Les immigrants récents des régions métropolitaines : Victoria — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie B : Qui sont les immigrants récents?
Origine, catégorie d’immigrants et religion
Les pays d’Asie gagnent du terrain parmi les pays d’origine
Pourcentage | |||
---|---|---|---|
Tous les immigrants | |||
1 | Royaume-Uni | 19 800 | 34 % |
2 | États-Unis | 5 620 | 10 % |
3 | Chine, République populaire de | 3 180 | 6 % |
4 | Allemagne | 2 890 | 5 % |
5 | Inde | 2 500 | 4 % |
6 | Pays-Bas | 2 210 | 4 % |
7 | Philippines | 1 370 | 2 % |
8 | Hong Kong | 1 320 | 2 % |
9 | Portugal | 1 070 | 2 % |
10 | Afrique du Sud, République d’ | 940 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 40 900 | 71 % | |
Autres pays | 16 690 | 29 % | |
Total | 57 590 | 100 % | |
Admis avant 1986 | |||
1 | Royaume-Uni | 18 050 | 42 % |
2 | États-Unis | 4 240 | 10 % |
3 | Allemagne | 2 400 | 6 % |
4 | Pays-Bas | 2 020 | 5 % |
5 | Chine, République populaire de | 1 800 | 4 % |
6 | Inde | 1 550 | 4 % |
7 | Portugal | 980 | 2 % |
8 | Italie | 860 | 2 % |
9 | Hong Kong | 770 | 2 % |
10 | Danemark | 670 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 33 340 | 77 % | |
Autres pays | 10 040 | 23 % | |
Total | 43 380 | 100 % | |
Admis 1986-1995 | |||
1 | Royaume-Uni | 1 430 | 15 % |
2 | Chine, République populaire de | 980 | 10 % |
3 | États-Unis | 900 | 9 % |
4 | Inde | 670 | 7 % |
5 | Philippines | 520 | 5 % |
6 | Hong Kong | 410 | 4 % |
7 | Afrique du Sud, République d’ | 370 | 4 % |
8 | Allemagne | 340 | 4 % |
9 | Pologne | 300 | 3 % |
10 | Viet Nam | 200 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 6 120 | 64 % | |
Autres pays | 3 340 | 36 % | |
Total | 9 460 | 100 % | |
Admis 1996-2001 | |||
1 | États-Unis | 480 | 10 % |
2 | Taïwan | 460 | 10 % |
3 | Philippines | 410 | 9 % |
4 | Chine, République populaire de | 390 | 8 % |
5 | Royaume-Uni | 330 | 7 % |
6 | Inde | 280 | 6 % |
7 | Japon | 210 | 4 % |
8 | Iran | 160 | 3 % |
9 | Allemagne | 150 | 3 % |
10 | Yougoslavie | 150 | 3 % |
Dix principaux pays sources | 3 020 | 63 % | |
Autres pays | 1 730 | 38 % | |
Total | 4 750 | 100 % |
Les immigrants de Victoria viennent de toutes les régions du globe et sont issus de divers milieux culturels et linguistiques. Au cours des dernières décennies, le palmarès des pays sources d’immigrants a beaucoup changé. En 2001, par exemple, 4 800 résidents de Victoria avaient obtenu le statut de résidents permanents au Canada entre 1996 et 2001. La plupart d’entre eux (10 %) étaient nés aux États-Unis; suivait Taïwan, avec 10 %. En règle générale, le pays de naissance des immigrants de Victoria varie selon la période d’immigration. Les immigrants originaires de l’Europe dominent parmi ceux qui sont arrivés dans les années 1950 et 1960 et, dans une moindre mesure, les années 1970. Les immigrants originaires d’Asie sont proportionnellement de plus en plus nombreux parmi ceux qui sont arrivés au Canada dans les années 1980 et 1990.
La majorité des immigrants récents à Victoria, c’est-à-dire ceux qui sont arrivés au Canada avant 1986, étaient nés au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces deux pays restent d’importantes sources des immigrants des années plus récentes.
