Méthode d’essai biologique : essais toxicologiques sur des truites arc-en-ciel aux premiers stades de leur cycle biologique : annexes


Annexes

  1. Membres du Groupe intergouvernemental de la toxicité aquatique (octobre 1998)
  2. Adresses de l’administration centrale et des bureaux régionaux du Service de la protection de l’environnement d’Environnement Canada
  3. Écarts méthodologiques des essais aux premiers stades du cycle biologique des salmonidés
  4. Distribution, cycle biologique et élevage de la truite arc-en-ciel
  5. Séries logarithmiques de concentrations convenant aux essais toxicologiques

Annexe A : Membres du Groupe intergouvernemental de la toxicité aquatique (octobre 1998)

Gouvernement fédéral (Environnement Canada)

C. Blaise
Centre Saint-Laurent
Montréal

S. Blenkinsopp
Direction générale de l’avancement des technologies environnementales
Edmonton

C. Boutin
Centre national de recherche sur la faune
Hull

C. Buday
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver (C.-B.)

A. Chevrier
Division du milieu marin
Hull

K. Day
Institut national de recherche sur les eaux
Burlington (Ont.)

K. Doe
Direction générale de la conservation de l’environnement
Moncton

G. Elliott
Laboratoire d’écotoxicologie
Edmonton

M. Fennell
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver

M. Harwood
Centre Saint-Laurent
Montréal

P. Jackman
Direction de la conservation de l’environnement
Moncton

R. Kent
Direction de l’évaluation et de l’interprétation
Hull

N. Kruper
Laboratoire d’écotoxicologie
Edmonton

D. MacGregor
Centre de technologie environnementale
Gloucester (Ont.)

D. Moul
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver

W.R. Parker
Région de l’Atlantique
Dartmouth (N.-É.)

L. Porebski
Division du milieu marin
Hull

D. Rodrigue
Centre de technologie environnementale
Gloucester

R. Scroggins
Centre de technologie environnementale
Gloucester

A. Steenkamer
Centre de technologie environnementale
Gloucester

D. St-Laurent
Région du Québec
Montréal

G. van Aggelen
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver

R. Watts
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver

P. Wells
Région de l’Atlantique
Dartmouth

W. Windle
Direction de l’évaluation des produits chimiques commerciaux
Hull

S. Yee
Centre des sciences de l’environnement du Pacifique
North Vancouver

Gouvernement fédéral (Commission de contrôle de l’énergie atomique)

P. Thompson
Division de la radioprotection
Ottawa

Provinces

S. Abernethy
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke (Ont.)

C. Bastien
Ministère de l’Environnement et de la faune
Sainte-Foy (Qc)

D. Bedard
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke

M. Mueller
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke

C. Neville
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke

D. Poirier
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke

G. Westlake
Ministère de l’Environnement et de l’Énergie
Etobicoke

Annexe B : Adresses de l’administration centrale et des bureaux régionaux du Service de la protection de l’environnement d’Environnement Canada

Administration centrale
351, boul. Saint-Joseph
Place Vincent-Massey
Hull
K1A 0H3

Région de l’Atlantique
15eétage, Queen Square
45 Alderney Drive
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
B2Y 2N6

Région du Québec
105, rue McGill
14eétage
Montréal
H2Y 2E7

Région de l’Ontario
4905, rue Dufferin, 2eétage
Downsview
M3H 5T4

Région de l’Ouest et du Nord
Pièce 210, Twin Atria no2
4999, 98eAvenue
Edmonton
T6B 2X3

Région du Pacifique et du YukonNote de bas de page 45
224, rue Esplanade
North Vancouver (Colombie-Britannique)
V7M 3H7

Annexe C : Écarts méthodologiques des essais aux premiers stades du cycle biologique des salmonidésNote de bas de page 46

