Sécurité nationale et continale

Opération LENTUS (Canada)

  • Dans le cadre de l’opération LENTUS, les Forces armées canadiennes aident les autorités des provinces et des territoires à intervenir rapidement en cas de catastrophes naturelles.
  • Par exemple, plus tôt ce mois-ci, la Défense nationale a envoyé des Rangers canadiens chez les Premières Nations de Kashechewan, d’Attiwapiskat et de Fort Albany afin d’appuyer les efforts locaux visant à évacuer la population menacée par les inondations.
  • En outre, la Défense nationale a envoyé en novembre 2021 plus de 700 membres des Forces armées canadiennes et dix aéronefs en Colombie-Britannique pour qu’ils accomplissent des missions de secours par suite de l’inondation et pour soutenir la population des régions touchées.
  • En 2021, les Forces armées canadiennes ont également envoyé plus de 450 militaires en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique pour apporter un soutien essentiel dans la lutte contre les incendies de forêt.
  • La Défense nationale continuera de se tenir prête à répondre aux demandes d’aide des provinces, des territoires et des gouvernements autochtones afin d’appuyer la population canadienne.

Si des questions sont posées sur la façon dont la Défense nationale reçoit les demandes d’aide :

  • Une province ou un territoire présente une demande d’aide fédérale (DAF) pour solliciter officiellement le soutien du gouvernement fédéral dans le cadre de ses interventions en cas d’urgence.
  • La DAF précise pourquoi la province ou le territoire a besoin de l’aide fédérale afin de faire face à une situation d’urgence quand il lui faut des ressources supplémentaires.
  • Sécurité publique Canada, par l’intermédiaire du Centre des opérations du gouvernement (COG), coordonne la réponse fédérale aux DAF, ce qui peut comprendre l’emploi des Forces armées canadiennes, le cas échéant.
  • En fonction de la DAF, les Forces armées canadiennes décident du nombre de militaires à envoyer et du genre de ressources qu’elles peuvent déployer.

Faits saillants

Déploiements en 2022 :

  • Premières Nations de Kashechewan, d’Attiwapiskat et de Fort Albany : Du 7 au 17 mai 2022, les Forces armées canadiennes ont déployé des Rangers canadiens pour soutenir les efforts locaux qui visaient à évacuer les collectivités menacées par les inondations dans le nord-ouest de l’Ontario.

Déploiements en 2021 :

  • Nunavut : Entre le 13 octobre 2021 et le 21 décembre 2021, les Forces armées canadiennes ont mis en place deux systèmes de purification d’eau par osmose inverse et envoyé 35 militaires pour garantir un approvisionnement en eau propre à la collectivité.
    • Le 10 décembre 2021, l’administrateur en chef de la santé publique du Nunavut a annulé l’ordonnance d’interdiction de consommer l’eau à Iqaluit, et le redéploiement du personnel et de l’équipement des FAC a commencé.
  • Terre-Neuve : Le 25 novembre 2021, les Forces armées canadiennes sont intervenues à Terre-Neuve par suite des fortes pluies et des vents violents.
  • Colombie-Britannique : Plus de 700 membres des Forces armées canadiennes se sont déployés pour appuyer les efforts d’aide aux victimes des inondations en Colombie-Britannique, qui ont commencé le 17 novembre 2021 par suite des phénomènes dus à la rivière atmosphérique.
  • Incendies en Colombie-Britannique : Plus de 300 membres des Forces armées canadiennes se sont déployés en Colombie-Britannique du 5 juillet au 5 septembre 2021 pour aider à lutter contre les incendies.
  • Incendies au Manitoba : Plus de 100 membres des Forces armées canadiennes ont aidé le Service de la faune du Manitoba du 20 juillet au 24 août 2021 en menant des activités de lutte contre les incendies de type 3, par exemple en construisant des lignes de feu et en surveillant les points chauds.
  • Incendies dans le Nord de l’Ontario : Du 12 juillet au 12 septembre 2021, les Forces armées canadiennes ont fourni des services de transport aérien et des équipes de Rangers canadiens pour soutenir les évacuations dues à des incendies dans le Nord de l’Ontario.
  • Inondations au Yukon : En juillet 2021, environ 100 militaires des Forces armées canadiennes se sont déployés pour contribuer aux efforts d’aide aux sinistrés au Yukon.

