Ce chapitre présente une vue d’ensemble des aires protégées selon les seize organisations gouvernementales responsables des aires protégées incluses dans le présent rapport. Au niveau national ainsi que pour chaque province et territoire, un tableau sommaire présente de l’information sur les aires protégées terrestres et marines (incluant les portions marines d’aires protégées terrestres), administrées par chaque juridiction, en fonction des catégories de gestion établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Pour chaque province et territoire, un deuxième tableau sommaire présente de l’information sur le régime de gouvernance de l’ensemble des aires protégées, qu’elles soient sous la tutelle d’un gouvernement provincial ou territorial, d’une organisation fédérale ou d’un ministère, d’une organisation non gouvernementale ou privée, des peuples autochtones, des communautés locales, ou encore d’une gouvernance partagée. Les accomplissements les plus importants réalisés durant la période couverte par ce rapport pour chaque province, territoire et organisation fédérale y sont aussi mis en lumière. De plus, une carte est présentée pour chaque province et territoire démontrant l’ensemble des aires protégées sous chacune et chacun, ainsi qu’une carte de l’ensemble des aires protégées à l’échelle nationale pour chaque organisation fédérale.
En Alberta, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 83 141 km2, soit 12,6 % du territoire de la provincenote1. Près d’un tiers de cette superficie (27 422 km2) était protégé par la province (tableau 21). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 22).
Tableau 21 : Aires protégées sous l’administration de la province de l’Alberta, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province par biome
Terrestre
Ia
17
1 328
4,8%
Terrestre
Ib
28
20 874
76,1%
Terrestre
II
181
4 105
15,0%
Terrestre
III
14
77
0,3%
Terrestre
IV
14
1 039
3,8%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 22 : Toutes les aires protégées terrestres dans la province de l’Alberta séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de l’Alberta
Gouvernement fédéral
11
54 632
66,6%
Gouvernement provincial / territorial
254
27 422
33,4%
Gouvernance partagée
0
0
0,0%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par l’Alberta entre 2012-2015 :
Un engagement a été pris afin d’établir et d’ajouter 13 784 km² supplémentaires au réseau d’aires protégées de l’Alberta. L’initiative permettra de créer ou d’accroître l’étendue de 30 parcs et aires protégées grâce au processus de planification régionale en vertu du cadre d’aménagement du territoire (Land Use Framework, en anglais seulement) selon le plan régional du cours inférieur de la rivière Athabasca (Lower Athabasca Regional Plan, en anglais seulement) et le plan régional de la rivière Saskatchewan Sud (South Saskatchewan Regional Plan, en anglais seulement).Ces sites ont été entrés dans le Système de rapport et de suivi pour les aires de conservation et inscrits comme « provisoires » jusqu’au moment où ils seront légalement établis en tant qu’aires protégées.
Le gouvernement de l’Alberta a annoncé s’être engagé à améliorer la protection de la zone du mont Castle dans le sud-ouest de l’Alberta, et ce au-delà des engagements pris en vertu du plan régional de la rivière Saskatchewan Sud. Il s’agit d’une zone reconnue et essentielle pour la biodiversité, les eaux en amont et les espèces en péril dans la région de la Couronne du continent.
À la suite d’un don de terres privées, le parc provincial Antilope Hill (Antelope Hill Provincial Park, en anglais seulement) a été créé dans les prairies à fétuque nordiques, ces dernières étant menacées et fortement sous-représentées en Alberta.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour l’Alberta au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Planification du réseau d’aires protégées
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Amélioration de la gestion des aires protégées existantes
Collaboration avec les gouvernements et les communautés autochtones
En Colombie-Britannique, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 144 813 km2, soit 15,3 % du territoire de la provincenote2. Presque toute cette superficie (138 075 km²) était protégée par la province (tableau 23). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 24). Les aires marines protégées couvraient 8 353 km2. La province de la Colombie-Britannique administrait 4 648 km2 et le reste de cette superficie était sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 23 : Aires protégées sous l’administration de la province de Colombie-Britannique, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province par biome
Terrestre
Ia
147
1 067
0,8%
Terrestre
Ib
44
58 627
42,5%
Terrestre
II
728
75 316
54,5%
Terrestre
III
106
501
0,4%
Terrestre
IV
28
2 287
1,7%
Terrestre
VI
2
277
0,2%
Marin
Ia
22
515
11,1%
Marin
Ib
8
140
3,0%
Marin
II
141
3 648
78,5%
Marin
III
13
42
0,9%
Marin
IV
8
304
6,5%
Table 24 : All terrestrial and marine protected areas in the province of British Columbia separated by governance type.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de la Colombie-Britannique
Gouvernement fédéral
14
9 881
6,5%
Gouvernement provincial / territorial
1 057
142 723
93,5%
Gouvernance partagée
0
0
0,0%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par la Colombie-Britannique entre 2012-2015 :
Le réseau d‘aires protégées de la Colombie-Britannique s’est agrandi de 2 798 km2 grâce aux processus de planification de l‘aménagement du territoire et à des acquisitions foncières, ce qui a donné lieu à un ajout de terres pour la conservation et les loisirs. Cet agrandissement comprend de nouvelles aires protégées de grande envergure comme la zone de conservation Ne’ah’ (Ne’ah’ Conservancy), laquelle s’étendant sur 2 333 km2, des habitats marins riverains à neuf aires de conservation de Haida Gwaii pour un total de 1 535 km2, ainsi qu’un ajout de 227 km2 à quatre aires de conservation sur la côte centrale.
