prolongée, modifiée ou délivrée à nouveau si de nouveaux renseignements font surface ou une situation échappant au contrôle du propriétaire ou de l'exploitant survient. Si la catégorie de l'ATD change, l’ATD peut être délivrée à nouveau si les renseignements supplémentaires requis selon la nouvelle catégorie ont été soumis.

Rapport final

Le titulaire d’une ATD doit, dans les 90 jours suivant le dernier jour de la période d’autorisation, envoyer à ECCC un rapport final contenant les renseignements suivants :

Pour les dérivations de catégorie 2 non traités, les dérivations de catégorie 2 due à des événements pluviaux pendant une période de capacité réduite et toutes les dérivations de catégorie 3, les renseignements suivants doivent également être fournis :

Les plans existants qui ont déjà été développés pour un système d’assainissement des eaux usées, tels que les plans de gestion des actifs ou les plans de réduction des débordements d’égouts unitaires, peuvent être pris en considération. Ils doivent contenir suffisamment de renseignements pour répondre aux critères.

Les demandeurs doivent fournir des renseignements sur leur plan et sur sa disponibilité auprès du public, par exemple en fournissant un lien vers un site web.

Refus et révocation

Refus de l’autorisation temporaire de dérivation

ECCC peut refuser une demande d’ATD dans les cas suivants :

Révocation d’une autorisation temporaire de dérivation

Une ATD peut être révoquée par ECCC dans les cas suivants :

ECCC doit fournir par écrit les raisons de la révocation proposée au titulaire de l’ATD. De plus, le titulaire de l’ATD doit avoir la possibilité de s’exprimer par écrit au sujet de la proposition de révocation.

Annexe 1 : exemples pour la demande

La période (dates de début et de fin) de l’autorisation

La durée approximative des rejets (en heures)

La durée des travaux (en heures)

Le volume estimé (en m3) des rejets et une explication de la manière dont le volume a été estimé

Exemple 1 :

Exemple 2 :

Exemple 3 :

Une description du traitement, le cas échéant, qui sera appliqué à l’effluent avant son rejet, et si les rejets seront causés par des évènements pluviaux survenant au cours d’une période de capacité réduite

Exemple 1 :

Exemple 2 :

Une explication de la manière dont la dérivation est conçue pour minimiser le volume d’effluent rejeté et les concentrations de substances nocives

Le ou les points, en latitude et en longitude, à partir desquels l’effluent sera rejeté

Une description du plan d’eau ou du lieu dans lequel un effluent est rejeté

Si la dérivation se fait à un point de débordement, une mention indiquant si le plan d’eau ou le lieu où le point de débordement se déverse reçoit régulièrement des eaux usées dans des conditions normales

Une description des travaux et une explication de la raison pour laquelle il est nécessaire de contourner au moins un des procédés de traitement normalement appliqués aux eaux usées

Une explication de la manière dont la dérivation se conforme au plan précédemment soumis visant à réduire les dérivations dans le futur (le cas échéant)

Une liste des mesures qui seront mises en œuvre pour éviter ou atténuer les effets négatifs de la dérivation sur les poissons, leur habitat ou l’utilisation du poisson par les gens

Exemples de mesures qui pourraient être mises en œuvre :

Inclure le choix du moment le plus approprié pour les travaux proposés afin de réduire le risque d’impact.

Une description et les résultats des avis transmis et des activités de mobilisation tenues auprès des collectivités, des membres du public ou de groupe autochtone qui pourraient être affectés par la dérivation projetée

Pour de plus amples renseignements

Visitez le site Web sur les eaux usées.

Si les renseignements dont vous avez besoin ne sont pas disponibles sur notre site Web, veuillez communiquer avec Environnement et Changement climatique Canada par courriel.

Avis de non-responsabilité

Cette information ne remplace ni ne modifie en aucune façon le Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées ou la Loi sur les pêches, ni n'offre une interprétation juridique de ce règlement ou de cette loi. En cas d'incohérences entre ces informations et le Règlement ou la Loi, le Règlement ou la Loi a préséance, respectivement. Une copie du Règlement sur les effluents des systèmes d'assainissement des eaux usées est disponible pour votre information.

Détails de la page

Date de modification :