INAN - Biographies des membres – 28 jan, 2021
Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN)
PCC
- Cathy McLeod, Vice-présidente, Porte-parole de l’opposition pour les relations Couronne-Autochtones
- Gary Vidal
- Arnold Viersen
- Eric Melillo
BQ
Sylvie Bérubé
NPD
Rachel Blaney
PLC
- Gary Anandasangaree
- Jaime Battiste
- Bob Bratina, Président
- Marcus Powlowski
- Lenore Zann
- Adam van Koeverden
Porte-paroles de l’opposition pour l’immigration
PCC
Raquel Dancho
BQ
Christine Normandin
NPD
Jenny Kwan
Cathy McLeod (Kamloops – Thompson – Cariboo, C.-B.) Vice-présidente Porte-parole de l’opposition pour les relations Couronne-Autochtones
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Serment de citoyenneté
- Réunification des familles
Parlement
La députée McLeod s’est récemment exprimée sur la crise de l’eau qui touche la communauté de la Première Nation de Neskantaga, critiquant la façon dont le gouvernement gère les avis sur l’eau potable au sein des communautés autochtones. Elle a aussi demandé des clarifications sur les tests de dépistage rapide de la COVID-19 dans le Nord et en a souligné l’importance, sachant que la tâche des médecins qui se rendent dans ces communautés éloignées afin de traiter des patients est compliquée par les longues périodes d’isolement volontaire qu’ils doivent observer.
Elle a aussi récemment critiqué le plan d’action du gouvernement sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : « M. le Président, le gouvernement a mis son incapacité à produire un plan d’action sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées sur le dos de la COVID-19. Ces députés ne réalisent-ils pas que la pandémie provoque la hausse des cas de violence au pays et que des vies sont menacées jour après jour? » (INAN, 5 novembre 2020)
La députée McLeod a aussi abordé les modifications apportées au serment de citoyenneté : « Madame la Présidente, je veux encore une fois réfléchir à l’énorme privilège qui est accordé à un député de pouvoir assister aux cérémonies de citoyenneté. J’ai été très touchée à toutes celles auxquelles j’ai assisté. Je ressens beaucoup d’émotion en regardant les personnes qui y participent. Pour en revenir à ce qui disait le député, il s’agit d’un appel à l’action très simple. Le gouvernement n’a présenté ce projet de loi qu’une semaine avant la dissolution du Parlement. Il savait qu’il n’aboutirait pas. Il faut s’occuper de réseaux d’aqueduc. Il faut un plan d’action pour les femmes et les filles autochtones assassinées ou disparues. S’il faut six ans aux libéraux pour ajouter 19 mots à un serment de citoyenneté, je crains vraiment pour les choses qui doivent avoir un impact majeur, comme un plan d’action pour les femmes et les filles autochtones assassinées ou disparues. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Elle a aussi dit ceci : « Monsieur le Président, le ministre a déclaré que le projet de loi représente un pas vers la confiance et la guérison. Nous parlons d’une modification du serment de citoyenneté qui, à mon avis, est tout à fait appropriée et acceptable. Nous avons également parlé d’un jour férié. Cependant, pendant ce temps, il manque les choses qui améliorent réellement la situation des peuples autochtones, comme l’eau potable et un plan d’action relatif aux femmes et aux filles autochtones assassinées ou disparues. Les libéraux ont donné suite à 10 appels à l’action, ce qui constitue peut-être un pas en avant, mais le ministre ne croit-il pas que le respect d’autres engagements, comme celui de fournir de l’eau potable, inspirerait la confiance et favoriserait la guérison? » (Hansard, 2 novembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 20 novembre – Partage de gazouillis « Les conservateurs défendent les droits des Canadiens séparés de ceux qui leur sont chers depuis des mois. Le gouvernement libéral nous prouve à nouveau qu’il ne comprend pas les difficultés des familles séparées dans le cadre du système d’immigration du Canada #cdnpoli #prioritizefamilysponsorship. » [Traduction]
Expérience
- Née à Kingston en Ontario, Mme McLeod a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2008.
- Avant son élection, Mme McLeod a terminé son cours en soins infirmiers à l’Université Western, en Ontario, pour travailler comme infirmière autorisée pendant les quelques années qui ont suivi.
- Elle a occupé deux mandats de secrétaire parlementaire (SP), soit celle du ministre du Revenu national, en 2011, et de la ministre du Travail et de la Diversification de l’Ouest Canada, en 2013.
- Elle est devenue porte-parole officielle de l’opposition pour les relations Couronne-Autochtones le 8 septembre 2020.