Deux nouvelles politiques importantes ont été élaborées pour faciliter la gestion des aires protégées de la Colombie-Britannique :
la politique stratégique de planification de la gestion pour les réserves écologiques, les parcs, les aires de conservation, les aires protégées et les aires récréatives (Strategic Management Planning Policy for Ecological Reserves, Parks, Conservancies, Protected Areas and Recreation Areas, en anglais seulement) (juillet 2013). Ce document décrit les éléments essentiels au niveau stratégique du programme de planification de la gestion de la Colombie-Britannique et crée une exigence concernant la préparation (et l’actualisation) d’un plan de gestion pour chaque aire protégée du réseau de BC Parks;
la politique de conservation de BC Parks (BC Parks Conservation Policy, en anglais seulement), d‘abord publiée en septembre 1997, laquelle a été mise à jour et mise en œuvre en septembre 2014. Cette dernière contient les énoncés de la politique qui orientent les activités quotidiennes et à long terme permettant à BC Parks de gérer les valeurs naturelles et culturelles se trouvant au sein du système des aires protégées de la Colombie-Britannique.
BC Parks a lancé un programme de surveillance écologique à long terme (Long-term Ecological Monitoring program) au sein du système des aires protégées. À la fin de 2015, 68 sites avaient été établis, auxquels 30 autres devraient être ajoutés au cours des prochaines années. Ces sites sont répartis à travers le système des aires protégées dans cinq types d’écosystèmes : milieux alpins, forêts, terres humides, prairies et zones intertidales.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour la Colombie-Britannique au cours des trois à cinq prochaines années :
Amélioration de la gestion des aires protégées existantes
Accroissement de la fréquentation
Évaluation des programmes sur les aires protégées
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
Intégration du réseau des aires protégées au sein de vastes paysages terrestres et marins
À l’Île-du-Prince-Édouard, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 175 km2, soit 3,1 % du territoire de la provincenote3. Presque toute cette superficie (124 km2) était protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 25). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales et d’aires de conservation privées (tableau 26). Les aires marines protégées couvraient 21 km2. La province de l’Île-du-Prince-Édouard administrait 11 km2 sous gouvernance provinciale ou sous un régime de gouvernance partagée. Le reste était administré par le gouvernement fédéral ou par un régime de gouvernance privée.
Tableau 25 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée à l’Île-du-Prince-Édouard, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
II
7
8
5,7%
Terrestre
III
58
34
31,2%
Terrestre
IV
59
81
62,4%
Terrestre
V
3
<1
0,7%
Marin
Ib
1
1
10,5%
Marin
II
2
<1
1,3%
Marin
III
18
2
28,0%
Marin
IV
22
7
60,2%
Tableau 26 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province de l’Île-du-Prince-Édouard par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de l’Île-du-Prince-Édouard
Gouvernement fédéral
2
36
19,4%
Gouvernement provincial / territorial
84
114
60,9%
Gouvernance partagée
6
17
9,1%
Gouvernance privée
58
20
10,7%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par l’Île-du-Prince-Édouard entre 2012-2015 :
Le réseau d’aires protégées de l’Île-du-Prince-Édouard Réseau a été agrandi de 9,72 km2, dont 61 % est de propriété privée. Comme environ 90 % des terres de l’Île-du-Prince-Édouard sont des propriétés privées, la protection des terres privées est un élément clé dans l’expansion du réseau de la province. Des partenaires comme Island Nature Trust (en anglais seulement) et Conservation de la nature Canada soutiennent ce processus en procédant à l’acquisition et à la protection de terres et en facilitant les désignations avec les propriétaires fonciers privés.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour l’Île-du-Prince-Édouard au cours des trois à cinq prochaines années :
Expansion du réseau des aires protégées de façon ciblée
Élaboration ou actualisation des plans de gestion
Production de rapports sur les aires protégées, avec une attention accrue aux programmes de surveillance
Collaboration avec des organisations de conservation non gouvernementales
Au Manitoba, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 71 153 km2, soit 10,9 % du territoire de la provincenote4. Plus des trois quarts de cette superficie (57 293 km2) étaient protégés par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 27). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales et d’aires de conservation privées (tableau 28). Les aires marines protégées couvraient 896 km2. La province du Manitoba administrait 80 km2 et le reste de cette superficie était sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 27 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée au Manitoba, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ia
29
457
0,8%
Terrestre
Ib
9
29 679
51,8%
Terrestre
II
27
25 568
44,7%
Terrestre
III
29
576
1,0%
Terrestre
IV
37
962
1,7%
Terrestre
V
6
12
<0,1%
Marin
II
1
82
100,0%
Tableau 28 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province du Manitoba séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province du Manitoba
Gouvernement fédéral
4z
14 443
20,2%
Gouvernement provincial / territorial
123
44 238
61,5%
Gouvernance partagée
4
13 097
18,2%
Gouvernance privée
184
102
0,1%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
z Deux de ces aires protégées fédérales sont des réserves nationales de faune administrées par Environnement et Changement climatique Canada (catégorie IV de l’Union internationale pour la conservation de la nature). Le Manitoba ne reconnait pas présentement ces deux sites comme faisant partie du réseau d’aires protégées de la province.