1. Substance et type d’essai
Document Substance d’essai Type d’essai Durée de l’essai
(jours)
Birge et al., 1985 effluents intermittent 9
USEPA, 1985a produits chimiques continu
intermittent
~ 90
Rexrode et Armitage, 1987 pesticides continu ~ 60
van Aggelen, 1988 effluents
eaux réceptrices
recirculation ~ 60
ASTM, 1991a produits chimiques continu ~ 90
Birge et Black, 1990 cadmium
effluents
eaux réceptrices
continu
intermittent
28
Hodson et al., 1991 composés aromatiques continu 85
Paine et al., 1991 eaux réceptrices intermittent 7 à 10
Neville, 1992 sulfate de cuivre
dodécylsulfate de sodium
2,4,5-trichlorophénol
intermittent 12 à 15
OECD, 1992a produits chimiques continu
intermittent
50 à 55
OECD, 1992b produits chimiques continu
intermittent
~ 90
2. Espèces d'essai
Document Espèces Stade Âge à la fin de l’essai (jours)
Birge et al., 1985 arc-en-ciel œufNote de la table a 9 (après la fécondation)
USEPA, 1985a arc-en-ciel/omble de fontaine œuf, alevin, truitelleNote de la table b 60 (après l’éclosion)
Rexrode et Armitage, 1987 diversesNote de la table c œuf, alevinNote de la table d 32 (après l’éclosion)
van Aggelen, 1988 arc-en-ciel œuf embryonné, alevin ≤ 30 (après l’éclosion)
ASTM, 1991a diversesNote de la table c œuf, alevin, truitelleNote de la table b 30 (stade de la truitelle)
Birge et Black, 1990 arc-en-ciel œuf, alevinNote de la table a 4 (après l’éclosion)
Hodson et al., 1991 arc-en-ciel œuf, alevin, truitelleNote de la table e 28 (stade de la truitelle)
Paine et al., 1991 arc-en-ciel alevinNote de la table f ≤ 12 (après l’éclosion)
Neville, 1992 arc-en-ciel alevin, truitelleNote de la table g 5 (stade de la truitelle)
OECD, 1992a arc-en-ciel œuf, alevinNote de la table h 20 (après l’éclosion)
OECD, 1992b arc-en-ciel œuf, alevin, truitelleNote de la table h 60 (après l’éclosion)
3. Conditions d'essai
Document Volume du milieu d’essai Nombre par enceinte expérimentale Nombre de répétitions
Birge et al., 1985 300 mL 50 4
USEPA, 1985a n.i. (non indiqué) 60 2
Rexrode et Armitage, 1987 15 à 30 cm de profondeurNote de la table a.1 20 (œufs) 30 (alevins) 4 (œufs) 1 (alevin)
van Aggelen, 1988 180 L 100 1
ASTM, 1991a n.i.Note de la table b.1 30 2Note de la table c.1
Birge et Black, 1990 300 mL 50 2 ou 4
Hodson et al., 1991 14 L 200 à 300 œufsNote de la table d.1 3
Paine et al., 1991 1 L 20 5
Neville, 1992 325 mL 1 12
OECD, 1992a n.i. ≥ 30 ≥ 2
OECD, 1992b n.i. 30 ≥ 2
4. Système d'essai
Document Enceinte expérimentale Récipient d’essai Équipement spécial
Birge et al., 1985 boîte de Petri profonde boîte de Petri de 400 mL avec grillages système de dilution et de mélange
USEPA, 1985a aquariums de verre bac grillagé n.i.
Rexrode et Armitage, 1987 aquariums de verre jarre de verre à fond grillagé bras oscillant ou siphons auto-amorçables
van Aggelen, 1988 2 cuves de plastique de 90 L incubateur vertical pompe submersible
ASTM, 1991a aquariums de verre jarre de verre à fond grillagé bras oscillantNote de la table a.2
Birge et Black, 1990 boîte de Petri profonde boîte de Petri de 400 mL avec grillages système de dilution et de mélange
Hodson et al., 1991 aquariums de verre tamis de cuisine à fond de nylon n.i.
Paine et al., 1991 becher de verre de 2 L filet et boîte de Petri rideaux de bulles
Neville, 1992 jarre de verre subdivisé en 4 secteurs distincts jarre de verre à fond grillagé balance précise à 10 µg près
OECD, 1992a enceinte de verre ou d’un autre matériau inerte récipient de verre ou d’un autre matériau inerte à fond et à parois grillagés bras oscillant
OECD, 1992b enceinte de verre ou d’acier inoxydable récipient de verre ou d’acier à parois et à fond grillagés bras oscillant
5. Types d'eau témoin ou de dilution
Document Type d’eau Dureté
(mg/L)
pH OD min. Période de renouvellement
(h)
Birge et al., 1985 reconst.Note de la table a.3ou nat.Note de la table a.3 101Note de la table b.2 7,7Note de la table b.2 > 60 % de sat.Note de la table * 12 ou 24 (intermNote de la table c.2)
USEPA, 1985a nat. ou déc.Note de la table a.3 n.i. n.i. > 90 % de sat. < 24 (≥ 6 vol./j)
