Le soin du fini des meubles – Notes de l'Institut canadien de conservation (ICC) 7/2

Avertissement

La présente Note traite de mesures modifiant matériellement un objet ainsi que de procédés exigeant l’utilisation de produits chimiques. Il faut agir avec prudence, suivre les procédures de sécurité recommandées et, en cas de doute, demander l’aide d’une personne compétente.

Introduction

Le « fini » d’un meuble en bois désigne la surface du bois et la manière dont elle a pu être transformée esthétiquement par le fabricant ou altérée par l’usage. La plupart du temps, le fini consiste en un revêtement discret qui protège le bois contre la salissure et l’humidité en plus de modifier l’apparence de la surface d’un meuble. Le fini d’origine d’un meuble possède une valeur historique, esthétique et financière, et devrait donc être préservé.

Avant l’application, les finis peuvent être liquides, solides ou semi-solides. De plus, les liquides peuvent consister en des substances simples (par exemple, des huiles) ou être sous forme de solutions, d’émulsions ou de suspensions. Les finis liquides et semi-solides peuvent acquérir une forme solide de diverses façons. Un fini peut sécher grâce à l’évaporation de solvant, à la polymérisation, à la coalescence ou à la combinaison de ces phénomènes. En raison de la variété de finis et de la gamme étendue de techniques d’application, l’étude des finis de surface est très complexe. Une étude approfondie de tous les finis de surface sort du cadre de la présente Note. Toutefois, on y trouvera des notions générales sur le soin préventif de base et le nettoyage de certains types de finis qui se retrouvent sur les meubles en bois.

Pigment sec

Une des manières les plus simples de modifier la surface d’un objet en bois consiste à y appliquer un pigment brut (les pigments composés de terre tels que les ocres et la terre d’ombre, les cendres de bois noirs et l’argile blanche en sont des exemples). Ces revêtements ne contiennent pas de liant; le pigment est appliqué à l’état sec ou sous la forme d’une pâte liquide préparée avec de l’eau. Au départ, les pigments secs adhèrent facilement au bois parce que ce dernier est poreux. Comme ils ne forment pas une pellicule continue, la dilatation et la contraction du bois causées par les variations d’humidité relative n’ont donc aucun effet sur les pigments.

La surface des meubles ayant un fini à base de pigments secs est souvent fragile et poudreuse; les pigments peuvent facilement s’étaler ou s’enlever au toucher. Étant donné que la surface est si fragile, les meubles revêtus de ce type de fini ne devraient pas être manipulés directement; on devrait plutôt les soulever et les déplacer au moyen d’un plateau ou d’un chariot. Ces meubles devraient également être recouverts pour éviter que la poussière ne s’y accumule, au quel cas la poussière pourrait être confondue avec le pigment poudreux au moment d’une inspection visuelle rapide. Puisque même un brossage léger peut décoller le pigment, seul un restaurateur expérimenté devrait nettoyer les meubles revêtus de ce type de fini.

On trouve rarement ce genre de fini sur les meubles en Amérique du Nord, où d’ordinaire un liant était appliqué sur le pigment sec.

Peinture

On utilise également des pigments dans les peintures pour colorer et produire des effets de surface. Les peintures contiennent toutefois un liant (comme une huile siccative ou une résine en solution) qui assure une meilleure adhérence du pigment à la surface. Un vaste éventail de polymères synthétiques sont utilisés à cette fin depuis le milieu du XXe siècle. Cependant, auparavant, dans les cultures occidentales, on fabriquait la plupart des peintures en utilisant de l’huile de lin bouillie ou d’autres huiles siccatives comme base pour le liant, ce qui donnait des vernis opaques. La caséine, une protéine du lait, est un autre liant avec lequel on obtenait un fini tout aussi insoluble, mais plus mat.

