Lignes directrices sur le processus en cas de violation – Annexe
Table des matières
Annexe A : Processus en cas de violation de la PIS du MDN et des FAC
Les éléments généraux du processus en cas de violation de la Politique sur l’intégrité scientifique (PIS) sont présentés dans les lignes directrices du processus en cas de violation de la PIS du MDN et des FAC, qui doivent être utilisées conjointement avec la présente annexe.
La figure 1 présente un aperçu du processus. Les étapes détaillées des phases sont décrites en détail à l’annexe A ci-dessous.
Le processus lui-même se déroulera de façon sécuritaire et uniforme, selon les phases qui conviennent à chaque cas. Les phases distinctes sont les suivantes :
- Phase 1. Détection et consultation
- Phase 2. Avis et évaluation
- Phase 3. Mode alternatif structuré de résolution des conflits (MARC)
- Phase 4. Enquête liée à un cas de violation
- Phase 5. Résolution et conclusion
Figure 1
Description longue de la Figure 1
L’examen et la résolution d’une violation alléguée de l’intégrité scientifique suivront généralement une séquence formée d’un maximum de cinq phases.
La phase 1 est une phase préliminaire qui précède le dépôt d’une allégation. Elle met l’accent sur la détection et la consultation relativement au problème dont il est question. La phase a pour objet de fournir une orientation et des interprétations à quiconque cherche de l’information sur la PIS ou le processus en cas de violation. De plus, elle garantit que des options de résolution informelle soient explorées avant qu’une allégation ne soit déposée, dans la mesure du possible. Parmi ces options, mentionnons la médiation, l’initiative personnelle et l’intervention du superviseur.
Si la résolution informelle est couronnée de succès, le problème sera résolu.
Si la résolution informelle est sans succès, on passera à la phase 2 du processus en cas de violation.
La phase 2 est la phase du processus en cas de violation qui facilite la préparation et l’évaluation initiale d’une allégation, et garantit que les avis nécessaires soient présentés. On mène ensuite une validation et une évaluation initiales de l’incident pour le responsable de l’intégrité scientifique (RIS). En se fondant sur ces renseignements, le RIS détermine la meilleure façon de procéder pour résoudre la question.
La phase 2 comprend les étapes suivantes :
- Dépôt d’une allégation
- Réception et détermination de la compétence
- Avis et précision
- Validation et évaluation
- Rapport sur le cas
- Décision et plan d’action recommandé
Il pourrait être nécessaire de passer à la phase 3, mode alternatif de résolution des conflits (MARC), si cela est approprié et que les deux parties en conviennent. Pendant la phase 3, l’allégation est transmise au Service de gestion des conflits et des plaintes (SGCP) aux fins de mise en œuvre d’un processus structuré de MARC donnant lieu à une entente de règlement.
Cependant, si les parties sont en désaccord ou que le problème est trop complexe ou trop urgent pour être traité par MARC, l’allégation peut faire l’objet d’une enquête menée par le responsable de l’intervention (RDI), selon le processus en cas de violation de la PIS, à la phase 4.
La phase 4 comprend les étapes suivantes :
- Début d’une enquête menée par le RDI
- Recherche des faits effectuée par l’évaluateur des cas de violation (ECV)
- Rapport provisoire de la recherche des faits, préparé par l’ECV
- Enquête du Comité des cas de violation (CCV)
- Rapport d’enquête provisoire (s’il y a lieu) du CCV
- Préparation du rapport final d’intervention
Le RDI formulera ensuite une recommandation finale à l’intention du RIS.
La phase 5 est la phase de résolution et de conclusion du processus pour toutes les allégations et les enquêtes.
La phase 5 comprend les étapes suivantes :- Décision officielle et recommandations du RIS
- Mise en œuvre
- Examen officiel de la phase d’enquête, si on en fait la demande
Au bout du compte, les résolutions d’allégations aux phases 2, 3 ou 4 sont examinées et officialisées par la décision définitive du RIS prise à la phase 5.
