Entrée express – Rapport de fin d’exercice 2021

Glossaire des sigles

CEC

Catégorie de l’expérience canadienne

CLB

Canadian Language Benchmarks

CNP

Classification nationale des professions

EE

Entrée express

IM

Instructions ministérielles

IPD

Invitation à présenter une demande

IRCC

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

NCLC

Niveaux de compétence linguistique canadiens

PCP

Programme des candidats des provinces (et des territoires)

PTMSF

Programme des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral)

PTQF

Programme des travailleurs qualifiés (fédéral)

SCG

Système de classement global

Aperçu du système Entrée express

Lancé en janvier 2015, Entrée express (EE) est le système phare du Canada pour la gestion des demandes présentées au titre des volets fédéraux d’immigration économique pour les travailleurs hautement qualifiés, soit le Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) [PTQF], le Programme des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) [PTMSF], la catégorie de l’expérience canadienne (CEC) et une partie du Programme des candidats des provinces (PCP). Tel qu’il est décrit ci‑dessous, EE permet au gouvernement du Canada de gérer les demandes de résidence permanente reçues dans le cadre de ces principaux programmes d’immigration économique, tout en facilitant la sélection des personnes qui sont les plus susceptibles de réussir au Canada.

Comme les rapports précédents, le rapport de fin d’exercice de 2021 d’Entrée express donne un aperçu du système EE et présente des données sur toutes les étapes de son processus, soit la soumission d’un profil, l’invitation à présenter une demande (IPD), la présentation d’une demande, les délais de traitement et les admissions. Tout au long du rapport, les données désagrégées sur le genre^{Note de bas de page 1} des exercices précédents sont présentées en parallèle avec les chiffres de 2021 afin de fournir un contexte plus étoffé.

Comment fonctionne Entrée express

Le système EE gère les demandes de résidence permanente en deux étapes. D’abord, la personne exprime son intérêt à immigrer au Canada en remplissant un profil en ligne, qui fait l’objet d’une vérification par voie électronique pour déterminer si la personne est admissible au PTQF, au PTMSF ou à la CEC. Les personnes qui répondent aux critères d’admissibilité d’au moins un de ces programmes^{Note de bas de page 2} sont placées dans le bassin d’EE et obtiennent une note du Système de classement global (SCG) qui est établie en comparant les renseignements contenus dans le profil aux critères de notation qui sont accessibles au public sur le site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Les candidats dans le bassin sont classés les uns par rapport aux autres selon leur note du SCG. Les candidats éventuels peuvent estimer leur note à l’aide d’un outil du SCG qui est également disponible sur le site Web d’IRCC.

Ensuite, des instructions ministérielles (IM) publiées régulièrement sur le site Web d’IRCC précisent le nombre d’invitations à présenter une demande (IPD) de résidence permanente qui seront envoyées aux candidats du bassin d’EE à une date particulière. Certaines IM précisent également le ou les programmes d’immigration économique au titre desquels les candidats seront invités à présenter une demande. Pour chaque ronde, les invitations sont envoyées aux candidats admissibles visés par la ronde particulière, selon l’ordre décroissant des notes du SCG, jusqu’à ce que le nombre maximal d’invitations précisé dans les IM connexes soit atteint. Les candidats qui n’ont pas reçu d’IPD ou qui ont décliné l’IPD demeurent dans le bassin pendant un maximum de 12 mois.

Les candidats qui reçoivent une IPD disposent de 60 jours pour refuser l’invitation ou soumettre une demande de résidence permanente en ligne à IRCC. Les candidats qui reçoivent une IPD et n’y donnent pas suite dans le délai de 60 jours sont retirés du bassin. À la réception de la demande, un agent d’immigration l’évalue afin de vérifier la note du SCG attribuée au candidat et l’admissibilité au programme et à la résidence permanente. Si l’agent d’immigration détermine que toutes les conditions sont remplies et que le demandeur n’est pas interdit de territoire, ce dernier obtient un visa de résident permanent. Les demandeurs et les membres de leur famille qui les accompagnent deviennent des résidents permanents lorsqu’ils sont admis au Canada. La norme de traitement des demandes présentées au titre d’EE est de six mois dans 80 % des cas. Le délai de traitement débute le jour de la réception de la demande dûment remplie et se termine lorsqu’un agent d’immigration rend une décision définitive.