Rexrode et Armitage, 1987 nat. ou reconst. 40 à 48 7,2 à 7,6 > 75 % de sat. 12 (90 %)
van Aggelen, 1988 récep. ou équiv.Note de la table d.2 récep. ou équiv.Note de la table d.2 récep. ou équiv.Note de la table d.2 > 60 % de sat. 96 (50 %)
ASTM, 1991a nat., reconst. déc. n.i. n.i. > 60 % de sat. < 24 (5 à 10 vol./j)
Birge et Black, 1990 reconst. ou nat. 101Note de la table b.2 7,7Note de la table b.2 > 60 % de sat. 1,5 h (cont.Note de la table c.2)
12 ou 24 (interm.)
Hodson et al., 1991 déc. 135 7,8 à 8,1 n.i. 3 à 5,5 (95 %)
Paine et al., 1991 déc. et nat. 65 6,0 à 8,0 > 60 % de sat. deux fois par semaine
Neville, 1992 déc. ou récep.Note de la table a.3 135Note de la table e.1 n.i. > 60 % de sat. deux fois en 24 h
OECD, 1992a nat., déc., reconst. n.i. n.i. > 60 % de sat. 24Note de la table f.1
OECD, 1992b nat., déc., reconst. n.i. n.i. > 60 % de sat. 24Note de la table f.1
6. Température de l’eau, aération, teneur en oxygène dissous et réglage du pH pendant l’essai
Document Température (°C) Aération OD dans l’eau témoin ou de dilution avant l’essai Réglage du pH
Birge et al., 1985 12 à 13 150 bulles/min près de la saturation n.i.
USEPA, 1985a 10 à 12 aucune 90 à 100 % de sat.Note de la table *.1 n.i.
Rexrode et Armitage, 1987 10 ± 2 aucuneNote de la table a.4 près de la saturationNote de la table a.4 n.i.
van Aggelen, 1988 10 obligatoire près de la saturation n.i.
ASTM, 1991a 10 débit lentNote de la table b.3 90 à 100 % de sat. n.i.
Birge et Black, 1990 13 150 bulles/min près de la saturation n.i.
Hodson et al., 1991 10, 12, 15Note de la table c.3 n.i. n.i. n.i.
Paine et al., 1991 10 à 12 débit lentNote de la table d.3 n.i. < 6,0 et > 8,0
Neville, 1992 13,5 ± 1 aucune près de la saturation n.i.
OECD, 1992a 10 ± 2 (embryons)
12 ± 2 (alevins)
n.i. n.i. n.i.
OECD, 1992b 10 ± 2 (embryons)
12 ± 2 (alevins, truitelles)
n.i. n.i. n.i.
7. Conditions d'éclairage pendant l'essai
Document Intensité Type Photopériode Période de transition
Birge et al., 1985 obscurité n.i. n.i. n.i.
USEPA, 1985a obscuritéNote de la table a.5 n.i. 14 hNote de la table a.5 15 à 30 minNote de la table a.5
Rexrode et Armitage, 1987 < 216 luxNote de la table b.4 n.i. 16 hNote de la table b.4 n.i.
van Aggelen, 1988 obscurité n.i. n.i. n.i.
ASTM, 1991a < 216 luxNote de la table c.4 incandescent n.i. 15 à 30 min
Birge et Black, 1990 obscurité n.i. n.i. n.i.
Hodson et al., 1991 n.i. n.i. n.i. n.i.
Paine et al., 1991 obscurité n.i. n.i. n.i.
Neville, 1992 faibleNote de la table d.4 fluorescent 16 h n.i.
OECD, 1992a obscuritéNote de la table e.2 n.i. 12 à 16 hNote de la table e.2 n.i.
OECD, 1992b obscuritéNote de la table e.2 n.i. 12 à 16 hNote de la table e.2 n.i.
8. Alimentation des truitelles
Document Type d’aliment Fréquence des repas
Birge et al., 1985 S.O. (sans objet) S.O.
USEPA, 1985a aliment de démarrage ou artémias 3 fois par jour, à toutes les 4 h
Rexrode et Armitage, 1987 S.O. S.O.
van Aggelen, 1988 S.O. S.O.
ASTM, 1991a aliment de démarrage humide ou artémias > 4 % du poids d’animal et par jourNote de la table a.6 (4 repas par jour)
Birge et Black, 1990 S.O.  S.O.
Hodson et al., 1991 aliment de démarrage n.i.
Paine et al., 1991 S.O. S.O.
Neville, 1992 artémias 3 fois par jour
OECD, 1992a S.O. S.O.
OECD, 1992b n.i. 4 % du poids d’animal et par jour (2 à 4 repas par jour)
9. Surveillance de la qualité de l'eau pendant l'essai
Document VariablesNote de la table a.7 Fréquence
Birge et al., 1985 temp., ODNote de la table b.5, pH, cond., dur., alc., conc. journalière
USEPA, 1985a temp., OD journalière
USEPA, 1985a pH, cond., dur., alc., COT hebdomadaire
Rexrode et Armitage, 1987 OD, pH, cond., dur., alc., conc. hebdomadaire
van Aggelen, 1988 temp., OD, pH, cond., dur., alc., NH3, COT, mét. mensuelle
van Aggelen, 1988 conc. 96 hNote de la table c.5
van Aggelen, 1988 PBC, pest. selon la source
ASTM, 1991a OD, pH, cond., dur., alc., NH3, COT, conc., part., GTD hebdomadaire
ASTM, 1991a temp. horaireNote de la table d.5
Birge et Black, 1990 temp., OD Note de la table b.5, pH, cond., dur., alc., conc. journalière