Gary Vidal (Desnethé—Missinippi—Churchill River, Sask.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député Vidal a pris part aux discussions sur les services de police des Premières Nations : « Ne diriez-vous pas que le fait de déclarer, connaissant le pourcentage d’Autochtones vivant en dehors des réserves dans des centres urbains, que les services de police des Premières Nations constituent un service essentiel ne permet pas de répondre aux besoins de cette population, mais plutôt à ceux des résidents des réserves? » (SECU, 24 juillet 2020.) Il a aussi discuté de la COVID-19 et de ses effets sur les communautés autochtones, particulièrement sur les entreprises autochtones : « Le modèle standard d’exploitation des entreprises des Premières Nations au Canada s’appuie sur des partenariats limités. Ces partenariats limités exploitent des entreprises dans tous les secteurs de l’économie canadienne, soit l’exploitation forestière et minière, la fabrication, la construction et les ventes aux clients. La crise de la COVID-19 a sur ces entreprises les mêmes effets que sur l’économie canadienne en général. Le document indique que ce modèle d’affaires ne permettra l’admissibilité à aucun des montants octroyés dans le cadre des programmes de subvention salariale. L’exclusion des entreprises des Premières Nations de ces prestations en fonction de leur modèle lié aux partenariats limités constitue, selon moi, un énorme problème dans la création de ladite subvention. » (FINA, 8 avril 2020.) Le député Vidal s’est aussi penché sur la santé mentale des Autochtones. Il a parlé de la modification du serment de citoyenneté, en soulignant l’importance d’autres enjeux autochtones : « Dans mes observations, je ne cherche pas à diminuer l’importance du serment de citoyenneté. Je dis plutôt que nous devons régler les problèmes concrets des gens sur le terrain, dans les collectivités du Nord. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Lors du débat en deuxième lecture, M. Vidal a continué sur la même voie. Il a demandé : « La députée pourrait-elle parler de l’importance d’aller au-delà de ces mesures symboliques pour trouver des solutions à ces problèmes? » (Hansard, 23 novembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 23 novembre – Gazouillis « La semaine dernière à #INAN, j’ai demandé @Min_IndServ de m’expliquer comment son ministère s’assurerait que les peuples autochtones, surtout des communautés rurales et éloignées, accèderaient aux vaccins contre la COVID-19. Visionner ici : https://youtu.be/rWApc9fSxuw @fsinations @CBCIndigenous @PrattDaveWHP @AFN_Updates » [Traduction]
- 24 avril – Gazouillis « Les lois actuelles excluent les Premières Nations du Canada – nous devons veiller à ce que ces entreprises aient accès aux mêmes programmes afin de pouvoir survivre en ces temps difficiles. » [Traduction]
Expérience
M. Vidal a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.
- Avant son élection, il a été maire de Meadow Lake, en Saskatchewan, de 2011 à 2019. Diplômé de la Carpenter High School en 1983, il a poursuivi ses études à l’Université de Saskatchewan et au Briercrest Bible College.
- Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et partenaire du cabinet comptable Pliska Vidal & Co., où il dessert ses clients depuis 1988. Il a aussi été vice-président du caucus des maires de la Saskatchewan, de 2016 à 2018.
- Il a été membre du conseil d’administration de SaskWater, de 2008 à 2017. À ce titre, il a aussi été président du comité sur la gouvernance et la responsabilité d’entreprise, président du comité d’audit et des finances, et président du conseil d’administration de 2015 à 2017.
Arnold Vierson (Peace River— Westlock, Alb.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député Viersen a fait part de son intérêt à défendre les droits des entreprises autochtones touchées par la pandémie de COVID-19, en demandant au gouvernement d’offrir plus de contrats aux fournisseurs d’équipement de protection individuelle autochtones. Il s’est prononcé sur la traite des personnes et particulièrement sur la place qu’occupe cet enjeu dans l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
M. Viersen s’est prononcé en faveur du projet de loi C-8 en deuxième lecture, faisant toutefois mention des enjeux auxquels les peuples autochtones font face : « Même si ce projet de loi est important, il ne produira pas nécessairement les résultats concrets auxquels nous nous attendons pour régler les enjeux majeurs entourant l’emploi au sein des Premières Nations, l’eau potable dans les réserves et la pertinence de la Charte des droits et libertés dans les réserves. […] Cela étant dit, j’annonce officiellement que je vais appuyer ce projet de loi. Je me réjouis à l’idée qu’il soit adopté et je remercie la Chambre pour son attention. »
Médias sociaux et communiqués de presse
S.O.
Expérience
Né à Barrhead en Alberta, M. Viersen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes, en 2015, puis réélu en 2019.
- Avant son élection, il a fait un stage de technicien en entretien automobile et a obtenu sa carte d’ouvrier qualifié du Northern Alberta Institute of Technology (NAIT). Il a aussi obtenu un diplôme en administration des affaires de l’Université de la Fraser Valley (UFV), tout en poursuivant sa carrière dans le domaine automobile.
- Au cours de la 42e législature, M. Viersen était porte-parole adjoint de l’opposition du PCC pour les affaires rurales. Il est membre du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord depuis 2015.
- M. Viersen a participé à plusieurs caucus, dont le Caucus sur les Affaires autochtones, le Caucus sur le Plein air et le Caucus Pro-Vie. Il est aussi membre du Groupe d’amitié parlementaire Canada-Pays-Bas, des Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement et des Parlementaires amis des Kurdes.