Les surfaces de bois peintes peuvent être assez durables parce que la peinture pénètre dans le bois et y adhère fortement. Toutefois, étant donné que la peinture forme une pellicule continue sur les objets en bois, elle risque de se craqueler et de se décoller quand le bois se dilate et se contracte sous l’effet de changements dans les conditions ambiantes. L’adhérence de la peinture à la surface peut aussi diminuer avec le temps, ce qui provoquera l’écaillage et le décollement de la peinture. La détérioration des liants dans les peintures est surtout attribuable à la lumière (tant à la lumière visible qu’au rayonnement ultraviolet [UV]), laquelle peut dégrader la pellicule, la rendre pulvérulente et en changer la couleur. Il est donc important de limiter la quantité de lumière diffusée sur une surface peinte, et ce, à la fois sur le plan de l’intensité et de la durée d’exposition. Les surfaces peintes sont également influencées par le goût et la mode. Il n’est donc pas rare de trouver un meuble qui a été peint, puis décapé et sur lequel on a appliqué une couche protectrice transparente.

Lorsqu’il est nécessaire de nettoyer une surface peinte, et qu’il a été convenu, après une inspection visuelle approfondie, que la surface est considérée comme stable (sans écaillage ou pulvérulence), on peut procéder au nettoyage en essuyant la poussière et la saleté à l’aide d’un linge de coton doux ou en utilisant une brosse à soies souples et un aspirateur. Pour en savoir plus sur les techniques de nettoyage à sec, consulter la Note de l’ICC 7/1 Le soin et le nettoyage du bois nu. Il se peut qu’il soit uniquement nécessaire d’utiliser des techniques mécaniques pour effectuer le nettoyage. Toutefois, il se peut aussi qu’il soit nécessaire d’utiliser des solvants ou des produits de nettoyage aqueux pour éliminer les dépôts de saleté plus tenaces. Étant donné que de nombreuses surfaces peintes sont sensibles à l’eau et à d’autres solvants, cette opération devrait être effectuée par un professionnel de la conservation. Pour en savoir plus sur le nettoyage des surfaces peintes, consulter la Note de l’ICC 10/1 Nettoyage des peintures : précautions.

Il faut manipuler avec soin les finis à base de peinture qui ont subi une détérioration pour éviter que des fragments ne s’en détachent et ne se fixent sur les gants ou les vêtements et qu’ils soient perdus. Si l’on soupçonne que l’écaillage est lié à la dilatation ou à la contraction du bois, il peut être important de réguler l’humidité relative. En pareils cas, le mieux est de consulter un restaurateur. Les surfaces peintes qui s’écaillent peuvent parfois être consolidées grâce à l’application d’un consolidant adéquat sous les fragments. Cette opération devrait cependant être effectuée uniquement par un restaurateur expérimenté disposant d’installations appropriées.

Revêtements de résine naturelle

Les résines naturelles ont été utilisées pour protéger les objets en bois depuis des millénaires. On a relevé des traces de leur utilisation à l’époque de l’Égypte et de la Chine antiques en particulier. Ces finis transparents étaient traditionnellement définis comme des vernis-laques ou des vernis : les vernis-laques consistaient en des résines ou des gommes déposées à partir d’une solution; les vernis étaient similaires, mais contenaient également des huiles siccatives. À l’heure actuelle, dans le domaine de la finition de meubles, il n’existe aucune définition précise de ces deux termes. Ces types de finis sont maintenant classés en deux catégories : les finis obtenus par évaporation et les apprêts réactifs. Les finis de la première catégorie sèchent par évaporation de solvant et comprennent les vernis à la gomme-laque et les vernis à l’alcool contenant de la résine de sandaraque. Ceux qui appartiennent à la deuxième catégorie sèchent par polymérisation (peu importe si le solvant s’évapore ou non). Les vernis à l’huile sont un exemple courant d’apprêt réactif. Les finis en résine naturelle peuvent renfermer des pigments ou des colorants qui ont pour fonction de modifier la couleur de la surface – ils ne diffèrent des peintures que par leur transparence.

La caractérisation des vieux enduits de résine naturelle est très difficile étant donné que, au cours des siècles, un grand nombre de résines, de cires, de colorants et d’huiles ont été mélangés et préparés (souvent par ébullition à une température très élevée) en d’innombrables combinaisons afin de produire des finis transparents colorés ou incolores, suivant les modes. L’un des principaux finis lustrés qu’on trouve sur les meubles en acajou du XIXe siècle est le vernis au tampon, qui consiste en des couches multiples de vernis à la gomme-laque que l’on a appliquées en frottant avec un linge ouatiné. Le vernis à base d’huile de copal est également un revêtement en résine naturelle couramment utilisé à la même époque. En Asie, les apprêts réactifs à base de résines de laquiers, des arbres de la famille des anacardiacées, sont très appréciés pour leur lustre et leur durabilité. L’un des vernis-laques d’Asie les plus connus est l’« urushi », un vernis-laque japonais.

