Histoires d’agents de migration du service extérieur

Étant donné que les agents de migration du service extérieur passent la plus grande partie de leur carrière à l’étranger, ils travaillent et vivent dans des pays variés où la vie peut être très différente de celle au Canada. Ceci peut être à la fois difficile, mais aussi gratifiant.

Explorez nos histoires.

Jim

Agent principal de migration

Jim est un agent principal de migration qui s’est joint au Programme de perfectionnement du service extérieur (PPSE) en 2009. Il a été affecté à des postes à Mexico, à Londres et à Hong Kong, et a effectué une affectation temporaire à Islamabad.

Nous avons demandé à Jim de nous décrire une journée typique dans la vie d’un agent qui vit à l’étranger, en réfléchissant à sa carrière.

Lisez l’histoire de Jim

Comment commences‑tu habituellement ta journée?

J’aime me lever tôt pour m’entraîner avant le travail. Je vis dans un appartement à 4 chambres à coucher situé au 25e étage et donnant sur le port de Hong Kong. À Hong Kong, les agents se voient attribuer un logement; nous n’avons donc pas besoin d’en trouver un nous‑mêmes, et ces logements sont magnifiques. Après m’être entraîné à la salle de sport, qui se situe au rez‑de‑chaussée, je retourne à mon étage en un rien de temps. Je prends un café, je me prépare pour le travail, puis je me rends au métro pour mon trajet de 15 minutes vers le bureau. Hong Kong est déjà humide et animé. Je passe quelques stations à bord du train, puis je descends à Quarry Bay et arrive au travail à 7 h 50. Nous avons deux bureaux à Hong Kong, et le second est situé dans le district central.

Hong Kong figurait‑il sur la liste des endroits où tu aimerais travailler?

L’endroit était sur ma liste, mais ce n’était pas mon premier choix, parce que les conjoints de même sexe n’y sont pas reconnus et je n’étais pas certain de la façon dont se déroulerait le processus d’accréditation diplomatique. Une entente spéciale a été conclue pour permettre aux conjoints de même sexe de diplomates d’obtenir une carte d’identité de Hong Kong et d’ainsi être en mesure de travailler pendant leur séjour à Hong Kong. Mon partenaire et moi étions très emballés par le défi que Hong Kong représentait. Il avait toujours vécu au Royaume‑Uni, et c’était une nouvelle aventure pour nous.

Que se passe‑t‑il après ton arrivée au travail?

Lorsque c’est mon tour d’ouvrir le bureau, j’arrive tôt pour appliquer le protocole de sécurité. Je consulte mes courriels pour voir s’il y a des cas urgents qui ont été signalés ou des demandes importantes qui ont été reçues au cours de la nuit, et je laisse mon équipe s’installer pendant ce temps. Je supervise une équipe de 12 citoyens locaux compétents et efficaces qui ont été embauchés pour travailler à l’ambassade et qui possèdent tous plusieurs années d’expérience. Mon rôle à Hong Kong est temporaire (la durée de mon affectation n’est que de trois ans), mais le leur ne l’est pas. Nous avons grand besoin d’eux pour ce qui est du contexte local et de la continuité.

Je convoque une brève réunion d’équipe pour passer en revue les priorités actuelles, les cas et les projets en cours ainsi que les normes de service.

Quel est ton rôle et quelles sont tes fonctions habituelles?

Je suis agent principal de migration, ce qui signifie que je suis le gestionnaire de l’unité des résidents temporaires. Je supervise le traitement des demandes de résidence temporaire, dont les demandes de permis d’études et de permis de travail ainsi que les demandes de visa de résident temporaire. Je passe une grande partie de la journée à traiter des demandes de migration et à gérer mon équipe, mais je me réserve aussi du temps pour faire avancer divers projets et assister à des réunions.

Tu as été affecté à Hong Kong pour trois ans. En quoi ton expérience a-t-elle été enrichissante et éprouvante?

Hong Kong présentait beaucoup de défis, autant sur le plan personnel que professionnel. Avant mon arrivée, j’avais assumé des rôles de supervision à Mexico et à Londres, mais le poste de gestionnaire de l’unité des résidents temporaires représentait mon premier poste de cadre supérieur, après sept ans de carrière au service extérieur.

Un an après mon arrivée, on m’a confié le rôle d’agent de biométrie du centre de réception des demandes de visa (CRDV), en plus de mes fonctions de gestionnaire d’unité. Cela faisait beaucoup de choses à jongler, mais c’était un travail très gratifiant.

Les CRDV sont des établissements partout dans le monde qui sont embauchés pour recueillir des données biométriques, comme des empreintes digitales et des photos, dans le cadre des demandes de migration. Mon rôle consistait à effectuer des inspections inopinées tout au long de l’année pour vérifier que les CRDV respectent les politiques sur la protection des renseignements personnels et qu’ils disposent des fournitures dont ils ont besoin et d’un équipement fonctionnel. À un moment donné, j’étais responsable de 18 centres en Chine et dans les pays avoisinants, dont le Japon, les Philippines, la Mongolie et la Corée du Sud.

Même si le rôle principal d’un agent est de traiter les demandes, comment ton expérience a-t-elle varié d’une affectation à l’autre?

Ma première affectation était à Mexico. J’ai été là pendant deux ans et je traitais surtout des demandes de migration. Je suis devenu en quelque sorte un expert du SMGCNote de bas de page 1 et, par conséquent, j’ai pu contribuer à la formation de mes collègues.

Dans le cadre de mon affectation subséquente, j’ai déménagé à Londres, où j’ai terminé le PPSE et été promu de FS-01 à FS-02. J’étais principalement responsable du traitement des dossiers d’immigration économique, comme les travailleurs qualifiés, mais j’ai apporté mon expertise relative au SMGC. J’ai lancé un court bulletin mensuel qui présentait des scénarios expliquant comment travailler dans le SMGC et j’ai créé un site Web interne offrant des conseils et des astuces pour aider les autres agents.

C’est à Londres que j’ai véritablement commencé à toucher à l’aspect promotionnel de mon poste. Nous devions promouvoir Entrée express, le système en ligne servant à gérer les demandes d’immigration présentées par des travailleurs qualifiés. J’ai pu aller passer une journée au bureau de Paris, où l’équipe avait plus d’expérience dans l’organisation de webinaires, et apprendre la meilleure façon d’utiliser cette technologie. Peu de temps après, nous avons lancé notre propre série de webinaires. Ce fut pour moi et les autres agents une excellente occasion de mettre de côté pour un moment les fonctions de traitement, d’interagir avec les clients et de répondre à leurs questions.

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2024-01-17