Sommaire des commentaires et des réponses : inscription des précurseurs des particules inhalables, chapitre 5

5. Fondements scientifiques

Commentaire reçu

Des inexactitudes dans le logiciel statistique utilisé pour évaluer les risques pour la santé liés aux particule (PM) et à l'ozone ont conduit à une information incorrecte pour les études épidémiologiques à court terme. Il faudrait obtenir davantage d'information concrète avant que le gouvernement ne fasse des déclarations concernant la réglementation ou la to0xicité de ces substances.

Réponse

Les preuves scientifiques montrant que la pollution atmosphérique est un problème de santé publique sont toujours valides. Les chiffres ont peut-être changé, mais l'existence d'une relation de cause à effet entre la pollution atmosphérique et des cas de mort prématurée est incontestable. La conviction du gouvernement concernant l'association entre, d'une part, les précurseurs, la formation de PM₁₀ et d'ozone et , d'autre part, des effets sur la santé, demeure la même que celle établie dans les rapports d'évaluation scientifique.

Commentaire reçu

Il faut mieux comprendre quelles sont les contributions régionales des précurseurs des PM et de l'ozone ainsi que des substances individuelles présentes dans l'air ambiant, responsables d'effets sur la santé.

Réponse

Le gouvernement fédéral reconnaît que la formation de PM₁₀ et d'ozone est complexe et qu'elle varie selon les conditions ambiantes et la situation géographique au pays; néanmoins, on ne peut nier que les précurseurs participent à des réactions chimiques conduisant à la formation de PM₁₀ et d'ozone et que ces substances sont toxiques. L'évaluation des risques ne vise pas à déterminer les diverses options possibles pour lutter contre ces substances ni à établir des priorités. Ces questions seront plutôt abordées à l'étape de la gestion des risques lorsque des priorités devront être choisies pour l'adoption de mesures et l'élaboration d'outils spécifiques de gestion des risques visant à réduire les émissions des précurseurs, des PM₁₀ et de l'ozone. Des outils de gestion des risques seront élaborés en consultation avec les intervenants.