Consultations sur les voies d’accès à la résidence permanente pour les aides familiaux - Rapport sommaire - 2018

Vue d’ensemble

Au printemps 2018, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a entrepris l’examen de deux programmes de voies d’accès à la résidence permanente d’une durée de cinq ans — Garde d’enfants et Soins aux personnes ayant des besoins médicaux élevés — afin d’orienter l’établissement d’une voie d’accès future à la résidence permanente. Ces programmes pilotes prendront fin le 29 novembre 2019.

En février 2018, le ministre d’IRCC a annoncé que le gouvernement s’engageait à mettre en place une voie d’accès améliorée à la résidence permanente pour les aides familiaux avant l’expiration des programmes pilotes de 2014.

Dans le cadre de l’examen, IRCC a collaboré avec un vaste groupe d’intervenants représentant un éventail de points de vue, notamment des aides familiaux, des fournisseurs de services, des représentants d’employeurs, dont des agences de garde d’enfants et des universitaires. Les consultations ont pris la forme d’une série de réunions en personne et de téléconférences. Pour s’assurer que le processus de consultation était inclusif, les groupes et les personnes concernés ont aussi été invités à faire part de leurs opinions par des observations écrites.

Les participants ont reçu un document de discussion afin d’orienter les consultations. Le document de discussion complet se trouve à l’Annexe A.

Méthodes de consultation

Réunions en personne et téléconférences

De février à avril 2018, des représentants d’IRCC ont dirigé des réunions en personne à Ottawa, Toronto, Edmonton et Vancouver. Des téléconférences ont eu lieu lorsqu’il n’était ni pratique ni possible de tenir des réunions en personne. Plus de 125 intervenants ont assisté à ces réunions.

La liste des dates, des lieux et des organismes participants se trouve à l’Annexe B.

Observations écrites

Le 14 mars 2018, IRCC a envoyé des invitations à présenter des observations écrites à des groupes d’intervenants clés et à ceux qui avaient déjà déclaré avoir un intérêt ou une expertise dans ce domaine.

La période de soumission était ouverte pendant six semaines pour faire en sorte que le plus grand nombre d’intervenants possible puissent faire part de leurs opinions. En tout, 45 observations écrites ont été reçues de la part de particuliers et d’organismes.

Le guide de formulation des observations écrites se trouve à l’Annexe C.

Ce que nous avons entendu

Un vaste éventail de points de vue a été exprimé lors des consultations. La section qui suit souligne les commentaires les plus courants présentés au ministère durant la période de consultation.

Ce n’est pas possible de présenter le détail de tous les commentaires reçus mais ils peuvent être regroupés en quatre thèmes récurrents :

  • les défis uniques au travail des aides familiaux et le statut précaire des travailleurs temporaires étrangers occupant un poste d’aide familial;
  • les communications ministérielles et les renseignements concernant les modifications apportées aux programmes en 2014;
  • les exigences du programme de résidence permanente, notamment l’expérience de travail canadienne, la scolarité et la maîtrise des langues officielles; et
  • les délais de traitement et les difficultés connexes dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants.

Difficultés spécifiques au travail des aides familiaux et statut précaire des travailleurs temporaires étrangers occupant un poste d’aide familial

La demande la plus fréquemment présentée par les intervenants consistait à accorder la résidence permanente aux aides familiaux à leur arrivée, à reconnaître leurs contributions au Canada et à mettre fin à leur statut précaire de résident temporaire. Les intervenants ont parlé de l’importance du travail effectué par les aides familiaux et ont mentionné que ce travail constitue un besoin permanent plutôt que temporaire. Beaucoup d’entre eux estimaient, toutefois, que ce travail était dévalorisé; par exemple, certains ont soulevé des problèmes liés au fait que les aides familiaux résidentiels sont classés dans la catégorie des professions « peu spécialisées » (c’est-à-dire, le niveau de compétence C de la Classification nationale des professions).

