CIMM – Actions prises depuis le rapport CIMM sur les consultants– 14 juin 2023

Date : le 14 juin 2023
Classification :
Organisme : IRCC

Objet :

Comparution ministérielle du CIMM sur le système d’exploitation visant certains étudiants internationaux

Réponse suggérée :

Si l’on insiste sur le pouvoir du Collège de règlementer le recrutement des étudiants :

Si l’on insiste de savoir si les investissements ont été alloués au Collège :

Personne-ressource :
Alexis Graham
Directrice générale, Direction générale de la politique et programmes d’immigration sociale
No de tél. : 613-796-5463

Approuvé par :
Marian Campbell Jarvis
Sous-ministre adjointe, Politiques stratégiques et de programmes
No de tél. : 613-437-6752

Contexte :

Rapport du CIMM de 2017

Dans son rapport de 2017 intitulé Nouveau départ : améliorer la surveillance gouvernementale des activités des consultants en immigration, le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration a recommandé d’apporter des changements fondamentaux dans trois domaines principaux :

En réponse à ces recommandations, le gouvernement a pris des mesures décisives pour protéger le public contre les individus malhonnêtes qui profitent de personnes vulnérables, notamment en investissant 48,3 millions de dollars sur quatre ans et 9,8 millions de dollars par la suite. Ces mesures permettront de voir à ce que les demandeurs aient accès à des conseils de qualité sur l’immigration et la citoyenneté, à ce que les consultants qui offrent les services agissent de façon professionnelle et éthique, et à ce que les personnes qui tentent de se soustraire au régime de règlementation soient dissuadées de le faire.

Mesures prises — Cadre législatif

En 2019, des modifications législatives ont été apportées à la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) et à la Loi sur la citoyenneté afin de doubler le montant maximal des amendes prévues pour les personnes qui offrent des conseils ou qui font de la représentation sans autorisation, ainsi que pour conférer le pouvoir d’établir un régime de sanctions et de conséquences administratives  administré par IRCC en vue d’assurer la conformité à la législation. 

Également en 2019, la Loi sur le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté (Loi sur le Collège) a reçu la sanction royale, dotant ainsi le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté d’un cadre législatif lui permettant de régir la profession et d’obliger les consultants à respecter des normes élevées de conduite professionnelle et éthique. Le Collège a amorcé son mandat à titre d’autorité règlementaire pour les consultants en novembre 2021.

Le Collège est un établissement indépendant chargé de règlementer la profession dans l’intérêt public. Il dispose d’outils renforcés pour enquêter sur les fautes professionnelles des titulaires de permis et prendre des mesures disciplinaires à leur égard, notamment :

En ce qui concerne les personnes non agréées qui fournissent des conseils en matière d’immigration sans autorisation, le Collège disposera de nouveaux outils, notamment les pouvoirs suivants :

Le gouvernement a également renforcé la surveillance et le fonctionnement quotidien du Collège. Dans le même ordre d’idées, il a :

Mesures prises — Enquêtes et mesures d’exécution

Le gouvernement a adopté plusieurs mesures dans ce domaine, dont :

L’ASFC est responsable des enquêtes sur les infractions liées aux consultants en vertu de la LIPR. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est responsable des enquêtes sur les infractions en vertu de la Loi sur la citoyenneté. IRCC ne joue aucun rôle dans l’application de la loi; celle-ci relève de Sécurité publique Canada.

Mesures prises — Communication avec les clients et demandeurs potentiels

Les nouveaux investissements découlant du budget de 2019 ont permis à IRCC de disposer de ressources destinées à des activités d’information du public et de sensibilisation ciblée, notamment dans les communautés de la diaspora au Canada. Des postes spécialisés d’agent de sensibilisation ont été mis en place à l’échelle internationale. Cela afin d’informer, dans ces pays, de l’obligation de consulter un représentant autorisé en cas de recours aux services d’un tiers et des conséquences du recours aux services d’un représentant non autorisé ou « fantôme ». Ces postes sont situés à Bogota (Colombie), Lagos (Nigéria), Abou Dhabi (ÉAU), New Delhi (Inde) et Beijing (Chine).

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