Hodson et al., 1991 temp., OD, pH, cond., dur., alc. n.i.
Hodson et al., 1991 conc. journalière
Paine et al., 1991 temp., OD, pH journalière
Paine et al., 1991 cond., dur. 2 fois/semaine
Neville, 1992 temp. OD, pH, cond. journalière
Neville, 1992 conc., mét., N, NH3, NO2, NO3, dur. début et finNote de la table e.3
OECD, 1992a temp. journalièreNote de la table f.2
OECD, 1992a OD, conc. au moins 3 foisNote de la table g.1
OECD, 1992a pH, dur. début et fin
OECD, 1992b temp., OD, conc. hebdomadaireNote de la table f.2
OECD, 1992b pH, dur. début et fin
10. Observations biologiques pendant l'essai
Document Variables Fréquence Paramètres de mesure
Birge et al., 1985 mort.Note de la table a.8 journalière mort.
USEPA, 1985a mort., diff.Note de la table a.8, nbre écl. et nbre truit.Note de la table b.6 journalière mort., poidsNote de la table a.8
USEPA, 1985a poidsNote de la table c.6 fin de l’essai  
Rexrode et Armitage, 1987 mort., nbre écl., dél. écl.Note de la table d.6 et dél. truit.Note de la table b.6 journalière mort., poids
Rexrode et Armitage, 1987 eff. path., hist., clin.Note de la table b.6 hebdomdaireNote de la table e.4  
Rexrode et Armitage, 1987 poidsNote de la table f.3 fin de l’essai  
van Aggelen, 1988 mort. diff. journalière mort.
ASTM, 1991a mort.Note de la table g.2, diff. journalière mort., poids
ASTM, 1991a poidsNote de la table h.1 fin de l’essai  
Birge et Black, 1990 mort., diff.Note de la table i, dél. écl. journalière mort.
Hodson et al., 1991 mort.Note de la table j, diff., éclosion journalière mort., poids
Hodson et al., 1991 poids hebdomadaire  
Hodson et al., 1991 poids de l’alevin et du sac vitellin une fois  
Paine et al., 1991 mort. journalière mort., croissance
Paine et al., 1991 poids du sujet, poids du sac vitellin début et fin de l’essaiNote de la table k  
Neville, 1992 mort., diff. journalière mort., croissance
Neville, 1992 croissanceNote de la table f.3 début et fin de l’essai  
OECD, 1992a mort., diff., nbre écl., dél. écl. journalière mort.
OECD, 1992a longueur fin de l’essai  
OECD, 1992b mort., diff., nbre écl., dél. écl., dél. truit. journalière mort., poids
OECD, 1992b poids fin de l’essai  
11. Paramètres de mesure statistiques de l'essai
Document Paramètre(s) de mesure Critère
Birge et al., 1985 CL 50, CL 10, CL 1Note de la table a.9
CSEO, CEMO
écart sign.Note de la table *.2 au témoin
USEPA, 1985a n.i. écart sign. au témoin selon l’ANOVA
Rexrode et Armitage, 1987 CMATNote de la table b.7 écart sign. ou écart spécifié au témoinNote de la table c.7
van Aggelen, 1988 TL 50Note de la table d.7, CL 50 écart sign. au témoin
ASTM, 1991a n.i. écart sign. ou écart spécifié au témoinNote de la table c.7
Birge et Black, 1990 CL 50, CL 10, CL 1Note de la table a.9
CSEO, CEMO
écart sign. au témoin
Hodson et al., 1991 CI 25, CSEO, CEMO écart sign. au témoin
Paine et al., 1991 efficacité de l’utilisation du sac vitellin comparativement au témoin
Neville, 1992 CSEO, CEMO écart sign. au témoinNote de la table e.5
OECD, 1992a CSEO, CEMO écart sign. au témoinNote de la table f.4
OECD, 1992b CSEO, CEMO écart sign. au témoinNote de la table f.4
12. Validité de l'essai
Document Variation de la concentration des substances d’essai Variation de la température (°C) Mortalité maximale chez les témoins (%) Variation du poids chez les témoins
Birge et al., 1985 n.i. ± 1 ≤ 20 S.O.
USEPA, 1985a ≤ 20 %Note de la table a.10 ± 1,5Note de la table b.8 ≤ 20 et ≤ 30Note de la table c.8 CV ≤ 40 %Note de la table d.8
Rexrode et Armitage, 1987 n.i. ≤ 2 20 CV ≤ 40 %Note de la table d.8
van Aggelen, 1988 n.i. n.i. n.i. n.i.
ASTM, 1991a ≤ 30 % et ≥ 50 %Note de la table e.6 ≤ 1, 2 ou 3Note de la table f.5 30Note de la table g.3 n.i.
Birge et Black, 1990 n.i. n.i. ≤ 20 n.i.
Hodson et al., 1991 n.i. < 1 ≤ 20 CV ≤ 28 %
Paine et al., 1991 n.i. n.i. ≤ 20 n.i.
Neville, 1992 n.i. ≤ 1 < 10 ≤ 15 %
OECD, 1992a moyenne ± 20 % ± 1,5Note de la table h.2 ≤ 30Note de la table i.1 n.i.
OECD, 1992b moyenne ± 20 % ± 1,5Note de la table h.2 ≤ 30Note de la table i.1 n.i.