Les plus importantes réalisations par le Manitoba entre 2012-2015 :
La stratégie sur les aires protégées du Manitoba «Endroits à conserver» (Places to Keep: Manitoba’s Protected Areas Strategy) a été rendue publique en novembre 2015. Cette stratégie vise à augmenter la superficie couverte par les aires protégées au Manitoba du pourcentage actuel de 11 % du territoire de la province à 17 % d‘ici 2020.
Le Manitoba a créé une nouvelle classification de parcs ainsi qu’une nouvelle catégorie d‘utilisation des terres aux termes de la Loi sur les parcs provinciaux (octobre 2014), lesquelles serviront d’outils pour la reconnaissance de la valeur de ces zones pour les peuples autochtones.
Les parcs établis pour une utilisation traditionnelle autochtone des ressources permettent la préservation des terres qui ont traditionnellement été utilisées par les autochtones et qui sont importantes pour ces derniers en raison de leurs caractéristiques naturelles ou de leur importance culturelle. Le parc provincial Anishinaabe du Lac-Chitek a été le premier parc du Manitoba désigné sous cette nouvelle classification.
La catégorie des terres du patrimoine des peuples autochtones peut être utilisée pour désigner des terres dans un parc provincial afin de permettre la préservation d’un site unique ou représentatif où se trouve une ressource ayant une valeur culturelle, spirituelle ou patrimoniale pour les peuples autochtones.
La zone de gestion de la faune Red Deer (Red Deer Wildlife Management Area, en anglais seulement) couvrant 1 137 km2 a été désignée en novembre 2015. Cette nouvelle zone de gestion de la faune protège un paysage de milieux humides relativement intactes s’étalant sur 900 km², et comprenant des étendues salines intérieures rares à l‘échelle mondiale où vivent de rares végétaux, des invertébrés marins et des bactéries halophiles.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour le Manitoba au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Atteinte des cibles concernant les aires protégées
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
Collaboration avec le secteur privé
Effort mis sur les aires ayant une importance particulière pour la biodiversité
Au Nouveau-Brunswick, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 3 378 km2, soit 4,6 % du territoire de la provincenote5. La vaste majorité de cette superficie (2 903 km2) était protégée par la province (tableau 29). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales et d’aires de conservation privées (tableau 30). Les aires marines protégées couvraient 65 km2. La province du Nouveau-Brunswick administrait 1 km2 et le reste de cette superficie était sous l’administration du gouvernement fédéral et comprenait aussi une aire de conservation privée.
Tableau 29 : Aires protégées sous l’administration de la province du Nouveau-Brunswick, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province par biome
Terrestre
Ia
6
11
0,4%
Terrestre
Ib
84
209
7,2%
Terrestre
II
122
2683
92,4%
Marin
Ib
4
0.8
56,4%
Marin
II
7
0.2
43,6%
Table 30 : All terrestrial and marine protected areas in the province of New Brunswick separated by governance type.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province du Nouveau-Brunswick
Gouvernement fédéral
9
525
15,2%
Gouvernement provincial / territorial
206
2 905
84,2%
Gouvernance partagée
0
0
0,0%
Gouvernance privée
6
19
0,5%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par le Nouveau-Brunswick entre 2012-2015 :
Un ajout de 1 145 km2 de terres publiques désignées en tant qu’aires naturelles protégées en 2014. Ceci a été fait en augmentant la superficie protégée de 22 sites et en désignant 142 nouveaux sites.
Un ajout de 10,5 km2 de terres privées aussi désignées en tant qu’aires naturelles protégées en 2014. Ceci a été accompli en augmentant la superficie d‘un site et en désignant cinq nouveaux sites.