Annexe A : Détails sur le processus
Phase 1. Détection et consultation
Procédures | Description | Responsable | Durée (jours ouvrables) |
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1.1 Détection et résolution informelle | L’auteur de l’allégation et/ou ses représentants des agents négociateurs sont invités à consulter le Bureau de l’intégrité scientifique (BIS) pour obtenir de l’information sur les définitions ou les critères associés à une violation de l’intégrité scientifique et/ou pour obtenir plus de détails sur ce processus et les procédures en cause. En cas de violation de l’intégrité scientifique, l’auteur de l’allégation devrait envisager le recours à des méthodes de règlement informel, comme le mode alternatif de résolution des conflits (MARC), avant de présenter une allégation, à moins qu’il y ait de bonnes raisons de ne pas l’utiliser, et informer le BIS de la ou des mesures choisies. Les options du MARC comprennent ce qui suit :
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les options de MARC offertes aux membres civils et des FAC de l’Équipe de la Défense, il suffit d’entrer en contact avec un centre de services de gestion des conflits et des plaintes (SGCP). |
Auteur de l’allégation | Idéalement pas plus de 30 jours |
Phase 2. Avis et évaluation
Procédures | Description | Responsable | Durée (jours ouvrables) |
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2.1 Dépôt de l’allégation | Les allégations de violation de l’intégrité scientifique qui ne pourraient être résolues par les méthodes de règlement extrajudiciaire des différends doivent être présentées au BIS. Les allégations, ainsi que toutes les procédures subséquentes de violation de la PIS, doivent respecter les principes décrits à la section 5 des lignes directrices du MDN et des FAC sur le processus en cas de violation de la PIS. Le ou les auteurs de l’allégation doivent remplir le formulaire DND 4830 (disponible sur le Répertoire des formulaires de la Défense (RFD) (accessible uniquement sur le réseau de la Défense nationale)) qui comprend ce qui suit :
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Auteur de l’allégation | 5 |
2.2 Réception et détermination de la compétence | Une fois que le BIS a reçu l’allégation de violation de l’intégrité scientifique, le responsable de l’intégrité scientifique (RIS) sera avisé et un gestionnaire de cas (GC) sera désigné par le directeur – Planification et gestion stratégiques des ressources (R & D) (DPGSRRD), en consultation avec le RIS. Le gestionnaire de cas accusera réception de l’allégation et ouvrira un dossier de cas pour coordonner et surveiller l’état d’avancement des rapports et de la correspondance à toutes les étapes du processus en cas de violation. Selon les définitions de la section 6 des lignes directrices du processus en cas de violation de la PIS du MDN et des FAC qui définissent une violation de l’intégrité scientifique et les discussions du gestionnaire de cas avec l’auteur de l’allégation, le gestionnaire de cas effectuera une évaluation initiale de la situation et déterminera si l’allégation, telle qu’elle est présentée, relève ou non de la PIS du MDN et des FAC, sous la direction du RIS, au besoin.
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Gestionnaire de cas | 5 |
2.3 Avis et précision | Comme cette étape portera officiellement l’allégation à l’attention de l’intimé, elle doit être traitée d’une manière qui respecte le mieux les principes énoncés à la section 5 des Lignes directrices du MDN et des FAC sur le processus en cas de violation de la PIS. Les situations varieront. Elles peuvent être simples lorsque l’auteur de l’allégation et l’intimé travaillent dans la même organisation ou chaîne de commandement, ou elles peuvent être plus complexes – par exemple, lorsque l’auteur de l’allégation et l’intimé travaillent dans des organisations ou bureaux distincts. Une autre complexité peut survenir si l’intimé est un groupe ou une organisation au complet. Dans de tels cas, la nature de l’allégation peut nécessiter un traitement spécial. Dans une situation simple, le gestionnaire de cas avise l’intimé de l’allégation et l’invite à faire part de son point de vue sur les faits par écrit dans un délai de cinq jours. Le gestionnaire de cas peut planifier des discussions informelles avec l’intimé pour comprendre et valider les aspects de l’allégation. Dans une situation plus complexe, le RIS peut envisager d’autres moyens de mobiliser l’organisation de l’intimé ou la chaîne de commandement immédiate à un niveau approprié au cas dans l’avis. Une réponse écrite de l’intimé est toujours requise. |
RIS et gestionnaire de cas | 10 - 15 |
