Les immigrants récents des régions métropolitaines : Saskatoon — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie F : Logement
Les immigrants récents logent plus souvent à l’étroit
À Saskatoon, le nombre de personnes par pièce dans les ménages d’immigrants récents est bien supérieur à la moyenne globale. En effet, 14 % des ménages d’immigrants récents logent à l’étroit (c’est-à-dire que le nombre de pièces dont ils disposent est inférieur au nombre de personnes vivant dans le logement). Ce phénomène est plus fréquent encore dans les ménages constitués uniquement d’immigrants très récents. Il est cependant très rare dans les ménages formés de natifs du Canada et d’immigrants antérieurs.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Les ménages de grande taille logent souvent à l’étroit
Le risque que le logement comprenne plus de personnes que de pièces croît proportionnellement à la taille du ménage. Cette tendance vaut aussi bien pour les ménages d’origine canadienne que pour les ménages d’immigrants, mais elle est beaucoup moins forte chez les natifs du Canada que chez les immigrants récents.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Comme on l’a signalé plus haut, les ménages des immigrants arrivés avant 1986 ont une taille analogue à celle des ménages d’origine canadienne. Leurs logements ont aussi sensiblement les mêmes dimensions.
Trois ménages d’immigrants récents sur dix assument des coûts de logement élevés
À Saskatoon, trois ménages d’immigrants récents sur dix consacrent plus de 30 % de leur revenu au logement; environ la moitié d’entre eux y affectent même 50 % de leur revenu. Les ménages constitués exclusivement d’immigrants très récents sont encore plus susceptibles de faire face à des coûts de logement relativement élevés, deux ménages sur cinq affectant au logement au moins 30 % de leur revenu. Par comparaison, précisons que seul un ménage d’origine canadienne sur quatre consacre plus de 30 % de son revenu au logement.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
On considère que des coûts de logement représentant plus de 30 % du revenu constituent un fardeau; les ménages qui doivent assumer de pareils coûts ont généralement un faible revenu. Comme beaucoup des ménages d’immigrants récents ont un revenu peu élevé, ils tentent de réduire leurs coûts d’hébergement en logeant à l’étroit et en formant des ménages de taille considérable. Souvent, toutefois, ces mesures ne suffisent pas à faire descendre les coûts de logement au-dessous de 30 % du revenu.
Les logements des immigrants récents sont de même qualité que ceux des autres
Les ménages d’immigrants récents de Saskatoon sont légèrement moins susceptibles que les ménages de Canadiens d’origine et d’immigrants antérieurs de vivre dans des logements qui sont vieux ou qui ont été construits très récemment. Les ménages d’immigrants récents, notamment d’immigrants très récents, sont proportionnellement plus nombreux à vivre dans des logements construits dans les années 1970 et 1980.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
L’état du parc de logements des immigrants récents, des immigrants antérieurs et des natifs du Canada est à peu près le même.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Les immigrants sont passablement nombreux à être propriétaires de leur logement
À Saskatoon, un ménage constitué exclusivement d’immigrants très récents sur cinq est propriétaire de son logement, comparativement aux deux tiers des ménages composés d’autres immigrants récents et des ménages des Canadiens d’origine.
Figure F-1 : Ménages d’immigrants (selon la période d’immigration) et ménages de natifs du Canada – possédant leur propre logement, selon la composition des ménages, région métropolitaine de recensement de Saskatoon, 2001 (pourcentage)

Remarque : Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Le pourcentage de propriétaires est beaucoup plus élevé chez les immigrants antérieurs que chez les natifs du Canada. Cette situation tient probablement à l’âge moyen plus élevé de ces immigrants, mais elle peut aussi être attribuable à des priorités différentes.