Le SCG est la pierre angulaire du système de gestion des demandes d’EE. La note du SCG comprend deux éléments : des points de base et des points supplémentaires. Ces éléments servent à évaluer le potentiel de réussite d’un candidat sur le marché du travail canadien. La note maximale du SCG que peut obtenir un candidat est de 1 200 points, soit 600 points de base et 600 points supplémentaires. Tous les renseignements fournis à l’étape du profil aux fins du calcul de la note du SCG sont fournis par le candidat et doivent être appuyés par des documents adéquats à l’étape de la présentation de la demande, faute de quoi la demande pourrait être refusée.

Les points de base sont attribués en fonction de caractéristiques liées au capital humain de la personne (p. ex. l’âge, le niveau de scolarité, la maîtrise d’une langue officielle et l’expérience de travail). Un candidat indiquant qu’un époux ou conjoint l’accompagnerait peut obtenir un maximum de 560 points pour ses propres caractéristiques de base et se voir octroyer un maximum de 40 points selon les caractéristiques liées au capital humain de son époux ou conjoint. Un candidat non accompagné d’un époux ou conjoint peut obtenir jusqu’à 600 points pour les éléments de base. En ce qui concerne les points supplémentaires, un candidat peut obtenir des points s’il a été désigné par une province ou un territoire (600 points), s’il dispose d’un emploi réservé (50 ou 200 points), s’il possède un diplôme d’études postsecondaires du Canada (15 ou 30 points), s’il maîtrise le français (25 ou 50 points) ou s’il a un frère ou une sœur au Canada (15 points)^{Note de bas de page 3}. À l’exception des points attribués pour la désignation par une province ou un territoire, qui sont pratiquement suffisants pour garantir la réception d’une IPD dans le cadre d’une ronde générale ou d’une ronde propre au PCP, les points supplémentaires augmentent la probabilité qu’un candidat donné reçoive une IPD, sans toutefois le garantir.

Les candidats dans le bassin d’EE peuvent, et dans certains cas doivent, mettre leur profil à jour en fonction de tout changement à leur situation, ce qui peut déclencher un nouveau calcul de la note du SCG. Certaines mises à jour se font automatiquement, notamment à la date d’anniversaire de la personne ou à l’expiration des résultats de l’évaluation des compétences linguistiques. Les candidats peuvent prendre des mesures pour accroître leur note du SCG, ce qui augmente la probabilité qu’ils soient sélectionnés pour recevoir une IPD. Par exemple, un candidat peut renforcer ses compétences dans une langue officielle, obtenir un emploi réservé ou présenter une évaluation des diplômes pour des études faites à l’étranger.

Quoi de neuf en 2021

En 2021, IRCC a continué à tirer profit de la souplesse et de l’efficacité du système EE pour s’adapter au contexte lié à la pandémie de COVID‑19 et aider le Ministère à atteindre les cibles fixées dans le Plan des niveaux d’immigration 2021-2023 du gouvernement fédéral. La période de validité d’une invitation à présenter une demande de résidence permanente, qui avait été portée de 60 à 90 jours en 2020, a été ramenée à 60 jours en 2021 pour aider IRCC à traiter rapidement les volumes accrus de demandes.

En 2021, IRCC a continué d’envoyer des IPD aux candidats admissibles aux titres de la CEC et du PCP puisqu’ils étaient plus susceptibles d’être déjà au Canada et donc moins touchés par les restrictions frontalières liées à la pandémie. Une ronde d’invitations a notamment été lancée le 13 février 2021, durant laquelle plus 27 000 IPD ont été envoyées à tous les candidats admissibles à la CEC qui se trouvaient dans le bassin à ce moment‑là; plus de 90 % de ces candidats étaient déjà au Canada et employés. Aucun candidat n’a été invité à présenter une demande au titre du PTQF ou du PTMSF en 2021. Malgré les répercussions de la COVID‑19, plus d’IPD ont été envoyées en 2021 qu’à n’importe quel autre exercice.

