Les immigrants récents des régions métropolitaines : Vancouver—un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie B : Qui sont les immigrants récents?
Origine, catégorie d’immigrants et religion
Les origines asiatiques prédominent
Les immigrants de Vancouver viennent de toutes les régions du globe et sont issus de divers milieux culturels et linguistiques. Vancouver a toujours accueilli un important contingent d’immigrants en provenance de l’Asie. En 2001, par exemple, 189 700 résidents de Vancouver avaient immigré au Canada entre 1996 et 2001. Le pays de naissance le plus courant parmi cette cohorte d’arrivants récents était la Chine, représentant 20 % des immigrants très récents (29 % si l’on inclut les personnes originaires de Hong Kong), suivi de Taïwan (13 %). Sur les dix pays d’origine les plus fréquents, sept étaient situés en Asie orientale, en Asie du Sud-Est et en Asie centrale et méridionale : la Chine, Taïwan, l’Inde, Hong Kong, les Philippines, la Corée du Sud et l’Iran. Ensemble, ces pays représentent 70 % des immigrants très récents. Cette forte proportion d’immigrants récents et très récents venant de cette partie du monde ne s’observe qu’à Vancouver. Dans les autres grandes villes, y compris Toronto, on observe davantage de diversité quant aux pays de naissance des immigrants récents.
Les immigrants antérieurs établis à Vancouver (qui sont arrivés au Canada avant 1986) étaient originaires principalement du Royaume-Uni et de la Chine, pays dont sont issues 29 % de ces personnes.
En général, les origines de la population immigrante de Vancouver varient selon la période d’immigration. Les origines asiatiques sont prédominantes chez les personnes qui ont immigré au cours des années 1980 et 1990. Comme nous l’avons déjà indiqué, six des dix principaux pays de naissance des immigrants très récents sont en Asie. Parmi les immigrants admis entre 1986 et 1995, on dénombre huit pays asiatiques sur les dix premiers pays d’origine.
Pourcentage | |||
---|---|---|---|
Tous les immigrants | |||
1 | Chine, République populaire de | 101 770 | 14 % |
2 | Hong Kong | 85 990 | 12 % |
3 | Royaume-Uni | 69 110 | 9 % |
4 | Inde | 67 830 | 9 % |
5 | Philippines | 46 220 | 6 % |
6 | Taïwan | 43 760 | 6 % |
7 | États-Unis | 23 070 | 3 % |
8 | Viet Nam | 22 140 | 3 % |
9 | Corée du Sud | 20 730 | 3 % |
10 | Iran | 17 620 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 498 240 | 67 % | |
Autres pays | 240 310 | 33 % | |
Total | 738 550 | 100 % | |
Admis avant 1986 | |||
1 | Royaume-Uni | 59 640 | 19 % |
2 | Chine, République populaire de | 30 870 | 10 % |
3 | Inde | 27 830 | 9 % |
4 | Hong Kong | 21 360 | 7 % |
5 | Allemagne | 15 280 | 5 % |
6 | États-Unis | 14 590 | 5 % |
7 | Philippines | 13 700 | 4 % |
8 | Italie | 12 480 | 4 % |
9 | Viet Nam | 10 270 | 3 % |
10 | Pays-Bas | 8 400 | 3 % |
Dix principaux pays sources | 214 420 | 67 % | |
Autres pays | 107 390 | 33 % | |
Total | 321 810 | 100 % | |
Admis 1986-1995 | |||
1 | Hong Kong | 48 950 | 20 % |
2 | Chine, République populaire de | 36 460 | 15 % |
3 | Inde | 24 300 | 10 % |
4 | Taïwan | 19 570 | 8 % |
5 | Philippines | 18 190 | 7 % |
6 | Viet Nam | 10 220 | 4 % |
7 | Corée du Sud | 6 820 | 3 % |
8 | Iran | 6 770 | 3 % |
9 | Royaume-Uni | 6 700 | 3 % |
10 | Fidji | 5 700 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 183 680 | 74 % | |
