Plan de gestion de la réserve nationale de faune du lac Mississippi : chapitre 2


2. Ressources écologiques

2.1 Habitats terrestres et aquatiques

La réserve nationale de faune (RNF) du lac Mississippi est un habitat principalement palustre englobant la baie McEwen et ses marécages et la rive nord de la rivière Mississippi. Le sixième environ du territoire de la RNF est couvert d'une forêt de feuillus; une autre petite section de 5 ha est constituée d'un pré fauché et d'un champ abandonné autrefois utilisés pour la culture et le pâturage du bétail.

Le terrain légèrement incliné qui entoure la baie McEwen varie de lisse au nord à accidenté au sud (Institut de recherches sur les sols, 1966). Les zones plus basses sont constituées de marécages et d'eaux libres propices à la sauvagine migratrice et aux poissons reproducteurs. Cette diversité procure un habitat de choix à une large gamme d'espèces. Les hautes terres présentent des affleurements de calcaire. Dans les zones les plus élevées, les communautés végétales se composent de prés ouverts et de quelques forêts de feuillus.

2.1.1 Milieux humides

La RNF renferme deux milieux humides. Le plus grand est le milieu humide « d'importance provinciale » de la baie McEwen, une zone de 224 ha donnant sur le lac Mississippi et représentant environ 80 % de la superficie totale de la RNF (Environnement Canada Service canadien de la faune [EC-SCF], 1984; ministère des Richesses naturelles de l'Ontario [OMNR], 1984). La baie McEwen est séparée du lac Mississippi par une grande île et une péninsule à l'entrée de la baie. La zone humide renferme un marais émergent (50 %) et des marécages arbustifs (50 %) (EC-SCF, 1984; OMNR, 1984). L'eau est relativement peu profonde (environ 1,5 m en moyenne) dans la baie McEwen (Mohr et Maltby,1985). Le fond est constitué essentiellement d'un mélange de boue, de débris végétaux et de limons. Les rives de la baie sont couvertes d'une bande luxuriante de plantes aquatiques qui sépare la zone d'eaux libres des plantes riveraines aux racines submergées. On y reconnaît l'élodée du Canada (Elodea canadensis), la cornifle nageante (Ceratophyllum demersum), la vallisnérie américaine (Vallisneria Americana), le riz sauvage, le potamot flottant (Potamogeton natans), le grand nénuphar jaune (Nuphar variegata) et le myriophylle en épi (Myriophyllum spicatum L.), une espèce exotique (figure 5; Burns, 2003). Au cours des années où le niveau de l'eau est plus élevé, le riz sauvage est la plante émergente la plus abondante, formant de vastes herbiers le long des rives de la baie et de la rivière. La quenouille à feuilles larges (Typha latifolia) s'observe également dans la baie, mais forme peu de peuplements denses. Les terres entourant la baie sont recouvertes principalement de fourrés inondés composés de saules, de cornouillers et d'érables. À certains endroits, ces fourrés sont remplacés par des marécages peuplés d'érables argentés (Acer saccharinum).

Le deuxième milieu humide de la RNF, d'une superficie d'environ 6 ha, fait partie de la zone humide riveraine qui s'étend le long de la rive nord de la rivière Mississippi, en amont du lac Mississippi, et qui fait partie de la intérêt naturel et scientifique (ZINS) des milieux humides d'Innisville (OMNR, 2012). Cette parcelle de terrain est peuplée de communautés végétales de plantes feuillues de marécages et de marais peu profonds qui offrent un éventail d'habitats et établissent une connexion avec les milieux humides et les hautes terres voisines de l'est et le bord de la rivière Mississippi (The Nature Conservancy of Canada [NCC], 2008). Le marécage de feuillus est peuplé d'arbres comme l'érable argenté et d'arbustes comme le cornouiller stolonifère (Cornus sericea) et le marais peu profond est constitué principalement de quenouilles à feuilles larges et de zones d'eaux libres peu profondes.