Les enduits de résine naturelle forment une pellicule continue sur les objets en bois et risquent donc de se fissurer et de se décoller lorsque le bois se dilate et se contracte en fonction du degré d’humidité relative. L’exposition à la lumière entraîne une dégradation lente et insidieuse qui provoque avec le temps la décoloration, la fissuration et le décollement du fini. Comme il est indiqué pour les surfaces peintes, il est important de limiter l’exposition à la lumière. De façon générale, l’eau produit rapidement des dommages évidents. Si des collections de meubles sont utilisées à des fins d’interprétation ou dans le cadre d’un musée vivant, il est important d’éviter tout contact avec l’eau (par exemple, éviter de renverser des boissons ou de placer des vases de fleurs ou des plantes en pot sur les surfaces horizontales). De même, le passage d’une vadrouille humide sur les planchers ou le dégagement d’humidité par les planchers peut endommager les pieds d’un meuble revêtu d’un tel fini.

Les enduits de résine naturelle sont assez résistants. Il est souvent possible de les nettoyer en utilisant les techniques de nettoyage à l’eau et de nettoyage à sec. Il convient d’effectuer le nettoyage à sec de la même façon que pour les surfaces peintes. Les surfaces hautement dégradées sont probablement plus solubles que les surfaces intactes, et la solubilité peut également varier largement selon que la surface a ou non fait l’objet de réparations (les interventions passées peuvent être bien masquées). Le nettoyage des finis en résine naturelle dégradés et des surfaces recouvertes d’une laque asiatique doit toujours être effectué par un restaurateur expérimenté.

Pour nettoyer un revêtement sain en résine naturelle sans danger, il suffit d’enlever la poussière à l’aide d’un coton-tige ou d’un linge de coton et de l’eau. Cependant, étant donné qu’un grand nombre de ces finis, et particulièrement ceux qui sont dégradés, peuvent être sensibles à l’eau, il est important de commencer par effectuer un essai de solubilité. Tout d’abord, tremper un coton-tige dans l’eau chaude. Faire sortir l’eau jusqu’à ce que le coton-tige soit presque sec, puis s’en servir pour frotter doucement une petite surface non apparente afin de s’assurer que le revêtement n’est pas soluble dans l’eau. Vérifier si le coton-tige contient des traces de vernis (habituellement de couleur brune ou jaune), puis attendre quelques minutes afin de permettre à la surface de sécher pour s’assurer qu’elle ne blanchit pas (c’est-à-dire qu’elle ne devient pas blanche ou opaque). S’il n’y a aucune trace de vernis sur le coton-tige et que la surface ne blanchit pas, il est alors possible d’effectuer le nettoyage à l’aide d’un linge de coton ou d’un coton-tige légèrement humide. On peut ajouter à l’eau quelques gouttes d’un détergent doux, par exemple le savon de marque Orvus WA Paste, afin d’éliminer les dépôts de saleté tenaces. Toutefois, il convient d’abord d’effectuer un nouvel essai de solubilité avec la solution utilisée. Si l’on utilise du détergent, il sera nécessaire d’enlever tous les résidus de savon en utilisant encore un coton-tige ou un linge de coton et de l’eau uniquement. À la suite d’un nettoyage humide, il est important de sécher la surface immédiatement à l’aide d’un linge de coton propre.

On peut aussi utiliser un diluant à peinture inodore (par exemple, le diluant à peinture de marque Varsol ou de l’essence minérale) pour nettoyer un grand nombre de finis en résine naturelle qui sont en bon état. Humecter d’abord un coton-tige avec un solvant et le faire rouler sur une petite partie non apparente du fini. Si le diluant s’avère sans danger (c’est-à-dire si aucune trace de jaune ou de brun n’apparaît sur le coton-tige au bout de quelques secondes), humecter de solvant un coton-tige ou un linge doux non pelucheux et procéder comme il est décrit ci-dessus en prenant soin de remplacer le coton-tige ou le linge lorsqu’il se salit. Étant donné que les diluants à peinture dégagent des vapeurs toxiques, il est important de travailler dans un endroit bien ventilé ou à l’extérieur, de se reporter à la fiche signalétique pertinente et d’utiliser l’équipement de protection individuelle approprié. Le diluant à peinture devrait déloger la cire et la saleté. Si la saleté ne s’enlève pas, interrompre le nettoyage.