Les restrictions de voyage en vigueur pendant la majeure partie de 2020 et 2021 ont retardé le traitement des demandes à l’étranger, ce qui a entraîné une hausse importante de l’arriéré des programmes fédéraux d’immigration économique pour les travailleurs hautement qualifiés. Pour gérer l’imposant arriéré et aider IRCC à traiter rapidement les demandes existantes, le Ministère a interrompu les IPD au titre de ces programmes dans le cadre d’EE à compter du 20 septembre 2021, tout en continuant à envoyer des IPD pour le PCP. Il s’agissait d’une pause temporaire et les IPD au titre des programmes fédéraux d’immigration économique pour les travailleurs hautement qualifiés ont repris en juillet 2022, l’arriéré ayant été réduit suffisamment pour permettre au Ministère d’accepter de nouvelles demandes.

La lettre de mandat du ministre d’IRCC publiée en décembre 2021 comprenait un engagement à élargir les voies d’accès à la résidence permanente dans le cadre du système EE pour les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers temporaires.

Optimisations à venir d’Entrée express

Le 23 juin 2022, des modifications législatives ont été apportées à la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés qui autorisent le ministre d’IRCC à inviter les ressortissants étrangers à faire une demande de la résidence permanente par le biais d’EE sur une nouvelle base - leur admissibilité à faire partie d’un ensemble qui soutient un objectif économique identifié. Cette nouvelle autorité augmentera la flexibilité pour sélectionner ceux qui possèdent les compétences et les attributs nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins économiques du Canada et aux priorités du gouvernement. Des ensembles seront établis, changeront au fil du temps et seront éclairées par des données et des informations sur le marché du travail, ainsi que par l’engagement avec les partenaires provinciaux et territoriaux et par le biais de consultations avec les intervenants clés.

La première utilisation de cette optimisation à venir du système EE, appelée « sélection axée sur les ensembles », devrait avoir lieu en 2023. De plus amples informations sur la sélection axée sur les ensembles seront présentées dans les prochains rapports de fin d’année.

Personnes ayant soumis un profil d’Entrée express

En 2021, 443 004 profils d’EE ont été soumis au moyen du système, ce qui représente une augmentation de 23 % par rapport à 2020 et de 33 % par rapport à 2019 (figure 1). Parmi les profils soumis en 2021, la proportion de candidats admissibles à au moins un des programmes d’immigration fédéraux gérés par EE est la même (74 %) qu’à l’exercice précédent (2020).

Comme le montre le tableau 1, en 2021, plus d’hommes (248 495) que de femmes (194 370) ont soumis des profils. En revanche, les femmes ont soumis une part légèrement plus élevée du nombre total de profils en 2021 (44 %), poursuivant une tendance à la hausse par rapport à 2020 (43 %) et à 2019 (41 %). Les pourcentages de profils présentés par des femmes (77 %) et des hommes (71 %) qui étaient admissibles à au moins un programme sont les mêmes qu’en 2020. Les femmes continuent de soumettre une part légèrement plus élevée des profils admissibles, comme en 2019 (76 % contre 69 %, respectivement).

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Personnes placées dans le bassin d’Entrée express

Le tableau 2 présente la répartition des notes du SCG pour les profils des candidats admissibles au moment de la soumission. Chaque exercice, les notes du SCG demeurent concentrées dans la fourchette de 301 à 500 même si le nombre total de profils admissibles soumis augmente. Soulignons que le bassin d’EE est dynamique et que la répartition des notes du SCG change chaque fois qu’un profil admissible est soumis ou mis à jour ou qu’il arrive à échéance.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Parmi les personnes qui ont soumis des profils admissibles en 2021, une majorité (58 %) ne répondait pas aux critères donnant droit à des points supplémentaires au moment de la soumission. Il s’agit d’une diminution progressive depuis 2019 (69 %) [tableau 3]^{Note de bas de page 4}. Encore en 2021, les candidats obtiennent le plus souvent les points accordés pour les études effectuées au Canada (21 %) et la présence d’un frère ou d’une sœur au Canada (13 %); la proportion de candidats admissibles obtenant des points pour des études au Canada augmente de façon constante depuis 2019. La proportion de candidats du bassin d’EE qui obtiennent des points supplémentaires en raison de la présence d’un frère ou d’une sœur au Canada, d’un emploi réservé et de la maîtrise du français^{Note de bas de page 5} est demeurée stable au cours des trois derniers exercices, après l’introduction de ces catégories de points en juin 2017.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.
La somme des profils par chaque catégorie de points supplémentaires ne correspond pas au nombre total de profils, et la somme des pourcentages par catégorie de points supplémentaires ne correspond pas à 100 %, car un candidat peut obtenir un maximum de 600 points supplémentaires. Les candidats désignés par une province ou un territoire (une valeur de 600 points) peuvent donc satisfaire aux critères associés aux autres catégories de points supplémentaires, sans toutefois obtenir ces points supplémentaires.