Eric Melillo (Kenora, Ont.) Porte-parole de l’opposition pour les Affaires du Nord et l’Initiative de développement économique pour le Nord de l’Ontario
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député Melillo s’intéresse particulièrement aux enjeux des citoyens du Nord auxquels Affaires du Nord s’attarde : « De nombreux Canadiens dans ma circonscription, dans les territoires et dans d’autres régions du Nord du Canada sont aux prises avec une pénurie de logements, des problèmes de transport et une augmentation du coût des biens et des services. Le Nord a besoin d’une modernisation majeure des infrastructures et des voies de transport pour assurer la sécurité alimentaire et réduire le coût de la vie. » (Hansard, 25 septembre 2020.) Il a aussi défendu les droits des entreprises du Nord : « […] le gouvernement de l’Ontario a annoncé le versement de 20 millions de dollars pour venir en aide aux entreprises du Nord de la province touchées par la COVID-19, mais FedNor brille par son absence […] comment le gouvernement a-t-il pu complètement oublier le Nord de l’Ontario? » (Hansard, 29 septembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 23 novembre – Gazouillis : « J’ai posé des questions sur le transport, Internet et le logement dans le Nord au ministre des Affaires du Nord. Le gouvernement libéral peut bien baratiner; ses actions laissent à désirer. » [Traduction]
- 24 octobre – Gazouillis « Ils ont prouvé qu’ils peuvent dépenser des milliards pour rapidement gérer une crise durant la pandémie, rien n’explique donc pourquoi chaque habitant du Canada n’a pas accès à de l’eau potable. C’est un point sur lequel nous allons les talonner. » [Traduction]
Expérience
M. Melillo a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019.
- Avant son élection, il a étudié en sciences économiques à l’Université Lakehead, travaillé comme analyste politique pour un centre d’études et de recherches non partisan à Thunder Bay (l’Institut des politiques du Nord), occupé le poste d’associé pour un cabinet de services d’affaires et de consultation et œuvré comme gestionnaire de campagne du député de Kenora—Rainy River, Greg Rickford.
Sylvie Bérubé (Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou) Vice-présidente du Comité des affaires autochtones et du Nord
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Serment de citoyenneté
- Guide pour la citoyenneté
- Immigration francophone
Parlement
La députée Bérubé s’est déjà dite préoccupée par l’accessibilité par les peuples autochtones aux services de soins de santé. Elle a déposé le projet de loi C-223 émanant des députés, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (connaissances adéquates du français au Québec).
Au cours des débats en deuxième lecture du projet de loi C-8, Mme Bérubé a critiqué les mots choisis pour modifier le serment, affirmant que : « Comme on le remarque, le libellé du serment prévu dans le projet de loi est différent de celui proposé par la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Pour justifier cela, le ministre a affirmé que les parties prenantes de la consultation ne s’entendaient pas sur la formulation et que c’était pour cela que le ministre avait tranché en faveur d’un texte qui reflétait mieux, du point de vue du gouvernement, l’expérience des Premières Nations, des Métis et des Inuits. C’est un autre bel exemple qui montre que le gouvernement pense mieux savoir que les Premières Nations, les Métis et les Inuits. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Elle a aussi critiqué la version actuelle du guide d’étude Découvrir le Canada : « Dans ce guide, on ignore le fait que les peuples autochtones constituent une source de droit pour le Canada et on affirme que la tradition canadienne d’une liberté ordonnée est attribuable à l’Angleterre, mais pas du tout aux peuples autochtones du Canada qui ont accueilli les explorateurs européens, les ont aidés à survivre dans ce climat, les ont guidés dans tout le pays et ont signé avec eux des traités pour partager leur territoire avec les nouveaux venus d’Europe. » (Hansard, 2 novembre.) Même si elle appuie le projet de loi, elle croit que le travail en vue de la réconciliation est loin d’être terminé : « Le Bloc québécois appuie le projet de loi C-8, parce qu’il s’est engagé à être un allié des Premières Nations. Ce projet de loi permet d’avancer vers la réconciliation avec les peuples autochtones. Les rapports inégaux instaurés ont dépossédé les peuples autochtones des moyens susceptibles de leur permettre d’assumer leur propre destin et ont nourri une méfiance certaine envers les services publics et le gouvernement. » (Hansard, 2 novembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 5 décembre 2019 – Gazouillis « Ottawa adoptera la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones, https://t.co/rbxNiycUbG?amp=1 »
Expérience
Mme Bérubé a été élue à la Chambre des communes pour la première fois en 2019.
Rachel Blaney (North Island—Powell River, C.-B.) Whip du NPD et porte-parole de l’opposition pour les Anciens combattants
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
La députée Blaney s’est dite préoccupée par le racisme dont les peuples autochtones sont systématiquement victimes dans le cadre des systèmes de santé et de justice. Elle a demandé au gouvernement de mettre sur pied une stratégie nationale de logement pour les communautés autochtones.
Durant la deuxième lecture du projet de loi C-8, elle a accusé le gouvernement de ne pas prendre de mesure plus importante en vue de la réconciliation : « […] l’une des plus grandes difficultés rencontrées lors de l’étude de ce projet de loi est que le gouvernement ne joue pas un rôle actif et ne met pas réellement en œuvre les appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation. Il s’agit encore une fois d’un petit pas vers la réconciliation, mais nous attendons toujours un appui véritable à cet égard. Le député peut-il expliquer pourquoi les gouvernements, l’un après l’autre, demandent aux communautés autochtones d’attendre? Peut-il aussi indiquer quand des mesures concrètes seront prises et quelles formes elles prendront? » (Hansard, 23 novembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 19 novembre 2020 – Gazouillis « Le temps est venu de nous pencher sérieusement sur le racisme dans le cadre de tous nos systèmes. Combien de temps les communautés autochtones devront-elles encore attendre? » [Traduction]
- 17 novembre 2020 – Gazouillis « Le racisme systémique n’a pas sa place au Canada, et surtout pas dans notre système de santé. Elle l’annonce clairement : “C’est fini. Personne nulle part ne nous traitera plus jamais de la sorte”, affirme Qaqasiq. #SystemicRacism #JusticeNow #HealthCareisaHumanRight #Nomore https://t.co/86lve9yBNw?amp=1 » [Traduction]
Expérience
Mme Blaney a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélue en 2019.
