Membres du Cercle des femmes autochtones
Le Cercle des femmes autochtones (le Cercle) réunit des dirigeantes et des expertes autochtones issues des secteurs publics et privés. Les membres discutent des défis auxquels elles sont confrontées et de leurs priorités pour faire progresser l’égalité des genres au Canada.
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En savoir plus sur les membres du Cercle.

Josie Nepinak est une fière Anishinaabe du territoire du Traité numéro 4, ayant des racines Minegoziibe Anishinabe. Elle croit qu’il faut adopter une approche équilibrée en matière d’enseignement de la sagesse et de guérison autochtones, sans négliger les méthodes occidentales modernes. Cette approche favorise la santé et le bien-être des Premières Nations, des Inuits et des Métis, de leurs familles et de leurs communautés.
Elle compte plus de 30 ans d’expérience en tant que cadre supérieure. Pendant sa carrière, elle s’est immergée dans des questions sociales complexes. Elle a travaillé avec des organismes autochtones et a défendu les femmes et les familles autochtones touchées par la violence familiale. Josie est titulaire d’un baccalauréat en études féminines et a suivi une formation continue en gestion. Elle a présidé le Calgary Missing and Murdered Indigenous Women Committee (comité des femmes autochtones disparues et assassinées de Calgary). Elle est également impliquée auprès de plusieurs conseils nationaux et provinciaux.

Melanie Omeniho est une descendante de la communauté métisse historique de Lac Ste. Anne, en Alberta. Depuis des dizaines d’années, elle participe à la défense de la communauté métisse et travaille dans ce milieu. Jeune femme, Melanie a assisté à des réunions et à des rencontres avec sa mère et d’autres matriarches qui l’ont guidée dans sa démarche de soutien aux femmes et aux familles autochtones.
Sa carrière politique et militante l’a amenée à jouer un rôle dans la création et la fondation de l’organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak (LFMO). Melanie possède une vaste expérience en matière de développement communautaire et économique, d’initiatives environnementales, de programmes sociaux et de services à la famille et à l’enfance. Elle a travaillé à l’élaboration de programmes et a défendu les intérêts de sa communauté afin d’améliorer divers programmes sociaux, pour qu’ils répondent mieux aux besoins de la communauté autochtone.
En reconnaissance de son travail, y compris au chapitre de la défense de l’éducation et des femmes métisses, et de son engagement envers les familles traitant avec les services à l’enfance, elle a reçu les médailles suivantes : la Médaille du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II, la Médaille du jubilé d’or de la reine Élisabeth II et la Médaille du couronnement du roi Charles III.

Nikki Komaksiutiksak est directrice générale et présidente de Pauktuutit, l’organisme national qui représente les femmes inuites au Canada, et une forte leader Inuk originaire de Chesterfield Inlet, Nunavut. Elle est membre fondatrice et ancienne directrice générale et présidente de Tunngasugit Inc., le premier centre de ressources pour Inuit dans l’ouest du Canada, situé à Winnipeg. Nikki a consacré sa vie à la promotion des droits et de la culture inuits, notamment en aidant les personnes inuites dans les régions urbaines.
Nikki est une chanteuse de gorge, une enseignante et une artiste, et elle utilise son talent artistique pour inspirer les autres et faire connaître les riches traditions de la culture inuite. En 2023, elle a été nommée femme inuite de l’année par Pauktuutit. Nikki a représenté le Manitoba à des événements importants, comme les Indigenous Music Awards de 2015.
Nikki est également une éducatrice passionnée; elle enseigne l’histoire et la culture inuites à l’Université du Manitoba et dans les écoles partout dans la province. Survivante de traumatismes intergénérationnels, y compris la perte tragique de sa sœur, Nikki s’inspire de son vécu pour défendre les intérêts des communautés inuites. Elle est déterminée à faire en sorte que la culture, l’histoire et la langue inuites soient célébrées et honorées partout au Canada. Le leadership de Nikki inspire la résilience et l’autonomisation des femmes et des communautés inuites, leur permettant de croître, d’amplifier leurs voix, et de garantir un avenir meilleur pour les générations futures.
Charlotte Wolfrey – Conseillère, Pauktuutit, et membre du Cercle national des familles et des survivantes