Les intervenants ont fait part de leurs préoccupations concernant les difficultés associées au travail d’aide familial, tel que le fait que les travailleurs sont isolés et la nécessité de travailler et de vivre dans la maison des employeurs pour subvenir à leurs besoins, malgré le retrait de l’exigence officielle de résider chez l’employeur des programmes visant les aides familiaux en 2014. Beaucoup d’intervenants estimaient que le statut de résident temporaire des aides familiaux aggravait ces problèmes, particulièrement dans les cas où le permis de travail était lié à un employeur. Par exemple, certains aides familiaux ont dit avoir été victimes de mauvais traitements de la part de leur employeur (comme une exploitation financière, de la violence physique et de la violence verbale), mais craignaient de perdre leur statut ou de ne plus être admissibles à la résidence permanente s’ils quittaient leur emploi ou signalaient les mauvais traitements. De nombreux aides familiaux ont aussi mentionné qu’ils avaient accepté de mauvaises conditions de travail et de faibles salaires, afin d’acquérir l’expérience de travail canadienne requise aux fins de l’obtention de la résidence permanente.

Bien que la résidence permanente à l’arrivée ait été la recommandation la plus répandue parmi les intervenants pour contribuer à réduire la vulnérabilité des aides familiaux temporaires, d’autres suggestions ont été formulées. Notamment, augmenter le nombre d’inspections effectuées par les employeurs et de les rendre plus strictes et la délivrance de permis de travail ouverts pour pouvoir changer d’employeur plus facilement sans craindre de perdre leur statut ou d’être expulsés. Certains ont proposé de limiter l’intervention de tierces parties entre les demandeurs et les employeurs, y compris les agences de placement et les recruteurs. Les intervenants ont partagé des commentaires positifs concernant le retrait de l’exigence de résider chez l’employeur en 2014, et ils ont dit souhaiter que ce retrait soit maintenu pour les futurs programmes.

De nombreux intervenants ont parlé de la difficulté d’obtenir un nouveau permis de travail lorsque les aides familiaux ont été relâchés par leur employeur initial ou si leur permis de travail était expiré. Certains aides familiaux ont mentionné qu’ils ont donc dû travailler au Canada sans y être autorisés pour subvenir à leurs besoins et soutenir leur famille à l’étranger. Dans ce contexte, certains intervenants ont demandé que le gouvernement régularise la situation des aides familiaux dont le statut de résident temporaire et l’autorisation de travailler avaient expiré, ou qui avaient perdu leur statut, mais qui travaillaient toujours au Canada. D’autres intervenants ont demandé à être autorisés de faire appel des décisions défavorables rendues à l’égard de demandes de résidence permanente présentées pour considérations d’ordre humanitaires.

Communications ministérielles et renseignements insuffisants concernant les modifications apportées aux programmes en 2014

Des intervenants, y compris des fournisseurs de services, des universitaires, des avocats, des aides familiaux et des groupes de défense, ont exprimé des préoccupations au sujet de l’information et de la transparence des communications concernant la fin du Programme des aides familiaux résidants et le lancement des programmes pilotes visant les aides familiaux en novembre 2014. Plusieurs ont dit que c’était difficile de trouver l’information sur le site Web du ministère. Lorsqu’on leur a demandé où ils avaient obtenu leurs renseignements sur les programmes destinés aux aides familiaux, de nombreux aides familiaux ont dit qu’ils avaient consulté des tierces parties ou des sources d’information non officielles (par exemple des amis, des membres de la famille, des recruteurs et des agences de placement), et ils ont admis qu’ils avaient parfois reçu des renseignements erronés au sujet des exigences des programmes. Beaucoup ont dit qu’ils ne s’étaient pas rendu compte que les exigences en matière de scolarité et de langues officielles avaient changé dans le cadre des programmes pilotes d’accès à la résidence permanente de 2014, et qu’ils croyaient qu’ils avaient été évalués selon ces critères lorsqu’ils avaient présenté leur demande de résidence temporaire, comme ils l’avaient été dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants. Par conséquent, de nombreux aides familiaux ont mentionné qu’ils avaient appris seulement après leur arrivée au Canada qu’ils ne satisfaisaient pas aux exigences en matière de scolarité et de langues officielles aux fins de résidence permanente.

Des intervenants ont également dit qu’il n’avait pas été clairement indiqué que les nouveaux programmes instaurés en 2014 étaient des programmes pilotes de cinq ans qui prendraient fin en novembre 2019. Ils ont exprimé des préoccupations concernant les aides familiaux qui avaient continué d’arriver au pays avec le statut de résident temporaire, mais qui n’auraient pas le temps d’acquérir les deux années d’expérience requises pour présenter une demande à un des programmes avant que ces derniers ne prennent fin. Les intervenants ont proposé que les futurs programmes visant les aides familiaux soient permanents au lieu d’avoir une durée limitée (par exemple, dans le cadre d’un projet pilote), afin d’offrir aux aides familiaux une assurance et une stabilité accrues. Étant donné que les intervenants considèrent insuffisamment clairs les renseignements concernant les modifications apportées aux programmes, beaucoup d’entre eux ont demandé que la résidence permanente soit accordée aux aides familiaux qui se trouvent déjà au Canada et qui n’ont pu présenter une application aux programmes pilotes visant les aides familiaux.