- Elle a été directrice générale du Centre d’accueil des immigrants l’île de Vancouver-Nord et a collaboré avec un réseau de petites entreprises afin de soutenir la croissance économique locale.
- Elle vit et travaille dans des communautés côtières depuis plus de 20 ans.
Gary Anandasangaree (Scarborough – Rouge Park, ON)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député Anandasangaree s’est ouvertement exprimé sur les enjeux entourant le racisme et les services de police : « Commissaire Lucki, je pense que nous avons remarqué, au cours des six derniers mois et depuis votre dernière parution, que le racisme continue d’être un problème au sein de la GRC. J’ai notamment demandé, au cours des dernières semaines, pourquoi les personnes racisées, autochtones ou noires sont soumises à un ensemble de règles différent de celui des autres. Nous l’avons clairement vu dans la façon dont la GRC a traité la question des pêches en Nouvelle-Écosse. […] Quand verrons-nous des actions directes et concrètes dans la lutte contre le racisme? » Il a aussi plaidé en faveur de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et la préservation des langues autochtones.
Médias sociaux et communiqués de presse
S.O.
Expérience
M. Anandasangaree a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélu en 2019.
- Avant son élection, il défendait les intérêts de l’éducation et de la justice en tant qu’avocat en droits de la personne de réputation mondiale et qu’activiste communautaire.
- Il a été président du Canadian Tamil Youth Development Centre et de la Chambre de commerce des Tamouls canadiens et a été conseiller du Congrès tamoul canadien. Il a aussi été conseiller juridique des Independent Mortgage Brokers and Agents, membre du conseil d’administration du Fonds Action Jeunesse, membre du conseil consultatif du chef de police de Toronto et membre du programme de subvention des nouveaux venus d’United Way.
- M. Anandasangaree a étudié à l’école de droit Osgoode Hall. Il a été admis au barreau en 2006, puis a dirigé son propre cabinet à Scarborough, en Ontario. Il s’est porté à la défense des droits de la personne, représentant régulièrement le comité Lawyer’s Rights Watch Canada, aux Nations Unies. Il a aussi pris la défense des jeunes de sa région en intervenant dans des dossiers d’expulsion et de suspension injustifiées d’étudiants.
- M. Anandasagaree a reçu, pour les services qu’il a rendus à sa communauté et son travail de défense des droits de ses concitoyens, les médailles des jubilés d’or et de diamant de la Reine. Il a aussi reçu le prix Gold Key « One to Watch » de l’école Osgoode Hall et le prix des jeunes juristes de la South Asian Bar Association.
Jaime Battiste (Sydney—Victoria, N.-É.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Modification du serment de citoyenneté
Parlement
Le député Battiste s’est très clairement prononcé sur le traité concernant les droits de pêche des Mi’kmaq et la nécessité de le mettre en œuvre et de l’exécuter. Il a aussi déclaré son appui à la modification du serment de citoyenneté : « La Commission de vérité et réconciliation fait valoir que, dans bon nombre de systèmes d’éducation du pays, le degré de sensibilisation n’est pas le même que dans les réserves. Les Autochtones ont appris à connaître leurs droits, leur histoire et les conséquences des pensionnats autochtones. Nous devons trouver des façons de mieux avancer sur le long chemin de la réconciliation. Nous parlons d’immigration et des nouveaux immigrants au pays. De nouveaux immigrants ont été accueillis par les Autochtones il y a plus de 400 ans. Depuis 400 ans, nous partageons des ressources, des valeurs et des façons de survivre, et ce projet de loi tient compte de cette réalité importante. Nous espérons que l’adoption de ce projet de loi nous amènera à trouver de nouvelles façons d’informer les nouveaux immigrants au sujet des Autochtones et de la façon dont le pays partage ses abondantes ressources depuis sept générations et compte le faire pour sept autres générations. » (Hansard, 2 novembre 2020.)
Médias sociaux et communiqués de presse
- 3 avril – Gazouillis « Notre gouvernement investit 100 millions $ pour répondre aux besoins alimentaires urgents des Canadiens vulnérables, dont des habitants des communautés autochtones et du Nord. Cet argent permettra aux organisations d’acheter et de livrer de la nourriture à ceux et celles qui en ont le plus besoin. » [Traduction]
- 23 octobre – Gazouillis « Aujourd’hui en Chambre, j’ai signifié mon appui à l’importante loi du gouvernement visant à créer une Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. La réconciliation doit être un mode de vie et le fondement de l’éducation et de la sensibilisation. Visionner ici : https://facebook.com/jaimebattistemp/videos/2883459251884336 » [Traduction]
Expérience
Né chez les Premières Nations Potlotek en Nouvelle Écosse, M. Battiste a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.
- Avant son élection, il a publié des écrits sur les lois, l’histoire et les connaissances Mi’kmaq. Après avoir obtenu son diplôme de l’école de droit de l’Université Dalhousie, en 2004, il a été professeur, conseiller principal, coordinateur de la citoyenneté et chef régional de l’Assemblée des Premières Nations.