La proportion des immigrants récents de Victoria varie selon le pays de naissance
Des 69 700 personnes nées au Royaune-Uni qui ont immigré au Canada depuis 1986 et qui y vivaient en 2001, 1 750 (2,5 %) vivaient à Victoria. La ville accueille un pourcentage plus élevé d’immigrants récents de l’Afrique du Sud, de l’Allemagne et des États-Unis que d’immigrants de manière générale. En moyenne, 0,6 % des immigrants récents ont choisi Victoria comme lieu de résidence. Un pourcentage supérieur d’immigrants antérieurs ont choisi de vivre à Victoria (1,1 % de toute la population des immigrants antérieurs). Enfin, le pourcentage de personnes nées au Canada vivant à Victoria est légèrement inférieur.
Nota : Le tableau B-2 dresse la liste de tous les pays dont sont originaires au moins 10 000 immigrants récents qui vivaient au Canada en 2001; le pourcentage de ces immigrants qui vivaient à Victoria était de 0,1 % ou plus.
Un grand nombre d’immigrants de la catégorie économique et de la catégorie du regroupement familial
Selon les statistiques publiées par Citoyenneté et Immigration Canada, le nombre d’immigrants qui ont déclaré Victoria comme destination à leur arrivée au Canada a augmenté de 1 200 entre la seconde moitié des années 1980 et la première moitié des années 1990, puis diminué de 1 700 au cours de la seconde moitié des années 1990. L’augmentation a surtout touché la catégorie économique et celle du regroupement familial. Pendant toutes les années 1990, 50 % des immigrants arrivant au Canada à destination de Victoria ont été admis dans la catégorie du regroupement familial; ils ont été un peu moins nombreux à être admis dans la catégorie économique.
Le nombre d’immigrants de la catégorie du regroupement familial a augmenté dans la première moitié des années 1990. Le nombre de conjoints de cette catégorie a atteint un sommet au début des années 1990, avant de diminuer sensiblement au cours de la période plus récente. Le nombre d’autres membres de la famille (parents et grands-parents, fils et filles, fiancés) a diminué radicalement, passant d’environ 1 600 entre 1991 et 1995 à 800 pendant la période allant de 1996 à 2000.
Source : Citoyenneté et Immigration Canada, Faits et chiffres 2002 (base de données).
Remarque : Dans le recensement de 2001, on n’interrogeait pas les immigrants au sujet des catégories d’immigration dans lesquelles ils avaient été admis au pays. Cette information, qui figure dans le tableau B-3, concerne le moment de l’admission et a été tirée des dossiers de Citoyenneté et Immigration Canada. Les catégories d’immigration sont décrites dans le glossaire.
Le nombre de réfugiés parrainés par le gouvernement ou le secteur privé a beaucoup diminué. En effet, alors que 400 réfugiés parrainés par le gouvernement allaient s’établir à Victoria entre 1986 et 1990, il n’y en a pratiquement pas eu pendant la période suivante, puis leur nombre est remonté à 100 pendant la période de 1996 à 2000. Environ 100 réfugiés parrainés par le secteur privé sont arrivés au Canada dans la seconde moitié des années 1990, soit la moitié moins que dans la deuxième moitié des années 1980. Le nombre de demandeurs, de très faible qu’il était, a augmenté pour atteindre le même niveau que l’effectif des deux autres catégories de réfugiés.
Les travailleurs qualifiés et leur famille constituent vraiment la plus grande part des immigrants de la catégorie économique. Le nombre de ceux d’entre eux qui sont venus pour s’établir à Victoria a atteint un sommet entre 1991 et 1996, pour ensuite diminuer légèrement au cours de la plus récente période de cinq ans.
Les religions changent selon le pays d’origine
Même si les chrétiens demeurent le plus grand groupe religieux parmi les immigrants très récents, l’effectif de ceux qui adhèrent à la foi musulmane et à la fois bouddhiste y est plus élevé que parmi les immigrants arrivés précédemment. Presque tous les personnes nées au Canada disent être de confession chrétienne ou ne pas avoir de religion.
Remarque : Les religions sont présentées selon leur part de la population du Canada, en ordre décroissant, et les religions chrétiennes sont regroupées.
Les protestants sont relativement moins nombreux parmi les natifs du Canada que parmi les immigrants à Victoria. Près de deux cinquièmes du premier groupe sont protestants, les anglicans formant le plus grand groupe parmi les principales églises protestantes, pour un total de 17 % de la population née au Canada. Environ 20 % des immigrants très récents sont de foi protestante.
