Discours

Discours prononcé par l'honorable Navdeep Bains, C.P., député
Ministre de l'Innovation, des Sciences et
du Développement économique
Ottawa (Ontario)

Le 31 mai 2017

La version prononcée fait foi

Bonjour. Merci, Christyn [Cianfarani, présidente de l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité], de cet accueil chaleureux.

Félicitations à vous et à votre équipe pour l’organisation de cet événement remarquable.

C’est avec plaisir que je prends part à CANSEC 2017.

Je félicite également l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité pour sa murale de l’innovation que nous venons de dévoiler. Elle est inspirante et fort instructive.

J’avais très hâte de me joindre à vous pour me renseigner sur les travaux novateurs que le secteur de la défense mène au Canada.

Ce secteur constitue un moteur clé de notre économie.

En effet, il génère une activité économique de 9 milliards de dollars par année. Les grandes entreprises et les petites entreprises du secteur emploient plus de 63 000 personnes dans l’ensemble du pays. Ces travailleurs sont hautement qualifiés et bien rémunérés.

Mesdames et Messieurs, le Canada doit garder le cap sur l’innovation pour demeurer concurrentiel.

Nous devons continuellement trouver de nouvelles façons de nous améliorer.

En ma qualité de ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, je suis bien conscient que notre pays sait depuis longtemps trouver des solutions nouvelles et améliorées pour atteindre ses objectifs.

Et je comprends que le gouvernement a joué un rôle clé en établissant les conditions propices à la réussite. C’est un rôle qu’il continuera d’ailleurs d’assumer.

La Politique des retombées industrielles et technologiques est l’une des approches à notre disposition pour stimuler la croissance dans le secteur de la défense.

Aux termes de cette politique, les entreprises doivent effectuer de nouveaux investissements au Canada.

Ces investissements permettent de créer et de maintenir des emplois. Ils soutiennent l’innovation et ils favorisent le lancement d’entreprises ainsi que leur croissance subséquente.

Les soumissions de fournisseurs éventuels sont évaluées en fonction des engagements en matière de retombées industrielles et technologiques qu’elles comprennent, en plus d’être évaluées en fonction de leur coût et du respect des exigences techniques.

Les avantages pour les Canadiens sont considérables.

Les chiffres ne mentent pas : les obligations totales d’entreprises en matière de retombées industrielles et technologiques atteignent les 41 milliards de dollars à l’heure actuelle.

J’ai le grand plaisir de souligner que toutes les entreprises participantes se conforment à leurs obligations.

Jusqu’à présent, plus de 90 % des engagements liés aux retombées industrielles et technologiques ont soit été tenus ou sont en cours de réalisation.

Mais ce n’est qu’un côté de la médaille.

Au cours des 30 dernières années, la Politique des retombées industrielles et technologiques a donné lieu à des investissements de 30 milliards de dollars dans l’économie canadienne.

Ces investissements ont entraîné la création de bons emplois pour des Canadiens dans toutes les régions.

De 2011 à 2015, près de 40 000 emplois ont été créés ou maintenus chaque année grâce à l’application de cette politique. 

Au cours de cette période, les entrepreneurs ont conclu des partenariats avec des centaines de petites et moyennes entreprises.

Ces partenariats ont permis d’injecter 1,75 milliard de dollars dans l’économie canadienne ainsi que 82 millions de dollars dans nos universités, nos collèges et nos laboratoires de recherche publics.

En avril, j’ai eu le plaisir d’annoncer un investissement effectué par Lockheed Martin dans le cadre de la Politique des retombées industrielles et technologiques.

Lockheed Martin investit 10 millions de dollars dans l’entreprise Mannarino Systems and Software, ce qui permettra à cette dernière de mettre au point du matériel indispensable aux missions.

Et aujourd’hui, j’ai encore une fois de bonnes nouvelles.

Je suis heureux d’annoncer que Lockheed Martin a investi dans quatre autres petites entreprises canadiennes de pointe.

Ces ententes font partie des obligations de Lockheed Martin en matière de retombées industrielles et technologiques. Elles sont liées au soutien en service des C‑130-J Super Hercules.

La première entreprise en est à peine à sa deuxième année d’activités. Contextere est une entreprise en démarrage établie ici même à Ottawa.

Contextere mettra au point des technologies portables et mobiles à l’intention des travailleurs du secteur industriel. Ses appareils feront appel à l’apprentissage automatique pour accroître la sécurité de la main-d’œuvre.

La deuxième entreprise, GasTOPS, a également pignon sur rue à Ottawa.

L’entreprise développe une nouvelle version de son produit ChipCHECK, qui fournit une analyse rapide et précise des liquides lubrifiants avant même que ne se manifeste une défaillance du matériel indispensable aux missions.     

Metamaterial Technologies, une entreprise de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, est la troisième entreprise à recevoir des fonds.

Cet investissement permettra de concevoir et de perfectionner de nouveaux matériaux polyvalents, les métamatériaux, qui amélioreront les technologies utilisées dans les panneaux solaires.

Et enfin, Solace Power, de Mount Pearl, à Terre-Neuve-et-Labrador, se spécialise dans la transmission d’énergie sans fil.

Solace mettra à profit ce nouvel investissement pour perfectionner sa technologie actuelle et pour élargir ses horizons afin d’accéder à de nouveaux marchés.

Ces quatre investissements, conjugués à celui déjà accordé à Mannarino, se traduisent par l’injection de près de 21 millions de dollars dans l’économie canadienne grâce à l’application de la Politique des retombées industrielles et technologiques.

Ces investissements servent à créer et à maintenir des emplois dans le secteur canadien de la défense. Ils aident aussi les entreprises novatrices à se développer et à accéder à de nouveaux marchés d’exportation.

Les retombées industrielles et technologiques sont l’une des manières dont le gouvernement peut exercer son immense pouvoir d’achat pour favoriser la création d’emplois et l’innovation.

Les investissements effectués dans le cadre de cette politique mènent à des emplois pour des soudeurs, des ingénieurs et des informaticiens, ainsi que pour des milliers de personnes dans d’autres domaines, et ce, d’un océan à l’autre.

Ces investissements appuient la recherche-développement menant à de nouvelles technologies, et ils donnent aux entreprises la possibilité d’accéder aux chaînes d’approvisionnement mondiales.

C’est comme cela que l’approvisionnement de la défense stimule l’innovation.

Mesdames et Messieurs, le gouvernement est déterminé à fournir aux Forces armées canadiennes l’équipement nécessaire pour remplir ses missions au pays et à l’étranger.

Mon collègue le ministre Sajjan, qui s’est adressé à vous ce matin, présentera sous peu la nouvelle politique du gouvernement en matière de défense.

Cette politique présentera les investissements de grande envergure que nous effectuerons au cours des années à venir pour redonner des assises solides aux Forces armées canadiennes.

Le gouvernement va appliquer la Politique des retombées industrielles et technologiques à ces investissements. Nous voulons appuyer l’innovation et créer des emplois de qualité ici au Canada.

Les approvisionnements de la défense stimulent l’innovation. Et l’innovation mène à de meilleurs emplois et à plus de possibilités pour tous les Canadiens.

Je vous remercie.

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