La surveillance dans l’Arctique et le Nord

  • Les changements climatiques, les progrès technologiques, les possibilités économiques, la concurrence géopolitique et l’intérêt de la collectivité internationale rendent l’importance stratégique de l’Arctique plus grande que jamais.
  • L’invasion de l’Ukraine par la Russie met en lumière l’importance de collaborer étroitement avec les pays alliés de l’Arctique pour que celui-ci demeure une région où les tensions sont faibles et qui est axée sur la coopération mondiale, et de faire en sorte que l’ordre international fondé sur les règles y soit préservé.
  • Nous sommes en train de faire d’importants investissements pour renforcer nos capacités dans l’Arctique et pour étayer la souveraineté du Canada dans le Nord.
  • Par exemple, les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la Défense nationale sont des bâtiments polyvalents dotés de grandes capacités et polyvalents conçus pour circuler dans des eaux du Nord autrefois inaccessibles.
  • Nous intensifions actuellement la surveillance dans l’Arctique en améliorant nos capacités spatiales, en acquérant des systèmes d’aéronefs téléguidés et en soutenant le Système d’alerte du Nord.
  • En fait, Services publics et Approvisionnement Canada, agissant au nom de la Défense nationale, a récemment adjugé un contrat de 592 millions de dollars à la société Nasittuq Corporation, qui appartient à des Inuits, pour qu’elle exploite et entretienne le Système d’alerte du Nord.
  • De plus, notre travail avec les États-Unis en vue de moderniser le NORAD et de renforcer plus largement la défense nationale et continentale accroîtra nos capacités dans le Nord.
  • Les Forces armées canadiennes continuent par ailleurs à affirmer leurs capacités et à projeter leur présence dans la région grâce à l’opération NANOOK, leur opération septentrionale par excellence.
  • Dans l’avenir, nous continuerons à dialoguer et à collaborer avec nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux afin de promouvoir les retombées économiques et les priorités communes pour la population du Nord, tout en favorisant la réconciliation.

Si des questions sont posées sur le retard du projet concernant l’Installation navale de Nanisivik :

  • Les travaux d’infrastructure dans l’Arctique comportent de nombreux défis, y compris la complexité des aspects logistiques.
  • La Défense nationale poursuit ce projet, tout en prenant en compte les effets de la pandémie de COVID-19.
  • Nous recherchons des solutions qui pourraient permettre à l’Installation navale de commencer à fonctionner en 2023, pendant que les travaux se poursuivraient.

Si des questions sont posées sur les retards ou les coûts supplémentaires du projet de prolongement de la piste de l’aéroport d’Inuvik :

  • Dans le cadre de ses efforts pour améliorer les capacités dans le Nord, la Défense nationale a engagé 150 millions de dollars (2019-2025) pour réaliser un projet de prolongement de la piste à l’aéroport d’Inuvik.
  • La Défense nationale appuie le projet et en reconnaît l’importance pour la région et la collectivité locale.
  • La responsabilité de tous les aspects du projet incombe au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, mais nous soutiendrons et favoriserons les discussions pour aider à faire progresser le projet.
  • Nous devons accorder aux diverses parties le temps voulu pour établir les coûts et évaluer les effets sur l’ensemble du budget.
  • À ce stade-ci, il est trop tôt pour savoir si d’autres fonds seront nécessaires.

Si des questions sont posées sur le contrat de location expiré des installations du hangar d’Inuvik :

  • La Défense nationale conserve dans le Nord divers biens qui répondent aux besoins opérationnels et qui profitent autant que possible aux collectivités locales.
  • Nous collaborons avec Services publics et Approvisionnement Canada pour faire en sorte que les Forces armées canadiennes disposent des installations voulues afin d’appuyer leurs opérations dans le Nord.