Autres pays | 63 450 | 26 % | |
Total | 247 130 | 100 % | |
Admis 1996-2001 | |||
1 | Chine, République populaire de | 34 440 | 20 % |
2 | Taïwan | 22 110 | 13 % |
3 | Inde | 15 700 | 9 % |
4 | Hong Kong | 15 680 | 9 % |
5 | Philippines | 14 330 | 8 % |
6 | Corée du Sud | 9 930 | 6 % |
7 | Iran | 8 510 | 5 % |
8 | États-Unis | 3 510 | 2 % |
9 | Royaume-Uni | 2 780 | 2 % |
10 | Afrique du Sud, République d’ | 2 610 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 129 600 | 76 % | |
Autres pays | 40 020 | 24 % | |
Total | 169 620 | 100 % |
Une destination de prédilection
Pour certains groupes d’immigrants, Vancouver est la destination de prédilection. Par exemple, sur les 60 500 Taïwanais ayant immigré après 1985 et habitant au Canada en 2001, 42 000 ou 69 % résidaient à Vancouver. Cette ville abrite également une forte proportion d’immigrants récents de Hong Kong, de la Chine et des Fidji. Il s’agit là d’un contraste marqué avec la répartition des immigrants récents originaires des États-Unis. Sur les 74 000 Américains ayant récemment immigré au Canada, une proportion relativement faible (11 %) habitait Vancouver en 2001. Toutefois, le pourcentage d’immigrants récents nés aux États-Unis et vivant à Vancouver dépasse la proportion de natifs du Canada (5 %) demeurant dans cette ville.
En moyenne, 17 % des immigrants récents ont choisi de s’établir à Vancouver.
Remarque : Le tableau B-2 n’énumère les pays de naissance des immigrants récents que s’ils sont le lieu de naissance d’au moins 10 000 immigrants récents qui vivaient au Canada en 2001 et que si le nombre des immigrants récents nés dans ce pays et vivant à Vancouver équivaut à au moins 1 %.
Une proportion élevée d’immigrants très récents dans la catégorie économique
Selon des statistiques publiées par Citoyenneté et Immigration Canada, le nombre d’immigrants ayant déclaré que Vancouver était leur destination lorsqu’ils sont arrivés au Canada a augmenté de 85 000 entre la deuxième moitié des années 1980 et la première moitié de la décennie 1990, et à nouveau de 19 000 dans la seconde moitié des années 1990. La hausse touchait surtout la catégorie d’immigration économique, alors que les autres catégories d’immigration connaissaient une diminution dans les cinq dernières années de la décennie 1990. Près de 70 % des immigrants très récents ayant choisi Vancouver comme destination ont été admis dans la catégorie économique.
Dans la catégorie du regroupement familial, le nombre de conjoints parrainés, qui a peu varié au cours des trois périodes de cinq ans considérées, représentait plus de la moitié des immigrants admis pour ce motif dans la période 1996-2000. Le nombre d’autres membres des familles (parents et grands-parents, fils et filles, fiancés(es)) a sensiblement diminué, passant d’environ 31 000 pendant la période 1991-1995 à 19 000 de 1996 à 2000.
Source : Citoyenneté et Immigration Canada, Faits et chiffres 2002 (base de données).
Remarque : Dans le recensement de 2001, on n’interrogeait pas les immigrants au sujet des catégories d’immigration dans lesquelles ils avaient été admis au pays. Cette information, qui figure dans le tableau B-3, concerne le moment de l’admission et a été tirée des dossiers de Citoyenneté et Immigration Canada. Les catégories d’immigration sont décrites dans le glossaire.