En 2021, un plus grand nombre et une plus grande proportion d’hommes (54 %) que de femmes (46 %) ne répondaient à aucun des critères donnant droit à des points supplémentaires au moment de la soumission d’un profil admissible. L’écart a toutefois diminué quelque peu depuis 2019 (tableau 4).

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Les études effectuées au Canada et la présence d’un frère ou d’une sœur au Canada sont les critères donnant droit à des points supplémentaires auxquels les hommes et les femmes ont répondu le plus souvent en 2021 (tableaux 5 à 8). Bien que des proportions relativement égales d’hommes et d’femmes répondent aux critères associés à la plupart des catégories de points supplémentaires, un pourcentage considérablement plus élevé d’hommes (67 %) que de femmes (33 %) ont obtenu des points supplémentaires parce qu’ils avaient un emploi réservé.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Source : MBR_FACT_EE_MAIN en date du 11 janvier 2022.
Soulignons qu’il s’agit de données opérationnelles qui peuvent varier légèrement par rapport aux chiffres déclarés des exercices précédents.

Candidats invités à présenter une demande de résidence permanente dans le cadre d’Entrée express

Comme l’indique le tableau 9, IRCC a tenu 42 rondes d’IPD et a envoyé 114 431 invitations en 2021, une augmentation de 6 % par rapport aux 107 350 invitations envoyées en 2020. En 2021, la majeure partie (87 %) des invitations envoyées ciblait les candidats de la CEC, ce qui représente une hausse marquée par rapport à 2020 (54 %) et à 2019 (36 %). La part restante des invitations a été envoyée aux fins du PCP. Ces résultats concordent avec la stratégie liée aux rondes d’IPD adoptée par le Ministère pour atteindre les cibles d’immigration dans le contexte des restrictions frontalières qui ont été maintenues en raison de la pandémie. Le PTQF et le PTMSF n’ont fait l’objet d’aucune IPD en 2021.

