Programme d’immigration au Canada atlantique (PICA) : Contrôle avant l’attribution de la résidence permanente

Cette section contient des politiques, des procédures et des instructions destinées au personnel d’IRCC. Elle est publiée sur le site Web du ministère par courtoisie pour les intervenants.

IRCC a commencé à accepter les demandes de résidence permanente dans le cadre du Programme d’immigration au Canada atlantique (PICA) le 6 mars 2022.

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Contrôle avant l’attribution de la résidence permanente

Pour devenir résident permanent, le demandeur principal et les membres de la famille qui l’accompagnent doivent :

Les membres de la famille accompagnant le demandeur principal ne peuvent devenir résidents permanents qu’au moment où le demandeur principal confirme sa résidence permanente, ou subséquemment. Ils ne peuvent pas devenir résidents permanents avant celui‑ci.

Un détenteur de visa de résident permanent au titre du PICA qui se présente à un point d’entrée pour recevoir le statut de résident permanent doit démontrer qu’il a toujours l’intention de s’établir dans la province qui lui a donné son approbation.

Contrôle au point d’entrée

Les personnes qui déclarent qu’elles ont l’intention de se rendre et de s’établir dans la province d’approbation et qui satisfont aux autres exigences de la loi devraient voir leur demande de statut de résident permanent traitée.

Les personnes qui déclarent qu’elles n’ont jamais eu l’intention ou n’ont plus l’intention de résider dans la province d’approbation peuvent se voir refuser le statut de résident permanent au point d’entrée et faire l’objet d’un rapport au titre du paragraphe 44(1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) faisant état de son inobservation de l’alinéa 87.3(2)b) du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés (RIPR). Une allégation additionnelle de fausses déclarations en vertu de l’alinéa 40(1)a) de la LIPR pourrait être ajoutée au rapport aux termes du paragraphe 44(1) de la même loi si les renseignements obtenus lors du contrôle au point d’entrée le justifient.

Un agent des services frontaliers peut aussi décider d’appliquer les options ci‑après s’il n’est pas convaincu de l’intention d’une personne de résider dans la province d’approbation.

Pour de plus amples renseignements sur l’interdiction de territoire et la rédaction des rapports au titre du paragraphe 44(1) de la LIPR, voir ENF 5 (PDF, 1,6 Mo).

Remarque : Si le demandeur déclare à l’agent des services frontaliers qu’un représentant lui a dit que la résidence dans la province d’approbation n’était pas une exigence du PICA, l’agent devrait envoyer un courriel à l’administration centrale d’IRCC et demander à l’agent chargé du traitement d’entrer dans le SMGC une note comprenant l’information à propos du représentant. Les agents doivent envoyer une copie de la lettre de refus à la province de la région de l’Atlantique qui a donné son approbation, sous réserve des lois fédérales relatives à la protection des renseignements personnels.

Contrôle aux bureaux intérieurs d’IRCC

Dans le cadre du PICA, IRCC n’est pas tenu de consulter les provinces pour refuser une demande. Par conséquent, lorsqu’un agent des services frontaliers ajourne le contrôle et le renvoie à un bureau intérieur d’IRCC afin qu’il soit complété, le bureau intérieur d’IRCC n’est pas tenu de communiquer avec les autorités provinciales. Si la demande est  refusée, l’agent doit envoyer une lettre de refus au demandeur et une copie de celle‑ci à la province d’approbation, sous réserve des lois fédérales relatives à la protection des renseignements personnels.

Révocation de la désignation de l’employeur et de l’approbation

Révocation de l’approbation

Si la province d’approbation révoque le certificat d’approbation du demandeur, l’agent chargé du traitement doit rejeter la demande, car elle ne répond plus aux critères du programme.

Révocation de la désignation de l’employeur aux fins du PICA

Les demandes qui n’ont pas été mises en traitement devraient être retournées au demandeur si la désignation de l’employeur est révoquée.

Dans certaines situations où l’employeur perd sa désignation aux fins du PICA, la province peut continuer d’appuyer l’approbation. Dans ce cas, l’agent chargé du traitement peut demander à la province pourquoi la désignation de l’employeur a été révoquée.

Si la révocation faisait suite à des problèmes touchant l’intégrité du programme (fausses déclarations, actes frauduleux, etc.), l’agent devrait  refuser la demande de résidence permanente au titre du PICA, car elle ne répond plus aux exigences énoncées au paragraphe 87.3(6) du RIPR. Par contre, si la révocation tenait à des raisons administratives, l’agent chargé du traitement peut exercer son pouvoir discrétionnaire au moment de décider si le demandeur remplit toujours l’ensemble des critères d’admissibilité du PICA.

La province de la région de l’Atlantique informera immédiatement IRCC lorsqu’un employeur perd sa désignation, lorsque la province révoque un certificat d’approbation ou lorsqu’elle demande une pause de traitement. La province mettra à jour le compte rendu d’approbation pour les dossiers touchés. Elle prendra toutes les mesures raisonnables pour informer tous les demandeurs touchés des répercussions de la révocation de la désignation et des recours possibles.

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