Faits saillants

  • Budget de 2022 : Le budget affecte 6,1 milliards de dollars en cinq ans, avec un amortissement restant de 1,3 milliard, pour accroître les capacités de défense, améliorer la défense continentale et respecter les engagements pris envers nos alliés.
  • Budget de 2021 : Le gouvernement a annoncé l’affectation initiale de 252,2 M$ en cinq ans, avec un amortissement restant de 160 millions, à partir de l’année financière 2021-2022, afin de soutenir la modernisation de la défense continentale et du NORAD. Cet investissement :
    • nous aidera à faire fond sur les technologies de pointe liées à la connaissance tous domaines, au commandement et contrôle et aux communications dans les approches septentrionales du Canada;
    • soutiendra le maintien en puissance du Système d’alerte du Nord, qui est un projet conjoint du Canada et des États-Unis, jusqu’à ce que de nouvelles solutions convenables soient en place. Les recherches scientifiques et technologiques continuent d’influer sur la technologie du radar transhorizon; c’est un investissement-phare menant à la création d’un système de systèmes;
    • contribuera à la modernisation de nos capacités de communication longue portée, lesquelles sont essentielles aux opérations des Forces armées canadiennes dans les régions éloignées du Canada, y compris l’Arctique.
  • Coopération internationale : Comme le mentionnent la politique Protection, Sécurité, Engagement et le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, le MDN et les FAC chercheront à coopérer davantage avec les alliés et les partenaires de la région arctique pour renforcer la connaissance du domaine et le partage des renseignements et ils viseront aussi à accroître leur participation aux exercices multinationaux dans la région.
    • 16 mai 2022 : La ministre Anand a organisé un dialogue sur la défense de l’Arctique pour favoriser un partage des perspectives sur le contexte de menace en évolution avec ses homologues des pays de l’Arctique ayant des vues similaires.
      • La ministre Anand les a aussi invités à poursuivre le dialogue au cours d’une réunion en personne dans l’Arctique canadien pendant l’été de 2022.
    • Recherche et développement pour la défense Canada participe activement au Programme de coopération internationale pour les recherches polaires (PCI-RP) avec plusieurs pays de l’Arctique afin de faire progresser le savoir scientifique de la Défense nationale sur l’environnement arctique en transformation (p. ex. glace marine, température, salinité, niveaux du bruit ambiant), et de garantir l’efficacité continue des capacités, systèmes et plates-formes de défense et leur adaptation en vue des opérations futures des Forces armées canadiennes.
  • Contrat de soutien en service du Système d’alerte du Nord :
    • Valeur du contrat : Le contrat d’une durée initiale de sept ans, adjugé à la société Nasittuq Corporation, est évalué à 592 millions de dollars (527 millions plus les taxes).
  • Opération NANOOK : Les Forces armées canadiennes (FAC) conservent leur capacité de fonctionner efficacement dans le Nord grâce à des opérations annuelles. L’opération NANOOK, c’est-à-dire l’opération d’entraînement par excellence des FAC dans l’Arctique, renforce celles-ci à titre de partenaire clé et d’expert dans les domaines de la sécurité, de la sûreté et de la défense de l’Arctique, et elle garantit une présence plus persistante du Canada dans l’Arctique.
    • L’opération NANOOK a lieu à l’échelle du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut et elle comporte quatre volets différents au cours de l’année :
      • NANOOK-TATIGIIT est un exercice territorial pangouvernemental portant sur l’intervention en cas d’incident grave dans le Nord; il est déterminé par les besoins des collectivités et il repose sur les capacités de ces dernières.
      • NANOOK-TUUGALIK est un exercice maritime du domaine de la défense et de la sécurité qui vise à manifester la présence des FAC dans l’Arctique, à garantir l’état de préparation de la Marine royale canadienne et à accroître l’interopérabilité maritime de nos forces avec celles de nos alliés et partenaires.
      • NANOOK-NUNAKPUT comporte une série d’activités interarmées des Forces armées canadiennes et d’activités pangouvernementales axées sur l’affirmation de la présence et l’exercice d’une surveillance et d’un contrôle dans le Nord.
      • NANOOK-NUNALIVUT est un exercice interarmées hivernal mené dans l’Extrême-Arctique avec la participation de nombreux pays; il est axé sur la défense et la sécurité.
  • Rangers canadiens : Il y a environ 5 000 Rangers canadiens disséminés dans 194 collectivités éloignées et isolées, y compris dans l’Arctique :
    • Les Forces armées canadiennes comptent sur les Rangers canadiens en raison de leurs connaissances sur la façon de fonctionner dans l’Arctique, du soutien qu’ils fournissent à nos opérations dans le Nord, de leur vigilance continue et des rapports qu’ils nous donnent sur ce qui se passe dans le Nord.
  • Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne : La Défense nationale s’est récemment jointe au Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne afin de rendre officielles et d’améliorer la coopération et la collaboration avec ses partenaires inuits relativement à la défense, à la sécurité et à la souveraineté de l’Arctique.
    • Le Comité se réunit trois fois par an.
    • Une fois par année, il est coprésidé par le premier ministre Trudeau et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami.
  • Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique : Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) renforceront considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, ce qui rendra la Marine royale canadienne davantage à même d’y affirmer et d’y faire respecter la souveraineté du Canada.
  • Le 12 septembre 2021, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Harry DeWolf a terminé son premier déploiement opérationnel, qui a compris sa participation à l’opération NANOOK 2021, et une traversée complète du passage du Nord-Ouest. Il a été le premier navire de la Marine royale canadienne de sa classe à ce faire depuis 1954.