En ce qui a trait aux réfugiés, on a accueilli moins de réfugiés pris en charge par le gouvernement ou parrainés par le secteur privé. De 1986 à 1990, 6 000 réfugiés parrainés par le gouvernement sont allés à Vancouver, contre seulement 4 000 dans chacune des deux périodes suivantes. Un millier de réfugiés parrainés par le secteur privé ont été admis au cours de la deuxième moitié des années 1990, soit seulement le tiers du contingent admis grâce à ce type de parrainage dans la deuxième moitié des années 1980. Les membres des autres catégories de réfugiés, réfugiés admis à leur arrivée au Canada et personnes à la charge des réfugiés, qui étaient par le passé en proportion négligeable, sont maintenant aussi nombreux que les deux premières catégories de réfugiés.
Les travailleurs spécialisés et les personnes à leur charge, qui constituent le groupe le plus important des immigrants de la catégorie économique, ont alimenté l’afflux régulier des arrivants récents à Vancouver pendant la période 1986-2000.
Les immigrants modifient le paysage religieux
Les immigrants ont apporté avec eux différentes religions pratiquement inexistantes dans la population née au Canada. Le quart des immigrants, et une proportion encore plus grande d’immigrants récents, sont musulmans, bouddhistes, hindous ou sikhs. Chez les personnes nées au Canada, aucune de ces quatre religions n’a pour fidèles plus de 3 % de la population.
Remarque : Les religions sont présentées selon leur part de la population du Canada, en ordre décroissant, et les religions chrétiennes sont regroupées.
Quinze pour cent des immigrants très récents sont de religion catholique romaine, une proportion à peine inférieure à celle des personnes nées au Canada. La proportion de protestants chez les immigrants récents correspond à la moitié de ce qu’elle était chez les personnes ayant immigré avant 1986. Plus d’un immigrant récent sur trois n’indique aucune appartenance religieuse, soit une proportion équivalente à celle des personnes nées au Canada.
Âge et sexe
Une forte proportion des immigrants très récents sont des adultes en âge de travailler (25 à 44 ans)
La répartition par âge de la population des immigrants très récents (ceux qui sont arrivés entre 1996 et 2001) diffère nettement de ce qu’elle est chez les natifs du Canada en ceci qu’elle présente une proportion plus importante de 25 à 44 ans et un nombre proportionnellement plus faible de personnes de moins de 15 ans. En 2001, plus des deux cinquièmes des immigrants récents résidant à Vancouver avaient entre 25 et 44 ans, par rapport à moins du tiers des natifs du Canada. Les enfants âgés de moins de 15 ans représentaient le cinquième des immigrants très récents comparativement au quart chez les personnes nées au Canada.
Ces écarts sont attribuables, dans une certaine mesure, à la façon dont on définit les immigrants et les personnes nées au Canada. La population d’immigrants vieillit, tout comme la population d’origine canadienne, mais elle ne se renouvelle pas de la même façon, étant donné que les enfants nés au Canada de parents immigrants ne sont pas considérés comme des immigrants. Ainsi, on ne compte pas parmi les immigrants admis avant 1986 de personnes âgées de moins de 15 ans. De plus, les groupes d’âge les plus vieux sont surreprésentés chez ces immigrants antérieurs. Dans le même ordre d’idées, la proportion d’enfants faisant partie de la population d’origine canadienne est importante parce qu’elle comprend les enfants nés au Canada de parents immigrants.
La structure par âge des immigrants très récents ressemble beaucoup à l’âge à l’arrivée. Les immigrants ont tendance à venir au pays pendant leurs années d’activité maximale. C’était le cas des immigrants qui se sont établis il y a plus de 30 ans, et ce l’est toujours aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant qu’une forte proportion d’immigrants très récents ait fait partie du groupe d’âge des 25 à 44 ans.
Bon nombre des caractéristiques et des situations décrites dans le présent profil varient selon l’âge. Les différences entre les immigrants ou les groupes d’immigrants et les personnes nées au Canada sont, du moins en partie, un reflet des différences observées dans la structure par âge.
Figure B-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, selon l’âge, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001 (répartition en pourcentage)

Plus de femmes que d’hommes
À Vancouver, la proportion de femmes dans la population des immigrants récents est semblable, mais, à 53 %, légèrement supérieure à celle de la population d’origine canadienne. Plus de 60 % des immigrants récents du Japon, de la Slovaquie et des Philippines sont des femmes.