Les 42 rondes d’invitation organisées en 2021 visaient un programme particulier, c’est‑à‑dire que seuls les candidats admissibles d’un programme donné étaient invités à présenter une demande de résidence permanente. Aucune ronde générale d’IPD n’a été menée. Sur les 42 rondes, 17 ciblaient des candidats qui étaient admissibles à la CEC, tandis que les 25 autres ciblaient des candidats ayant été désignés par une province ou un territoire. Les notes de passage du SCG variaient de 682 à 813 pour les rondes propres au PCP (médiane = 739), et de 75 à 462 pour les rondes propres à la CEC (médiane = 401). Alors que les notes de passage du SGC pour les rondes propres à la CEC ont diminué tout au long de l’exercice, celles des rondes propres au PCP sont demeurées stables en général. Toutes les rondes d’invitation ont été effectuées conformément aux IM associées.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Dans l’ensemble, comme l’indiquent les tableaux 10 et 11, les hommes ont reçu 57 % des invitations envoyées en 2021, ce qui reflète la part de profils admissibles soumis par des hommes durant l’exercice. Des nombres identiques d’invitations par programme ont été envoyées aux hommes et aux femmes : les deux genres ont reçu plus d’invitations à présenter une demande au titre de la CEC (87 %) qu’autre titre du PCP (13 %); le PTQF et le PTMSF n’ont fait l’objet d’une ronde d’invitation. De 2019 à 2021, 21 invitations ont été envoyées à des candidats ayant indiqué un genre autre, non précisé ou inconnu. En raison des faibles nombres, les données présentées dans cette section du rapport ne sont pas ventilées en fonction de ces catégories de genre.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Les caractéristiques sociodémographiques des candidats invités à présenter une demande de résidence permanente ont changé considérablement de 2019 à 2021, ce qui reflète les conséquences de la décision d’orienter la stratégie liée aux rondes d’IPD vers les candidats admissibles à la CEC (tableaux 12 à 16). De 2019 à 2021, la part des invitations envoyées aux candidats âgés de 20 à 29 ans (catégorie d’âge associée au plus grand nombre de points dans le SCG) est passée d’un peu plus de la moitié à près des deux tiers. Une proportion plus faible d’invitations a été envoyée aux candidats titulaires d’une maîtrise et d’un diplôme professionnel menant à la pratique; dans l’ensemble cependant, les candidats qui ont reçu des IPD sont toujours très instruits, 75 % d’entre eux ayant déclaré avoir un diplôme d’un programme d’études postsecondaires d’au moins trois ans. La maîtrise de la première langue officielle est en baisse : en 2019, le niveau 9 des Canadian Language Benchmarks (CLB)/Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) était le plus courant (45 %) chez les candidats invités, comparativement au niveau 7 en 2021 (41 %). En 2021, la grande majorité (92 %) des invitations ont été envoyées à des candidats ayant au moins une année d’expérience de travail au Canada admissible, tandis que moins de candidats ayant acquis une expérience de travail pertinente à l’étranger ont été invités à présenter une demande.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 29 septembre 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Le tableau 17 fournit des renseignements sur a) les invitations envoyées aux candidats ayant obtenu des points supplémentaires dans chaque catégorie; b) les invitations envoyées aux candidats qui répondaient aux critères pertinents de la catégorie, mais qui n’ont pas nécessairement obtenu de points^{Note de bas de page 6}. (Un maximum de 600 points supplémentaires peut être attribué selon le SCG; les candidats qui ont déjà obtenu 600 points pour une désignation par une province ou un territoire ne peuvent pas obtenir d’autres points supplémentaires même s’ils satisfont aux critères.) Par exemple, en 2021, 20 299 IPD ont été envoyées à des candidats répondant au critère de l’emploi réservé, mais seulement 18 473 de ces candidats ont effectivement obtenu les points associés. Des données sont fournies pour les deux conditions afin de faciliter la comparaison et de tenir compte des caractéristiques plus complètes des candidats qui ont reçu une invitation à présenter une demande de résidence permanente ^{Note de bas de page 7}.

En 2021, un peu plus du quart des IPD (27 %) ciblaient uniquement des caractéristiques liées au capital humain (c.‑à‑d. qu’elles ont été envoyées aux candidats qui ne répondaient aux critères d’aucune catégorie de points supplémentaires). Il s’agit d’une diminution par rapport à 2020 (28 %) et à 2019 (40 %). Cela pourrait indiquer que les points supplémentaires prennent une importance croissante pour ce qui est d’accroître les chances d’un candidat de recevoir une invitation.

