Les médicaments biologiques au Canada. Partie 2 : économies réalisées grâce aux biosimilaires, 2018
Table des matières
Remerciements
Le présent rapport a été rédigé par le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) au titre de l’initiative du Système national d’information sur l’utilisation des médicaments prescrits (SNIUMP).
Le CEPMB souhaite remercier les membres du Comité consultatif du SNIUMP pour leur surveillance et leurs conseils d’expert dans la préparation du présent recueil de graphiques. Veuillez noter que les déclarations, les constatations et les conclusions du présent recueil de graphiques ne reflètent pas nécessairement celles des pairs examinateurs et de leurs organisations affiliées.
Nous remercions aussi Jared Berger et Patrick McConnell d’avoir assuré la direction de ce projet, de même que Jeffrey Menzies, Elena Lungu et Tanya Potashnik pour leur surveillance dans la préparation de ce recueil de graphiques. Le CEPMB souhaite également remercier Nevzeta Bosnic d’avoir orienté l’élaboration de l’analyse, Blake Wladyka pour sa contribution à l’analyse, ainsi que le personnel de rédaction, Carol McKinley, Sarah Parker et Shirin Paynter.
Avertissement
Le SNIUMP est une initiative de recherche indépendante des activités réglementaires du Conseil du CEPMB. Les priorités de recherche, les données, les déclarations et les opinions présentées ou reproduites dans les rapports du SNIUMP ne représentent pas la position du CEPMB au sujet des questions réglementaires. Les rapports du SNIUMP ne contiennent pas d’information confidentielle ou protégée en vertu des articles 87 et 88 de la Loi sur les brevets, et la mention d’un médicament dans un rapport du SNIUMP ne revient pas à reconnaître ou à nier que le médicament fait l’objet d’une demande de brevet en vertu des articles 80, 81 ou 82 de la Loi sur les brevets ou que son prix est ou n’est pas excessif au sens de l’article 85 de la Loi sur les brevets.
Bien que ces renseignements soient fondés en partie sur les données tirées de la base de données du SNIUMP de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et, sous licence, sur la base de données MIDASMD et la base de données payer insights d’IQVIA, ainsi que sur la base de données des régimes privés d’assurance-médicaments, les déclarations, les constatations, les conclusions, les points de vue et les opinions exprimés dans le présent rapport sont exclusivement ceux du CEPMB et ne sont pas attribuables à l’ICIS ou à IQVIA.
Renseignements connexes
Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés
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Introduction
Les médicaments biologiques constituent un segment de marché à forte croissance. Au Canada, les ventes de médicaments biologiques ont triplé au cours de la dernière décennie, atteignant 7,7 milliards de dollars en 2018 et représentant près du tiers de toutes les ventes de produits pharmaceutiques.
Alors que les biosimilaires de l’infliximab, de l’étanercept, de l’insuline glargine et du filgrastim ont permis aux Canadiens d’économiser environ 93,9 millions de dollars en médicaments en 2018, les économies auraient pu être beaucoup plus importantes si le taux d’adoption et le prix des biosimilaires au niveau national s’étaient davantage rapprochés de la médiane des pays de l’OCDE.
En s’appuyant sur les tendances actuelles en matière de prix et d’adoption des biosimilaires au Canada et à l’étranger, la présente analyse estime les économies supplémentaires qui pourraient être réalisées en augmentant l’adoption et en abaissant les prix des biosimilaires au Canada.
La présente constitue la deuxième publication d’une série en deux parties de recueils de graphiques. La première partie de la série, Les médicaments biologiques au Canada. Partie 1 : tendances du marché, 2018, examine la dynamique du marché des médicaments biologiques au Canada et compare les tendances canadiennes et internationales en matière de ventes et de prix des médicaments biologiques, ainsi que d’adoption des biosimilaires.
Les médicaments biologiques sont une classe de médicaments formés à partir d’organismes vivants ou de leurs cellules au moyen de processus biotechnologiques avancés. Ils comportent généralement plus d’ingrédients que les médicaments pharmaceutiques chimiques et leur composition est plus complexe. Au Canada, les médicaments biologiques sont énumérés à l’annexe D de la Loi sur les aliments et drogues.
Santé Canada défini un biosimilaire comme un médicament biologique qui est très semblable à un médicament biologique dont la vente a déjà été autorisée. Il n’y a pas de différences cliniquement significatives attendues entre le biosimilaire et le médicament d’origine ou de référence sur le plan de l’efficacité et de l’innocuité.
Contexte
Le lancement des biosimilaires se fait plus tardivement au Canada qu’en Europe, et lorsqu’ils arrivent, l’adoption de ces médicaments a tendance à être plus faible. Même si les rabais visant les biosimilaires sont plus élevés au Canada que dans d’autres pays, les Canadiens continuent de payer plus cher, car ces rabais ne compensent pas le prix de référence élevé des médicaments biologiques d’origine, qui sont plus coûteux qu’ailleurs.
Incidence des économies associées aux biosimilaires
Historiquement, les économies découlant des substitutions génériques et des réductions de prix des médicaments génériques ont contribué à compenser les pressions sur les coûts issues des nouveaux médicaments et à accroître l’utilisation pour les régimes d’assurance-médicaments canadiens. Cependant, au cours des dernières années, l’impact de ces économies a progressivement diminué.
