Le ministre de la Justice et procureur général du Canada annonce des nominations à la magistrature de la Nouvelle-Écosse
Communiqué de presse
Le 6 avril 2021 – Ottawa (Ontario) – Ministère de la Justice Canada
L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd’hui la nomination suivante en vertu du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l’accent sur la transparence, le mérite et la diversité de la population canadienne, et a pour but de veiller à la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d’excellence et d’intégrité.
L’honorable Jean M. Dewolfe, juge de la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse à Kentville, est nommée juge à la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse, Division de la famille. Madame la juge Dewolfe occupe l’un des trois postes restants attribués à la Division de la famille en vertu de la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017.
Monsieur Lloyd I. Berliner, associé au cabinet Patterson Law à Truro, est nommé juge à la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse, Division de la famille. Monsieur le juge Berliner occupe l’un des trois postes restants attribués à la Division de la famille en vertu de la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017.
Madame Gail L. Gatchalian, c.r., associée au cabinet Pink Larkin Lawyers à Halifax, est nommée juge à la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse. Madame la juge Gatchalian remplace monsieur le juge P.J. Duncan (Halifax), qui exerce la fonction de juge en chef adjoint depuis le 22 juin 2020. Le juge en chef a transféré monsieur le juge John Keith (Kentville) à ce poste vacant. Le poste vacant est donc situé à Kentville.
Citation
« Je souhaite aux juges Dewolfe, Berliner et Gatchalian beaucoup de succès dans leurs nouvelles fonctions. Je suis convaincu qu’ils serviront bien la population de la Nouvelle-Écosse en tant que membres de la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse. »
— L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada
Biographies
La juge Jean M. Dewolfe a obtenu un baccalauréat ès arts (avec distinction) de l’Université Acadia en 1981 et un baccalauréat en droit de l’Université Dalhousie en 1985. Elle a été admise au Barreau de la Nouvelle-Écosse en 1986.
Avant sa nomination à la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse, madame la juge Dewolfe était juge au Tribunal de la famille de la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse depuis 2009. Elle a siégé à Kentville à partir de 2017, à Truro de 2011 à 2017 et à Amherst de 2009 à 2011. Elle a exercé principalement en droit de la famille à Kentville, en Nouvelle-Écosse, jusqu’à ce qu’elle soit nommée au Tribunal de la famille en 2009.
La juge Dewolfe agit bénévolement à titre de mentore pour des avocats noirs ou autochtones de la Nouvelle-Écosse et des juges de cette province. Elle a été présidente du Comité des règles en matière de droit de la famille ainsi que de l’Association des juges provinciaux de la Nouvelle-Écosse.
Le juge Lloyd I. Berliner est né et a grandi à Montréal. Il a obtenu un baccalauréat ès arts de l’Université McGill en 1985. Il a ensuite pris la direction de l’est et a fréquenté l’Université du Nouveau-Brunswick, où il a obtenu un baccalauréat en droit en 1988. Il a été admis au Barreau de la Nouvelle-Écosse en 1990.
Au moment de sa nomination, monsieur le juge Berliner exerçait le droit de la famille depuis près de 31 ans au sein du cabinet Patterson Law de Truro, en Nouvelle-Écosse, où il a connu une importante pratique juridique spécialisée en droit de la famille. Il a représenté des clients dans toute la Nouvelle-Écosse et a plaidé devant tous les paliers judiciaires de la province ainsi que devant la Cour suprême du Canada.
Outre sa pratique, le juge Berliner a fait beaucoup de bénévolat auprès de la Fondation canadienne Rêves d’enfants (maintenant connue sous le nom de Rêves d’enfants Canada). Il en a établi la sous-division locale de Truro, a siégé au conseil provincial de l’organisme, puis a représenté la Nouvelle-Écosse au sein du conseil d’administration national. Au moment de sa nomination, il était membre du conseil consultatif de la division de la Nouvelle-Écosse. Il a été reconnu pour son dévouement au sein de l’organisation lorsqu’il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, en 2013.
Le juge Berliner et son épouse, Catherine, sont les fiers parents de leurs filles Jasmine et Sascha et de leur beau-fils Matthew, ainsi que les grands-parents de Lily et Elijah.
La juge Gail L. Gatchalian, c.r., a obtenu un diplôme de l’école secondaire rurale Riverview du Cap-Breton en 1988, puis un baccalauréat ès sciences (avec distinction) de l’Université Dalhousie en 1993 et un baccalauréat en droit de la Faculté de droit de l’Université de Toronto en 1996.
Madame la juge Gatchalian a fait son stage au cabinet Cavalluzzo Hayes Shilton McIntyre et Cornish, à Toronto. Elle est retournée en Nouvelle-Écosse en 1999 pour se joindre au cabinet Pink Larkin, à Halifax, où elle a pratiqué dans les domaines du droit du travail et de l’emploi, des droits de la personne et du droit constitutionnel pendant 22 ans. Elle a reçu le titre de conseillère de la reine en 2018.
La juge Gatchalian a été présidente de la Division de la Nouvelle-Écosse de l’Association du Barreau canadien, présidente de la Section nationale du droit du travail et de l’emploi de l’Association et présidente responsable de l’équité au sein de la Division de la Nouvelle-Écosse. Plus récemment, elle a été présidente du groupe de travail sur le harcèlement sexuel de la Division, et a mené l’élaboration et la prestation de la formation « Empowering Bystanders » (habilitation des témoins) afin de lutter contre le harcèlement sexuel dans les milieux de travail juridiques. Elle a également été présidente de la Commission d’enquête sur les droits de la personne de la Nouvelle-Écosse.
La juge Gatchalian est d’origine philippine, irlandaise et écossaise. Son père, le Dr Celso Gatchalian, était originaire des Philippines. Sa mère, Carol Gatchalian, est originaire de Glace Bay, en Nouvelle-Écosse. La juge Gatchalian et son époux, Jose Farias, ont deux filles, âgées de 16 et 9 ans, qui sont toutes deux sino‑canadiennes et font leur fierté et leur joie.
Faits en bref
-
Depuis novembre 2015, plus de 450 juges ont été nommés à une cour supérieure. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d’une représentation accrue des minorités visibles, des Autochtones, des membres des communautés LGBTQ2+ et des personnes qui s’identifient comme handicapées.
-
Le gouvernement du Canada est déterminé à favoriser l’accès à la justice pour tous les Canadiens. Afin d’améliorer les résultats pour les familles canadiennes, le budget de 2018 prévoit un financement de 77,2 millions de dollars étalé sur quatre ans pour appuyer l’élargissement des tribunaux unifiés de la famille à compter de 2019-2020. Cet investissement dans le système de justice familiale permettra de créer 39 nouveaux postes de juges en Alberta, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.
-
Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par le gouverneur général, qui agit selon l’avis du Cabinet fédéral et sur les recommandations du ministre de la Justice.
-
Les comités consultatifs à la magistrature de partout au pays jouent un rôle essentiel dans le processus d’évaluation des candidatures à la magistrature. Il y a 17 comités consultatifs à la magistrature, lesquels représentent toutes les provinces et tous les territoires.
-
Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d’accroître l’indépendance et la transparence du processus.
Personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements, les médias peuvent communiquer avec :
Rachel Rappaport
Attachée de presse
Cabinet du ministre de la Justice
613-992-6568
rachel.rappaport@justice.gc.ca
Relations avec les médias
Ministère de la Justice Canada
613-957-4207
media@justice.gc.ca
Détails de la page
- Date de modification :