Âge et sexe
Près de la moitié des immigrants très récents sont des adultes de 25 à 44 ans
La courbe d’âge des immigrants très récents (ceux qui sont arrivés entre 1996 et 2001) diffère nettement de celle des natifs du Canada, en ceci qu’elle présente un pourcentage plus élevé de 25 à 44 ans et un pourcentage plus faible de personnes âgées de 45 à 64 ans. En 2001, près de la moitié des immigrants très récents vivant à Victoria appartenaient au groupe des 25 à 44 ans, contre trois dixièmes parmi les personnes nées au Canada. Quinze pour cent figuraient parmi les 45 à 64 ans, par rapport au quart de leurs homologues nés au Canada.
Les enfants de moins de 15 ans représentaient près du cinquième de la population des immigrants très récents et de la population née au Canada, mais un pourcentage beaucoup plus faible des autres cohortes d’immigrants. Cette situation est en partie attribuable à la façon dont on définit les immigrants et les personnes nées au Canada. La population d’immigrants vieillit, tout comme la population d’origine canadienne, mais elle ne se renouvelle pas de la même façon, puisque les enfants nés au Canada de parents immigrants ne sont pas considérés comme des immigrants. Il n’y a donc pas de personnes âgées de moins de 15 ans parmi les immigrants arrivés avant 1986, chez lesquels, en revanche, les groupes plus âgés sont sur-représentés. De même, la proportion d’enfants faisant partie de la population d’origine canadienne est substantielle parce qu’elle comprend les enfants nés de parents immigrants.
La structure par âge des immigrants très récents ressemble beaucoup à la structure par âge à l’arrivée. Généralement, les immigrants arrivent pendant leurs années d’activité maximale. C’était le cas des immigrants arrivés il y a plus de 30 ans, et ce l’est toujours aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant qu’une forte proportion d’immigrants très récent ait fait partie des 25 à 44 ans.
Bon nombre des caractéristiques et des situations décrites dans le présent profil varient selon l’âge. Les différences entre les immigrants ou les groupes d’immigrants et les personnes nées au Canada sont, du moins en partie, un reflet des différences observées dans la structure par âge.
Figure B-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, selon l’âge, région métropolitaine de recensement de Victoria, 2001 (répartition en pourcentage)

Plus de femmes que d’hommes
La représentation des femmes parmi les immigrants récents à Victoria est proche de ce qu’elle est dans la population des personnes nées au Canada, mais tout de même légèrement supérieure, puisqu’elle atteint de 53 % à 55 %. Ainsi, plus de 71 % des immigrants récents du Japon, des Philippines et d’Ukraine sont des femmes.
Il y a 1 200 femmes de plus que d’hommes parmi les 14 200 immigrants récents à Victoria. Le nombre de femmes est particulièrement élevé parmi les immigrants récents venus des Philippines (soit 400 femmes de plus que d’hommes sur 900 immigrants récents) et du Japon (150 femmes de plus que d’hommes sur 350).
Comme les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, elles représentent un pourcentage élevé des personnes de 65 ans et plus. Mais la plus forte proportion de femmes parmi les immigrants récents ne dépend pas de l’âge. Ainsi, plus du tiers des immigrants récents parmi les 25 à 64 ans venus des Philippines sont des femmes. Certaines ont obtenu le statut de résident permanent après avoir travaillé comme aides familiaux résidants.
À l’autre extrémité de la répartition entre sexes figurent les immigrants de France, de Yougoslavie et de Roumanie. Plus de 60 % des immigrants récents de ces pays sont des hommes. L’effectif masculin dépasse de 60 l’effectif féminin parmi les 210 immigrants récents venus de Yougoslavie et de 80 parmi les 100 immigrants récents de France.
La proportion d’hommes et de femmes selon le pays d’origine n’a pas beaucoup changé depuis 1996.
Langue et scolarité
Presque tous les immigrants très récents parlent anglais ou français
La vaste majorité des immigrants de Victoria âgés de 15 ans et plus déclarent pouvoir soutenir une conversation dans au moins l’une des deux langues officielles du Canada. Presque tous les immigrants très récents (95 % des hommes et 94 % des femmes), c’est-à-dire ceux qui sont arrivés entre 1996 et 2001, ont déclaré, en mai 2001, pouvoir s’exprimer en anglais ou en français. Moins d’un sur dix de ces immigrants très récents ne parlaient aucune des deux langues officielles. La connaissance des langues officielles est à peu près la même parmi les personnes qui ont immigré entre 1986 et 1995; elle est même supérieure parmi les personnes qui sont arrivées avant 1986 : 98 % des femmes et 99 % des hommes qui ont immigré avant 1986 ont indiqué être en mesure de parler une des langues officielles.