Étant donné le marché à forte croissance des médicaments biologiques au Canada, les biosimilaires offrent une excellente possibilité de réaliser des économies importantes; toutefois, il s’agit d’un espace de marché complexe, et ces économies potentielles ne sont pas encore être pleinement réalisées. Contrairement aux médicaments conçus à partir de petites molécules, qui connaissent un ajustement du marché relativement rapide après l’arrivée d’un médicament générique sur le marché, la plupart des médicaments biologiques d’origine au Canada continuent de dominer le marché longtemps après l’introduction d’un biosimilaire. Ceci, à son tour, limite les économies pour les payeurs canadiens et leur capacité potentielle à financer de nouvelles thérapies qui sont de plus en plus chères.
Malgré la disponibilité d’un biosimilaire pouvant le remplacer, le médicament biologique d’origine Remicade représentait toujours la grande majorité des ventes d’infliximab en 2018, un marché d’une valeur de plus d’un milliard de dollars au Canada. Depuis lors, des initiatives stratégiques ont été mises en œuvre par les régimes publics de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, ainsi que par Green Shield Canada, pour promouvoir le passage aux biosimilaires disponibles. De futures analyses mesureront l’impact de ces changements de politique sur le marché canadien.

Description de la figure
Un graphique à barres illustre la tendance générale de la croissance annuelle des dépenses en médicaments pour les régimes publics canadiens d’assurance-médicaments, de l’exercice 2012-2013 à l’exercice 2017-2018. La croissance pour chaque année est ventilée en pourcentage de contribution de la poussée à la hausse due aux prix plus élevés, aux médicaments plus chers, au plus grand volume d’utilisation et à l’accroissement de la population bénéficiaire; ainsi qu’en pourcentage de contribution d’un effet de traction à la baisse due aux prix moins élevés et à la substitution par des versions génériques ou biosimilaires. La variation nette pour chaque exercice est également indiquée. Le taux de croissance total de 2014-2015 à 2017-2018 était de 24,8 %, avec un taux de croissance annuel composé de 7,7 %.
Exercice | Poussée à la hausse | Tirée à la baisse | Variation nette |
---|---|---|---|
2012-2013 | 8,5 % | -9,2 % | -0,8 % |
2013-2014 | 9,7 % | -7,5 % | 2,0 % |
2014-2015 | 7,9 % | -6,2 % | 2,5 % |
2015-2016 | 16,2 % | -4,1 % | 12,0 % |
2016-2017 | 7,2 % | -5,1 % | 2,0 % |
2017-2018 | 11,0 % | -2,3 % | 8,3 % |
Remarque : La poussée à la hausse en 2015-2016 et la tirée à la baisse en 2016-2017 sont en bonne partie attribuables à l’introduction de médicaments antiviraux à action directe contre l’hépatite C.
Les valeurs peuvent ne pas correspondre aux totaux parce qu’elles ont été arrondies et qu’elles sont soumises à un effet croisé.
Source des données : Système national d’information sur l’utilisation des médicaments prescrits, Institut canadien d’information sur la santé.
Méthodes et limites
Cette analyse explore les économies que pourrait générer un certain nombre de biosimilaires qui ont été lancés sur le marché canadien ou qui devraient être disponibles d’ici la fin de 2020.
Les estimations des économies sont fondées sur divers scénarios de pénétration du marché, d’utilisation et de remises, sur la base des observations faites sur les marchés canadiens et étrangers. Les estimations se basent sur un agrégat des économies potentielles associées à certains biosimilaires au cours de la troisième année suivant l’arrivée sur le marché.
Les données sur les prix et l’adoption ont été calculées en convertissant les quantités physiques de médicaments en une unité de mesure standard. Cela a permis l’agrégation d’unités de différents groupes de médicaments qui n’aurait pas été possible autrement.
L’offre, l’utilisation et le prix des biosimilaires à l’échelle internationale ont été déterminés d’après les données de la base de données MIDASMD d’IQVIA pour les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Les produits combinés ont été exclus de l’analyse et des ventes canadiennes déclarées. La somatropine (omnitrope) a également été exclue de l’analyse en raison des faibles ventes et des données limitées pour l’estimation des économies globales.
Les dates de lancement prévues indiquées dans le présent recueil de graphiques se basent sur des examens de diverses sources accessibles au public. Ces dates sont approximatives et peuvent changer à tout moment.
Choix des médicaments
Dix médicaments biologiques répondaient aux critères de sélection pour l’analyse.
Médicament biologique* | Ventes au Canada en 2018 | Disponibilité† de biosimilaires dans l’UE et aux États-Unis | Première disponibilité d’un biosimilaire au Canada | ||
---|---|---|---|---|---|
Homologation | Premières ventes | Lancement prévu | |||
Biosimilaires établis disponibles au Canada depuis au moins deux ans | |||||
Infliximab | 1 123 M$ | UE, É.-U. | Janv. 2014 | T1-2015 | – |
Étanercept | 309 M$ | UE | Août 2016 | T4-2016 | – |
Insuline glargine | 285 M$ | UE, É.-U. | Sept. 2015 | T1-2016 | – |
Filgrastim | 133 M$ | UE, É.-U. | Déc. 2015 | T2-2016 | – |
Biosimilaires récemment lancés au Canada ou qui devraient être disponibles d’ici le T4-2020 | |||||
Ranibizumab | 317 M$ | – | – | – | 2020 |
Rituximabc | 266 M$ | UE, É.-U. | Avr. 2019 | T4-2019 | – |
Trastuzumabc | 186 M$ | UE, É.-U. | Mai 2019 | T2-2019 | – |
Bévacizumabc | 118 M$ | UE, É.-U. | Avr. 2018 | T3-2019 | – |
Insuline lispro | 77 M$ | UE, É.-U. | Nov. 2017 | T4-2019 | – |
Pegfilgrastim | 47 M$ | UE, É.-U. | Avr. 2018 | T1-2019 | – |
* Les médicaments oncologiques sont marqués d’un « C » en exposant.
