Le gouvernement du Canada annonce des nominations à la magistrature de la Colombie-Britannique

Communiqué de presse

Le 9 septembre 2020 – Ottawa (Ontario) - Ministère de la Justice Canada  

L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd’hui les nominations suivantes en vertu du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l’accent sur la transparence, le mérite et la diversité, et a pour but de veiller à la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d’excellence et d’intégrité.

L’honorable Peter G. Voith, juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, est nommé juge d’appel de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique. Monsieur le juge Voith remplace madame la juge B.L. Fisher (Vancouver), qui a choisi de devenir juge surnuméraire à compter du 2 janvier 2020.

Ian Caldwell, protonotaire à la Cour suprême de la Colombie-Britannique à New Westminster, est nommé juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Monsieur le juge Caldwell remplace monsieur le juge G.T.W. Bowden (Vancouver), qui a démissionné le 1er octobre 2019. Le juge en chef a demandé que le poste vacant du juge G.T.W. Bowden soit transféré à New Westminster.

Jasmin Ahmad, c.r., avocate chez Koffman Kalef LLP à Vancouver, est nommée juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Madame la juge Ahmad remplace monsieur le juge J.C. Grauer (Vancouver), qui a été nommé à la Cour d’appel le 18 décembre 2019.

Biographies

Le juge Peter G. Voith a obtenu un baccalauréat ès sciences de l’Université McGill en 1977 et un baccalauréat en droit de l’Université de la Colombie-Britannique en 1980. Il a ensuite obtenu une maîtrise en droit de l’Université Columbia en 1983 et une maîtrise en droit de l’Université de Cambridge en 1984. Il a été reçu au Barreau de la Colombie-Britannique en 1981 et a été nommé conseiller de la reine en 2004.  

En 2009, monsieur le juge Voith a été nommé juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Au moment de sa nomination, il était l’un des fondateurs de Hunter Litigation Chambers. Auparavant, il avait exercé le droit au sein du cabinet Hunter Voith de 2002 à 2005, du cabinet Davis & Company de 1984 à 2002 et du cabinet Ladner Downs de 1980 à 1982. Ses principaux domaines de pratique étaient le droit civil et le droit administratif. 

Au cours des années qui ont précédé sa nomination, le juge Voith a toujours été considéré comme l’un des principaux praticiens de la province en matière de litiges commerciaux et de droit public. Il a également siégé pendant un certain nombre d’années au Comité d’éthique et au Comité de discipline du Barreau de la Colombie-Britannique.

Le juge Ian Caldwell est né à New Westminster et a grandi à Burnaby. Il a un frère et est diplômé de la même école secondaire que celle fréquentée par ses deux parents 35 ans plus tôt. Il a obtenu un baccalauréat en géographie et en criminologie en 1980 et un baccalauréat en droit de l’Université de la Colombie-Britannique en 1984. Il a été reçu au Barreau de la Colombie-Britannique en 1985.

Le juge Caldwell a commencé sa carrière juridique au sein du cabinet Kowarsky & Company à Vancouver et a déménagé à Chilliwack en 1990 pour exercer le droit général en matière de litiges au sein du cabinet Rempel Kaye, plus tard Kaye, Toews and Caldwell. En 2005, il a été nommé protonotaire à la Cour suprême de la Colombie-Britannique et siégeait à New Westminster, poste qu’il a occupé jusqu’à maintenant, et il a reçu le Trial Lawyers of B.C. Bench Award  en 2015.

Au cours de ses années de pratique, le juge Caldwell a été actif au sein des associations locales du Barreau de Chilliwack et de la vallée du Fraser, de diverses sous-sections de l’ABC, et a été gouverneur de la Law Foundation of BC pendant sept ans.

Le juge Caldwell vit sur près de six acres de terres agricoles à Chilliwack avec sa femme Robin (également avocate), deux Yorkis, une multitude de chats et, espérons-le, une population décroissante de souris. Ses quatre enfants poursuivent diverses carrières, deux vivent encore à la maison et deux volent de leurs propres ailes. Mis à part le droit, il aime le golf, le hockey (comme spectateur maintenant) et la musique, en particulier jouer de la guitare en chantant plus ou moins bien.

La juge Jasmin Ahmad, c.r., est née à Winnipeg et a grandi à Flin Flon, une petite ville minière du nord du Manitoba. Elle a obtenu un baccalauréat en communications de l’Université McGill en 1991 et un baccalauréat en droit de l’Université de Victoria en 1994. À la suite de stages avec Webster, Hudson & Akerly à Vancouver, elle a été admise au Barreau de la Colombie-Britannique en 1995.

Madame la juge Ahmad s’est jointe au cabinet Koffman Kalef LLP en 1997, où elle a exercé comme avocate plaidante dans une vaste gamme de litiges commerciaux. En 2011, elle a été nommée au comité d’audience du Barreau de la Colombie-Britannique et a tranché les questions de discipline et de titres de compétence des avocats de 2011 à 2017. Elle a été reçue membre du Chartered Institute of Arbitrators en 2019 et a été nommée au comité d’arbitrage du British Columbia International Commercial Arbitration Centre.

La juge Ahmad a été élue conseillère du Barreau en 2016 et a présidé le Comité consultatif sur l’équité, la diversité et l’inclusion de 2018 à 2019 et le Comité de discipline en 2020. Elle donne régulièrement des conférences sur le professionnalisme et l’éthique dans la profession. La juge Ahmad participe au programme de mentorat du Women’s Law Forum de la CBABC à titre d’organisatrice et de mentor, et elle participe activement au programme de conseils sommaires d’Access Pro Bono. Elle a été nommée conseillère de la reine en 2019.

La juge Ahmad aime passer le plus de temps possible sur la magnifique île Gambier avec son mari, Joe McArthur, et leurs deux filles, Kate et Grace, qui sont sa plus grande fierté et sa plus grande joie.

Faits en bref

  • Depuis novembre 2015, plus de 390 juges ont été nommés à une cour supérieure. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d’une représentation accrue des minorités visibles, des Autochtones, des membres de la communauté LGBTQ2S et des personnes qui s’identifient comme handicapées.

  • Le gouvernement du Canada est déterminé à favoriser l’accès à la justice pour tous les Canadiens. Afin d’améliorer les résultats pour les familles canadiennes, le budget de 2018 prévoit un financement de 77,2 millions de dollars sur quatre ans pour appuyer l’élargissement des tribunaux unifiés de la famille à compter de 2019-2020. Cet investissement dans le système de justice familiale créera 39 nouveaux postes de juges en Alberta, en Ontario, en Nouvelle‑Écosse et à Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

  • De plus, le budget de 2018 propose de financer sept autres postes de juges en Saskatchewan et en Ontario, ce qui coûtera 17,1 millions de dollars sur cinq ans.

  • Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par le gouverneur général, agissant selon l’avis du Cabinet fédéral et sur les recommandations du ministre de la Justice.

  • Les comités consultatifs à la magistrature de partout au pays jouent un rôle essentiel dans le processus d’évaluation des candidatures à la magistrature. Il y a 17 comités consultatifs à la magistrature, qui représentent toutes les provinces et tous les territoires.

  • Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d’accroître l’indépendance et la transparence du processus.

Personnes-ressources

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Rachel Rappaport
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Cabinet du ministre de la Justice
613-992-6568
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Relations avec les médias
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