Certains intervenants ont mentionné que les aides familiaux peuvent recevoir des renseignements contradictoires au sujet de l’état de leur demande quand ils appellent au centre d’appel d’IRCC. Lorsqu’on leur a demandé ce que le ministère pourrait faire à l’avenir pour communiquer avec les aides familiaux potentiels, les intervenants ont notamment proposé l’utilisation des médias sociaux, la publication de manuels d’instructions ministériels ou d’instructions sur l’exécution des programmes, et de veiller à ce qu’une information cohérente et complète sur les programmes visant les aides familiaux soit véhiculée, y compris celle fournie par le centre d’appel d’IRCC.

Exigences relatives au programme des résidents permanents, en particulier l’expérience de travail canadienne, la scolarité et la maîtrise des langues officielles

Les intervenants ont fréquemment soulevé des préoccupations quant à l’expérience de travail canadienne de deux ans requise pour être admissible à la résidence permanente, et ont affirmer que les aides familiaux ne devraient pas avoir à travailler deux ans à titre de résidents temporaires avant de pouvoir présenter une demande de résidence permanente. Bien que la proposition la plus courante ait été d’accorder la résidence permanente aux aides familiaux dès leur arrivée, comme c’est le cas pour certains immigrants économiques hautement qualifiés, d’autres suggestions ont aussi été formulées. Ces suggestions comprennent notamment la possibilité de permettre aux aides familiaux d’emmener les membres de leur famille au Canada pendant qu’ils acquièrent l’expérience de travail requise en vue d’obtenir la résidence permanente, et d’accorder une marge de manœuvre accrue aux aides familiaux pour ce qui est d’acquérir une expérience de travail canadienne. Par exemple, certains intervenants ont suggéré que le ministère accepte que l’expérience de travail provienne d’une combinaison d’emplois d’aide familial, au lieu d’un seul emploi. D’autres ont suggéré de reconnaître l’expérience de travail étrangère et canadienne.

Des intervenants ont aussi soulevé certaines préoccupations concernant les niveaux de scolarité et de maîtrise des langues officielles requis aux fins des programmes pilotes Garde d’enfants et Soins aux personnes ayant des besoins médicaux élevés (un an d’études postsecondaires et des compétences linguistiques canadiennes de niveau 5 [7 pour le personnel infirmier]). Il a notamment été proposé d’abaisser les niveaux de maîtrise des langues officielles et de scolarité, pour que les travailleurs temporaires puissent répondre plus facilement aux critères et pour que les niveaux correspondent davantage à ceux que certains estiment appropriés, compte tenu des exigences professionnelles. Quelques intervenants ont même suggéré que l’on supprime entièrement les exigences en matière de langues officielles et de scolarité.

Certains ont proposé, au contraire, de conserver ou d’élever les niveaux requis de maîtrise des langues officielles, pour assurer la santé et la sécurité des aides familiaux au travail et pour les aider à trouver un futur emploi ou à progresser dans leur carrière. Il a également été suggéré d’évaluer les critères d’admissibilité à la résidence permanente avant l’arrivée des aides familiaux au Canada, comme c’est le cas dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants, afin que les demandeurs sachent dès le départ s’ils répondent aux critères.

Des intervenants ont parlé des difficultés rencontrées par les aides familiaux qui cherchaient à améliorer leurs titres de compétences s’ils sont déjà au pays, en mentionnant la difficulté ou impossibilité pour eux de poursuivre des études au Canada. Ils doivent travailler à temps plein pour acquérir l’expérience de travail canadienne en vue d’obtenir la résidence permanente et ils n’ont pas les moyens de payer les frais de scolarité exigés aux étudiants étrangers. Beaucoup d’intervenants avaient l’impression que les aides familiaux ne pouvaient pas poursuivre d’études en tant que travailleurs étrangers temporaires.