Annexe D : Distribution, cycle biologique et élevage de la truite arc-en-ciel

Distribution

La truite arc-en-ciel est indigène dans l’ouest de l’Amérique du Nord. On la trouve de la Basse- Californie à l’Alaska. Cependant, le gros des effectifs se trouve du nord de la Californie au nord de la Colombie-Britannique, particulièrement dans les fleuves et les tributaires de même que dans les lacs et les cours d’eau. Dans le centre de la Colombie-Britannique, l’espèce est parfois appelée « truite de Kamloops ». Introduite dans le monde entier, elle fréquente désormais les eaux de toutes les provinces du Canada, du fait de l’ensemencement ou d’une introduction accidentelle. Les populations passent leur vie entière en eau douce, bien qu’elles fréquentent également les eaux estuariennes, aux stades du juvénile ou de l’adulte. La sous-espèce « steelhead » des deux côtes du Canada descend à la mer et revient frayer en eau douce. Au Canada et ailleurs, la truite arc-en-ciel est largement élevée en pisciculture pour repeupler les eaux naturelles destinées à la pêche sportive. C’est l’une des espèces les plus utilisées en aquaculture commerciale et c’est l’un des poissons ordinairement utilisés dans les essais toxicologiques en milieu aquatique partout dans le monde et particulièrement au Canada.

Cycle biologique

L’arc-en-ciel fraie de la fin de l’hiver jusqu’au printemps. Les géniteurs ont habituellement trois ou quatre ans et pèsent de 1,5 à 4 kg, mais ceux qui fraient plus d’une fois sont d’un poids et d’un âge qui peuvent être considérablement plus élevés. La fécondité des femelles est d’environ 1 000 à 1 400 œufs par kilogramme. Les œufs, dont le diamètre varie entre 3,0 et 5,0 mm sont déposés dans des nids de gravier. À la sortie de l’œuf, les alevins mesurent de 80 à 175 mg (poids frais). Ils séjournent dans les graviers jusqu’à la résorption de leur sac vitellin et sortent, fin mai ou en juin, sous la forme de truitelles de 0,1 à 0,2 g nageant librement. Les jeunes nés dans les cours d’eau y passent le premier hiver, après quoi ils gagnent les lacs. Les truitelles et les juvéniles se nourrissent habituellement de larves d’insectes et de zooplancton (p. ex. de daphnies). On sait que les adultes se nourrissent d’insectes, de crustacés et d’autres poissons (Carl et al., 1973 ; Gordon et al., 1987).