- M. Battiste a été longtemps bénévole pour des organismes d’athlétisme, de défense des droits des jeunes et de la Nation Mi’kmaw, ainsi que de participation communautaire. Il est membre du Cercle sportif autochtone et copropriétaire du club Eskasoni Junior B Eagles. Il a représenté le Conseil des jeunes de la Nouvelle-Écosse devant le Conseil national des jeunes de l’Assemblée des Premières Nations, de 2001 à 2006. En 2005, l’Organisation nationale de la santé autochtone lui a donné le titre de personne modèle autochtone du Canada. En 2006, à titre de président du Conseil des jeunes de l’Assemblée des Premières Nations, il est devenu membre fondateur du Mi’kmaq Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), organisation qui représente les jeunes Mi’kmaw et Maliseet des Maritimes et défend leurs droits. M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles en 2018.
- M. Battiste est le premier député Mi’kmaw.
Bob Bratina (Hamilton East – Stoney Creek, Ont.) Président
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
M. Bratina a déjà parlé de la manifestation des Wet’suwet’en et de la GRC : « Toutes les collectivités, y compris les communautés autochtones, devraient bénéficier d’un service de police professionnel et dévoué. Voilà pourquoi nous allons élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations et augmenter le nombre de collectivités desservies par le Programme des services de police des Premières Nations. Nous veillerons à ce que les agents et les services de police disposent des outils et des ressources nécessaires pour protéger les personnes vulnérables et renforcer la sécurité des collectivités. » (Hansard, 20 février 2020). Il a aussi parlé de l’accès à l’eau potable dans les communautés autochtones : « Nous ne pouvons plus demeurer passifs par rapport aux conduites d’eau en plomb et à leurs effets sur la qualité de l’eau potable. L’heure est venue pour le gouvernement fédéral de collaborer avec ses partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones à l’élaboration d’une solution pancanadienne à ce problème qui touche les très jeunes plus que les aînés et les familles à faible revenu plus que les bien nantis. Les enfants habitant dans un vieux quartier défavorisé ne devraient pas être exposés à un sérieux risque pour la santé à cause de l’endroit où ils vivent ou de la situation économique de leur famille. » (Hansard, 7 février 2017.)
Médias sociaux et communiqués de presse
S.O.
Expérience
Né à Hamilton, en Ontario, M. Bratina a été élu pour la première fois à la Chambre des communes, en 2015, puis réélu en 2019.
- Avant son élection, il a travaillé à la radio et à la diffusion d’émissions matinales locales et d’événements sportifs. En 1998, il a été intronisé au temple de la Renommée des commentateurs de football du Canada. Mis en candidature pour le prix du citoyen de l’année de Hamilton, il a remporté celui de Hamilton Mountain. Il a aussi siégé à plusieurs conseils d’administration, dont de GO Transit, de la Art Gallery of Hamilton, du Theatre Aquarius et de HECFI.
- Il a été élu député de Hamilton Centre, en 2004, et réélu en 2006. Inquiet de la forte concentration en plomb de l’eau potable de la municipalité, il a créé un programme de prêts pour le remplacement des systèmes contaminés et un programme de dépistage du plomb dans le sang des jeunes enfants. Il a été élu maire de Hamilton, en 2010, et a supervisé l’achèvement d’un nouveau stade, le développement du centre-ville et une initiative afin de sortir le projet Randle Reed de l’impasse.
Marcus Powlowski (Thunder Bay – Rainy River, Ont.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député Powlowski s’inquiète souvent de la santé des Autochtones à l’ère de la pandémie de COVID-19 : « […] Le pourcentage de personnes atteintes de maladies plus graves est ce qui est le plus préoccupant dans le contexte de la COVID-19. Afin de donner suite à ce problème, les membres des collectivités du Nord accessibles par avion doivent partir. En situation de pandémie, il faudra probablement plus d’avions et des systèmes de transport améliorés. Tenons-nous compte de cela et y sommes-nous prêts? » Il a aussi parlé des manifestations des Wet’Suwet’en devant la Chambre.
Médias sociaux et communiqués de presse
- [21 février – Gazouillis « Durant le débat d’urgence sur les relations du gouvernement avec les peuples autochtones, j’ai affirmé qu’il est impératif que nous usions de tous les recours possibles pour résoudre le problème des barricades de manière pacifique. » [Traduction]
Expérience
Né à Fort William en Ontario, M. Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.
- Avant son élection, il était urgentologue au centre des sciences de la santé régional de Thunder Bay. Il est détenteur de deux diplômes, en plus de son titre de médecin, soit un LL.B et un LL.M des Universités de Toronto et de Georgetown. Il a aussi obtenu une maîtrise en santé publique et en droit et politique sanitaires de l’Université Harvard.
- M. Powlowski a travaillé pendant deux ans comme médecin dans des communautés des Premières Nations du Nord et sept ans dans plusieurs pays en développement de l’Afrique et de l’Océanie. Pendant plusieurs années, il a travaillé à titre d’expert-conseil en matière de législation sanitaire pour l’Organisation mondiale de la santé. Il a également œuvré comme bénévole pour un projet médical en Éthiopie.