On trouve 25 000 femmes de plus que d’hommes parmi les 416 700 immigrants récents à Vancouver. L’effectif des femmes est particulièrement élevé chez les immigrants récents des Philippines (6 700 femmes de plus que les hommes, sur 32 500 immigrants récents) et de la Chine (4 700 femmes de plus que les hommes, sur 70 900 immigrants récents).
Comme la longévité moyenne des femmes est supérieure à celle des hommes, celles-ci forment une part importante des 65 ans et plus. Mais la proportion plus élevée de femmes chez les immigrants récents ne tient pas à l’âge. Par exemple, près des deux tiers des immigrants récents âgés de 25 à 44 ans et originaires des Philippines sont des femmes. Bon nombre d’entre elles ont obtenu le statut de résident permanent après avoir travaillé comme aides familiaux résidants.
À l’autre extrémité, figurent l’Iran et le Pakistan. Plus de 52 % des immigrants récents venant de ces pays sont des hommes. Les hommes surpassent les femmes en nombre par 600 personnes chez les immigrants récents de l’Iran, et par 400 dans le cas du Pakistan.
La proportion d’hommes et de femmes, selon le pays d’origine, n’a pas beaucoup changé depuis 1996.
Langue et scolarité
Six immigrants très récents sur sept parlent anglais ou français
La vaste majorité des immigrants de Vancouver âgés de 15 ans et plus déclarent pouvoir soutenir une conversation dans au moins l’une des deux langues officielles du Canada. Chez les immigrants très récents, c’est-à-dire admis entre 1996 et 2001, six sur sept (87 % des hommes et 82 % des femmes) ont déclaré, en mai 2001, pouvoir s’exprimer en français ou en anglais. Un immigrant très récent sur sept ne pouvait s’exprimer dans l’une ou l’autre langue officielle. Cette connaissance des langues officielles était plus répandue chez les personnes ayant immigré avant 1986 : 92 % des femmes et 96 % des hommes ont indiqué pouvoir s’exprimer dans une langue officielle.
La proportion des immigrants de Vancouver capables de soutenir une conversation en anglais ou en français décroît avec l’âge. Parmi les immigrants de moins de 45 ans admis au Canada entre 1996 et 2001, presque tous (hommes et femmes indistinctement) peuvent parler une langue officielle. Cependant, on note une baisse du pourcentage chez les immigrants âgés de 45 à 64 ans qui peuvent parler anglais ou français, cette baisse étant plus marquée chez les femmes que chez les hommes. Ce sont les personnes âgées de 65 ans et plus qui sont les moins nombreuses à pouvoir soutenir une conversation en anglais ou en français, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes.
La capacité de tenir une conversation dans l’une ou l’autre langue officielle ou les deux s’est améliorée avec l’arrivée de la cohorte d’immigrants les plus récents : 3 % plus d’hommes et 4 % plus de femmes possédaient cette compétence en 2001, comparativement à la même cohorte en 1996 (c’est-à-dire ceux qui ont été admis dans les cinq années précédant ce recensement). Cela peut s’expliquer par le fait que les pays d’origine ont changé, que davantage d’immigrants ont été admis dans la catégorie économique et, peut-être, que ceux-ci sont plus au courant, avant et après leur arrivée, qu’ils doivent parler l’une ou l’autre des langues du Canada.
Trois immigrants très récents sur quatre parlent une langue étrangère à la maison
La majorité des immigrants récents de Vancouver parlent le plus souvent à la maison une langue autre que l’anglais ou le français. Les trois quarts des immigrants admis entre 1996 et 2001 parlent le plus souvent une langue étrangère à la maison.
L’utilisation d’une langue étrangère est également très répandue chez les autres cohortes d’immigrants. Sept immigrants sur dix admis entre 1986 et 1995 et un sur trois parmi ceux qui ont immigré avant 1986 parlent le plus souvent une langue étrangère à la maison.