2.4 Validation et évaluation | D’après les réponses reçues des avis à l’étape 2.3, le gestionnaire de cas rencontre de façon informelle et individuelle l’auteur de l’allégation et l’intimé (au besoin) afin de bien comprendre tous les aspects de l’allégation et des réponses, et de fournir une évaluation au RIS. Dans les cas plus complexes, et comme il en a été discuté avec le RIS à l’étape 2.3, une rencontre entre le GC et le superviseur immédiat ou le gestionnaire approprié peut être nécessaire. Le gestionnaire de cas peut également être présent aux réunions avec le RIS et les parties concernées. |
Gestionnaire de cas | 10 - 15 |
2.5 Rapport sur le cas | À la suite des discussions sur l’évaluation à l’étape 2.4, le gestionnaire de cas doit préparer un rapport de cas à l’intention du RIS en fournissant ce qui suit :
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- | 5 |
2.6 Décision et plan d’action recommandé | À la réception du rapport de cas consolidé avec les recommandations du gestionnaire de cas, le RIS décidera si la violation alléguée constitue une violation de l’intégrité scientifique et s’il doit répondre aux allégations en vertu de la Politique en matière d’intégrité scientifique du MDN et des FAC et instructions ou en vertu d’une autre directive, politique ou loi. Par conséquent, la décision devrait indiquer si :
Au moment de rendre sa décision, le RIS devra tenir compte de la gravité des violations présumées, de la force de la preuve présentée par la source, de la probabilité que des éléments de preuve indépendants soient disponibles et de la nature de ces éléments de preuve, de la réponse de l’intimé au sujet de l’allégation et de l’éventail des instruments de réponse potentiels (par exemple, autres directives ou politiques) disponibles. La décision de prendre d’autres mesures en vertu de ces lignes directrices sera mise en œuvre conformément aux phases 3 et 4 respectivement. Une recommandation de mesures à prendre en vertu d’autres directives sera transmise aux bureaux appropriés et aux chaînes de commandement. Les recommandations de mesures correctives à l’égard de la PIS ou de sa mise en œuvre seront transmises au BIS pour qu’il prenne les mesures appropriées. Si la décision est qu’aucune autre mesure n’est requise parce que l’allégation de violation n’est pas suffisamment étayée, le cas devrait être officiellement clos conformément à la phase 5.
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RIS | 5 |
Phase 3. Mode alternatif structuré de résolution des conflits (MARC)
Procédures | Description | Responsable | Durée (jours ouvrables) |
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3.1 Mode alternatif de résolution des conflits (MARC) des SGCP | UUne allégation validée est transmise au praticien ou au coordonnateur des cas du gestionnaire principal de la gestion des conflits des services de gestion des conflits et des plaintes (SGCP), avec le consentement de l’auteur de l’allégation et de l’intimé, aux fins de résolution au moyen du MARC. Selon l’évaluation du personnel des SGCP et les préférences de l’auteur de l’allégation et de l’intimé, la méthode de MARC choisie peut varier (par exemple, consultation, encadrement des différends, médiation, facilitation ou réponse de groupe). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec un centre des SGCP. En raison de ces méthodes de MARC :
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Personnel des SGCP | Conformément aux Normes de service des SGCP |
3.2 Convention de règlement des SGCP | À la suite d’une résolution, le personnel du centre des SGCP prendra les dispositions nécessaires pour qu’une convention de règlement soit signée par les deux parties et qu’un dossier de règlement soit remis à l’auteur de l’allégation et à l’intimé. Le personnel des SGCP informera BIS du résultat, y compris si la question a été résolue, non résolue ou partiellement résolue, et de toute mesure en suspens attendue. Si toutes les parties sont d’accord pendant le processus de règlement du MARC, toute entente de règlement peut être communiquée au BIS. Le gestionnaire de cas fermera ensuite le dossier de cas de la PIS conformément à la phase 5. |
Personnel des SGCP | 5 |
Phase 4. Enquête liée à un cas de violation
Procédures | Description | Responsable | Durée (jours ouvrables) |