Lorsqu’on leur a demandé quelles étaient les compétences et les qualifications que devaient posséder les aides familiaux pour réussir à court et à long terme, de nombreux intervenants ont répondu que ces derniers devraient se voir offrir plus de possibilités d’améliorer leurs qualifications et leurs compétences pendant qu’ils sont au Canada. À cette fin, il a été notamment proposé de fournir un accès à des services d’établissement à l’étape de la résidence temporaire, y compris une formation en langues officielles, de donner accès à une formation sur la façon de s’orienter dans le marché du travail canadien, et de collaborer avec les fournisseurs de services afin d’offrir des séances d’orientation.

Un grand nombre d’intervenants ont recommandé que la résidence permanente soit accordée aux aides familiaux qui se trouvent déjà au Canada et qui n’étaient pas admissibles aux programmes pilotes lancés en 2014, surtout dans les cas où ils ne l’étaient pas parce qu’ils ne répondaient pas aux exigences en matière de langues officielles et de scolarité. Ils se sont inquiétés du fait que beaucoup d’aides familiaux ont été mal informés par des tierces parties avant leur arrivée au Canada en tant que travailleurs temporaires et qu’ils ne connaissaient pas les critères des programmes pilotes pour obtenir la résidence permanente.

Délais de traitement et difficultés connexes dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants

Des intervenants, y compris d’anciens aides familiaux et des aides familiaux actuels, ont exprimé une préoccupation importante et continue quant aux délais de traitement des demandes de résidence permanente présentées dans le cadre de l’ancien Programme des aides familiaux résidants. Les intervenants ont souligné la façon dont cette séparation des membres des familles, surtout les mères et leurs enfants. Ça mène à des traumatismes importants aux aides familiaux, une rupture des relations familiales et des difficultés concernant le processus d’intégration socioéconomique à long terme des enfants.

Les intervenants ont également signalés qu’ils sont préoccupés par la nécessité de payer les examens médicaux relatifs à la demande de résidence temporaire ainsi qu’à la demande de résidence permanente, et d’obtenir de nouvelles évaluations si la période de validité de leurs documents a expiré avant que la demande de résidence permanente soit traitée. Par conséquent, de nombreux intervenants ont suggéré que les aides familiaux ne devraient passer qu’une seule évaluation médicale aux fins d’admissibilité. Ils ont aussi parlé de la difficulté d’obtenir des certificats de police de leur pays de citoyenneté pour les membres de leur famille visés par leur demande, qui faisait en sorte de retarder considérablement le traitement.

Les intervenants ont répété qu’ils approuvaient les délais de traitement dans le cadre des programmes pilotes visant les aides familiaux (la plupart des demandes sont traitées en moins de six mois).

Autres commentaires reçus

Certains commentaires n’étaient pas directement liés aux programmes visant les aides familiaux, mais ils portaient plus généralement sur la politique d’immigration. Ces commentaires comprenaient des préoccupations concernant le paragraphe 38(1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Ce paragraphe traite de l’interdiction de territoire pour des raisons de santé, lorsqu’il est raisonnable de croire que l’état de santé de la personne risque d’entraîner un fardeau excessif pour les services sociaux ou de santé. Les intervenants ont suggéré que c’était injuste que les aides familiaux fournissent des services d’aide, mais qu’ils soient incapables de faire venir les membres de leur famille en tant que résidents permanents si leurs besoins médicaux risquaient de représenter un fardeau excessif.

Prochaines étapes

Le ministère continuera de travailler envers l’établissement d’une voie d’accès à la résidence permanente pour les aides familiaux, en tenant compte des points de vue exprimées durant les consultations, de l’analyse des programmes pilotes lancés en 2014 et des rapports pertinents, dont le rapport de 2016 du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Annexe A – Guide de discussion

Programmes pilotes d’IRCC à l’intention des aides familiaux – Guide de discussion

Contexte

Pourquoi les programmes pilotes à l’intention des aides familiaux prennent-ils fin le 29 novembre 2019?

Les programmes Garde d’enfants et Soins aux personnes ayant des besoins médicaux élevés ont été créés en vertu d’une disposition de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, qui permet au ministre de mettre en place un programme pilote d’au plus 5 ans, dans le cadre duquel un maximum de 2 750 demandes par programme par année peuvent être acceptées. Étant donné que ces programmes ont été créés le 30 novembre 2014, il est prévu qu’ils prennent fin le 29 novembre 2019.

Que fait IRCC pour consulter les intervenants à propos des futures options d’immigration pour les aides familiaux?