Malgré la majoration des points supplémentaires accordés pour la maîtrise du français en 2020, moins d’invitations ont été envoyées aux candidats répondant aux critères de cette catégorie de points en 2021. Ce résultat est probablement attribuable à la tenue d’un plus grand nombre de rondes propres à la CEC, puisque, au fil des années, la majorité des candidats francophones pouvaient être invités à présenter une demande au titre du PTQF, mais pas au titre de la CEC.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Les tableaux 18 à 21 nous renseignent sur les invitations envoyées aux hommes et aux femmes répondant aux critères de chaque catégorie de points supplémentaires. Les résultats concordent généralement avec la répartition des IPD selon le genre (57 % pour les hommes et 43 % pour les femmes), sauf en ce qui concerne l’emploi réservé; les deux tiers environ des candidats ayant une offre d’emploi admissible qui ont reçu une IPD sont des hommes.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 6 septembre 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme l’indique le tableau 22, l’exercice 2021 affiche des résultats très différents par rapport aux exercices précédents en ce qui concerne les professions principales les plus courantes exercées par les candidats qui ont été invités à présenter une demande de résidence permanente dans le cadre d’EE. En raison de la priorité donnée aux rondes d’invitation ciblant les candidats de la CEC et du PCP, un nombre considérablement plus élevé de candidats exerçant des professions du niveau de compétence B de la Classification nationale des professions (CNP) [c.‑à‑d., des emplois techniques ou spécialisés qui exigent habituellement un diplôme collégial ou une formation professionnelle] ont reçu des IPD en 2021; les superviseurs des services alimentaires, les adjoints administratifs et les superviseurs des ventes – commerce de détail représentaient les professions les plus courantes. Les étrangers qui exercent des emplois du niveau de compétence A (c.‑à‑d., des emplois professionnels qui exigent habituellement un diplôme universitaire), auparavant les emplois les plus courants et associés surtout au domaine des technologies, représentent toujours une grande part des candidats qui ont été invités à présenter une demande de résidence permanente en 2021.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Alors que la profession principale la plus courante était la même chez les hommes et les femmes au moment de l’IPD en 2021 (superviseurs des services alimentaires), les autres professions principales les plus courantes chez les hommes et les femmes différaient dans une certaine mesure (tableaux 23 et 24). Sur les 15 professions principales les plus courantes exercées par les hommes et les femmes ayant reçu une IPD, seulement quatre sont les mêmes, bien que l’ordre de préséance varie entre les deux groupes. Les niveaux de compétences sont similaires également : neuf des 15 professions les plus courantes exigent un niveau de compétence B, tant chez les hommes que chez les femmes. Les quatre professions les plus courantes exercées par les hommes qui ne figurent pas parmi les 15 professions les plus courantes chez les femmes sont : superviseurs du personnel de coordination de la chaîne d’approvisionnement, du suivi et des horaires; machinistes et vérificateurs d’usinage et d’outillage; gestionnaires des systèmes informatiques; surveillants des autres services. Les quatre professions les plus courantes exercées par les femmes qui ne figurent pas parmi les 15 professions les plus courantes chez les hommes sont : éducateurs et aides-éducateurs de la petite enfance; techniciens en comptabilité et teneurs de livres; professionnels en publicité, en marketing et en relations publiques; représentants des ventes financières.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Le tableau 25 indique les professions les plus courantes chez les candidats qui ont obtenu des points supplémentaires pour un emploi réservé et reçu une IPD. Un nombre croissant de ces professions sont du niveau de compétence B.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Les tableaux 26 et 27 indiquent les professions les plus courantes chez les candidats qui ont obtenu des points pour un emploi réservé et reçu une IPD, ventilées selon le genre. Les professions les plus courantes chez les femmes invitées ayant obtenu des points pour un emploi réservé sont plus souvent du niveau de compétence B, par rapport à celles chez les hommes. La profession la plus courante chez les femmes (superviseurs des services alimentaires) est restée la même de 2019 à 2021; chez les hommes, la profession de programmeurs et développeurs en médias interactifs, qui était la plus courante en 2020, a été remplacée par la profession de cuisiniers en 2021. Les six professions les plus courantes chez les hommes sont restées les mêmes de 2020 à 2021, mais on observe une variation dans l’ordre de préséance qui reflète le nombre croissant de professions du niveau de compétence B. Cinq des six professions les plus courantes chez les femmes sont restées les mêmes de 2020 à 2021, mais une variation dans l’ordre de préséance reflète, là aussi, un nombre croissant de professions du niveau de compétence B.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Genre de compétence 0 : postes de gestion.
Niveau de compétence A : postes professionnels qui requièrent généralement un diplôme universitaire.
Niveau de compétence B : emplois techniques ou spécialisés qui requièrent généralement un diplôme collégial ou une formation d’apprenti.