Adam van Koeverden (Milton, Ont.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
Le député van Koeverden a ouvertement manifesté son appui envers l’autonomie gouvernementale des Autochtones. Il a aussi plaidé en faveur de la connectivité à large bande dans les collectivités rurales : « Ces investissements supplémentaires estimés vont-ils permettre de connecter les habitants du Nord et les collectivités éloignées de l’ensemble du Canada afin que leur niveau de santé et d’éducation soit accru grâce à des programmes de télésanté et de téléapprentissage? » (AANC, 16 juin 2020.) Il s’informe souvent des jeunes autochtones et appuie avec ferveur l’inclusion et la représentation des Autochtones.
Médias sociaux et communiqués de presse
S.O.
Expérience
Né à Toronto, en Ontario, M. van Koerverden a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.
- Avant son élection, M. van Koeverden était kayakiste de vitesse professionnel. Il a remporté plusieurs médailles olympiques, dont la médaille d’or en canoë masculin, à Athènes en 2004, et de nombreuses médailles de championnats mondiaux, notamment une médaille d’or en 2007 et une autre en 2011.
- Il a aussi travaillé comme conseiller en gestion chez Deloitte et comme diffuseur, rédacteur et producteur pour CBC Sports. Il a obtenu un baccalauréat en sciences avec spécialisation en kinésiologie de l’Université McMaster en 2007 et prononcé le discours d’adieu à la cérémonie de collation des grades.
- Il a fait beaucoup de bénévolat pour des organisations comme Right To Play, WaterAID, Olympiques spéciaux, Parkinson Canada et la Fondation David Suzuki. Il a aussi été président de la Commission des athlètes du Comité olympique canadien et membre du groupe de travail du gouvernement fédéral sur l’inclusion des sexes et la violence fondée sur le sexe dans les sports.
Lenore Zann (Cumberland—Colchester, N.-É.)
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
S.O.
Parlement
La députée Zann a manifesté son appui envers la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et a souligné l’importance de l’engagement du gouvernement envers l’autodétermination : « Je me demande quand nous allons introduire, par exemple, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Cela renforcera selon moi notre engagement envers l’autodétermination des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et réaffirmera l’importance que nous y accordons dans nos relations de nation à nation, Inuits-Couronne et entre gouvernements. » Mme Zann s’engage aussi à combattre le racisme systémique et le racisme environnemental au Canada. Elle a aussi donné son opinion sur le conflit sur la pêche aux homards en Nouvelle-Écosse.
Médias sociaux et communiqués de presse
- [20 février – Gazouillis « Le ministre de la Sécurité publique affirme que la GRC en C.-B. accepte de quitter le territoire Wet’suwet’en. Il est donc maintenant possible d’avoir des discussions avec les chefs héréditaires des Wet’suwet’en. C’est le moment de joindre nos forces au profit des peuples autochtones et de tous les Canadiens. » [Traduction]
Expérience
Née à Sydney en Australie, Mme Zann a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.
- Avant son élection, Mme Zann a été actrice à la télévision, dans des films, au théâtre et en doublage. Elle a joué dans plusieurs émissions, films et séries radio et d’animation.
- Elle a été élue à l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, en 2009, et réélue en 2013 pour le NPD. Elle a été porte-parole du NPD pour l’éducation, l’environnement, la condition féminine, la Commission canadienne des droits de la personne, les affaires autochtones, la vérité et la réconciliation, l’agriculture, l’éducation supérieure, les affaires afro-néo-écossaises, et les affaires gaéliques. Elle fut aussi adjointe du ministre du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine.
- Mme Zann a aussi réalisé et dirigé une pièce de théâtre communautaire pour la Truro Theatre Society.
Raquel Dancho (Kildonan—St. Paul, Man.) Vice-présidente du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration Porte-parole de l’opposition pour l’Immigration, les Réfugiés et la Citoyenneté
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Réunification des familles pour des considérations d’ordre humanitaire et la prospérité économique
- Répercussions disproportionnées de la récession sur les femmes en raison de l’absence de services de garde
- Possibilités d’emploi pour les étudiants
- Préparation à la deuxième vague de COVID-19
- Plan d’action de lutte contre le racisme
- Modification du serment de citoyenneté
Parlement
La députée Dancho était précédemment porte-parole de l’opposition pour la Diversité, l’Inclusion et la Jeunesse, et membre active du Comité permanent de la condition féminine.
En général, elle remet en question la politique d’immigration du gouvernement, particulièrement en ce qui concerne l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur celle-ci. Elle s’intéresse aux obstacles à la réunification des familles. Elle se préoccupe aussi des arriérés et des délais de traitement observés dans plusieurs secteurs d’activités, dont le programme pour parents et grands-parents, le parrainage des époux ou conjoints de fait et les visas de résident temporaire, et sur l’effet qu’ont ces attentes sur les familles et étudiants étrangers.