Le gouvernement du Canada s’est engagé à offrir une meilleure voie d’accès à la résidence permanente aux aides familiaux d’ici l’expiration des programmes pilotes en cours. Le gouvernement entretient un dialogue régulier avec les aides familiaux. Les opinions et les suggestions que vous nous transmettez seront prises en compte dans le cadre de l’examen des modalités relatives à l’immigration des aides familiaux et de l’élaboration de solutions à cet égard après novembre 2019. Par ailleurs, nous collaborons avec d’autres intervenants clés afin de recueillir un vaste éventail de points de vue sur les voies d’accès futures à la résidence permanente pour les aides familiaux.

Nous savons que nous ne serons probablement pas en mesure de rencontrer tous les groupes intéressés, mais nous tenons à faire en sorte que toute personne ayant un point de vue à exprimer puisse le faire. C’est la raison pour laquelle IRCC sollicite les observations écrites. Ces observations permettront d’orienter l’élaboration d’options de programme pour les aides familiaux avant l’expiration des programmes pilotes.

Ordre du jour proposé
  1. Présentations et mot d’ouverture (10 minutes)
  2. Renseignements généraux et contexte (15 minutes)
  3. Discussion (60 minutes)
  4. Prochaines étapes et mot de la fin (5 minutes)
Sujets de discussion

IRCC veut connaître votre opinion sur les programmes pilotes actuels à l’intention des aides familiaux et vos suggestions en vue d’améliorer la voie d’accès à la résidence permanente pour ces personnes. Nous sommes conscients que le parcours des aides familiaux commence avant leur arrivée au Canada, et qu’il englobe tous les éléments liés à leur présence au Canada avant de présenter une demande de résidence permanente. Cependant, aux fins de cette discussion, nous aimerions mettre l’accent sur ce que vous pensez du programme de résidence permanente en particulier.

Questions
  1. Quelles parties des programmes pilotes actuels souhaiteriez-vous conserver?
  2. Quelles parties des programmes pilotes actuels souhaiteriez-vous voir modifiées, et de quelle façon?
  3. Selon vous, quelles sont les compétences et les qualifications les plus importantes que les aides familiaux doivent posséder pour :
    1. bien faire leur travail dans l’immédiat?
    2. réussir à long terme au Canada?
  4. Quelle serait la meilleure façon de communiquer avec les personnes susceptibles de présenter une demande dans le cadre d’une future voie d’accès pour les aides familiaux?

Annexe B – Calendrier des consultations de 2018 et organismes participants

25 février

  • Vancouver Committee for Domestic Workers’ and Caregivers’ Right (Vancouver — événement organisé par l’intervenant)

6 mars

  • Association of Caregiver and Nanny Agencies Canada (téléconférence)

15 mars

  • Filipino-Canadian Social and Community Worker Network (Toronto)
  • Divers intervenants du domaine des aides familiaux (Toronto)

16 mars

  • Ontario Council of Agencies Serving Immigrants (Toronto)
  • Migrant Mothers Project, y compris des représentants des organismes suivants : (Toronto)
    • Caregiver Connections Education and Support Organization
    • The Neighbourhood Organization
    • Kababayan Multicultural Centre
    • Ontario Council of Agencies Serving Immigrants
    • Chinese and Southeast Asian Legal Clinic

17 mars

  • Aides familiaux (organisé par le Filipino-Canadian Social and Community Worker Network) (Toronto)
  • Caregivers’ Action Centre (Toronto)

23 mars

  • KAIROS, Initiatives canadiennes œcuméniques pour la justice (Ottawa)

16 avril

  • Aides familiaux, universitaires et groupes de défense, y compris : (Edmonton)
    • Migrante Alberta
    • Alberta Workers' Health Centre
  • Groupes de défenses et avocats, y compris : (Vancouver)
    • Vancouver Committee for Domestic Workers and Caregivers Rights
    • Mosaic
    • McCrea Immigration Law
    • Migrant Workers Centre
    • Migrante BC
    • Filipino Canadian Advocacy Network

17 avril

  • Immigrant Services Society of BC (Vancouver)

14 mai

  • Association du Barreau canadien (téléconférence)

Des observations écrites individuelles et collectives ont aussi été reçues d’organismesNote de bas de page 1 :

