Plan intérimaire de 2001 concernant les matières particulaires et l’ozone : chapitre 2.2


2.2 Les transports

Les transports sont essentiels au tissu économique et social du Canada, car ils réunissent les gens et les biens d'un bout à l'autre de notre pays. Aucun secteur de l'économie ne pourrait fonctionner sans un système de transport efficace. Les transports affectent cependant aussi la qualité de l'air, des eaux et des terres. Les Canadiens s'attendent à disposer d'un système de transport sûr et efficace, mais ils veulent aussi un environnement propre. Équilibrer ces besoins sociaux et économiques et le besoin de protéger l'environnement constitue le coeur même du concept du développement durable.

Le gouvernement du Canada s'attaque aux émissions provenant de ce secteur de plusieurs façons. Certaines des initiatives incluent :

D'autres initiatives sont aussi prévues pour réduire les émissions liées aux transports. Selon le plan d'action du gouvernement fédéral concernant les véhicules et les carburants plus propres annoncé en février 2001, les normes actuelles pour les véhicules réglementés seront remplacées par de nouvelles normes afin de réduire les émissions de NOX d'environ 88 % pour les automobiles et jusqu'à 95 % pour les camions utilitaires légers, y compris les véhicules loisir travail (VLT). Un autre objectif important de la nouvelle réglementation du Canada et des États-Unis est d'aligner les normes de rendement des camions utilitaires légers sur celles des automobiles.

Les véhicules et les moteurs

Voitures sur la route

Les carburants

Environnement Canada maintiendra sa politique générale d'uniformisation des exigences canadiennes en matière de carburants avec celles des États-Unis. Dans certains cas, cependant, des mesures supplémentaires peuvent se justifier. Les initiatives incluent :

Tous les détails du contenu de l'avis d'intention du gouvernement concernant les véhicules et les carburants moins polluants sont disponibles sur le site Web d'Environnement Canada.

Le secteur maritime

L'Organisation maritime internationale (OMI) élaborera des mesures de contrôle internationales sur la teneur en soufre du mazout de soute et des normes internationales sur les émissions de NOX. Les récentes propositions de l'OMI limitent la teneur en soufre du carburant marin à 4,5 % et seule une faible partie du carburant couramment utilisé dépasse ce niveau. Le processus de l'OMI créerait des aires spéciales où la teneur en soufre serait limitée à 1,5 %. À titre d'exemple, le district régional du Grand Vancouver où on a demandé à Transports Canada et à Environnement Canada d'amorcer le processus en vue de déclarer la côte Ouest aire spéciale.

L'aviation

Avion en approche finale

Les émissions et les pratiques opérationnelles des aéronefs qui ont des incidences sur la qualité de l'air local seront la responsabilité de Transports Canada et de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Les domaines possibles d'intervention

L'expansion stratégique du trafic ferroviaire dans les principaux corridors, y compris le détournement du fret et des passagers des autres modes, pourrait devenir une composante clé de la gestion de la demande nationale en matière de transports. Cela pourrait augmenter la part de marché du transport ferroviaire et aider ainsi à réduire les émissions globales provenant de l'expédition des biens.

La nouvelle responsabilité assumée par Transports Canada de réglementer les émissions atmosphériques et la pollution provenant des équipements ferroviaires amène Transports Canada à explorer les moyens d'appliquer ce nouveau pouvoir de réglementation, y compris l'étude de solutions technologiques de rechange au chemin de fer et la création d'un groupe de travail technique sur le contrôle des émissions.

Le transport maritime contribue aux émissions des oxydes de soufre (SOX) et de NOX au Canada. Le Canada a pour objectif d'établir des politiques et des règlements sur la pollution de l'air marin en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada afin de réduire les émissions atmosphériques nocives des bateaux.

Le trafic aérien continue d'augmenter rapidement partout dans le monde.Outre le travail de Transports Canada au sein de l'OACI, on considère la possibilité d'établir des partenariats avec les autorités aéroportuaires en vue de réduire les émissions atmosphériques des aéroports.De même, on doit entreprendre des recherches afin d'évaluer les incidences des émissions sur l'atmosphère dans l'espace aérien canadien, y compris dans la région polaire canadienne.

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