† Approbation ou ventes.
‡ Les ventes pour 2019 se basent sur les données saisies dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques (BDPP) de Santé Canada.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier, T4-2018. Tous droits réservés.
1. Économies potentielles grâce aux biosimilaires établis
L’utilisation des biosimilaires de l’infliximab, de l’étanercept, de l’insuline glargine et du filgrastim, qui sont disponibles au Canada depuis au moins deux ans, a permis aux Canadiens d’économiser environ 93,9 millions de dollars en 2018. En supposant que la tendance en matière d’adoption suit le statu quo, en 2021, ces économies devraient s’élever à 294 millions de dollars.
À l’aide de deux scénarios différents fondés sur l’expérience internationale, cette section illustre les économies supplémentaires que les Canadiens pourraient réaliser en augmentant l’utilisation de biosimilaires ou en baissant les prix de ces médicaments. Les résultats sont donnés pour le potentiel d’économies non réalisé en 2018, ainsi que pour les économies prévues pour 2021.
Modèle d’économies grâce aux biosimilaires : biosimilaires établis
Deux scénarios fondés sur l’adoption et la tarification des biosimilaires dans les pays de l’OCDE sont utilisés pour déterminer les économies potentielles supplémentaires en 2018 et les économies prévues en 2021.
Estimation modérée par rapport aux pays de l’OCDE : suppose que le taux d’adoption des biosimilaires au Canada correspond à la médiane de l’OCDE (indexation en fonction du moment du lancement) et que le prix des biosimilaires demeure au niveau du Canada.
Dans ce scénario, les économies en 2018 seraient passées d’environ 94 millions de dollars à 346 millions de dollars.
Estimation élevée par rapport aux pays de l’OCDE : suppose que le taux d’adoption des biosimilaires au Canada correspond à la médiane pour les quatre principaux pays de l’OCDE et que le prix canadien correspond au prix médian pour les pays de l’OCDE.
Dans ce scénario, les économies en 2018 seraient passées d’environ 94 millions de dollars à 808 millions de dollars.
Les Canadiens ne réalisent qu’une fraction des économies qu’ils pourraient faire en utilisant des produits biosimilaires
Une augmentation de l’adoption ou une baisse des prix des quatre biosimilaires analysés aurait une importante incidence potentielle sur les économies réalisées par les Canadiens.
En ce qui concerne les projections pour 2021, si les taux modérés d’adoption des pays de l’OCDE sont appliqués, les économies estimées issues de ces biosimilaires pourraient croître de 401 millions de dollars par rapport à l’estimation du statu quo. Si l’on applique l’estimation élevée par rapport aux pays de l’OCDE, des économies futures d’environ 1 136 millions de dollars pourraient être réalisées, soit 842 millions de plus que l’estimation de 294 millions de dollars selon la tendance actuelle au Canada.

Description de la figure
Deux graphiques à barres empilées indiquent les économies potentielles réalisées et non réalisées attribuables à une utilisation accrue des biosimilaires et à des prix moins élevés au Canada, d’abord en 2018, puis les prévisions pour 2021. Les résultats sont fournis en utilisant une estimation modérée et une estimation élevée, reposant sur les valeurs des pays de l’OCDE, en pourcentage du total des économies potentielles et en dollars.
Économies canadiennes et économies potentielles, 2018
Économies réalisées | Économies potentielles non réalisées | |
---|---|---|
Estimation modérée | 94 millions de dollars (27 %) | 252 millions de dollars (73 %) |
Estimation élevée | 94 millions de dollars (12 %) | 714 millions de dollars (88 %) |
Économies canadiennes et économies potentielles, prévisions pour 2021
Économies réalisées | Économies potentielles non réalisées | |
---|---|---|
Estimation modérée | 294 millions de dollars (42 %) | 401 millions de dollars (58 %) |
Estimation élevée | 294 millions de dollars (26 %) | 842 millions de dollars (74 %) |
Un tableau d’accompagnement indique les économies réelles et potentielles estimées pour 2018, ainsi que les économies prévues pour 2021, ventilées par médicament.
Toutes les valeurs indiquées sont en millions de dollars.
Médicament biologique | Ventes totales du médicament au Canada, 2018 | Économies potentielles, 2018 | Économies prévues, 2021 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Estimation modérée (OCDE) | Estimation élevée (OCDE) | Statu quo au Canada | Estimation modérée (OCDE) | Estimation élevée (OCDE) | ||
Infliximab | 55,2 $ | 287,8 $ | 588,0 $ | 212,7 $ | 568,6 $ | 834,8 $ |
Étanercept | 11,4 $ | 31,0 $ | 86,2 $ | 31,5 $ | 78,8 $ | 131,1 $ |
Insuline glargine | 5,5 $ | 7,4 $ | 35,4 $ | 18,7 $ | 17,1 $ | 56,9 $ |
Filgrastim | 21,8 $ | 19,4 $ | 98,1 $ | 31,2 $ | 30,2 $ | 112,9 $ |
Économies | 93,9 $ | 345,6 $ | 807,7 $ | 293,9 $ | 694,7 $ | 1 135,7 $ |
* En supposant que l’utilisation totale de chaque médicament ne change pas et que le prix du médicament biologique d’origine ne baisse pas après le lancement du biosimilaire.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
2. Étude de cas – Infliximab
L’infliximab représente un marché de plus d’un milliard de dollars au Canada.