La robe des jeunes (jusqu’à 12 cm environ) s’orne de 9 à 13 mouchetures ovales, foncées, le long de la ligne latérale, sur lesquelles se superposent de fines mouchetures noires sur le dos et les côtés. Une série de 5 à 10 taches pigmentées médianes se succèdent le long de la ligne sommitale du dos, devant la nageoire dorsale. Cette dernière possède un bord d’attaque foncé chez les truitelles et une série de barres ou de taches noires distinctes chez les sujets âgés. Aux extrémités des nageoires dorsale et anale on distingue une coloration blanche ou orangé pâle. Sur la nageoire adipeuse, on trouve fréquemment une ou deux taches noires ; la queue n’est presque pas tachetée. On ne trouve aucune touche de rouge sur le dessous de la mâchoire inférieure (Carl et al., 1973).

Élevage

Expulsion provoquée des gamètes

Des considérations pratiques pourraient obliger à l’extraction des gamètes nécessaires à la réalisation des essais toxicologiques chez les géniteurs gardés au laboratoire. Dans cette éventualité, il convient de prendre plusieurs facteurs en considération. Voici une description de certains des aspects les plus fondamentaux de l’opération, mais on devrait, au préalable, étudier à fond l’information détaillée sur les façons précises de s’y prendre.

La disponibilité saisonnière des gamètes à maturité dépend de la situation et des populations locales ainsi que des pratiques utilisées en pisciculture (c’est-à-dire de la température saisonnière de l’eau et de la photopériode). Certaines piscicultures ont réussi à sélectionner et à manipuler différentes populations de géniteurs pour obtenir des gamètes l’année durant.

Normalement, on sépare les mâles des femelles et les adultes des juvéniles. Il est facile de distinguer le sexe des poissons et de reconnaître les mâles adultes, mais la sélection des femelles mûres en vue de l’évacuation des gamètes demande de l’expérience et de la pratique. Si l’on n’examine pas fréquemment les femelles afin de déterminer le moment de l’ovulation, on risque fort de n’obtenir que des œufs stériles. La fécondité des œufs est à son maximum pendant une période de 3 à 4 jours survenant de 4 à 8 jours après l’ovulation. Pour optimiser la fécondation, l’extraction des œufs destinés aux essais toxicologiques devrait survenir au cours de cette période. Si on laisse les œufs vieillir davantage, on risque de nuire à leur survie, non seulement à la fécondation, mais également à tous les stades, de l’œuf embryonné jusqu’à la truitelle.

Il est essentiel de manipuler les poissons avec soin quand on en vérifie la maturité. En effet, il est très facile de briser les œufs non pondus, qui deviennent stériles. On reconnaît la femelle prête, aux signes suivants : augmentation de volume de l’abdomen, qui devient plus mou ; gonflement et coloration en rouge de la papille saillant à l’orifice urogénital ; expulsion spontanée d’œufs par cet orifice. On peut examiner ces œufs en les rendant transparents et en vérifiant la position de la vésicule germinative et des gouttelettes lipidiques dans le vitellus. Ces manipulations des géniteurs et la vérification de leur maturité exigent un personnel expérimenté.

L’évacuation des œufs peut être confiée à une ou deux personnes, selon leur expérience. Ordinairement, l’une immobilise le poisson pendant que l’autre procède à l’évacuation. On peut s’y prendre de diverses façons selon que l’on entend sacrifier la femelle ou l’anesthésier. On devrait éviter d’exercer une force excessive au cours de l’opération. Le mâle peut donner sa laitance plus d’une fois, à la condition qu’on lui accorde un repos d’une semaine entre chaque séance afin de ne pas nuire à la qualité de la laitance.

Manipulation des gamètes

Les modes opératoires exposés dans le présent rapport exigent la fécondation des œufs immédiatement avant le début de l’essai. Il faut donc coordonner et synchroniser l’approvisionnement et la manipulation des œufs non fécondés et de la laitance. Si on peut obtenir les gamètes directement au laboratoire, par des géniteurs gardés sur place, il est souvent plus facile et plus économique de se les procurer d’une écloserie et de faire transporter au laboratoire la laitance et les œufs non fécondés (v. § 2.2). Dans les conditions optimales si l’on prend les conditions nécessaires, on peut ainsi transporter ces gamètes et les stocker quelques jours avant la fécondation. Il est cependant souhaitable de réduire au minimum la période d’entreposage (idéalement moins de 24 h), afin d’améliorer la probabilité de réussite de la fécondation.

