Initiative de recherche sur la santé cérébrale et les troubles cognitifs associés au vieillissement

Document d'information

L’Initiative de recherche sur la santé cérébrale et les troubles cognitifs associés au vieillissement permettra d’étudier le cerveau à mesure qu’il vieillit et contribuera à cerner et à réduire les risques de troubles cognitifs chez les personnes vieillissantes, dans l’espoir d’améliorer les soins et les services offerts aux personnes qui ont des difficultés à se souvenir, à penser clairement, à apprendre de nouvelles choses ou à prendre des décisions touchant leur vie quotidienne. L’Initiative appuiera également la recherche visant à améliorer le bien-être des soignants des personnes atteintes de déficience cognitive ou d’un trouble connexe.

Les deux premières possibilités de financement de l’Initiative ont été lancées le 2 mars 2023 :

  • les subventions de fonctionnement s’élèvent à 9 millions de dollars, ce qui devrait permettre d’accorder environ douze (12) subventions. Elles sont offertes par l’Institut du vieillissement des IRSC (IV des IRSC), en partenariat avec l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII des IRSC) et l’Institut de génétique (IG des IRSC), ainsi qu’avec la Fondation Azrieli et son Centre canadien d’excellence pour les aidants (CCEA);
  • les subventions de synthèse et de mobilisation des connaissances s’élèvent à 2 millions de dollars, ce qui devrait permettre d’accorder environ vingt (20) subventions. Elles sont offertes par l’Institut du vieillissement des IRSC (IV des IRSC), en partenariat avec l’Institut de la santé circulatoire et respiratoire (ISCR des IRSC), l’Institut de la santé des femmes et des hommes (ISFH des IRSC), l’Institut de génétique (IG des IRSC), l’Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS, ainsi qu’avec la Fondation Azrieli et son Centre canadien d’excellence pour les aidants (CCEA), et la Fondation de la famille Weston.

Avant de mettre sur pied l’Initiative, l’IV des IRSC a consulté plus de 550 intervenants, notamment des chercheurs, des partenaires financiers, des organisations communautaires, des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et touchées par la maladie, ainsi que des peuples autochtones et des groupes longtemps exclus de la recherche.

La recherche s’articulera autour de trois grands objectifs :

  • générer des connaissances sur la résilience dans le vieillissement du cerveau, cerner et réduire les risques qui pourraient entraîner une déficience cognitive, et mobiliser ces connaissances pour modifier les approches de la santé cérébrale;
  • améliorer les soins, les programmes et les services destinés aux personnes atteintes de déficience cognitive ou d’un trouble neurocognitif;
  • concevoir, évaluer et mettre en œuvre des stratégies visant à améliorer la santé et le bien-être des aidants naturels et des soignants.

Les nouvelles connaissances scientifiques générées par cet investissement seront largement diffusées aux adultes vieillissants, aux personnes atteintes de troubles cognitifs et à leur famille, aux professionnels de la santé, aux responsables des politiques et aux décideurs au moyen d’activités comme des ateliers, des webinaires, des rapports de synthèse et des campagnes de sensibilisation.

L’Initiative s’appuie sur les avancées des recherches antérieures et en cours financées par les IRSC et appuie les objectifs de la stratégie nationale sur la démence de 2019, intitulée Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons, ainsi que l’engagement du gouvernement fédéral, énoncé dans la lettre de mandat du ministre de la Santé, consistant à « promouvoir la santé physique et mentale des aînés afin que ceux-ci vivent plus longtemps à la maison ». Les effets du déclin cognitif au cours du vieillissement constituent l’une des principales raisons pour lesquelles les personnes âgées quittent leur domicile et sont placées dans des établissements de soins de longue durée.

S’appuyant sur la précédente Stratégie de recherche sur la démence des IRSC, l’initiative comporte des volets nationaux et internationaux qui, ensemble, permettent au gouvernement du Canada d’appuyer la recherche de premier ordre sur les troubles neurocognitifs.

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