Charlotte Wolfrey est née dans la région de Rigolet. Elle est connue partout au pays pour son travail visant à contrer la violence familiale et la violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones.
Au fil des ans, Charlotte a occupé des rôles essentiels à tous les échelons de nombreux comités et organismes, notamment de la Canadian Inuit Circumpolar Health Society, de l’Atlantic Aboriginal Health Research, du Provincial Advisory Council on the Status of Women et de nombreux groupes et organismes locaux et régionaux. Avant de prendre sa retraite, elle a rempli deux mandats en tant qu’AngajukKâk (maire) de Rigolet. Charlotte siège au conseil d’administration du Cercle national des et des survivantes (lien en anglais seulement).
Charlotte a reçu de nombreuses distinctions, notamment la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II, en 2013. Elle a été choisie comme témoin honorable par la Commission de vérité et de réconciliation, en 2012, et a reçu le Prix Pauktuutit Woman of the Year, en 2011.

Marjolaine Étienne est une Innue des Pekuakamiulnuatsh, une communauté de Mashteuiatsh. Elle a grandi dans un milieu riche et diversifié sur le plan culturel. Elle a d’abord travaillé dans le domaine de l’intervention communautaire avant de se lancer en politique et se consacrer avec passion à la défense des droits et du bien-être des peuples autochtones.
Marjolaine est devenue présidente de Femmes autochtones du Québec en décembre 2021 et a entamé son second mandat en 2024. Elle est conseillère auprès du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones, un rôle éminent auquel elle a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Son travail est marqué par un engagement profond et sincère en faveur de la justice sociale, de l’équité, de la réconciliation, ainsi que de la préservation et de la célébration des traditions, des langues et des cultures autochtones.
Elle aspire à créer une société où les femmes peuvent s’épanouir en toute sécurité, avec des possibilités équitables en matière d’éducation, de santé, de développement économique et de participation politique. Pour elle, il est essentiel de préserver le patrimoine culturel tout en ouvrant la voie à un avenir meilleur pour les jeunes générations, en leur offrant des perspectives prometteuses et enrichissantes.

Cora McGuire-Cyrette est président et directrice générale de l’Association des femmes autochtones de l’Ontario (ONWA) (lien en anglais seulement) depuis 2015. Fière membre des Bingwi Neyaashi Anishinaabek (Première Nation de Sand Point), elle utilise sa voix pour défendre les droits des femmes et des filles autochtones, promouvoir la guérison, créer des espaces sûrs et soutenir les femmes et les jeunes autochtones dans la reconquête de leur rôle de leader.
Cora a joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Elle est notamment coprésidente du Conseil consultatif des femmes autochtones de l’Ontario et présidente de l’Ontario Aboriginal Housing Services. Cora est titulaire d’un baccalauréat en apprentissage autochtone et en sociologie de l’Université Lakehead et d’une maîtrise en administration des affaires de la Schulich School of Business de l’Université York. Elle vit à Thunder Bay avec son mari. Elle a trois enfants, deux petits-enfants et une ménagerie d’animaux domestiques.

Marissa est une jeune Anishinaabe, Ininew et Métisse bispirituelle qui vit sur son territoire d’origine, à Winnipeg, au Manitoba. Elle est membre inscrite de la Nation Misipawistik Ininiwak et a des liens familiaux avec les communautés métisses et anishinaabek de tout le Manitoba. Son identité bispirituelle l’a amenée à travailler à la 2 Spirits in Motion Society pour établir des relations nationales au sein de la communauté bispirituelle. Ceci l’a également amenée à se lancer dans un travail de revendication et à participer à des initiatives locales d’Anishiative et à des projets mondiaux lors des séances du Mécanisme d’experts des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Iel occupe actuellement des fonctions au sein du Ways of the Heart Youth Council (lien en anglais seulement), du réseau ACCESS Open Minds Indigenous Youth Mental Wellness, et du comité et de l’équipe de mise en œuvre du bien-être mental de l’Assemblée des Premières Nations. Marissa siège également au conseil d’administration de Ka Ni Kanichihk et représente aussi les jeunes au sein du Manitoba First Nations Wellness Advisory Council. Son travail de médecine du cœur vise à créer des relations à plusieurs niveaux entre les peuples autochtones et des liens intersectionnels, à défendre le bien-être psychologique des jeunes et à promouvoir les droits et l’inclusion des 2SIQTIP (Autochtones bispirituels, intersexuel, queers et transgenres).