Inflectra, un biosimilaire de l’infliximab, est arrivé sur le marché canadien pour la première fois en 2015. De cette période jusqu’à la fin de 2018, les Canadiens ont dépensé au total 62 millions de dollars pour le biosimilaire, réalisant des économies de 108 millions de dollars. Si l’on suit cette même tendance, on estime que les économies prévues de 2019 à la fin de 2021 s’élèveraient à 447 millions de dollars.
Cependant, si l’adoption du biosimilaire était portée à la médiane des pays de l’OCDE pour la période de 2019 à 2021, ces économies prévues pourraient plus que tripler. L’utilisation de valeurs d’adoption plus élevées et des prix médians des pays de l’OCDE ferait augmenter encore plus les économies estimées à bien plus de 2 milliards de dollars, soit plus de cinq fois le niveau prévu en utilisant les tendances canadiennes actuelles.
Cette section illustre les économies potentielles découlant de l’utilisation des biosimilaires de l’infliximab de 2015 à 2021 selon trois scénarios différents : les tendances canadiennes actuelles; l’estimation modérée par rapport aux pays de l’OCDE; et l’estimation élevée par rapport aux pays de l’OCDE.
Les économies futures seront limitées en fonction de l’adoption actuelle et des prix de l’infliximab
Si la tendance actuelle d’adoption des biosimilaires se poursuit, les ventes de biosimilaires devraient atteindre 457 millions de dollars pour la période de 2019 à 2021. Cela entraînerait des économies estimées à 447 millions de dollars au cours de cette période.

Description de la figure
Un graphique en aires présente la tendance des ventes trimestrielles au Canada pour les biosimilaires de l’infliximab et le médicament biologique d’origine de 2014 à 2018, ainsi que des ventes projetées de 2019 à 2021, et indique l’estimation des économies liées à l’utilisation de biosimilaires au cours de la même période. Les ventes projetées reposent sur les ventes estimées au Canada de 2015 à 2018. Le premier biosimilaire de l’infliximab a été lancé en 2015.
Année | Trimestre | Médicament d’origine | Biosimilaire | Économies |
---|---|---|---|---|
2014 | 1 | 183 564 155 $ | – | – |
2 | 191 456 414 $ | – | – | |
3 | 196 772 463 $ | – | – | |
4 | 209 960 322 $ | – | – | |
2015 | 1 | 208 278 695 $ | 30 846 $ | 14 718 $ |
2 | 218 246 003 $ | 85 832 $ | 40 866 $ | |
3 | 229 716 330 $ | 179 118 $ | 540 680 $ | |
4 | 239 684 339 $ | 316 092 $ | 1 075 562 $ | |
2016 | 1 | 239 674 980 $ | 336 492 $ | 3 336 863 $ |
2 | 252 218 489 $ | 1 092 606 $ | 5 092 253 $ | |
3 | 255 741 862 $ | 894 725 $ | 5 103 090 $ | |
4 | 266 051 546 $ | 1 506 837 $ | 6 178 829 $ | |
2017 | 1 | 269 633 369 $ | 2 268 522 $ | 5 694 744 $ |
2 | 273 085 741 $ | 3 499 732 $ | 7 133 040 $ | |
3 | 267 156 911 $ | 4 616 138 $ | 8 517 173 $ | |
4 | 263 426 478 $ | 6 124 247 $ | 10 054 234 $ | |
2018 | 1 | 261 672 655 $ | 7 592 493 $ | 11 626 285 $ |
2 | 271 980 387 $ | 9 665 383 $ | 13 054 744 $ | |
3 | 272 560 632 $ | 10 744 369 $ | 14 414 426 $ | |
4 | 275 125 659 $ | 13 415 784 $ | 16 139 383 $ | |
2019 (prévisions) | 1 | 286 668 282 $ | 16 438 155 $ | 18 894 865 $ |
2 | 288 733 487 $ | 19 300 241 $ | 21 349 464 $ | |
3 | 290 340 472 $ | 22 453 580 $ | 24 042 180 $ | |
4 | 291 465 029 $ | 25 911 520 $ | 26 983 872 $ | |
2020 (prévisions) |
1 | 292 082 553 $ | 29 687 631 $ | 30 185 576 $ |
2 | 292 168 033 $ | 33 795 704 $ | 33 658 511 $ | |
3 | 291 696 055 $ | 38 249 754 $ | 37 414 076 $ | |
4 | 290 640 806 $ | 43 064 016 $ | 41 463 849 $ | |
2021 (prévisions) |
1 | 288 976 068 $ | 48 252 949 $ | 45 819 591 $ |
2 | 286 675 219 $ | 53 831 233 $ | 50 493 241 $ | |
3 | 283 711 238 $ | 59 813 769 $ | 55 496 921 $ | |
4 | 280 056 699 $ | 66 215 681 $ | 60 842 931 $ |
Un tableau sous le graphique donne le total des ventes annuelles estimées et projetées pour le médicament biologique d’origine et les biosimilaires, ainsi que le total des économies annuelles. Une estimation est également donnée pour les ventes de médicaments biologiques sans économies attribuables aux biosimilaires. Toutes les valeurs données sont en millions de dollars.