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4.1 Début de l’enquête | Si une enquête de phase 4 est requise, le RIS doit, avec l’aide du gestionnaire de cas, désigner le responsable de l’intervention en cas de violation pour coordonner l’enquête. Le gestionnaire de cas doit fournir le rapport de cas et le rapport du MARC (s’il y en a un) au chef de l’intervention, à l’auteur de l’allégation, à l’intimé et aux enquêteurs qui lui sont affectés. Le responsable de l’intervention peut, s’il y a lieu, consulter d’autres bureaux et employés, y compris des représentants syndicaux, les Services juridiques, l’Accès à l’information et la protection des renseignements personnels (AIPRP), les comités d’éthique de la recherche et les Ressources humaines (par exemple, les Relations de travail). L’enquête sur une violation de l’intégrité scientifique peut comprendre deux étapes, une étape de recherche des faits, puis, si elle est toujours justifiée, une étape d’enquête complète. Pour l’étape de la recherche des faits, le responsable de l’intervention en cas de violation nommera par écrit le ou les évaluateurs de cas de violation, en tenant compte du fait que l’évaluateur de cas de violation (ECV) ne peut pas faire partie du Comité des cas de violation (CCV). Au cours de l’enquête, le responsable de l’intervention en cas de violation peut décider de mettre fin à l’enquête.Note de bas de page 1 Si la décision de mettre fin à l’enquête est prise au motif que l’allégation de violation n’est pas suffisamment étayée, le chef de l’intervention doit s’assurer que le rapport final de l’intervention à l’intention du RIS indique ce qui suit :
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Gestionnaire de cas | 5 |
4.2 Recherche des faits | Le ou les évaluateurs de cas de violation (ECV) doivent :
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Évaluateur(s) de cas de violation | 15 |
4.3 Rapport de recherche | Le ou les ECV doivent fournir au responsable de l’intervention (avec copie au gestionnaire de cas et au RIS) une ébauche du rapport de recherche qui comprend ce qui suit :
En fonction des éléments énumérés ci-dessus, le ou les ECV doivent fournir des recommandations explicites, y compris les raisons pour lesquelles ils doivent :
Avant de donner suite à une recommandation de procéder à une enquête complète de la PIS, le responsable de l’intervention en cas de violation pourrait consulter les Services juridiques du MDN pour s’assurer que le rapport de recherche des faits établit des motifs raisonnables de le faire et, dans la négative, qu’il renferme les éléments de preuve supplémentaires qui seraient nécessaires pour établir de tels motifs. Le responsable de l’intervention devrait demander aux ECV de déterminer si les éléments de preuve supplémentaires jugés nécessaires pour établir des motifs raisonnables pourraient être obtenus et la façon de les obtenir. Si, de l’avis de l’ECV, l’acquisition de ces éléments de preuve supplémentaires est faisable, il devrait tenter de le faire et de les intégrer dans une version révisée de son rapport. Si, de l’avis de l’ECV, l’acquisition de cette preuve n’est pas possible, il devrait réviser le rapport provisoire pour y inclure une déclaration explicite à cet égard. Si le responsable de l’intervention en cas de violation accepte de procéder à une enquête complète, passez à l’étape 4.4. Si le responsable de l’intervention en cas de violation décide de mettre fin à l’enquête en se fondant sur l’ébauche du rapport de recherche des faits, passez à l’étape 4.6 pour terminer cette étape. |
Évaluateur(s) de cas de violation | 5 (jusqu’à 20 jours nécessaires) |
4.4 Enquête du CCV | S’il procède à une enquête complète, le chef de l’intervention en cas de non‑respect sélectionnera les membres du ou des cas de violation (CCV). L’intimé et l’auteur de l’allégation doivent être informés par écrit des membres proposés et être invités à faire part de leurs commentaires au gestionnaire de cas s’ils le souhaitent. En fonction des commentaires reçus, le gestionnaire de cas met au point la nomination des membres du CCV et en avise à la fois l’intimé et l’auteur de l’allégation. Le gestionnaire de cas fournira au CCV une copie du rapport de recherche, y compris une copie de la preuve décrite dans le présent document ou un accès supervisé à celle-ci. Toutes les réunions du CCV seront convoquées par le responsable de l’intervention. La CCV devrait :
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- | 15 |
4.5 Rapport d’enquête | Le CCV doit fournir par écrit au responsable de l’intervention en cas de violation un rapport d’enquête préliminaire qui comprend ce qui suit :
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CCV | 5 |
4.6 Préparation du rapport final d’intervention | À ce stade, le responsable de l’intervention est en possession d’un rapport de recherche préliminaire et peut également avoir une ébauche subséquente d’un rapport d’enquête plus détaillé. Ce dernier rapport devient ou constitue la base du projet de rapport final d’intervention. Le gestionnaire de cas fournira à l’intimé et à l’auteur de l’allégation une copie de l’ébauche initiale du rapport final d’intervention. L’intimé et l’auteur de l’allégation doivent fournir une réponse écrite au gestionnaire de cas dans un délai de dix (10) jours ouvrables, indiquant toute autre considération jugée justifiée. Le gestionnaire de cas transmettra les réponses écrites au rédacteur du rapport final d’intervention (ECV ou CCV, selon le cas). À la lumière de cette information et de toute autre information qu’ils jugent pertinente, les rédacteurs du rapport final d’intervention produisent une version finale et la transmettent au responsable de l’intervention. Le rapport final d’intervention doit comprendre des commentaires sur l’examen de ces réponses. Les réponses écrites de l’auteur de l’allégation et de l’intimé doivent également être incluses en annexe. |
