4,6-dinitro-o-crésol : évaluation préalable finale, annexe 1

Annexe 1 : estimations de la limite supérieure de l’absorption quotidienne de 4,6-dinitro-o-crésol (DNOC) par la population générale au Canada

Estimation de la dose de DNOC absorbée (µg/kg p.c./j) par les divers groupes d’âge
Voie
d’exposition
  0,5 à 4 
ansc
5 à 11
ansd
12 à 19 
anse
20 à 59 
ansf
60 ans
et plusg

0 à 6 moisa
Nourris à la préparation
pour nourrissonsb
0 à 6 moisa
Non
nourris
à la préparation
Airh 1,4 × 10-2 1,4 × 10-2 3,0 × 10-2 2,4 × 10-2 1,4 × 10-2 1,1 × 10-2 9,9 × 10-3
Eau potablei 4,3 × 10-2 1,6 × 10-2 1,8 × 10-2 1,4 × 10-2 8,1 × 10-3 8,5 × 10-2 8,9 × 10-3
Alimentsj 4,3 × 10-2 non disponible (n.d.) n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
Solk 4,0 × 10-4 4,0 × 10-4 6,5 × 10-4 2,1 × 10-4 5,1 × 10-5 4,2 × 10-5 4,2 × 10-5
Dose totale absorbée 5,7 × 10-2 3,0 × 10-2 4,9 × 10-2 3,8 × 10-2 2,1 × 10-2 2,0 × 10-2 1,9 × 10-2
  1. On présume que le bébé pèse 7,5 kg, respire 2,1 m³ d’air par jour, boit 0,8 L d’eau par jour (préparation pour nourrissons) ou 0,3 L d’eau par jour (de source autre que la préparation) et ingère 30 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  2. Pour les bébés nourris exclusivement à la préparation pour nourrissons, la dose absorbée par l’eau correspond à celle absorbée par les aliments. On n’a recensé aucune donnée sur la concentration de DNOC dans la préparation au Canada.
  3. On présume que l’enfant pèse 15,5 kg, respire 9,3 m³ d’air par jour, boit 0,7 L d’eau par jour et ingère 100 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  4. On présume que l’enfant pèse 31,0 kg, respire 14,5 m³ d’air par jour, boit 1,1 L d’eau par jour et ingère 65 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  5. On présume que le jeune pèse 59,4 kg, respire 15,8 m³ d’air par jour, boit 1,2 L d’eau par jour et ingère 30 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  6. On présume que la personne pèse 70,9 kg, respire 16,2 m³ d’air par jour, boit 1,5 L d’eau par jour et ingère 30 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  7. On présume que la personne pèse 72,0 kg, respire 14,3 m³ d’air par jour, boit 1,6 L d’eau par jour et ingère 30 mg de particules de sol par jour (Santé Canada, 1998).
  8. Leuenberger et al. (1988) ont estimé à 0,05 µg/m³ la concentration de DNOC dans l’air ambiant en utilisant des concentrations mesurées de cette substance dans un échantillon d’eau de pluie (15 nM), prélevé à Dübendorf (Suisse) en 1985 et en appliquant un coefficient de partage pluie-air de référence (5,6 × 104). L’hypothèse selon laquelle les Canadiens passent 3 heures par jour à l’extérieur est utilisée (Santé Canada 1998). Les données parmi lesquelles les renseignements critiques ont été choisis sont tirées de Tremp et al. (1993). À défaut de données, la concentration estimative dans l’air ambiant (0,05 µg/m³) a été utilisée pour l’air intérieur. L’hypothèse selon laquelle les Canadiens passent 21 heures par jour à l’intérieur est utilisée (Santé Canada 1998). On a supposé que l’exposition à l’air ambiant était représentative de l’exposition à l’air intérieur, car il n’y avait aucune indication de sources supplémentaires de DNOC à l’i ntérieur des locaux.
  9. Le seuil de détection (0,4 µg/L) du DNOC dans 19 échantillons d’eau du robinet de Toronto (Ontario) en 2002 a été utilisé en remplacement de la concentration de DNOC dans l’eau potable canadienne (Cité de Toronto, 2002a, id., 2002b; id., 2002c; id., 2002d). Les données parmi lesquelles les renseignements critiques ont été choisis sont tirées de Hallberg (1989), Cité de Toronto (1990) et Spliid et Koppen (1998).
  10. On n’a recensé aucune donnée quantitative sur les concentrations de DNOC dans les aliments. Schmidt (1970) a utilisé un seuil de détection de 1 000 µg/g dans une étude de mesure du DNOC dans des pommes de terre. Cette valeur n’a cependant pas été utilisée ici pour établir l’absorption estimative en raison de l’ancienneté de l’étude et du fait que le DNOC ne devrait pas contaminer les aliments étant donné son mode d’utilisation. Les données parmi lesquelles les renseignements critiques ont été choisis sont tirées de DeVault (1985).
  11. Le ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario (1994) n’a pas détecté de DNOC dans 161 échantillons de sol prélevés en Ontario. Le seuil de détection de 100 ng/g de la méthode a été utilisé comme estimation de l’absorption en remplacement de la teneur en DNOC du sol au Canada. Les données parmi lesquelles les renseignements critiques ont été choisis sont tirées de Webber (1994) et Migaszewski (1999).

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