Année | Pas de biosimilaire | Médicament d’origine | Biosimilaire | Économies |
---|---|---|---|---|
2014 | 781,8 $ | 781,8 $ | – | – |
2015 | 898,2 $ | 895,9 $ | 0,6 $ | 1,7 $ |
2016 | 1 037,2 $ | 1 013,7 $ | 3,8 $ | 19,7 $ |
2017 | 1 121,2 $ | 1 073,3 $ | 16,5 $ | 31,4 $ |
2018 | 1 178,0 $ | 1 081,3 $ | 41,4 $ | 55,2 $ |
2019 | 1 332,6 $ | 1 157,2 $ | 84,1 $ | 91,3 $ |
2020 | 1 454,1 $ | 1 166,6 $ | 144,8 $ | 142,7 $ |
2021 | 1 580,2 $ | 1 139,4 $ | 228,1 $ | 212,7 $ |
Remarque : En raison de l’arrondissement, les données sur les médicaments d’origine, les biosimilaires et les économies peuvent ne pas correspondre à la valeur totale des biosimilaires pour une année donnée.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
Si l’adoption des biosimilaires de l’infliximab au Canada correspondait à la médiane des pays de l’OCDE, les économies pourraient potentiellement augmenter de près de 1 milliard de dollars sur trois ans
Pour la période de 2019 à 2021, une adoption accrue des biosimilaires entraînerait des ventes prévues de biosimilaires de 1 644 millions de dollars. Cela donnerait lieu à des économies estimées à 1 412 millions de dollars, soit 965 millions de plus que dans le scénario d’adoption selon les tendances canadiennes.

Description de la figure
Un graphique en aires présente la tendance des ventes trimestrielles au Canada pour les biosimilaires de l’infliximab et le médicament biologique d’origine de 2014 à 2018, ainsi que des ventes projetées de 2019 à 2021, et indique l’estimation des économies liées à l’utilisation de biosimilaires au cours de la même période. Les ventes estimées et projetées reposent sur l’estimation modérée de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le premier biosimilaire de l’infliximab a été lancé en 2015.
Année | Trimestre | Médicament d’origine | Biosimilaire | Économies potentielles | Économies perdues |
---|---|---|---|---|---|
2014 | 1 | 183 564 155 $ | – | – | – |
2 | 191 456 414 $ | – | – | – | |
3 | 196 772 463 $ | – | – | – | |
4 | 209 960 322 $ | – | – | – | |
2015 | 1 | 206 797 675 $ | 1 033 466 $ | 493 118 $ | 478 400 $ |
2 | 212 272 905 $ | 4 132 332 $ | 1 967 464 $ | 1 926 598 $ | |
3 | 218 598 443 $ | 7 625 096 $ | 4 212 589 $ | 3 671 909 $ | |
4 | 225 812 333 $ | 9 570 326 $ | 5 693 333 $ | 4 617 772 $ | |
2016 | 1 | 210 461 984 $ | 19 161 438 $ | 13 724 913 $ | 10 388 049 $ |
2 | 210 873 437 $ | 24 210 745 $ | 23 319 165 $ | 18 226 912 $ | |
3 | 204 876 183 $ | 29 811 308 $ | 27 052 186 $ | 21 949 096 $ | |
4 | 203 372 196 $ | 36 900 539 $ | 33 464 477 $ | 27 285 647 $ | |
2017 | 1 | 200 544 023 $ | 41 074 519 $ | 35 978 094 $ | 30 283 350 $ |
2 | 188 342 973 $ | 49 928 723 $ | 45 446 817 $ | 38 313 777 $ | |
3 | 171 397 770 $ | 57 408 278 $ | 51 484 174 $ | 42 967 001 $ | |
4 | 157 201 319 $ | 64 583 000 $ | 57 820 641 $ | 47 766 406 $ | |
2018 | 1 | 143 999 752 $ | 72 609 584 $ | 64 282 097 $ | 52 655 812 $ |
2 | 142 465 886 $ | 81 048 475 $ | 71 186 153 $ | 58 131 409 $ | |
3 | 139 703 747 $ | 84 207 036 $ | 73 808 644 $ | 59 394 218 $ | |
4 | 136 004 104 $ | 90 135 472 $ | 78 541 249 $ | 62 401 867 $ | |
2019 | 1 | 136 710 327 $ | 99 133 662 $ | 86 157 313 $ | - |
2 | 132 733 585 $ | 105 327 628 $ | 91 321 979 $ | - | |
3 | 128 465 254 $ | 111 720 957 $ | 96 650 021 $ | - | |
4 | 123 900 725 $ | 118 316 189 $ | 102 143 508 $ | - | |
2020 | 1 | 119 035 390 $ | 125 115 865 $ | 107 804 505 $ | - |
2 | 113 864 642 $ | 132 122 527 $ | 113 635 079 $ | - | |
3 | 108 383 871 $ | 139 338 716 $ | 119 637 298 $ | - | |
4 | 102 588 471 $ | 146 766 972 $ | 125 813 228 $ | - | |
2021 | 1 | 96 473 834 $ | 154 409 837 $ | 132 164 936 $ | - |
2 | 90 035 351 $ | 162 269 852 $ | 138 694 490 $ | - | |
3 | 83 268 414 $ | 170 349 559 $ | 145 403 955 $ | - | |
4 | 76 168 415 $ | 178 651 497 $ | 152 295 399 $ | - |
Un tableau sous le graphique donne le total des ventes annuelles pour le médicament biologique d’origine et les biosimilaires, ainsi que le total des économies annuelles et des économies perdues. Une estimation est également donnée pour les ventes de médicaments biologiques sans économies attribuables aux biosimilaires. Toutes les valeurs données sont en millions de dollars.