Gestionnaire de cas | 10 |
4.7 Recommandations finales | Sur la base du rapport final d’intervention et de toute autre information jugée appropriée, y compris la consultation des Services juridiques du MDN, des représentants syndicaux, des Relations de travail et d’autres institutions pertinentes, le responsable de l’intervention devrait décider lesquelles des allégations, le cas échéant, sont considérées comme suffisamment bien étayées, et étudier les recommandations en vue de mesures ultérieures. Le rapport final d’intervention et les décisions et recommandations finales du responsable de l’intervention doivent être fournis au RIS (par l’entremise du gestionnaire de cas) aux fins de suivi, conformément aux procédures de la phase 5. |
Responsable de l’intervention | 10 |
Phase 5. Résolution et conclusion
Procédures | Description | Responsable | Durée (jours ouvrables) |
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5.1 Décision officielle et recommandations | Le RIS, dans une lettre de décision officielle, documentera les mesures de suivi à mettre en œuvre pour résoudre l’allégation et les considérations à l’appui. S’il y a lieu, les considérations peuvent comprendre les recommandations du rapport des SGCP sur le résultat et toute mesure en suspens découlant des efforts du MARC à la phase 3, ou du rapport final d’intervention de la phase 4 et toute autre information que le RIS juge appropriée, y compris la consultation des Services juridiques, des représentants syndicaux, des Relations de travail, du gestionnaire, entre autres. Ces documents doivent être remis à l’auteur de l’allégation et à l’intimé, avec copie à toute institution ou organisation qui a été avisée de la décision de procéder à une enquête, ainsi qu’à ceux qui ont participé à la mise en œuvre à l’étape 5.2. La lettre de décision doit indiquer si :
Veuillez noter que si les recommandations du RIS diffèrent considérablement de celles du rapport d’enquête final, elles doivent être communiquées par écrit au chef de l’intervention, au gestionnaire de cas, au CCV et aux ECV, ainsi que les raisons de la différence. Enfin, d’autres parties à l’extérieur de l’enquête pourraient devoir être informées de la violation si elle affaiblit la crédibilité de décisions ou de mesures subséquentes prises en fonction de celle-ci. |
RIS | 10 |
5.2 Mise en œuvre | La ou les parties responsables de la mise en œuvre au sein de la chaîne de commandement de l’intimé seront informées par la lettre de décision officielle et appliqueront, ou veilleront à l’application, des mesures correctives avec les parties appropriées, conformément aux Lignes directrices concernant la discipline du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), les directives et ordonnances administratives de la défense applicables et d’autres politiques relatives à des mesures particulières (par exemple, modifications ou corrections aux séances d’information et aux dossiers officiels, retrait de la publication, modification des procédures scientifiques, mesures administratives ou disciplinaires, etc.). Dans des cas exceptionnels, la ou les parties responsables de la mise en œuvre peuvent décider de mettre en œuvre des mesures correctives qui diffèrent légèrement de la recommandation du RIS. Dans ce cas, cette information doit être communiquée par écrit au RIS, ainsi que les raisons de la ou des différences. |
Chaîne de commandement | Au besoin |
5.3 Demande d’examen officiel | Une demande d’examen officiel de la phase de l’enquête peut être présentée au sous-ministre adjoint (SMA) (RDDC) (ou à une autorité supérieure lorsque le SMA est en conflit d’intérêts ou un intimé) par l’intimé, l’auteur de l’allégation ou toute autre partie concernée ou touchée dans un délai de vingt (20) jours ouvrables suivant la réception de la lettre de décision officielle. Cette demande doit être faite par l’intermédiaire du BIS. Une demande d’examen officiel ne sera recevable que si le demandeur fournit la preuve que :
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Toute partie concernée ou touchée | 20 |
5.4 Réponse à l’examen officiel | Si la demande d’examen officiel est acceptée, l’enquête de la phase 4 doit être répétée. Dans un tel cas, un nouveau responsable de l’intervention sera nommé, et aucun membre du CCV initial ne sera admissible à la qualité de membre. |
SMA (RDDC) | 20 |
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