Figure B-2 : Immigrants selon la période d’immigration – âgés de 15 ans et plus – utilisation d’une langue étrangère à la maison, région métropolitaine de Vancouver, 2001 (pourcentage)

L’utilisation d’une langue étrangère à la maison par les immigrants très récents n’était pas aussi répandue en 2001 qu’en 1996, alors que 78 % des immigrants très récents avaient déclaré parler une langue étrangère à la maison. Parmi les immigrants qui avaient vécu de cinq à quinze ans au Canada, 69 % utilisaient régulièrement une langue étrangère en 2001, comparativement à 63 %, en 1996.
De nombreux diplômés universitaires parmi les immigrants récents
La proportion d’immigrants possédant un niveau de scolarité minimal est plus de trois fois supérieure à celle des Canadiens d’origine. Les natifs du Canada sont plus susceptibles que les immigrants d’avoir fait des études secondaires ou de détenir un diplôme d’études secondaires. Toutefois, les diplômés universitaires sont plus nombreux chez les immigrants que chez les personnes nées au Canada, et c’est particulièrement le cas chez les immigrants très récents. C’est probablement attribuable à la sélection des immigrants. Une forte proportion des immigrants très récents ont été admis dans la catégorie économique, où l’on accorde beaucoup d’importance à la scolarité.
Une comparaison des niveaux de scolarité selon l’âge montre que la jeune génération est beaucoup plus scolarisée, qu’elle soit née au Canada ou à l’étranger. Chez les personnes de moins de 45 ans, plus de six natifs du Canada sur dix détiennent un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à quatre hommes sur dix et à trois femmes sur dix chez les plus de 65 ans. Chez les immigrants, on observe un écart du même ordre à cet égard.
Trois hommes âgés de 25 à 44 ans sur quatre ayant immigré entre 1996 et 2001 sont titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à trois personnes nées au Canada sur cinq. Chez les immigrantes très récentes du même groupe d’âge, cette proportion atteint 70 %, dépassant les femmes d’origine canadienne du même âge à ce chapitre (64 %).
En ce qui concerne les immigrants très récents de 45 ans et plus, le niveau de scolarité des hommes est à peu près le même que celui des natifs du Canada, alors que celui des femmes est inférieur à celui des Canadiennes d’origine.
Sans diplôme d’études secondaires |
Diplôme ou grade postsecondaire |
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25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus | 25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus | |
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 23 280 | 24 260 | 33 170 | 117 060 | 66 550 | 18 590 |
Immigrantes | 24 930 | 36 990 | 38 800 | 87 450 | 59 380 | 13 240 |
Admises avant 1986 | 7 400 | 20 800 | 27 670 | 25 260 | 38 550 | 10 930 |
Admises 1986-1995 | 12 270 | 11 100 | 8 560 | 32 910 | 14 440 | 1 710 |
Admises 1996-2001 | 5 260 | 5 090 | 2 560 | 29 290 | 6 400 | 600 |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 31 440 | 25 130 | 21 890 | 114 070 | 70 990 | 19 050 |
Immigrants | 21 860 | 26 470 | 24 550 | 74 940 | 70 420 | 21 810 |
Admis avant 1986 | 7 890 | 15 700 | 17 500 | 23 950 | 45 360 | 17 310 |
Admis 1986-1995 | 10 500 | 7 470 | 5 670 | 26 430 | 15 870 | 3 410 |
Admis 1996-2001 | 3 490 | 3 320 | 1 390 | 24 570 | 9 190 | 1 080 |
Total | ||||||
Nés au Canada | 54 720 | 49 380 | 55 060 | 231 120 | 137 540 | 37 640 |
Immigrants | 46 800 | 63 450 | 63 340 | 162 390 | 129 800 | 35 050 |
Admis avant 1986 | 15 270 | 36 490 | 45 180 | 49 190 | 83 900 | 28 250 |
