La Garde côtière cherche des propositions pour retirer le pétrole en vrac du Manolis L

Communiqué de presse

GANDER (TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR) -- Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger le milieu marin contre les déversements et la menace de pollution. Le Plan de protection des océans est un investissement d’un montant de 1,5 milliard de dollars qui permet de renforcer la protection de nos côtes et de nos eaux. La récente Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux contribuera à contrer les risques posés par les navires dangereux pour la sécurité de la navigation, le milieu marin, la santé publique et les économies locales.

Aujourd’hui, Scott Simms, député de Coast of Bays – Central – Notre Dame, a annoncé au nom de Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, que la Garde côtière canadienne va, dans les mois à venir, demander aux entreprises de récupération marine qualifiées des propositions visant le retrait du pétrole en vrac qui se trouve dans l’épave du Manolis L. Le cargo a coulé en janvier 1985 près des îles Change, dans la baie Notre Dame, à Terre-Neuve-et-Labrador.

En 2013, une pollution aux hydrocarbures a été retracée jusqu’à l’épave et depuis, l’équipe d’intervention environnementale de la Garde côtière canadienne se rend fréquemment sur place pour s’assurer que la situation ne présente pas de menace importante pour le public et l’environnement, en procédant à des activités de surveillance régulière, à des inspections sous-marines de la coque et à de l’entretien annuel afin de contenir les fuites de la coque endommagée.

En septembre 2016, une évaluation technique a recommandé de retirer le pétrole en vrac du Manolis L afin de réduire le risque potentiel de pollution posé par le navire.

La demande de propositions indique qu’un contrat sera adjugé d’ici le printemps 2018 afin que les opérations de retrait du pétrole puissent être réalisées pendant l’été 2018.

La protection du milieu marin et la sécurité des navigateurs sont des priorités essentielles de la Garde côtière canadienne et cette demande de propositions souligne encore l’engagement du gouvernement du Canada à s’occuper réellement des épaves et des navires abandonnés et dangereux.

Légende de la photo : Au nom de l’honorable Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Scott Simms, député de Coast of Bays-Central-Notre Dame, et Wade Spurrell, commissaire adjoint GCC Atlantique; Robert Grant, agent principal, Intervention environnementale, GCC Atlantique; et Larry Crann, surintendant adjoint, Intervention environnementale, GCC Atlantique, ont annoncé les mesures prises pour répondre à la menace de pollution marine que représente le naufrage du Manolis L en 1985.

Multimédia supplémentaire

Scott Simms, député de Coast of Bays-Central-Notre Dame, et Wade Spurrell, commissaire adjoint GCC Atlantique; Robert Grant, agent principal, Intervention environnementale, GCC Atlantique; et Larry Crann, surintendant adjoint, Intervention environnementale, GCC Atlantique.

Citations

« Il est crucial que nous préservions et protégions notre milieu marin et notre littoral. L’épave du Manolis L pose un risque de pollution pour une région sensible sur le plan écologique et pour l’économie locale, qui dépend fortement de la pêche et du tourisme. Aujourd’hui marque une autre étape positive de l’engagement du gouvernement à s’occuper des nombreux navires dangereux qui se trouvent dans nos voies navigables et nos océans. »

L’honorable Dominic LeBlanc, C. P., c. r.
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Au nom du gouvernement, je suis très heureux d’annoncer cette étape importante dans la lutte contre la menace de pollution que représente le Manolis L. La protection de notre milieu marin est un investissement dans nos citoyens et dans notre économie. »

Scott Simms, député de Coast of Bays–Central–Notre Dame

« C’est avec plaisir que Services publics et Approvisionnement Canada appuie ce travail essentiel qui permettra d’assainir et de sécuriser le milieu marin. Grâce à un processus d’approvisionnement ouvert, équitable et transparent, le gouvernement trouvera une solution à long terme pour protéger nos océans. »

L’honorable Carla Qualtrough,
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Faits en bref

  • Le Manolis L gît à l’envers par 70 mètres de fond. Du pétrole a été observé aux environs du navire au moment du naufrage, mais il n’a pas été possible de le récupérer à cause de la glace de mer hivernale. Il n’y a pas eu d’autre signalement de pollution provenant jusqu’en 2013.

  • L’équipe d’intervention environnementale de la Garde côtière canadienne a effectué des travaux d’entretien annuel sur l’épave afin d’évaluer l’état de la coque et de contenir les fuites. En 2016, une évaluation technique a indiqué qu’il restait encore de 115 à 150 mètres cubes de pétrole dans l’épave. En outre, le Manolis L transportait environ 60 mètres cubes de diesel lorsqu’il a coulé.

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