Les quatre pays de résidence les plus courants chez les candidats qui ont reçu une IPD sont demeurés les mêmes de 2019 à 2021 (tableau 28). La proportion d’IPD qui ont été envoyées à des candidats ayant indiqué le Canada comme pays de résidence est passée de 63 % en 2020 à 90 % en 2021, ce qui reflète l’augmentation des IPD au titre de la CEC. Au cours de la même période, la proportion de candidats invités qui ont indiqué l’Inde comme pays de résidence a diminué de 10 % à 3 %, tandis que la part des candidats invités résidant aux États‑Unis est passée de 7 % à moins de 1 %.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme le montrent les tableaux 29 et 30, les pays de résidence les plus courants sont sensiblement les mêmes chez les hommes et les femmes en 2019, en 2020 et en 2021. En 2021, une proportion plus faible de femmes (89 %) que d’hommes (98 %) ont indiqué le Canada comme pays de résidence.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme on peut le voir dans le tableau 31, les deux pays de citoyenneté les plus courants chez les candidats ayant reçu une IPD sont demeurés les mêmes de 2020 à 2021. L’Inde est le pays de citoyenneté le plus courant et affiche d’ailleurs une avance importante et croissante dans le classement (de 47 % en 2020 à 57 % en 2021). De 2020 à 2021, on peut voir des changements importants dans le classement des dix pays de citoyenneté les plus courants chez les candidats ayant reçu une IPD, notamment : la République de Corée est passée du huitième au troisième rang du classement; le nombre de demandeurs du Nigéria a diminué de moitié, passant de 6 550 en 2020 à 3 123 en 2021, faisant ainsi glisser le pays du quatrième au troisième rang; de 2020 à 2021, les États-Unis ne figuraient plus parmi les dix pays de citoyenneté les plus courants, tandis que la République socialiste du Vietnam a fait son entrée dans le classement. De 2020 à 2021, la proportion de candidats provenant de pays qui ne figurent pas parmi les dix pays de citoyenneté les plus courants (c.‑à‑d., « Autre » dans le tableau 30) a fléchi de 24 % en 2020 à 18 % en 2021, ce qui indique que le profil de citoyenneté des candidats invités devient plus homogène.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

L’Inde et la République populaire de Chine sont les pays de citoyenneté les plus courants chez les hommes et les femmes qui ont été invités à présenter une demande de résidence permanente en 2021; toutefois, une proportion plus faible de femmes invitées (53 %) que d’hommes invités (61 %) avaient la citoyenneté indienne, tandis qu’une proportion plus grande de femmes invitées (11 %) que d’hommes invités (6 %) avaient la citoyenneté chinoise (tableaux 32 et 33). Neuf des dix pays de citoyenneté le plus courants sont les mêmes chez les hommes et les femmes ayant reçu une IPD; le pays différent est le Pakistan chez les hommes et la République socialiste du Vietnam chez les femmes.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : MBR_FACT_EE_IPD en date du 11 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Personnes ayant présenté une demande de résidence permanente dans le cadre d’Entrée express

Sans compter les membres de la famille qui accompagnent (c.‑à‑d., si l’on tient compte uniquement des demandeurs principaux), le nombre total de demandes de RP présentées dans le cadre d’EE a beaucoup augmenté en 2021 (102 452) [tableau 34). Il s’agit d’une augmentation de 35 % par rapport au volume de demandes reçues en 2020 (75 941) et de 52 % par rapport à celui enregistré en 2019 (67 545). La répartition des demandes entre les hommes et les femmes est demeurée la même au cours des trois derniers exercices, bien que les hommes aient présenté plus de demandes (57 %) que les femmes (43 %). La répartition des demandes par programme est semblable chez les hommes et les femmes pour les trois exercices. Depuis 2020, les demandes au titre de la CEC sont les plus courantes, alors que le PTQF était le programme le plus courant en 2019. Le PTMSF affiche une baisse marquée pour l’exercice 2021 (trois demandes) après avoir enregistré des volumes de 169 demandes en 2020 et de 726 demandes en 2019.

Source : COGNOS (MBR), données extraites le 7 octobre 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme le montre le tableau 35, l’Ontario est demeuré la province la plus populaire au cours des trois derniers exercices : près des deux tiers des demandeurs principaux ont indiqué l’Ontario comme province de destination.

Source : COGNOS (MBR), données extraites le 7 octobre 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Temps nécessaire pour traiter les demandes présentées au titre d’Entrée express

Le tableau 36 montre le temps, en mois, qu’il a fallu à IRCC pour traiter 80 % des demandes présentées au titre de chaque programme. En 2021, IRCC n’a pas respecté la norme de traitement relative à EE, soit de régler 80 % des demandes provenant de ce système dans un délai de six mois. Le délai de traitement général en 2021 était de neuf mois, ce qui correspond au délai de traitement général de 2020 et reflète l’incidence de la pandémie de COVID‑19 sur les opérations et la capacité de traitement d’IRCC. Le délai de traitement des demandes présentées au titre de la CEC (lesquelles représentent la grande majorité des demandes reçues en 2021) est demeuré à sept mois, tandis que les autres programmes ont connu des délais de traitement beaucoup plus longs. Comme autre mesure du temps de traitement, 59 % des demandes réglées au cours de la période de 12 mois se terminant le 31 décembre 2021 ont été traitées dans le délai de six mois prévu par la norme de service. Il s’agit d’une augmentation par rapport en 2020 (54 %), ce qui veut dire qu’une plus grande proportion de demandes sont traitées dans le délai de six mois prévu par la norme de service.

