Recherche sur la maladie de Lyme et annonce de financement

Document d'information

Le 11 octobre 2018, l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, a annoncé le lancement du Réseau de recherche pancanadien sur la maladie de Lyme ainsi que le financement de cinq projets sur cette maladie par l’entremise du Fonds du programme de maladies infectieuses et de changements climatiques.

Ces investissements du gouvernement du Canada découlent de l’engagement pris dans le budget de 2017 de soutenir le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.

Réseau de recherche pancanadien sur la maladie de Lyme

Le Dr Kieran Moore, de l’Université Queen’s, dirigera le réseau de recherche formé d’intervenants dans le domaine de la maladie de Lyme comme des chercheurs, des cliniciens et des patients. La somme totale accordée à ce réseau de recherche est de quatre millions de dollars, soit un maximum d’un million de dollars par année sur quatre ans.

Le Réseau de recherche pancanadien sur la maladie de Lyme aura les objectifs suivants :

  1. Bâtir un réseau national sur la maladie de Lyme pour faciliter et soutenir la collaboration nationale entre les intervenants (chercheurs, cliniciens et patients) sur la maladie de Lyme pour la mise en commun des ressources et des connaissances afin :
    • de mobiliser et de renforcer le milieu de la recherche sur la maladie de Lyme et d’en développer les capacités;
    • de créer des programmes d’enseignement multidisciplinaire novateurs et des possibilités de formation pour les étudiants et les professionnels;
    • de faciliter et d’appuyer l’application et la diffusion des connaissances nouvelles du laboratoire au chevet des patients et à l’ensemble de la population pour :
      • améliorer la science et la pratique cliniques;
      • favoriser les changements de politique qui conduisent à des améliorations transformatrices et mesurables pour l’élaboration et l’adoption de pratiques, de politiques, de services, de produits et de programmes fondés sur des données probantes;
      • améliorer le sort des patients, l’accès aux soins, ainsi que la qualité et l’efficacité des soins de santé.
  2. Créer une cohorte nationale de patients pour mieux comprendre le lien entre les phénoménologies sérologique et clinique de la maladie de Lyme sur le plan longitudinal (y compris la création et le maintien d’une biobanque).

Projets sur la maladie de Lyme s’inscrivant dans le Fonds du programme de maladies infectieuses et de changements climatiques de l’Agence de la santé publique du Canada

L’Agence de la santé publique du Canada investit plus de 1,25 million de dollars dans cinq projets qui feront avancer la science, l’expertise, l’éducation et la sensibilisation sur le plan de la maladie de Lyme.

Les fonds et les projets annoncés aujourd’hui sont :

  • 28 600 $ au Conseil des Abénakis de Wôlinak pour mener des recherches et lutter contre la maladie de Lyme au sein de la réserve de la Première Nation des Abénakis de Wôlinak;
  • 55 632 $ à l’Université Mount Allison pour assurer une surveillance sur le terrain de populations de tiques par des partenariats scientifiques citoyens comme moyen d’acquérir des données à densité élevée et de faciliter l’éducation communautaire;
  • 496 243 $ à l’Association canadienne des écoles de sciences infirmières afin de fournir à la prochaine génération de professionnels de la santé les connaissances, les compétences, les outils et le soutien nécessaires pour faire face aux maladies infectieuses découlant du changement climatique au Canada;
  • 477 149 $ à l’Université Bishop’s pour assurer une surveillance citoyenne de Ixodes scapularis et d’autres tiques présentes en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, à l’aide de la plateforme Web eTick.ca, laquelle est vouée à l’identification de tiques au moyen d’images;
  • 195 782 $ au Centre of Effective Practice pour concevoir une trousse à outils technique sur la maladie de Lyme.

Ces investissements prennent appui sur les efforts du gouvernement du Canada pour lutter contre la maladie de Lyme au moyen de l’éducation et de la sensibilisation, de la surveillance nationale, de tests en laboratoire et de la recherche.

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