Admis 1986-1995 | 22 770 | 18 570 | 14 230 | 59 330 | 30 300 | 5 110 |
Admis 1996-2001 | 8 760 | 8 400 | 3 960 | 53 870 | 15 590 | 1 680 |
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 13 % | 20 % | 51 % | 64 % | 55 % | 29 % |
Immigrantes | 18 % | 30 % | 63 % | 62 % | 48 % | 21 % |
Admises avant 1986 | 18 % | 28 % | 60 % | 60 % | 51 % | 24 % |
Admises 1986-1995 | 21 % | 33 % | 72 % | 57 % | 43 % | 14 % |
Admises 1996-2001 | 13 % | 36 % | 71 % | 70 % | 45 % | 17 % |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 17 % | 21 % | 46 % | 61 % | 59 % | 40 % |
Immigrants | 18 % | 23 % | 46 % | 63 % | 61 % | 41 % |
Admis avant 1986 | 20 % | 22 % | 44 % | 60 % | 63 % | 44 % |
Admis 1986-1995 | 23 % | 26 % | 53 % | 57 % | 54 % | 32 % |
Admis 1996-2001 | 11 % | 22 % | 49 % | 76 % | 62 % | 38 % |
Total | ||||||
Nés au Canada | 15 % | 20 % | 49 % | 62 % | 57 % | 33 % |
Immigrants | 18 % | 27 % | 55 % | 63 % | 54 % | 31 % |
Admis avant 1986 | 19 % | 25 % | 53 % | 60 % | 57 % | 33 % |
Admis 1986-1995 | 22 % | 30 % | 63 % | 57 % | 49 % | 23 % |
Admis 1996-2001 | 12 % | 29 % | 61 % | 73 % | 54 % | 26 % |
Les immigrants récents viennent grossir les rangs des scientifiques et des spécialistes du génie de Vancouver
Sur cinq hommes ayant immigré après 1985 et détenant un diplôme d’études postsecondaires, environ trois se sont spécialisés dans le domaine des sciences physiques, génie et métiers. Cette proportion est d’environ un sur deux chez les hommes nés au Canada. Chez les immigrantes récentes titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, une sur quatre a fait des études en sciences physiques ou en technologie, comparativement à une femme sur dix dans la population féminine d’origine canadienne.
Par contre, les immigrants récents sont moins nombreux que les natifs du Canada à avoir étudié dans le domaine des sciences sociales, enseignement et arts. Un peu moins de la moitié des femmes natives du Canada détiennent un diplôme dans ces domaines, comparativement à plus d’une immigrante très récente sur trois. Chez les hommes, la proportion de diplômés des sciences sociales est de trois sur dix chez les natifs du Canada, comparativement à un sur cinq chez les immigrants récents. Les diverses cohortes d’immigrants et de natifs du Canada sont plus semblables en ce qui a trait au pourcentage de personnes spécialisées dans les professions de la santé et dans les technologies.
Les domaines d’études des immigrants très récents sont à peu près les mêmes qu’en 1996.
Les immigrants récents plus souvent aux études
Il est relativement probable que les immigrants très récents soient aux études. La fréquentation d’un établissement scolaire est plus élevée d’au moins six points de pourcentage dans ce groupe que chez les natifs du Canada pour les 25 à 44 ans et les 45 à 64 ans.
Bien entendu, la fréquentation scolaire est beaucoup plus répandue dans le groupe d’âge des plus jeunes (les 15 à 24 ans) que dans les catégories plus âgées. Nous constatons à ce chapitre un taux plus élevé chez les immigrants très récents, tant hommes que femmes, que chez les personnes nées au Canada. Ce taux relativement élevé chez les femmes est remarquable, étant donné que, par comparaison avec l’étranger, la participation des jeunes femmes natives du Canada au système d’éducation est très élevée. De plus, la fréquentation scolaire est très forte chez les jeunes immigrants antérieurs. Les taux de fréquentation scolaire étaient, pour toutes les cohortes, semblables à ceux de 1996.
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