Année | Pas de biosimilaire | Médicament d’origine | Biosimilaire | Économies | Économies perdues |
---|---|---|---|---|---|
2014 | 781,8 $ | 781,8 $ | – | – | – |
2015 | 898,2 $ | 863,5 $ | 22,4 $ | 12,4 $ | 10,7 $ |
2016 | 1 037,2 $ | 829,6 $ | 110,1 $ | 97,6 $ | 77,8 $ |
2017 | 1 121,2 $ | 717,5 $ | 213,0 $ | 190,7 $ | 159,3 $ |
2018 | 1 178,0 $ | 562,2 $ | 328,0 $ | 287,8 $ | 232,6 $ |
2019 | 1 332,6 $ | 521,8 $ | 434,5 $ | 376,3 $ | 285,0 $ |
2020 | 1 454,1 $ | 443,9 $ | 543,3 $ | 466,9 $ | 324,2 $ |
2021 | 1 580,2 $ | 345,9 $ | 665,7 $ | 568,6 $ | 355,9 $ |
Remarque : En raison de l’arrondissement, les données sur les médicaments d’origine, les biosimilaires et les économies peuvent ne pas correspondre à la valeur totale des biosimilaires pour une année donnée.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
Avec une adoption plus élevée des biosimilaires de l’infliximab et des prix canadiens correspondant à la médiane des pays de l’OCED, les économies prévues pourraient potentiellement augmenter de plus de 1,8 milliard de dollars sur trois ans
Si l’adoption des biosimilaires de l’infliximab au Canada correspondait à la médiane des quatre principaux pays de l’OCDE et que le prix des biosimilaires correspondait au prix médian des pays de l’OCDE, les ventes prévues de biosimilaires de 2019 à 2021 seraient de 1 876 millions de dollars. Cela donnerait lieu à des économies estimées à 2 310 millions de dollars, soit 1 863 millions de dollars de plus que dans le scénario d’adoption selon les tendances canadiennes.

Description de la figure
Un graphique en aires présente la tendance des ventes au Canada pour les biosimilaires de l’infliximab et le médicament biologique d’origine de 2014 à 2018, ainsi que des ventes projetées de 2019 à 2021, et indique l’estimation des économies liées à l’utilisation de biosimilaires au cours de la même période. Les ventes projetées reposent sur l’estimation élevée de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le premier biosimilaire de l’infliximab a été lancé en 2015.
Année | Trimestre | Chiffres réels de référence | Biosimilaire | Économies potentielles | Économies perdues |
---|---|---|---|---|---|
2014 | 1 | 183 564 155 $ | – | – | – |
2 | 191 456 414 $ | – | – | – | |
3 | 196 772 463 $ | – | – | – | |
4 | 209 960 322 $ | – | – | – | |
2015 | 1 | 206 594 934 $ | 894 446 $ | 834 880 $ | 820 161 $ |
2 | 206 894 623 $ | 5 869 142 $ | 5 608 936 $ | 5 568 070 $ | |
3 | 197 003 274 $ | 17 387 898 $ | 16 044 957 $ | 15 504 277 $ | |
4 | 189 742 562 $ | 25 575 398 $ | 25 758 033 $ | 24 682 471 $ | |
2016 | 1 | 168 239 064 $ | 38 158 550 $ | 36 950 722 $ | 33 613 858 $ |
2 | 146 754 215 $ | 56 486 149 $ | 55 162 984 $ | 50 070 731 $ | |
3 | 105 220 302 $ | 81 588 964 $ | 74 930 412 $ | 69 827 321 $ | |
4 | 82 970 578 $ | 104 384 940 $ | 86 381 694 $ | 80 202 865 $ | |
2017 | 1 | 58 643 228 $ | 109 637 182 $ | 109 316 226 $ | 103 621 481 $ |
2 | 29 792 678 $ | 133 404 388 $ | 120 521 447 $ | 113 388 407 $ | |
3 | 24 617 947 $ | 128 359 555 $ | 127 312 719 $ | 118 795 547 $ | |
4 | 22 882 106 $ | 126 786 630 $ | 129 936 222 $ | 119 881 988 $ | |
2018 | 1 | 19 922 092 $ | 136 459 374 $ | 124 509 967 $ | 112 883 682 $ |
2 | 14 887 694 $ | 129 108 763 $ | 150 704 057 $ | 137 649 313 $ | |
3 | 13 676 620 $ | 131 225 715 $ | 152 817 093 $ | 138 402 666 $ | |
4 | 14 736 360 $ | 129 942 050 $ | 160 002 416 $ | 143 863 033 $ | |
2019 | 1 | 8 180 772 $ | 140 703 225 $ | 173 117 305 $ | - |
2 | 14 027 469 $ | 141 346 070 $ | 174 009 653 $ | - | |
3 | 14 344 872 $ | 144 544 345 $ | 177 947 015 $ | - | |
4 | 14 665 306 $ | 147 773 151 $ | 181 921 965 $ | - | |
2020 | 1 | 14 988 769 $ | 151 032 489 $ | 185 934 501 $ | - |
2 | 15 315 262 $ | 154 322 360 $ | 189 984 626 $ | - | |
3 | 15 644 786 $ | 157 642 762 $ | 194 072 338 $ | - | |
4 | 15 977 339 $ | 160 993 695 $ | 198 197 637 $ | - | |
2021 | 1 | 16 312 923 $ | 164 375 161 $ | 202 360 524 $ | - |
2 | 16 651 536 $ | 167 787 159 $ | 206 560 998 $ | - | |
3 | 16 993 180 $ | 171 229 688 $ | 210 799 060 $ | - | |
4 | 17 337 853 $ | 174 702 750 $ | 215 074 709 $ | - |
Un tableau sous le graphique donne le total des ventes annuelles pour le médicament biologique d’origine et les biosimilaires, ainsi que le total des économies annuelles et des économies perdues. Une estimation est également donnée pour les ventes de médicaments biologiques sans économies attribuables aux biosimilaires. Toutes les valeurs données sont en millions de dollars.