Figure 5 : Végétation émergente dans la baie McEwen, réserve nationale de faune du lac Mississippi (2009)
Végétation émergente
Photo : © Stewart Hamill Photography, 2009

2.1.2 Milieux forestiers secs

La forêt des hautes-terres est caractéristique de la région environnante. Elle est constituée de peuplements de deuxième génération et de parcelles dominées par des espèces de feuillus. La forêt feuillue d'érables à sucre de la RNF occupe les zones sèches voisines des marécages arbustifs et des marais de l'ouest de la baie McEwen et de la rive nord de la rivière Mississippi (figure 6; Hamill, 2009; White, 2008).

La forêt est modérément mature et présente peu de zones récemment perturbées (Hamill, 2009; White, 2008). Le couvert forestier varie d'ouvert à fermé; on y trouve l'érable à sucre (Acer saccharum), le tilleul d'Amérique (Tilia americana), le frêne blanc d’Amérique (Fraxinus americana), l'orme d'Amérique (Ulmus americana), le hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), le bouleau à papier (Betula papyrifera), le peuplier deltoïde (Populus deltoides), le thuya occidental (Thuja occidentalis) et le sapin baumier (Abies balsamea) (Hamill, 2009; White, 2008). Cette communauté abrite une petite population de noyers cendrés (Juglans cinerea), une espèce en voie de disparition. Le sous-bois est clairsemé, et aucune espèce ne domine clairement la flore du sol qui est constituée de plantes printanières typiques -- par exemple, le caulophylle faux-pigamon (Caulophyllum thalictriodes), le trille blanc (Trillium grandiflorum) et le maïanthème du Canada (Maianthemum canadense) (Hamill, 2009) -- indicatrices des sous-bois intacts (Keddy et Drummond, 1995). On trouve des espèces végétales exotiques principalement dans les zones perturbées, le long des sentiers (Hamill, 2009; White, 2008).

Figure 6 : Forêt feuillue à érable à sucre au bord de la baie McEwen, réserve nationale de faune du lac Mississippi (2008)
Forêt feuillue à érable à sucre
Photo : © Stewart Hamill Photography. 2008

2.1.3 Champ abandonné et pré

Le champ abandonné et le pré se trouvent à l'extrémité ouest de la RNF (figure 2; White, 2008). Autrefois utilisés pour le pâturage et la culture, ils ont été recolonisés par des arbustes et des arbres indigènes (p. ex., peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), clavalier d'Amérique (Zanthoxylum americanum), frêne blanc d'Amérique, pin blanc (Pinus strobus) et cerisier de Virginie (Prunus virginiana)) (Robinson, comm. pers., 2012; White, 2008). La flore du sol, typique des anciennes terres agricoles, est dominée par le pâturin des prés (Poa pratensis), la phléole des prés (Phleum pratense), le brome inerme (Bromus inermis), la carotte sauvage (Daucus carota) et la verge d'or du Canada (Solidago canadensis) (White, 2008).

2.1.4 Pelouses

Le terrain qui se trouve à l'entrée du chemin de concession 9A et autour du parc de stationnement et de la rampe de mise à l'eau est recouvert d'une pelouse constituée essentiellement de pâturin des prés (Poa pratensis), de trèfle blanc (Trifolium repens) et de plantain majeur (Plantago major) (White, 2008).

2.2 Faune

2.2.1 Oiseaux

La baie McEwen est reconnue depuis de nombreuses années pour son abondante sauvagine. Ses marécages servent de halte migratoire pour un grand nombre d'espèces de sauvagine. La RNF et le ROM protègent les oiseaux des chasseurs et des méfaits de la navigation de plaisance pendant leur migration vers le sud, en automne. Pendant la migration d'automne, jusqu’à 10 000 canards - le canard noir (Anas rubripes), la sarcelle à ailes bleues (Anas discors), la sarcelle d'hiver (Anas crecca), le harle couronné (Lophodytes cucullatus), le canard colvert (Anas platyrhynchos), le canard branchu (Aix sponsa) et le fuligule à collier (Aythya collaris) étant les espèces les plus communes - s'arrêtent chaque jour dans cette réserve (Lévesque, 1986; Rosien et al., 2004). Les milieux humides de la RNF constituent par ailleurs un habitat important pour la reproduction de la sauvagine comme le canard colvert, le canard noir, le canard branchu, la sarcelle à ailes bleues et la bernache du Canada (Branta Canadensis) (EC-SCF, 2012a; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012; Rosien et al., 2004).