Récemment, la députée Dancho a manifesté son appui envers la modification du serment de citoyenneté. Durant les débats en deuxième lecture du projet de loi C-8, elle a insisté sur l’importance du libellé du serment : « Cette modification historique visant à inclure les droits des Autochtones et les droits issus de traités dans le serment de citoyenneté reconnaît la dignité inhérente des peuples autochtones et des accords conclus avec eux. Un tel serment informe les nouveaux arrivants de leurs obligations envers le pays et de leur devoir de loyauté envers la reine du Canada, ainsi que de notre engagement envers la vérité et la réconciliation avec les peuples autochtones. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Elle a parlé des enjeux généraux auxquels les peuples autochtones font face et du rôle du gouvernement : « Les conservateurs croient que le gouvernement fédéral a l’obligation fondamentale d’améliorer les conditions de vie des Canadiens autochtones, y compris les Inuits, sur le plan des débouchés économiques, de la santé, de l’éducation et de la sécurité communautaire. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Elle croit que l’usage de termes comme Indigenous (Indiens en français) et Aboriginal (Autochtones en français) devrait faire l’objet d’un examen en comité. Elle a manifesté son appui envers le projet de loi : « Si le projet de loi est adopté, le nouveau serment de citoyenneté exalterait et ferait valoir les droits des Autochtones, dont les droits issus de traités, de même que la dignité inhérente aux peuples autochtones, une dignité qui, pendant si longtemps, leur a été refusée. » (Hansard, 2 novembre 2020.
Médias sociaux et communiqués de presse
- 18 novembre – Gazouillis « CONFIRMATION D’IRCC : Les Canadiens qui souhaitent faire venir des parents ou grands-parents de Hong Kong au Canada en permanence devront : 1) Peut-être faire une demande à la fin de 2021, 2) GAGNER à la loterie, 3) Envoyer une demande complète, 4) Attendre plus de deux ans pour le traitement de leur demande, 5) Voyager en 2023 ou en 2024. » [Traduction]
- [30 octobre – Gazouillis « Ils n’ont aucun plan pour renforcer les ressources du ministère de l’Immigration et atteindre les niveaux promis. Les libéraux ne font qu’alourdir les importants arriérés en matière d’immigration, qu’ils accumulent depuis longtemps et qui privent les nouveaux arrivants potentiels de la certitude, de la dignité et du respect auxquels ils ont droit. » [Traduction]
- 30 octobre – Gazouillis « La déclaration du ministre ne reconnaît pas la catastrophe économique qu’a entraîné la COVID-19 ni les centaines de milliers de Canadiens qui se retrouvent sans emploi depuis le début de la pandémie et les répercussions qu’auront ces nouveaux niveaux d’immigration ambitieux sur eux. » [Traduction]
Expérience
- La députée Dancho est née à Beauséjour, au Manitoba, d’une famille de quatre générations d’agriculteurs et de propriétaires de petites entreprises canadiens, en plus de détenir un baccalauréat ès arts en sciences politiques.
- Elle exploite une entreprise d’expert-conseil qui fournit des services de recherche politique et de développement Web dans le secteur privé.
- Elle a travaillé pour le gouvernement du Manitoba à titre d’adjointe exécutive du ministre du Développement durable et du ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine.
Christine Normandin (Saint-Jean, Qué.) Leader parlementaire adjointe du Bloc québécois Porte-parole de l’opposition pour l’Immigration, les Réfugiés et la Citoyenneté
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Réunification des familles
- Réfugiés occupant des postes essentiels et de première ligne
- Travailleurs étrangers temporaires et travailleurs saisonniers
- Étudiants étrangers
- Modification du serment de citoyenneté
Parlement
La députée Normandin a critiqué en gros le processus de demande d’immigration et ses répercussions sur les personnes occupant des emplois de première ligne, les étudiants étrangers, ainsi que la réunification des familles. La députée Normandin affirme que le « Bloc québécois déplore depuis déjà longtemps les délais de traitement liés à l’immigration. Ce qui était déjà un enjeu a maintenant des conséquences majeures sur le plan humain, surtout dans le contexte de la crise. » Elle a souligné l’importance des travailleurs de première ligne pendant l’actuelle pandémie et réclamé des changements qui réduiraient les délais de traitement de leurs demandes.
La députée Normandin a récemment annoncé que le BQ appuyait la modification du serment de citoyenneté et vigoureusement critiqué la façon dont le gouvernement met les appels à l’action en œuvre. « Je ne surprendrai personne en disant que le Bloc entend voter en sa faveur. Le Bloc québécois a déjà fait connaître sa volonté d’être un allié des Premières Nations. […] L’insertion dans le serment d’allégeance des nouveaux citoyens d’une reconnaissance des droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis est un pas dans la bonne direction vers la réconciliation avec les peuples autochtones. La demande des Premières Nations d’introduire une référence aux droits autochtones dans la prestation du serment est des plus légitimes. » (Hansard, 2 novembre 2020.) Elle a aussi affirmé que : « Les peuples autochtones […] le feront à titre d’égaux, à titre de peuples fondateurs » lorsque le Québec deviendra indépendant.
Elle a parlé de la différence entre le libellé proposé par le projet de loi et celui recommandé par la Commission de vérité et réconciliation, et affirmé que le gouvernement ne comprend pas les peuples autochtones, que le guide Découvrir le Canada exclut le fait que ces derniers sont une source de droit pour le pays, avançant que la tradition canadienne de liberté ordonnée est un legs de l’Angleterre plutôt que des peuples autochtones d’ici, qui ont accueilli les explorateurs européens. Elle s’est aussi dite préoccupée à l’idée que le serment soit mis à exécution avant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones : « Selon elle, quel message envoie le fait qu’on le reconnaisse dans le serment, mais qu’on ne soit toujours pas en voie d’intégrer la Déclaration des Nations unies? »
Médias sociaux et communiqués de presse
- 24 octobre – Partage de gazouillis « Parmi les anges gardiens qui ont risqué leurs vies pour les aînés du Québec, on compte des centaines de demandeurs d’asile. Le #BlocQc presse Ottawa d’activer le programme de demande de résidence permanente pour les services exceptionnels rendus. »
- 14 septembre – Gazouillis « J’ai écrit au ministre de l’Immigration il y a deux semaines. Au Bloc, nous sommes en mode proposition pour aider rapidement les familles à être réunies. »
Expérience
- Fière Johannaise, la députée Normandin a grandi dans la région. Elle détient un baccalauréat en sciences biomédicales dans le cadre duquel elle a effectué un stage de recherche sur le mélanome en Inde.