La Loi sur les parcs a été révisée en 2014. Elle exige dorénavant des plans de gestion des ressources pour les parcs provinciaux et fournit l’autorité nécessaire pour créer un comité consultatif incluant des membres des Premières Nations.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour le Nouveau-Brunswick au cours des trois à cinq prochaines années :
Élaboration ou actualisation des plans de gestion
Identification des menaces sur la santé ou l’intégrité écologique des aires protégées
Promotion de l‘éducation et de la sensibilisation
Collaboration avec des organisations de conservations non gouvernementales
Amélioration de la surveillance et de la gestion des infrastructures
En Nouvelle-Écosse, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 5 366 km2, soit 9,7 %note6 du territoire de la provincenote7. Près des trois quarts de cette superficie (3 963 km2) étaient protégés par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 31). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 32). Les aires marines protégées couvraient 22 km2 et étaient sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 31 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée en Nouvelle-Écosse, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ia
40
206
5,2%
Terrestre
Ib
34
3 263
82,3%
Terrestre
II
2
269
6,8%
Terrestre
III
8
72
1,8%
Terrestre
IV
35
154
3,9%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 32 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province de la Nouvelle-Écosse séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de la Nouvelle-Écosse
Gouvernement fédéral
16
1 453
26,8%
Gouvernement provincial / territorial
115
3 916
72,3%
Gouvernance partagée
5
47
0,9%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par la Nouvelle-Écosse entre 2012-2015 :
Le document nos parcs et nos aires protégées - un plan pour la Nouvelle-Écosse (Our Parks and Protected Areas - A Plan for Nova Scotia, en anglais seulement) a été publié en août 2013, marquant l’achèvement d’un processus de planification amorcé en 2005. À la fin de 2015, 9,7 %8 de la masse terrestre de la Nouvelle-Écosse était protégé avec un 2,4 % additionnel désigné par un décret du Conseil, présentement sous protection intérimaire jusqu’à ce que les plans d’arpentage finaux soient réalisés. Un engagement visant à atteindre 13 % de protection a été réinstauré en décembre 2015 par le biais d’un mandat du premier ministre envers les ministres de l’environnement et des ressources naturelles.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour la Nouvelle-Écosse au cours des trois à cinq prochaines années :
Atteinte des cibles concernant les aires protégées
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Identification des menaces sur la santé ou l’intégrité écologique des aires protégées
Promotion de l’éducation et de la sensibilisation
Élaboration d’un cadre pour la planification de la gestion des aires protégées
Au Nunavut, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 211 996 km2, soit 10,1 % du territoirenote8. Une petite partie de cette superficie (1 590 km2) était protégée par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 33). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 34). Les aires marines protégées couvraient 24 655 km2 et étaient sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 33 : Aires protégées administrées par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée au Nunavut, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
II
1
1 462
92,0%
Terrestre
V
7
128
8,1%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 34 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans le territoire du Nunavut séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans le territoire du Nunavut
Gouvernement fédéral
20
242 927
99,3%
Gouvernement provincial / territorial
7
128
0,1%
Gouvernance partagée
1
1 462
0,6%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par le Nunavut entre 2012-2015 :
De nouveaux règlements d’application de la Loi sur la faune et la flore ont été élaborés.
Une ébauche du plan d’aménagement du territoire du Nunavut a été élaborée par la Commission d’aménagement du Nunavut en consultation avec le gouvernement du Canada, le gouvernement du Nunavut, les associations inuites, les organismes de réglementation, les communautés, etc.
Les documents préliminaires suivants ont été élaborés :
Programme des parcs pour Parcs Nunavut
Cadre directeur et cadre de planification de la gestion
Cadre pour l’inventaire des ressources du paysage culturel
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour le Nunavut au cours des trois à cinq prochaines années :
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Élaboration ou actualisation des plans de gestion
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
Achèvement de l’établissement des parcs qui ne font pas encore l’objet d’une protection juridique en raison du transfert de terres
En Ontario, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 119 476 km2, soit 11,1 % du territoire de la provincenote9. La vaste majorité de cette superficie (106 699 km2) était protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 35). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 36). Les aires marines protégées couvraient 66 km2 et étaient sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 35 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée en Ontario, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ia
113
1 210
1,1%
Terrestre
Ib
8
48 405
45,4%
Terrestre
II
505
44 729
41,9%
Terrestre
III
17
76
0,1%
Terrestre
IV
5
3 495
3,3%
Terrestre
Non classée
4
8 785
8,2%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 36 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province de l’Ontario séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de l’Ontario
Gouvernement fédéral
41
13 523
11,2%
Gouvernement provincial / territorial
647
103 204
85,8%
Gouvernance partagée
5
3 495
2,9%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par l’Ontario entre 2012-2015 :
Au Québec, à la fin de 2015, les aires protégées terrestresnote10 couvraient 147 392 km2, soit 9,75 % du territoire de la provincenote11. Presque toute cette superficie (145 910 km2) était protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 37). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 38). Les aires marines protégées couvraient 5 663 km2. La province du Québec administrait 5 331 km2 sous gouvernance provinciale ou sous un régime de gouvernance partagée alors que le reste de cette superficie était sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 37 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée au Québec, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ia
115
1 624
1,1%
Terrestre
II
132
136 943
93,8%
Terrestre
III
208
375
0,2%
Terrestre
IV
2 878
6 764
4,6%
Terrestre
V
1
<1
<0,1%
Terrestre
VI
353
117
0,2%
Terrestre
Non classée
122
87
0,1%
Marin
II
15
2 933
55,0%
Marin
III
4
5
0,1%
Marin
IV
486
2 390
44,8%
Marin
VI
1
6
0,1%
Marin
Non classée
1
<1
<0,1%
Tableau 38 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province du Québec séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province du Québec
Gouvernement fédéral
39
1 813
1,2%
Gouvernement provincial / territorial
3 953
149 797
97,9%
Gouvernance partagée
206
1 445
0,9%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par le Québec entre 2012-2015 :
Le réseau provincial des parcs nationaux du Québec s’est élargi avec l’addition de deux parcs nationaux (Opémican et Tursujuq), en plus d’avoir amorcé un processus réglementaire pour l’agrandissement de huit autres situés dans le sud du Québec.