  • Alberta Caregivers Association
  • Alberta Public Interest Research Group
  • Association pour la défense des droits du personnel domestique
  • Butterfly (Réseau de soutien des travailleuses du sexe asiatiques et migrantes) 
  • Conseil canadien pour les réfugiés
  • Congrès du travail du Canada
  • Syndicat canadien de la fonction publique
  • Care for Caregivers
  • Caregiver Connections Education and Support Organization
  • Caregivers’ Action Centre
  • Centre international de solidarité ouvrière
  • Vancouver Committee for Domestic Workers and Caregivers Rights
  • L’Institut Cooper — Île-du-Prince-Édouard
  • Eto Tayong Caregivers
  • Faith Alliance to End Human Trafficking
  • Filipino Canadian Advocacy Network
  • Gabriela Ontario
  • Income Security Advocacy Centre
  • Jewish Vocational Service of Metropolitan Toronto
  • Kabisig Society of Fort Saskatchewan
  • Migrant Mothers Project
  • Migrant Workers Alliance for Change
  • Migrant Workers Centre
  • Migrant Workers Rights
  • Migrante Alberta
  • Migrante Ontario
  • New Alberta Workers
  • Ontario Council of Agencies Serving Immigrants
  • PINAY Québec
  • Showing Up For Racial Justice Toronto
  • Association du Barreau canadien (ABC)
  • Congrès du travail du Canada
  • Vancouver Committee for Domestic Workers and Caregivers Rights
  • West Neighborhood House
  • Willowdale Community Legal Services
  • Workers’ Health and Safety Legal Clinic
  • Working Women Community Centre

Annexe C – Guide de formulation des observations écrites

Programmes pilotes d’IRCC à l’intention des aides familiaux – Guide de formulation des observations écrites

Contexte

Pourquoi les programmes pilotes à l’intention des aides familiaux prennent-ils fin le 29 novembre 2019?

Les programmes Garde d’enfants et Soins aux personnes ayant des besoins médicaux élevés ont été créés en vertu d’une disposition de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, qui permet au ministre de mettre en place un programme pilote d’au plus cinq ans, dans le cadre duquel un maximum de 2 750 demandes par programme par année peuvent être acceptées. Étant donné que ces programmes ont été créés le 30 novembre 2014, il est prévu qu’ils prennent fin le 29 novembre 2019.

Que fait IRCC pour consulter les intervenants à propos des futures options d’immigration pour les aides familiaux?

Le gouvernement du Canada s’est engagé à offrir une meilleure voie d’accès à la résidence permanente aux aides familiaux d’ici l’expiration des programmes pilotes en cours. Le gouvernement entretient un dialogue régulier avec les aides familiaux. Les opinions et les suggestions que vous nous transmettez seront prises en compte dans le cadre de l’examen des modalités relatives à l’immigration des aides familiaux et de l’élaboration de solutions à cet égard après novembre 2019. Par ailleurs, nous collaborons avec d’autres intervenants clés afin de recueillir un vaste éventail de points de vue sur les voies d’accès futures à la résidence permanente pour les aides familiaux.

Nous savons que nous ne serons probablement pas en mesure de rencontrer tous les groupes intéressés, mais nous tenons à faire en sorte que toute personne ayant un point de vue à exprimer puisse le faire. C’est la raison pour laquelle IRCC sollicite les observations écrites. Ces observations permettront d’orienter l’élaboration d’options de programme pour les aides familiaux avant l’expiration des programmes pilotes.

Sujets de discussion

IRCC veut connaître votre opinion sur les programmes pilotes actuels à l’intention des aides familiaux et vos suggestions en vue d’améliorer la voie d’accès à la résidence permanente pour ces personnes. Nous sommes conscients que le parcours des aides familiaux commence avant leur arrivée au Canada et qu’il englobe tous les éléments liés à leur présence au Canada avant de présenter une demande de résidence permanente. Cependant, aux fins de cette discussion, nous aimerions mettre l’accent sur ce que vous pensez du programme de résidence permanente en particulier.

Questions
  1. Quelles parties des programmes pilotes actuels souhaiteriez-vous conserver?
  2. Quelles parties des programmes pilotes actuels souhaiteriez-vous voir modifiées, et de quelle façon?
  3. Selon vous, quelles sont les compétences et les qualifications les plus importantes que les aides familiaux doivent posséder pour :
    1. bien faire leur travail dans l’immédiat?
    2. réussir à long terme au Canada?
  4. Quelle serait la meilleure façon de communiquer avec les personnes susceptibles de présenter une demande dans le cadre d’une future voie d’accès pour les aides familiaux?

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