La proportion des immigrants de Victoria capables de soutenir une conversation en anglais ou en français décroît avec l’âge. Presque tous les immigrants de moins de 45 ans qui ont été admis au Canada entre 1996 et 2001 parlent l’une des langues officielles. Parmi les 45 à 64 ans, par contre, le pourcentage diminue, pour l’anglais comme pour le français, et plus encore chez les femmes que chez les hommes. Les personnes âgées de 65 ans et plus sont les moins nombreuses à pouvoir soutenir une conversation en anglais ou en français, et le pourcentage est moins élevé pour les hommes que pour les femmes.
Les immigrants très récents ont de meilleures capacités à cet égard : en 2001, 5 % plus d’hommes et 6 % plus de femmes ont déclaré pouvoir soutenir une conversation en français ou en anglais comparativement aux immigrants arrivés dans les cinq ans qui ont précédé le recensement de 1996. Cette situation reflète peut-être un changement dans les pays d’origine, l’augmentation du pourcentage d’immigrants de la catégorie économique et peut-être aussi une meilleure sensibilisation des immigrants, avant et après leur immigration, à la nécessité de parler les langues officielles du Canada.
Près de la moitié des immigrants très récents parlent une langue étrangère à la maison
La majorité des immigrants récents de Victoria parlent le plus souvent à la maison une langue autre que l’anglais ou le français. Près de la moitié des immigrants admis entre 1996 et 2001 parlent le plus souvent une langue étrangère à la maison.
Les langues étrangères sont aussi très répandues parmi les autres cohortes. Plus du tiers des immigrants admis entre 1986 et 1995 et un dixième de ceux qui ont été admis avant parlent surtout une langue étrangère à la maison.
Figure B-2 : Immigrants selon la période d’immigration – âgés de 15 ans et plus – utilisation d’une langue étrangère à la maison, région métropolitaine de recensement de Victoria, 2001 (pourcentage)

L’usage de langues étrangères à la maison parmi les immigrants très récents était presque aussi fréquent en 2001 qu’en 1996. En effet, la moitié, exactement, des immigrants admis le plus récemment disaient parler une langue étrangère à la maison. Cependant, parmi les immigrants qui avaient vécu de 5 à 15 ans au Canada en 2001, 36 % parlaient couramment une langue étrangère, contre 31 % en 1996.
De nombreux diplômés universitaires parmi les immigrants très récents
La proportion d’immigrants n’ayant qu’une scolarité minimale est légèrement plus élevée que chez les personnes nées au Canada. Ces derniers sont proportionnellement plus nombreux que les immigrants récents à avoir fait des études secondaires. Toutefois, on trouve un grand nombre de diplômés universitaires parmi les immigrants très récents. Ce pourcentage élevé résulte très probablement de la politique de sélection des immigrants. En effet, un fort pourcentage d’immigrants très récents ont été admis en vertu de la catégorie économique, dont un critère d’admission important est la scolarité.
Une comparaison par groupe d’âge montre une scolarité beaucoup plus élevée chez la plus jeune génération que chez les groupes plus âgés, qu’ils soient nés au Canada ou ailleurs. Seuls 12 % des femmes et 17 % des hommes de moins de 45 ans nés au Canada n’ont pas terminé le secondaire, contre quatre sur dix parmi les personnes plus âgées. Un peu moins des deux tiers des moins de 45 ans natifs du Canada sont titulaires d’un diplôme ou d’un grade postsecondaire, par comparaison avec deux cinquièmes des personnes de 65 ans et plus. On observe une différence de scolarité analogue chez les immigrants.