Afin d’atteindre l’objectif de faire passer la proportion du territoire québécois sous aires protégées de 8% à 12 %, de nombreuses consultations ont eu lieu dans plusieurs régions de la province pour s’assurer de l’appui significatif des intervenants locaux dans l’atteinte des cibles gouvernementales, lesquelles comprennent le développement du réseau de réserves de biodiversité et des réserves aquatiques en terres publiques.
Il y a eu reconnaissance de 115 réserves naturelles, totalisant environ 98 km2. À noter également que 38 dons écologiques ont été effectués, totalisant 30 km2 pour une valeur de 18 401 703 $.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour le Québec au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Planification du réseau
Atteinte des cibles concernant les aires protégées
Modification ou élaboration de lois et de règlements
En Saskatchewan, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 55 468 km2, soit 8,5 % du territoire de la provincenote12. Plus des trois quarts de cette superficie (44 441 km2) étaient protégés par la province ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 39). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 40).
Près de 7 400 km2 de pâturages communautaires en Saskatchewan, précédemment protégés par Agriculture et Agroalimentaire Canada sous le programme de l’Administration du rétablissement agricole des Prairies, apparaissent en tant qu’aires protégées mais classifiées comme étant en « transition » entre les gouvernements fédéral et provincial en ce qui concerne la gouvernance. Cette zone est comprise dans la superficie protégée de la Saskatchewan, mais n’est pas reportée comme étant sous administration fédérale ou provinciale.
Tableau 39 : Aires protégées administrées par la province ou par un régime de gouvernance partagée en Saskatchewan, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ia
5
1 599
3,6%
Terrestre
Ib
38
13 308
30,0%
Terrestre
II
11
6 749
15,2%
Terrestre
III
33
104
0,2%
Terrestre
IV
54
4 282
9,6%
Terrestre
V
123
672
1,5%
Terrestre
VI
54
17 727
39,9%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 40 : Toutes les aires protégées terrestres dans la province de la Saskatchewan séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Percent of total area protected in the province of Saskatchewan
Gouvernement fédéral
22
5 378
9,4%
Gouvernement provincial / territorial
317
42 066
73,8%
Gouvernance partagée
1
2 375
4,2%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
En transition (pâturages communautaires)
63
7 160
12,6%
Les plus importantes réalisations par la Saskatchewan entre 2012-2015 :
La réserve écologique représentative du lac Pink (Pink Lake Representative Area Ecological Reserve, en anglais seulement) et le parc provincial Great Blue Heron (en anglais seulement) ont été créés et officiellement désignés (2013). Ces deux désignations sont le résultat de nombreuses années de planification concertée, de consultations et de travail avec les communautés des Premières Nations et les communautés métisses, les groupes d’intérêt et d’autres parties prenantes. Ces ajouts représentent de précieuses contributions au réseau d’aires représentatives.
La stratégie de gestion des terres de conservation du sud (Southern Conservation Land Management Strategy, en anglais seulement) a été élaborée, approuvée et mise en œuvre. Les modifications législatives permettent maintenant la vente de terres de valeur écologique moindre qui avaient été désignées en vertu de la loi sur la protection de l’habitat faunique (Wildlife Habitat Protection Act), la protection de terres additionnelles d’une valeur écologique supérieure en vertu de cette même loi, ainsi que la création d’une nouvelle servitude de conservation de la Couronne inscrite à l’égard de terres appropriées en tant que condition de vente. La mise en œuvre de la stratégie est en cours; des terres de moindre valeur écologique sont vendues à des locataires, et des terres de valeur écologique supérieure sont ajoutées à la liste des terres protégées.
Il y a eu collaboration avec les communautés des Premières Nations, les communautés métisses et des groupes d’intérêt, lesquels ont été impliqué dans l’élaboration, la planification et la participation de l’aménagement du territoire ainsi qu’au sein des groupes consultatifs qui se réunissent régulièrement pour traiter d’enjeux ayant une incidence sur les aires protégées et les parcs. Dans certains cas, cette collaboration repose sur le repérage de sites culturels dans les parcs existants et proposés et dans les aires protégées, ces sites ayant une importance pour les peuples autochtones. Les efforts futurs pourront conduire à des approches novatrices pour la création et la gestion d’aires protégées qui favorisent une plus grande participation des communautés des Premières Nations et des communautés métisses.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour la Saskatchewan au cours des trois à cinq prochaines années :
Planification du réseau
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Amélioration de la surveillance écologique des aires protégées
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
À Terre-Neuve-et-Labrador, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 29 420 km2, soit 7,3 % du territoire de la provincenote13. Presque qu’un quart de cette superficie (6 630 km2) était protégé par la province (tableau 41). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 42). Les aires marines protégées couvraient 233 km2. La province de Terre-Neuve-et-Labrador administrait 156 km2 et le reste de cette superficie était sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 41 : Aires protégées sous l’administration de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par la province par biome
Terrestre
Ia
3
7
0,1%
Terrestre
Ib
2
3 965
59,8%
Terrestre
II
40
1 230
18,6%
Terrestre
III
6
3
<0,1%
Terrestre
VI
6
1 424
21,5%
Marin
VI
7
156
100,0%
Tableau 42 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador
Gouvernement fédéral
9
22 681
77,0%
Gouvernement provincial / territorial
57
6 785
23,0%
Gouvernance partagée
0
0
0,0%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par Terre-Neuve-et-Labrador entre 2012-2015 :
Une nouvelle réserve de parc national a été créée en collaboration avec Parcs Canada dans la région des monts Mealy au Labrador en 2015. La réserve de parc protège environ 10 700 km2, ce qui en fait le plus grand parc national dans l‘est du Canada. La création de cette réserve est le fruit d’une initiative commune entre Parcs Canada et le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador s’échelonnant sur plusieurs années pour bien définir et délimiter le territoire et élaborer une approche tenant compte des utilisations par les groupes autochtones et les résidents du Labrador.