Comme dans le cas des surfaces peintes, il faut prendre des précautions lorsqu’on manipule des objets dont le vernis se décolle ou s’écaille. Il est préférable de consulter un restaurateur pour le traitement d’objets se trouvant dans un tel état. Dans certains cas, il peut être possible de recoller le vernis-laque ou le vernis. Parfois, on peut également polir un fini résineux dégradé ou l’amalgamer à nouveau afin de lui redonner une surface intacte. Au cours des dernières années, cette approche a toutefois semé la controverse, car certains restaurateurs s’opposent à la modification des caractéristiques macroscopiques de la surface du fini d’origine.

Huiles

On applique souvent des huiles siccatives sur les objets en bois pour saturer la couleur et comme mesure de protection additionnelle. Le fini traditionnel le plus commun en Occident était l’huile de lin, mais l’huile de tung (appelée autrefois « huile de bois de Chine ») était également employée, bien qu’elle ait davantage été utilisée en Asie. L’huile de lin ne coûte pas cher, son application ne nécessite aucun matériel compliqué, elle offre une certaine protection et confère aux bois pâles une couleur jaune de belle apparence – bien qu’avec le temps elle fasse virer les bois plus foncés au noir. L’huile de tung sert aux mêmes fins, mais ne provoque pas de changement de couleur radical. Un large éventail d’autres types d’huiles siccatives ont récemment été mises sur le marché.

L’application d’huile de lin sur un meuble déjà revêtu de cette substance a constitué et constitue encore une méthode d’entretien courante. S’il n’y a aucun doute qu’à l’origine le meuble avait été revêtu d’huile de lin, il est acceptable de continuer à l’employer. Malheureusement, de vieux meubles dont le fini d’origine n’était pas de l’huile de lin ont été foncés et défigurés par l’application inconsidérée de cette huile. Le fini est souvent mal appliqué et il forme des plaques épaisses, particulièrement dans les fissures, les dépressions et les zones autour des ferrures.

L’huile de lin et d’autres huiles siccatives similaires se modifient chimiquement avec le temps par un procédé appelé « réticulation », qui a pour effet de diminuer leur solubilité et d’en rendre l’enlèvement difficile. Le traitement de surfaces comportant un fini à l’huile devrait se limiter aux méthodes de nettoyage décrites plus haut pour les finis résineux. Consulter un restaurateur si un nettoyage plus approfondi s’avère nécessaire.

Cires

La surface nue de certains objets en bois est, une fois achevée, traitée avec de la cire et généralement entretenue en cours d’usage par l’application d’autres couches de cire. Un vaste éventail de cires (depuis les matières dures, comme la cire de carnauba, aux matières molles, comme la cire d’abeille) peuvent être employées. Les revêtements de cire sont également appliqués couramment par-dessus d’autres finis pour meuble, tels les vernis au tampon et les vernis et finis à base d’huile.

Les amas à base de cire qui s’accumulent autour des ferrures, dans les gravures ou dans d’autres endroits moins accessibles, peuvent être enlevés au moyen d’un bâtonnet en bois. On peut rendre la vieille cire plus soluble en l’imbibant d’essence minérale. Cette méthode peut servir au nettoyage de tout l’objet si la surface entière a été revêtue d’une épaisse couche de cire. Suivre la méthode exposée précédemment pour enlever de la cire à l’aide d’essence minérale : faire un essai sur une petite surface non apparente de l’objet et prendre les précautions qui s’imposent relativement à la ventilation et à la manipulation du solvant. Le nettoyage sera plus efficace si les ferrures sont enlevées.