Plusieurs espèces d'oiseaux aquatiques dépendants des marais ont été observées dans la RNF, y compris le butor d'Amérique (Botaurus lentiginosus), le râle de Virginie (Rallus limicola), le bruant des marais (Melospiza georgiana), la marouette de Caroline (Porzana carolina) et le petit blongios (Ixobrychus exilis), une espèce menacée selon la loi fédérale (EC-SCF, 2012a; Hamill, 2009). La RNF sert par ailleurs d'habitat important pour la reproduction d'oiseaux aquatiques comme le plongeon huard (Gavia immer), le troglodyte des marais (Cistothorus palustris), le râle de Virginie, la guifette noire (Chlidonias niger), le grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps) et la sterne pierregarin (Sterna hirundo) (figure 7; EC-SCF, 2012a; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012).

Figure 7 : Nid de plongeon huard dans la RNF du lac Mississippi (2009)
Nid de plongeon huard
Photo : © Stewart Hamill Photography, 2009

On connaît mal les espèces d'oiseaux terrestres de la RNF et l'utilisation qu'elles font de l'habitat. Cependant, des relevés récents ont signalé la présence de plus de 50 de ces espèces réparties dans un éventail d'habitats (p. ex., milieux forestiers secs, champ abandonné, pré et milieux humides) (Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012). Les parulines (p. ex., la paruline à croupion jaune (Dendroica coronata) et la paruline du Canada (Cardellina canadensis), une espèce menacée, les grives (p. ex., la grive des bois (Hylocichla mustelina)), les bruants (p. ex., le bruant des marais (Melospiza georgiana)) et les rapaces (p. ex., le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus)) comptent au nombre des espèces d'oiseaux terrestres observées dans la réserve (Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012). La plupart de ces oiseaux sont des migrateurs qui utilisent la RNF en guise de halte, et peut-être également pour se reproduire. L'hirondelle à ailes hérissées (Stelgidopteryx serripennis), le martin-pêcheur d'Amérique (Megaceryle alcyon), le pic chevelu (Picoides villosus), le cardinal à poitrine rose (Pheucticus ludovicianus) et le tyran tritri (Tyrannus tyrannus) font partie des espèces terrestres nidificatrices connues de la RNF (Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012).

2.2.2 Mammifères

La RNF du lac Mississippi abrite également plusieurs espèces de mammifères. Un relevé des petits mammifères par piégeage a recensé cinq espèces résidentes dans la réserve : la grande muLEPigne (Blarina brevicauda), la muLEPigne cendrée (Sorex cinereus), le campagnol des prés (Microtus pennsylvanicus), la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus) et le tamia rayé (Tamias striatus) (EC-SCF, 1980). Le marais sert d'habitat à diverses espèces d'animaux à fourrure comme le castor, la loutre de rivière (Lutra canadensis) et le rat musqué (Hamill et Thomson, 2012). L'ours noir (Ursus americanus), l'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus), le raton laveur (Procyon lotor), le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus), le lapin à queue blanche (Sylvilagus floridanus), le lièvre d'Amérique (Lepus americanus) et le porc-épic d'Amérique (Erethizon dorsatum) fréquentent également la RNF (EC-SCF, 2012b; Hamill et Thomson, 2012; Robinson, comm. pers., 2012).

2.2.3 Reptiles et amphibiens

On a relevé la présence dans la RNF de 14 espèces de reptiles et d'amphibiens, y compris 7 espèces de grenouilles et de crapauds [la grenouille verte (Rana clamitans), la rainette versicolore (Hyla versicolor), le ouaouaron (Rana catesbeiana), la grenouille léopard (Rana pipiens), la grenouille des bois (Rana sylvatica), la rainette crucifère (Pseudacris crucifer crucifer) et le crapaud d'Amérique (Bufo americanus americanus)], deux espèces de serpents [la couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis sirtalis) et la couleuvre d'eau (Nerodia sipedon sipedon)],trois espèces de tortues [la tortue peinte du centre (Chrysemys picta marginata), le sternothère odorant (Sternotherus odoratus) et la chélydre serpentine (Chelydra serpentina), et une salamandre (la salamandre cendrée (Plethodon cinereus)] (Burns, 2003; EC-SCF, 2012c; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012).