La laitance conserve entre 70 et 90 % de son pouvoir de fécondation pendant au moins 5 jours si on la manipule et on l’entreposage convenablement. Dans la laitance fraîche, les spermatozoïdes restent immobiles à cause de la teneur en potassium du liquide séminal. La qualité ultérieure du sperme dépend de la température de transport et d’entreposage, la hauteur de laitance dans le récipient, de la stérilité de ce dernier et de l’humidité. Les basses températures (idéalement entre 0 et 4 °C) prolongent la durée de conservation du sperme. Il faut plus de sperme pour féconder un lot d’œufs expédié et conservé au froid que si la fécondation n’avait pas été différée. Il importe de maintenir la hauteur de laitance dans le récipient à un minimum (< 6 mm) pour que le sperme soit convenablement oxygéné. Il est également souhaitable d’aérer la laitance avec de l’oxygène. L’emploi d’oxygène ou d’air saturé en humidité peut prolonger considérablement la durée de conservation, car il aide à prévenir la déshydratation des gamètes.

On peut transporter et entreposer les œufs non fécondés à peu près de la même façon que la laitance. Il faudrait collecter les œufs le plus tôt possible après l’ovulation, car la durée de conservation diminue avec l’âge des œufs. On devrait disposer les œufs sur au plus 4 couches et les expédier et les stocker à une température variant entre 0 et 4 °C, dans des contenants isolés, conçus de façon à réduire le risque de bris au minimum. Ainsi traités, les œufs non fécondés devraient conserver un taux normal de fécondité pendant environ 3 jours. Pour maximiser la fécondation, on devrait féconder les œufs entreposés avec de la laitance fraîche.

Fécondation

Bien que la fécondation puisse avoir lieu en présence d’eau, il faut éviter cette technique, puisqu’elle déclenche la fermeture du micropyle avant l’exposition des œufs aux solutions d’essai. C’est pourquoi il faut utiliser la fécondation à sec. Quand on emploie cette méthode, il est recommandé de féconder les œufs d’au moins 4 femelles47(v. § 2.2), dans un seau ou un bac de plastique sec et propre. On ajoute ensuite la laitance d’au moins une fiole renfermant des spermatozoïdes motiles, lorsqu’ils sont activés (v. § 2.2). Il est préférable d’utiliser la laitance de plusieurs mâles afin d’accroître la probabilité de fécondation. Cependant, la laitance ne doit provenir que des fioles (1 à 4, selon la motilité des spermatozoïdes) dont le contenu s’est révélé actif lors de son mélange avec de l’eau douce ou du liquide ovarien (§ 2.2). Dès l’addition de la laitance, on mélange doucement les gamètes (p. ex. à la main, revêtue d’un gant chirurgical propre ; ou à l’aide d’une plume d’oie). On recommande 5 minutes d’agitation, pour la fertilisation (Fennell et al., 1998) ; on peut aussi accorder 20 minutes à l’opération (Birge et al., 1985). La fécondation devrait se produire sous faible éclairage. Immédiatement après, on devrait transvaser le plus rapidement possible dans les solutions d’essai des groupes d’œufs fécondés. Ce transfert complet de tous les groupes d’embryons fraîchement fécondés s’effectue normalement en moins de 10 minutes par essai (Yee et al., 1996) et elle doit être terminée en moins de 30 minutes par essai.

On s’est servi de diverses techniques pour transférer des groupes d’œufs fraîchement fécondés dans les solutions d’essai. Le choix en est laissé aux chercheurs, à la condition de limiter l’exposition des œufs fraîchement fécondés à l’eau avant l’essai (pour les débarrasser de tout débris indésirable ou de laitance excédentaire) et de transférer ensuite rapidement tous les groupes d’œufs (c’est-à-dire le plus tôt possible, dans un délai de 30 minutes) dans les solutions d’essai (v. § 4.2). Une technique éprouvée et recommandée (Canaria et al.,1996 ; Yee et al., 1996 ; Fennell et al., 1998) est de remplir en partie des nacelles étiquetées et tarées de chacune des solutions d’essai, puis de transférer les groupes d’œufs fraîchement fécondés dans les nacelles (un groupe par nacelle). Une cuillère de plastique (p. ex. pour mesurer le café) est utile à cette fin, pour permettre le transfert rapide du nombre approximatif d’œufs exigés par répétition dans chaque nacelle. Après chaque transfert, on fait un premier dénombrement des œufs. Dès que tous les groupes ont été distribués dans les nacelles, on recompte les œufs dans chaque nacelle et on en ajuste le nombre au besoin. Après une période supplémentaire de pas plus de 30 minutes (pour assurer le durcissement à l’eau et réduire le stress au minimum au cours de cette période ; Fennell et al., 1998), on doit ensuite transférer le contenu de chaque nacelle doucement dans l’enceinte expérimentale assignée.