Année | Pas de biosimilaire | Médicament d’origine | Biosimilaire | Économies | Économies perdues |
---|---|---|---|---|---|
2014 | 781,8 $ | 781,8 $ | – | – | – |
2015 | 898,2 $ | 800,2 $ | 49,7 $ | 48,2 $ | 46,6 $ |
2016 | 1 037,2 $ | 503,2 $ | 280,6 $ | 253,4 $ | 233,7 $ |
2017 | 1 121,2 $ | 135,9 $ | 498,2 $ | 487,1 $ | 455,7 $ |
2018 | 1 178,0 $ | 63,2 $ | 526,7 $ | 588,0 $ | 532,8 $ |
2019 | 1 332,6 $ | 51,2 $ | 574,4 $ | 707,0 $ | 615,7 $ |
2020 | 1 454,1 $ | 61,9 $ | 624,0 $ | 768,2 $ | 625,5 $ |
2021 | 1 580,2 $ | 67,3 $ | 678,1 $ | 834,8 $ | 622,1 $ |
Remarque : En raison de l’arrondissement, les données sur les médicaments d’origine, les biosimilaires et les économies peuvent ne pas correspondre à la valeur totale des biosimilaires pour une année donnée.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
3. Économies prévues en ce qui concerne les nouveaux biosimilaires
L’arrivée de nombreux nouveaux biosimilaires sur le marché offre la possibilité de réaliser d’importantes économies.
Cette section prévoit les économies potentielles en ce qui concerne six médicaments biologiques ayant des biosimilaires récemment arrivés sur le marché canadien ou qui devraient être disponibles au Canada d’ici la fin de 2020, soit le ranibizumab, le rituximab, le trastuzumab, le bévacizumab, l’insuline lispro et le pegfilgrastim.
Leur adoption et prix potentiels et les économies qui en découlent sont estimés en fonction de l’expérience de biosimilaires semblables sur les marchés canadiens et internationaux.
Modèle d’économies grâce aux biosimilaires : nouveaux biosimilaires
Trois scénarios sont utilisés pour calculer les économies potentielles en ce qui concerne ces biosimilaires en 2023.
Estimation canadienne : suppose que le prix canadien du médicament biologique d’origine est réduit de façon à refléter le rabais moyen consenti pour les biosimilaires au Canada (30,05 %), à moins qu’un prix accessible au public soit disponible.
Estimation modérée par rapport aux pays de l’OCDE : suppose que le taux médian d’adoption par les pays de l’OCDE est combiné aux prix canadiens utilisés dans le premier scénario.
Estimation élevée par rapport aux pays de l’OCDE : suppose que le taux médian d’adoption par les quatre principaux pays de l’OCDE est combiné au prix médian pour les pays de l’OCDE. Si aucun prix n’est disponible pour un biosimilaire dans les pays de l’OCDE, le prix médian pour les pays de l’OCDE est réduit de 29,51 %, soit le rabais moyen consenti par les pays de l’OCDE pour les biosimilaires.
L’adoption au Canada et dans les pays de l’OCDE est modélisée d’après l’adoption de médicaments biologiques semblables actuellement disponibles sur le marché connexe. L’adoption des biosimilaires est mesurée au cours des trois premières années après l’introduction avec indexation en fonction de l’année de lancement. L’utilisation totale des médicaments a été projetée en fonction de l’utilisation canadienne des médicaments biologiques d’origine.
Modèle d’économies grâce aux biosimilaires : modélisation de l’adoption des nouveaux biosimilaires
Cinq des nouveaux biosimilaires analysés sont indiqués pour le traitement de maladies aiguës ou de cancer. Leur taux d’adoption potentiel au Canada est modélisé d’après l’adoption indexée du biosimilaire filgrastim, dont la part de marché au Canada est plus importante que la part médiane dans les pays de l’OCDE au cours de la troisième année suivant le lancement. Le nouveau médicament à base d’insuline devrait suivre une tendance semblable à celle de l’insuline glargine.

Description de la figure
Cette série de trois graphiques à lignes décrit l’adoption des biosimilaires utilisés pour le traitement du cancer et des maladies aiguës et les traitements à l’insuline, pour le marché canadien et pour les scénarios d’adoption modérée et élevée par rapport aux pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Chaque graphique indique l’adoption trimestrielle pour les trois premières années après l’introduction, avec indexation en fonction de l’année du lancement.