Défense continentale et modernisation du NORAD

  • Le Canada est résolu à être un partenaire à part entière dans la défense du continent nord-américain.
  • Le Budget de 2022 affecte 6,1 milliards de dollars en cinq ans, avec un amortissement restant de 1,3 milliard, pour accroître les capacités de défense, améliorer la défense continentale et respecter les engagements pris envers nos alliés.
  • Nous étudions actuellement des options pour affecter d’autres investissements importants à la modernisation du NORAD et à la défense continentale.
  • Ces investissements aideraient à respecter des engagements pris par le Canada et les États-Unis dans la Déclaration commune sur la modernisation du NORAD, laquelle a cerné quatre domaines d’investissement prioritaires.
  • Ces priorités sont les suivantes : renforcer la connaissance de la situation; moderniser les systèmes de commandement et de contrôle; améliorer les capacités défensives, y compris l’infrastructure; faire progresser la recherche.
  • En outre, nous menons régulièrement des exercices de concert avec les États-Unis pour assurer une défense intégrée et efficace du continent, y compris l’Arctique.
  • En fait, l’Arctique constitue un volet important de notre travail, et nous continuerons de veiller à pouvoir nous adapter à l’environnement arctique en mutation et aux défis mondiaux en évolution en matière de sécurité.
  • Nous continuerons aussi à dialoguer avec nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux pour définir des priorités communes à l’endroit des collectivités du Nord.

Si des questions sont posées sur la participation au Système américain de défense anti-missiles balistiques :

  • La Défense nationale est résolue à protéger la souveraineté et la sécurité du Canada.
  • Nous continuons à examiner ce qui est nécessaire pour favoriser la défense continentale face à la gamme complète de menaces nouvelles et en devenir.

