Le ministre de la Justice et procureur général du Canada annonce une nomination à la magistrature de la Colombie-Britannique

Communiqué de presse

Le 14 décembre 2020 – Ottawa (Ontario) – Ministère de la Justice Canada

L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd’hui la nomination suivante en vertu du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l’accent sur la transparence, le mérite et la diversité de la population canadienne, et a pour but de veiller à la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d’excellence et d’intégrité.

Ardith Walkem, c.r., avocate chez Cedar and Sage Law Corporation à Chilliwack, est nommée juge à la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Madame la juge Walkem remplace madame la juge M. Gropper (Vancouver), qui a choisi de devenir juge surnuméraire à compter du 14 avril 2020.

Citation

« Je souhaite à la juge Walkem beaucoup de succès dans sa nouvelle fonction. Je suis convaincu qu’elle continuera de bien servir la population de la Colombie-Britannique en tant que membre de la Cour suprême de cette province. »

— L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada

Biographie

La juge Ardith (Walpetko We’dalks) Walkem, c.r., a grandi à Spences Bridge, en Colombie-Britannique et est membre de la nation Nlaka’pamux. Après avoir terminé un baccalauréat en sciences politiques et en études féministes à l’Université McGill, elle a fréquenté la Faculté de droit de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle y a obtenu une maîtrise en droit selon un profil de recherche en droit autochtone.

Madame la juge Walkem a fait son stage chez Mandell Pinder et McDonald and Associates. Pendant qu’elle exerçait pour le compte de Cedar and Sage Law, elle a intensément travaillé avec des collectivités et des organisations autochtones afin de les aider à faire valoir leurs titres et droits ancestraux et leurs droits issus de traités. En tant que médiatrice, elle s’occupe aussi de mécanismes autochtones de règlement des différends. Son travail a surtout porté sur les droits des enfants. Elle est l’auteure de Wrapping Our Ways Around Them: Indigenous Communities Child Welfare (du projet ShchEma-mee.tkt), qui vise à aider les collectivités autochtones à mettre en application leurs propres lois en matière de protection de la jeunesse ou à travailler en fonction des régimes existants en la matière, et à éduquer le milieu juridique sur la façon de travailler efficacement avec les peuples autochtones.

L’accès à la justice est un axe important de la pratique de la juge Walkem, laquelle a collaboré avec des organisations comme la Legal Services Society (Legal Aid B.C.), l’Union of British Columbia Indian Chiefs et le Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique (elle est l’auteure du rapport Expanding Our Vision: Cultural Equality & Indigenous Peoples’ Human Rights). Lors de la Commission de vérité et réconciliation, elle a agi à titre de coprésidente du comité consultatif du Barreau de la Colombie-Britannique et a été membre du comité consultatif de la Continuing Legal Education Society of British Columbia afin d’y encourager la réconciliation et la compréhension.

La juge Walkem vit à Chilliwack avec son épouse, Halie, et leurs deux filles, Sophia et Hannah.

Faits en bref

  • Depuis novembre 2015, plus de 430 juges ont été nommés à une cour supérieure. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d’une représentation accrue des minorités visibles, des Autochtones, des membres des communautés LGBTQ2+ et des personnes qui s’identifient comme handicapées.

  • Le gouvernement du Canada est déterminé à favoriser l’accès à la justice pour tous les Canadiens. Afin d’améliorer les résultats pour les familles canadiennes, le budget de 2018 prévoit un financement de 77,2 millions de dollars étalé sur quatre ans pour appuyer l’élargissement des tribunaux unifiés de la famille à compter de 2019-2020. Cet investissement dans le système de justice familiale permettra de créer 39 nouveaux postes de juges en Alberta, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

  • Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par le gouverneur général, qui agit selon l’avis du Cabinet fédéral et sur les recommandations du ministre de la Justice.

  • Les comités consultatifs à la magistrature de partout au pays jouent un rôle essentiel dans le processus d’évaluation des candidatures à la magistrature. Il y a 17 comités consultatifs à la magistrature, lesquels représentent toutes les provinces et tous les territoires.

  • Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d’accroître l’indépendance et la transparence du processus.

Personnes-ressources

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Rachel Rappaport
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Cabinet du ministre de la Justice
613-992-6568
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Relations avec les médias
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