Deux réserves écologiques ont été établies en vertu de la loi sur les réserves fauniques et écologiques (Wilderness and Ecological Reserves Act, en anglais seulement): Sandy Cove, une réserve botanique (Sandy Cove Ecological Reserve, en anglais seulement) en 2013, et Lawn Bay, une réserve pour oiseaux marins (Lawn Bay Ecological Reserve, en anglais seulement) en 2015. La réserve écologique de Sandy Cove protège une espèce végétale en voie de disparition, la braya de Long (Braya longii), qui est endémique des landes calcaires de la péninsule Great Northern de Terre-Neuve. La réserve est d’importance mondiale du fait qu’elle contient 95 % de la population mondiale de braya de Long dans un habitat intact. La réserve écologique de Lawn Bay, située au large de la péninsule de Burin le long de la côte sud de Terre-Neuve, abrite la seule colonie reproductrice connue de puffins des Anglais (Puffinus puffinus) en Amérique du Nord. Les îles de la réserve abritent également une importante population d’océanites cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa) et de plus faibles effectifs d‘autres oiseaux marins nicheurs.
Grâce à un partenariat avec un groupe communautaire local de Portugal Cove South, dans la péninsule d‘Avalon, le ministère provincial de l‘environnement et de la conservation (Department of Environment and Conservation) a présenté au Comité du patrimoine mondial de l‘Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, la candidature de la réserve écologique de Mistaken Point (Mistaken Point Ecological Reserve) en tant que site du patrimoine mondial. Le processus d‘élaboration de la candidature a permis la création d’un cadre de gestion rigoureux de la propriété, ce dernier étant assorti d’un plan de gestion élaboré conjointement, d’une nouvelle structure de gestion, de protocoles de surveillance à long terme et d’un solide soutien communautaire.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour Terre-Neuve-et-Labrador au cours des trois à cinq prochaines années :
Identification des zones prioritaires à protéger
Création de nouvelles aires protégées
Atteinte des cibles concernant les aires protégées
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Dans les Territoires du Nord-Ouest, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 125 646 km2, soit 9,3 % du territoirenote14. Environ un cinquième de cette superficie (22 917 km2) était protégé par les territoires ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 43). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales et d’une aire protégée sous la gouvernance des peuples autochtones (tableau 44). Les aires marines protégées couvraient 2 960 km2 et étaient sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 43 : Aires protégées administrées par les territoires ou par un régime de gouvernance partagée dans les Territoires du Nord-Ouest, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par les territoires ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ib
4
22 917
100,0%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Tableau 44 : Toutes les aires protégées terrestres et marines dans les Territoires du Nord-Ouest séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans les Territoires du Nord-Ouest
Gouvernement fédéral
12
103 692
81,3%
Gouvernement provincial / territorial
1
21 270
16,7%
Gouvernance partagée
2
1 648
1,3%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
1
977
0,8%
Les plus importantes réalisations par les Territoires du Nord-Ouest entre 2012-2015 :
Le plan d’aménagement du territoire du peuple Tlicho (Tlicho Land Use Plan, en anglais seulement) a été publié en 2013, créant la plus récente aire protégée des Territoires du Nord-Ouest, Wehexlaxodıale, une zone où l’utilisation des terres est essentiellement exclue.
Le cadre pour l’aménagement du territoire et le développement durable (Land Use and Sustainability Framework, en anglais seulement) a été publié en 2014. Ce cadre est un document d’orientation pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest concernant la prise en charge de la gestion des terres publiques, de l’eau et des ressources dans l’intérêt du public des Territoires du Nord-Ouest suivant le transfert des responsabilités du gouvernement fédéral ( 1er avril 2014).
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour les Territoires du Nord-Ouest au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Planification du réseau d’aires protégées
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
Détermination des priorités dans l’aménagement de réseaux de conservation pour les cinq années à venir
Au Yukon, à la fin de 2015, les aires protégées terrestres couvraient 57 358 km2, soit 11,9 % du territoirenote15. Plus d’un tiers de cette superficie (21 162 km2) était protégé par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée (tableau 45). Le reste de cette superficie était constitué d’aires protégées fédérales (tableau 46). Les aires marines protégées couvraient 79 km2 et étaient sous l’administration du gouvernement fédéral.