Source : COGNOS (MBR), données extraites le 7 octobre 2022.

Candidats admis dans le cadre d’Entrée express et province ou territoire de destination prévu

En 2021, 155 810 demandeurs principaux et membres de leur famille qui les accompagnaient ont été admis au Canada à titre de résidents permanents dans le cadre d’EE (tableau 37). En comparaison, 63 888 demandeurs principaux et membres de leur famille qui les accompagnaient ont été admis en 2020, et 109 601 en 2019.

En 2021, la grande majorité (84 %) des personnes admises dans le cadre d’EE faisaient partie de la CEC, une forte augmentation par rapport à 2019 (28 %). Quelque 11 % des personnes admises l’ont été au titre du PCP, ce qui représente une légère diminution par rapport à 2019 (18 %). La part des personnes admises au titre du PTQF est passée de 53 à 5 %, et celle du PTMSF a aussi diminué, passant de 1 % environ à 0,3 %.

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme le montrent les tableaux 38 et 39, et suivant le nombre d’admissions de 2020, la tendance concernant l’admission de demandeurs principaux par programme est semblable pour les hommes et les femmes en 2021 : les demandeurs principaux masculins et féminins ont été admis le plus souvent au titre de la CEC et le moins souvent au titre du PTMSF. De 2019 à 2021, trois demandeurs principaux ayant indiqué un genre autre, non précisé ou inconnu ont été admis au Canada. En raison du faible nombre, les données présentées dans les tableaux 38 et 39 ne sont pas ventilées pour ces catégories de genre.

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme l’indique le tableau 40, l’Inde demeure, avec une avance appréciable, le pays de citoyenneté le plus courant chez les demandeurs principaux et les membres de la famille les accompagnant qui ont été admis au Canada dans le cadre d’EE. La proportion de personnes admises dans le cadre d’EE qui ont la citoyenneté chinoise est passée de 5 % en 2019 à 8 % en 2021, tandis que la part de citoyens du Nigéria a diminué de 8 % en 2019 à 4 % en 2021.

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Comme la tendance observée à l’étape de la demande, et comme en 2019 et 2020, la majorité des personnes admises en 2021 prévoyaient s’établir en Ontario (tableau 41).

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

La proportion de personnes admises ayant prévu s’établir en Ontario était beaucoup moins grande parmi les personnes sélectionnées dans le cadre du PCP (tableau 42), comparativement à celles admises au titre du PTQF, de la CEC et du PTMSF (tableau 43).

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Source : IRCC, Dirigeant principal des données (DPD), résidents permanents, données du 31 janvier 2022.
Il s’agit de données opérationnelles qui doivent être considérées comme préliminaires et sujettes à changement.

Conclusion

En 2021, soit à sa septième année d’existence, le système de gestion des demandes d’Entrée express a continué d’offrir une voie d’accès à la résidence permanente à un éventail de candidats hautement qualifiés qui ont démontré leur potentiel d’intégration et de contribution à l’économie canadienne. IRCC a su tirer profit de l’efficacité et de la souplesse du système EE pour gérer les arriérés et accueillir le plus grand nombre possible d’immigrants économiques, dans l’objectif d’aider le gouvernement fédéral à atteindre ses cibles d’immigration et d’appuyer la relance du Canada à la suite des répercussions de la pandémie de COVID‑19.

À l’avenir, le système EE sera un élément clé de la Stratégie visant à accroître les transitions vers la résidence permanente qu’IRCC a présentée devant le Parlement le 20 septembre 2022 pour appuyer l’engagement énoncé dans la lettre de mandat du Ministre, soit d’accroître les voies d’accès à la résidence permanente pour les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers temporaires. La stratégie vise à réformer le système EE, notamment pour en faire un outil plus souple pour la sélection des immigrants grâce à de récentes modifications à la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Le Ministère continuera à surveiller EE et à chercher des façons d’utiliser le système pour s’assurer que le Canada continue de tirer le maximum de l’immigration économique dans un environnement qui évolue rapidement.