Cancer
Les médicaments biologiques utilisés pour ce type de traitement incluent le bévacizumab, le rituximab et le trastuzumab. Le modèle utilise le biosimilaire du filgrastim pour le Canada, et les biosimilaires du rituximab et du trastuzumab ainsi que ceux de la catégorie des maladies aiguës pour l’OCDE.
Année 1 | Année 2 | Année 3 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | |
Canada | 0,2 % | 0,9 % | 1,8 % | 3,2 % | 12,1 % | 20,8 % | 33,4 % | 43,0 % | 46,1 % | 47,9 % | 49,5 % | 71,5 % |
Adoption modérée par rapport aux pays de l’OCDE | 1,4 % | 6,5 % | 11,4 % | 17,2 % | 24,8 % | 24,7 % | 27,9 % | 27,5 % | 28,6 % | 34,0 % | 36,0 % | 40,1 % |
Adoption élevée par rapport aux pays de l’OCDE | 15,3 % | 33,4 % | 33,6 % | 45,7 % | 63,8 % | 69,5 % | 76,4 % | 85,0 % | 90,5 % | 91,4 % | 92,6 % | 94,1 % |
Maladies aiguës
Les médicaments biologiques utilisés pour ce type de traitement incluent le pegfilgrastim et le ranibizumab. Le modèle utilise le biosimilaire du filgrastim pour le Canada et les biosimilaires de l’époétine alfa, du filgrastim, du pegfilgrastim et de l’énoxaparine de sodium pour l’OCDE.
Année 1 | Année 2 | Année 3 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | |
Canada | 0,2 % | 0,9 % | 1,8 % | 3,2 % | 12,1 % | 20,8 % | 33,4 % | 43,0 % | 46,1 % | 47,9 % | 49,5 % | 71,5 % |
Adoption modérée par rapport aux pays de l’OCDE | 1,4 % | 5,4 % | 8,3 % | 14,4 % | 19,7 % | 24,7 % | 27,9 % | 27,5 % | 28,6 % | 34,0 % | 36,0 % | 40,1 % |
Adoption élevée par rapport aux pays de l’OCDE | 15,3 % | 33,4 % | 33,6 % | 45,7 % | 63,8 % | 69,5 % | 76,4 % | 85,0 % | 90,5 % | 91,4 % | 92,6 % | 94,1 % |
Insulines
Ce type de traitement comprend le médicament biologique insuline lispro. Le modèle utilise le biosimilaire de l’insuline glargine pour le Canada, et les biosimilaires de l’insuline lispro et de l’insuline glargine pour l’OCDE.
Année 1 | Année 2 | Année 3 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | |
Canada | 0,1 % | 0,3 % | 0,6 % | 0,9 % | 1,0 % | 1,2 % | 1,7 % | 2,4 % | 3,7 % | 5,0 % | 6,2 % | 7,3 % |
Adoption modérée par rapport aux pays de l’OCDE | 0,2 % | 1,0 % | 2,9 % | 5,0 % | 4,0 % | 5,1 % | 5,6 % | 6,3 % | 7,4 % | 8,3 % | 8,8 % | 9,3 % |
Adoption élevée par rapport aux pays de l’OCDE | 6,5 % | 16,8 % | 20,9 % | 23,6 % | 26,0 % | 28,0 % | 26,9 % | 27,7 % | 28,1 % | 29,2 % | 29,7 % | 30,7 % |
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
L’arrivée de nouveaux biosimilaires sur le marché canadien offre la possibilité de réaliser d’importantes économies
En 2023, les économies totales en ce qui concerne ces nouveaux médicaments biosimilaires au Canada pourraient varier de 222 millions de dollars à 447 millions de dollars en fonction de leur taux d’adoption et du rabais consenti pour ces médicaments.
Tableau 3.1 Estimation des économies potentielles qui seraient associées aux nouveaux biosimilaires en 2023, au Canada
Médicament biologique* | Ventes au Canada, 2018 | Lancement du biosimilaire | Ventes estimées†, 2023 | Économies potentielles en 2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Homologation | Premières ventes | Lancement prévu | Estimation canadienne | OCDE | ||||
Estimation modérée (OCDE) | Estimation élevée (OCDE) | |||||||
Ranibizumab |
317 M$ |
— |
— |
2020 |
372 M$ |
79 M$ |
54 M$ |
201 M$ |
Rituximabc |
266 M$ |
Avr. 2019 |
T4-2019 |
2020 |
283 M$ |
59 M$ |
40 M$ |
83 M$ |
Trastuzumabc |
186 M$ |
Mai 2019 |
T2-2019 |
— |
194 M$ |
46 M$ |
39 M$ |
83 M$ |
Bévacizumabc |
118 M$ |
Avr. 2018 |
T3-2019 |
— |
130 M$ |
30 M$ |
26 M$ |
54 M$ |
Insuline lispro |
77 M$ |
Nov. 2017 |
T4-2019 |
— |
96 M$ |
3 M$ |
3 M$ |
12 M$ |
Pegfilgrastim |
47 M$ |
Avr. 2018 |
T1- 2019 |
— |
22 M$ |
5 M$ |
4 M$ |
13 M$ |
Économies totales (2023) |
1 011 M$ |
— |
— |
— |
1 097 M$ |
222 M$ |
167 M$ |
447 M$ |
* Les médicaments oncologiques sont marqués d’un « C » en exposant.
† En supposant qu’aucun biosimilaire n’est disponible.
Source des données : Base de données MIDASMD d’IQVIA, marchés de vente sur ordonnance dans le secteur du détail et le secteur hospitalier. Tous droits réservés.
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