- Nommée avocate en 2015, elle a fait ses débuts en tant qu’avocate généraliste en pratique solo avant de se joindre à un cabinet spécialisé en droit de la famille international et en enlèvement d’enfants.
- Elle a siégé au conseil d’administration de l’École secondaire Marcellin-Champagnat et a été présidente de la Commission politique du Bloc québécois.
- Elle a été nommée bénévole de l’année en 2018 par le Jeune Barreau de Montréal pour toutes les heures qu’elle a consacrées à aider les citoyens à se préparer à leurs audiences devant les tribunaux.
Jenny Kwan (Vancouver-Est, C.-B.) Porte-parole de l’opposition pour l’Immigration, les Réfugiés et la Citoyenneté
Sujets d’intérêt liés à l’immigration
- Modification du serment de citoyenneté
- Voies d’accès à la résidence permanente
- Travailleurs étrangers temporaires et permis de travail
- Aide d’urgence et admissibilité à l’immigration
- Aides familiaux, et parents et grands-parents
- Demandeurs d’asile de Hong Kong
- Délai prescrit d’un an
- Étudiants étrangers
Parlement
Mme Kwan s’est récemment penchée sur la question des demandeurs d’asile jugés inadmissibles et sur les niveaux de traitement par volet, et elle a manifesté son appui envers les modifications apportées au serment de citoyenneté.
Dans le contexte de la pandémie, Mme Kwan a critiqué le processus d’immigration et ses répercussions sur la réunification des familles, en particulier sur le parrainage des époux ou conjoints de fait et les aides familiaux. La députée Kwan a également remis en question les mesures que prévoient prendre le ministre, qui visaient à améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs migrants pendant la pandémie. Elle a mis en lumière les problèmes auxquels se heurtent les étudiants étrangers en raison du traitement des visas de résident permanent. Mme Kwan a également parlé de la situation à Hong Kong.
Au cours des débats en deuxième lecture du projet de loi C-8, elle a affirmé que le NPD appuiera le projet, mais que le Canada n’honore toujours pas ses obligations à l’égard des peuples autochtones. Elle a aussi abordé les enjeux auxquels les peuples autochtones font continuellement face, dont les droits de pêche des Mi’kmaq et les litiges non résolus en Nouvelle-Écosse; l’expansion du pipeline Trans Mountain; les problèmes de logement; et l’interruption des ordres de faire bouillir l’eau en mars 2021. Durant la période de questions et d’observations, la députée du NPD a répondu à plusieurs questions sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) en exhortant le gouvernement à présenter un nouveau projet de loi en la matière, projet que le NPD s’empresserait d’appuyer selon elle.
Médias sociaux et communiqués de presse
- 2 novembre – Gazouillis « Les proches qui passent à travers ce long processus de parrainage de la famille se voient refuser le visa de résident temporaire (VRT) pendant qu’ils attendent une décision. Leurs “liens étroits” avec le Canada les désavantagent sur le plan des refus en vertu de l’alinéa 179b), #prioritizefamilysponsorship. »
- 2 novembre – Gazouillis « Les libéraux ont aussi précisément prétendu soutenir les demandeurs de VRT touchés par l’explosion à Beyrouth. Il est honteux de voir que, malgré cela, de nombreux conjoints à Beyrouth se heurtent toujours à des refus en vertu de l’alinéa 179b) aux fins de visite (réunification) et en raison de la situation économique du Liban. » [Traduction]
- 2 novembre – Gazouillis « Il faut accorder des exemptions immédiates à l’alinéa 179b) afin de permettre la réunification des familles. Le gouvernement doit déployer des efforts pour créer un VTR spécial pour les demandeurs de parrainage qui ont été approuvés en principe dans le cadre du processus de parrainage. » [Traduction]
Expérience
- La députée Kwan est née à Hong Kong et a immigré au Canada à l’âge de neuf ans. Elle détient un baccalauréat en criminologie de l’Université Simon Fraser.
- Elle a travaillé comme avocate communautaire dans le quartier Downtown Eastside et est devenue la plus jeune conseillère municipale élue de Vancouver en 1993.
- En 1996, elle a été élue députée de Vancouver—Mount Pleasant, devenant ainsi l’une des premières Canadiennes d’origine chinoise à siéger à l’Assemblée législative. Elle a occupé les postes de ministre des Affaires municipales, ministre de l’Égalité des femmes et ministre du Développement communautaire, des Coopératives et du Bénévolat. Elle a dirigé l’élaboration de l’Accord de Vancouver. Elle a été réélue comme députée en 2001, en 2005, en 2009 et en 2013.