Un nouveau rapport analyse les pénuries de médicaments au Canada et leurs répercussions sur les régimes publics d’assurance-médicaments 

Communiqué de presse

Le 21 septembre — Ottawa (Ontario) — Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés

Le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) a publié aujourd’hui, dans le cadre de l’initiative de recherche du Système national d’information sur l’utilisation des médicaments prescrits (SNIUMP), le rapport Pénuries de médicaments au Canada et leurs répercussions sur les régimes publics d’assurance-médicaments, de 2017-2018 à 2019-2020, qui donne un aperçu des répercussions des pénuries de médicaments au Canada, en mettant l’accent sur les effets sur les régimes publics d’assurance-médicaments du Canada et leurs bénéficiaires.

Ce rapport est le premier à avoir recours au site Web sur les pénuries de médicaments au Canada pour donner un aperçu de la question des pénuries de médicaments au Canada. Le rapport prend en compte les rapports sur les pénuries de médicaments fournis du 1er avril 2017 au 31 mars 2020. Sa période d’étude, qui précède la pandémie de COVID-19, offrira aux futurs chercheurs un point de référence pour l’évaluation des répercussions de la pandémie sur l’approvisionnement en médicaments.

Selon le rapport, des pénuries ont été signalées pour 29 % des médicaments vendus au Canada en 2019-2020. Cependant, 91 % des rapports de pénuries de médicaments concernaient des médicaments non brevetés de sources multiples auxquels il était possible de substituer un produit d’un autre fabricant. Par conséquent, seulement un petit nombre de pénuries a été associé à une forte baisse du nombre de bénéficiaires de régimes publics d’assurance-médicaments présentant des demandes de remboursement. Ces constatations fournissent un contexte important, mais ne visent pas à minimiser les effets néfastes que certaines pénuries peuvent avoir sur les patients individuellement et sur le système de santé, particulièrement lorsqu’il n’est pas possible de substituer d’autres produits aux médicaments visés par les pénuries ou lorsque la forme posologique ou la concentration des médicaments n’est pas interchangeable.

Faits en bref

  • Entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2020, un total de 8 558 rapports de pénurie a été soumis par les fabricants canadiens, pour une moyenne de 238 nouveaux rapports par mois. 

  • En 2019-2020, des pénuries ont été signalées pour 29 % des médicaments vendus au Canada. Les médicaments génériques et les médicaments dont le coût de traitement était faible (moins de 10 000 $/année) ont présenté des taux plus élevés de pénurie. Aucun lien n’a été établi entre le prix relatif des médicaments à l’échelle internationale et les taux de pénurie au Canada.

  • La grande majorité (91 %) des rapports de pénurie concernaient des médicaments non brevetés de sources multiples, auxquels il a été possible dans la plupart des cas de substituer les mêmes ingrédients pharmaceutiques provenant d’un autre fabricant. Les médicaments brevetés et les médicaments non brevetés de source unique représentaient 7 % et 2 % des médicaments pour lesquels une pénurie a été signalée, respectivement.

  • Plus de la moitié (55 %) des pénuries de médicaments signalées se sont résorbées dans les trois mois suivant leur apparition. Environ les trois quarts des pénuries (74 %) ont été indiquées comme étant « résolues » dans les six mois suivant leur apparition. Les pénuries de médicaments brevetés et de médicaments non brevetés de source unique se sont résolues plus rapidement que celles de médicaments non brevetés de sources multiples. 

  • La plupart des pénuries ne perturbent pas considérablement les tendances relatives aux dépenses pour les régimes publics. 

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