Utilisation de la biométrie à l’étranger

En recourant à la biométrie, le Canada se joindra à d’autres pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, qui utilisent déjà la biométrie pour l’immigration et la sécurité frontalière. Plusieurs autres pays empruntent également la même voie.

  • Depuis 1998, les États-Unis exigent de tous les étrangers (à l’exception de la plupart des Canadiens et des Bermudiens) qu’ils fournissent leurs empreintes digitales et une photo.
  • Depuis 2007, le Japon exige de tous les étrangers qu’ils fournissent leurs empreintes digitales et se fassent photographier à leur arrivée au pays.
  • Depuis 2008, le Royaume-Uni exige de tous les demandeurs de visa qu’ils fournissent leurs empreintes digitales et une photo.
  • En décembre 2010, l’Australie a commencé à recueillir les empreintes digitales et à exiger une photo pour les demandes de visa en provenance de 15 pays. Ce processus est géré par 10 bureaux situés en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.
  • À l’exception de la France, qui avait déjà recours à la biométrie dans le cadre de son programme de visas, les pays de l’Union européenne et signataires de l’Accord de Schengen ont commencé à mettre en œuvre leur programme biométrique de visas (empreintes digitales et photo numérique) en octobre 2011.
  • Depuis 2010, la Nouvelle-Zélande prélève les empreintes digitales de certains voyageurs à haut risque et planifie actuellement d’étendre la collecte des renseignements biométriques à son programme d’immigration.

Le Canada travaille en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux de confiance à l’occasion du forum du Groupe des cinq pour les migrations sur l’échange de renseignements biométriques. En 2009, il a commencé à échanger des renseignements biométriques avec chacun de ses partenaires du Groupe des cinq pour les migrations dans le cadre du Protocole sur l’échange de données de grande valeur. Depuis, de nouveaux protocoles ont été signés et de nouveaux règlements adoptés pour permettre l’échange, de système à système, d’un grand volume de données biométriques et de renseignements connexes sur l’immigration. Le but de cet échange est de renforcer encore davantage la gestion de l’identité, de contrer la fraude et de réduire le recours abusif aux programmes d’immigration de chacun de ces pays.

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