Tableau 45 : Aires protégées administrées par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée au Yukon, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par le territoire ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
Ib
1
5 355
25,3%
Terrestre
II
4
8 229
38,9%
Terrestre
III
2
185
0,9%
Terrestre
IV
10
7 360
34,8%
Terrestre
VI
1
33
0,2%
Marin
N/D
N/D
N/D
N/D
Table 46 : All terrestrial and marine protected areas in the territory of Yukon separated by governance type.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans le territoire du Yukon
Gouvernement fédéral
4
36 211
63,1%
Gouvernement provincial / territorial
1
16
<0,1%
Gouvernance partagée
17
21 147
36,9%
Gouvernance privée
0
0
0,0%
Gouvernance par les peuples autochtones et les communautés locales
0
0
0,0%
Les plus importantes réalisations par le Yukon entre 2012-2015 :
Le gouvernement du Yukon et la Première Nation Vuntut Gwitchin ont travaillé ensemble à la création de deux nouvelles aires protégées identifiées au cours de la planification de l’aménagement du territoire, soit le parc territorial Dàadzàii Vàn (Dàadzàii Vàn Territorial Park) et la zone de protection de l’habitat des terres humides de Whitefish (Whitefish Wetlands Habitat Protection Area).
Le gouvernement du Yukon, la Première Nation Carcross Tagish, la Première Nation Champagne et Aishihik et la Première Nation Kwanlin Dün ont collaboré à l’élaboration d’un plan de gestion recommandé pour le parc territorial Kusawa (Kusawa Territorial Park, en anglais seulement).
Le travail sur les plans de gestion pour plusieurs aires protégées a progressé.
Le gouvernement du Yukon, la Première Nation Kluane et la Première Nation de White River ont collaboré dans la poursuite de l’élaboration d’un plan de gestion pour le parc territorial Asi Keyi (Asi Keyi Territorial Park, en anglais seulement).
Le gouvernement du Yukon et la Première Nation Vuntut Gwitchin ont collaboré sur les plans de gestion pour le parc territorial Dàadzàii Vàn et la zone de protection de l’habitat des terres humides de Whitefish.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour le Yukon au cours des trois à cinq prochaines années :
Identification des zones prioritaires à protéger
Élaboration ou actualisation des plans de gestion
Amélioration de la surveillance écologique dans les aires protégées
Production de rapports sur les aires protégées
Collaboration avec les gouvernements ou les communautés autochtones
Environnement et Changement climatique Canada protégeait 104 834 km2, soit 1,1 % de la superficie terrestre du Canada à la fin de 2015note16. Ce département fédéral administrait aussi 19 600 km2 d’aires marines protégées, couvrant 0,34 % du territoire marin du Canada (tableau 47).
Tableau 47 : Aires protégées sous l’administration d’Environnement et Changement climatique Canada, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée sous Environnement et Changement climatique Canada par biome
Terrestre
Ia
37
2 910
2,8%
Terrestre
Ib
17
89 290
85,1%
Terrestre
II
6
11 127
10,6%
Terrestre
III
19
141
0,1%
Terrestre
IV
33
1 273
1,2%
Terrestre
V
2
21
<0,1%
Terrestre
VI
7
109
0,1%
Marin
Ia
23
763
3,9%
Marin
Ib
15
16 939
86,4%
Marin
II
2
1 777
9,1%
Marin
III
9
35
0,2%
Marin
IV
5
79
0,4%
Marin
VI
1
5
<0,1%
Les plus importantes réalisations par Environnement et Changement climatique Canada entre 2012-2015 :
Environnement et Changement climatique Canada a lancé une initiative visant à permettre aux Canadiens de renouer avec la nature dans dix de ses réserves nationales de faune. Le Ministère procède présentement à l’amélioration des infrastructures, à l’élargissement de la programmation publique et à la promotion de ces sites afin d’informer les Canadiens des possibilités qui s’offrent à eux pour profiter de la nature et observer la faune dans ses réserves nationales de faune. L’initiative Rapprocher les Canadiens de la nature a été lancée aux réserves nationales de faune Alaksen et de Vaseux-Bighorn, en Colombie-Britannique, à la réserve nationale de faune du Lac-de-la-Dernière-Montagne, en Saskatchewan, aux réserves nationales de faune du Ruisseau-Big et de la Pointe-du-Prince-Édouard, en Ontario, aux réserves nationales de faune du Cap-Tourmente et du Lac-Saint-François, au Québec, et aux réserves nationales de faune de Chignecto, du Cap-Jourimain et de Shepody, dans les provinces de l’Atlantique.