Faits saillants

  • Budget de 2022 : Le budget affecte 6,1 milliards de dollars en cinq ans, avec un amortissement restant de 1,3 milliard, pour accroître les capacités de défense, améliorer la défense continentale et respecter les engagements pris envers nos alliés.
  • Budget de 2021 : Le gouvernement a annoncé l’affectation initiale de 252,2 M$ en cinq ans, avec un amortissement restant de 160 millions, à partir de l’exercice 2021-2022, afin de soutenir la modernisation de la défense continentale et du NORAD. Cet investissement :
    • nous aidera à faire fond sur les technologies de pointe liées à la connaissance tous domaines, au commandement et contrôle et aux communications dans les approches septentrionales du Canada;
    • soutiendra le maintien en puissance du Système d’alerte du Nord, qui est un projet conjoint du Canada et des États-Unis, jusqu’à ce que de nouvelles solutions convenables soient en place. Les recherches scientifiques et technologiques continuent d’influer sur la technologie du radar transhorizon; c’est un investissement-phare menant à la création d’un système de systèmes;
    • contribuera à la modernisation de nos capacités de communication longue portée, lesquelles sont essentielles aux opérations des Forces armées canadiennes et à celles du NORAD dans les régions éloignées du Canada, y compris l’Arctique.
  • Contrat de soutien en service du Système d’alerte du Nord :
    • 31 janvier 2022 : Après un concours ouvert et transparent, Services publics et Approvisionnement Canada, agissant au nom de la Défense nationale, a adjugé un contrat de 592 millions de dollars à la société Nasittuq Corporation, qui appartient à des Inuits, pour qu’elle exploite et entretienne le Système d’alerte du Nord.
    • Valeur du contrat : Le contrat d’une durée initiale de sept ans est évalué à 592 millions de dollars (527 millions plus les taxes).
    • La démarche du gouvernement du Canada traduit son engagement à renouveler et à renforcer sa relation économique avec les Inuits et à veiller à ce que les collectivités inuites tirent parti des marchés fédéraux.
  • Plus de 1 000 membres des Forces armées canadiennes appuient le NORAD en remplissant des missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime pour assurer la défense de l’Amérique du Nord.
  • 1re Division aérienne du Canada (1 DAC) : Le Quartier général de la Région canadienne du NORAD, à Winnipeg (Manitoba), assure le commandement et le contrôle opérationnels des ressources lui étant confiées, tandis que le Secteur de la défense aérienne du Canada (SDAC), installé à North Bay (Ontario), exerce le commandement et le contrôle tactiques sur les ressources confiées à la Région canadienne du NORAD.
  • Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne (CPIC) : Par suite de son engagement pris en faveur de la défense continentale et de la modernisation du NORAD, la Défense nationale s’est récemment jointe au Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne afin de rendre officielles et d’améliorer la coopération et la collaboration avec ses partenaires inuits relativement à la défense, à la sécurité et à la souveraineté de l’Arctique.
  • Le CPIC fournit une occasion de tenir des discussions plus larges sur la souveraineté et la défense de l’Arctique, tout en affirmant notre volonté de faire progresser la réconciliation.
    • Le Comité se réunit trois fois par an.
    • Une fois par année, il est coprésidé par le premier ministre Trudeau et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami.

Incidences des changements climatiques sur les opérations des FAC

*Pour les questions concernant l’Arctique, veuillez lire l’onglet 59 sur la surveillance dans l’Arctique et le Nord.

  • Les changements climatiques influent sur la fréquence, la durée et l’intensité des opérations des FAC au Canada et à l’étranger, ce qui exerce une pression sans précédent sur la mise sur pied des forces et leur disponibilité opérationnelle, sur leur entraînement et sur l’équipement.
  • Par exemple, le nombre de déploiements dans le cadre de l’opération LENTUS, par laquelle les FAC répondent aux demandes de soutien des provinces et des territoires en cas de catastrophe naturelle, a augmenté de façon exponentielle depuis 2010.
  • Les changements climatiques attaquent aussi l’infrastructure essentielle et l’équipement de défense partout au Canada et exposent les bases et les lieux d’entraînement à divers risques inhérents aux inondations, aux incendies de forêt, à la transformation du pergélisol et aux tempêtes violentes.
  • Dans notre pays, nous appuyons les efforts visant à élaborer la première Stratégie d’adaptation nationale du Canada, qui aidera à sensibiliser davantage la population aux conséquences des changements climatiques pour la sécurité et à cerner des solutions éventuelles pour renforcer la résilience dans de multiples secteurs.
  • À l’étranger, nous travaillons aussi avec nos alliés pour établir au Canada un centre de l’OTAN pour le climat et la sécurité, afin de faire en sorte que nos forces armées soient en mesure de s’adapter et de faire preuve de résilience face aux menaces et aux situations d’urgence dues aux changements climatiques.

Faits saillants

Protection, Sécurité, Engagement (PSE) :

  • La politique PSE a reconnu les conséquences des changements climatiques pour la sécurité tant au Canada qu’à l’étranger, conséquences qui comprennent ce qui suit :
  • les menaces pesant sur l’Arctique;
  • l’accroissement de la demande de ressources des FAC pour faire face aux catastrophes naturelles au Canada et à l’étranger;
  • la façon dont les changements climatiques contribuent à aggraver les facteurs de conflit dans les États fragiles.
  • La Défense nationale collabore avec ses partenaires fédéraux pour améliorer et accroître sa collecte de données environnementales de manière à surveiller la transformation des conditions météorologiques et océanographiques au fil du temps.