L’application d’une nouvelle couche de cire, s’il y a lieu et si cela est approprié pour l’objet, devrait se faire au moyen d’un linge doux non pelucheux. On devrait utiliser une cire en pâte pour meuble ne contenant ni colorant ni parfum. Appliquer la cire en couches minces et uniformes, puis frotter adéquatement. Cirer une petite partie du meuble à la fois. Une fois que la cire est sèche et qu’elle a un aspect mat, polir vigoureusement à l’aide d’un linge propre en frottant bien dans les endroits moins accessibles. Le polissage ne devrait pas être effectué fréquemment; un bon cirage durera de nombreuses années s’il est accompagné d’un polissage occasionnel au moyen d’un linge pur coton.

Produits de restauration de finis et agents de polissage commerciaux

Il n’est pas recommandé d’appliquer des produits commerciaux de restauration ou des agents de polissage commerciaux sur les objets de musée en bois. Contrairement à ce qu’affirment de nombreux fabricants de produits, il n’est pas nécessaire de « nourrir » le bois à l’aide de tels mélanges pour en restaurer les « huiles naturelles » ou l’hydrater. Même s’il existe actuellement sur le marché une grande quantité de produits miracles destinés aux restaurateurs de meubles, la plupart d’entre eux contiennent des cires, des huiles ou du silicone, lesquels peuvent rendre les surfaces collantes et propices à l’accumulation de poussière ou de saletés qui pourraient entraîner la détérioration du fini. Ce type d’accumulation attire l’humidité et les contaminants, et entraîne la détérioration du fini. Ces produits peuvent également engendrer des problèmes de compatibilité dans les cas où d’autres finis seraient utilisés dans le cadre de traitements de restauration subséquents.

Résumé

De nombreux produits ont été utilisés pour protéger la surface des objets en bois et pour en rehausser et en modifier l’aspect. Les surfaces des meubles présentent souvent de nombreuses traces d’interventions, comme le nettoyage, le polissage et l’application de finis, effectuées au fil du temps. Des mesures préventives, comme manipuler soigneusement des meubles afin d’éviter l’abrasion et limiter leur exposition à la lumière et à l’humidité, devraient être prises pour assurer la préservation à long terme des finis de meubles historiques. Avant de nettoyer une surface en bois recouverte d’un fini, il est nécessaire de déterminer la composition du fini, s’il est stable ou non et s’il a été modifié ou traité, et de vérifier l’effet de la technique de nettoyage sur le bois. Dans le cas d’un fini en bonne condition, un époussetage humide suivi d’un polissage et de cirages peu fréquents, effectués avec soin, suffiront à le nettoyer et à lui procurer un aspect acceptable.

Fournisseurs

Remarque

Les renseignements qui suivent visent uniquement à informer le lecteur. Le fait qu’une entreprise figure dans la présente liste ne signifie pas pour autant qu’elle est approuvée par l’Institut canadien de conservation.

Cires en pâte, linges à polir et essences minérales :
Les cires en pâte, les linges à polir et les essences minérales se trouvent dans les quincailleries locales (faire preuve de prudence dans le cas des produits spéciaux conçus pour l’entretien des meubles; en cas de doute, consulter un restaurateur).

« Essence minérale » est l’un des noms donnés à un produit commercial pétrolier composé de substances chimiques ayant une marge étroite de points d’ébullition; d’autres produits similaires sont les diluants à peinture inodores, le solvant Stoddard, le diluant à peinture de marque Varsol et, aux États-Unis, l’essence minérale de marque VM & P Naphta.

Il est possible de se procurer des linges non pelucheux en coton pour le polissage en paquets dans les commerces spécialisés en finition de meubles. On peut également utiliser des morceaux de tee-shirt blanc en coton ou des couches de coton pour effectuer le nettoyage et le polissage.

Bibliographie

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The National Trust. Manual of Housekeeping: The Care of Collections in Historic Houses Open to the Public, Oxford (Royaume-Uni), Butterworth-Heinemann, 2005.

Sheetz, R. Cleaning Wood Furniture (Format PDF, en anglais seulement), Conserve O Gram 7/1, Washington (D. C.), United States National Park Service, juillet 1993.

Williams, M.A. Keeping It All Together: The Preservation and Care of Historic Furniture, 1re éd., Worthington (Ohio), Ohio Antique Review, 1988.

Rédigé par Robert L. Barclay
Révisé par Amanda Salmon en 2016

Première date de publication : 2002

Also available in English.

© Gouvernement du Canada, Institut canadien de conservation, 2017.

ISSN 1928-5272

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