En novembre 2015, Environnement et Changement climatique Canada a conclu trois années de négociations avec Nunavut Tunngavik Inc. et trois associations inuites régionales concernant le renouvellement d’une entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits pour les aires de conservation du Ministère dans la région du Nunavut. L’un des résultats importants de cette entente est la gestion conjointe de huit refuges d’oiseaux migrateurs et de cinq réserves nationales de faune. Ces aires de conservation font l’objet d’une gestion conjointe avec les communautés inuites locales.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour Environnement et Changement climatique Canada au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Modification ou élaboration de lois et de règlements
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Amélioration de la surveillance écologique des aires protégées
Parcs Canada protégeait 339 740 km2, soit 3,4 % de la superficie terrestre du Canada à la fin de 2015note17 (tableau 48). Cette agence fédérale administrait aussi 12 720 km2 d’aires marines protégées, soit 0,22 % du territoire marin du Canada, incluant le Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, lequel est administré de façon conjointe avec le gouvernement du Québec (tableau 49).
Tableau 48 : Aires protégées sous l’administration de Parcs Canada ou sous un régime de gouvernance partagée, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée par Parcs Canada ou par un régime de gouvernance partagée par biome
Terrestre
II
46
319 738
95,1%
Terrestre
V
1
19
0,0%
Terrestre
VI
4
16 585
4,9%
Marin
II
10
9 182
71,3%
Marin
VI
4
3 699
28,7%
Tableau 49 : Toutes les aires protégées terrestres et marines de Parcs Canada séparées par type de gouvernance.
Type de gouvernance
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée dans la juridiction
Gouvernement fédéral
52
347 976
99,6%
Gouvernance partagée
1
1 246
0.,6%
Les plus importantes réalisations par Parcs Canada entre 2012-2015 :
En 2015, Parcs Canada a publié le document Des parcours à découvrir : un guide pour l’engagement et l’établissement de relations avec les peuples autochtones pour la gestion des aires patrimoniales de Parcs Canada. Ce guide contribue à soutenir et à renforcer l’engagement et les relations avec les peuples autochtones et favorise le développement de relations positives et respectueuses. Les histoires vécues et les leçons apprises sur le terrain présentées dans le document servent d’exemples pour l’amélioration et l’élargissement des activités d’engagement et le développement des relations avec les partenaires autochtones. L’un des objectifs de cette publication est d’assurer une approche plus uniforme concernant l’engagement avec les autochtones afin de bâtir des relations solides, durables et respectueuses avec plus de 300 communautés autochtones et partenaires de Parcs Canada, et ce à travers l’éventail des lieux patrimoniaux de l’Agence.
Grâce au travail du personnel, des partenaires et des bénévoles, Parcs Canada a réussi à améliorer l’intégrité écologique de 20 parcs nationaux entre 2012 et 2015, principalement grâce à des efforts de restauration d’écosystèmes importants.
Parcs Canada a également contribué au rétablissement de plusieurs espèces en péril par la désignation et la protection d’habitat essentiel sur les terres et dans les eaux qui sont sous sa responsabilité.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour Parcs Canada au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Pêches et Océans Canada protégeait 10 392 km2 de superficie marine à la fin de 2015, soit 0,18 % du territoire marin du Canada (tableau 50).
Tableau 50 : Aires protégées sous l’administration de Pêches et Océans Canada, séparées en fonction des catégories établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Biome
Catégorie de l’Union internationale pour la conservation de la nature
Nombre d’aires protégées
Superficie protégée (km2)
Pourcentage de la superficie totale protégée sous Pêches et Océans Canada par biome
Terrestre
N/D
N/D
N/D
N/D
Marin
Unclassified
8
10 392
100,0%
Les plus importantes réalisations par Pêches et Océans Canada entre 2012-2015 :
En 2014, Pêches et Océans Canada et Environnement et Changement climatique Canada ont assuré un financement de 37 millions de dollars sur cinq ans pour améliorer la conservation des milieux marins et côtiers. Ce financement permettra à Pêches et Océans Canada :
de créer quatre nouvelles aires marines protégées et d’identifier trois zones supplémentaires en vue de leur protection;
de faire progresser l’élaboration d’un réseau national d’aires marines protégées fédérales et provinciales dont Pêches et Océans Canada assure la direction et la coordination en collaboration avec ses partenaires;
d’élaborer les cadres de gestion et de suivi nécessaires pour mettre en œuvre ces travaux sur les aires marines protégées, et de travailler avec les Canadiens pour assurer la gestion de ces nouvelles aires marines protégées. Après 2019, Pêches et Océans Canada recevra aussi un financement continu de 3,893 millions de dollars par année pour permettre la gestion efficace des zones de protection marine du Ministère.
Une Stratégie de conservation des coraux et des éponges de l’est du Canada a été élaborée en collaboration entre les cinq régions de l’Est. La stratégie couvre les espèces, communautés et habitats de coraux et d’éponges des océans Atlantique et Arctique de l’est du Canada. Une stratégie similaire a été publiée en 2010 pour la région du Pacifique. Avec ces deux stratégies, tous les océans du Canada disposeront d’objectifs de conservation, de gestion et de recherche pour les coraux et les éponges.
Les cinq grandes priorités en matière de planification et de gestion des aires protégées pour Pêches et Océans Canada au cours des trois à cinq prochaines années :
Création de nouvelles aires protégées
Développement du réseau
Atteinte des cibles concernant les aires protégées
Renforcement de la gestion des aires protégées existantes
Amélioration de la surveillance écologique dans les aires protégées