Opérations :

  • L’opération LENTUS procure aux autorités provinciales et territoriales une aide pour intervenir vite et bien en cas de catastrophe naturelle au Canada.
  • Entre 1990 et 2010, les FAC ont mené huit opérations LENTUS, soit en moyenne une opération tous les deux ans.
  • En revanche, entre 2010 et 2020, elles en ont exécuté 26, soit un peu plus que deux opérations et demie par année en moyenne.
  • En 2021, les FAC ont exécuté huit opérations LENTUS.
  • L’opération RENAISSANCE procure un soutien aux opérations internationales d’aide humanitaire et d’intervention en cas de catastrophe.
  • Les effets du climat perturbent les calendriers d’entraînement militaires, car la période d’entraînement coïncide avec un accroissement des déploiements dû à une saison plus active des catastrophes naturelles.

Financement :

  • L’accroissement du nombre d’interventions menées au Canada lors de catastrophes climatiques a entraîné une pression accrue sur le budget de fonctionnement de la Défense nationale.
  • Les déploiements contribuent à l’augmentation des émissions de carbone, ce qui risque d’accroître le coût des déploiements à cause du coût de la compensation de ces émissions.
  • Dans le Compte de fonds pour les opérations (CFO), on prévoit une pression annuelle moyenne sur le budget de ce dernier d’environ 5,9 M$ au cours des deux prochaines années. Cette pression s’accentuera sans doute à mesure que les catastrophes climatiques continueront d’influer sur la cadence opérationnelle.

Stratégie d’adaptation nationale :

  • La première Stratégie nationale d’adaptation du Canada offre au pays une occasion de combiner les efforts de tous les ordres de gouvernement par le biais de priorités communes, d’une action cohésive et d’une approche axée sur l’ensemble de la société.
  • La Stratégie comprendra un régime national de contrôle et d’évaluation pour mesurer les progrès, produire des résultats et accroître ainsi la collaboration en vue de créer un avenir plus sûr et plus résilient.

Collège militaire royal Saint-Jean :

  • Au Collège militaire royal Saint-Jean, un nouveau programme d’études en géopolitique et en climatologie est en cours d’élaboration au niveau du baccalauréat pour préparer des élèves-officiers et des aspirants de marine des Forces armées canadiennes à se pencher sur les enjeux clés au cœur des changements climatiques.

Achat d’avions de reconnaissance de pointe

  • L’équipement de reconnaissance de pointe est essentiel au succès de la mission, car il procure des images et un pistage de haute qualité, ce qui accroît les capacités des troupes.
  • C’est pourquoi nous achetons trois avions spécialisés dotés d’un équipement de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de pointe.
  • Les avions auront pour rôle principal d’appuyer les opérations des Forces armées canadiennes à l’étranger.
  • L’emploi de ces avions au Canada et à l’étranger sera régi par les lois canadiennes et internationales applicables et il reposera sur des directives opérationnelles rigoureuses.
  • Cet achat fera en sorte que nos militaires aient les outils modernes nécessaires pour relever les défis du XXIe siècle.

Si des questions sont posées sur le vol aperçu dans le ciel d’Ottawa, le 10 février, lors de la présence du convoi de manifestants :

  • Le vol en question faisait partie d’un exercice d’entraînement des Forces armées canadiennes qui avait été planifié avant la manifestation ayant eu lieu à Ottawa et qui n’avait rien à voir avec elle.
  • Des vols d’entraînement semblables ont eu lieu en juillet 2021.

Faits saillants

  • Détails sur les avions : Les avions CE145C s’apparentent aux appareils à turbopropulseurs Beechcraft King Air 350ER.
    • Les avions sont dotés de capteurs perfectionnés de qualité militaire, d’équipements de communication sécurisés et d’un nez prolongé conçu pour loger un capteur de mission.
      • Les avions feront complément aux capacités des Forces armées canadiennes en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.
  • Budget : environ 246,9 M$ (CAN).
    • Cette somme comprend le coût des avions, de l’équipement de mission principal et du soutien en service initial, celui de l’infrastructure et les frais d’entraînement.
  • Échéancier : La flotte parviendra à la capacité opérationnelle totale en 2024.
  • Endroit : 8e Escadre Trenton
    • En février 2021, le Canada a adjugé un contrat de modification d’un hangar existant, à la 8e Escadre Trenton.
      • L’achèvement des travaux de construction est prévu pour le début de l’automne 2022.

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