La baie McEwen est un habitat important pour les ouaouarons, et les études font état d'une abondante population dans ce milieu (Burns, 2003; Seburn et Hamill, 2000). Cependant, les relevés effectués en 2001 et en 2003 donnent à penser que cette population est en déclin. En 2003, il n'a pas été possible d'estimer la population à cause de la trop petite taille de l'échantillon (Burns, 2003). Cette population n'a depuis fait l'objet d'aucune étude officielle à cause de la piètre qualité de l'habitat (Burns, 2003), mais on a cependant signalé sa présence dans la RNF en 2008, en 2009 et en 2012 (Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012).

2.2.4 Fish

Il n'existe pas de données sur la faune halieutique propres à la RNF. Cependant, le lac Mississippi est un site populaire auprès des pêcheurs sportifs qui abrite à la fois des poissons d'eau chaude et des poissons d'eau froide (Kerr, 1999). En 2009, on a relevé la présence dans le lac Mississippi de 19 espèces de poissons. La plus abondante est la perchaude (Perca flavescens), suivie du crapet-soleil (Lepomis gibbosus), de l’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieui), du crapet arlequin (Lepomis macrochirus), du grand brochet (Esox lucius), du crapet de roche (Ambloplites rupestris), du fouille-roche zébré (Percina caprodes) et du doré jaune (Sander vitreus) (OMNR, 2009). Le ruisseau McIntyre, qui traverse l'extrémité sud-est de la RNF, est une aire de frai du doré jaune, du grand brochet et de l’achigan à grande bouche (Micropterus salmoides) (Kerr, 1999).

Le doré jaune, l'achigan à grande bouche et le marigane noir (Pomoxis nigromaculatus) sont toutes des espèces introduites dans le lac Mississippi (Kerr, 1999). Ce lac a par le passé été ensemencé d'achigans à petite bouche, de dorés jaunes, de touladis (Salvelinus namaycush) et de grands corégones (Coregonus clupeaformis) (Kerr, 1999). On a mis fin à ces opérations d'ensemencement en 1980, et le lac est depuis géré par l'OMNR, qui juge qu'il peut soutenir une pêche autosuffisante (Kerr, 1999).

2.2.5 Invertébrés

Bien que la RNF n'ait fait l'objet d'aucun relevé des invertébrés, elle en abrite probablement une grande variété. Les milieux humides produisent beaucoup d'insectes volants que les oiseaux insectivores consomment pour pouvoir effectuer leurs migrations du printemps et de l'automne (EC-SCF, 2012a; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012). Des visites et des relevés ont signalé la présence de nombreuses espèces de libellules, de demoiselles et de papillons (Hamill et Thomson, 2012; White, 2008).

On a signalé la présence dans la RNF du monarque (Danaus plexippus), désigné « espèce préoccupante » en vertu de la LEP (Hamill, 2009). Ce papillon utilise la réserve en guise de halte migratoire à la fin de l'été et au début de l'automne, s'y arrêtant pour se nourrir de nectar ou se reposer dans les arbres avant de poursuivre son périple jusqu'à son aire d’hivernage, dans le sud (COSEPAC, 2010; Gouvernement du Canada, 2012; Hamill, 2009).

2.2.6 Espèces en péril

On a signalé la présence dans la RNF du lac Mississippi de dix espèces en péril, protégées en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) : le noyer cendré (en voie de disparition), le sternothère odorant, la paruline du Canada, la paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera) et le petit blongios (menacées), et la phégoptère à hexagones (Phegopteris hexagonoptera), le monarque, la chélydre serpentine, la buse à épaulettes (Buteo lineatus) et le quiscale rouilleux (Euphagus carolinus) (préoccupantes) (tableau 3; COSEPAC, 2013; Gouvernement du Canada, 2013; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012).

Quatre espèces désignées « menacées » - l'hirondelle rustique (Hirundo rustica), le goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus), la sturnelle des prés (Sturnella magna) et la grive des bois - et une autre classée « espèce préoccupante » - le pioui de l'Est (Contopus virens) - par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) ont également été observées dans la RNF (tableau 3; COSEPAC, 2013; EC-SCF, 2012e; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012). Enfin, le pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) et la guifette noire, classées « espèces préoccupantes » en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l'Ontario, ont également été recensées sur ce site (tableau 3; Gouvernement de l'Ontario, 2012; Hamill, 2009; Hamill et Thomson, 2012; White, 2008).