Sans diplôme d’études secondaires |
Diplôme ou grade postsecondaire |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus |
25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus |
|
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 4 700 | 5 590 | 8 180 | 24 370 | 17 700 | 6 870 |
Immigrantes | 1 060 | 2 200 | 4 890 | 4 850 | 6 790 | 3 720 |
Admises avant 1986 | 560 | 1 880 | 4 490 | 2 370 | 5 960 | 3 460 |
Admises 1986-2001 | 510 | 330 | 390 | 2 490 | 850 | 260 |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 6 060 | 5 130 | 5 200 | 21 270 | 17 940 | 6 520 |
Immigrants | 900 | 1 530 | 2 660 | 4 010 | 7 170 | 4 590 |
Admis avant 1986 | 520 | 1 280 | 2 460 | 2 150 | 6 240 | 4 330 |
Admis 1986-2001 | 390 | 250 | 200 | 1 840 | 930 | 280 |
Total | ||||||
Nés au Canada | 10 760 | 10 710 | 13 380 | 45 640 | 35 640 | 13 380 |
Immigrants | 1 960 | 3 730 | 7 550 | 8 850 | 13 960 | 8 310 |
Admis avant 1986 | 1 080 | 3 170 | 6 980 | 4 510 | 12 180 | 7 790 |
Admis 1986-2001 | 900 | 570 | 570 | 4 340 | 1 780 | 530 |
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 12 % | 19 % | 42 % | 64 % | 59 % | 35 % |
Immigrantes | 14 % | 20 % | 47 % | 66 % | 61 % | 35 % |
Admises avant 1986 | 15 % | 19 % | 46 % | 64 % | 62 % | 36 % |
Admises 1986-2001 | 14 % | 23 % | 48 % | 68 % | 60 % | 32 % |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 17 % | 18 % | 38 % | 60 % | 63 % | 48 % |
Immigrants | 15 % | 15 % | 33 % | 65 % | 71 % | 57 % |
Admis avant 1986 | 15 % | 15 % | 33 % | 62 % | 72 % | 57 % |
Admis 1986-2001 | 14 % | 18 % | 36 % | 68 % | 68 % | 50 % |
Total | ||||||
Nés au Canada | 15 % | 18 % | 40 % | 62 % | 61 % | 40 % |
Immigrants | 14 % | 18 % | 41 % | 65 % | 66 % | 45 % |
Admis avant 1986 | 15 % | 17 % | 40 % | 63 % | 66 % | 45 % |
Admis 1986-2001 | 14 % | 20 % | 42 % | 68 % | 64 % | 39 % |
Similarité des champs d’étude
Les choix de formation des immigrants ayant fait des études postsecondaires sont, au total, assez semblables à ceux des personnes nées au Canada. Cinq hommes sur dix parmi les immigrants admis après 1985 et titulaires d’un diplôme ou d’un grade postsecondaire se sont spécialisés dans le domaine des sciences physiques, génie et métier. Le pourcentage est similaire parmi les hommes nés au Canada. Par contre, un cinquième des immigrantes récentes titulaires d’un diplôme ou d’un grade postsecondaire ont fait des études en sciences physiques, génie et métiers. C’est le double du pourcentage des femmes nées au Canada.
Les immigrants récents sont également fortement représentés dans les domaines des sciences sociales, de l’éducation, des arts, du commerce, de la gestion et de l’administration des affaires; le pourcentage de titulaires d’un diplôme postsecondaire y est comparable à celui des personnes nées au Canada. Le pourcentage des hommes ayant choisi les professions de la santé parmi les immigrants très récents est à peu près le même que chez les personnes nées au Canada. Chez les femmes, 16 % des immigrantes récentes ont choisi ce domaine, contre 21 % chez les natives du Canada.
Dans la partie B, sous Langue et scolarité, il faudrait remplacer « Plus d’immigrants récents à l’école » par « Les immigrants récents plus souvent aux études »
Les immigrants récents plus souvent aux études
Les immigrants très récents sont relativement susceptibles de fréquenter l’école. Le taux de fréquentation scolaire de ce groupe est d’au moins huit points de pourcentage supérieur à celui des personnes nées au Canada, pour les 25 à 44 ans comme pour les 45 à 64 ans.
Bien entendu, les plus jeunes (15 à 24 ans) sont beaucoup plus nombreux à fréquenter l’école que les plus âgés. En l’occurrence, la fréquentation scolaire est plus répandue chez les immigrations récents, hommes et femmes, que chez leurs homologues natifs du Canada. Par ailleurs, les pourcentages sont plus élevés en 2001 qu’en 1996 pour toutes les cohortes d’immigrants récents.
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