Une autre technique recommandée (Birge, 1996) consiste à transférer chaque groupe d’œufs fraîchement fécondés directement du récipient de fécondation à l’enceinte expérimentale, au moyen d’un outil de taille convenable (p. ex. une cuillère ou pelle de plastique ou un becher gradué, percé de petits trous pour permettre l’évacuation de l’eau ou un rinçage rapide à l’eau). Pour supprimer les débris ou la laitance excédentaire, on peut laver les œufs en plongeant la cuillère dans de l’eau témoin dont on aura préalablement réglé à température à celle du milieu d’essai. À la fin des transferts, on peut compter les œufs déposés dans chaque incubateur et faire les corrections nécessaires d’après le nombre ou l’aspect (p. ex. uniformité de la taille), au besoin (v. § 4.2).

Incubation et développement des embryons

On trouvera dans le tableau D.1 les températures optimale et létale pour les embryons de truite arc-en-ciel. La température de l’eau est la principale variable déterminant le développement des embryons et elle peut servir à prédire le moment où ils atteindront les divers stades de développement. Les valeurs peuvent varier d’une race à l’autre de la même espèce. Le tableau D.2 indique les périodes prévues d’incubation pour obtenir un taux d’éclosion de 50 %.

Les embryons sont particulièrement vulnérables aux chocs mécaniques (agitation) à certains stades de leur développement. On ne peut pas alors les manipuler, les agiter, les verser ou les transporter sans causer de mortalité considérable. Cette sensibilité aux chocs a été mise en évidence à trois étapes du développement des embryons, chacune étant plus sensible que la précédente. La première survient entre 10 et 45 min après l’immersion des œufs dans l’eau après la fécondation. Elle coïncide avec la fusion des chromosomes parentaux. La deuxième étape sensible survient 2 à 72 h après l’immersion des embryons, alors que les cellules sont en division rapide. La troisième et la plus vulnérable survient 4 à 14 jours après la fécondation, lorsque l’embryon est en différenciation cellulaire rapide. La sensibilité aux chocs mécaniques diminue ensuite et n’est plus décelable dès le stade de l’œuf embryonné.

Comme la vitesse de développement embryonnaire dépend de la température, la sensibilité variera selon les conditions d’incubation. Cependant, pour réduire les pertes au minimum, on devrait éviter de manipuler les embryons moins de 24 h après leur immersion dans les solutions d’essai. Les embryons sont sensibles pendant ces 24 premières heures, mais pas excessivement. Toutefois, on ne devrait pas les déranger du tout après cette période jusqu’au stade de l’œuf embryonné.

Tableau D.1 Températures de l’eau influant sur le développement et la survie des embryons Note de la table a.11
Limite inférieureNote de la table b.9
(°C)
Limite supérieureNote de la table b.9
(°C)
Température optimale
(°C)
0,5 à 2,3 14,6 10,0 à 12,0
Tableau D.2 Durées d’incubation prévues à température constante
Température
(°C)
Nombre de jours entre la fécondation et l’éclosion de la moitié des embryonsNote de la table a.12
1 182
2 138
3 107
4 86
5 71
6 59
7 50
8 43
9 37
10 32
12 25
14 20

Annexe E : Séries logarithmiques de concentrations convenant aux essais toxicologiquesNote de bas de page 48

Colonne (nombre de concentrations entre 100 et 10 ou entre 10 et 1) Note de bas de page 49
1 2 3 4 5 6 7
100 100 100 100 100 100 100
32 46 56 63 68 72 75
10 22 32 40 46 52 56
3,2 10 18 25 32 37 42
1,0 4,6 10 16 22 27 32
  2,2 5,6 10 15 19 24
  1,0 3,2 6,3 10 14 18
    1,8 4,0 6,8 10 13
    1,0 2,5 4,6 7,2 10
      1,6 3,2 5,2 7,5
      1,0 2,2 3,7 5,6
        1,5 2,7 4,2
        1,0 1,9 3,2
          1,4 2,4
          1,0 1,8
            1,3
            1,0

Détails de la page

Date de modification :