Il est à prévoir que des habitats essentielsNote de bas de page1 soient reconnus à l'avenir dans la RNF pour un certain nombre d'espèces en péril.

La plupart des noyers cendrés présents dans la RNF ont été infectés par un champignon, le chancre du noyer cendré (Ophiognomonia clavigignenti-juglandacearum), et sont en train de dépérir (Hamill et Thomson, 2012; White, 2008; Wilson, 2009).

Pour en savoir plus sur la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral, sur le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et sur la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition du gouvernement de l'Ontario, prière de consulter l'annexe 1 ou de visiter les sites Web que voici :

Tableau 3a : Présence confirmée ou potentielle d'espèces en péril dans la réserve nationale de faune du lac Mississippi (Plantes vasculaires)
Noms commun et scientifique de l’espèce Statut

Canada

LEPa
Statut

Canada


COSEPACb
Statut

Ontario


LEVD, 2007c
Phégoptère à hexagones
Phegopteris hexagonoptera
Préoccupante Préoccupante Préoccupante
Noyer cendré
Juglans cinerea
En voie de disparition En voie de disparition En voie de disparition
Tableau 3b : Présence confirmée ou potentielle d'espèces en péril dans la réserve nationale de faune (Invertebrates)
Noms commun et scientifique de l’espèce Statut

Canada

LEP
Statut

Canada

COSEPAC
Statut

Ontario

LEVD, 2007
Monarque
Danaus plexippus
Préoccupante Préoccupante Préoccupante
Tableau 3c : Présence confirmée ou potentielle d'espèces en péril dans la réserve nationale de faune du lac Mississippi (Reptiles)
Noms commun et scientifique de l’espèce Statut

Canada

LEP
Statut

Canada

COSEPAC
Statut

Ontario

LEVD, 2007
Sternothère odorant
Sternotherus odoratus
Menacée Préoccupante Menacée
Chélydre serpentine
Chelydra serpentina
Préoccupante Préoccupante Préoccupante
Tableau 3d : Présence confirmée ou potentielle d'espèces en péril dans la réserve nationale de faune du lac Mississippi (Oiseaux)
Noms commun et scientifique de l’espèce Statut

Canada

LEP
Statut

Canada

COSEPAC
Statut

Ontario

LEVD, 2007
Pygargue à tête blanche
Haliaeetus leucocephalus
Sans statut Non en péril Préoccupante
Hirondelle rustique
Hirundo rustica
Sans statut Menacée Menacée
Guifette noire
Chlidonias niger
Sans statut Non en péril Préoccupante
Goglu des prés
Dolichonyx oryzivorus
Sans statut Menacée Menacée
Paruline du Canada
Cardellina canadensis/
Wilsonia canadensis
Menacée Menacée Préoccupante
Sturnelle des prés
Sturnella magna
Sans statut Menacée Menacée
Pioui de l'Est
Contopus virens
Sans statut Préoccupante Non classée
Paruline à ailes dorées
Vermivora chrysoptera
Menacée Menacée Préoccupante
Petit blongios
Ixobrychus exilis
Menacée Menacée Menacée
Buse à épaulettes
Buteo lineatus
Préoccupante Non en péril Non classée
Quiscale rouilleux
Euphagus carolinus
Préoccupante Préoccupante Non classée
Grive des bois
Hylocichla mustelina
Sans statut Menacée not classified

a LEP (Loi sur les espèces en péril) : espèce disparue, espèce disparue du pays, espèce en voie de disparition, espèce menacée, espèce préoccupante, espèce non en péril (évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître), espèce sans statut (non évaluée).

b COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) : espèce disparue, espèce disparue du pays, espèce en voie de disparition, espèce menacée, espèce préoccupante, espèce non en péril ou données insuffisantes pour déterminer l'admissibilité d'une espèce à l'évaluation ou pour permettre une évaluation du risque de disparition de l'espèce.

c LEVD, 2007 (Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition) : ministère des Richesses naturelles de l’Ontario [liste des espèces en péril en Ontario (EPO)] : espèces disparues, menacées, en voie de disparition, préoccupantes ou non classées.

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2017-09-10