Salena Starling est membre de la Nation crie Nisichawayashk. Elle est cofondatrice du Reconciliation Road Challenge. À l’heure actuelle, elle occupe le poste respecté de présidente et directrice générale de la Community of Big Hearts. Fait remarquable, elle occupe ces fonctions depuis l’âge de 18 ans, notamment grâce à l’expérience qu’elle a acquise dès l’âge de 11 ans, alors qu’elle entamait son parcours d’oratrice. À cet âge, elle a courageusement pris la parole pour parler de son vécu dans le système de protection de l’enfance.
Les obstacles que Salena a surmontés, en particulier en tant que jeune femme autochtone et queer, ont marqué son parcours en tant que leader. Son expérience vécue lui sert aujourd’hui à inspirer et éduquer les autres. Elle le fait au moyen d’ateliers qui traitent de l’histoire des peuples autochtones et des défis auxquels ils sont confrontés au Canada.
Le parcours de Salena est un exemple inspirant de résilience, de leadership et de la faculté d’utiliser son histoire pour susciter un changement positif. Elle est déterminée à continuer d’améliorer le sort des jeunes autochtones en famille d’accueil et à sensibiliser le public aux problèmes cruciaux auxquels sont confrontées les communautés autochtones au Canada.

Shannon Pestun est PDG de Pestun Consulting et cofondatrice de The Finance Cafe (lien en anglais seulement). Elle est également conseillère principale du Diversity Institute.
Tout au long de sa carrière, Shannon a travaillé avec des établissements d’enseignement, des organismes à but non lucratif, des industries et des gouvernements partout au Canada pour favoriser une économie plus inclusive.
Shannon est une conférencière expérimentée qui a pris la parole dans le cadre de tribunes nationales et internationales. Elle traite des défis et des succès liés à la création d’une économie inclusive et durable. Son approche compatissante et chaleureuse trouve un écho auprès de publics divers. Elle montre comment, ensemble, nous pouvons faire tomber les obstacles, tisser des partenariats durables, libérer l’innovation et créer une économie plus inclusive.
En 2020, elle a créé la bourse Gifting Circle pour les femmes autochtones entrepreneures. Cette bourse a permis de récolter près de 200 000 dollars pour promouvoir l’esprit d’entreprise parmi les femmes autochtones du Canada.
Originaire de la patrie métisse du territoire du Traité numéro 1, Shannon vit dans le territoire du Traité numéro 7. Elle est fière d’être membre de la Nation métisse de l’Alberta.
Ann Maje Raider – Directrice générale de la Liard Aboriginal Women’s Society et membre du Cercle national des familles et des survivantes

Ann Maje Raider est née à Ross River, au Yukon, dans la famille traditionnelle Kaska de Pete et Lena Charlie. Elle a terminé ses études secondaires à Whitehorse, au Yukon. Elle a également suivi une formation postsecondaire en comptabilité, en gestion, en animation de groupe et en développement communautaire.
Ann a été la première cheffe élue de la Première Nation de Liard. Elle a exercé ses fonctions de 1992 à 1998. Pendant son mandat, elle s’est concentrée sur le développement communautaire, la guérison et le bien-être. Elle a également lancé et mis en œuvre des programmes visant à promouvoir l’éducation, la formation et l’emploi au sein de la communauté de Liard.
En 1999, Ann et d’autres femmes Kaska passionnées ont créé la Liard Aboriginal Women’s Society (LAWS) (lien en anglais seulement). LAWS s’efforce d’adopter une stratégie globale de guérison des agressions physiques et sexuelles subies dans les pensionnats. Dans le cadre de LAWS, Ann a conçu et géré différents projets. Ces projets placent les événements survenus dans les pensionnats dans une perspective permettant d’entamer un processus de guérison. Ils ont également favorisé la guérison des personnes qui ont été confrontées à la violence familiale ou à des circonstances malsaines et toxiques.
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